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 #0668 - i want to take you through a wasteland i like to call my home. welcome to paradise. (meghan & allison)

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Message(#) Sujet: #0668 - i want to take you through a wasteland i like to call my home. welcome to paradise. (meghan & allison) #0668 - i want to take you through a wasteland i like to call my home. welcome to paradise. (meghan & allison) EmptyLun 4 Aoû - 23:30


« Elle avait la même allure que le squelette de Meryl Streep
qu’on aurait obligé à sourire et à se balader
dans une réception en étant super sympa avec tout le monde. (…) ».




White Oak Station. Terminus. Tout le monde descend. Bienvenue en Enfer. Ça faisait deux semaines, précisément quinze jours, exactement trois cent trente-six heures, que Meghan n’avait pas vu l’ombre d’un building. Désespérément seule dans l’immense prison de bois et de béton qui lui servait de maison, elle déprimait passivement en contemplant le fond d’écran de son ordinateur portable. D’un geste savamment calculé, elle envoyait valser le moustique qui venait de se poser au sommet de l’Empire State Building. Un coup d’ongle vernis de Chanel n°531 plus tard, il gisait inconscient, voir même complètement mort sur les lattes vieillottes du plancher. Dans un soupir contrarié, elle constatait avec effroi la rusticité des lieux. Son carrelage immaculé lui manquait, l’interrupteur qui permettait d’ouvrir automatiquement les volets lui manquait, le frigo américain déversant des litres de glace pilée lui manquait. A White Oak City, capter la 3G tenait du miracle. Elle allait finir par dépérir ici, devenir dépressive et/ou alcoolique. Bientôt Meghan Everhardt ne serait plus que l’ombre d’elle même, emportée par un virus encore inconnu à ce jour : la campagne et ses méfaits. Depuis que les buildings de verre et d’acier étaient devenus une forêt de sapins, que Central Park s’était métamorphosé en un lac immonde (dans lequel elle ne mettrait pas un pied, même sous la torture) et qu’Henri Bendel avait été congédié pour faire de la place à un atroce centre-commercial (qui grouille d’enfants avec les mains sales), elle envisageait sérieusement de rejoindre son père en prison. Meghan n’était pas une fille d’ici, et ne le serait jamais. Elle était trop sophistiquée, trop branchée Wall-Street, trop moderne et trop assistée par la technologie pour survivre dans ce No Man’s Land dépourvu de Starbuck’s, de boutiques Victoria Secret, et de magasins M&M’s sur deux étages. « Seigneur, si vous m’entendez ... » débuta t’elle avant de se raviser sur le champ. Meghan n’avait jamais cru en Dieu, et elle trouvait assez peu correct de sa part de demander la pitié du Tout-Puissant seulement lorsque la situation tenait de l’apocalypse. A vrai dire, son plus gros problème consistait à tuer le temps. Avant, à New-York, elle trouvait que vingt quatre heures pour une journée c’était trop peu, désormais elle regrettait d’être incapable de dormir seize heures par jour. Le mois prochain, elle ferait sa grande rentrée dans la -pas du tout- réputée université de White Oak, ce qui équivalait à une grosse tâche de café au milieu de son C.V  lumineux, mais, en attendant, c’était les vacances. Quel bonheur. La municipalité de White Oak organisait des brocantes de paysans, histoire de chiner une lampe hideuse ou un meuble en sapin pour ranger ses bibelots d’époque, des barbecues festifs, ou comment tuer des animaux innocents pour engrosser des êtres humains incultes, et le clou du spectacle, des concerts ! Trois pseudos-hipster, une trompette et deux guitares. Le cancer, le virus Ebola ou la peste. Aussi, elle restait cloitrée chez elle, et guettait les fluctuations de la Bourse seize heures sur vingt quatre. Elle engrangeait un nombre incalculable de connaissances, se perfectionnait en mathématiques, politiques et finance d’entreprise. Elle mettait tout en oeuvre pour ne pas s’ennuyer, parce que sinon, elle se mettait à penser à son père dans sa combinaison orange, et il n’y avait rien de pire. Chaque soir avant de dormir, elle ressentait la même détresse, cette boule au fond de la gorge qui lui donnait la sensation terrible d’étouffer. Le cauchemar n’était qu’une version plus poétique de la réalité. Perchée en haut de la plus haute tour de Wall-Street, elle s’écrasait violemment