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 Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel]

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Message(#) Sujet: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyLun 14 Avr - 23:29



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Pratiquement trois semaines se sont écoulées depuis la fête de la ville, fête où j'ai fait la connaissance d'Azel, jolie petite blonde, future maman, qui est d'ailleurs aujourd'hui toute jeune maman. Alors que depuis plusieurs mois, la seule femme que j'avais en tête était Mila, ma chère colocataire, Azel a réussi à s'immiscer dans un morceau de mon cerveau de blond. Il faut dire qu'avec Mila, c'est loin d'être le compte de fée. Depuis la fois où nous nous sommes embrassé, alors que nous étions censés bosser la peinture, la jeune femme m'évite, ou en tout cas elle évite le sujet du baiser échangé et elle esquive tout contact physique alors que c'était une des bases de notre relation. Rien d'ambigue, mais je suis un garçon très tactile, affectueux, peut-être un peu trop pour mon âge mais c'est ainsi. Je suis très expressif, très calin, et n'ais absolument aucune gêne face à ça. Là où certains peuvent voir des gestes déplacés ou mal-intentionnés, il n'en est rien. Je suis juste tactile avec tout le monde, qu'importe l'âge ou le sexe. C'est un peu comme l'amour, tout me va, homme ou femme, jeune ou plus âgé, enceinte ou non. A partir du moment où le feeling passe, je fais abstraction de tout le reste, comme ça c'est donc passé avec Azel. Oui il y en avait des dizaines de filles à cette soirée, mieux habillées, peut-être plus élégantes et surtout pas enceinte, mais c'est sur Azel que mes yeux ont jeté leur dévolu et je vous avoue que même moi je n'en connais pas la raison. Et puis si vous saviez à quel point les quand dira t'on me passent au dessus de la tête. Mon seul petit problème dans cette rencontre avec Azel est la façon dont elle est partie : en vitesse et en rejoignant un certain Augustin sur qui je ne sais absolument rien. Il l'a juste appelé et la seconde d'après elle décampait pour le rejoindre. Depuis je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'en savoir plus sur lui, la petite Malia ayant décidé de faire son apparition, les discussions ont plutot tourné autour de son nombril. C'est d'ailleurs aussi à cause de ce petit bout que je n'ai pas pu revoir Azel plus tôt et que trois semaines se sont écoulées. Mais aujourd'hui, c'est " le grand jour ".

Suite à une photo postée sur un réseau social, la jeune femme a complétement craquer sur les rives du lac que l'on voit à quelques pas de chez moi et m'avait proposé qu'on y aille un jour ensemble. Ca fait presque cadre romantique non ? Juste tous les deux, au bord du lac, pour une sorte de premier rendez-vous. C'est assez prometteur. Elle a apparemment réussi à laisser sa petite fille une après midi à un ami proche ( oui oui je parle de moi à la troisième personne ! ), nous laissant ainsi une après midi pour faire plus ample connaissance. Parce que c'est vrai que l'on ne se connait pas vraiment. On a tous les deux ressentis un bon feeling, on s'est parlé plusieurs fois par sms mais rien ne remplace le contact réel, humain, physique, que l'on va donc avoir aujourd'hui. Et puis j'ai bien compris qu'elle voulait m'expliquer la relation qu'elle a avec cet Augustin de vive voix, pour éviter quelconque malentendus si facilement arrivés derrière notre petit écran. J'arrive donc vers 14h sur le parking où l'on s'est donné rendez vous, parking qui donne sur notre petit endroit de paradis, un petit kilomètre plus loin. Bien que l'on soit en pseudo rendez vous, la tenue est  plus décontractée qu'à la fête, et de toute façon j'ai bien compris que ce n'est pas ça qui l'intéresse. Elle n'est pas du tout superficielle et c'est aussi ça qui m'a plus. Un des nombreux points qui m'ont plu chez elle. Tee shirt et jean font donc l'affaire pour cette journée ensoleillée. Après quelques minutes d'attentes, je vois Azel pointer le bout de son nez, toujours aussi souriante et rayonnante, même sans son ventre rond. Je lui souris également, content de la revoir et m'approche d'elle pour lui faire la bise, posant ma main sur sa taille " T'es toujours aussi belle dis donc, même après un accouchement ! " Je la regarde rapidement de haut en bas, c'est vrai qu'elle est magnifique, même avec ses quelques kilos encore présents de la grossesse. " Comment tu vas ? Pas trop épuisée ? Ca fait plaisir de te revoir ! " Fidèle à moi même, toujours aussi enjoué et expressif. Je suis vraiment ravi de passer cette après midi avec elle, en espérant qu'elle ne prenne pas encore la fuite au bout d'un quart d'heure pour retrouver je ne sais qui. Enfin n'y pensons pas et profitons plutot du moment présent.
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Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

inscription : 24/06/2013
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points : 39
pseudo : vercors. (chloé)
avatar : cora keegan.
autres comptes : biddy la jolie.
crédit : ultraviolences, the vamps.
âge : vingt-trois ans.
statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour.
quartier : fairmount district.
occupation : couturière à hazelnut.

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyMer 16 Avr - 18:17



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel

Je rabats la couette sur le côté du lit et m'en extirpe avec un soupir endormi. Je souris faiblement en regardant en direction du lit de Malia. Nous dormons dans la même chambre depuis qu'elle est née, et je dois avouer que je n'ai pas à me plaindre. Certes elle me réveille en pleine nuit pour réclamer à manger, mais elle se rendort presque aussitôt ensuite. Elle a une semaine à présent et je ne m'estime pas aussi fatiguée que la plupart des mamans qui viennent d'accoucher, de ce que j'ai pu lire ou entendre. La petite tête blonde gazouille quand je m'approche du lit et tends les bras dans ma direction. Je n'ai jamais été aussi heureuse que ces derniers jours. Avoir un petit humain à s'occuper tous les jours, pour qui je suis importante, indispensable même, est revigorant. Je me sens utile, aimée. Cela faisait quelques temps que je n'avais pas ressenti ça. Je vis toujours chez Augustin, depuis un peu plus d'un mois maintenant. Je ne sais plus quoi penser de lui, je ne sais plus à quoi correspondent les sentiments que j'éprouve pour lui. Je l'aime, c'est certain, mais je ne sais plus de quel amour. Je me suis faite à l'idée, tristement, qu'il ne ressentait pas la même chose. Que je ne serais qu'Azel, sa meilleure amie et accessoirement mère de son enfant. Jamais Azel, la femme de sa vie. Finalement, peut-être que j'étais tombé amoureuse de son souvenir, pendant son absence. C'est horrible de dire ça, mais lorsqu'il était au front je pouvais m'imaginer tout ce que je voulais. Je pouvais m'imaginer qu'il m'aimait, lui aussi. Le retour à la réalité a été plus dur que prévu. Augustin est beaucoup moins présent que ce que j'aurais pensé. Il est là pour moi, pour m'aider, bien sûr. Il est là pour s'occuper de sa fille, aussi. Mais j'ai l'impression que cela s'arrête là. Deux parents d'un même enfant, qui furent autrefois amis.
Sommes-nous toujours amis ?

