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 (pv) nothing left to say pv. noah

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Message(#) Sujet: (pv) nothing left to say pv. noah (pv) nothing left to say pv. noah EmptyLun 12 Mai - 3:14


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. noah & jillian

it's not so easy to be me
La jeune femme laissa son regard observer les traits de son visage. Leur dernière soirée était gravée dans sa mémoire. Elle était incapable d'oublier complètement cette jalousie, les sentiments qui étaient passés en elle à ce moment même. Les questions ne cessaient de fuser dans son esprit. Trop de questionnement. Jillian était incapable de comprendre réellement ou elle ne le voulait pas. C'était surement plus facile de la sorte. Ne pas tenter quoi que ce soit. Ne pas prendre un chemin complexe qui les rendrait mal à l'aise. Un soupir passa entre ses lèvres alors qu'elle replaça soigneusement ses cheveux, jetant un regard à ses vêtements. Classique. Une simple robe noire. Loin d'être provocante, mais elle était indémodable, classique sans être trop chic. Elle ne savait pas quoi porter. C'est surement la première fois qu'elle prenait la peine de se faire belle, de poser son regard sur sa silhouette. Trop de fois, elle ne prenait pas soins de ce qu'elle était, restant plongée dans ce malheur dont elle avait du mal à se détacher. Noah avait pu voir la demoiselle dans des états lamentables et elle n'avait pas envie que ce soit le cas ce soir. Pas encore. Ca ne lui ressemblait pas de s'inquiéter de son apparence, surtout qu'elle allait voir Noah. La demoiselle secoua simplement la tête avant d'attraper son sac et de se diriger vers la sortie. Il fallait qu'elle cesse de penser. Qu'elle cesse de s'occuper l'esprit avec des questions sans réponse.

La jeune femme se mit en marche vers la maison de son ami. Parce que c'est ce qu'il était, son ami. Elle ne voyait pas vraiment d'autre alternative à cette relation qu'ils avaient. Il était là pour elle depuis des années, elle était incapable d'imaginer sa vie sans lui. Noah était le seul à connaître la demoiselle de la sorte et s'ouvrir de cette façon une nouvelle fois ne serait surement pas facile. Arrivée devant la porte, elle se questionna sur ce qu'elle porta. Peut-être était-ce trop pour ce diner, pour cette soirée qu'ils allaient penser ensemble. L'idée de revenir en arrière lui traversa l'esprit, puisque sa demeure n'était pas loin de cette de son ami. Ses yeux se posèrent à ses pieds, pour remonter un peu sur ses vêtements. La demoiselle n'avait pas envie de refaire marche arrière. Qu'importe. Pour une fois qu'elle était présentable, que son maquillage tenait encore parfaitement et qu'elle n'avait pas la tristesse à l'âme. Plus le temps passait, plus elle se sentait bien. Jillian avait encore quelques rechutes, quelques peines qui la prenaient de temps à autre, mais elle ne pourrait jamais complètement oublier son passé. Lui. Il était gravé en elle sans qu'elle ne puisse s'en défaire. Les souvenirs gravitaient autour d'elle. Le poing de la jeune femme vint se percuter contre la porte. Ça la rendait un peu nerveuse qu'il puisse la voir de la sorte. C'était étrange, mais elle repousser les questionnements. C'était impossible. Il ne pouvait pas y avoir autre chose. Quelque chose de plus.

Son regard se porta sur la porte, chassant les idées qui passaient dans le fond de son esprit. Cette soirée avait chamboulé par mal de choses en elle, mais la demoiselle se contentait de les refouler, de les oublier et de les effacer. Cette jalousie. Cette façon qu'elle avait d'être bien quand elle se retrouvait en sa présence. La porte finit par s'ouvrir et son regard se posa sur lui. Il fallait qu'elle cesse de se poser des questions, pour cette soirée, pour le reste du temps. « Contente de te voir Noah.» Quelques jours. Quelques jours sans réellement de nouvelle, sans se voir et ils avaient improvisé une soirée pour passer du temps ensemble. C'était comme ça entre eux, c'est ce qu'elle aimait. Elle ne se posait pas de questions. Ils décidaient de se voir sans réellement prévoir quoi que ce soit d'extraordinaire, elle était contente de le voir, elle était bien. Les silences ne la rendaient pas mal à l'aise. La brune s'approcha pour lui faire la bise, laissant sa main se poser contrer son bras avant de se reculer. À chaque fois qu'elle se rapprochait de lui, elle se sentait étrange. Loin de savoir ce qui se passait en elle depuis cette soirée. Loin de comprendre ce qui pouvait la troubler. Loin de vouloir le comprendre. C'était largement plus facile de continuer dans le déni. Elle ferma la porte pour retirer la veste qui était posée contre ses épaules, l'accrochant à l'entrée. Ce n'est pas la première fois qu'elle mettait le pied ici, elle se sentait largement à son aise et agissait en conséquence. La demoiselle lui tendit une bouteille de vin qu'elle avait achetée pour la soirée, elle n'aimait pas se présenter les mains vides. « J'ai apporté ça. Toujours utiles.»
(c) Bloody Storm



