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 ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie)

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Message(#) Sujet: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyMar 29 Avr - 22:28


Lors d'un regroupement au café avec la troupe -enfin presque, car il manquait Aaron-, je leur avais avoué que je restais au boulot pour m'évader un peu de chez moi. Chose que Charlie avait retenu, car elle a rapidement proposé qu'on se retrouve tous à la fête foraine qui est de passage en ville. J'ai accepté très vite, j'aime beaucoup sortir et là c'est un peu comme un retour en enfance. Mais j'ai été le seul à accepter, Isis préférait se reposer avant de voir le médecin -je sens surtout la magouille à plein nez- et Aaron devait aller voir sa famille. On est donc tous les deux à se promener dans les allées de la fête. Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas retrouvé que tous les deux, c'est même la première fois depuis qu'on passe notre temps à s'envoyer des messages à longueur de journée, ou pour être plus honnête, depuis que mon coeur bat un peu plus fort quand je suis avec elle. J’ai un peu peur, ce qui est absurde, car on est ami et que c’est la même personne, elle n’a pas changé et avant je n’avais pas peur d’être en présence d’elle. J’ai juste le pressentiment que je vais perdre mes moyens quand je vais la regarder dans les yeux. Nous passons devant un stand de barbe à papa et je ne peux pas m’empêcher d’en prendre une. Je lance un sourire un peu enfantin à Charlie. « La gourmandise me tuera un jour ! ». J’attrape le bâtonnet  que me tend celle qui tient ce stand et nous continuons notre avancée dans ces allées. Je tends la sucrerie vers mon amie. « Tu en veux ? » J'ai l'air d'un enfant, je ne sais pas quoi faire avec elle, je n'ai jamais été autant effrayé par Charlie. J'ai peur de faire une bêtise et de le regretter par la suite, on forme un si bon groupe, pourquoi gâcher cela avec une déclaration qui n'est sûrement pas réciproque. Je sais ce que je vais faire, je vais me laisser porter par le fil de l’après-midi, ce qui arrivera devra arriver, mais il ne faut surtout pas que je me prenne la tête. J’enfile un bout de la barbe à papa dans ma bouche et je me tourne vers la jeune femme. «  On ira là-haut après ! » dis-je en lui montrant la grande roue qui se trouve au loin. « Je n’ai jamais vu la ville de si haut, ça sera cool ! »
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyDim 4 Mai - 15:59

 
   "my parents warned me about the drugs in the streets
but never the ones with hazel eyes and a heartbeat"

La fête foraine était de retour en ville et s'il y avait bien une chose que Charlie adorait, c'était la fête foraine. Elle avait toujours l'impression de redevenir une petite fille quand elle se promenait à travers les différents stands, de redevenir cette petite fille dont le seul soucis était de choisir quel poisson rouge ramener à la maison. C'était également l'occasion de rameuter toute la bande pour changer les idées de tout le monde, pour qu'Isis oublie son accident, pour qu'Aaron arrête de jouer au mec manquant à l'appel et pour que Louys cesse de penser à tout ce qui le chagrinait, même si Charlie n'avait pas encore sû savoir ce que s'était. Ca partait d'un bon sentiment. Elle n'avait pas prévu de se retrouver seul avec Louys. Non pas qu'elle soit contre l'idée d'une soirée seule avec lui, bien au contraire, mais si elle était honnête, elle avait un peu peur du déroulement de la soirée. Charlie avait bien conscience que leur amitié glissait doucement vers la pente des sentiments. Elle n'arrivait plus à être dans la même pièce de lui sans que son cœur se mette à battre la chamade dans sa poitrine. Les gestes les plus anodins prenaient tout à coup un sens caché, qu'elle n'était pas sûre d'être prête à assumer. Pourtant, quand elle se retrouve face à lui, rien ne semble différent. Peut être qu'elle s'est fait des films dans sa tête, peut être que rien n'a changé. Mais il lui lance un sourire et Charlie sent son cœur qui s’accélère dans sa poitrine. Pathétique.  « La gourmandise me tuera un jour ! ». Un petit rire s'échappe de ses lèvres. « Ou te causera de nombreuses caries. On peut peut être te trouver un abonnement pour un dentiste. » qu'elle réplique avant de prendre un bout de sa barbe à papa pour la mettre dans la bouche. Elle ne peut s'empêcher de lâcher un mm de contentement. « J'avais pas mangé de barbe à papa depuis des années. J'avais oublié à quel point c'était bon. » Mais tais toi donc Charlie, t'es ridicule. Elle ne sait pas pourquoi elle est si nerveuse à ses côtés. C'est Louys après tout, Louys qu'elle connait depuis de nombreuses années, Louys, qui a toujours été présent. «  On ira là-haut après ! »  Elle suit son regard et sens son estomac se nouer. Fronçant les sourcils, elle se tourne vers lui. « Est ce que c'est pas quelque chose que tu d» C'était plus facile que d'admettre que les hauteurs et elle, ça n'avait jamais fait un. « Je n’ai jamais vu la ville de si haut, ça sera cool ! » Elle lui offre un petit sourire. « C'est vrai ? On peut y aller maintenant si tu veux. »
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyLun 5 Mai - 13:55


