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| Wyatt :: Love you 'till the end | |
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| (#) Sujet: Wyatt :: Love you 'till the end Mar 17 Juin - 1:17 | |
| Love you 'till the end wyatt & delilah Encore un de ces dimanches où je suis obligée de rester à table, à faire bonne figure pour que l'excellente réputation de mes parents ne soit pas entachée... Je garde le sourire car après tout, je ne suis là que pour servir de potiche. Tout le monde s'en fout de moi. La seule attention dont je bénéficie est celle d'un serveur qui me propose tantôt un verre, tantôt de manger autre chose. Mais non, je n'ai pas faim. Ils me coupent tous l'appétit, à parler de leurs propriétés à Saint-Barth, de leurs vêtements hors de prix, de leurs soirées dans les grands hôtels. J'en aurais presque des hauts-le-coeur tellement ça me dégoûte. Ils n'accordent d'importance qu'à tout ce qui coûte cher, à tout ce qui peut en mettre plein la vue aux autres... Où est la valeur de l'être humain dans tous ces artifices ? Wyatt me manque. Ça fait exactement deux semaines que je ne l'ai pas vu et j'aimerais tant qu'il soit là, assis à côté de moi, pour m'aider à supporter toutes ces conneries... Ce serait plus simple s'il était là pour me soutenir. En plus, je ne peux même plus compter sur Jonah. Dire qu'il y a quelques mois, il était toujours assis face à moi, qu'on essayait de rire des folies de nos parents... Que ça soit pour une raison ou pour une autre, les deux personnes à qui j'accorde le plus d'importance ne sont pas là. Le gloussement d'une amie de mes parents me tire de mes pensées : « Oooooh ! Judicaël ! Je te présente Delilah. Vous feriez vraiment un joli couple tous les deux ! »Ce qu'elle vient de dire fait que je m'étouffe presque en buvant. Merci mais... Non merci. Bon sang, il faudrait vraiment être débile pour épouser un fils à papa comme lui... Il n'a rien pour lui, humainement. Après, certes, il a des moyens. Mais j'ai déjà tout ce que je veux, et encore une fois, je vais trouver une excuse pour ne pas qu'on nous case. Ça fait des années que je dis à tout le monde que je suis trop jeune pour me marier, que je préfère attendre de finir mes études pour envisager un mariage... Je leur adresse un sourire hypocrite : « A vrai dire... Non, ça ne m'intéresse pas. Vous voyez, j'aimerais bien obtenir mon diplôme d'abord, puis trouver un poste dans un journal aussi. Donc ça ne sera pas pour tout de suite. »Quelle menteuse je fais... Je sais que ça n'arrivera jamais ! Mais bon, faut que je continue de mener mon petit monde en bateau jusqu'à temps que Wyatt se réveille et se décide à ce qu'on l'annonce à tout le monde. Ce serait la meilleure chose qui puisse arriver. Je crois que je peux toujours attendre. A chaque fois que je lui en parle, ça ne donne rien d'autre que des « je ne suis pas prêt encore, laisse-moi un peu de temps, le temps que je puisse subvenir à tes besoins... ». Et ça me fatigue parce que mon compte est assez plein pour qu'on vive à deux avec, sans se priver. Malheureusement, je suis têtue mais il l'est aussi, alors ça risque de durer encore un moment. Quoi que, je lui ai dit de revenir quand il serait décidé. Enfin... Ce serait tout de même étonnant que ça change quelque chose. Puis j'en sais rien, ça m'énerve. Je crois rêver quand je vois Wyatt, à quelques mètres. Ce n'est quand même pas les deux verres de vin qui provoquent cette sensation, si ? Je suis sans doute plus imbibée que je ne le pensais. Mais non, je tiens bien l'alcool d'habitude. C'est là que je réalise qu'il est vraiment entré dans le manoir. De surprise, je lâche mon verre qui s'explose par terre, tandis que je blêmis. Mes parents me regardent, comme tout le monde, avec les yeux écarquillés tandis que je fixe Wyatt en l'interrogeant du regard. Qu'est-ce qu'il fait là ? Comment il a fait pour entrer ? Peut-être qu'il a soudoyé le concierge pour pouvoir entrer... Il aurait au moins pu m'appeler, pour éviter que je casse un verre en le voyant... ! Une chose est sûre, c'est qu'il me sauve là. Il aurait plus manqué qu'on me présente un autre type et j'aurais peut être fini par exploser. Je suis contente, mais intriguée de le voir en même temps. Il ne vient même pas me rejoindre, il reste là-bas, à l'autre bout de la table. J'ai aucune idée de ce qu'il compte faire et franchement, ça m'inquiète... Je lui avais dit qu'il pourrait revenir quand il serait décidé et là, il est là... Je sens que je vais tomber dans les pommes. Code by Silver Lungs |
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Mer 18 Juin - 4:42 | |
| Love you 'till the end
Delilah & Wyatt Depuis trois ans de relation, c’était la première fois que Wyatt sentait venir la fin. Ce secret les bouffait, il en était conscient, tout comme il savait que Delilah avait entièrement raison. Ils devaient en finir avec tout ça, ils devaient tout dire, ou sinon se quitter, ce secret trop lourd à porter détruisant un peu plus leur vie à mesure que le temps passait. Il avait toujours repoussé ce moment, trop craintif, ou plutôt trop lâche, comme elle l’avait dit, pour assumer ses responsabilités. Sa tête était emplie de doutes. Et s’ils finissaient comme ses parents si ça se savait ? Et si les parents de Delilah la rejetaient pour sa relation ? Et si au bout de quelques temps, ils se rendaient compte que leurs différences ne s’accordaient plus ? Et s’il devait renoncer à son plus grand rêve pour elle ? Toutes ces questions qu’il se posait sans arrêt, remettant toujours en question son amour pour elle, alors que s’il y avait bien une chose au monde dont il était sûr, c’était qu’il l’aimait, elle plus que n’importe qui sur cette Terre. Elle lui en voulait terriblement, et ça se comprenait. Son frère était mort et il n’avait pas été là, à sa place, il ne lui aurait pas pardonné non plus. Il avait essayé de la convaincre, de lui expliquer, il avait essayé de se faire pardonner, mais comme toujours, la discussion avait vite tournée en dispute au sujet de ce fichu secret. Il avait un choix à faire. Tout dévoiler ou elle le quittait. C’était le pire choix qu’il ait pu avoir à faire. Il ne voulait pas la perdre, et il avait le sentiment que d’une manière ou d’une autre, ce serait ce qui arriverait. Pourquoi s’aimer ne suffisait-il pas ? Pourquoi fallait-il toujours que ce soit compliqué ?
