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 club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline)

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Message(#) Sujet: club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) EmptyMer 18 Juin - 13:48



club de soutien des blonds amourophobes
pas vraiment anonymes


Depuis quelques jours, si vous me demandez comment je m'appelle, ce que je fais comme boulot, quel âge j'ai, je serai capable de vous répondre Mila car Mila est le seul mot qui me brûle les lèvres. Je n'arrive pas à penser à quelqu'un d'autre, à autre chose qu'à elle, c'est tellement perturbant. Il faut dire qu'il y a quelques jours, il y a justement eu cette fameuse soirée anniversaire de mon arrivée à la coloc, et n'étant que tous les deux, accompagnés du rhum et de la vodka, on peut dire que ça a légérement dérapé. Enfin légérement.. C'était carrément hors de contrôle. On a bu, on a dansé, j'étais torse nu, on s'est embrassé, et embrassé, et encore embrassé. Et elle m'a dit "je t'aime", ce à quoi j'ai répondu que moi aussi. Bref, le big bang est passé par là. N'oublions pas que je suis en couple. Pas avec Mila. Avec Azel. Avec cette femme parfaite qu'est Azel. C'est avec elle que je suis , c'est avec elle que je suis censé passé ce genre de soirée mais ce n'est pas le cas. Je n'arrive pas à me sortir Mila de la tête, c'est tout bonnement impossible. Pourtant ce n'est pas la volonté qui manque, je vous assure. Je n'aime pas être ce genre de mecs qui pense à deux femmes en même temps mais c'est pas comme si j'avais le choix. Mes neurones ne sont pas très coopératifs.

Aujourd'hui, j'ai donc besoin de vider mon sac, besoin d'en parler, et même si c'est contre le code des amoureux cachés, autrement dit Mila et moi, j'ai besoin d'en parler à Apolline. Apolline ou Daphné d'ailleurs mais Daphné est avec Francis aujourd'hui. Et puis elle est rangée Daphné, elle a son copain, elle l'aime, il l'aime, ils prévoient de s'installer ensemble. Je nevoudrais pas la décevoir en agissant ainsi.Alors que je sais qu'Apo sera plus compréhensive sur ce pour là. Pour le coté artistique, je partage beaucoup plus de chose avec la brune mais pour les problèmes personnels, je me sens plus apte à en parler à la blonde. Je lui donne donc rendez vous à la cafétéria sur le campus de la fac, avec simple prétexte que ça fait un moment qu'on n'a plus passé de temps tous les deux. A voir si elle s'est rendu compte que quelque chose me travailler ou pas. Je me pose donc sur les barrières devant la cafét' mais la jolie blonde ne tarde pas à arriver. Je lui souris et m'approche d'elle " Re toi ! Ta matinée s'est bien passé ? " Oui parce qu'on vit quand même ensemble donc forcément on s'est déjà vu aujourd'hui, d'autant plus qu'on arrive à la fac dans la même voiture. " Je meurs de faim ! " me sentis je obligé de rajouter. En même, quand est-ce que je ne meurs pas de faim moi.. ?
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Message(#) Sujet: Re: club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) EmptyJeu 19 Juin - 23:02