▽ △ ▽

J'attrape le sac de Malia, où le nécessaire se trouve - habit de rechange, couches, lingettes. Certains pourraient être étonnés que je me sépare de ma fille alors qu'elle est si jeune mais j'ai pris toutes les précautions. J'ai retiré du lait avec un appareil spécial, que j'ai mis dans trois biberons, pour qu'elle ne manque de rien. Et puis j'ai énormément confiance en Shane, à qui je la confie pour l'après-midi. Je verrais bien comment elle réagit à cette première séparation, mais elle n'est pas une Novak pour rien. Elle sera éduquée pour être indépendante et autonome le plus tôt possible - tout en ayant le maximum d'amour maternel. Ce n'est pas incompatible. Je pousse la porte de la maison derrière moi et la ferme à clés. Maintenant que j'ai accouché je peux de nouveau conduire. La petite voiture blanche que j'ai acheté en arrivant à White Oak Station m'attend donc dans l'allée. Je dépose le sac de Malia ainsi que le mien sur la banquette arrière et installe la petite blonde à l'avant, dans son siège spécial. Je vérifie que toutes les sangles soient bien attachées et ferme la portière, avant de m'installer. C'est la première fois que je conduis après cinq mois sans avoir touché des pédales, mais c'est comme le vélo - on ne perd jamais vraiment. Je me rends sans encombres jusque chez Shane, qui ouvre la porte de son appartement avant même que je toque. « Merci encore de t'en occuper pour l'après-midi. Malia pourra faire plus ample connaissance avec son parrain, comme ça. » Je souris et lui tend le petit bébé. Elle ne bronche pas et ouvre les yeux en grand en le voyant. Elle ne sourira sûrement pas avant quelques semaines, mais cela prouve déjà qu'elle est intéressée par le grand blond et qu'elle n'a pas peur de lui. « N'hésites pas, s'il y a quoi que ce soit, à m'appeler. » Je souris à nouveau et caresses le crâne de mon bébé. Je reste quelques minutes à la fixer, une boule dans la gorge à l'idée de la quitter. Je plonge mon regard dans celui de Shane, où je perçois une expression rassurante, encourageante. Je souris et après lui avoir fait une bise, je dépose un dernier bisou sur le haut de la tête de Malia. Je me retourne après avoir laissé le sac de ma fille à mon pompier préféré et quitte l'immeuble.

Mon sourire réapparaît quand je pense à ce qui m'attend. Lucas. Ce beau blond, bouclé, que j'ai rencontré il y a trois semaines à la fête de White Oak Station. Ce n'était pas facile de trouver un moment pour le voir, entre les derniers préparatifs de l'accouchement et la naissance de Malia. Mais finalement, nous avons pu trouver une après-midi, cet après-midi. Au bord du lac, où je n'avais encore jamais eu l'occasion d'aller. J'arrête ma voiture sur le parking où nous nous sommes donnés rendez-vous et tends le bras pour récupérer mon sac à main. À travers le pare-brise j'aperçois Lucas, et ma respiration s'accélère. Je ne sais pas ce qu'il va penser de moi, maintenant que je n'ai plus ce gros ventre. Peut-être que je perdrais de l'intérêt à ses yeux, puisque je n'aurais plus cette originalité ? Mon coeur se serre à cette pensée. Je me remémore rapidement notre rencontre, et mon corps se réchauffe et je me détends. Il s'est vraiment passé quelque chose entre nous ce soir-là, ni lui ni moi ne pourrions le nier. Je ne sais pas trop ce que tout cela peut bien vouloir dire mais je sais qu'il me plaît.
Beaucoup.

Je sors de la voiture et claque la porte. Avec un temps pareil, j'ai décidé de sortir les habits d'été. Je n'ai pas retrouvé ma taille initiale et il me reste malheureusement quelques poignées d'amour, mais je suis tout de même arrivée à rentrer dans ce short en jean. J'ai opté pour un débardeur ample, couleur brique, avec trois petits boutons. Il cache les quelques kilos en trop qu'il me reste - mais plus pour longtemps. Je me suis mise au sport depuis hier et je compte bien les perdre d'ici la fin du mois de mai. Je suis tout de même à l'aise dans mon corps, comme toujours. Je suis plus anxieuse par rapport à ce que va me dire Lucas. Et s'il n'était plus intéressé ? S'il ne m'appréciait plus ? Nous nous sommes échangés quelques messages depuis la première fois que l'on s'est vu, mais ce n'est jamais pareil que de se voir en réalité. Je redoute qu'il ne veuille plus me voir après aujourd'hui.
Mais il y a ce sourire, ce grand sourire.

Je souris à mon tour et accélère mes pas pour retrouver le blond. Tous mes soucis s'envolent, tout ce que je pouvais redouter disparaît. Il me trouve toujours aussi belle. Sa main sur ma taille me procure une petite décharge électrique que j'essaie d'ignorer. Je lui fais la bise sans cesser de sourire. « J'apprécie le compliment. » Je rigole, avant de continuer. « Compliment que je te retourne. Tu n'as pas eu d'accouchement, mais tu es toujours aussi beau. » Peut-être même plus. Je garde cette pensée pour moi et me contente de sourire malicieusement. J'observe les alentours, les yeux brillants. Le lac à perte de vue, la forêt sur le côté, la montagne au loin. C'est magnifique. Je me concentre de nouveau sur Lucas et plonge mon regard dans ses beaux yeux bleus. « Ça va très bien. Malia est un amour. Et toi ? » Je souris. « Moi aussi je suis contente de te revoir. » Je dis, plus bas. Mon sourire s'élargit alors, amusée. « Je t'ai manqué ? » Je n'en reviens pas d'être aussi proche et aussi à l'aise avec ce garçon que je n'ai rencontré qu'une seule fois. Je n'ai jamais eu vraiment de soucis avec la gente masculine en général, mais c'était souvent dans un autre contexte. Au lycée, on avait le temps de s'apprivoiser, de se tourner autour, de se taquiner, de se parler. On avait le temps de se découvrir mutuellement, même si l'on ne se parlait pas. Là, c'est complètement différent. Je n'ai fais sa connaissance que l'espace d'une demi-heure et aujourd'hui encore je ne connais pas grand chose de lui. Pourtant, je me sens plus proche de lui actuellement que de n'importe quel garçon au bout de deux semaines à se chercher. C'est pour ça que je tends ma main, instinctivement, dans sa direction. « Emmènes-moi où tu le voudras. » Un sourire s'étale sur tout mon visage et mes yeux sont rieurs.
Je suivrais cet homme. N'importe où.


Dernière édition par Azel Novak le Jeu 17 Avr - 11:43, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyMer 16 Avr - 21:56



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

S'il y a bien un trait de caractère que je n'ai pas, c'est sans aucun doute la timidité. Au contraire, je peux me montrer parfois assez exubérant, trop expressif, comme si c'était surjoué, alors que ce n'est pas du tout le cas. J'aime me donner en spectacle, juste pour voir des gens souriants autour de moi, et ainsi être de bonne humeur à mon tour. Les gens restent rarement de marbre à mes pitreries, les gens et surtout les filles à vrai dire. Mais à force d'être le rigolo, le clown, le pantin articulé, rares sont celles qui me prennent au sérieux. Des amies j'en ai, il n'y a aucun problème, et elles ne se comptent pas sur les doigts de la main. Entre celles connues au boulot, à la fac, au sport, ou à la coloc, la liste se fait longue mais aucune ne me voit comme un potentiel petit copain. Pourtant je ne pense pas être repoussant mais la technique de drague je maitrise à moitié. Je suis " mignon " je cite, mais très rarement j'ai entendu dire de moi " Wahou ce mec ! ". Enfin vous voyez le style, le bon copain quoi.La seule avec qui j'ai tenté de dépasser ça, c'est Mila et on a vu le résultat. Autant dire, pour en revenir à la jolie blonde, que je ne suis pas vraiment à l'aise à l'idée de retrouver Azel. J'ai envie de lui plaire. Pas de la faire rire, pas d'être son ami, j'ai envie de lui plaire. Qu'elle se voit avec moi, et pas pour jouer au Scrabble.  