Ca faisait deux semaines qu’ils ne s’étaient pas vus, deux semaines pendant lesquelles il avait longuement réfléchi à toutes les possibilités, à peser le pour et le contre de chacune, à s’imaginer le futur avec et sans elle. Elle lui manquait tellement. Il en était finalement arrivé à la conclusion que sans elle, le futur ne valait pas la peine d’être vécu. Il avancerait avec elle, ou il n’avancerait pas. Ca faisait déjà un moment qu’il y pensait. Bien plus que ces deux semaines, à vrai dire. Au fond il avait fait son choix depuis bien longtemps, mais la peur l’avait empêché de le concrétiser. Il la choisissait elle. Cependant, avant tout, il fallait raconter la vérité à tout le monde, et ça commençait par les parents de chacun. Même s’il savait que son père ne dirait rien, il était bien moins sûr de lui par rapport aux parents de la demoiselle. Il commença donc par rendre visite à son père, qu’il n’avait pas vu depuis déjà quelques temps, et, autour d’un thé, il lui annonça sa décision. « Papa… Je vais demander quelqu’un en mariage, tu es d’accord avec ça ? » Il ne dévoila pas encore le nom de l’heureuse élue, et n’en eût d’ailleurs pas besoin. « C’est Delilah, pas vrai ? » Comment avait-il su ? Devant le regard intrigué de son fils, il continua. « Je suis au courant, tu sais ? Ce n’était pas bien difficile à deviner après tout. Tu es sûr de toi ? » Wyatt hésita. Etait-il si sûr de lui ? Après une brève réflexion, il hocha la tête. Cette fois, il était fin prêt. Il la voulait elle, pour toujours, et aux yeux du monde. Son père sourit, l’air presque fier, et encouragea son fils dans cette voie.
Il avait déjà la bague depuis quelques mois, acheté avec l’argent qu’il avait pu économiser en travaillant en tant que commis. Elle n’était certainement pas si exceptionnelle que tous les bijoux qu’elle recevait, mais il avait fait au mieux pour lui payer la meilleure possible. Il rangea la petite boîte noire dans une poche de son costume, le seul costume qu’il avait à vrai dire, et commença sa route vers la demeure familiale Callaghan. Il était si stressé qu’il en oublia les fleurs. Il arriva vite devant le grand manoir qu’il avait souvent admiré de loin, toujours aussi impressionnant. Il déglutit. « Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce que tu fous là ? » Il se parlait à lui-même tant il avait peur de ce qui allait arriver. Les grilles ne s’ouvriraient certainement pas pour lui. Il réfléchit un court instant, vérifia que personne ne pouvait le voir, et escalada le muret qui séparait le terrain de la route. Une fois les pieds au sol, il s’approcha un peu plus du bâtiment et aperçut Delilah à l’intérieur, entourée de tout un tas d’aristocrates. Il l’admira un moment sans qu’elle ne le remarque, le cœur battant à tout rompre, les mains moites d’angoisse, le souffle court et la gorge nouée. Il n’avait jamais autant eu peur du futur. Puis leurs regards se croisèrent à travers la gigantesque vitre. Il esquissa un tendre sourire, tâchant de communiquer avec elle, de lui faire comprendre en un regard que cette fois, il était là pour tout avouer.
Il réussit à la lâcher des yeux pour sonner à la porte, angoissé comme jamais. Ce fut bien entendu un domestique qui ouvrit la porte. « Vous ne pouvez pas entrer monsieur, ils sont en plein repas, vous n’êtes pas invité. » Evidemment qu’il n’était pas invité. Il fronça les sourcils, dégradé, et poussa légèrement l’homme pour entrer. « Je n’ai pas besoin d’invitation. » Il traversa le couloir pour se rendre dans la salle à manger, démesurément grande, le domestique à ses trousses. Arrivé, tous les regards se tournèrent vers lui, pauvre pouilleux dans son costume à trois sous, les mèches rebelles malgré le soin qu’il avait mis à les coiffer. Il baissa un instant la tête pour tenter de reprendre son calme, et regarda Delilah. Il fallait en finir avec tout ça, une bonne fois pour toutes. « Eh bien, qui êtes-vous ? Pourquoi donc venez-vous nous importuner ainsi en plein milieu de notre repas ? » Sa mère avait parlé. Bien sûr, elle ne se souvenait pas de lui. Il eût un léger rire, amer. « J’aurais dû me douter que vous ne vous souviendriez pas… » Il passa une main dans ses cheveux avant de continuer. « Je suis Wyatt Neils. Mon oncle travaillait ici, c’était le jardinier. Je venais souvent le voir et… On jouait dans le jardin avec Delilah. » Il eût un léger sourire nostalgique en y repensant. A peine l’avait-il rencontrée qu’il ne pouvait plus s’en passer. Tout le monde à table semblait attendre la suite de ses paroles, il déglutit et s’exécuta. « Et… Si je suis là c’est pour elle. Pour votre magnifique fille. » Il lui lança un regard et sourit, encore et toujours charmé. « Voilà… La vérité c’est que… Je l’aime depuis le jour où je l’ai rencontrée et… » Il n’eût pas le temps de continuer qu’un rire retentit dans la petite assemblée qui se dressait devant lui. « Eh bien ! Votre fille est populaire même auprès du personnel ! » Il serra les poings. S’il n’avait pas autant de respect pour Delilah, il aurait certainement hurlé, humilié par la remarque de cette femme qu’il ne connaissait pas. Il ne serait jamais que ça ? Il regarda sa bien-aimée, espérant une petite aide de sa part, dérouté par cette réaction inattendue.
