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 love makes us good fools + (daphné)

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Message(#) Sujet: love makes us good fools + (daphné) love makes us good fools + (daphné) EmptyLun 4 Aoû - 1:31

good fools
Let us be fools if it can make us happy fools. Love makes us blind ? I guess all blind men go to heaven then, thank God and thank love.

(c) sweet.lips

Les gens du nouvel âge font face à une grande tragédie, à un dilemme toujours cornélien, forcés à faire les funambules sur la corde raide entre deux états : être trop habillés ou pas assez. C'est un équilibre qui ne tient pas à l'épaisseur de la masse de vêtement bien sûr mais à leur qualité, élégance, style. Le plus terrible dans cette malédiction est que parfois tout tient à ce maigre exercice de cirque, parfois trop se pencher d'un côté ou de l'autre peut vous faire tomber, radier. Bon, d'accord, peut-être pas ce soir. Ce soir ta vie professionnelle ou ta vie tout court ne se jouent pas à cette tragédie. A l'extrême limite ton honneur, mais il est arrivé à tout le monde de ne pas avoir la tenue parfaitement adéquate, on survit. C'est juste que tu es un peu perdu. Bien sûr tu ne mettras pas un costard-cravate pour aller au restaurant. D'ailleurs, as-tu seulement un costard-cravate ? Tu ouvres ton placard pour vérifier. Verdict : non, pas de costard cravate. Bref. D'un autre côté tu ne peux pas y aller en T-shirt et jean. Alors pour quoi opter ? Les femmes au moins ont bien plus de nuances de robes, jupes et pantalons avec lesquelles jouer. Toi tu as l'impression qu'en tant qu'homme on n'a que l'occasion d'en faire trop ou pas assez. Ton lit est jonché de vêtements rejetés, d'options non cultivées. Il est trop rare que Daphné et toi ayez l'occasion de sortir alors tu veux faire les choses en bien. Sauf que voilà, faire les choses en bien s'avère plus compliqué que prévu. « LUCAAAAAS ! » Voilà, tu cèdes, tu appelles les renforts. Une tête bouclée passe l'embrasure de ta porte sans que le corps suive, comme dans un dessin animé ou une comédie, on entend presque un bruitage gagesque. « Oui ? »  Tu regardes cette cause désespérée et te dis que finalement... « Non ça ira en fait, tu peux appeler Mila ? » Et appeler Mila il peut puisque celle-ci débarque dans ta chambre, l'œil affuté, prête à juger ta garde robe. Qu'elle fasse donc, tu n'es pas prêt pour un relooking de l'extrême mais de l'aide pour choisir une tenue tu en veux. Quelques répliques moqueuses et bons conseils plus tard, tu es satisfait de l'image que te renvoie le miroir autant que tu l'es de l'heure qu'affiche la pendule. Tu n'es même pas en retard, ça c'est parfait. Tu salues la compagnie en partant et je suis sûre que ladite compagnie est très heureuse de te voir partir, ça fait le même effet à tout le monde. Tu prends le volant de ta voiture pour aller jusqu'à la maison des parents de Daphné et, incidemment, la maison de Daphné. Tu es à peu près pile à l'heure, ce qui fait de toi soit un gentleman soit un sorcier, quoique l'excuse classique du sorcier soit plus utilisée justement lorsque l'on n'est pas à l'heure.