Le moment " fatidique " arrive enfin, la jeune femme se gare, et sort de sa voiture. Toujours aussi belle, naturelle, rayonnante. Encore plus séduisante que lors de notre rencontre. Pas que son ventre bombé me dérangeait, sinon je n'aurai jamais fait ce premier pas, mais il faut bien avouer qu'une femme est plus séduisante avec un petit chemisier et un short en jean qu'avec le pantalon d'une femme enceinte de 8 mois. Elle s'approche donc de moi et je  ne peux m'empêcher de lui faire un compliment, compliment qu'elle me retourne avec une touche d'ironie. " La question c'est de savoir si je t'aurai plu si j'avais été enceint ! " Grande question n'est ce pas ? Je lui lance ça avec un petit clin d'oeil, retirant doucement ma main de sa taille, endroit où elle était pourtant si bien placé. Ma phrase sous-entend quand même qu'elle m'a plu, donc qu'elle me plait. C'est un premier pas dans la séduction non ? Eh oh il ne faut pas m'en demander trop d'un coup. Il faut que je garde en tête que je dois la faire rire ( car fille qui rit à moitié dans ton lit, c'est bien connu ) mais pas trop pour qu'elle ne me voit pas comme un bon copain. Mission impossible non ? Pourquoi c'est toujours à nous de nous torturer l'esprit pour essayer de plaire à mesdames ? Et surtout pourquoi elles sont aussi compliquées ? Enfin bon, ça ne sert à rien de refaire le monde, c'est comme ça, je vais devoir m'en sortir. " Ca se voit, t'es rayonnante ! T'as l'air épanouie, ça fait plaisir à voir ! Quand on voit certaines femmes après leur accouchement on peut dire que tu as été plutot gâtée. Et moi ça va aussi, en pleine forme " Rayonnante, épanouie, gâtée, j'y vais peut-être un peu fort niveau compliment.. Mais au moins elle aura compris qu'elle me plait, je ne peux pas être plus clair. Sans avoir l'impression d'être lourd en tout cas.

Eest-ce qu'elle m'a manqué ? Elle me fait rentrer dans les confidences de suite là.. Il ne faut pas être ironique Lucky, il ne faut pas. " Un peu, je dois bien l'avouer.. J'avais hâte qu'arrive cette après-midi " Je me dévoile peut-être trop là.. Je ne sais pas, je réfléchis trop.Elle me retourne la tête cette jolie blonde. " T'as du être occupé à autre chose de ton coté qu'à penser à " Lucas le gentil et mignon bouclé qui danse bien " non ? " faisant ici référence au nom qu'elle voulait me donner dans son répertoire, preuve que je l'écoute, qu'elle compte pour moi et que je ne l'ai pas oublié. Je ne m'en sors pas trop mal je crois. Et pour preuve, elle me lance ensuite une phrase qui me laisse bouche-bée " Emmènes-moi où tu le voudras ". Waw, pas mal comme révélation. L'homme que je suis, malgré mon coté éternel enfant, ne peut s'empêcher de penser à une situation moyennement catholique, ce que mes lèvres s'empressent de lui dire, manquant peut-être un peu de délicatesse. " Déjà ? Tu voulais pas aller voir le lac avant ? " avec un petit air joueur qui en disant long sur mes arrières pensées. Certes ça va surement la faire rire, mais rire dans le bon sens. Pas dans le sens " c'est un pitre " mais dans le sens " il me cherche ", espérant d'ailleurs la trouver.

J'attrape malgré tout le main qu'elle me tend, la regardant dans les yeux. Nos regards sont intenses, pétillants, on est bien ensemble et il n'y a pas besoin de beaucoup parler pour s'en rendre compte. Malgré nos vies très différentes, j'ai l'impression qu'on recherche la même chose : être juste heureux. " Bon allez ça va, je t'emmènes voir le paysage de cartes postales quand même ! " tout en me dirigeant vers un petit sentier, sentier que je connais par coeur et qui mène tout droit à la photo qu'elle a vu sur internet. Il ne nous faut pas plus de quelques minutes pour y arriver. Le trajet se fait assez silencieux, tentant de rester debout et d'éviter les arbustes qui nous bloquer le passage. Certes on ne se parle pas, mais par les gestes nous sommes proches. Mes mains sont tantot dans les siennes, tantot dans son dos ou sur sa taille pour la rattraper. Nous échangeons des regards et sourires complices, comme deux jeunes gênés de ne pas être indifférents à l'autre. Et oui, je suis un peu moins à l'aise quand il s'agit de plaire, et pas amicalement parlant. Voilà enfin le lac, surplombé de sa prairie verte, épargnée de toutes traces de civilisation. J'ai beau habiter ici, je trouve toujours ça aussi beau. Et au vue du regard que lance Azel à ce paysage, je pense bien qu'elle est du même avis que moi. " Alors, ça te plait ? Pas déçue du voyage ? "
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyJeu 17 Avr - 13:05



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel

Blanc. Blanc et rose, avec des petites fleurs et des rayons de soleil. Voilà à quoi ressemble mon esprit au moment où je croise pour la première fois de la journée le regard de Lucas. Il me fait oublier tous les soucis, toutes les petites tâches sombres de mes pensées. Je souris, largement et sincèrement. Je me sens bien, plus que bien.

Je ne sais pas trop comment agir avec lui. Quand je l'ai vu pour la première fois, on aurait pu me confondre avec une adolescente. J'étais presque pitoyable, je crois. Bafouiller, rougir, me tripoter les cheveux, j'ai tout fait. Jusqu'à ce qu'il m'entraîne sur la piste de danse, où je me suis complètement lâchée, soudainement très à l'aise. Qu'est-ce que je dois faire, aujourd'hui ? Continuer de jouer la fille timide ? Ou au contraire celle sûre d'elle, totalement décontractée dans n'importe quelle situation ? Qu'est-ce qu'il préférerait ? Je ne sais pas pourquoi je me poste toutes ces questions. Ou plutôt si, je sais très bien. Mais ça me fait presque peur. Je viens d'avoir un enfant, à la fin. Je ne peux pas être intéressée par un garçon maintenant, si ? Toutes mes pensées devraient être tournées vers Malia. Et, à la rigueur, vers Augustin, son père. Non ? Pourquoi je devrais à tout prix rentrer dans les clous, faire ce qui est normal aux yeux de tous ? Ce n'est pas comme si j'avais déjà été ce genre de fille. Normale. Je n'ai jamais suivi que mon instinct, mes désirs, peut-être égoïstement. Jamais hypocritement, en tout cas. J'ai toujours agi comme j'en avais envie, sans me soucier de ce que les autres pourraient penser de moi. S'ils n'aiment pas, qu'ils s'en aillent. Tout le problème est là. Je ne veux pas que Lucas parte. Et s'il n'aime pas comment je suis ? Comment je parle, comment j'agis ? Au lycée, quand un garçon me plaisait je tâchais de me contrôler. Au moins un peu, en tout cas. Je prenais soin de ne pas dire d'injures et de ne pas m'énerver trop rapidement. Je m'habillais un peu moins sauvagement que j'en avais l'habitude, et je tentais d'être gentille avec tous le monde. Au final, est-ce que ça a servi à quelque chose ? Pas vraiment. Ces enfoirés ont tous fini par me larguer - ou alors c'est moi qui les aies jetée. Il n'y a jamais eu aucune rupture amicale, ça c'est toujours fait dans les cris ou dans les pleurs. Je ne parle plus à aucun de mes anciens petits copains. Cela vient certainement de moi, je ne peux même pas le nier. Est-ce que j'ai tout foiré avec Augustin aussi ?

Une chose est sûre, c'est que je veux que ça marche, avec Lucas. Je veux lui parler, encore et encore, le voir, toujours. Il est beau, si beau, et tellement gentil. Je sais que l'on va bien s'entendre, il y a déjà ce feeling entre nous. Je sais que l'on va rigoler, lui et moi, à s'en décrocher la mâchoire. Qu'il va éclairer mes nuits, et mes jours aussi.