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Lun 23 Juin - 0:02 | |
| Love you 'till the end wyatt & delilah Ces repas avec tous ces bourges coincés me donnent sérieusement envie de me pendre. Quand ils parlent de leur fric, ou quand ils me présentent des bonhommes, je me demande si je vais me tirer une balle ou pas. Je m'ennuie, royalement. La seule chose qui me tient compagnie ? Mon verre de vin. Ce que ça fait cliché ! La fille riche, seule comme pas possible avec pour seule compagnie une bouteille de vin. Pour changer, on me présente un autre fils à papa. Il n'a rien de folichon, comme d'habitude. De nouveau, je sors une excuse à deux balles pour qu'on ne me case pas avec. Ça marche, heureusement. Et là je vois Wyatt, je me dis que je rêve, que ce n'est pas possible car personne ne l'aurait laissé entrer, à moins qu'il n'ait pas eu besoin de forcer le passage... Enfin, je réalise que ce n'est pas une hallucination quand une des bourges – en l'occurence, ma mère - lui demande qui il est, et qu'est-ce qu'il fait là. J'ouvre la bouche pour répondre à sa place mais je n'en ai même pas le temps car il rappelle justement à ma mère qui il est. C'est dingue... On en aura passé des journées ensemble et elle ne se souvient pas de lui. Peut-être même qu'elle fait semblant pour montrer à quel point il est insignifiant. Les regards sont braqués sur lui et toujours le regard interrogateur, je le fixe, me demandant ce qu'il va bien pouvoir dire devant toute l'assemblée. En fait, je n'en reviens pas qu'il soit là, j'avoue que j'étais loin de m'attendre à ce qu'il se décide « aussi rapidement » et il ne peut pas être venu pour autre chose, vu l'ultimatum que je lui ai posé la dernière fois. En effet, il lâche la bombe et dit qu'il est là pour moi, mais le meilleur est à venir. Je ne dis rien, je préfère le laisser poursuivre plutôt que de le couper dans son élan et de foutre toutes ses bonnes intentions en l'air. Et là, c'est sans doute la plus belle chose que j'aie jamais entendue : il avoue qu'il m'aime depuis le jour où il m'a rencontrée. Je suis sûre que j'ai un sourire idiot sur les lèvres, et un regard comme si je voyais Dieu, comme toutes ces filles amoureuses à en crever. Mais là, quand il passe enfin aux aveux, ils se mettent tous à se moquer de lui et je serre les poings. C'est qui cette connasse qui considère juste Wyatt comme du personnel ??? Il me regarde d'ailleurs, espérant du soutien alors je n'hésite pas une seconde de plus et me lève. Je tape du poing sur la table et ordonne d'une voix résonnante : « La ferme ! Laissez-le parler. »Mes parents se tournent vers moi, me regardent avec des gros yeux, se regardent avant que mon père se lève à son tour et dise à voix haute : « Faites sortir ce garçon, tout de suite. »S'attendait-il vraiment à ce que je le laisse faire sortir Wyatt ? C'est mal me connaître, vraiment. Je m'interpose en me plaçant juste à côté de lui, serrant sa main très fort. Je regarde mon père, intensément et réplique : « Non. Il ne sortira pas. Je veux savoir ce qu'il a à dire. »Je sais que dans la tête de mes parents, ça doit être bien le bordel en ce moment, vu comment a commencé Wyatt... Ils doivent se dire que c'est foutu pour me faire épouser un de leurs gugusses et dans tous les cas, en effet ça l'est. Si je devais vraiment éviter ça, je prendrais un avion pour partir à l'autre bout du monde, avec Wyatt. « Et pourquoi tu voudrais l'écouter ? »Quelle question... Mon père est encore plus débile que je le pensais. Ça ne se voit donc pas que je suis raide dingue de lui ? Puisqu'il faut le crier haut et fort, d'accord : « Je l'aime ! Et ça fait bien plus longtemps que vous ne le pensez... Même si vous ne le trouvez pas assez bien pour moi, je m'en fous. Je m'en fous qu'il ne soit pas celui que vous avez toujours voulu pour moi, vraiment. Et si ça ne vous va pas, c'est pareil. »Tout ça, je l'avais jamais dit et même s'il est trop tard pour faire marche arrière, je ne regrette rien. C'est un sacré soulagement. Code by Silver Lungs |
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Mar 1 Juil - 19:46 | |
| Love you 'till the end
Delilah & Wyatt Wyatt était déterminé cette fois. Pour la première fois, il était sûr de ce qu’il voulait. Il avait fini par comprendre, peut-être un peu tard certes, mais c’était arrivé, qu’il n’avait besoin que de Delilah. Sans elle, alors ça ne servait plus à rien de réaliser son rêve. Il pouvait être le meilleur cuisinier du monde, à gérer son restaurant cinq étoiles et quelques, mais sans elle, le cœur n’y serait pas. Il la voulait chaque jour de sa vie, sans plus se cacher. Il avait peur oui, il avait toujours peur, rien ne lui assurait qu’ils ne finiraient pas comme ses parents et ça l’effrayait tout autant que de voir la famille de Lily la rejeter pour cet amour. Ils n’étaient pas du même monde, et même si ça ne posait pas de problème au père de Wyatt, ça en posait pour tout l’entourage de sa belle. Ce n’était pas une décision facile à prendre, il avait longtemps hésité, culpabilisant de ne pas pouvoir lui offrir tout ce confort auquel elle était habituée depuis l’enfance, de ne pas être le fils de bonne famille que ses parents auraient voulu pour elle, craignant le pire s’il avouait tout. Mais cette fois il le fallait. Cette fois il ferait cet effort pour elle, parce qu’elle attendait depuis déjà bien longtemps, et parce que sans cette preuve qu’il lui offrait, elle ne lui pardonnerait jamais de ne pas avoir été présent. Il ne voulait plus que ça se reproduise. Il était prêt à jurer devant Dieu et toute une assemblée qu’il serait là pour elle jusqu’à la mort.