Je ne voulais pas paraitre gêné en sa présence, cela risquait de mettre un froid entre nous, alors je tentais de combler la conversation du mieux que je pouvais. Après tout, je faisais déjà ça tous les jours alors dans le cours de l’après-midi, ça redeviendra normal, comme c’est toujours. « Surtout ça me fera mourir gros ! » Je n'ai rien contre les personnes rondes ou obèses, mais le sport est très important dans ma vie et j'entretiens mon corps pour éviter de prendre trop de poids et plaire aux filles. C'est quelques choses d'essentiel pour moi, d'ailleurs inconsciemment, j'ai tout fait pour être bien habillé et bien tenu cet après-midi. Elle et moi, on est un peu pareil, c'est pour cela que je savais que ce moment ensemble allait bien se passer, elle aimait autant la fête foraine que moi, on est comme deux petits enfants. « Oui c'est bon et ça rend un peu accro, heureusement qu'on a bientôt fini ! Sinon on serait deux à avoir un abonnement chez le dentiste ». Je remarque la grande roue au loin et je lui propose d’aller y faire un tour, chose qu’elle accepte. J'attrape sa main et entremêle mes doigts avec les siens, sans aucune raison valable mon cœur commence à s'emballer légèrement au contact de sa peau. Je reprends mes esprits tout en me faufilant entre les stands et en l'attirant avec moi. Je jette le bâtonnet de la barbe à papa en passant devant une poubelle et me dirige vers la grande roue. Une fois arrivés devant, nous faisons la queue, derrière des enfants qui sont venus en nombre aujourd'hui pour profiter de cette belle journée. Je regarde un peu autour de nous, avant de reposer mes yeux sur la jeune femme. « Je suis content d'être là avec toi ». Je ne pouvais pas être plus honnête, ces derniers jours je rêvais de passer un peu de temps seul avec elle. D'ailleurs mes nuits sont un peu hantées par elle, mais ceci doit rester un secret, je passerais pour un psychopathe sinon. « Même si les autres abuses un peu de ne pas être venus ! » Je sentais la magouille à plein nez de la part d’Isis, elle avait sûrement tout fait pour qu’on se retrouve ici tous les deux. Elle était forte pour ça. Devant nous il n’y a que des enfants qui ont hâte de se trouver au point culminant de la ville, en plus le soleil est présent et les nuages se font rares, on pourra sûrement voir beaucoup de choses présentes dans les villes voisines. Les nacelles contiennent deux personnes ce qui est parfait pour nous, mais c’est bien également car les personnes devant nous passent rapidement.
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyVen 9 Mai - 21:30

