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| (sélémilian) ~ i might be addicted. | |
| Auteur | Message |
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| (#) Sujet: (sélémilian) ~ i might be addicted. Jeu 1 Mai - 10:59 | |
| there is no end in sight. ∞ cela ne faisait pas bien longtemps que maximilian avait posé bagage à oak station qu'il avait déjà trouvé une villa digne de son nom. spacieuse, moderne, vitrée, en hauteur, avec piscine et jacuzzi.. qui aurait pu rêver plus luxueux et plus ostentatoire que cette demeure? personne. et cela convenait tout à fait au jeune wilde, qui ne voyait pas sa vie dans une appartement sordide en centre-ville. il lui fallait son espace, son bar à l'orée de son jardin, la possibilité d'inviter qui il voulait, quand il voulait, comme il voulait, pour faire ce qu'il voulait. il n'avait pas été habitué à se voir contredire, donc pourquoi cela commencerait aujourd'hui? mais voilà, cette vie le lassait un peu. il avait des responsabilités considérables juste pour un nom de famille illustre. certes, son ancêtre avait été une figure emblématique de la litterature, mais surement n'approuverait-il pas les obligations qu'il en incombe à maximilian par sa faute. pourquoi doit-il à tout prix se marier avec une demoiselle de la haute noblesse? pour perpétuer une lignée de "bonne" personne? qu'est-ce que cela veut-il dire, exactement? une sorte de code pour expliquer qu'il doit faire un mariage d'argent? même si l'idée est alléchante, elle ne l'emballe pas pour autant. il avait trouvé une sorte d'équilibre avec ses anciennes amantes: il les appelait, elles venaient, il leur demandait de partir, elles partaient. cela lui convenait assez. il avait toujours eu une peur bleu de l'engagement? pourquoi donc? car ses parents lui donnaient froid dans le dos. ils ne s'aimaient pas, pas plus qu'ils ne faisaient d'effort pour masquer leur inimitié l'un envers l'autre. c'était assez terrifiant de s'imagine vivre ainsi jusqu'à sa mort. c'est pourquoi maximilian n'était pas un fervent admirateur du mariage. oh si, il aimait la cérémonie, la robe blanche de la demoiselle, le costard, devoir choisir un témoin, une bague, une église digne de ce nom.. tout ceci l'enchantait. c'était ce qu'il en découlait qui le terrifiait. c'est pourquoi il avait débarqué cette jeune elizabeth gratham, qui n'était rien de spécial à ses yeux. il avait rompu leurs fiançailles de la plus belle manière qu'il soit: par texto interposés. la grande classe. alors qu'il embarquait pour oak station, il avait envoyé un sms, simple, épuré, pour dire que tout était terminé. il n'a jamais regretté ce geste. et le voilà donc aujourd'hui, installé et seul, dans cette grande demeure. en se servant un verre de martini dry; à onze heures. il était peut être tot pour commencer à boire, mais il s'en fichait: il était libre. c'est alors qu'il enfila une chemise blanche qu'il laissa ouverte sur son torse bruni par le soleil et se tint là, sur sa terrasse, à admirer la vue, en pantalon noir et chemise ouverte. le seul bémol de cette maison était le vis-à-vis: il avait vu sur toutes les autres demeures du quartier, et pouvait dire ce que chacun de ces inconnus voisins complotait. il y avait la femme qui étendait son linge, celle qui partait travaille en trombe, le monsieur qui matait son porno devant son ordinateur, celui qui tondait sa pelouse, celle qui se prélassait au bord de sa piscine, ce dont les enfants nourrissaient les chats et.. son regard revint sur celle étendue de tout son long sur un transat. il admira la perfection des courbes qu'il pouvait voir d'ici. elle était brune, des lunettes mouches recouvraient ses yeux pour les préserver du soleil. elle semblait longue et filiforme, avec toutefois quelques formes assez avantageuse. il esquissa un sourire, et but une gorgée de martini. c'est le contact de l'alcool avec son palais qui lui rappela alors ce qu'il tentait d'éviter. sélénia. comment n'avait-il pas pu reconnaitre ces courbes, ce brun sauvage et cette nonchalance outrageante? il ouvrit grand les yeux et, avant même d'avoir compris ce qu'il se passait, il avait fini son verre, l'avait posé sur le comtpoir du bar et marchait dans la rue en direction de la dite demeure. il arriva à son entrée et sonna. un sursaut de bienséance le frappa, il tenta de refermer sa chemise qu'il n'avait pas encore boutonné, trop choqué de ce qu'il venait de voir.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Jeu 1 Mai - 16:49 | |
| Sélémilian i might be addicted ; you'll never know...
L'adaptation... Sélénia avait toujours été très fière de sa capacité d'adaptation. Elle aurait sans nul doute affirmer pouvoir se dépêtrer dans beaucoup de situation. Bonne menteuse, un sang vif qui la faisait réagir vite et un esprit aérer qui la faisait réagir correctement. Qu'importe sa vie et les situations auxquelles elle avait du faire face, elle n'avait jamais baissé les bras et trouvé une issue. Pourtant depuis son arrivée à White Oak Station, elle devait avouer avoir quelques soucis avec sa nouvelle vie. C'était... Étrangement bien différent de ce à quoi elle avait été habituée tout sa vie. Depuis qu'elle était mariée à Peter même, il y avait eut un grand changement mais jamais rien d'aussi marquer depuis son installation au Canada. Il y a moins de deux, elle cumulait les emplois et remplissait des fiches pour élire sa futur proie riche et homme idéal. L'argent et son frère étaient ses deux seules préoccupations, les deux enjeux principaux qu'elle admettait avoir. Elle avait chassé depuis bien longtemps ses instants, ses moments idiots passés en compagnie de cet homme si parfait. Du moins c'est ce qu'elle affirmait. Elle ne pensait plus à lui, ni aux matinées qu'ils avaient pu passer. Elle n'espérait plus qu'il la rejoigne sous la douche, se retourner sous les draps pour l'embrasser ou quoi que ce soit. Tout cela était effacé, enfouie à jamais et absolument inavouable.
Avant de quitter Londre, elle avait continuer à travailler là où elle bossait avant de rencontrer Peter. Sans lui avouer qu'elle travaillait en tant que serveuse et non pas une assistante dans une banque comme elle le lui avait dis. Elle n'avait même pas obtenu son bac et se gardait bien de le dire à son mari. Sa préoccupation principale, sa priorité, était Ethan et il pouvait maintenant étudier et faire ce dont il avait rêver, devenir médecin. Son mari, aussi adorable soit-il, n'était pas souvent là. Elle avait rencontré sa famille, tout a fait charmante, lors du mariage à la mairie. Un mariage bien organisé, où Peter et elle s'étaient fait plaisir, tout comme pour leur destination de lune de miel. Leur nouvelle maison au Canada était charmante. Il lui avait ouvert un compte bancaire à son nom, veillait toujours à ce qu'elle ne manque de rien. Il avait toujours un joli cadeau à son retour pour se faire pardonner ses absences, bijoux, vêtements, sacs à main. Plus que ce qu'elle n'avait jamais eut ou jamais souhaité avoir. C'était énorme, disproportionné, il aimait lui faire plaisir et elle le savait. Sélénia avait sa vie rêvée, ça allait sans dire. Et... C'était d'un ennuis absolu. Peter était adorable, prévenant et sans aucun doute une perle en tant que mari. Cela ne pouvait couvrir ce qui lui manquait. Elle le satisfaisait pleinement, elle le savait à son sourire quand il retombait dans les draps. Quand a elle... La jeune femme souffrait d'un manque, un manque apparu il y a maintenant quatre ans et qu'elle n'avait jamais vraiment réussit à remplacer.
Alors elle tuait le temps, espérant pouvoir parvenir à se tromper elle même. Enfiler un maillot de bain et aller se prélasser au soleil devant une piscine. Un luxe absolu qu'elle n'avait pas pour habitude de s'offrir. Elle volait ce droit, elle le savait. La sonnerie de la porte d'entrée sonna, résonnant jusqu'à la terrasse. Féline, pied nue, Sélénia enroule une serviette autour de sa poitrine qu'elle avait dénudée pour l'offrir au soleil. Une serviette courte qui lui arrivait tout juste en dessous de ses fesses, ne cachant tout juste que le nécessaire. Ses jolis pieds accélérèrent sur le carrelage froid de la maison pour la traverser en vitesse et atteindre le paillasson un peu plus chaud. La jeune femme brune ne s'attendait à rien en ouvrant la porte. Un voisin venant chercher du lait, le facteur apportant un courrier, un gars bizarre qui lui aurait proposé de rejoindre une religion louche. Elle s'attendait à tout et à rien. Mais pas à Maximilian. Surtout pas lui. Pas l'homme qu'elle chassait continuellement de ses pensées. Ses yeux glissèrent sur le torse qu'elle entrapercevait derrière cette chemise non fermée. Un torse contre lequel elle avait aimé se serrer tant de fois et qui lui rappelait terriblement des souvenirs plus coquins les uns que les autres. Lentement elle releva sa tête vers le visage de cet homme plus grand qu'elle avait embrassé avec désir et fièvre un nombre incalculable de fois.
Sélénia le fixa en silence, quelques longues secondes. Elle cherchait à réanimer son cerveau. Il s'était vidé de son sang et la privait de réaction. Pourtant, elle devait faire quelque chose. La brunette claqua la porte. Fortement. Abasourdit elle fixa cette porte. Ce n'était pas prévu, rien de tout ça n'était calculé. Souffler. Respirer. Se débarrasser de ce frisson qui parcourait son dos et tout son être. Quelques secondes de plus, c'est le temps qu'il lui fallu pour se recomposer un visage serein et souriant. Doucement, elle reposa la main sur la poignée pour ouvrir à nouveau cette porte. Sourire aux lèvres, elle apparu, masquant à demi sa tenue avec la porte. « Maximilian ! Qu'est-ce que tu fais là ? Je peux t'aider ? » Évidement, il n'y avait aucune raison pour qu'elle l'aide à quoi que ce soit, qu'importe les raisons de sa présence, elle comptait le regarder mordre à l'hameçon et se débattre sans la moindre once de pitié.