Je frissonne de nouveau quand il enlève sa main de ma taille. J'aurais bien aimé qu'il la garde là un peu plus longtemps. Pourquoi pas les deux. « J'ai du mal à t'imaginer avec un gros ventre, mais bien sûr que tu m'aurais plu. » Je souris presque timidement. Timide, c'est bien un mot qui ne me correspond pas et pourtant - voilà l'effet qu'il me fait. Je plonge mon regard dans le sien et, remarquant la lueur qui s'y trouve, je décide de rester moi-même. Je ne vois pas comment notre relation pourrait fonctionner si je joue un rôle - celui de l'adolescente coincée ou celui de la pimbêche confiante. Je serais peut-être tantôt l'une, tantôt l'autre - mais sans jamais me forcer. Ce sera comme je suis, Azel Novak dans toute sa splendeur. Je ne sais pas encore vraiment qu'elle sera la nature de cette relation, ce qu'il va se passer entre nous. Les prochaines heures nous le dirons. Peut-être même les prochaines minutes. Lucas ne perd pas son temps pour m'ensevelir de compliments et je rougis, bêtement. J'essaie de ne pas me poser trop de questions - est-ce que je dois dire merci ? est-ce que je dois les lui retourner ? - et me contente de sourire. « Et moi ça va aussi, en pleine forme. » Je pouffe et lance « J'ai cru voir ça, en effet. » C'est ma façon à moi de faire des compliments, pour le moment. Je n'ai pas de mal à en dire, simplement ce n'est pas naturel pour moi de le faire à tout bout de champs. J'ai été élevé à la dure, et les compliments n'arrivaient que quand ils étaient mûrement mérités. Traire une chèvre, aussi fière que j'ai pu l'être après l'avoir fait, ne méritait pas un compliment. Traire vingt-cinq chèvres, oui. Je n'en veux pas à mes parents, au contraire. J'ai su apprécier à leur juste valeur les différentes choses de la vie. Je ne me suis jamais arrêtée aux petits efforts, j'ai toujours persévéré, plus loin, à la quête de ces compliments qui finissaient toujours pas arriver. Je leur ris bien au visage, à toutes ces filles qui bougent le petit doigt d'orteil et qui s'attendent à ce qu'on leur dise qu'elles sont les plus fortes, qui se mettent un peu de rouge à lèvres et qui s'attendent à ce qu'on leur dise qu'elles sont les plus belles. Pourtant, quand je regarde Lucas, j'ai envie de lui lancer des millions de compliments, qui ne seraient pas forcément mérités selon l'échelle d'effort de mes parents, mais amplement mérités selon mon échelle à moi. Celle de mes sentiments. Grand-mère me regarderait en secouant la tête et me dirait Ce n'est rien d'autre qu'un humain, après tout. Peut-être. Mais un humain pas comme les autres.

« Un peu, je dois bien l'avouer... J'avais hâte qu'arrive cette après-midi. » J'écarquille les yeux, en souriant. Je ne m'attendais certainement pas à cette réponse, après lui avoir demandé innocemment si je lui avais manqué. J'avais lancé ça comme ça, presque pour rire. Peut-être un peu pour connaître la réponse, aussi. Dans tous les cas, je pensais qu'il aurait répondu quelque chose de totalement excessif, pour rigoler, ou qu'il aurait évincé la question. Je souris, les yeux pétillants. « Ça oui, j'ai été occupée. Mais c'est bien connu que les filles peuvent faire deux choses à la fois. » Je sous-entends plus ou moins clairement que préparer l'accouchement et m'occuper de Malia ne m'ont pas empêché de penser à lui. Je fais une petite pause, avant de penser au fait que les hommes ont souvent du mal à comprendre les sous-entendus. Alors j'ajoute, sans détour, m'étonnant presque de voir à quel point ce que je dis est vrai. « Tu m'as manqué aussi. » J'ai pensé et repensé aux premiers mots qu'il m'a dit Excuses-moi, je voulais pas te faire peur - comme si je pouvais craindre un Apollon comme lui - et à cette danse, et à ces compliments. Et même s'il ne m'avait pas manqué consciemment, il est clair qu'il m'a manqué inconsciemment, rien qu'à voir comment mon corps s'est soudainement relâché en le voyant, détendu, réchauffé. « Déjà ? Tu voulais pas aller voir le lac avant ? » Je souris, amusée. Les hommes ne comprennent peut-être pas les sous-entendus mais ils savent les manier à la perfection. Je m'aperçois que ce qu'il dit ne me choque même pas, alors que j'aurais peut-être dû l'être, ayant en face de moi un garçon dont je ne connais en tout et pour tout que le prénom. Au contraire, ce qu'il dit me rassure - je lui plais. Au moins un peu. Je rigole et réponds, sur le même ton que lui. « Le lac ? On était venu voir le lac ? » Je pouffe à nouveau et glisse mon doigt sur le torse de Lucas. Il finit par prendre ma main, sans quitter mon regard. Mon dieu, je fonds sous ses yeux. Je souris, heureuse. Je veux être avec lui. Je veux m'amuser, je veux profiter de la vie.

Lucas m'entraîne à travers les buissons, sur un chantier plus ou moins dégagé, un peu escarpé. Je ne rechigne pas à ses mains sur ma taille, dans mon dos, à nouveau dans les miennes. Je souris, encore et toujours, naïvement, timidement. Je le laisse faire - pour me rattraper, me guider à travers la végétation. Officiellement. Au fond, je pense que l'on sait tous les deux que ces gestes veulent aussi dire autre chose. Le langage du corps. On finit par arriver sur la prairie qui entoure le lac, et mes yeux s'écarquillent davantage, ma main toujours dans celle du blond. C'est magnifique. Encore plus beau que sur la photo instagram qu'il avait prise, et que j'avais commenté en disant que je voulais venir ici, avec lui. Devant moi, c'est réel, impressionnant, sublime. Je me demande brièvement pourquoi je ne suis pas venue ici plus tôt, avant de penser que je n'aurais pas pu être plus heureuse que de découvrir ce petit coin de paradis avec lui. Avec Lucas. Il n'y a pas âme humaine qui vive aux alentours. Nous sommes seuls, lui et moi. Seulement tous les deux. Je souris. « Non, je suis loin d'être déçue. » Je me tourne vers lui et lève mon regard dans sa direction. « C'est magnifique, merci de m'avoir emmenée ici. » Je souris, presque gênée sous la puissance de son regard. Je me mords l'intérieur de la lèvre. Je donne un petit coup de menton en direction du sol. « On s'assoit ? » Je lâche sa main à regret et marche quelques mètres, vers le lac, avant de m'asseoir en tailleur sur l'herbe fraîche. Lucas me rejoint et s'assoit en face de moi. J'ai terriblement envie de prendre sa main de nouveau, mais je me dis que c'est peut-être un peu tôt. Cela fait, au total, seulement une heure que l'on passe ensemble. J'ai pourtant tellement envie d'être près de lui. Est-ce que c'est normal ?
Et si c'était ça, le coup de foudre ?
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyJeu 17 Avr - 21:50