Alors que tu marches jusqu'à la porte d'entrée, tu te dis que tu as bien fait d'opter pour un pantalon, une chemise et une veste simples parce que si tu avais porté un hypothétique costard, tu aurais eu l'impression d'aller chercher ta copine pour aller au bal de promo du lycée. Et c'est un sentiment que tu as un peu passé l'âge d'avoir. Un grand sourire étire tes lèvres lorsque ta petite amie est celle qui apparaît dans l'embrasure. Il semblerait que vous soyez tous deux à l'heure, ce qui est de bon ton. Non pas que le bon ton soit ton premier souci, sinon vu la colocation dans laquelle tu vis tu te serais tiré une balle ou aurais déménagé depuis fort longtemps. Dans un pays fort fort lointain. Tu l'embrasses lorsqu'elle sort de la maison. « Hey, je suis content de te voir... » Ouais, t'as intérêt d'être content de la voir mon coco, c'est quand même ta copine. Et tu dis ça comme si tu ne l'avais pas vu depuis un mois alors que ça fait... Un jour ? Et pas vingt-quatre heures hein, moins. Enfin, je suppose que l'amour fait ça, le temps est relatif. Tu l'escortes jusqu'à la voiture et lui ouvres la portière en fin gentleman - que personne ne tousse au fond de la salle je vous prie - avant de rejoindre ton siège. « Je nous ai réservé une table au petit restaurant italien sur Stanford Alley, j'espère qu'ils cuisinent bien j'y suis jamais allé. » Ah, italien, le paroxysme du romantisme. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, ce devrait être la France. Mais voilà, ils ont Roméo et Juliette à Vérone, des gondoles à Venise et des lasagnes partout alors tout le monde leur mange dans la main en chantant O Sole Mio ou Bella Notte lors d'un dîner aux chandelles. Un dîner de couple dans un restaurant italien c'est un grand classique dans le livre des parfaites unions. Et puis surtout c'est bon la nourriture italienne. Sérieusement. C'est délicieux. Tu te tournes vers Daphné et lui souris en démarrant le moteur. « Au fait, j't'ai dit que t'étais magnifique ce soir ? Parce que t'es magnifique ce soir. » Radieuse effectivement je te l'accorde. Ah, comme le romantisme prend possession de toi, avale ton cœur, le mâche sauvagement et ne le recrache jamais... Non c'est tragique vraiment, ça tue un nombre effarant de personnes par an tu devrais te renseigner c'est à se faire peur.


Dernière édition par Francis E. Stilton le Dim 10 Aoû - 15:11, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: love makes us good fools + (daphné) love makes us good fools + (daphné) EmptyMar 5 Aoû - 19:49



Daphné & Francis
LOVE MAKES US GOOD FOOLS
Elle n’avait pas réussi à obtenir plus de détails concernant la soirée. Francis lui avait dit qu’il fallait qu’elle soit prête à telle heure, et ce sera le cas. Néanmoins, Daphné ne savait pas du tout ce qu’il avait prévu. La brune avait essayé de lui soutirer des informations, mais rien. Son petit ami était muet comme une tombe et il n’allait pas se laisser berner par les beaux yeux de sa belle. Pas de chance. Cela n’allait pas être évident mais elle n’avait pas dit son dernier mot. Francis l’avait prévenue un peu plus tôt, en fin de matinée. Autant dire clairement que pendant plusieurs heures, plusieurs hypothèses étaient en train de se former dans la tête de Daphné. Et puis, il ne lui avait donné aucune information importante. La brune ne savait pas comment il fallait qu’elle s’habille. Est-ce qu’il fallait qu’elle porte une robe élégante ou bien une simple robe d’été serait suffisante ? Pourtant, elle a essayée de lui poser plusieurs questions, pour savoir s’il allait cracher le morceau. Rien à faire, Francis est vraiment trop fort à ce niveau là. Même s’ils se sont parlé simplement par téléphone, par sms, elle l’imaginait tellement avec son sourire narquois au bout des lèvres lorsqu’elle pestait contre lui parce qu’il ne lui disait rien. Et après dans sa tête, elle se dit que s’ils allaient faire une soirée tranquille, elle opterait peut-être pour un pantalon avec un haut simple. C’était énervant de ne pas savoir. En début d’après-midi, Daphné devait déjeuner avec Lucas. Ils leur arrivaient de manger ensemble le midi, et ce, même si elle n’est pas en cours le matin ou l’après-midi. Daphné en profitait donc pour essayer de lui soutirer des informations à son tour, mais il était loyal envers son cousin. Daphné se rendit compte rapidement que Lucas n’allait pas trahir Francis. Ils mangèrent alors tous les deux, et la brune s’attaqua à une autre personne dans l’après midi : Mila. Francis la considère un peu comme sa sœur, donc peut-être qu’elle sait quelque chose ? Manque de chance, sa meilleure amie ne lui a rien dit. Grr ! Ce qu’elle pouvait détester quand ils s’alliaient tous contre elle. Peut-être qu’elle aura plus de chance la prochaine fois, mais ce sera à charge de revanche. Ils peuvent tous compter sur elle pour qu’elle s’amuse avec eux, lorsqu’ils se retrouveront dans la même situation qu’elle a pu l’être ces dernières heures.