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Dernière édition par Sélénia Seydoux le Lun 5 Mai - 23:36, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Jeu 1 Mai - 19:13 | |
| there is no end in sight. ∞ il n'avait pas rêvé. la scène venait vraiment de se dérouler. il venait vraiment de débouler surement un kilomètre la chemise ouverte, le regard hagard jusqu'à la porte d'entrée de cette maison inconnue pour s'assurer que c'était elle. elle. il ne pouvait le croire. surement son visage, fermé comme à son habitude, ne laissait pas transparaître la stupeur, l'horreur, la surprise et la joie de la revoir ici. il était un peu trop occupé à tenter de refermer sa chemise. c'est alors qu'elle lui ouvrit la porte, nonchalamment pour commencer. malheureusement pour maximilian, ce dernier ne portait pas de lunettes; il ne put donc cacher son regard et ses sourcils haussés lorsqu'il la vit arriver, modestement vêtue d'une petite serviette cachant à peine ce qui devrait l'être. elle semblait avoir perdu toute l'assurance des quelques fractions de secondes précédentes. le voir là, à moitié vêtu, devait avoir eu un quelconque effet sur elle. il baissa la tête et eut un sourire incontrôlé. la scène était ridicule. lui, les mains emmêlées entre ses boutons, elle se tenant sur le pas de sa porte, à moitié nue. c'est alors qu'elle ferma violemment la porte. "bien.." ne put-il s'empêcher de laisser échapper. il ne s'attendait vraiment pas à un accueil aussi chaleureux, ça non. peut être pensait-il qu'elle allait lui sauter dans les bras, ou bien le tirer par la chemise pour l'inciter à rentrer.. il ne savait pas, son imagination était un peu biaisée par le roman qu'il était en train d'écrire; mais définitivement, il ne s'attendait pas à se voir fermer la porte au nez. soupirant doucement, il resta là, à attendre. c'est alors que la porte se rouvrit. il leva les yeux vers elle, et fronça légèrement les sourcils. cette fois-ci, elle semblait se cacher légèrement derrière la porte, ce qui lui arracha un léger sourire à nouveau. de quoi pouvait-elle avoir honte, sincèrement. elle semblait perturbée, peut être même plus que lui. "maximilian! qu'est-ce que tu fais là? je peux t'aider?" sa voix lui avait manqué. il baissa légèrement la tête et releva le regard vers elle, avec une pointe de malice. "sélénia, quel plaisir de te revoir. je passais dans le coin et comme j'ai un léger soucis à reboutonner ma chemise, je me suis dis que tu pourrais peut être m'aider. tu es bien plus habile en ce qu'il s'agit de les enlever, mais peut être as-tu des talents cachés?" tentative d'approche assez pitoyable, mais qui se voulait infaillible. elle allait l'inviter à rentrer, tôt ou tard, lui proposerait un autre verre de martini dry et il lui expliquerait les véritables raisons de sa venue. d'ici là, il fallait attendre et voir si elle se prenait au jeu. le jeune la scruta, gênée derrière sa porte et eut un petit rire. "si tu préfères, tu peux aussi aller te vêtir un peu plus -même si personnellement, cela ne me gêne pas que tu restes ainsi- et pendant ce temps, j'irais devant un miroir pour essayer d'être un peu plus.. présentable?" elle ne pouvait dire non à cette invitation nullement cachée. il posa son coude dans l'encadrement de la porte et la regarda, la regard bas et les sourcils légèrement froncés.. son expression faciale habituelle, somme toute.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Jeu 1 Mai - 20:16 | |
| Sélémilian i might be addicted ; you'll never know...
Son froncement de sourcil la rendit satisfaite, un instant. Elle était parvenu à effacer le sourire qu'il avait eut quand elle avait ouvert la porte. Qu'avait-il espéré d'autre ? A son goût, elle estimait qu'il aurait du être soulagée qu'elle ne fasse que lui claquer la porte au nez. Elle aurait pu faire pire, bien pire. Pour les heures qu'elle avait passé à pleurer quand il lui avait annoncé qu'il allait se mariage avec cette fille au beau pédigrée ou pour le goût amer que cela lui avait laisser durant des mois après la dernière fois qu'ils s'étaient vu... Bien sûr, il n'en savait rien. Mais quand même, lui fermer la porte au nez était un cadeau. Et lui avait laissé le temps de reprendre un peu ses esprits. Juste un peu.
Sa satisfaction fut d'un très court instant, a peine quelques secondes et Maximilian souriait légèrement à nouveau. Il devait arrêter de faire ça, il savait parfaitement qu'elle aimait cela. Sa voix et surtout la joie qui s'y trouvait la troubla, presque autant que le fait de le découvrir sur le palier de sa maison. Lui semblait à l'aise, le regard joueur. Elle, elle tentait juste de dissimuler à quel point elle était perdue de le retrouver là. Malicieusement, il lui affirma qu'il passait dans le coin, plaçant sa chemise comme centre du problème, suggérant qu'elle lui vienne en aide pour la fermer. Une proposition qu'elle aurait sans doute trouvé alléchante. Avant. Sans gène, il lui rappela combien elle avait pu être habile à la retirer de par le passer. Sélénia passa la langue sur ses lèvres en silence, détaillant la chemise ouverte et son torse sans mot dire, sans sourire à cette invitation. Elle voyait où il voulait en venir mais ne mordrait pas. Pouvait-il vraiment espérer que ce soit si simple ? Qu'il lui parle de sa chemise et qu'elle lui saute dessus, comme si rien ne s'était passé ? Comme si il ne lui avait pas fait savoir, avec les formes évidement, qu'elle n'était pas assez bien ? Qu'il voulait d'elle mais qu'il ne la voulait pas elle uniquement ? Que son patrimoine et son statut social n'était pas à la hauteur du sien ? Peut-être que lui pouvait l'oublier, mais pas elle. Et elle n'allait pas l'aider sur ce coup. Pourtant elle fit mine d'y réfléchir et écouta sa proposition d'aller enfiler quelque chose. Elle détesta la façon dont il le fit. Il se plaçait gagnant dans les deux cas, elle pouvait reste mal à l'aise dans sa serviette et le laisser se rincer l’œil ou obéir sagement et le placer mettre de la situation. Ça n'allait pas se passer comme ça. Quand il s'accouda dans l'encadrement de sa porte, Sélénia lui sourit. Quittant sa cachette derrière la porte, lui offrant pleinement la vision de sa tenue de luxe, elle murmura, dans une voix douce qui aurait pu être sensuelle et tentatrice si on ne tenait compte de ce qu'elle disait. « Je te conseil de retirer ton coude de ma porte Max', elle à une légère tendance à se refermer violemment des fois. » Un sourire presque innocent, purement taquin traversa les jolies lèvres de Sélénia. Elle plongea son regard dans le sien. Qu'il ne la mette pas au défis, elle avait fait bien pire que fermer une porte sur le bras de quelqu'un et son aisance, son air dragueur l’agaçait au possible. Et même plus encore, car elle s'y sentait toujours sensible malgré tout ce temps. Quand apprendrait t-elle a s'éloigner de ce qui était mauvais pour elle ?