Dernière édition par Jillian Cohen le Lun 26 Mai - 22:39, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (pv) nothing left to say pv. noah (pv) nothing left to say pv. noah EmptyVen 23 Mai - 23:29


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. noah & jillian

nothing left to say
La journée avait été longue. Une de ses journées où le jeune homme n’avait nullement eu le temps de déjeuner entre deux projets qu’il avait menés de front. Cela faisait bientôt trois ans qu’il était venu s’établir dans cette ville afin d’être auprès de celle qu’il avait lâchement abandonnée. Il était encore incapable de se pardonner son erreur, de l’assumer d’ailleurs. Il s’agissait d’une blessure béante qu’il ne parvenait pas à cicatriser. Il s’en voulait de sa lâcheté, ne pouvait supporter l’idée d’y faire face. C’était trop pénible, trop complexe également. Il avait tenté de nombreuses fois de rentrer dans la chambre de Vanessa. De nombreuses fois, il était resté de longues minutes, heures dans le couloir de ce centre de rééducation avant de rebrousser chemin. Il avait peur. Peur du regard que sa jeune sœur pourrait lui porter. Effrayé par le regard qu’il pourrait également lui porter. Cette maladie, ce handicap qu’elle vivait clouée à ce fauteuil roulant. Il avait du mal à se faire à cette idée, cette réalité qu’était celle de sa sœur depuis dix ans. Dix longues années qu’il avait passées à fuir cette personne qui comptait tant pour lui. Pourquoi pensait-il à cela ? Tout simplement parce qu’il devait recevoir l’appel de Sawyer, une amie qui avait en charge le cas de sa petite sœur.

Il attendait patiemment son appel,  de façon calme et décontractée. Du moins en apparence. Inconsciemment, il espérait qu’elle appellerait sous peu, avant que Jillian ne soit là, ce qui compliquerait la situation. Il s’agissait d’une part d’ombre de son histoire personnelle. Celle que son amie n’avait nullement connaissance. Il désirait la lui cacher, peu fier de cet aspect de sa vie qui mettait en évidence un côté moins reluisant de sa personne. Après tout, Jillian avait été la personne qu’il avait accepté d’affronter, en restant à ses côtés en dépit des injures qu’elle avait pu lui adresser lorsque le désespoir avait inondé son âme. Elle était celle qu’il ne pouvait point abandonner, sa conscience lui interdisant le simple fait d'y songer, car elle était le sujet de cette promesse qu’il ne pourrait jamais rompre. Veiller sur elle, la protéger, lui donner le soutien dont elle aurait besoin au cas où il arriverait quelque chose à Ethan. Telle avait été cette promesse formulée dans un camp en Afghanistan, bien des années auparavant. Une promesse qu’il respectait au pied de la lettre, qui lui avait permis de garder pied lorsque son ami avait perdu la vue. Une promesse qui lui donnait toutes les raisons de ne pas penser à lui, son histoire, ses problèmes. S’occuper de Jillian était devenu une agréable habitude de laquelle il ne se lassait nullement. Ils avaient mis du temps à s’apprivoiser, du moins la jeune femme avait mis du temps pour lui faire confiance, accepter sa présence à ses côtés pour le considérer en tant qu’ami. En quatre ans, ils avaient beaucoup évolué tous les deux, étrangement grâce à l’autre. Il avait appris à affronter ses peurs, ses angoisses avec elle. Elle l’avait bien plus aidé à comprendre qui il était, que l’aide qu’il avait pu lui apporter en se tenant à ses côtés tel un fidèle soldat. Il était ravi de la voir gouter de nouveau à la vie. C’était des toutes petites victoires qui lui donnaient espoir de la voir de nouveau heureuse, un jour. Cette pensée l’effrayait également. C’était résolument étrange, incompréhensif également. Il ne préférait pas songer à cet instant même s’il était évident, que cette réalité serait possible un jour. Une conversation qu’ils avaient déjà eue ensemble.