Apolline fixait son reflet dans le miroir. Elle avait l'air obnubilé par l'image renvoyé par la glace. C'était un peu comme si elle ne se reconnaissait pas. Mais en réalité, dans la tête de la jeune fille, une question existentielle était en train de la tourmenter. Et cette question, elle concernait ses cheveux. En effet, elle était blonde. Blond assez clair d'ailleurs... Donc quand elle vieillirait, ses cheveux passerait du blond au blanc mais cette différence serait légère... alors comment ferait-elle pour s'apercevoir du premier ? Cheveux blanc bien sur.
Tout ça à cause d'un rêve en fait. Son futur elle était venue lui parler et au début, Apolline n'avait pas fait attention qu'elle était plus vieille... En tout cas, sa couleur de cheveux n'avait pas tellement changé. C'est donc à son réveil qu'elle s'était posée la question de son avenir capillaire. Elle n'était vraiment pas comme les autres notre Apolline, et la preuve en était encore ce matin. Elle n'avait pas les mêmes problèmes que les autres.
Mais alors qu'elle était toujours en train de scruter sa chevelure, quelqu'un toqua à la porte de sa chambre avant d'entrer et de s'étaler sur son lit. C'était Mila. Elle avait l'air bizarre. « Tout va bien ? » lui demanda-t-elle et la brune lui répondit un peu à la Apo : « Oui. Non ! Peut-être ? Je sais pas... ». Elle la regardait avec des yeux qui voulait dire « Parle », mais elle attendait que sa meilleure amie se décide : « Oh et pis c'est pas si grave... ».
De toute évidence, elle n'allait pas cracher le morceau si vite même si il était clair qu'elle le ferait à un moment ou à un autre. « Écoute Mila, je dois me dépêcher si je veux arriver à l'heure à la fac, mais on en parle ce soir si tu es toujours décidée. » Oui car elle la connaissait mieux que quiconque et savait qu'elle pouvait facilement changer d'avis. Mais de toutes façons, la blonde ne la laisserait pas s'en sortir comme ça !
Comme pour exprimer son mécontentement, Mila se planqua sous la couette et Apolline se leva pour aller s'écraser sur la jeune fille, lui faisant par la même ce qui ressemblait à une étreinte avant de repartir pour prendre une douche.
Une fois prête, elle se dirigea vers la porte et s'installa dans la voiture en attendant Lucas.
Il ne décrocha pas un mot de tout le trajet et arrivé à la fac, il s'en alla sans un regard. Décidément, ils étaient tous bizarre ce matin !  Mais la blonde ne s'en offusqua pas. D'ailleurs, quand elle reçut un message de son ami lui donnant rendez-vous à la cafet' à midi, elle se dit qu'il avait dû juste se lever du pied gauche. Jusque la, rien de bien palpitant entre coloc' mais en lisant le message jusqu'à la fin, elle resta un peu béate en découvrant la raison de ce dej'. Les choses étaient vraiment étranges ce matin, même pour Apolline.

Les cours se passèrent sans encombre mais bien que d'habitude, ses leçons la passionnent, la demoiselle n'était pas concentrée. Elle repensait à sa meilleure amie et à l'attitude qu'elle avait eu ce matin dans sa chambre. Elle se questionnait sur la raison de son comportement. Peut-être avait-elle eu tord de l'éconduire... C'était peut-être important ? Enfin, ce qui est fait est fait, il devrait attendre ce soir pour connaître le fin mot de l'histoire.
Mais il n'y avait pas que Mila qui la perturbait aujourd'hui. Lucas aussi avait été très étrange. D'abord il joue les fantômes puis il finit par inviter Apolline en prétextant que ça fait longtemps qu'il n'a pas passé de temps avec elle... Allô ? Ils habitent ensemble ! Ils s'étaient vus au réveil et avaient fait le chemin dans la même voiture... Alors soit Lucas avait une soudaine envie irrépressible de voir son amie soit elle avait passé ses dernières heures dans un autre espace-temps ce qui aurait été une expérience dont elle se serait souvenue.
Mais plus elle y pensait et plus ça commençait à se dessiner dans sa tête : Mila et Lucas... Ces deux la... Il devait s'être passé quelque chose. Et il était temps ! Apolline n'avait presque rien contre Azel (la nouvelle copine de Lucas) mais on va dire qu'à ses yeux, elle avait tout simplement pris l'homme de sa vie à sa meilleure amie. Elle espérait donc que les choses rentrent dans l'ordre, qu'ils arrêtent tous les deux de faire l'autruche et finissent par s'avouer leurs sentiments respectifs !
La cloche sonna et sortit la blonde de ses pensées. Elle sortit de la classe et regarda sa montre. L'heure du déjeuner était arrivée, elle se dirigea donc vers la cafétéria où elle devait retrouver Lucas. Elle ne tarda donc pas à l'apercevoir.

_ Re toi ! Ta matinée s'est bien passé ?

Si on mettait de côté le fait qu'elle n'arrivait pas à se concentrer à cause de ses deux meilleurs amis, on pouvait dire qu'elle s'était bien passée. Elle avait eu un A à son dernier devoir et le mémoire sur lequel elle travaillait avait reçu un très bon avis de la par de son professeur. Pour toute réponse, elle se contenta de lui sourire. Et il reprit.