Pas aujourd'hui. En quelques secondes, sa décision avait était prise. Elle parviendrait à contrôle la situation et remettre Maximilian à sa place. C'était une question d'honneur. Il l'avait assez bafoué comme cela. Elle pouvait jouer et le ferait mieux que lui. La jeune femme ouvrit la porte un peu plus. « Entre. Un martini dry, je suppose ? » Elle referma la porte derrière lui, la conversation qui risquait de suivre n'avait pas sa place sur un palier. Sans aller s'habiller, elle le guida vers le salon et le mini bar, le faisant traverser le salon. Elle lui offrait une vue délicieuse sur ses jambes, son dos nu, ses cheveux détachés qu'il aimait tant, elle le savait. Le tout masqué par une simple serviette. Une fois arrivée devant le bar, elle lui fit un léger mouvement de tête pour le laisser se servir seul. Bien décidée à le détromper sur le fait qu'elle était mal à l'aise dans sa serviette, elle s'assit sur le dossier sur canapé, croisant ses jambes, les laissant entièrement disponible à sa vue et à sa hauteur. « Laisse moi te le demander encore Max... Qu'est-ce que tu veux ? » Elle ne comprenait toujours pas comment il avait pu oser venir ici.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Jeu 1 Mai - 22:15 | |
| there is no end in sight. ∞ il excellait dans l'art d'énerver les femmes. mais, encore plus que les énerver, il titillait leur sens, exacerbait leur imagination et flattait leur ego tout en ayant un discours inverse. il avait cette bienséance des anglais et l'effronterie des américains; le beau-parlé des français et le charme des italiens. et, malheureusement pour lui, il le savait. non, maximilian ne se prenait pas pour quelqu'un d'insignifiant, bien au contraire. il se savait important, du moins lui inculquait-on ceci depuis sa naissance. mais, quand il en venait à sélénia, lorsqu'elle foulait l'herbe ou le gravier à ses cotés, malgré son air condescendant et son assurance, il n'était rien d'autre qu'un enfant perdu dans les landes des sentiments. il puisait de là une imagination débordante, s'inspirant de chaque sensation qu'il a pu ressentir à son flanc. chaque caresse, chaque parole, chaque regard, tout lui venait d'elle. elle était sa muse, et jamais ne lui dirait-il. jamais ne se l'avouerait-il ouvertement. il le savait, mais ne l'acceptait pas pour autant. et la revoir, ainsi, toujours aussi nonchalante, toujours aussi belle, toujours aussi naturelle.. rien que sa silhouette du haut de sa coline lui avait amené une multitude d'idées. sans elle, que serait-il, aujourd'hui? peu de choses. un corps flasque et inhabité, en train de boire martini sur martini dans un bar de londres, à vivre la nuit et dormir le jour; à jouer aux cartes, dilapidant son héritage sans s'en rendre compte. elle avait été une sorte de déclencheur, et il lui en serait éternellement gré; malgré la façon dont il s'était comporté avec elle. il avait accepté la situation que ses parents lui avaient imposé: se marier avec cette riche héritière qui leur sciait plus, avec qui il aurait perpétué la lignée de manière excellente et faisant plaisir à tout le monde; tout le monde sauf lui. et c'est grâce à la belle sélénia, à sa force de caractère, à son sourire et à sa pugnacité qu'il avait osé rompre les liens du mariage. il n'avait pas attendu longtemps, mais peut être la belle brune en face de lui, se trémoussant dans sa petite serviette n'était pas encore au courant. elle avait cette moue mutine, presque indécente, toujours marqué sur ce magnifique visage. malgré qu'elle arquait son sourcil, de façon à feindre l'indifférence face à sa petite personne, maximilian savait qu'il lui faisait un certain effet; il ne savait pas encore lequel. "je te conseil de retirer ton coude de ma porte max', elle à une légère tendance à se refermer violemment des fois." et il se redressa très vite. il savait à quel point elle pouvait être persuasive et surtout sans coeur. elle aurait pu lui couper le bras si seulement cela lui avait apporter un quelconque réconfort. elle n'en fit rien, n'en ayant plus l'occasion, maintenant que l'anglais se tenait droit comme un piquet, les bras collés à ses flancs. elle soupira, légèrement, mollement, presque inaudible pour ceux qui ne la connaissent pas. ceci arracha un sourire en coin au jeune homme, qui préféra baisser le visage pour qu'elle ne le vit pas. il la savait facilement irritable, et ses petits sourires nerveux n'allaient pas lui plaire longtemps. c'est alors qu'elle lui tourna le dos et se dirigea vers l'intérieur de la maison. elle semblait, tout d'un coup, presque décomplexée de son corps lachement entouré. ses jambes, toujours aussi fines et musclées, amortissaient ses pas sur ce carrelage blanc qui recouvrait le sol. ses fesses étaient difficilement cachées par sa serviette, ce qui plut légèrement au jeune homme; même s'il n'aimait pas le voyeurisme, il pouvait toujours admirer ce qui lui appartenait. il secoua vivement la tête et regarda ailleurs. quelle idée avait-il eu de penser ainsi? bien sur que non, elle ne lui appartenait pas. et le caillou à son annulaire gauche le frappa. qu'était-ce donc que ceci? fronçant les sourcils, un peu trop surement, il ne la vit pas se retourner tout de suite vers lui pour lui indiquer le bar. "un martini dry, je suppose?" le jeune homme dévia le regard sans pour autant répondre, bloqué sur l'image qu'il venait d'avoir. il avait perdu de sa superbe, se rendant rapidement vers le bar pour sortir la bouteille et deux verres. il fit les mélanges adéquats et les servit, ajoutant deux olives vertes à l'un des verres. préparer son cocktail favori l'avait calmé, et il était de nouveau d'humeur taquine. cela ne semblait pas plaire à la jolie brune, qui avait une attitude de poupée sur ce canapé, les jambes croisées, à tenir sa serviette sur sa poitrine. il esquissa un sourire, regarda ailleurs et puis reposa son regard sur elle. il se trouva à son niveau et lui tendit le verre. "martini dry et deux olives, si ma mémoire est bonne." et elle l'était, il le savait. il s'installa à coté d'elle, nonchalamment, prenant une posture bien plus décontractée qu'elle. il but son verre à demi et vint poser ses coudes sur ses genoux, tout en gardant son verre entre les mains, qu'il semblait admirer d'une toute autre manière aujourd'hui. il semblait pensif, malgré que son esprit bouillonnait de milles idées. c'est alors qu'elle décida de briser le silence avec sa voix, douce et incisive. "laisses moi te le demander encore Max... qu'est-ce que tu veux?" la jeune femme avait insisté sur le dernier mot, et il ne pouvait pas l'en blâmer. en effet, il était difficile de comprendre sa présence ici. à dire vrai, même lui n'en avait aucune idée. il devait gagner du temps, et rapidement. "je voudrais bien acheter un yacht de dix-huit mètres, faire le tour des seychelles avec, puis m'acheter une villa sur les hauteurs de bali, en suite sauter de la plus haute tour de dubaï et escalader la tour eiffel. mais tout ceci me semble un peu impossible pour l'instant, donc je préfère venir boire un verre avec toi. et toi, qu'est ce que tu veux, sélé?" il avait sorti cette mauvaise tirade en quelques secondes, tentant de la rendre la plus naturelle possible, même si cela lui semblait impossible. il tourna légèrement la tête vers elle et posa son regard sur elle. il fronça les sourcils, tentant de traduire son expression, qui n'avait pas changé. il ne put s'empêcher de descendre le regard sur ses boucles qui parsemait sa poitrine, quoi que partiellement recouverte, et descendit encore jusqu'à sa main gauche, posée sur l'une de ses cuisses. il fit un léger signe de tête vers sa main avant d'en dévier le regard et d'apporter le verre à sa bouche. "jolie bague. une harry winston, je présume?" et sans la regarder, il avala le reste de son verre d'une seule traite. cela calmerait surement ses nerfs.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Jeu 1 Mai - 23:49 | |
| Sélémilian i might be addicted ; you'll never know...
H onnêtement, Sélénia pensait la partie presque gagnée. Max' avait déjà fait savoir à travers ses petites propositions son envie. Il allait venir à elle avec un martini, il ne pourrait résister. Ses jambes sous son nez, à porté de main, sa poitrine si accessible, emprisonnée par une serviette si facile à défaire. Elle savait combien il avait pu être accro à elle, comment ses lèvres ne pouvaient résister à venir embrasser sa peau. Ses doigts qui aimaient courir contre ses cuisses jusqu'à en connaitre le moindre recoin n'allaient pas résister longtemps face à une telle tentation. Le bel écrivain avait un faible pour les femmes et Sélénia connaissait parfaitement l'effet qu'elle pouvait lui faire. Ils étaient comme les deux faces opposées d'un aimant. Ce n'était qu'une question de temps. Et quand il cèderait, quand il ressentirait à nouveau l'envie qu'il avait eut pour elle quatre ans auparavant, elle lui ferait comprendre. Pour qu'il sente ce qu'il avait perdu. Ce qu'il avait tout bonnement jeté sans ciller. Il n'aurait plus rien de tout cela, jamais. C'était lui qui l'avait rabaissé, qui l'avait éloigné. Il était trop tard maintenant. Peut-être... Peut-être qu'elle aurait pu lui pardonner. Si il s'était ressaisie. Quand elle partait et s'éloignait de lui sur ce trottoir, il aurait pu quitter ce café et la rejoindre. Il aurait pu réaliser le lendemain. Ou la semaine suivante. Il aurait pu changer d'avis en la voyant auprès de quelqu'un d'autre en soirée. Il... il avait eut milles occasions de changer d'avis. De lui accorder de la valeur, juste un peu, d'estimer qu'elle lui manquait. Il n'en avait rien fait. Jamais. Il s'était tus, préférant détourner les yeux. Longtemps Sélénia avait repoussé la date à laquelle elle ne devait plus avoir d'espoir. Elle avait placé des peut-être et des points d'interrogations. Maintenant il était trop tard. Quatre années s'était écoulées. Quatre ans durant lesquels elle aurait pu advenir n'importe quoi il n'aurait pas sourcillé. Il était trop tard pour eux deux, mais pas trop tard pour qu'elle lui apprenne combien il l'avait blessé. Et il n'aurait qu'à l'endurer comme elle l'avait endurée.
Mais Max semblait à des kilomètres de tout cela. Ses sourires et ses remarques joueuses ne démontraient qu'une chose, il était restait là où les choses s'étaient arrêtées. Sélénia ne voyait que cela, il pensait vraiment pouvoir obtenir ce qu'il voulait avec son sourire et effacer le fait de l'avoir jeté avec quelques mots. Un jour après, un mois après ça aurait pu marcher. Plus maintenant. Il lui ramena un verre, en gentleman comme il savait si bien le faire. Charmant, il lui glissa les verres entre les doigts. "martini dry et deux olives, si ma mémoire est bonne." Évidement que oui. Elle ne commenta pas. Il n'avait pas oublié et heureusement. Il n'aurait manqué plus que cela, qu'il est tout oublié d'eux deux. Il ne resta pas près, comme elle s'y attendait. Son humeur ne venait-elle pas de brusquement changer ? Essayant de le faire en tout discrétion, Sélénia l'observa vider la moitié de son verre sans patience, avant de s'accouder sur ses genoux. Elle attendait qu'il lui réponds en cherchant ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Il prit un peu de temps pour y réfléchir. Et sa réponse sembla tourner en rond. Parlant rapidement, d'un taon plus sec que ses phrases joueuses jusqu'ici, il lui lista une liste de choses qu'il aimerait faire. Des choses qui nécessitaient tant d'argent qu'elle aurait pu bosser tout sa vie sans pouvoir se permette l'une d'elle tout en continuant de manger. Des choses futiles et luxueuse que la plupart des gens ne voulaient pas, ils y rêvassaient juste. Des choses sans nécessitée aucune, de simples caprices. Il voulait des choses inutiles qu'il pouvait avoir sans peine. Des choses qui seules, devait être d'un ennuis absolu également. Plus doucement, ou du moins c'est l'impression qu'elle eut, il termina sa tirade en affirmant préférer boire un verre avec elle à défaut de faire tout cela. C'était une excuse, une jolie phrase qu'il espérait fonctionner pour l'adoucir, elle ne prendrait pas. Sélénia s'y refusait. Pas plus qu'elle ne voulait se laisser adoucir en l'entendant l'appeler Sélé comme il l'avait autre fois. Il lui renvoya la question.