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

La revoir me fait vraiment plaisir, plus que plaisir, ça me fait du bien. Je me sens juste bien avec elle, alors que la journée ne fait que commencer. Son sourire, sa joie de vivre, comment ne pas se sentir heureux en sa compagnie ? Quoi ? Moi totalement sous le charme ? Si peu.. Oui j'avoue, elle le fait chavirer la tête et peut-être même bien mon petit coeur d'adulte aux sentiments d'adolescents. On m'a d'ailleurs souvent dit que je suis un coeur d'artichaut, et ce depuis toujours je crois bien. J'ai de l'amour à revendre et j'en fais partager le plus grand nombre, peut-être un peu trop des fois ce qui me vaut le privilège de me faire prendre pour un idiot. Mais je ne pense pas que ça sera le cas avec Azel. Le fait qu'elle soit enceinte pourrait effrayer bon nombre d'homme mais ce n'est pas mon cas, au contraire. Ca prouve que c'est une femme sérieuse, qui ne joue pas avec les sentiments, car elle sait ce que sont de vrais sentiments. Du moins c'est comme ça que je le ressens et soyez gentils, ne me cassez pas mon monde de bisounours. Pour en revenir à sa grossesse, Azel me certifie que je lui aurai plu, même avec mon gros ventre, en partant du principe loufoque que j'aurai pu être enceint. Mais ce n'est pas le truc important de la phrase. Ce qui est important c'est que je lui plais. C'est bien ce qu'elle a dit non ? Elle n'est pas là pour faire ami-ami, je lui plais. Je tente tant bien que mal de contenir mon soulagement et ma joie, même si le large sourire sur mes lèvres et ma mine gênée ne doivent pas vraiment passer inaperçu, avant de lui répondre " Je savais bien que la grossesse était un atout de séduction ! "   lui faisant ainsi comprendre à demi mot qu'elle m'a séduit. Même si c'était assez clair je crois. Je n'ai pas l'impression de jouer à un réel jeu de séduction avec elle, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de jeu. Autant un que l'autre, on dit les choses telles qu'elles nous viennent, sans les surjouer, sans en rajouter, juste naturellement. J'ai envie de lui faire quelque chose, de lui faire comprendre quelque chose, je le fais et je n'y fais pas par 50 chemins. Ce n'est pas du tout mon style de jouer un rôle pour plaire à quelqu'un, je ne vois pas l'intéret. Et puis je n'ai pas besoin de mentir sur quoi que ce soit, étant donné que je suis vraiment bien avec elle, qu'elle me fait sourire instinctivement, comme avec sa petite phrase montrant qu'elle a remarqué que je suis en pleine forme. Rien de spécial dans cette phrase mais si vous ajoutez à ces quelques mots son regard et son sourire à tomber, elle devient tout à coup très significative.

Notre petite discussion continue alors, quand elle me dit qu'en effet une femme peut penser à deux choses à la fois, ce dont je n'ai jamais douter mais je dois bien avouer que je ne vois pas vraiment le rapport avec moi. Je lui souris alors timidement, tentant de cacher mon incompréhension, alors qu'elle rajoute que je lui ai manqué. Ah d'accord ! Elle a pu s'occuper de son bébé et penser à moi en même temps. Quand je vous dis que la drague ce n'est pas trop mon domaine, je ne vous mens pas. Je souris, oui encore une fois, gêné par ses révélations, répondant tant bien que mal " Il était alors temps qu'on se voit je crois.." Oh oui qu'il était temps, j'en mourrais d'envie. Et voilà que c'est à mon tour de faire un sous entendus, beaucoup moins mignon et délicat que le sien mais tellement plus masculin. Non mais avouez que sa phrase peut paraitre ambigue, surtout dans le cadre d'un premier rendez vous avec deux jeunes qui se tournent autour comme une abeille autour d'un pot de miel. Je suis persuadé qu'en dehors du contexte, n'importe qui l'aurait compris comme moi. Et puis ça l'a fait rire, elle a pris mon sous entendu à la rigolade, tout va bien, surenchérissant même. Si en plus elle rentre dans mon jeu, il y a des chances qu'on ne voit vraiment pas l'ombre d'un lac. Je ris à sa réplique, sans pour autant lui répondre et préfère commencer à marcher en direction de notre petit coin de paradis, afin d'éviter de perdre le controle de la discussion. Un romantique de Lucky. Je veux lui donner un vrai premier rendez vous, qu'elle ait envie de revenir et qu'elle ne se dise surtout pas que je me suis tapé un fantasme sur les femmes enceintes et que mon seul but était de la ramener dans mon lit, car ce n'est absolument pas le cas.  

Après un petit trajet silencieux et fort en signification, nous arrivons enfin sur les rives du lac. Déjà que le paysage était magnifique sur le chemin, il est encore plus impressionnant à l'arrivée. C'est fou de se dire qu'il y a encore des coins comme ça dans notre monde, à quelques kilomètres de la ville, c'est génial. Et Azel a l'air de mon avis. Elle me remercie de l'avoir emmener ici, les yeux pétillants, le sourire toujours autant présent. Je ne sais plus si ce bonheur est du à ma présence ou au paysage mais dans tous les cas j'ai réussi à la rendre heureuse, à lui faire passer un bon moment, en espérant de tout coeur que ça dure. " J'avais envie de te faire découvrir ça, c'est un peu mon petit coin de " recueillement " quand j'ai besoin d'être seul.. On pourra être seuls à deux si tu veux " lançais je avec un petit sourire aux lèvres. Besoin d'être seul oui, mais aussi bien accompagné ça ne sera bien sur pas de refus. Sur sa demande, on s'assoit donc, face à face sur la pelouse. Nos regards se croisent, n'arrêtent pas de se croiser, de se chercher, comme deux adolescents qui n'osent pas briser la glace. A vrai dire, déjà que je ne suis pas très à l'aise dans ce genre de moment, j'ai en plus un petit quelque chose qui me tourne dans la tête, il faut que ça sorte. Après une trentaine de secondes silencieuses, je finis par demander " Hm.. Tu m'avais dis que tu m'expliquerais pour Augustin.. " Oui j'ai besoin de savoir qui est cet homme qui partage visiblement sa vie, qui la fait partir sur le champs et qui est trop long à expliquer en quelques mots. Car oui je meurs d'envie de me mettre à coté d'elle et pas en face, de la prendre dans mes bras, de passer un vrai bon moment avec elle. Mais je suis prêt à accepter la grossesse, le bébé, et tout ce qui s'en suit mais je ne jouerai pas les amants cachés, ce n'est vraiment pas mon truc. J'attends donc beaucoup de cette réponse, qui me fait au fond pas mal peur, peur de m'être trompé.
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Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyVen 18 Avr - 13:03