Cette conversation étrange occupait encore ses pensées. Ils s’étaient ouvert l’un à l’autre ce soir là et les paroles échangées avaient été profondément troublantes, profondes pour lui. Il sursauta lorsqu’il sentit un coup sourd venir se fendre sur le bois de la porte d’entrée. L’arrivée de son amie eut le don de le sortir de ses pensées alors qu’il venait se diriger vers la porte pour lui offrir. Tout naturellement son regard vint se poser sur l’échine frêle et pourtant gracieuse de son amie, joliment mise en valeur dans cette robe noire. Ses prunelles bleus océans vinrent se perdre sur sa silhouette un instant alors que cette dernière le saluait. « Ravi de te revoir également, Jillian. » Souffla-t-il simplement alors qu’elle s’approchait de lui pour lui faire la bise, laissant sa main se déposer sur le tissu de sa chemise. Une proximité qui vint légèrement le troubler alors qu’il se décalait pour la faire rentrer, refermant derrière elle. Elle vint naturellement retirer la veste qui se trouvait sur ses épaules avant de lui tendre une bouteille de vin.

« Merci ! Ça ira parfaitement avec les côtes de porcs sauce barbecue, que je comptais nous faire ce soir ! » Vint-il simplement s’exprimer dans un fin sourire alors qu’il l’invitait à la suivre dans la cuisine style américaine de sa demeure où il vint attraper le tire-bouchon pour ouvrir la bouteille que son amie venait d’apporter. Il profita par la même occasion pour sortir deux verres à vin qu’il vint remplir en lui tendant le sien en ajoutant. « Je m’excuse, je n’ai pas encore commencé à préparer le repas. Je suis rentrée y’a pas longtemps… Je n’ai même pas eu le temps d’aller prendre une douche. » Vint-il rire délicatement alors qu’il venait ouvrir son frigidaire pour en retirer quelques ingrédients, demandant simplement. « Comment vas-tu ? Ta journée s’est-elle bien passée ? »

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Message(#) Sujet: Re: (pv) nothing left to say pv. noah (pv) nothing left to say pv. noah EmptyLun 26 Mai - 22:59


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. noah & jillian

it's not so easy to be me
En chemin, elle avait eu cette envie de retourner en arrière pour retirer cette robe et enfiler quelque chose de plus simple. Sa tenue n'avait rien d'extravagant, mais elle n'avait pas l'habitude d'être aussi féminine quand elle venait voir Noah. Ca la rendait nerveuse de se montrer devant lui de la sorte. D'une certaine façon, elle se demandait ce qu'elle était en train de faire, elle se demandait pourquoi elle se préparait de la sorte pour venir chez lui. Des questions. Des questions. La demoiselle ne faisait que se poser des questions depuis leur dernière rencontre, depuis qu'elle avait ressenti une jalousie prendre possession d'elle. Ça la tuait de penser qu'il allait finir par s'attacher à une autre femme. Ça ne pouvait qu'être de l'amitié, que cette peur de le perdre. C'est la seule chose avec laquelle elle tentait de se résonner. La chose logique.