La tête appuyé contre le canapé, il la tourné pour pouvoir l'observer. Un regard qui la troublait plus qu'elle n'aurait voulu se l'avouer à elle même. Légèrement, elle referma ses doigts contre son verre, chassant l'envie de caresser sa joue, de l'attirer à elle comme avant. Elle avait perdu ce droit devant un café. Elle ne chercherait pas à le reprendre. Elle ne le quitta pas des yeux quand son regard descendit vers sa poitrine puis ses cuisses. Elle ne saisissait pas son changement d'humeur. C'était une stratégie étrange de sa part. Allait-il se décider à vraiment faire savoir ce pourquoi il était là ? Il rompit le silence. "Jolie bague. une harry winston, je présume?" Ah. Ça. Sélénia n'avait plus aucun doute sur le ton sec, elle n'avait pas rêvée. Il n'avait pas le droit de boire son verre de la sorte, comme si il s'en souciait. Ce n'était pas son problème, cela ne l'avait pas était pendant quatre ans, ça n'avait pas de raison de soudainement le préoccupait. Sa réaction agaçait Sélénia. Elle voulait pousser. Le pousser jusque dans ses derniers retranchements, jusqu'à ce qu'il soit dingue et perde ce calme, ce fichu contrôle qu'il avait sur lui quand il l'avait rejeté.
D'un geste anodin, Sélénia tandis sa main vers son ancien amant, approchant la fameuse bague près de son visage. Il pouvait maintenant avoir une parfaite vue de l'objet. « Je ne sais pas bien, qu'en dis-tu, tu crois que c'en est-une ? Elle est jolie non ? » Tout en parlant, elle observait le visage de Max', cherchant la moindre indication qui pourrait le trahir. Pivotant sans prévenir sur elle-même, Sel' posa ses deux pieds sur l'accoudoir du canapé où ils étaient, plaçant ses jambes juste à côté de lui mais continuant de le surplomber en taille. Une fois n'était pas coutume après tout, pour une fois qu'elle pouvait être plus haute que lui, autant en profiter. Il pouvait avoir une vue imprenable sur ses gambettes plus proche qu'un instant auparavant. « Elle a couté chers je crois. Tu en as offert une de ce genre à ta putain de luxe au beau pédigrée ? Tu l'as choisis toi-même ou tu as envoyé quelqu'un le faire pour toi ? » Elle parlait d'une voix douce, contraste absolue avec la dureté et la grossièreté de ses propos. Après tout, pourquoi prétendre qu'il se préoccupait de cette fille, ses parents l'avaient choisit et il ne la connaissait même pas quand l'annonce avait été rendue publique. Sans doute que depuis il y avait prit goût. Peut-être l'avait-il pervertis et qu'elle lui plaisait autant qu'elle lui avait plu un jour. Mais il était là aujourd'hui, dans son salon. Et honnêtement, Sélénia se sentait satisfaite à l'idée qu'il n'est jamais prit son pied avec cette autre fille. Cette idée naissait d'un sentiment pur de vengeance et d’orgueil, mais elle n'avait pas grand mal à l'admettre. Et si Max' s'était mit à aimer cette fille et ne pas supporter qu'elle parle ainsi, il pouvait tout simplement sortir. Après tout, il était doué pour sortir de sa vie.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Ven 2 Mai - 11:05 | |
| there is no end in sight. ∞ la stratégie semblait avoir marché. elle l'avait laissé entrer sans grande peine. mais malgré ceux, il n'en tirait pas la satisfaction escomptée. il pensait que cet acte de manipulation serait un peu plus gratifiant, mais au final, ce qu'il venait de voir, ce diamant ornant sa main droite, lui avait gâche toute sorte de récompense personnelle. il ne comprenait pas. il ne l'avait pas laissé si longtemps que ça.. mais apparemment, cela lui avait suffit pour se trouver un époux. et se marier. et peut être à mettre un enfant en route? cela était bien le style de sélénia. elle avait apparemment mis le grappin sur un jeune homme très fortuné, qui en était tombé sous le charme. car, voyez-vous, la bague que la demoiselle avait à son annulaire coûté facilement le prix de la maison dans laquelle elle vivait à ce moment-même, et qui n'était pas sans attrait. le jeune homme serra la mâchoire, sentant le liquide couler dans sa gorge. il devait boire pour occuper son esprit et ne pas penser à tout ce que cet insignifiant caillou représentait. il n'aurait jamais du venir. il la regarda, arquant le sourcil, lorsqu'elle changea de position. que faisait-elle? mettant ses pieds sur l'accoudoir, laissant ses jambes à l'air libre, dénudant légèrement le haut de sa poitrine en tirant sur sa serviette. il eut un petit sourire amusé. ele cherchait donc à le tenter. cela ne marcherait pas. malgré qu'il soit un homme, il avait une fierté sans nom et se devait de tenir le coup; surtout si elle était mariée. ce qu'elle n'oublia pas de lui rappeler en tendant sa main gauche et la pavanant sous son nez. elle voulait qu'il admire son caillou, même si elle faisais mine de ne pas s'en préoccupé. "je ne sais pas bien, qu'en dis-tu, tu crois que c'en est-une? elle est jolie non ?" elle faisait comme toutes ces mignonnes qu'il croisait à londres et qui avait pêché un gros poisson. elle faisait comme celles qui voulaient l'avoir lui, tout en ayant chassé le meilleur ami car plus accessible. cela ne l'impressionna pas outre mesure. il arqua un sourcil et prit la main de la jeune fille dans la sienne, délicatement. il tint le bout de ses doigts en posant son index et son annulaire à l'arrière de ses doigts et les empechait de bouger par son pouce sur l'avant. il examinait la bague. une valeur certaine. "attraction, par harry winston. je l'avais vu.." il s'empêcha de dire la suite de la phrase, qu'il garda pour lui. il n'osait même pas s'avouer ce qu'il aurait pu dire si sa raison ne l'avait pas rattrapé. "oui, elle est très belle. je vois que me cotoyer t'as quand même aider à choisir un mari avec du gout. c'était pas gagné.." oh que oui, il pouvait être mesquin. oh que oui, il savait à quel point elle détestait ce genre d'allusion. il eut un petit sourire lorsque la jeune femme eut cette petite pique à l'égard de son ancienne fiancée, qu'elle n'affectionnait pas, apparemment. étrangement, ça lui faisait plaisir. il aimait à la voir jalouse. "elle a coûté chère je crois. tu en as offert une de ce genre à ta putain de luxe au beau pedigree? tu l'as choisis toi-même ou tu as envoyé quelqu'un le faire pour toi?" elle ne se montrait pas très polie. cela lui fit hausser les sourcils. il l'avait connu bien plus retenu. mais cela ne lui gêné pas tant, au final, il savait qu'elle avait ce coté sauvage, rebelle en elle. et c'était ce qu'il avait aimé chez elle. le jeune homme lâcha sa main et reprit son verre vide en main. il scruta le fond de glace et lui lança un petit regard en coin. "surement en aurais-je choisi une de ce style si j'en avais eu besoin." elle n'était évidemment pas au courant de la rupture des fiançailles du jeune maximilian. comment le prendrait-elle? allait-elle le tourner à son avantage ou le prendrait-elle en pitié? peut être s'assagirait-elle? mais il en doutait. "j'ai rompu les fiançailles avec la grantham, mais je pensais que mon ami, qui est aussi ton mari apparemment, te l'aurait dit. ou peut être avait-il trop peur que tu reviennes vers moi en courant, en l'apprenant? là est une autre question." la jeune femme semblait s'offusquer de cette réponse. il eut un petit sourire en coin et se leva, retournant vers le bar, pour se servir un nouveau verre. le même. on ne change pas une équipe qui gagne.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Ven 2 Mai - 17:23 | |
| Sélémilian i might be addicted ; you'll never know...