sur le bitume. Des caméras du monde entier filmaient sa chute, les flashs crépitaient. Une fois au sol, elle se réveillait en sursaut. Fallait qu’elle consulte. Un psy, un médecin de la tête, un neurologue, mais ici, elle ne trouverait au mieux qu’un soiffard reconverti en chaman qui promettrait de la guérir avec son calumet de la paix. Clairement, princesse Meghan se sentait condamnée. La lumière au bout du tunnel ne brillait plus. Elle avait la sensation déplaisante d’être un moucheron pris au piège dans une toile d’araignée. Elle allait se faire bouffer. White Oak Station allait l’engloutir comme bon nombre de personnes avant elle. Suffisait de voir le cimetière. Dans cette ville, y’a plus de tombes que de maisons. Plus de morts que de vivants. C’est l’Enfer qui se planque sous un manteau de verdure. White Oak Station, c’est cela oui. Black Oak Station aurait été plus approprié. « J’arrive ! » siffla t’elle avec une condescendance appuyée mais pas volontaire. Quelqu’un sonnait à la porte. Les mômes du quartier qui voulaient lui vendre des gâteaux -fait-maison- histoire de l’empoissonner un peu plus, une voisine qui aurait épuisé sa réserve de lait et qui au lieu d’aller à la supérette (un hypermarché New-Yorkais en beaucoup-beaucoup plus petit, accidents de caddies, cris d’enfants capricieux, caissière imbuvable ...) aurait l’idée plus que brillante de la déranger. Ses Marc Jacobs collection F/W 2015 s’enfoncèrent dans le parquet tandis qu’elle ouvrait la porte et affichait le sourire le plus commercial qui soit. Les pubs de dentifrices pouvaient se recoucher. « Allison Carpenter ! » Sa mâchoire manquait d’heurter le sol tant elle était surprise par ce face-à-face inattendu. Allison c’était la fille qui trimbalait en permanence sa médiocrité confondante et ses vulgarités avec elle. Une fille qui avait atterrit à Columbia par erreur, et qui à défaut d’occuper les bancs de l’amphithéâtre déplaçait sa carcasse fantomatique sur le campus. On l’a repérait de loin Allison, avec son mégot à moitié consumé et nauséabond entre les doigts, son visage éteint, et ses cheveux filasse. Meghan l’a détestait cordialement, elle et tout ce qu’elle représentait. Le laisser-aller, la médiocrité, l’excès. Un jour, Allison ne s’est plus repointée à Columbia, alors Meghan avait conclu que la brune était morte de ses conneries. Qu’on avait retrouvé son cadavre dans une ruelle, de la Colombienne sous les narines, une seringue plantée dans l’avant-bras, ce genre de choses. La vérité était pire. Allison Carpenter avait échoué à Black Oak Station elle aussi. La ville soit-disant tranquille était un repaire de toxicos névrosés. Joie. « Qu’est ce que tu fiches ici ? » Meghan haussait un sourcil interrogateur, en détaillant la brune de la tête aux pieds. « Moi qui pensais que tu étais partie faire le tour du monde dans un tour-bus avec une bande de métalleux enragés... » un mince sourire se dessinait sur ses lèvres, ça, c’était la version polie, politiquement admissible. Puis, elle se souvenait qu’un jour, son père lui avait dit que le papa d’Allison, une sorte de baron de la mafia Russe, croulait en taule. Inculpé pour divers trafics internationaux, il avait gagné le statut de criminel. C’était triste de voir qu’elle partageait un point commun avec cette fille, et pas des moindres. Et, qu’en prime les deux hommes avaient écopés de la même peine pour des délits bien distincts. Meghan, elle trouvait qu’il y avait un monde entre détourner cent cinquante millions de dollars par des jeux d’écritures, et vendre des organes humains, des flingues et de la coke. Visiblement pour la justice, ça revenait au même. « Entre. » proposait t’elle sans grande conviction. Voir un visage connu allait rendre son quotidien un peu plus palpitant, c’était déjà ça. Elle désignait le canapé du bout du doigt. Allison n’avait qu’à se trouver une place entre les journaux économiques et les graphiques boursiers, car contrairement à elle, certaines avaient de l’ambition à revendre et ne comptaient pas passer les cinquante prochaines années dans cette bourgade ridiculement petite. « Tu veux un thé ? » elle manquait d’ajouter -ça te changera de la vodka, de la tequila et des autres mixtures qui conduisent à une cirrhose du foie, mais elle se ravisa. Le calme laissait place à la tempête. White Oak Station montrait doucement son vrai visage.
