~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Je ne recherchais pas spécialement la popularité, je tentais juste de faire ce qui me plaisait. Sportif de nature, je faisais partie de l'équipe de basket, et c'est grâce au sport que j'étais bien vu des profs, inviter aux soirées, et d'un intérêt pour les filles. J'avoue j'en ai pas mal profité. Après tout, qui n'aime pas plaire ? Surtout quand on est jeune. Mais ça ne duré jamais très longtemps, j'avais beaucoup de mal à me caser, mes copines sérieuses je les compte donc sur les doigts d'une seule main. Quant aux études, ça ne m'intéressait pas vraiment. Je ne savais pas trop dans quoi je voulais me lancer, j'ai toujours pensé que je finirai serveur, barman, au mc do du coin, pas l'avenir souhaité par mes parents entre autre. Je n'étais pas un cancre, j'avais des notes correctes - sans que ça ne vole bien haut tout de même. C'était surtout mon attitude qui me donnait une réputation, d'un peu bad boy, même si mes amis tentaient d'adoucir mon caractère de rebelle. Je n'étais pas méchant, je réagissais très vite et assez violemment, mais s'il ne me cherchait pas, je n'allais pas chercher les problèmes.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Je suis très heureux. Je vis avec des personnes que j'adore, j'ai un boulot qui me donne une bonne raison de me lever avec le sourire le matin, j'ai trouvé l'amour depuis bientôt un an, et je ne vois mes parents qu'à de très rares occasions. Donc tout va bien dans le meilleur des mondes. Bon, je dirais que mes parents commencent à se faire une raison: je ne suis pas comme ma soeur, et il faudra bien qu'ils le comprennent un jour. Quant à ma soeur, je n'ai réellement de nouvelles. Lorsqu'elle est partie de la maison, on s'est encore plus éloigné et aucun de nous deux ne semble vouloir prendre contact avec l'autre. Pas de nouvelle, bonne nouvelle, non ?

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Quelle bonne question ! Je n'en sais rien, j'espère juste être autant heureux qu'aujourd'hui, voir plus. J'aimerais avant tout être posé, être marié pourquoi pas, papa peut-être bien. J'aimerais avoir un travail qui me permet de gagner correctement ma vie, qui me permettrait de subvenir au besoin de ma famille, de leur faire plaisir. Je me vois bien manager d'une entreprise importante, avoir eu la chance de voyager un petit peu aussi tant qu'à faire. Je serai probablement toujours aussi proche de Mila, Apo', et Lucas. Je pourrais être parrain, un tonton formidable, qui sait ? 10 ans ça semble si loin, mais si proche à la fois qu'on se dit qu'on aurait pas tout le temps pour faire tout ce qu'on aimerait.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Chou. ÂGE: Majeure. PAYS: France. PRÉSENCE: Tous les jours si possible. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Partenariat sur un forum.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Scénario. AUTRE CHOSE À AJOUTER?   .

« t’as une amoureuse ? » Théa, la plus grande curieuse de toutes nos habituées me demande cela une fois que j’ai servi à tous les enfants un verre de jus d’orange. « et toi t’as un amoureux ? » je la taquine en fait. « non, j’en ai plusieurs… » la jeunesse de vos jours, aucune fidélité. Mais elle a 6 ans et à cet âge-là c’est juste adorable. « alors ? » Impatiente qui plus est… « oui j’ai une chérie. » un large sourire se dessine sur son visage encore joufflu comme un bébé. « elle est belle ? » ça y est je me suis trouvé ma meilleure amie de l’après-midi. Les enfants, qu’est-ce que ça pouvait être envahissant. « oui, très… pas autant que toi cela dit. » elle rigole et se dandine d’un pied sur l’autre. « comment elle s’appelle ta chérie ? » et ce genre de questions n’en finit plus, jusqu’à ce que je lui dise de partir s’amuser avec ces petits camarades. Je ne vois jamais le temps passer au travail, ma responsable et moi, on se charge de la bonne organisation du parc et de l’équipe de travail. Autant dire que l’on n’a pas trop le temps de s’ennuyer. J’aime me lever tous les matins pour aller travailler, même si je ne compte pas réellement mes heures, je fais au moins quelque chose que j’aime, qui me permet de payer ma part de loyer et qui me permet d’avoir une certaine indépendance de mes parents…

George and Marie Stilton peuvent se montrer très envahissants. Ils doutent de moi, m’empêchent d’avancer, ne me supportent pas trop dans mes choix de vie, mais justement ils me poussent à donner le meilleur de moi-même. Parce que quelque part, je garde ce stupide espoir ils verront de quoi je suis capable, que je peux faire beaucoup et que je peux les rendre fiers. Je sais, j’ai encore du chemin à faire, mais c’est mon but ultime. Marre d’entendre: « prends exemple sur ta soeur. » Ma soeur et moi, c’est le jour et la nuit, surement pour cette raison qu’on ne s’est jamais entendu. Mes parents ont animé cette esprit de compétition entre nous. « daisy a sauté deux classes, et toi t’es à la traîne. » Si suivre une scolarité normale c’est être à la traîne, alors la majorité d’entre nous l’est. « une grande école de droit, c’est merveilleux. » Et merde ! Elle était tout ce que mes parents attendaient d’un enfant, du coup ils se retrouvaient déçus que je ne suis pas comme ma soeur. Je ne dis pas que je n’étais pas aimé, mais j’ai toujours ressenti comme si je n’étais pas à la hauteur.

Heureusement, depuis toujours je peux compter sur ma soeur de coeur, celle qui a pris la place de ma grande soeur, celle qui me soutenait dans mes choix, qui ne me laissait jamais faire une connerie tout seul. On n’a pas besoin de se parler pour se comprendre. Je n’imagine pas ma vie sans Mila. Tout comme sans Lucas, mon cousin américain avec qui je passais pas mal de mes vacances et avec qui j’ai fais également les 400 coups. Et oui, je n’étais pas le dernier pour faire des conneries. Depuis Lucas a emménagé à White Oak, suite à une très grande et merveilleuse idée de ma part, et nous partageons un appartement. La colocation ne serait pas complète sans ma petite Apolline. On s’est rencontrés tous les deux au lycée et nous nous sommes tout de suite très bien entendu, au point de dépasser le stade de l’amitié. Cela n’a pas duré longtemps, le temps qu’il faut pour qu’elle rencontre un autre garçon. On s’est séparé sans rancoeur, parce qu’on savait tous les deux qu’on était plus faits pour une très grande amitié qu’autre chose. Bon évidemment je m’accorde un droit de regard sur ses futurs petits amis, faut bien quelqu'un pour la protéger. Voilà ces personnes sont le centre de ma vie, ma deuxième famille...