C’est ainsi qu’il décida d’enfiler son plus beau costume –qui ne valait certes pas grand-chose- et de prendre avec lui la bague qu’il avait choisi pour elle, dilapidant par cette occasion toute sa maigre fortune. Il s’en fichait à présent, il lui fallait le meilleur, rien à voir avec les bijoux que sa mère portait aux doigts, mais c’était tout ce qu’il pouvait lui offrir. Angoissé, il avait oublié les fleurs. Il avait pourtant tout prévu, il avait même tout écrit sur un post-it pour ne rien oublier. Douze roses rouges, avec l’argent qui lui restait. Mais ça ne s’était pas passé comme prévu. Tant pis, les fleurs ne changeraient pas grand-chose après tout, et avec ou sans, ses parents ne seraient pas plus heureux de le voir arriver chez eux. Après s’être demandé ce qu’il faisait devant chez elle, paniquant soudain, son assurance diminuant peu à peu, il finit par escalader le mur qui le séparait de la demeure familiale, sans que personne ne le voie, et avança un peu, jusqu’à apercevoir Delilah par la fenêtre. Elle était si belle. Entourée de ces aristocrates dont il ignorait les coutumes, mais qu’il détestait pourtant, elle semblait lasse. Leurs regards se croisèrent et il lui sourit avant de se décider à entrer. Il était prêt, il le fallait. Il déglutit et frappa à la porte, puis fut accueilli par un de ces serviteurs qui vint vite lui dire qu’il ne pouvait pas être ici. Il ignora l’avertissement et entra, traversant le couloir, poursuivi par le type, jusqu’à l’immense salle à manger, où il commença son discours sous les yeux injuriés des bourgeois. On le prenait pour un moins que rien, une dame finit même par rire, le traitant de serviteur. Il demanda l’aide de sa Delilah sans même parler, rien qu’en la regardant, sachant pertinemment qu’on ne l’écouterait pas plus si elle n’intervenait pas.
Elle se leva d’un seul coup et le cœur du jeune homme s’arrêta aussitôt de battre, désespérément amoureux d’elle et anxieux de connaître l’issue de cette discussion. Elle réclama le silence, elle voulait l’entendre. « Faites sortir ce garçon, tout de suite. » Wyatt tourna la tête vers celui qui venait de prononcer ces mots, le père de Delilah. « Quoi ? » Il était paniqué à l’idée que son plan ait échoué. Elle s’approcha de lui et lui prit la main pour la serrer fort, avant de crier qu’il ne sortirait pas. Pour Wyatt, c’était comme s’ils ne le voyaient pas, comme s’il n’était pas là et qu’ils parlaient de lui sans l’inclure. Il se sentait dégradé, petit, pauvre paysan au milieu des rois. Il détestait ça. Il serra les poings pour contrôler sa hargne, fier malgré son statut. Il détestait qu’on le traite comme tel. C’était à lui de parler, à lui seul, et personne ne l’écoutait vraiment. Delilah avoua finalement qu’elle l’aimait, soulageant un peu le cœur de Wyatt, le blessant pourtant malgré elle en faisant remarquer qu’il n’était pas celui que ses parents attendaient. Il aurait tant voulu être ce type-là, le gendre idéal à leurs yeux. Il baissa la tête devant le silence de l’assemblée, trop choquée pour réagir, et serra la main de Delilah afin de lui signifier qu’elle en avait assez dit. Il fallait qu’il parle, c’était son tour.
Il tâcha de respirer calmement et releva la tête, fixant le père de la jeune femme. « Je ne suis pas héritier d’une bonne famille comme la vôtre, je ne suis pas celui que vous vouliez pour elle, et croyez-moi, j’aurais moi-même voulu qu’elle ait plus que ça. Je ne suis que commis en cuisine, fils de parents divorcés sans vraiment de fortune, et neveu du jardinier de ce manoir, je sais très bien que je ne la mérite pas. Ca saute aux yeux. » Il baissa de nouveau la tête. Evidemment qu’il ne la méritait pas. Il regarde Delilah, un sourire s’étirant malgré tout sur son visage à sa vue. Il se reconcentra sur Mr Callaghan pour annoncer sa décision, ce pourquoi il était vraiment là. « Mais j’ai réfléchi, et je sais maintenant que je ne veux pas me cacher, et encore moins vivre sans elle une journée de plus. Alors, si vous le permettez… » Il sortit de sa poche la petite boîte noire, profitant du silence, se tourna vers Delilah et posa un genou à terre, ouvrant la boîte pour lui révéler la bague scintillante qu’il avait pour elle. « Veux-tu m’épouser ? De cette façon, je serai toujours avec toi, jusqu’à la fin, et même plus, et je ne te laisserai plus jamais tomber. » Il promettait, il était prêt, souriant comme rarement, oubliant même le monde autour d’eux, n’attendant que sa réponse. Il fut bien vite coupé par la voix rocailleuse de son paternel, plus énervé que jamais. « Je vous l’interdis !! Faites le sortir ! Tout de suite ! » Ce qu’il avait tant craint était en train d’arriver.