 
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Message(#) Sujet: Re: #0668 - i want to take you through a wasteland i like to call my home. welcome to paradise. (meghan & allison) #0668 - i want to take you through a wasteland i like to call my home. welcome to paradise. (meghan & allison) EmptyDim 10 Aoû - 17:40

∞ Allie&Meghan
i want to take you through a wasteland i like to call my home. welcome to paradise.
J' aspire avec dédain les dernières miettes de mon festin, poudre blanche posée sur le rebord du lavabo de l'étroit appartement dans lequel je loge en compagnie de Damian. Je me sens diminuée, complètement écrasée dans cet espace restreint. Moi j'ai eu l'habitude de bien plus. On croirait à l'histoire de Cendrillon mais prit dans l'autre sens. On en oublie le happy ending qui signale généralement que le destin à été clément avec nous. Moi j'étais le stéréotype même de celle qui faisait tout à l'envers, qui vidait son existence en l'espace de quelques secondes passées dans une salle de bain du même genre, à s'embourber l'esprit d'images sombres et déprimantes au contact de produits illégaux en tout genre. Je fais partie d'une génération de dépravés qui passaient ses journées et soirées à assister à des réceptions guindées tout en soupirant d'impatience à l'idée de pouvoir enfin détacher ce sourire stupide de notre visage pour le remplacer par une mine vague, plongé dans une euphorie que seul nous même pouvions comprendre. Parce qu'on s'en fichait une fois que les masques étaient tombés de savoir à quoi on ressemblait. On était une jeunesse dorée prise sur le fait. On avait pas envie de changer le monde, on voulait juste profiter de tout ce que la richesse de nos parents nous accordait. Et s'il fallait brûler la vie par les deux bouts pour ça alors soit, j'allais le faire sans aucune modération. Mais maintenant que je sortais du petit habitacle vaporeux tout en époussetant légèrement mon nez légèrement rouge, je me disais que je vivais un enfer. Damian n'était pas là. Je ne pouvais même pas profiter de son corps pour m'éviter un ennui probablement plus douloureux que n'importe lequel, autre part dans le monde. Parce qu'ici c'était l'enfer. J'avais changé de vie radicalement juste pour suivre l'homme que j'aimais. N'ayant aucune attache autre part, il m'avait été que peu difficile de plier bagage. Néanmoins, je n'avais pas envisagé l'idée que répudier la richesse dans laquelle je vivais allait finir par se tourner en calvaire. Je vivais de salaires modestes à présent mais ce n'était pas assez. Je ne jouissais pas de tous les plaisirs et pêchés dont j'avais pu profiter abondamment à l'époque et il était clair dorénavant, que j'avais vécu bien trop dans un luxe débordant qu'il mettait impensable de ne pas m'en encombrer aujourd'hui encore. Mais présenter mon compte en banque et les richesses qui s'y accumulaient aurait été le premier pas qui m'aurait obligé à dévoiler qui j'étais vraiment à Damian sans oublier une bonne partie de mon histoire. Mais pour moi, il était hors de question qu'une seule personne de mon entourage connaisse par coeur les détails d'un passé qui ne m'appartenait qu'à moi et moi seule. Je ne cachais pas mes grands airs princiers et les mimiques détestables que je placardais sur mon visage délicieusement outrageux. Mais après, libre à la populasse de se faire des idées sur mon compte, le mystère était une denrée rare chez les gens de seconde zones et c'était à croire que ça attirait indéfinissablement plus. A travers la petite baie vitrée qui clairsemait le fond de la pièce, j'eus une vision fugage des anciennes tours de verre et d'acier représentatives de ma vie à New York, lorsque