Sans honte, Sélénia renvoyait à Maximilian l'image de ces femmes faciles, uniquement attirées par l'argent. Elle en usait clairement, après tout n'est-ce pas ce qu'il avait pleinement impliqué en partant ? Certes il ne l'avait pas directement soupçonné d'en vouloir à son argent. Non il avait fait pire, il avait annoncé qu'il se mariait avec une autre, sans se soucier une seconde de ce qu'elle elle pouvait penser. Ni de ce qu'elle deviendrait. Comme si elle n'avait pas de sentiments, comme si chacun instant qu'elle avait passé avec lui ne signifiaient rien. Il les avait balayer, la relayant en dessous des croqueuses de diamants, comme si elle n'avait pu avoir pour lui la moindre affection. Il méritait pleinement qu'elle lui parle d'argent et qu'elle lui fasse miroiter ce bijou idiot à son doigt. C'était la case dans laquelle il l'avait placé sans mot dire et elle comptait bien le lui faire sentir. Elle s'attendait à ce qu'il jette un vague coup d’œil à la bague. Pas à ce qu'il prenne sa main entre les siennes, avec une délicatesse qui rendait presque son geste sensuel. Elle feignit l'indifférence, le laisser regarder cette fameuse bague, mais elle retenait son souffle. C'était leur premier contact depuis longtemps, bien longtemps. Sans doute que cela ne lui faisait rien à lui, après tout il n'avait absolument pas besoin d'elle. Mais la jeune mariée mourrait d'envie de prolonger ce toucher, secrètement. Envie de le voir évoluer. Il n'en fit rien, regardant simplement la bague. A sa grande surprise, il reconnu le modèle et la marque, affirmant l'avoir déjà vu... Il laissa sa phrase en suspend. Délicat, merci bien, Sélénia n'avait pas envie de l'entendre parler des bagues qu'il avait choisit pour sa femme, quand bien même elle était celle qui avait lancé le sujet. Pourtant elle ne méritait pas la phrase qu'il lui offrit "Je vois que me cotoyer t'as quand même aider à choisir un mari avec du gout. c'était pas gagné...". Sélénia pinça ses lèvres. La faute à qui si elle avait dû se trouver un mari ? Il croyait qu'elle allait retourner bosser jour et nuit après avoir eut un aperçu de cette vie où un repas valait un mois de son salaire ? Qu'elle allait supporter des mains venant frôler ses fesses et devoir y sourire en prenant une commande quand elle pouvait se trouver quelqu'un qui lui souriait et lui payait tout ? Il lui avait montré un monde à la richesse provocante et elle avait décidé que Chris et elle-même y aurait droit. Et la rabaisser, questionner ses goûts à cause de là d'où elle venait... C'était petit. Plus encore venant de lui. Il avait l'habitude de faire mieux que cela. C'est un regard plus froid qu'elle posa sur lui, malgré son petit sourire à lui. Elle ne savait pas ce qui leur arrivait, ils ne volaient pas haut. Elle en venait aux mots vulgaires pour marqué son dégout envers sa femme, il appuyait là où ça faisait mal en lui rappelant qu'il ne faisait pas parti de ces gens où goût développé par la richesse. Elle aurait pu ne pas s'en soucis si cela n'avait pas été la source de la séparation, quand bien même ils ai été un jour ensemble réellement.
Il lâcha sa main. Tant mieux, sa phrase l'avait refroidit et elle ne voyait plus ce qu'elle avait pu trouver de sensuel dans son geste quelques secondes plus tôt. "Sûrement en aurais-je choisi une de ce style si j'en avais eu besoin." Cette fois ci, Sélénia fronça clairement les sourcils. Que voulait-il dire par là ? Elle doutait que sa princesse mijaurée accepte un mariage sans baguette, montagne de cadeau et des listes d'invités à coucher dehors. Et quelque chose lui disait qu'entre Maximilian et sa famille cumulée à sa femme, c'était la tradition qui l'avait emporté. "J'ai rompu les fiançailles avec la grantham, mais je pensais que mon ami, qui est aussi ton mari apparemment, te l'aurait dit. ou peut être avait-il trop peur que tu reviennes vers moi en courant, en l'apprenant? là est une autre question." ... Bien. très bien. Parfait même. Si il voulait ce point, elle le lui laissait. Elle n'avait plus rien pour enchérir face à cela. Elle aurait du se préoccuper de son erreur, corriger un petit malentendu quand il parlait de son ami qu'il pensait être son mari. Mais elle était focalisée sur autre chose. Quelque chose de plus important et bien plus douloureux que cette stupide méprise à propos de qui était son mari. Le faisait-il exprès d'être aussi blessant ? Immobile, elle le regarda se relever pour aller se resservir. Un martini sûrement. Elle y réfléchissait vainement mais ce n'était pas assez intéressant pour la détourner de ce qu'elle venait de réaliser. Il n'était au final pas partir pour cette femme à la carte bancaire en or. Il était juste parti. Il pouvait dire non quand il le voulait. Seulement elle ne faisait pas parti de son équation. Elle bouillait. Sélénia baissa son regard sur la boisson qu'elle avait a peine touché depuis tout à l'heure et en prit une gorgée, puis une autre et encore une autre, mettant de côté ses précautions habituelles face à sa tenue à l'alcool. Elle attendit patiemment qu'il termine de préparer son verre. Puis elle se laissa glisser du canapé, rejoignant le sol. Elle n'avait que faire de combien elle était ridiculement petite face à lui, ou peu habillée et certainement pas en position pour crier. D'ailleurs non, elle n'allait pas crier. Sans le laisser s'éloigner du bar, elle vient se planter face à lui. Ses yeux cherchaient à le foudroyer sur place. « Que je reviennes en courant vers toi ?! Pour revenir il faut être parti Maximilian. N'inverse pas les rôles. C'est toi qui a voulu te marier à ta Grantham. C'est toi qui me l'a dit, toi qui à voulu que je parte. Toi qui a estimé que ma personne et l'intérêt que tu y portait ne valait pas plus que mon compte en banque. Et tu sais quoi ? Tu pouvais simplement le dire que tu voulais en rester là au lieu de trouver cette histoire de fiançailles, puisque c'était si simple de les rompre. J'aurais compris, malgré mon manque de goût. Et ça m'aurais épargné la peine de t'inviter à entrer ici. » Si une femme pouvait ressembler à une bombe parlante sans crier, alors elle venait de réussir le paris. Sa main tenait fermement le haut de sa serviette pour l’empêcher de tomber. Elle compter en rester là. Pour être sûre qu'il comprenne que la conversation était bien terminée, elle murmura simplement, tentant de faire appelle à un calme qui n'existait actuellement plus au fond d'elle même « Je vais m'habiller. » C'était tout. Elle lui tourna les talons, il n'avait qu'à rester avec son verre de martini dry.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Dim 4 Mai - 18:19 | |
| there is no end in sight. ∞ il savait qu'avec elle, c'était quitte ou double. il jouait avec le feu. à dire vrai, jamais n'avait-il eu autant de plaisir à le faire. les joies de la chasse, de la tension sexuelle, l'attraction bestiale entre eux, repoussée par des phrases assassines et provocatrices. ils ne pouvaient se permettre de céder aussi rapidement. le jeu était là et il y serait toujours. maximilian ne pouvait le voir autrement. leur relation était basée sur ça, et jamais cela ne pourrait se terminer. il était confiant sur ça. si elle avait décidé de se marier, c'était pour le confronter, pour l'énerver. il savait que ce n'était pas par amour. le simple fait qu'elle lui balance sa bague ainsi sous le nez lui prouver qu'il avait raison. elle voulait juste le rendre jaloux. malheureusement pour lui, elle avait réussi. il avait longuement serré la mâchoire, tandis qu'elle parlait de son caillou, mais rien n'avait fusé d'entre ses lèvres. il avait tout garder, précieusement, car il savait que s'il montrait la moindre marque de faiblesse, elle appuierait dessus. comme pour le torturer. leur jeu était malsain, peut être, mais c'était le leur. le jeune homme finissait de se remplir son verre de martini et retourna le regard sur le canapé, son allure nonchalante toujours enclenchée, pour éviter toute suspicion de la part de la jeune femme. elle s'était laissée glisser du canapé. elle se retrouvait désormais sur le sol, simplement vêtue de sa serviette et de ses magnifiques jambes qui ornaient le pavé. il eut un léger sourire, ayant un certain ascendant sur elle malgré le fait qu'il soit de dos. il amena le verre à ses lèvres. "que je reviennes en courant vers toi?! pour revenir il faut être parti maximilian. n'inverses pas les rôles. c'est toi qui a voulu te marier à ta grantham. c'est toi qui me l'a dit, toi qui à voulu que je parte. toi qui a estimé que ma personne et l'intérêt que tu y portais ne valait pas plus que mon compte en banque. et tu sais quoi? tu pouvais simplement le dire que tu voulais en rester là au lieu de trouver cette histoire de fiançailles, puisque c'était si simple de les rompre. j'aurais compris, malgré mon manque de goût. et ça m'aurais épargné la peine de t'inviter à entrer ici." le jeune homme l'écouta, eu un léger soupir amusé et avala une gorgée de son verre. elle n'avait donc toujours pas compris. il ne se retourna pas, continuant à laisser son verre à porter de bouche. l'alcool lui arracher la muqueuse nasale, mais il s'en fichait. "tu n'as donc toujours pas compris." mais elle n'écoutait plus. elle était déjà partie vers les escaliers pour, surement, rallier sa chambre. "je vais m'habiller." le jeune homme leva les yeux au ciel et contracta sa machoire. il tourna légèrement la tête pour la regarder partir et soupira. il posa le verre et se lança à sa poursuite, d'un pas rapide. "sélé, attends." la jeune femme fit mine de claquer la porte de la chambre conjugale derrière elle, mais il n'en avait que faire. il l'avait déjà vu bien moins habillé que maintenant. tout en ouvrant la porte, il ne put s'empêcher de lancer. "je t'ai déjà vu nue, tu n'as pas besoin de fermer cette foutue porte. pas avec moi." la jeune femme avait déjà laissé tomber sa serviette à terre, lui tournant le dos, dans sa penderie. maximilian fut légèrement décontenancé par la vision qu'il avait sous les yeux. il s'obligea à détourner le regard et à faire un demi-tour sur lui-même: après tout, elle était mariée, il n'avait plus le droit de la regarder de cette manière. il baissa la tête et fulmina dans son coin, jusqu'à ce qu'elle semble lui accorder un semblant d'importance en se raclant la gorge. il se retourna, pour lui faire face. "tu crois sincèrement que j'ai eu le choix? j'ai été mis au courant de ces fiançailles par la demoiselle elle-même. je n'étais pas au courant que j'avais eu un tel engagement. on m'y a forcé, tu m'entends? cela m'a prit du temps, certes, mais je les ai rompu." le jeune souffla doucement, baissant la tête. il ne savait plus vraiment quoi dire. il releva légèrement le regard vers elle, un regard sombre et agressive. "mais toi, je crois qu'on ne t'a pas forcé la main. je te retourne la question: tu t'interessais à moi juste pour mon compte en banque, tu avais l'intention que je t'offre un caillou plus gros? car cela ne serait jamais arrivée." il se mordit l'intérieur de la lèvre et contacta sa machoire. il s'était mal exprimé sur sa dernière phrase. il ne voulait pas dire que jamais il ne lui aurait acheté de bijoux, bien sur que non; il voulait simplement dire que, lui et l'engagement matrimonial, ce n'était pas ça. mais cela ne les aurait pas empêché de vivre ensemble, si seulement ils l'avaient pu. mais au final, la situation lui plaisait bien, la tension qu'il pouvait y avoir entre lui et elle, en ce moment même, était aussi délectable que destructrice. elle les rongeait de l'intérieur tout en les sublimant. c'était une sensation, un gout que maximilian avait perdu depuis longtemps. et il n'était pas près de le laisser partir. "tu m'aurais laissé rentrer, même si ton mari avait été là. et tu m'aurais aussi bien conduis dans ta chambre, car tout deux on sait très bien de quoi tu as envie." il avait dit ça tout en s'approchant de la jeune femme. un regard de défi ornait ses yeux. il la mettait en conflit avec elle-même: une bataille entre ses instincts primaires et son cerveau. il ne savait aucunement qui allait gagner, mais dans tout les cas, il aurait réussi son coup. il savait qu'elle ne résisterait pas longtemps. du moins, il l'espérait.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Dim 4 Mai - 21:25 | |
| Sélémilian i might be addicted ; you'll never know...