_ Je meurs de faim !

Cette phrase, c'était la phrase fétiche de Lucas, à croire que toute la nourriture qu'il engloutissait n'arrivait pas à le rassasier. Il avait tout le temps faim, ça pouvait en devenir déstabilisant pour les gens qui ne le connaissaient pas. Mais pour ses colocataires, c'était juste... Lucas. Apolline ne put retenir un rire et elle répondit :

_ Ça ne m'étonne même pas. Mais Lucas, tu es comme les chiens, jamais tu ne te laisseras mourir de faim.

Et ça, elle en était persuadée ! Si son ami devait mourir de quelque chose, ça ne serait certainement pas de faim. Comme les animaux, son instinct de survie était le plus fort. Si il n'y avait plus qu'un seul morceau de viande sur cette Terre et qu'il devait se battre avec un lion pour l'avoir, elle parierai sur Lucas.

_ Allez, c'est moi qui offre, fais toi plaisir ^^.

On pourrait croire qu'elle ne risquait pas grand chose au niveau du porte-feuille en l'invitant à la cafet' de l'université mais ça serait sous-estimé Lucas. Car quand il avait faim, il valait mieux que ça suive derrière.
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Message(#) Sujet: Re: club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) EmptyVen 20 Juin - 22:35



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Quand on vous parle de gendre idéal, vous pensez à quoi ? Un grand blond, mature et responsable, avec un boulot sur, qui sait ce qu'il veut faire de sa vie, qui a des passions respectables comme la politique ou le sport, qui veut des enfants et qui saura prendre soin de votre fille. Ouais ben je suis déjà grand et blond, c'est bien non ? Parce que sinon je suis à la fac, je bosse dans un restaurant entre le service et la plonge, mes meilleurs amis sont plus Simba et Mowgli que Sarkozy et Valls, et puis même au niveau des femmes, je suis loin d'être un as. Et malgré ça, j'arrive à me retrouver dans un truc qui ressemble à un triangle amoureux. C'est clairement un triangle amoureux, sauf que pas tous les sommets sont au courant qu'ils font parti d'une figure à trois cotés. Vous voyez le style ? Plus clair ? Je sors avec Azel, Azel m'aime et j'aime Mila, qui m'aime aussi. Simple comme bonjour. Pourtant je peux vous jurer sur ce que j'ai de plus cher ( comme le reste de ma pizza vous voyez ! ) que ce n'est pas si facile à vivre que ça en a l'air. Pour certains ça pourrait être le kiff de leur vie d'avoir deux femmes, au passage magnifiques et parfaites, à leurs pieds mais ce n'est vraiment pas mon style. J'ai toujours essayé d'être quelqu'un d'honnête et droit, de ne pas jouer avec le coeur des gens et c'est en fait le mien qui se joue du moi. Comble du mec gentil. Et comme vous vous en rendez bien compte, mes neurones ne sont pas vraiment coopératifs pour m'aider à mettre mes idées au clair. D'où la nécessité d'Apolline, la réponse à tous mes problèmes.

Hallelujah elle arrive vite. Je la bénis d'être là, j'ai trop besoin d'elle. Oui je vais rompre le pacte que j'ai fait avec Mila mais à partir du moment où on s'est embrassé, les pactes n'étaient plus vraiment d'actualité je crois. Elle arrive donc et je la salue une deuxième fois aujourd'hui, avant de lui dire, comme un cri du coeur que j'ai faim. Je ne peux m'empêcher de rire à sa réplique, qui sort elle aussi du coeur. C'est vrai que j'ai toujours faim, j'ai toujours été comme ça et ma poussé de croissance à l'adolescence n'a pas vraiment arrangé la chose. Je suis une sorte de puits sans fond, une sorte de gouffre à nourriture, jamais eccoeuré, jamais à court d'appétit, au grand dam de mes parents pendant mon enfance, et à présent à celui de mes amis colocataires. " Au moins j'ai un bon instinct de survie ! " répondis je , presque fier de moi, comme un enfant qui a reçu un compliment très gratifiant de la maitresse. Et puis nous commençons à nous diriger vers l'entrée quand Apo annonce que c'est elle qui offre. En rapport avec ma phrase précédente, je ne peux m'empêcher de répondre " Toi par contre, t'as pas vraiment la notion d'instinct de survie je crois " Je finis bien sur ma phrase en riant, innocemment. Non mais confier sa carte bleue dans une cafétéria à un Lucas c'est comme confier sa carte bleue à une femme dans Paris un début de mois. C'est carrément suicidaire ça. " Et puis non, c'est moi qui t'ai fait venir alors c'est moi qui paye ! J'ai appris la galanterie t'as vu " Bon Lucas tu joues beaucoup, tu fais beaucoup le pitre, tu fais rire ta galerie avec tes réactions enfantines perchés sur ton mètre presque quatre vingt dix, mais Apo n'est pas là pour ça.