Quelques coups à la porte. Elle entra dans la demeure de son ami. Ce n'est pas la première fois qu'elle y mettait les pieds, elle s'y sentait toujours aussi à l'aise. C'est la proximité qu'elle instaura entre eux qui eut le don de la troubler. Jillian lui avait fait la bise un nombre de fois incalculable, elle ne comprenait pas pour quoi cette fois était différente. Pourquoi est-ce qu'elle se sentait largement bien en sa présence. La demoiselle chassa les pensées qui prenaient place dans le fond de son esprit pour afficher un sourire. C'était impossible qu'elle se lasse distraire de la sorte, il allait finir par voir que quelque chose clochait et la brune n'avait pas envie de lui expliquer, parce qu'elle ne comprenait pas. « Je ne pouvais pas venir les mains vides, ça ne me ressemble pas.»  La demoiselle le laissa prendre la bouteille qu'elle avait entre les doigts, venant simplement le suivre en laissant son regard vaquer sur les pièces. Ce n'est pas comme si elle ne venait pas souvent. C'était sa deuxième maison. Elle s'y sentait à l'aise. Un rire passa doucement entre ses lèvres alors qu'elle posa son regard sur lui, observant ses traits pendant quelques secondes. « Alors, c'est ça l'étrange odeur qui traîne dans l'air.» Moquerie. C'était trop facile, elle ne pouvait que lui lancer une réplique cinglante alors qu'il s'attelait à sortir deux coupes de vin pour déguster ce qu'elle venait d'apporter. « Tu n'as qu'à allez prendre ta douche si tu veux, je ne suis pas pressée, j'ai ma soirée devant moi. Enfin, je lance ça comme ça, tu fais ce que tu veux Noah.» Elle haussa simplement les épaules. Elle n'avait pas envie qu'il se sente mal à l'aise. Elle était la première à filer sous la douche après une longue journée de boulot. C'était pour retirer ce qui s'était accumulé pendant la journée, le stress, les mauvaises pensées. Une simple routine qu'elle s'était elle-même instaurée.

Ce n'est pas comme si elle se sentait mal à l'aise d'attendre une dizaine de minutes. Pendant ce temps, elle pourrait largement s'occuper de monter la table, de faire quelque chose pour lui donner un coup de main. La demoiselle m'était pas le genre de femme à aimer rester inactive. Il faut dire qu'elle vivait seule depuis un bon moment et qu'elle faisait la plupart des choses de ses propres mains, même avant. C'était en elle. Elle fit quelque pas pour s'approcher de lui, l'aidant à sortir quelques ingrédients qu'il avait besoin pour préparer le repas. Ça allait être plus simple si elle lui venait en aide que si elle le regardait faire. « Rien de spécial en fait. Il ne se passe rien de spécial avec mes élèves autres que quelques querelles amoureuses qu'ils aiment à me confier. C'est l'âge.» Elle lâcha un rire, un peu de souvenirs dans le fond de sa voix. Elle avait rencontré Ethan tellement jeune, à cette époque elle en était déjà follement amoureuse. Ça lui semblait bien loin maintenant. « Et toi?» Elle marqua une pause avant de s'arrêter pour poser son regard dans le sien. « Tu sais, si tu es trop fatigué on aurait pu remettre ça, tu n'avais qu'à me le dire. Longue journée? » Il ne semblait pas dans un sal état, mais il venait de lui dire qu'il n'avait pas eu le temps de rien faire. C'est pour cette raison qu'elle lui posait la question.


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Message(#) Sujet: Re: (pv) nothing left to say pv. noah (pv) nothing left to say pv. noah EmptyMar 17 Juin - 23:14


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nothing left to say
Il était toujours particulièrement plaisant pour Noah de passer une soirée en compagnie de la jeune femme qui se trouvait à ses côtés. L’inviter à prendre un repas chez lui était devenu une coutume depuis qu’il était venu s’établir en ville. C’était devenu comme un moyen de ne pas rompre totalement cette habitude qui s’était instaurée entre eux lorsqu’ils étaient encore aux États-Unis. Afin de lui donner envie de manger, Noah avait pris l’habitude de lui concoctait de bons petits plats. Rien de bien complexe dans un premier temps, que des plats nutritifs qui sauraient lui donner des forces pour lutter cette anorexie dans laquelle elle était tombée à cause de sa dépression. Il avait fini par lui redonner goût aux bonnes choses, venant réaliser des plats plus consistants qu’ils dégustaient autour d’un bon repas. Il était ravi de pouvoir poursuivre cette coutume, qui lui tenait à cœur même s’il avait manqué à ces habitudes, ce soir. En effet, il avait eu tellement de travail qu’il n’avait pas pu rentrer assez tôt afin de préparer le repas qu’il avait prévu de lui faire.