Et vient l’instant où la brune resta plantée devant son armoire, les portes ouvertes. Bon sang, qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir porter ce soir ? Daphné essaya plusieurs tenues, avant de tout balancer dans sa chambre. Grr !  Elle pestait contre Francis. Elle lui fera surement la peau quand elle le verra. Ils s’étaient croisés dans l’après-midi mais il avait évité de lui parler de ce soir, et bien il verra lorsqu’ils seront dans la voiture lorsqu’il viendra la chercher. Et puis, au bout d’un certain temps, Daphné trouva enfin ce qu’elle allait pouvoir porter : un slim bleu foncé avec un t-shirt noir et une veste de tailleur bleu marine sur elle, avec en prime des boots noires qui vont parfaitement bien avec sa tenue. Cela restait classe, et ce n’était pas trop dérangeant comme une robe peut l’être s’il l’emmène faire une activité particulière. Elle laissa ses cheveux ondulés tombés et attendait impatiemment que Francis arrive. Daphné tournait en rond dans la maison de ses parents. Ces derniers étaient en vacances et ils avaient quittés la ville. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu’elle se rendit compte qu’il venait d’arriver, et elle ne tarda pas à aller ouvrir la porte. Daphné était prête, à l’heure. «J’arrive. J’dois prendre mon sac. » Oui, parce que même si elle ne savait pas où il l’emmenait, il fallait tout de même qu’elle prenne son sac. Elle récupéra alors son sac dans l’entrée, avant d’esquisser un sourire tout en retrouvant Francis. Ce dernier l’embrassa, et un nouveau sourire apparut sur le visage de sa belle. « Hey, je suis content de te voir… » Pour toute réponse, elle déposa ses lèvres sur celles de son petit ami, avant de fermer la porte d’entrée de sa maison, et de suivre Francis à la voiture. Comme un parfait gentleman, il se mit à marcher devant elle pour aller lui ouvrir la portière avant droite de la voiture. « Oh. Merci. » Daphné ne doutait pas qu’il était ainsi naturellement, mais elle commençait tout de même à se poser des questions. Pourquoi est-ce qu’il agissait ainsi ? Qu’est-ce qu’il avait prévu pour ce soir bon sang ? La brune monta alors dans le véhicule, et Francis ferma la porte derrière elle avant de faire le tour de sa voiture pour s’installer sur son siège.

Daphné tourna la tête vers lui, lui faisant comprendre qu’elle attendait un indice sur ce soir. Ce qui ne tarda pas à arriver. « Je nous ai réservé une table au petit restaurant italien sur Stanford Alley, j’espère qu’ils cuisinent bien j’y suis jamais allé. » Un restaurant ? Elle esquissa un sourire, avant de lui répondre. « Moi non plus, mais les critiques sont bonnes. » Comment le savait-elle ? Et bien, il ne faut tout de même pas oublier que ses parents tiennent un restaurant en ville, alors forcément, il faut se tenir au courant par rapport à la concurrence. Francis ne tarda pas à démarrer le moteur, avant de prendre la parole une nouvelle fois, pour complimenter sa petite amie cette fois. « Au fait, j’t’ai dit que t’étais magnifique ce soir ? Parce que t’es magnifique ce soir. » « Merci. C’était pas évident de savoir comment s’habiller, quand on ne sait pas ce qu’on va faire. » Elle esquissa un sourire. Daphné essayait tout de même de lui faire comprendre qu’elle lui en voulait un peu qu’il ne lui dise rien. « Mais tu es très beau aussi. C’est Mila qui t’a aidé à t’habiller ? » Elle ne le voyait pas tous le temps habillé ainsi alors peut-être qu’il a profité des conseils de sa meilleure amie. Et puis, elle se tut un instant, et se perdit dans ses pensées pendant que Francis était en train de conduire pour aller au petit restaurant italien où il avait réservé une table pour deux. Puis, au bout d’un certain temps, elle se tira de ses pensées et tourna la tête vers Francis, une question lui brûlant les lèvres. « Est-ce que… est-ce que j’ai oublié quelque chose ? » Oui, cela pouvait être une date importante qu’elle aurait pu oublier, non ? Elle peut se montrer tête en l’air parfois donc bon.
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