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel

Je souris comme une parfaite idiote. J'ai l'impression d'être sur un petit nuage, loin, haut dans le ciel. Un atout de séduction, il était temps qu'on se voit... ses mots tournent en boucle dans ma tête, touchant directement mon cœur trop longtemps laissé à l'écart des garçons. Je crois que je lui plais et qu'il essaie de me le faire comprendre. Si seulement je pouvais lui faire part de tout ce que je pense de lui, tout irait beaucoup plus vite entre nous. Mais peut-être qu'il ne faut pas - que ça aille vite. Faire les choses doucement, tendrement. Apprendre à se connaître, se découvrir, un peu. Je ne veux pas qu'il croit qu'il est un homme parmi tant d'autres, qu'il s'est trouvé sur mon chemin pile au moment où j'en avais besoin, que je le veux simplement pour mettre fin à neuf mois d'abstinence sexuelle et que je vais le jeter, après. Parce que ce n'est rien de tout ça. Je ne me fais pas trop de soucis quant à ses intentions, après tout quand nous nous sommes rencontrés, je n'étais pas ce que l'on peut appeler un symbole du désir, avec mon gros ventre et mon pantalon de grossesse. Mais peut-être que je suis naïve ? Je ne crois pas. Je plonge mon regard dans celui de Lucas et je crois voir que c'est un bon garçon, un de ceux qui prennent soin des personnes qu'ils aiment, un de ceux qui sont gentils avec tout le monde, un de ceux qui ne jouent pas avec les sentiments des autres. « On pourra être seuls à deux si tu veux. » Mon sourire s'élargit, sans quitter le bleu des yeux de Lucas. Je suis touchée qu'il m'emmène dans son petit coin de paradis, à lui, alors que notre temps passé ensemble ne se compte même pas en jours. C'est magnifique et je peux totalement comprendre qu'il vienne ici pour se ressourcer. Où est-ce que je l’emmènerais, moi, si je devais lui présenter mon endroit secret ? Je réfléchis et je me rends compte qu'à White Oak Station il n'y en a aucun. Quand j'ai besoin d'être seule, de réfléchir, de me recueillir, je sors dehors et marche, marche jusque dans la campagne. Je peux parfois y rester deux heures, le temps d'en faire le tour et de revenir à l'appartement. Mais la route que je prends est empruntée par tout le monde et il n'y a aucun endroit où je m'arrête réellement. Si je devais emmener Lucas dans mon endroit, celui où il n'y a personne, celui où je suis la seule, ce serait à l'autre bout du Canada. Tout au fond du jardin de la ferme, après avoir marché au moins cinq minutes pour traverser les je-ne-sais-combien d'hectares, après être passé sous la barrière en barbelés qui clôture toute la propriété, après avoir marché quelques minutes encore, se trouve mon petit coin de solitude, mon petit coin de paradis. Il y a un grand arbre, un sapin, plus grand que tous les autres de la forêt autour. Il y a une souche à côté, où s'asseyait Augustin quand il venait me retrouver - s'il ne me trouvait pas, il savait que j'étais là. Il y a un petit trou d'eau, aussi, qui ne s'assèche jamais - sauf parfois, en été. En général, la pluie s'occupe toujours de le remplir. Quand j'étais petite j'y trempais mes pieds. Je m'asseyais sur un tapis de mousse et regardais les petits oiseaux se chamailler ou les lézards faire la course. Il ne faisait jamais trop chaud à cet endroit et en hiver je n'avais qu'à mettre un gros manteau pour que le froid soit supportable. Oui, c'est peut-être là que j'emmènerais Lucas. Je cligne des yeux et me rends compte que tout ça me manque énormément. Papa, Maman, Grand-mère, cela fait neuf mois que je ne les ai pas vus. Ils me manquent tellement. J'aurais tant aimé qu'ils viennent voir Malia, mais ils ne peuvent pas quitter la ferme et les parents ne veulent pas laisser Grand-mère partir toute seule. Moi, je ne peux définitivement pas y aller maintenant - Malia est encore beaucoup trop jeune pour prendre l'avion. Mes yeux brillent, soudainement, et je me mords la lèvre pour ne pas pleurer. Ce n'est pas le moment.

Plantant mon regard à l'horizon, je souris de nouveau et ravale les larmes qui n'ont pas eu le temps de couler. Je suis si bien, là. Avec Lucas. Si heureuse. « Seuls, à deux, ça me semble être une très bonne idée. » Nous nous asseyons dans l'herbe, sans cesser de nous regarder. Je n'arrive pas à croire la chance que j'ai eu. Le hasard fait si bien les choses. Et si je n'avais pas laissé tomber ce gilet ? Et s'il ne l'avait pas ramassé ? Mais il l'a fait. Aucun de nous deux ne dit rien, on se contente de se regarder. Se regarder vraiment. J'ai l'impression qu'il scrute le fond de mon âme et je ne peux pas m'empêcher de rougir. Je ne sais plus quoi dire. Son regard, sa présence m'intimident. Mais ils ne me dérangent pas - bien au contraire. Un peu gêné, Lucas finit par briser le silence. Je soupire discrètement, soulagée qu'il ait fait le premier pas. Je fronce les sourcils, cependant. Voilà qu'Augustin est ramené sur le devant de la scène. Je n'ai pas envie de parler de lui, aujourd'hui. Je veux que ce soit un mot à nous, Lucas et moi. Un moment où je peux être complètement heureuse, sans me soucier de tous les autres problèmes liés à Augustin - cette nuit dont il ne veut pas parler, son prochain départ pour l'armée et tous ces doutes que j'ai le concernant, mes sentiments, les siens, notre amitié. Mon regard se voile et mon insouciance s'envole. Je ne veux pas en parler mais il va bien falloir que je le fasse. Je lui dois au moins ça, à Lucas. Je me mets rapidement dans sa peau pour m'apercevoir que moi aussi, j'aurais aimé des explications, s'il s'était rapidement en allé pour aller retrouver une fille inconnue débarquée de je-ne-sais où. Je veux que tout soit clair, entre lui et moi. Qu'il n'y ait pas de secrets, de non-dits. Je prends une grande respiration et commence à répondre, à lui expliquer. Plus tôt se sera fait, plus tôt nous en serons débarrassés - et plus tôt nous pourrons profiter. Enfin. « Oui, j'avais dis que je t'expliquerais en effet... » Je fais une brève pause et détourne mon regard du sien. Je cherche du courage dans les arbres au loin et dans l'eau du lac, plus près. Je me mords la lèvre et pose de nouveau mes yeux sur le visage du blond. « Augustin est mon meilleur ami. » Voilà, c'est dit. J'essaie de capter la réaction de Lucas mais ne m'attarde pas trop sur ses changements d'expression - je veux en finir de ces explications au plus vite. « Je ne suis pas de White Oak Station à la base. J'habite bien plus loin, à l'autre bout du Canada. Je suis arrivée ici il y neuf mois et demi. Augustin est mon meilleur ami depuis... depuis que j'ai cinq ans. En juillet dernier, il m'a annoncé qu'il s'engageait à l'armée. Sauf que pour une raison qui m'échappe on l'envoyait là, dans la base militaire à côté de White Oak Station. C'était inconcevable que je le quitte... je veux dire, on a passé la majeure partie de notre temps ensemble pendant quinze ans, je ne pouvais pas imaginer comment je me sentirais s'il y avait trois milles kilomètres entre nous. Donc je l'ai accompagné, sans réfléchir. » Je m'arrête, soudainement. Je prends plusieurs inspirations, perplexe, angoissée. Je regarde Lucas sans le voir - je ne veux pas savoir ce qu'il pense, pas pour le moment. Je me rends compte, rapidement, que j'ai omis un des points les plus importants. Mais j'ai peur, j'ai tellement peur qu'il s'en aille. Je ne veux pas qu'il parte, Lucas. Mais si je lui dis ça ? Oh, je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi penser. Mais si je ne lui dis pas ? Et qu'il l'apprend, qu'il le comprend ? J'agrippe l'herbe entre mes points fermés et reprends mon explication, bien décidée à lui dire la vérité - toute la vérité. « Ça faisait déjà quelques temps, pas longtemps, mais quelques temps, que... que mes sentiments pour Augustin avaient changé. Peut-être que c'était à partir du moment où il m'a dit qu'il voulait s'engager, à partir du moment où j'ai compris que je pouvais le perdre à tout moment... » Pourquoi je lui dis tout ça ? Pour me justifier ? Ou simplement pour moi, pour essayer de comprendre ? « Je l'aimais. Alors je l'ai suivi, aveuglément. J'ai laissé derrière moi mes parents, ma grand-mère et ma meilleure amie. On est resté une semaine dans la maison que l'armée lui a donné, dans la banlieue de White Oak... et... » Mon dieu, je ne sais pas si je pourrais continuer. C'est trop dur, trop dur de parler de tout ça. Je l'ai déjà vaguement raconté à Zoe ou Ellie et plus en détails à Shane... mais là, aujourd'hui, c'est complètement différent. Parce que Lucas me plaît, vraiment. Et ce que je m'apprête à lui dire est certainement le genre de choses qui ferait fuir n'importe quel garçon possiblement intéressé par une fille. Les larmes me montent aux yeux - je ne veux pas le perdre. Par pitié. Je plonge mon regard embué dans celui de Lucas et je crois qu'il est encourageant. Du moins, qu'il me pousse à continuer. Je me mords la lèvre tremblante et prends une nouvelle grosse inspiration. « Il y a eu cette nuit. La dernière que l'on a passé ensemble... on a... tu vois... c'est comme ça que Malia a été conçue. Augustin est le père de ma fille. Je me suis réveillée le lendemain et il n'était plus là. Augustin. Il était plus là, il était parti. J'ai appelé dans toute la maison, personne, personne. Aucun mot, rien. Rien du tout. Pendant huit mois, rien du tout. » Une larme coule sur ma joue et je l'efface du revers de la main. Je ne pleure pas parce qu'Augustin m'a abandonné - j'ai cessé de pleurer pour ça il y a bien longtemps. Je pleure parce que j'ai peur, j'ai si peur. « Il est revenu il y a un mois. Il ne savait même pas qu'il avait un enfant. Je ne lui ai pas écrit tu comprends, il ne l'avait pas fait alors... et puis il a voulu que je vienne habiter dans sa maison, celle de l'armée. Pour m'aider avant que j'accouche, et un peu après aussi. Alors, voilà. J'habite chez Augustin. Mon meilleur ami. Et père de mon enfant. » J'inspire une bouffée d'air et mon corps tremble au passage d'un sanglot, que je tente d'opprimer de mon mieux. Je fixe Lucas et, laissant échapper une larme, puis deux, j'articule faiblement, suppliante.
« S'il-te-plaît, ne pars pas. »
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptySam 19 Avr - 19:54