Cette pensée me fait assez vite redescendre de mon nuage, incrustant Mila dans ma tête à la place de mon dilemme quotidien " banane ou yaourt ? Bon les deux. " Ce nouveau dilemme trotte dans ma tête le temps de me laisser choisir mon plat et de me diriger vers la table. Je reste du coup bizarrement silencieux. En pleine réflexion en fait. Je crois d'ailleurs qu'Apolline m'a parlé mais je dois vous avouer que je n'en suis pas totalement convaincu. Je finis par m'asseoir à une table, très vite rejoint par la jolie blonde à laquelle je demande immédiatement, sur le ton de l'excuse " Hm désolé, tu m'as parlé ? " Je baisse presque les yeux, comme honteux de ne pas l'avoir écouter, ou peut être comme stressé de ce que je vais lui demander, de ce dont je vais lui parler. J'ai besoin de le dire, c'est clair et net, mais comme je sors ça ? Naturellement ? Avec des pincettes ? De but en blanc ? Devant le regard interrogateur d'Apolline, je me vois obliger de reprendre, balbutiant quelques mots " J'suis un peu à coté de mes pompes depuis quelques jours.. Fallait que.. Bah que j'te parle d'un truc en fait mais je ne sais pas trop par où commencer " Un enfant. Un enfant de 25 ans avec du poil au menton.
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Message(#) Sujet: Re: club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) club de soutien des blonds amourophobes pas vraiment anonymes (Apolline) EmptyVen 12 Sep - 20:51

Apolline n'avait jamais pensé vivre un jour avec quatre autres personnes dans la même maison. Certes c'est une fille sociable et drôle... peut-être un peu perchée sur les bords (certains verront un rapport avec sa couleur de cheveux) ; mais quand on a déjà habité avec ses quatre frères et sœurs pendant presque toute sa vie, on a pas forcément envie de continuer à vivre en collectivité.
Et puis elle a rencontré Mila et elle retrouva foi en l'amitié. Cette petite brune avait fait des merveilles sur le relationnelle d'Apolline alors quand elle lui demanda d'emménager avec elle dans la maison de sa grand-mère, elle n'hésita pas une seconde ! Elles en parlaient depuis un petit moment déjà et elles surent saisir cette occasion.
Au final, plusieurs personnes se sont rajoutés à cette colocation. Les plus généralissimes du monde vous dirait la miss mais elle n'est pas très objective. En tout cas, quand elle repense à cette situation, elle ne peut s'empêcher de sourire. A croire qu'elle ne peut vivre qu'au milieu d'une fratrie, qu'elle soit de son sang ou pas.
Dans cette nouvelle famille, tout le monde prenait soin de tout le monde. Un peu comme les trois mousquetaires sauf que la ils étaient cinq. C'était un point d'honneur pour Apolline de s'assurer que tout allait pour le mieux pour ses amis. De plus, elle était très douée pour remarquer quand quelque chose clochait et ne laissait pas traîner le malaise.
Les autres savaient qu'ils pouvaient compter sur elle dans les moments difficiles. Bien entendu, c'était réciproque.