Il avait sur elle cet effet unique. Plus qu'une emprise, une véritable dépendance. Absolument néfaste sans doute, mais dès qu'il était là, tout ne tournait plus qu'autour d'eux. Elle le brusquait, l'envoyait sur les roses, pestait mentalement pour qu'il s'en aille. Car rien au monde ne pouvait la rendre ainsi, lui faire perdre son sang froid, la pousser à chercher à manipuler, gagner, dominer le jeu auquel ils se livrait. Elle faisait tout pour qu'il parte, pour qu'il cède, qu'il tourne les talons et dégage de ce nouveau chez elle. Et pourtant, elle attendait bien plus de lui. Si il était sorti simplement, il l'aurait tant déçu. Il aurait baissé en qualité et sans doute ne s'en serait elle jamais plus approchait. Car l'homme auquel elle était accro avait plus de cran que cela. Elle l'entendit parler vaguement derrière elle, mais elle n'y prêta pas attention. Il était parvenu à l'énerver. De qui se moquait-il à prétendre qu'elle devait revenir. Elle était orgueilleuse. Il le savait et il lui avait malgré tout tourné le dos. Il n'y avait rien d'étonnant dans sa réaction et il le savait, personne en dehors de son frère peut-être, comprenait aussi bien cette partie d'elle. Elle entendit parfaitement les bruits de pas et sa demande de l'attendre mais elle n'en fit rien. Il la suivait et c'était tout ce qui comptait. Il ne partirait pas et de ce fait elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait. Elle avait le contrôle sur sa présence et s'en satisfaisait. Continuant inlassable de la provoquer, elle ferma la porte derrière lui, souhaitant le force à attendre mais il n'en eut que faire. C'était une lutte dans laquelle chacun des deux essayait d'imposer sa volonté à l'autre. Ce fut la porte qui se fit insulter par Maximilian. Visiblement, il n'appréciait pas cette soit disant distance qu'elle lui imposait. Tant pis, elle lui imposerait de devoir rester en sa présence pendant qu'elle se déshabillait sans pouvoir y avoir le droit. C'était tout aussi sadique au final, ça lui convenait. Dans le reflet de la glace elle l'aperçu s'arrêter net à la vision de son dos entièrement dénudé, son corps ne portant plus qu'un simple bas de maillot de bas comme seule barrière aux regards de son ancien amant. C'est vrai, il l'avait déjà vu nue, bien plus d'une fois, sous toutes ses coutures. Aujourd'hui, il tourna le dos, poliment pour préserver son intimité. Sélénia soupira en levant légèrement les yeux au ciel. Elle n'aurait même pas pu qu'elle partie de tout cela l'agaçait le plus. Mais il se tue, attendant qu'elle est terminée. Bien, elle pousserait plus loin alors. Choisissant dans son armoire une légère tunique, sombre mais au tissu fin et délicat, elle l'enfila. Court, le vêtement n'allait pas jusque ses genoux et offrait un décolleté, pas de plus osé mais parfaitement charmant. Ses doigts glisseraient en dessous pour faire tomber le long de ses jambes son bas de maillot de bain. Elle ne le remplaça pas. Entièrement nue sous sa tunique légère, elle finit par se retourner, pour enfin accorder son attention à Max, qui semblait bien décider à lui dire ce qu'il avait a dire. "Tu crois sincèrement que j'ai eu le choix? j'ai été mis au courant de ces fiançailles par la demoiselle elle-même. je n'étais pas au courant que j'avais eu un tel engagement. on m'y a forcé, tu m'entends? cela m'a prit du temps, certes, mais je les ai rompu." La jeune femme le fixa, lui renvoyant parfaitement le regard sombre qu'il avait. L'agressivité était mutuelle, pesante dans l'air. Elle n'y croyait pas. Les mots qu'il disait n'était que des excuses. Elle ne croyait pas qu'on puisse le forcer à quoi que ce soit. Avant peut-être. Pas après qu'elle lui est fait gouter ce qu'ils avaient partagés. "mais toi, je crois qu'on ne t'a pas forcé la main. Je te retourne la question: tu t’intéressais à moi juste pour mon compte en banque, tu avais l'intention que je t'offre un caillou plus gros? car cela ne serait jamais arrivée." Un éclair traversa les regards de Sélénia, ça en devenait presque drôle tellement c'était agaçant. Tant mieux si cela le perturbait. Il l'avait mérité, il méritait cent fois ça. Elle n'allait pas le délivrer de ce doute. Si il voulait s'y installer, elle allait l'y conforter. Tout cela l’agaçait d'autant plus qu'elle ne lui avait jamais rien demandé, ni bijoux, ni vêtement, encore moins d'argent directement. Elle était juste restée avec lui toutes ces nuits et cela le faisait douter qu'elle en voulait à son argent. Des draps, des douches et des croissants la satisfaisait plus que cette maison, cette bague ou toute sa garde robe. Mais elle ne le lui avouerait pas. Jamais. Mais sa dernière phrase faisait monter en elle des envies de violence. Elle détestait l'entendre dire qu'il n'aurait jamais rien acheté pour elle. Il avait tant mais rien pour elle, il préférait prendre sans jamais rien lui donner. C'était blessant. Et à chaque blessure qu'il lui faisait, elle ne devenait que plus sauvage, désespérément prête à le blesser pour s'en défendre. Il la voulait comme il aimait avoir toutes les autres. Peut-être un peu plus elle que les autres, sinon il ne serait pas là ici, mais elle détestait la place à laquelle il la renvoyait sans cesse.