Ces derniers temps, Louys prenait, de plus en plus, d'importance dans sa vie. Elle ne savait pas vraiment comment ça avait commencé, mais quelque part entre les messages envoyés au bout de la nuit et les conversations jusque pas d'heure, Charlie avait choppé de vilains sentiments, qu'elle ne sait pas trop comment gérer. Un éclat de rire s'échappe de ses lèvres. « Bien sur, si t'arrêtes le sport. Chose impossible. C'est comme si je disais que j'arrêtais le café demain. » Elle imaginait mal un monde où Louys arrêtait le sport et où elle-même arrêtait le café. « Tu me tiendras la main à notre visite hebdomadaire chez le dentiste ? » Elle lui fait ses yeux de cockers avant de lui adresser un sourire tout en attrapant un autre morceau de sa barbe à papa. Charlie avait eu peur d'être gênée face à lui quand les deux autres leur avaient fait faux bond, mais finalement, c'était instinctif. Ils étaient amis avant tout et la conversation n'avait jamais été un problème entre eux. Son cœur s'emballe quand leurs doigts s'entremêlent. Elle doit se mordiller la lèvre pour ne pas avoir un sourire à 10 000 watts sur le visage. Elle a décidé d'arrêter de se poser des questions et de profiter de la soirée, peu importe demain. Un sourire s'étire sur son visage quand il lui avoue être content par sa présence. Elle sent le rouge qui lui monte aux joues, mais lui avoue en toute honnêteté « Moi aussi, je suis contente d'être là avec toi. » Elle est heureuse de l'absence des autres, elle se sent un peu coupable, mais oublie vite sa culpabilité quand un jeune homme la pousse et qu'elle se retrouve contre le torse de Louys. Ses joues s'enflamment alors qu'elle met un peu de distance entre eux. Elle se mordille la lèvre, débatant si elle doit dire ce qu'elle pense ou non. « Je crois que tout ça, c'est une idée d'Isis. T'as pas remarqué que ces derniers temps, on se retrouve toujours assis l'un à côté de l'autre ? » Non pas qu'elle s'en plaigne, bien au contraire, mais elle connaissait sa meilleure amie sur le bout des doigts et savait pertinemment qu'elle se doutait de quelque chose. « C'est idiot, c'est pas comme s'il y avait quelque chose entre nous hein ? » Elle regarde le bout de ses chaussures. Elle sait pas trop ce qu'elle veut Charlie, mais elle sait qu'elle ne supporterait pas d'être la seule à arborer des sentiments. Ils arrivent enfin dans la nacelle, elle s'installe tranquillement. La nacelle commence à bouger et Charlie ferme les yeux. « Je sais pas si c'est une très bonne idée en fait. »
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyDim 18 Mai - 22:38


« Toi ? Arrêter le café ? Laisse-moi rire. Tu deviendrais un peu folle je pense, tu sais le genre de personne en manque de drogue. Tu es un peu notre toxico de café ! » Un sourire se dessine sur mes lèvres, je suis peut-être dingue de sport, mais elle elle est dingue de caféine. Il lui est devenu impossible de passer une journée sans sa dose, c'est un peu pour ça que je la vois si souvent au café. De plus, elle a de la chance, avec mon boulot je peux parfois lui offrir la tasse, alors je crois qu'elle en profite encore plus et moi ça me rend heureux de la voir encore plus, c'est un peu mon rayon de soleil de la journée. À sa question, je tourne mon visage vers elle et affiche de nouveau un sourire. « Bien sûr ! Je serai ton preux chevalier ce jour-là, et tous les autres jours où tu le désires. ». Je savais bien que mes phrases pouvaient porter à confusion de temps en temps, mais elles sortaient de façon tellement naturelles qu'il était impossible pour moi de les arrêter. [...] C'est une amie pour moi, une meilleure amie même, mais il est très difficile de la voir ainsi. Je devrais agir avec elle comme j'agis avec Isis. Comme me le fait remarquer Charlie, Isis n'est sûrement pas innocente sur le fait qu'on se retrouve à la fête foraine à deux. Elle a en ce moment quelque problème de son côté amoureux, avec le départ de son ancien petit ami, alors peut-être qu'elle rabat ce manque sur nous, pour voir de l'amour de façon quotidienne. Ou alors, elle le fait de façon naturelle en pensant à notre bien et à ce que l'on éprouve tous les deux. « Oui c'est vrai, ou sinon c'est qu'elle aime bien nous avoir en face d'elle ! ». Je rigole légèrement, car cette hypothèse ne paraît pas vraiment cohérente. Isis est une fille très intelligente et elle ne fait pas les choses par hasard. Je perds légèrement mon sourire à sa remarque, les sentiments que j’ai pour elle ne sont sûrement pas réciproque, j’ai été idiot de penser le contraire. La nacelle qui nous est destiné arrive à notre hauteur, nous nous installons dedans et attendons que l'attraction commence. Rien de bien extraordinaire, juste le fait de monter en tournant. Je me tourne vers Charlie qui a un peu perdu ses couleurs. « Ça va ? Tu veux tenir ma main ? Tu sais celle de ton preux chevalier ? » Je vois qu'elle n'est pas bien, alors je cherche à détendre un peu l'atmosphère. Je tends ma main vers elle et la regarde, je fixe ses yeux pour qu'elle ne regarde que moi en les rouvrant et ainsi éviter qu'elle ne panique plus.
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyJeu 22 Mai - 19:28