Un matin comme les autres se profilait pour la blonde jusqu'à ce qu'elle soit interrompue dans ses rêveries par sa meilleure amie. Avec son attitude bizarre, Mila avait déconcerté la miss. Puis ce fut au tour de Lucas de se montrer étrange. Que se passait-il aujourd'hui ? Est ce qu'elle avait sauté dans une faille spatio-temporelle pendant son sommeil et elle s'était donc réveillée dans un monde parallèle avec une autre Mila et un autre Lucas ? Peu probable mais pas impossible. Cela dit, elle préféra mettre tout ça sur le dos d'une mauvaise nuit avant de se concentrer sur sa théorie des multiples univers.
Et puis elle allait peut-être avoir des réponses pendant son déjeuner avec Lucas. Ça faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas vu (d'après lui) alors un petit tête à tête à la cafétéria du campus tombait on ne peut mieux.
Elle retrouva son meilleur ami qui était déjà arrivé. Comme à son habitude, il avait faim (ce qu'il mit sur le dos de l'instinct de survie), elle proposa alors de l'inviter. Il lui répondit alors que elle par contre, n'en avait pas. Ce qui pouvait être vrai. Après tout, pour Apolline, à quoi sert de se maintenir en vie s'il n'y a pas de raison valable de le faire ?
La blonde laissa son air sérieux et sourit à son ami qui avait dit ça seulement pour amuser le monde. Il continua alors en refusant la proposition de la miss et préféra payer pour eux deux. Cette fois-ci, c'était sur le dos de la galanterie qu'il mit son noble geste et elle rigola à l'évocation de sa pseudo métamorphose en gentleman. Oh bien sur, Lucas n'était pas un goujat mais de la à ouvrir les portes aux demoiselles, fallait pas pousser.
Pendant qu'ils prenaient leur repas, Apolline fit une remarque à son ami à propos des brocolis qu'ils servaient. Elle détestait ça et commença à réfléchir à un hypothétique futur où l'humanité serait obligée de se nourrir seulement de ces choses vertes ! C'était sur, elle se laisserait mourir de faim plutôt que d'avaler ce légume. Par contre, Lucas lui, ne se laisserait pas dépérir. Il mangeait presque tout et n'importe quoi... comme les cochons. A croire que ses papilles gustatives ne fonctionnaient pas, comme si tout avait le même goût pour lui. Ou alors les aliments passaient directement de sa bouche à son estomac et il n'avait pas le temps de sentir la moindre chose... A méditer. Mais quand elle s'installa en face de son ami à une table, elle remarqua qu'il avait l'air plutôt absent.

_ Hm désolé, tu m'as parlé ?

Oui en effet, elle avait parlé et bien que ce qu'elle avait dit n'était pas d'une importance cruciale, elle était tout de même étonnée que Lucas soit si peu présent. Elle le regardait avec des yeux plein de question alors qu'elle portait un morceau de poulet à sa bouche. Il continua alors.

_ J'suis un peu à coté de mes pompes depuis quelques jours.. Fallait que.. Bah que j'te parle d'un truc en fait mais je ne sais pas trop par où commencer.

Elle le regardait toujours aussi interrogatrice. Ça, elle l'avait remarqué qu'il était à côté de la plaque. Il n'avait même pas commencé à manger, c'est pour dire. Toujours en train de mâcher son morceau de poulet, elle posa sa fourchette et avala avant de s'adresser à son ami.

_ Tu sais, j'ai entendu dire que de garder pour soi ce qu'on a sur le cœur pouvait être très mauvais pour la santé et même provoquer des ulcères à l'estomac.

Elle prit une pomme de terre, bu une gorgée d'eau et continua.

_ Et dans ton cas, vu tout ce que tu avales dans une journée, ce serait pas joli.

Elle se radoucit et lui lança un regard plein de malice

_ Tu t'imagines ne pas pouvoir manger pendant plusieurs jours pour finalement être alimenté par perfusion ?

Elle finit par poser son coude sur la table et caler sa tête, sa joue contre sa main. Elle lui sourit largement.

_ Allez, parle.

Apolline dit cette dernière phrase calmement, d'une voix posée. De quoi il avait peur ? Après tout, elle pouvait tout entendre, c'était son rôle en tant qu'amie. Et puis, elle était... elle, et donc pas grand chose ne pouvait la choquer. Vas-y Lucas, lance toi ! Même si tu lui annonces que tu as changé de bord et que tu craques pour Francis, elle te soutiendra !
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