j'avais quitté Washington pour entrer à la fac. Un désastre. Pourtant j'étais bonne. Plus que ça même, j'étais la meilleure. Je devais tenir cette intelligence de ma mère. Mais je n'avais aucun projet professionnel, je ne savais absolument pas où ces études allaient me mener. J'avais choisit la chimie juste par plaisir puisque c'était bien la seule matière que j'appréciais. Mais comment avancer si on ne savait pas où allait nous mener tous ces efforts ? Et puis l'arrivée de Damian dans ma vie avait eu raison de mes études et de ces doutes importants qui jalonnaient mon existence. J'avais besoin d'affection. J'en avais besoin bien plus que n'importe quelle drogue dans ma vie et je l'avais trouvé. Ma plus puissante addiction c'était bien lui et j'avais tout plaqué pour être à ses côtés. Mon enfance avait été parsemé d'abandon et d'une vie rangée à la hâte. Il m'apportait une certaine stabilité dans tout le merdier que je créais autour de moi et bien évidement, j'étais si éprise qu'il aurait pu tout me demander, je l'aurais fait sans aucune hésitation. J'étais une contradiction à moi seule. Une foutue romantique privée de sa fougue, un électron libre qui se voulait d'une indépendance sans norme et pourtant, qui s'accrochait une corde autour du cou à chaque fois qu'elle plongeait dans les bras de l'homme qu'elle aime. Ça frôlait le ridicule, ça faisait rire, c'était pitoyable mais au moins, je démontrais sans complexe mon côté lunatique. A la fin ça allait mal finir. Tirailler entre plusieurs instincts, on ne pouvait vivre décemment. Je le faisais d'une manière des plus malsaines, en mélangeant tous les plaisirs sur terre et je défrayais tous mes sens. J'étais folle de Damian mais me jouais de lui en me lançant dans des jeux oh combien honteusement aguicheurs juste pour le plaisir d'imaginer qu'il n'avait pas tant de pouvoir sur moi. La ferme. Que des sornettes. J'attrape une tasse que je remplis d'un café noir et bouillant et m'installe dans la cuisine ouverte qui s'articulait autour d'un comptoir en grès noir et de trois tabourets en métal brossé. Le soleil inondait l'appartement mais ma peau ne brûlait pas à son contact. Elle était froide, presque translucide. Mon regard charbonneux s'empressa d'observer mon téléphone portable qui vibrait sur la plan de travail. Je me leva sans me presser pour observer le nom qui s'affichait sur l'écran. "Maman". J'eus une seconde d'hésitation. Notre dernière conversation remontait aux mails que l'on s'envoyait de temps en temps. Ils étaient brefs, concis, comme si l'on évitait soigneusement de parler de ce que l'on pensait réellement de notre situation. On ne pouvait pas non-plus parler de papa. Autant dire que nos effusions étaient des plus rapides. J'empoigne le téléphone et je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire aimant lorsque la voix de ma mère se met à murmurer à mon oreille. Je lui exprima mon contentement de vivre à la station, auprès d'un homme que j'aimais. Menteuse. Comme une arracheuse de dents. Mais ma mère elle le savait aussi, me connaissait par coeur mais accueillait la nouvelle comme si elle était dupe. Entre nous, nous savions toutes les deux que si je trouvais quelqu'un de bien, je referais les mêmes erreurs que mes parents. J'étais mon père. Son portrait, ses mauvaises manières... Cette audo-destruction permanente c'était de lui que je tenais ça. Une maladie qui vous infecte sans aucune pitié. Ma mère avait été le fléau de sa vie qui l'avait amené à se contrôler, à tenter de bien agir. Mais moi j'allais aussi peut-être être le déclencheur de tout. La bombe qui exploserait au sein de mon couple pour ne laisser que détresse aux alentours ...