Elle lui tire la langue, comme une petite fille de cinq ans. La caféine était sa raison de vivre. Valait mieux ça que l'héroine. Ou lui. Parce qu'il pourrait facilement devenir sa raison de vivre, il prenait déjà de plus en plus d'importance. Mais elle n'était pas sûre que ça en vaille la peine. Elle n'était même pas sûre que leurs sentiments étaient partagés, peut être étaient-ils à sens unique. Elle ne voulait pas risquer leur amitié sur l'autel des sentiments. « Tu sais, je pense que tout ça c'est de ta faute. En tant que gentille amie, je me vois dans l'obligation de venir te voir. Si tu travaillais chez un marchand de glaces, j'aurais aucun problème avec la caféine. » Mais elle serait probablement énorme, parce que ça n'aurait rien changé, elle aurait été présente chaque jour. « Tu risques d'être lié à moi pour toujours alors. » qu'elle murmure, repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. Il pourrait être son preux chevalier. Si elle avait son mot à dire, il le serait tous les jours pour le reste de l'éternité. Elle devrait se taire avant de dire ce qu'elle avait sur le cœur. Ca la bouffait de plus en plus. Ca la rongeait de l'intérieur. Mais elle devait reprendre le contrôle de ses émotions. Ce serait compliqué si quelque chose devait arriver n'est ce pas ? Elle devait s'en confondre, parce que son amitié comptait. Elle comptait plus que tout. Un petit rire s'échappe de ses lèvres. « C'est vrai qu'avec mes longs cheveux et ton sourire ravageur, on doit être plutôt pas mal à regarder. » Elle parlait en connaissance de cause, Louys,elle le regardait tout le temps. Et à cet instant précis, elle aurait préféré le regarder parce qu'elle sentait son estomac se nouer, son cœur battre la chamade dans sa poitrine quand la nacelle bouge. Elle ne pensait pas avoir le vertige, mais maintenant c'était sûr. La hauteur et elle, ça faisait deux. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle attrape sa main. Son regard croise le sien et l'espace de quelques secondes, elle oublie qu'elle est à 1000 mètres du sol, qu'il suffirait d'un grand coup de vent pour que leur vie se termine. « Je sais pas ce que je ferais sans toi. » qu'elle finit par murmurer, plus sincère que jamais.
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyLun 26 Mai - 19:44