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Sam 12 Juil - 20:45 | |
| Love you 'till the end wyatt & delilah Rien que dans le regard de Wyatt, j'y ai perçu toute la détresse. Désemparé face à la situation, face aux invités et surtout face à mes parents qui ne cessent de le traiter comme un moins que rien. Il avoue devant une vingtaine de personnes et la plupart se moquent de lui comme si c'était un canular. .. Ils m'exaspèrent tous autant qu'ils sont si bien que, révoltée, je me lève dans les secondes qui suivent en tapant du poing sur la table en leur ordonnant de se taire. Mes parents écarquillent les yeux, surpris de l'influence qu'a le comportement de leurs « amis » sur moi et mon père, d'une voix qui résonne, ordonne à son tour de faire sortir Wyatt. Croyait-il vraiment que j'allais le laisser faire ? Ça non. Et je me fiche bien des conséquences que ça peut avoir. Je fais presque barrière pour qu'ils ne le fassent pas sortir et annonce que je veux savoir ce qu'il a à dire. Mes parents, enfin là, surtout mon père, est vraiment aveugle. Il ne se rend vraiment compte de rien... Ce petit secret aurait encore pu être gardé longtemps sans qu'ils ne s'aperçoivent de rien. Enfin, je dis haut et fort que je l'aime depuis des années, que ça leur plaise ou non. C'est là que Wyatt serre ma main assez fort, comme pour me dire de me taire, je le laisse poursuivre. C'est certain que si mes parents avaient dû choisir pour moi, le type aurait été bien différent de celui que j'aime. Tant qu'il aurait eu de l'argent, une bonne place sociale, des parents autant friqués que les miens, tout aurait été à merveille. Mais ce n'est pas comme si on pouvait choisir, on contrôle pas nos sentiments. Ce qui me gêne dans ces histoires de classes sociales, c'est que Wyatt se sent toujours inférieur à des familles comme la mienne. Le pire, c'est qu'il dit à chaque fois qu'il ne me mérite pas mais il sait très bien que je ne suis pas de cet avis... Il m'adresse un sourire avant de poursuivre. C'est la plus belle déclaration d'amour que j'aie jamais vue. Alors c'est pour ça qu'il est venu hein ? C'est parce qu'il ne peut pas se passer de moi et ça, c'est vraiment une preuve d'amour, en plus du fait qu'il vienne l'avouer devant ces salopards d'aristos. Est-ce qu'il sort une bague de sa poche ? Vraiment, il va me demander en mariage, là tout de suite ? Je me retiens de ne pas sauter au plafond et embrasser tout le monde, même si j'aime personne ici, à part Wyatt. La bague a dû lui couter une fortune, je ne voulais pas qu'il dépense autant pour moi, je suis plus simple que j'en ai l'air ! Il fait vraiment la totale, le genou à terre, tout ça ! Est-ce qu'il croit vraiment que c'est nécessaire de poser la question ? Evidemment que la réponse est oui ! Je saute dans ses bras, le sourire jusqu'aux oreilles – ou presque – en m'écriant : « Oui, oui, oui !!! »Bien sûr, mon père ne nous laisse pas savourer le moment comme on l'aurait dû... Il nous l'interdit, ah oui ? Qu'il essaye pour voir. Si sa seule défense est de faire sortir Wyatt, l'homme influent qu'il veut être n'est pas si fort que ça ! Toujours les apparences... Je suis la seule de la famille qui s'en fout complètement ! Enfin, Jonah s'en fichait aussi, c'est lui qui m'a aidée à m'intégrer aux autres quand j'étais petite. Il a toujours su que je devais être avec Wyatt, ce qu'il serait heureux d'être là aujourd'hui... Je me décolle de mon fiancé et regarde mon père en secouant la tête : « Non. Il ne sortira pas, il fait partie de la famille désormais. Et... Quoi que tu fasses, tu ne pourras jamais nous empêcher de nous marier. »C'est certain. Pour être avec lui, j'irais vraiment au bout du monde. Si on doit s'enfuir pour être heureux, d'accord, on le fera. Je prends Wyatt par la main et dis avec un grand sourire à tous ces abrutis : « Si vous voulez bien nous excuser... ! »J'entraine Wyatt vers le jardin, là où on s'est rencontrés, histoire de profiter et d'être que tous les deux. Code by Silver Lungs |
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Mer 16 Juil - 12:13 | |
| Love you 'till the end
Delilah & Wyatt En arrivant devant la grande bâtisse des Callaghan, Wyatt se doutait bien qu’il ne serait pas accueilli à bras ouverts. A vrai dire, il s’attendait même à être jeté dehors sans ménagement par le père de sa bien-aimée, ou par un de ses serviteurs. Ils appartenaient à deux mondes bien différents, ça ne faisait aucun doute, et pourtant ça ne les empêchait pas de s’aimer passionnément. Il savait qu’il était absolument le contraire de ce que ses parents voulaient pour elle, il aurait lui-même voulu être plus que ce qu’il n’était, mais il ne pouvait rien y faire. Même s’il avait d’abord pensé attendre de devenir un grand chef et de se hisser à sa hauteur, il s’était finalement résigné. Il n’avait plus le temps d’attendre. S’il ne faisait pas quelque chose rapidement, il allait la perdre pour toujours, et ça, c’était impossible. La demander en mariage devant tout le monde, révélant ainsi leur relation semblait être la meilleure façon de lui prouver à quel point il l’aimait. Il était fou d’elle. Il arriva dans la pièce sous les regards interloqués des convives, plutôt angoissé, voire même paniqué devant tout ce monde. Il se demanda soudain ce qu’il faisait là, avant de croiser à nouveau les yeux de Delilah. Il était là pour elle. Il aurait dû venir bien plus tôt mais la peur l’en avait empêché. Il commença à parler, avouant ses sentiments pour elle en public pour la première fois.
Une femme se mit à rire, le prenant pour un moins que rien, pensant qu’il l’aimait comme si ce n’était pas réciproque. On ne l’écouterait jamais sérieusement, il n’était rien pour eux, il n’était personne, il n’avait pas de pouvoir, sa voix n’était qu’un faible écho dans la pièce. Il regarda alors Delilah, réclamant son aide pour les affronter. Elle se leva d’un bond et le cœur de Wyatt rata un battement. Elle réclama le silence. On l’écoutait elle, même s’ils ne comprenaient pas. Lorsqu’elle se rapprocha pour prendre sa main, il se sentit soulagé. Elle était là, avec lui. Cependant, en les écoutant parler de lui, comme s’il n’était qu’un vulgaire objet, ou comme s’il n’était pas là, sa fierté en prit un coup. Wyatt, il était fier, peut-être même légèrement orgueilleux parfois, et entendre qu’il n’était rien, ça l’énervait. Il serrait les poings, retenant sa colère pour ne pas paraître totalement fou. Il était là pour elle, il n’avait pas le droit de se défiler. Finalement, il lui fit comprendre en resserrant sa main autour de la sienne que c’était à son tour de parler. Oui, il voulait faire entendre sa voix, il voulait qu’on l’écoute.