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Ca y est, ce moment que j'attends depuis presque trois semaines est enfin arrivé. Enfin nous sommes assis tous les deux sur la pelouse, dans notre bulle, rien que tous les deux. L'air frais du lac qui passe dans nos nuques, le vert de l'herbe qui se reflète dans nos yeux, tout semble parfait pour un premier rendez vous réussi. Depuis notre rencontre, je ne peux pas nier que je pense très souvent à elle, elle m'a fait un effet que très peu de femmes m'ont fait dernièrement, toujours mis à part Mila. Je ne marche ni à la couleur de cheveux, ni au tour de taille ou de poitrine, ni même au salaire, je marche au feeling et apparemment ce dernier est bien plus dur à trouver. Mais avec Azel je l'ai eu, et pas qu'un peu. Malgré son gros ventre et sa tenue assez inappropriée à l’événement. Elle a ce quelque chose en plus que l'on arrive pas forcément à expliquer mais que l'on ressent. Ce quelque chose qui fait que l'on se sent de suite bien avec la personne, comme si on était proche alors que l'on se connait à peine. J'ai l'impression de l'avoir tellement comprise alors qu'au fond je ne sais rien. Un gros coup de coeur. Mais quelque chose me bloque, me pousse à être méfiant, un instinct de survie en quelque sorte, et ce quelque chose se nomme Augustin.

Il faut bien que nous en parlions, surtout si on prévoit de passer à l'étape supérieur dans notre relation, ce qui, je pense, est probable vu la façon dont on se dévore chacun du regard. Mais je ne veux pas la regarder ainsi si je sais qu'un autre le fera le soir même. Je ne peux pas être totalement moi même avec elle tant que je ne sais pas qui est ce garçon. En même temps, la révélation m'effraie un peu. Je commence déjà à me faire des idées sur Azel et moi, moi et mon coeur d'artichaut, et je ne voudrais pas être déçu si elle m'apprend qu'Augustin est son petit ami et qu'en fait je me fais de vrais films infondés. Mais ça n'empêche pas le fait que la réponse est inévitable. Elle commence donc  à me raconter sa petite histoire, avec un paradoxe qui saute aux yeux. Un paradoxe entre ce qu'elle raconte et la façon dont elle le dit. Pour l'instant, tout ce j'entend est tout à fait respectable. Augustin est son meilleur ami, elle l'a suivi à l'autre bout du monde quand il s'est engagé dans l'armée. Elle a certes tout quitté pour lui mais elle tenait énormément à lui, donc je comprend tout à fait. Dieu seul sait ce que je ferai si mes colocs décidaient de partir vivre à l'autre bout du monde. Colocs certes, mais surtout meilleurs amis et partie intégrante de ma vie. Je ne me vois plus aujourd'hui sans eux et je ne doute pas une seconde que je pourrais très bien les suivre, laissant tout derrière moi. Alors rien ne m'interpelle dans son histoire. Mais pourtant, elle a l'air de se décomposer au fur et à mesure de ses paroles. Je ne lache pas son regard du sien, tentant de comprendre ce qu'il se passe, espérant savoir le plus vite possible où est le problème car la situation en devient presque angoissante.  Pourquoi est-ce qu'elle hésite autant ? Ah d'accord. Elle l'aime. Vraiment. Enfin, elle l'aimait. Et mon éternel coté positif, optimiste, me fait immédiatement penser que ce verbe est au passé, ce qui signifie qu'elle ne l'aime plus, même si je sais que c'est toujours ambigue. J'en connais quelque chose sur les relations " Je l'aimais mais je l'aime plus " , si vous voyez ce que je veux dire. Donc déjà, je me méfie un peu plus. Mais apparemment ce n'est pas fini.

A quoi devais je encore m'attendre ? Pourquoi a-t-elle encore cette mine triste, ce regard fuyant ? Qu'a-t-elle à cacher ? Je ne la lache pas du regard, hochant légérement la tête comme pour lui faire comprendre que je l'écoute, que j'attend la suite, espérant que celle ci arrive le plus vite possible. Et là enfin, je comprends le fond du problème. Ok c'est son meilleur ami, ok ils sont proches, ok elle l'aime, mais c'est aussi le père de sa fille et pour ça, le ok a un peu plus de mal à venir. Involontairement, j'écarquille les yeux, prenant une grande respiration avant d'expulser un long souffle, tentant de me remettre de ce que je viens d'apprendre.Je ne sais plus quoi lui dire, je l'écoute aux mots près, mais je ne sais pas comment réagir. Elle me plait mais elle traine une histoire tellement farfelue, tellement instable. Elle pourrait du jour au lendemain se retourner et partir avec lui, si ce n'est déjà le cas, vu qu'apparemment en plus elle vit chez lui. Mais apparemment il ne l'aime pas, enfin pas comme elle. Je ne sais pas, je ne sais plus, trop de pensées se battent dans ma tête. Mais son air désespéré, son regard qui m'implore de la soutenir, ses mots qui me demandent de rester me font craquer et me prouve qu'elle ne joue pas avec moi. J'attrape sa main dans la mienne, la serrant doucement, gagnant ainsi un peu de temps avant de devoir parler. Mon regard qui reste dans le sien lui montre que je comprend, que je sais qu'on n'a pas un début de relation facile mais que je ne pars pas. Je finis par m'exprimer, sans réfléchir à l'avance à ce que je vais dire, les mots sortent comme ils viennent " Hm... Ok.. Donc si je résume le truc : t'as couché avec ton meilleur ami, meilleur ami dont tu étais amoureuse et qui est parti sans prévenir le lendemain, sans même savoir qu'il t'avait mise enceinte. " J'ai besoin de le dire, avec mes mots, pour être sur d'avoir compris, comme pour vérifier que tout ça est ben réel. Tout en parlant je fais des gestes de la main, saccadant mes phrases en morceau, comme pour faire une liste de tout ce que j'ai compris. " Et donc il est revenu, et tu vis chez lui, avec ta fille. Ok j'ai le don de me mettre dans des situations très simples dis donc.. " Pour l'instant ok elle me suit, je lui ai juste répété sa vie, elle la connait. Je ne lui ai pas appris grand chose sur ce que je pense, mais j'avais besoin de le dire. Ses yeux sont toujours fixés sur moi, emplis de larmes. " Ecoute, on a tous notre histoire, on fait tous des "erreurs", si je peux appeler ça une erreur.. J'accepte, je ferai avec. Tu sais, je suis plus le style de mec à vivre dans le présent, sans vraiment penser à ce qui a bien pu se passer avant, mais du coup.. ça en est où avec lui, aujourd'hui ? " Insistant bien sur ce dernier mot. " Tu l'aimes toujours ? T'as toujours des sentiments pour lui ? Et lui ? Il s'est rendu compte qu'il t'aime depuis son retour ? Enfin tu vois .. vous vivez ensemble, vous avez une fille.. Qu'est ce que vous comptez faire, tous les deux ? Tu comptes rester vivre chez lui ? " Question légitime non ? Déjà je n'ai pas fui devant la femme enceinte, je n'ai pas fui devant la femme amoureuse de son meilleur ami, je n'ai pas fui quand j'ai su que ce meilleur ami est le père de son bébé mais je ne pourrais surement pas supporter le fait qu'ils vivent, dorment, mangent, s'occupent du bébé ensemble, sachant qu'il y a des sentiments là dessous. Je ne suis pas le jouet qui sert à se divertir une après midi. Certes je ne cherche pas forcément quelque chose de très sérieux, de très posé, mais je veux quelque chose d'honnête, de sincère. Si je suis prêt à accepter tout ce qu'il y a dans sa vie, ce n'est pas pour servir uniquement de quatre heures si vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est pas du tout mon genre.
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Azel Novak