Elle cherchait à dominer sa propre colère. A trouver par où attaquer tellement elle voulait s'en prendre à tout en même temps. "Tu m'aurais laissé rentrer, même si ton mari avait été là. Et tu m'aurais aussi bien conduis dans ta chambre, car tout deux on sait très bien de quoi tu as envie." .... C'était sans doute vrai. Trop pour qu'elle ne l'avoue. Trop pour est quoi que ce soit à nier. Il était là, il avait voulu entrer dans cette chambre. Il était dingue d'elle et le pécher était partagé. Inavouable mais partagé. Il la défiait. Il s'était rapproché et espérait qu'il ne cède. Espoir tout à fait idiot. Sélénia avança vers lui, sans hésiter, se laissant porter par le moment. Sans douceur, elle posa ses deux poings contre son torse, d'un coup sec, pour qu'il recule d'un pas. Elle avança encore, et refit la même chose. Jamais il ne lui aurait acheté une bague, hein ? Il allait voir. Une nouvelle fois, elle usa des forces qu'elle avait pour le faire reculer, le faisant ainsi buter contre le lit. Un lit qui n'aurait du accueillir personne d'autre que son mari et elle. Mais elle n'en faisait qu'à sa tête, obnubilée par son envie de gagner contre lui. Ses doigts vinrent se refermer contre le haut de la chemise de Maximilian et elle le poussa en arrière, toujours dépourvue de tendresse, pour le force à s'assoir sur ce lit. Sans se gêner, elle posa son genou contre la jambe de cet homme et d'un geste vif vient s'assoir sur lui. Délicieusement proche de lui, assise sur ses genoux, entièrement face à lui, elle pouvait être à sa hauteur ainsi. D'un petit coup de hanches, elle rapprocha son bassin du sien, ses jambes nues repliées sur le lit, ses doigts fins ne lâchant toujours pas sa chemise. « Personne ne t'as obligé à rien Max. Je ne sais pas pourquoi, mais tu as du le vouloir d'une façon ou d'une autre. Seulement tu n'as pas envie de renoncer à ta flopée de jolies filles qui se déshabillent à chacun de tes claquements de doigts. Et tu ne compte pas non plus perdre ton compte en banque. Cette vie là avait plus d'importance pour toi que ce que je pouvais t'offrir, c'est tout ce qu'il y a comprendre. Admet le. » Elle serrait fermement le haut de son col, le tirant vers elle pour ne pas qu'il s'en aille encore. Elle l'observa, le regard sombre, cherchant à calmer les battements de son coeur et ignorer sa présence qui la rendait dingue. « Ça t'aurais satisfait que je t'attends ? Un ans ? Trois ? Quatre ? Dix ans ? Combien de temps selon toi je dois attendre quelqu'un qui me veux autant qu'il veux pouvoir avoir toutes les autres petites trainées ? Tu ne veux pas d'une fille qui t'attends gentiment, sinon tu m'aurais gardé. Ce caillou à mon doigt, tu sais ce qu'il dit ? Il dit qu'il y a un homme qui avait envie de moi. Il dit que cet homme à envie de le clamer. Il dit qu'il a de l'argent et qu'il saura impressionner ceux qui pourrait me vouloir en dehors de lui. Exactement ce que toi, tu n'as pas su faire. » D'un geste rageur, Sélénia fit sauter les quelques boutons de la chemise qu'il était parvenu à remettre devant sa porte. Oui, elle lui reprocher de n'avoir jamais voulu la faire sienne en dehors des draps, d'avoir cru qu'elle attendrait, d'avoir cru qu'elle supporterait toutes les autres filles sans rien dire. Elle ne supportait rien de tout ça.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Lun 5 Mai - 21:09 | |
| there is no end in sight. ∞ était-ce ainsi possible de détester autant que l'on aime? il fallait bien le croire. maximilian ne voyait pas là d'autres alternatives à ce mélange harmonieux de sentiments discordants. il voulait l'avoir pour lui tout autant qu'il la voulait à l'autre bout de la terre. il voulait ses lèvres autant qu'il voulait l'assassiner par ses mots. il voulait l'épouser autant qu'il voulait fuir à tout jamais. c'était ce mélange qu'il avait toujours aimé dans leur relation. une chose magnifique et déroutante, enivrante et perturbante. ce regard, tantot désireux tantot destructeur, cette moue aussi bien sensuelle que dégoutante. tout était un mélange assez subtile et assez parfait de sentiments antagonistes et addictifs. maximilian jubilait de voir la demoiselle aussi à fleur de peau, prête à céder tout comme lui. il aimait sentir cette électricité entre eux, ce désir montant mais qu'il stoppait toujours à temps. et tant qu'il s'approchait d'elle, elle le repoussait, de ces deux petits poings légèrement posés sur son torse. elle ne voulait pas le blesser, juste le faire reculer. il obtempéra, se laissant faire. jetant un coup d'oeil derrière lui, il vit le lit se dessiner sous ses genoux, qu'il plia pour s'asseoir sur le matelas moelleux. il s'appuya sur ses mains et la regarda s'installer sur ses genoux. elle était divine. sa simple tunique bleu marine, se mariant à souhait avec son beau regard, volait subtilement sur ses cuisses, remontant au fur et à mesure qu'elle s'installait sur les genoux du jeune homme. tout en se mettant à califourchon sur lui, elle lui parlait. il comprenait à peine ses dires, trop attirés par la vue exquise qu'il avait, jusqu'à ce que chaque mot viennent s'encoder dans son cerveau. "personne ne t'as obligé à rien max. je ne sais pas pourquoi, mais tu as du le vouloir d'une façon ou d'une autre. seulement tu n'as pas envie de renoncer à ta flopée de jolies filles qui se déshabillent à chacun de tes claquements de doigts. et tu ne compte pas non plus perdre ton compte en banque. cette vie là avait plus d'importance pour toi que ce que je pouvais t'offrir, c'est tout ce qu'il y a comprendre. admet le." il se mordit la lèvre inférieure. un mélange de désir et de culpabilité. oui, elle avait raison, sa vie de playboy désiré de partout lui plaisait assez, il ne pouvait le nier. et la vue qu'il en avait pour le moment était assez exquise pour qu'il n'y renonce pas de sitot. les mains de la jeune femme, parcourant la ligne de bouton de sa chemise pour venir s'agripper à son col n'avait rien pour l'aider. elle cherchait à le déstabiliser et, d'une certaine mesure, y arrivait. il regardait ses mains glisser, encercler son col de plus en plus fort, le tirant petit à petit vers son corps frèle et fragile qu'il désirait tant. c'est alors qu'il releva le regard vers le sien et planta ses billes noires dans les siennes, beaucoup moins bleu que d'habitude, diluées à de l'encre noir de chine. elles prenaient cette couleur lorsqu'elle était déterminée ou en colère; espérons pour lui que ce soit la première option. "ça t'aurais satisfait que je t'attends ? un an ? trois ? quatre ? dix ans ? combien de temps selon toi je dois attendre quelqu'un qui me veut autant qu'il veut pouvoir avoir toutes les autres petites trainées ? tu ne veux pas d'une fille qui t'attends gentiment, sinon tu m'aurais gardé. ce caillou à mon doigt, tu sais ce qu'il dit ? il dit qu'il y a un homme qui avait envie de moi. il dit que cet homme à envie de le clamer. il dit qu'il a de l'argent et qu'il saura impressionner ceux qui pourrait me vouloir en dehors de lui. exactement ce que toi, tu n'as pas su faire." le jeune homme n'écouta qu'à moitié la dernière partie de sa tirade. il plaqua sa main contre le bas de son dos, sentant la contraction des muscles de son dos à ce contact et l'approcha encore de lui. son autre main se logea en haut de sa nuque, sous ses cheveux qu'il agrippa fièvreusement. il approcha son visage du sien et eut un léger sourire. "ne devient pas vulgaire, cela ne te scie pas." il lui fit un léger sourire et fit mine d'approcher encore de ses lèvres. il sentait le souffle entrecoupé de la jeune femme sur sa peau brulante, son coeur battre au même rythme que le sien. et c'est alors qu'il la fit pivoter vers le droit pour l'allonger sur le lit. il se retrouver ainsi en position de supériorité, sentant les cuisses de la jeune femme s'entourer autour de sa taille. il tenait en suspension au dessus de la jeune femme par la force de ses bras, posés de chaque coté de sa tête. il en amena un vers la cuisse de la jeune femme, qu'il caressa doucement. il savait l'effet que cela pouvait faire à la jeune femme dont le visage tentait de rester impassible à ses caresses. il plongea son visage dans ses cheveux et baisa légèrement sa nuque. il ne voulait pas que le contact soit trop fort, trop pressant, car sinon il ne pourrait jamais s'arrêtait. il remonta la ligne nuquale de la jeune femme jusqu'à son oreille, dans laquelle il murmura quelques mots. "tu aurais du m'attendre une éternité, si tu avais tenu à moi autant que tu le laissais croire." il s'écarta de la jeune femme, montrant un visage froid et impassible. il avait réussi à redevenir maitre de sa respiration, qui était désormais calme et saccadé. il ne pouvait laisser transparaître un quelconque interet après ce qu'il venait de dire. et sa main posée sur sa cuisse glissa en direction de ses hanches, sur lesquels il passa sans avoir de contact avec un tissu quelconque. il eut un léger sourire et baissa légèrement le regard pour le relever vers le bleu excité des yeux de la jeune femme. "et je n'ai pas toujours à claquer des doigts pour que les femmes se déshabillent devant moi, apparemment." c'est alors qu'il s'écarta encore plus d'elle et se releva. il la regardait, là, allongée sur le lit, les quatre fers en l'air, attendant bêtement la suite des aventures. le jeune homme remit son col en place et tira sur le bas de la chemise, pour la défroisser. il s'éclaircit légèrement la voix. "et une part de moi ne voulait nullement cette situation, mais elle m'a apporté ce qu'avec toi je n'avais plus: la liberté de mes faits et gestes. malgré mon engagement, je faisais ce que je voulais, je voyais qui je voulais, ou je le voulais. je ne suis pas un homme qu'on enferme dans une cage. je ne peux me satisfaire d'un caillou orné sur un anneau d'or. mais si toi tu possèdes l'homme que tu as épousé, peut être devrais-tu réfléchir à si lui aussi te possède vraiment; du peu que j'en ai vu, ce n'est pas tout à fait ça." la jeune femme s'était redressée, assise sur le lit, hébétée par la situation, surement en train de stabiliser les pulsations de son coeur. il en profita pour s'agenouiller devant elle et lui prendre les mains entre les siennes. il releva le regard vers elle. "tu es comme moi. tu ne peux pas t'engager, tu n'y arrives pas, c'est pourquoi tout marchait si bien entre nous." il se releva vers elle et vint plaquer une main dans sa nuque, encerclant un coté de sa machoire et caressant sa joue de la pulpe de son pouce. il l'admirait. "oh ma sélé, si tu savais ce que tu as pu me manquer." et il plongea son visage sur le sien, scellant leur lèvre en un baiser fièvreux qu'il réfrénait depuis déjà trop longtemps.
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| (#) Sujet: Re: (sélémilian) ~ i might be addicted. Lun 5 Mai - 23:31 | |
| Sélémilian i might be addicted ; you'll never know...