Il s’adressa au père de sa dulcinée, admettant qu’il n’était en rien le gendre idéal à leurs yeux, exprimant ses regrets quant à ce fait, lui qui aurait tant voulu offrir bien plus à Lily… Il baissa la tête après avoir raconté tout ça, déçu de sa propre condition, puis jeta un regard vers elle, et sourit légèrement. Il n’était peut-être qu’un commis en cuisine sans importance, mais à ses yeux, il semblait plus. Jamais elle ne lui avait reproché de ne pas être un Lord. Elle méritait cent fois mieux, c’était évident, mais il ne pouvait pas abandonner pour autant. Il se retourna vers son père en avouant ne pouvoir passer un jour de plus sans elle, un jour de plus à se cacher. Il était fatigué de tout ça, et il savait que Delilah n’en pouvait plus non plus. La mort de son frère avait été le déclencheur. Il aurait dû être là. Maintenant il serait toujours présent pour elle. Il sortit la petite boîte noire de sa poche, puis s’agenouilla devant Lily, la demandant en mariage en lui promettant de ne plus jamais la laisser seule, dévoilant la bague qu’il avait choisie pour elle. Elle n’était pas aussi belle que celles qu’elle aurait certainement pu avoir, mais c’était tout ce qu’il avait pu faire avec ses économies. Il vit la surprise dans les yeux de sa bien-aimée et sourit plus encore. Ils étaient dans leur bulle et plus rien n’existait autour. Après quelques instants, elle se jeta dans ses bras en acceptant sa demande. Il ne pouvait pas être plus heureux.
Il n’eût en revanche pas le temps de lui mettre la bague au doigt que le père de Delilah se mit à hurler qu’il ne laisserait jamais faire ça, réclamant qu’on le fasse sortir. Ca tournait mal. Il craignait la suite, le cœur battant à tout rompre, partagé entre le pur bonheur et l’angoisse extrême. Delilah se détacha alors de lui pour dire à son père qu’il faisait désormais partie de la famille. Wyatt sourit malgré lui, heureux d’entendre ces mots. Ils se marieraient bientôt, ils ne feraient plus qu’un. Ils porteraient le même nom. Avant qu’il ait eu le temps de réagir, elle lui prit la main pour l’emmener dans le jardin, l’endroit-même où ils s’étaient rencontrés la première fois. Ils étaient seuls à présent. Sans plus attendre, il lâcha la main de Delilah pour la poser sur sa joue et l’embrasser. Ca faisait quelques semaines qu’ils ne s’étaient pas vu, ce contact lui avait manqué. Il se détacha après quelques instants pour la regarder, sourire aux lèvres. Il avait toujours la boîte dans la main. Il prit la bague pour la placer au doigt de sa fiancée. Ils étaient fiancés, c’était étrange à penser. « Désolé, elle n’est pas aussi belle que celles que tu peux voir tous les jours… » Il avait d’abord repéré une magnifique bague digne d’elle, mais il n’avait pas assez d’argent. Il regrettait. « Tu penses que tes parents m’accepteront un jour, ou c’est trop espérer ? » Il ne voulait pas qu’elle coupe les ponts avec sa famille pour lui, il aurait préféré que tout le monde s’entende bien, mais peut-être qu’il rêvait beaucoup trop. « Maintenant, quoi qu’il arrive, on sera toujours ensemble, pas vrai ? Plus jamais je ne te laisserai affronter seule tes problèmes, je te le promets. » Cette fois tout irait bien, c’était fini les rendez-vous clandestins, les disputes sur son absence, il serait toujours là.
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Jeu 24 Juil - 0:20 | |
| Love you 'till the end wyatt & delilah J'en étais sûre que ça ne plairait déjà pas à mes parents que Wyatt ose se pointer lors d'un de leurs nombreux repas interminables avec toutes ces pimbêches et ces vantards. Mais au contraire, moi, il m'a sauvée ! Sauvée de ce profond ennui dans lequel j'étais en train de sombrer. C'est naturellement que lorsque je vois son regard paniqué que j'interviens pour tous les faire taire. Je ne peux pas les laisser l'humilier et rester passive comme si leurs moqueries ne m'atteignaient pas. Enfin, je finis par le laisser parler quand il me fait signe de me taire. Il s'adresse à mon père comme il ne l'a jamais fait, ouvrant son cœur devant toute l'assemblée. Il révèle qu'il se sent inférieur à eux et cela attise leur esprit critique. Pour moi, il a toujours été au-dessus de tous ces abrutis pour qui les privilèges et les richesses comptent plus que n'importe quelle autre chose, tels que les sentiments contre lesquels nous ne pouvons pas lutter. La preuve : nous sommes deux parfaits opposés, issus de deux mondes totalement différents et pourtant... On est absolument incapables de vivre l'un sans l'autre et aucun de nous ne supporte encore cette situation aujourd'hui. C'est triste à dire, mais le décès de Jonah fut l'élément déclencheur. Comme je lui avais demandé la dernière fois, il a pris une décision. Pour moi c'est la bonne, mais pour ma famille, c'est la pire des choses qui puissent arriver. Il finit alors par s'agenouiller devant moi, ayant ouvert la petite boite noire dans laquelle se trouve une bague magnifique. Si je veux l'épouser ? Bien sûr que oui ! Enthousiaste je me jette dans ses bras mais mon père trouve encore judicieux de ruiner ce petit moment de bonheur. Hors de question que je le laisse s'interposer une fois de plus entre nous, comme avec ce secret qu'on a gardé pendant trois longues années. Pour moi Wyatt fait partie de la famille désormais, quoi qu'il en pense. Je ne lui laisse pas le temps de répliquer que j'entraine mon fiancé dans le jardin, histoire d'être que tous les deux. Enfin tranquilles, Wyatt pose sa main sur ma joue pour m'embrasser. Disons que la dernière fois qu'on s'est vus, l'heure n'était pas vraiment aux contacts de ce genre, vu la violence de notre dispute et comment ça avait fini. Il faut croire que ça nous a menés où nous en sommes aujourd'hui... Je le serre dans mes bras une fois qu'il met fin au baiser mais je finis par me reculer et c'est là qu'il ouvre de nouveau la petite boite pour me passer la bague au doigt. Mais il s'excuse, disant qu'elle n'est pas aussi belle que celles que j'ai l'habitude de voir. Je lève légèrement ma main pour