Depuis la mort de mon père, c'était en quelque sorte elle qui me faisait sourire. Je la voyais tous les jours et je savais qu'elle serait toujours là pour moi. Bien sûr il n'y avait pas qu'elle, il y avait aussi ma soeur, Isis et Aaron, mais dans la situation actuelle je n'avais d'yeux que pour elle. « Si tu veux pendant l'été, je peux prendre un chariot et me promener avec en vendant des glaces. Mais je ne sais pas si ce serait la meilleure chose à faire, le café t'apporte un peu moins de sucre ! » Je lui lance un sourire, qui s'agrandit avec la phrase qu'elle enchaîne. Je ne m'en rends pas vraiment compte, mais elle est en train de me rendre dingue, je n'arrête pas de penser à elle et je veux passer mon temps avec elle. Charlotte est devenue essentielle à ma vie, elle l'est déjà depuis cinq ans, mais maintenant c'est d'une façon un peu différente. Je sais que je dois être fort et tout lui avouer, quitte à me prendre un gros râteau, mais il faut que je sois honnête avec elle. « Nos parents nous ont bien fait ! » Je lui tends ma main, elle la prend et j'entremêle mes doigts avec les siens pour lui faire sentir qu'elle n'est pas seule. Je sens qu'elle panique et je sens surtout que je ne peux pas y faire grand-chose. À ses paroles, un nouveau sourire sur mes lèvres, c'est justement ce qu'il fallait à ce moment, car la nacelle se bloque. On se croirait presque dans une série américaine. Mais je suis rassuré, elle a confiance en moi et je dois la rassurer. Je la regarde sans rien dire pendant près d'une minute. « N'ai pas peur je suis là ! Je ne te laisse pas ». Cette phrase était un peu idiote, car nous étions bloqués à des dizaines de mètres au-dessus du sol, mais mon coeur battait la chamade et le stress que j'avais eu en début de soirée s'emparait de nouveau de moi. Nous étions tous les deux dans une toute petite nacelle, elle était si proche de moi et j'avais de plus en plus envie de lui avouer ce que je ressens pour elle. J'étais en train de me convaincre personnellement de ce que je devais faire, je me retourne doucement vers elle, j'évite les gestes brusques pour ne pas nous faire bouger de trop. Je pose ma main libre sur sa joue et remet l'une de ses mèches derrière son oreille. Sans trop le faire exprès je me suis encore plus rapproché d'elle. « Ça va aller ... » Mon regard ne peut plus quitter le sien, ma main se balade délicatement sur sa joue. Je ne peux plus reculer maintenant et pour être honnête je n'en ai pas envie. La vie fait parfois bien les choses, j'hésitais tellement à lui dire ce que je ressens pour elle, mais là, dans cette situation je me sens plus courageux pour le faire. Je réduis l'écart qui se trouve entre nous deux pour pouvoir déposer mes lèvres contre les siennes.
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyJeu 5 Juin - 15:54

Un rire s'échappe de ses lèvres, un de ses rires pas très gracieux que seul Louys arrive à lui tirer. Lui seul arrive à la faire rire quand le monde entier s'effondre autour d'elle. Ces 5 derniers années, il a pris de plus en plus d'importance pour finalement devenir une constante dans sa vie. Au même titre qu'Isis et Aaron, il est désormais une évidence. Mais il y a quelque chose de plus, quelque chose en lui, qui fait battre son cœur un peu plus vite. Il a cette facilité déconcertante d'occuper chacune de ses pensées. Ca importe peu qu'elle parle à un autre garçon, elle finit toujours par le comparer à lui. « Mais l'idée de traîner toute la journée à la plage est quand même mieux que l'idée de passer toutes mes journées au café non ? » Parce que c'était évident qu'une fois les cours terminés, Charlie passera tout son temps avec ses amis, avec Louys. Mais elle ne lui demanderait pas de quitter son emploi pour elle, elle n'était pas si égoiste. « Je crois que je devrais aussi me calmer sur le café. J'ai des palpitations. » Et elle est presque sûre que les palpitations sont dues à Louys et non au café, mais elle ne le mentionne pas. Elle a bien trop peur de le perdre parce que ses sentiments à elle ne seraient pas partagés. Isis et Aaron ne lui pardonneraient pas d'avoir gâché leur petit groupe. Elle ne le se pardonnerait pas. Elle ne voulait pas perdre Louys parce qu'elle avait choppé des vilains sentiments. Pourtant, un jour ou l'autre, elle devra être honnête avec lui. Parce qu'elle a l'impression que ses sentiments deviennent de plus en plus fort chaque jour. Leurs doigts s'entremelent alors qu'ils montent dans la nacelle. La Charlie confiante s'écrase. Elle ferme les yeux, tente de se concentrer sur sa respiration, mais sa panique grandit. La voix de Louys retentit et elle se sent apaisée. « Et tu voudrais me laisser pour aller où ? Sauter dans les airs ? » qu'elle murmure. Elle tente de rire pour lui montrer qu'elle plaisante, mais la nacelle s'immobilise et c'est un petit cri qui s'échappe de ses lèvres. Adieu monde cruel. « Ca va aller. » qu'il murmure avec une facilité déconcertante et Charlie, elle se surprend à y croire. Bien sur que ça va aller puisqu'il est là. Et l'once de doute qui la tiraillait encore s'efface quand les lèvres de Louys se posent sur les siennes. Elle sent son cœur qui s'emballe dans sa poitrine. C'est une explosion de sensations. Elle oublie le monde qui l'entoure. Il n'y a plus que Louys. Ses mains glissent dans ses cheveux alors qu'elle presse ses lèvres plus passionnément contre les siennes. Leurs lèvres se séparent seulement quand le manque d'air se fait ressentir. Elle est un peu sonnée, Charlie. Elle ne sait plus trop où elle. Des tas de questions s'entrechoquent dans sa petit tête, mais c'est la pire des vérités qui s'échappent de ses lèvres. « On aurait pas du faire ça. »
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Message(#) Sujet: Re: ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) ils nous ont planté, on est que tous les deux (charlie) EmptyVen 13 Juin - 11:07