La voiture de Damian se gare face à une maison de campagne qui ne paie pas de mine. Autour il n'y a visiblement rien. Seule une autre demeure se découpe dans le paysage et l'endroit insolite me donne de suite la nausée. J'aime l'air rutilant des villes, leurs abondances de bruits qui ne vous laisse aucun plaisir à profiter d'une certaine accalmie. Sourire extatique coincé sur le visage, je sors de l'enclos d'acier pour traverser le petit chemin qui me mènera sous le porche. Damian serait décontenancé de voir que je lui ai encore piqué sa voiture et bien évidement que je ne suis toujours pas encline à passer le permis. Dérisoire, inutile. Sous le ciel azuré, j'enfonce mon doigt sur la sonnette et recrache, de la cigarette que j'avais à la main, un dernier océan de fumée avant de jeter le mégot un peu plus loin. Mon regard ambré défie enfin celui, d'un bleu perçant, de mon hôte de la journée. Pourquoi je suis ici ? Ma mère m'avait confié les derniers potins New Yorkais et évidemment, quelle surprise d'entendre que la fille Everhardt avait finit par se planquer dans le même patelin que moi. Et bien, si ce n'était pas un comble de découvrir que la même bourgade amère, accueillait deux filles à la richesse démesurée venant de la bourgeoisie clinquante des plus grandes villes des Etats-Unis...  Elle me dévisage surprise par ma présence et je ne peux que toiser la donzelle qui me fait face avec une mine outrageusement moqueuse. Parce que la demoiselle elle fait tache dans le décors. C'est le genre de fille que je trouvais sans aucune profondeur. A se préoccuper bien plus de ressembler à papa et maman, en se congratulant mutuellement avec ses dindes de copines, brosses en main, cheveux d'or dans l'autre... Sa présence est un plaisir desuet mais je me l'infligerais tout de même car je ne suis pas de celle qui n'oserait pas venir voir une ancienne camarade de jeu même d'une médiocrité absurde. Et moi qui pensais que tu avais finit par épouser un riche héritier français et avait compris que lui faire dix bambins serait le mieux pour assoir ton autorité bancale ... Quelle déception dis donc. Sourire exalté aux lèvres après cet intermède oh combien plus intéressant que les récents que j'avais partagé, j'entre dans la demeure sans aucune hésitation. J'observe avec avidité le lieu qui s'offre à moi pendant qu'elle me propose de boire un thé. Ha oui c'est vrai, j'avais oublié cette partie peu reluisante de sa réputation ... Et sinon t'aurais pas quelque chose de plus fort ? Que je souligne en haussant un sourcil. A son regard qui me matraque, je soupire. Va pour un thé. Que je lance d'un ton convenu pendant que je ne me gêne pas pour observer tout autour de moi. Des graphiques et nombres de magasines financiers sont étalés sur l'immense canapé qui trône au milieu de la pièce principal. Qu'est-ce que je disais... Je me retourne enfin vers Meghan tout en m'adossant à l'immense bibliothèque qui se trouve à ma droite. Franchement, ça me déçois légèrement. Tu n'aurais pas pu trouver meilleure prison pour t'y installer ? Moi qui dénigrais la ville qui nous avais accueillit si chaleureusement ? Jamais voyons ...
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