contempler la bague à mon doigt et lui réponds dans un sourire : « Elle est bien mieux, elle est magnifique. »Elle a vraiment dû lui coûter une fortune... Combien de temps il a dû économiser pour m'en payer une pareille ? Ça me gêne de me dire qu'il a dû se priver tout ça pour me payer une belle bague. J'aurais pu ne pas en avoir que ça n'aurait pas eu d'importance. Sa question m'interrompt dans ma réflexion. Si mes parents l'accepteront un jour ? Je n'en sais trop rien mais je suis assez pessimiste à ce propos... Ils n'appréciaient déjà pas qu'on passe du temps ensemble quand on était plus jeunes et maintenant, je ne sais pas quand mais on va se marier. J'ignore quoi lui répondre... « A vrai dire je sais pas... Peut-être que oui, peut-être que non. J'espère que oui... Mais tu sais bien, mes parents sont... Mes parents, ils sont particuliers. »Particuliers, c'est le moins qu'on puisse dire d'eux... Pour leur défense, ils n'ont jamais rien connu d'autre que leur prison dorée alors ça me paraît assez logique qu'ils ne sachent pas apprécier autre chose que ce qui a un rapport plus ou moins étroit avec l'argent. C'est clair que ça a quelque chose de désolant. Dans la famille, Jonah était le seul avec moi à vouloir aller au-delà de tout ce qu'on a toujours connu. C'est lui qui m'a ouvert les yeux sur le monde et je lui suis extrêmement reconnaissante pour ça. Wyatt finit par me promettre qu'on sera toujours ensemble quoi qu'il arrive, envers et contre tout. C'est la fin de trois années de calvaire, de secret, de tensions entre lui et moi tout ça parce que ce secret nous empêchait de vivre... Je le serre dans mes bras : « Quoi qu'il advienne, je serai là. Tu sais... Je suis fière de toi, pour avoir pris cette décision. »Je sais à quel point il était effrayé à l'idée de s'engager, et donc de prendre le risque de finir comme ses parents, et je suis fière de lui pour avoir réussi à dépasser cette peur. Il l'a fait pour nous et ça, c'est sans doute la plus belle chose qu'on ait faite pour moi. Code by Silver Lungs |
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Sam 26 Juil - 16:17 | |
| Love you 'till the end
Delilah & Wyatt Wyatt n’aurait jamais cru avoir le courage de demander Delilah en mariage devant toute sa famille, et pourtant, c’était ce qu’il venait de faire. Il n’était pas riche, il n’était pas promis à un brillant avenir, ne venait pas d’une de ces familles qui régnaient sur le monde, ne connaissait rien à l’aristocratie et n’était certainement pas le gendre idéal, mais il était au moins sûr d’une chose : il aimerait Delilah toute sa vie, et c’était ce qui importait le plus. Pendant trois ans, il l’avait obligée à souffrir de leur secret, pas prêt à s’engager, encore moins à devenir officiellement son petit-ami, ne se sentant pas à la hauteur, mais désormais, il fallait qu’il fasse cet effort pour ne pas la perdre. Il avait bien compris qu’elle était sérieuse quand elle lui avait dit qu’elle le quitterait s’il ne faisait rien. Il ne voulait pas la voir partir. La mort de son frère avait tout accéléré. Il avait finalement compris qu’il devait frapper fort pour la récupérer. Il devait l’impressionner, lui prouver à quel point il l’aimait, et une demande en mariage paraissait la meilleure solution. Maintenant, ils seraient toujours ensemble, quoi qu’il arrive. S’il fallait renoncer à tout pour elle, il le ferait, et cette fois sans hésiter.
Elle voulait bel et bien l’épouser, se jetant dans ses bras pour accepter sa demande, devant les regards choqués de tous ces aristocrates. Il avait pris la bonne décision, il en était convaincu. Ses légers doutes s’étaient dissipés. Cependant, ils n’étaient pas tirés d’affaire : le père de Delilah hurlait encore, réclamant que l’on fasse sortir Wyatt, fermement opposé à leur union. Bien entendu, sa réaction n’avait rien d’étonnant, mais au fond, il aurait aimé qu’ils changent d’avis. Il espérait trop. Lily prit alors sa main et affirma qu’il faisait partie de la famille, l’embarquant ensuite à l’extérieur en ignorant les cris de son père. Elle l’emmena jusqu’au jardin, à l’endroit précis de leur rencontre. Ils avaient tellement de souvenirs ici, du temps où ils jouaient tous les deux, enfants et insouciants. Ils avaient bien grandis aujourd’hui. Ils étaient fiancés. Une fois seuls, il en profita pour l’embrasser, n’ayant pas eu le droit à ce contact depuis des semaines, depuis la mort de Jonah à vrai dire. Ca lui avait tellement manqué. Elle l’enlaça ensuite un instant avant qu’il ne se décide à lui passer la bague au doigt en s’excusant de sa piètre apparence. Il aurait tant voulu lui offrir plus…
Elle contempla la bague à son doigt et répondit dans un sourire qu’elle était magnifique. Il ne pouvait qu’admirer sa fiancée d’un air doux, fier d’avoir désormais officialisé leur union. Elle était si belle en cet instant. Pour rien au monde il ne voudrait la laisser partir. Cependant, l’idée que sa famille la rejette à cause de lui ne lui plaisait pas du tout. Il aurait tant voulu que ce soit plus simple, mais il ne pouvait décidément pas changer ce qu’il était. Il baissa un instant la tête, son sourire s’abaissant légèrement, avant de demander si c’était trop espérer que ses parents l’acceptent un jour. Il connaissait déjà la réponse à cette question, mais il aurait voulu entendre autre chose. Malheureusement, elle était honnête. Il ne fallait pas rêver, il ne serait jamais le bienvenu ici. A sa remarque, il hocha machinalement la tête, un peu déçu. « Dommage. J’aurais bien aimé connaître mes futurs beaux-parents… » Là encore, ça sonnait bizarre. Ils seraient bientôt mariés. Il ne réalisait pas encore. Lui qui avait toujours eu peur de l’engagement, de finir comme ses parents, il serait bientôt uni à elle. Est-ce qu’ils s’en sortiraient mieux ? Est-ce qu’ils s’aimeraient réellement toute leur vie, eux, comme ils le pensaient en ce moment ? Il avait toujours un peu peur, le souvenir de la rupture de ses parents, et de l’abandon de sa mère, bien présents en sa mémoire, mais il prenait le risque.