Sélénia était parvenu à capter son attention. A réveiller en lui ce qui bouillait depuis sûrement un moment mais qu'il parvenait à masquer. A présent, ainsi positionnée sur lui, il ne pouvait plus fuir. Il n'en avait pas plus l'envie de la force mentale, elle en était sûre. Il l'observait, guettait chacun de ses mouvements. Elle n'était pas sûre d'avoir sa pleine attention concernant ce qu'elle disait, mais ce n'était pas grave, il restait obsédé par ses lèvres, ses doigts, ses yeux. Elle, elle savourait la chaleur de ses cuisses contre les siennes, malgré ce jean gênant, elle pouvait le sentir plus présent que jusque maintenant. Sa main vint se glisser dans le bas de son dos, la rapprochant, réduisant le peu de distance qu'il restait entre eux deux. Et la jeune femme se cambra doucement vers lui, ne protestant pas face à cette idée. Son corps obéissait de lui même, connaissant parfaitement les promesses que pouvait lui offrir celui de Maximilian. Malgré elle, son corps tout entier ressentait ce manque et réclamait fiévreusement ce dont il avait été privé. Ses doigts s’agrippèrent à ses cheveux, réveillant un frisson impatient dans l'échine de la jeune mariée. Dans un sourire,il lui intima de ne pas être vulgaire, réagissant sans doute au terme de trainées. Elle ne les aimait pas, elle n'y pouvait rien au haussa doucement les épaules, bien plus préoccupée par le visage de Max qui s'approchait dangereusement du sien. Les lèvres entrouverte, le souffle court, son court tout entier se tendait vers lui. Elle n'attendait que cela, qu'il l'embrasse, après tout ce temps. Égoïste comme il l'était, il ne le fit pas. Comme si elle ne pesait rien, il la renversa pour s'installer au dessus d'elle, la dominant de sa taille. Et elle aimait ça. Plus que tout autre homme, elle aimait lui laisser le contrôle, se laissant entièrement faire sous ses doigts. Pour le lui montrer, pour l'inviter à poursuivre ce dans quoi il se lançait, elle remonta ses cuisses contre ses hanches. Elle aimait être sienne, ne demandait à l'instant que cela. Il le savait. Rien que pour cela, elle craignait qu'il refuse de lui donner ce qu'elle voulait, mais Sélénia ne pouvait masquer son trouble. Il en avait envie aussi, ses gestes parlait pour lui tandis que sa main venait gouter à la chaire de sa cuisse, avec une délicieuse douceur. Les mains contre ses côtes, elle se forçait à les laisser là, les empêchant de remonter vers son visage pour réclamer plus d'attention. Ses lèvres contre sa nuque, son souffle près de son oreille la firent frissonner contre les draps, savourant l'odeur de sa peau si proche. Mordillant sa lèvre, espérant une suite, Sélénia ferma ses yeux pour essayer de garder tout contrôle. "Tu aurais du m'attendre une éternité, si tu avais tenu à moi autant que tu le laissais croire." Un ton froid, sec, qui fit redescendre Sélénia sur terre. Elle ouvrir les yeux vers l'homme qui s'était relevé. Il se voulait distant et elle regretta cela. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement avouer qu'il était jaloux ? Il partait sans rien lui donner pour attendre, pas le moindre espoir, pas la moindre preuve qu'il tenait à elle, mais elle devait être celle qui attendait bêtement ? Ses jambes retombèrent mollement au pied au lit dans le vide, sans se relever pour autant. Elle soupira. Combien de fois allait-elle devoir lui dire que c'était lui le coupable dans cette histoire ? Si au moins cette idée ne l'empêchait pas de s'occuper d'elle et de ses envies, elle aurait pu ne pas s'en soucier. Au lieu de cela, elle leva les yeux au ciel pour marquer son exaspération face à cette demande. Il ne voulait pas qu'elle se marie, mais ne voulait pas l’épouser. Il ne voulait pas qu'elle, mais elle devait l'attendre. Tout ne se passait pas comme il le voulait, il devait bien s'en rendre compte. Il n'aurai sur elle que l'emprise qu'elle lui laisserait. Qu'il se rhabille s'il le souhaitait. Allongée dans le lit, elle fit la moue en l'écoutant parler, concentrée sur sa propre frustration plus que sur ce qu'il disait à propos du fait qu'elle avait été prête à se déshabiller sans qu'il ne claque des doigts. Elle ne prendrait pas la peine de relever cela, c'était un point sans intérêt. Son sourire n'en était que plus agaçant. "et une part de moi ne voulait nullement cette situation, mais elle m'a apporté ce qu'avec toi je n'avais plus: la liberté de mes faits et gestes. malgré mon engagement, je faisais ce que je voulais, je voyais qui je voulais, ou je le voulais. je ne suis pas un homme qu'on enferme dans une cage. je ne peux me satisfaire d'un caillou orné sur un anneau d'or. mais si toi tu possèdes l'homme que tu as épousé, peut être devrais-tu réfléchir à si lui aussi te possède vraiment; du peu que j'en ai vu, ce n'est pas tout à fait ça." Il perdait des coups d'oreillers dans la figure. Maintenant elle était celle qui emprisonnait ses faits et gestes. En plus qu'il ne veuilles rie lui offrit. Et il lui reprochait de ne pas laisser l'homme qui était son mari la possédait... Croyait-il vraiment que l'argent pouvait suffire à faire d'elle une femme docile ? Elle le fusilla du regard. Que voulait-il avec ses mots ? Elle se redressa. Elle voulait sortir de la pièce, trop contrariée d'apprendre qu'il s'était senti emprisonnée avec elle. Pour elle, il lui avait offert des moments précieux, d'une liberté absolue, sans obligation de la part de la société, où ils pouvaient partager ce qu'ils aimaient ensemble, encore et encore sans personne d'autre. Elle avait été une prison pour lui. Elle l'avait crains en le voyant cumuler les conquêtes après ses fiançailles, mais il venait de le dire clairement, froidement. "Tu es comme moi. tu ne peux pas t'engager, tu n'y arrives pas, c'est pourquoi tout marchait si bien entre nous." Marchait si bien... ils ne devaient pas parler de la même chose il faut croire, puisqu'il avait eut l'impression d'être en cage. Perdue entre sa vague de désir juste avant et les mots qu'il venait de dire, elle ne savait plus où elle en était. Elle le détestait pour dire cela et plus encore pour oser le faire alors qu'il était le centre de son envie. C'était cruel, même pour eux.
Sans comprendre ses intentions, elle le vit s'agenouiller devant elle, au pied du lit. Sa main, assez grande pour englobée la totalité de sa joue pratiquement, vient contre sa joue, la caressant d'un geste tendre, à l'opposé des mots durs qu'il venait de dire. Son regard c'était adoucit, il soufflait sans peine le chaud puis le froid, sans se soucier de ce qu'il resterait de son cœurs après cela. Toujours centré sur lui même, ses envies, dans une logique que lui seul suivait, il confessa dans un soupire "oh ma sélé, si tu savais ce que tu as pu me manquer." Comme un homme assoiffé, n'en pouvant plus d'attendre, il vient capturer ses lèvres. Malgré tout ce qu'elle pensait, elle ne pu se retenir de l’accueillir, avidement, partageant sa fièvre. Elle voulait ses lèvres, sa peau, chaque infime partie de lui. Ses mains virent se glisser dans sa nuque, laissant échapper un soupire de satisfaction en l'embrassant passionnément. Elle en voulait, encore, exigeant de lui qu'il se rapproche pour pouvoir le sentir plus près encore. Le souffle court, elle mourrait d'envie de faire tomber le peu de vêtement qui les séparer, de coller sa peau à la sienne. Mais les mots de Max' l'avaient troublés, assez pour la déconcentrer. Rompant le baiser, elle appuya son front contre le sien.
« ... Tu ne vois donc pas, Max ? Tu voulais ta liberté... Je l'ai vu à chacune de tes soirées avec elle. Tu savourais de pouvoir avoir toutes les autres. Ce morceau de papier que j'ai signé... Je t'ai rendu ta liberté que tu voulais tant. Tu n'as plus à te sentir emprisonné et je me privée du droit de te demander de rester. Je ne pouvais pas t'attendre une éternité, mais j'ai fais que tu puisses me vouloir encore et encore. » En s'engageant elle, elle cassait tout espoir de pouvoir s'engager auprès de lui, le plaçant en sécurité absolu vis à vis de ça, à l’abri d'elle même. Ce qu'elle éprouvait pour son mari ? De la tendresse, de la reconnaissance pour ce qu'il faisait pour elle. Mais ni amour, ni désir. Elle se pliait à ses devoirs conjugaux quand il rentrait mais n'éprouvait aucun manque face à son absence. Un contrat, simplement et purement, voila ce que c'était. Un contrat qui lui permettait de réparer le préjudice qu'elle avait causé à son petit frère, des années plus tôt, en l'entrainant hors de l'école. Et maintenant que Max' était là, elle ne voyait pas ce qui pourrait mal aller. « Tu ne veux pas passer de bague à mon doigt ni être enfermé dans une cage, ni avoir que moi dans tes draps. C'est ton choix, si ça te rassures alors très bien, je ne vais pas me battre contre cette partie de toi. Mais ne dis pas que je ne sais pas m'engager, tu te trompes. Je m'engage juste différemment et comme je le veux, c'est tout. » Elle avait cherché comment se détacher de sa dépendance à son égard durant ces quatre années. Elle n'y arrivait pas encore très bien, mais sa façon de dire encore et encore qu'il ne serait jamais à elle ne faisait que confirmer fermement et douloureusement ce qu'elle avait compris le jour où il lui avait annoncer son mariage à venir. Dans un geste doux, elle vient prendre entre ses doigts son visage, caressant à son tours sa joue, dessinant sa mâchoire du bout du doigts. « Mais si je tu penses que je te garde en cage, si tout cela c'était une prison pour toi, tu ferais mieux d'y aller Max... Tout le manque que j'ai de toi ne me donnera pas l'envie de te priver de ta précieuse liberté, de tes faits et gestes. Fais ce que tu veux, vois qui tu veux voir, où tu le veux. Je voulais être ta liberté. Pas te la prendre. » Sa main retomba sur les draps. Ce n'était pas comme cela qu'elle voulait qu'ils soient. Jamais elle n'avait voulu l'emprisonner et ne continuerait pas si c'était à ce à quoi ça devait mener. Baissant les yeux, elle chercha vainement à dissimuler combien cette idée la perturbait. Elle le voulait oui. Pas comme ça, pas contre son gré.
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