Elle est tellement jolie, mes pensées se perdent en la regardant, je perds toute puissance face à elle. Je suis un peu comme un enfant, un enfant qui a peur de faire une bêtise, mais qui veut quand même essayer. L'imaginer avec quelques kilos en plus ne me ferait pas perdre les sentiments que j'ai pour elle, mais comme je ne quitterais pas mon travail au café, nous n'avons pas cette question à se poser. « Passer du temps sur la plage pourrait te permettre de peaufiné ton bronzage ». Elle a déjà un teint un peu mate, mais toutes les femmes aiment passer leur temps sur la plage quand le soleil se montre, alors j'imagine que Charlie ne fait pas exception à la règle. Je pose mon regard sur son visage, mon regard dans le sien, puis je descends mes yeux sur ses lèvres avec la folle envie de l'embrasser. Le moment est parfait, même si je sens qu'elle a peur, c'est le moment ou jamais, nous ne pouvons pas nous échapper. Sauf si la nacelle repart dans les minutes qui suivent cet instant. Je rigole légèrement à sa remarque, je la connais tellement et je sais qu'elle n'est pas bien. L'idée de l'embrasser est venue toute seule et lorsque mes lèvres fut contre les siennes, plus rien n'existait autour de nous. J'ai déjà imaginé ce moment, à de nombreuses reprises même, mais il ne paraissait pas aussi bien que ça. J'ai plusieurs fois pensé qu'elle allait me repousser, mais cela ne fut pas le cas, c'est même plutôt l'inverse qui s'est produit. Je me suis senti moins idiot en me disant qu'elle avait aussi des sentiments pour moi, enfin peut-être, je ne connais pas vraiment la vérité, est-ce qu'elle fait ça pour ne pas me laisser en plan, ou est-ce qu'elle en a envie. Ce moment de plaisir se termine, à mon plus grand malheur, j'ouvre mes yeux et pose mon regard dans le sien. Aucun son ne sort de ma bouche, je me sens impuissant face à elle, je viens de faire un grand pas vers elle, mais le silence qui vient de se créer entre nous ne me rassure pas. J'ai peut-être tout gâché à notre petit groupe, elle ne voudra plus jamais me voir et les deux autres vont m'en vouloir. Ce silence me fait douter du geste que j'ai fait, il n'était sûrement pas approprié au moment, j'ai profité de sa faiblesse et j'ai cru que j'étais fort. La phrase qui sort de sa bouche me fait revenir à la réalité. « J'en avais envie » Je quitte son regard pour jeter un coup d'oeil et voir ce qu'il se passe en bas, en espérant couper au plus vite ce moment si gênant. « Je suis désolé, je n'aurais pas dû ».
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