Il décida alors de promettre à Delilah d’être toujours là pour elle, de ne plus jamais la laisser seule face à ses problèmes, un moyen pour lui de s’excuser encore pour ne pas l’avoir soutenue à l’enterrement de son frère. Il ne louperait plus une occasion de lui venir en aide, c’était terminé. Elle le prit dans ses bras et affirma être fière de lui. Il sourit en entendant ces mots. Elle était fière de lui, et ça le rendait heureux. Elle était ce qui comptait le plus dans sa vie, elle passait avant toute chose, même sa peur. « Attention tu risques de le regretter, je serai toujours sur ton dos maintenant ! Je ne te lâche plus une seule seconde ! » Il la taquina gentiment avant de retrouver ses lèvres. Cependant, une nouvelle fois, ils n’eurent pas vraiment le temps de profiter. « Jamais vous ne vous marierez vous m’entendez ?! Je ne vous laisserai pas faire ! Delilah, éloigne-toi tout de suite de ce moins que rien ! » Le père de Lily était finalement sorti et arrivait droit sur eux, certainement pour le chasser lui, ou tous les deux peut-être. « Lily… » Il ne voulait pas qu’elle leur tourne le dos. Et pourtant, elle aurait un choix à faire. Un choix qui déchirait le cœur de Wyatt.
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end Mer 13 Aoû - 16:45 | |
| Love you 'till the end wyatt & delilah Je suis tellement fière de Wyatt, qu'il ait osé prendre cette décision même si elle aussi comportait des risques... Comme ceux qu'on soit rejetés tous les deux de ma famille. Mais est-ce qu'une famille se comporte comme ça ? Des parents dignes de ce nom auraient dû accepter mon choix. Je n'ai jamais voulu me marier à tous ces prétendants qu'ils m'ont présenté. Lui, ça l'inquiète que je coupe avec mes parents pour nous, mais c'est la seule chose à faire. Je n'ai pas l'intention de jouer la comédie avec eux plus longtemps, je l'ai assez fait, on a vécu cachés trop longtemps pour finir par être au bord de la rupture... J'en ai terminé avec tout ça. Je reste tout de même assez pessimiste au sujet de mes parents, ça m'étonnerait fortement qu'ils veuillent un jour connaître plus Wyatt. Ils ont toujours dénigré ceux qui ne leur étaient pas au moins égaux, et ça n'est pas près de changer. Je lis la déception dans le regard de mon fiancé, et en effet, lui n'aurait pas été contre les connaître un peu plus. Sans grande conviction, je hausse les épaules avant de dire : « Je sais bien. On verra avec le temps... »Je doute que le temps change grand chose, mais bon, je m'étais déjà préparée à affronter une situation pareille. Il me promet qu'il sera toujours là maintenant, et j'ajoute qu'on sera ensemble quoi qu'il advienne. J'espère que plus jamais nous ne serons séparés par quoi que ce soit, vu à quel point la mort de Jonah a été une épreuve pour nous deux... Il serait vraiment heureux que je sois avec Wyatt aujourd'hui, il aurait été si fier de voir comme j'ai bravé l'autorité des parents. Il me taquine de nouveau en disant qu'il ne me lâchera plus une seule seconde et je lui adresse un de ces sourires niais qu'on fait quand on est amoureux de quelqu'un, puis me mets à rire avant qu'il m'embrasse. Nous n'avons même pas le temps de savourer cet instant que j'entends la voix de mon père gronder. D'après, ce qu'il dit, il a la ferme intention de s'opposer à notre mariage. Ça m'aurait étonnée qu'il laisse passer ça aussi facilement, mais je ne le laisserai pas faire. Je serre très fort la main de Wyatt pour lui dire que je contrôle la situation et je la lâche en me levant. « Et moi je ne te laisserai pas foutre notre mariage en l'air, désormais tu n'arriveras plus à nous séparer. Je l'ai choisi. »« C'est ce qu'on va voir, mais crois-moi, je vais faire tout mon possible pour faire de votre vie un enfer, et je gagne toujours. »Il gagne toujours... C'est souvent vrai, mais là, je peux garantir que la roue va tourner. Je regarde mon père d'un œil mauvais et crache : « On verra ça. »Je prends de nouveau la main de Wyatt et lui souffle qu'on devrait aller ailleurs. Je n'écoute même plus les hurlements de mon père qui ne cesse de nous menacer tandis que j'entraine mon fiancé vers la sortie en pressant le pas pour ne plus l'entendre. Je ne sais pas où on va mais tant qu'on sort de là, c'est le principal. Dire que ce moment aurait dû être un des plus beaux de ma vie mais que mes parents ont tout gâché comme à leur habitude... A peine sommes nous arrivés sur le trottoir qu'un moteur ronfle derrière nous. Je me retourne alors instantanément et m'aperçois que la voiture roule droit vers nous. Et ce n'est pas n'importe quelle voiture : c'est celle d'un de ses sbires. Je hurle à Wyatt de courir aussi vite qu'il le peut et mon cœur bat à deux cents à l'heure, plus pour lui que pour moi... Code by Silver Lungs |
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| (#) Sujet: Re: Wyatt :: Love you 'till the end | |
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