Il comptait néanmoins récupérer le temps perdu en sa compagnie. À la remarque taquine de son amie, il vint naturellement rire, lui lançant un clin d’œil complice alors qu’il murmurait : « En attendant, je n’ai pas souvenir que Madame se soit plainte une seule fois de ma cuisine ! »

Il riait de façon bonne enfant, attrapant les verres dans son placard afin de servir le vin que cette dernière avait obligeamment apporté pour ce repas. Il s’était également excusé au sujet du repas en lui expliquant les raisons qui l’avaient empêché d’être là plus tôt et d’être prêt à passer à table. Jillian ne semblait nullement lui en tirer rigueur, l’invitant même à prendre une douche s’il le voulait, car elle n’était pas pressée. Elle avait sa soirée devant elle. Enfin, elle lui proposait cela, il pouvait faire ce qu’il voulait. Une proposition qu’il allait résolument accepter avec plaisir, ne refusant pas une bonne douche après une journée aussi longue. Jillian s’approcha de lui pour l’aider à enlever quelques ingrédients de son frigidaire alors qu’elle l’informait que sa journée n’avait rien eu de spécial avec ses élèves autres que quelques querelles amoureuses qu’ils aimaient lui confiaient. Enfin, c’était l’âge supposait-elle en riant. Un rire qui était agréable à entendre tant il était rare de voir la jeune femme rire ainsi. Elle finit par lui retourner la question, marquant une pause tandis qu’il fermait la porte du frigidaire, désormais qu’il avait tout ce dont il avait besoin. Il plongea son regard dans celui de son amie, qui venait faire de même. Elle l’informa que s’il était trop fatigué, ils auraient pu remettre ça, il n’avait qu’à le lui dire. Une remarque qui le surprit quelque peu alors qu’il la fixait interloqué.

« Non, du tout ! Je suis ravi de t’avoir pour diner Jillian. J’ai juste eu quelques imprévus dans la journée. J’ai dû passer au peigne fin un parc de la ville pour trouver les lieux idéaux pour prendre des photos de mariage, qui a lieu ce week-end. Et il y a eu un gros pépin au studio, un problème de tuyauterie. Je ne te cacherai pas que se fut une longue journée pour trouver un plombier disponible pour intervenir immédiatement. »

Il vint rire doucement en venant déposer ses ingrédients sur le plan de travail alors qu’il ajoutait tout simplement.

« Par contre, je ne dirai pas non à prendre une douche. Je m’absente donc quelques minutes. Si tu veux, tu peux aller fouiller dans les CD’s pour mettre un peu de musique ou t’asseoir… Enfin, tu connais la chanson. Je reviens vite. »

Il ponctua ses mots dans un clin d’œil amical alors qu’il venait s’éloigner de la jeune femme pour se rendre dans sa chambre où il attrapa une chemise, un jean ainsi qu’un boxer avant de rejoindre la douche. Une tenue simple, afin d’être plus présentable que le T-shirt et le jean sale qu’il portait actuellement. C’est donc tout naturellement qu’il vint se dévêtir, glissant rapidement sous le jet d’eau de sa douche dont il apprécia le contact après une si longue journée. Il inspira profondément, le corps un peu nerveux pour une raison qui lui échappait quelque peu. Il vint se laver simplement avant de s’extirper de la cabine de douche pour se sécher le corps et enfiler son boxer et son jean. Il se sentait beaucoup mieux ainsi, le corps lavé de toute la sueur qu’il avait pu accumuler au cours de la journée. Par habitude et réflexe, il vint se parfumer un peu avant de se revêtir de sa chemise qu’il vint boutonner que lorsqu’il sortit de la salle de bain. C’est donc tout naturellement qu’il vint retrouver la jeune femme dans le salon, se concentrant sur sa chemise qu’il essayait de boutonner, murmurant simplement.

« Voilà, ça devrait aller mieux ! Tout beau, tout propre ! » Vint-il rire doucement alors qu’il ajoutait dans une voix douce. « J’espère que je ne t’ai pas fait trop attendre ? Je suis fin prêt pour préparer le diner digne d’un quatre étoiles »

Il vint lui sourire amicalement dans un clin d’œil alors qu’il la trouvait non loin du plan de travail où se trouvait son téléphone. Par réflexe et parce qu’il avait besoin de savoir, il lança un regard sur ce dernier, demandant simplement.

« Par tout hasard… Est-ce qu’il y a eu un appel pendant que j’étais sous la douche ? »  

Sa question se fit naturelle, dans un ton doux, bien qu’un peu stressé tant il avait eu peur de rater l’appel de Sawyer dont il attendait l’appel avec inquiétude au sujet des nouveaux examens concernant sa sœur, tout simplement.
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