Azel Novak
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptySam 19 Avr - 21:17



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel

Lucas m'écoute, il ne m'interrompt pas, pas une seule fois. Je suis submergée de sentiments, un tas de sentiments et ça m'oppresse, j'ai l'impression de suffoquer. Je ne sais pas ce que je ferais, comme je réagirais s'il décidait de me quitter, de m'abandonner là.
Ça ne serait pas la première fois qu'on t'abandonne.
Je repousse cette pensée au fond de mon subconscient. Ma respiration est bruyante, entre coupée de sanglots. Je m'en veux d'être comme ça, j'ai l'impression de ruiner notre après-midi qui était pourtant si bien partie. Mais je ne peux pas lui cacher ça, il faut que tout soit clair entre nous - dès le début. Ça ne peut pas fonctionner autrement.

Il me prend la main, me serre la main. Mon cœur se contracte un instant. Je me tente à scruter son regard, pour me préparer à ses mots qui vont venir, bientôt. Je me mords la lèvre en prévention d'une nouvelle vague d'émotions. Je crois lire dans ses yeux qu'il ne bouge pas, qu'il reste là. En tout cas, il ne se lève pas. Il finit même par parler.
Et je coupe ma respiration.
Dans un autre contexte je me serais certainement mise à rire, à pouffer du moins, de la franchise avec laquelle il fait le résumé si vrai de ma vie. Mais là je n'ai vraiment pas le cœur à le faire. Pas même à sourire. Je me contente de hocher la tête en reniflant, discrètement. Les larmes coulent et je ne fais rien pour les arrêter. Il faut bien qu'elles sortent, que je me libère de toute cette angoisse - même si celui qui pourra la stopper réellement se trouve devant moi. La clé seront ses mots. Il continue son éclaircissement de la situation - ma situation. Qui paraît, en effet, incroyable dis comme ça. Bordel. Quelle idée j'ai eu d'aller coucher avec Augustin ? Quelle idée il a eu, surtout, de coucher avec moi ? Pourquoi je n'ai pas avorté - non, je refuse de me poser cette question. Je ne regrette pour rien, rien au monde ce bébé. La question la plus importante, peut-être, est pourquoi donc j'ai accueilli Augustin à son retour au Canada avant tant de ferveur, de bonheur, et ai accepté de vivre chez lui ? Il n'y a rien de plus ambiguë, de plus malsain. La dernière phrase de Lucas m'alarme. C'est un habitué des situations invraisemblables ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Et s'il finissait par en avoir marre de ne pas avoir de relations simples, et qu'il décidait de me quitter, réellement ? Trop de questions se bousculent dans ma tête, et je n'ai de réponses à aucune d'elle. Pourquoi je suis aussi affecté par ce qu'un homme que je ne connais que depuis trois semaines à peine peut dire ou faire ? À cette question, j'ai une réponse. Je tiens à lui, énormément. Dès le début que nous nous sommes rencontrés, j'ai su que l'on s'entendrait. Et ça a été le cas - la preuve est ce rendez-vous, au bord du lac. Il y a quelque chose qui m'attire chez Lucas, et j'ai envie de rester auprès de lui encore longtemps. S'il décidait de partir, de ne plus me revoir, il laisserait un trou béant dans ma poitrine. Une attirance aussi forte, ça ne laisse pas indemne. Je ne dis toujours rien, je continue de le fixer, attendant sa sentence, les joues noyées de larmes. J'accepte, je ferais avec. Mon cerveau retient cette phrase, majoritairement, et je crois qu'une esquisse de sourire se dessine sur mes lèvres. Brièvement.
Il ne m'abandonne pas. Pas maintenant.

« Je, je sais pas... » je réponds rapidement, en bafouillant, à ses questions. Je ne sais pas quoi lui répondre. Est-ce que je l'aime, Augustin ? Est-ce que je suis amoureuse de lui, de ce sentiment avec un grand A ? Je ne me suis jamais penché sur le problème. Pour moi, ça paraissait... logique. Inéluctable. Je ne pourrais pas passer ma vie sans lui, c'est clair comme de l'eau de roche. Il m'est indispensable, et après toutes ces années passées à ses côtés je ne me verrais pas me séparer de lui. On a grandit, tous les deux, mûris, changés, psychologiquement mais surtout physiquement. Il est devenu un homme grand, beau, musclé par son travail à la ferme. Je l'ai toujours vu comme mon meilleur ami, le frère que je n'ai jamais eu. J'ai eu un paquet de petits amis, sans que j'éprouve le moindre remords, le moindre sentiment de trahison envers Augustin. Il n'a jamais cessé de me protéger d'eux, de me réconforter après mes séparations, mais j'ai toujours vu ça comme une preuve d'amitié.
Ce que c'était.
Et puis, il m'a dit qu'il partait pour l'armée et tout ça m'est revenu en mémoire. Toutes nos petites attentions, toutes nos discussions, tous nos câlins, nos baisers, nos moments passés ensemble. Une vague de sentiments qui m'a ravagée brutalement. Qui m'a signalé en lettres clignotantes que je ne survivrais pas à la perte de tout ça. C'est à partir de ce moment-là, je crois, j'en suis de plus en plus certaine, que j'ai commencé à voir Augustin différemment. J'ai pensé que c'était différent. En fait, c'était peut-être toujours la même chose, mais plus fort encore. Une amitié, au-delà de l'amitié. Moi qui croyais lui porter un Amour fou, inconditionnel, ce n'était peut-être en réalité qu'une amitié sans bornes, plus forte que tous les autres sentiments que je pouvais éprouver envers n'importe qui d'autre. Plus fort que l'amour que je portais pour mes parents, pour grand-mère, pour Charlotte.
Je ne sais pas. Comment pourrais-je savoir ? J'essaie de comparer, rapidement, mentalement, ce sentiment si fort que j'ai éprouvé pour Augustin avec cet amour que j'ai ressenti pour les petits amis que j'ai eu, et que j'aimais. Vraiment.

J'inspire une grande bouffée d'air. « Peut-être que je ne l'ai finalement jamais aimé. » J'étais amoureuse de tous ces garçons, au lycée. Mais les sentiments que j'avais envers eux sont très éloignés de ceux que j'avais pour Augustin. Je n'ai jamais ressenti le besoin de l'embrasser, de lui tenir la main à la manière des couples ou de l'appeler chéri, mon amour ou tous ces surnoms que deux personnes qui s'aiment peuvent avoir. Ça m'apparaît comme une révélation et je reprends, peu à peu, de l'espoir. De l'espoir en ma relation avec Lucas. Je respire pleinement de nouveau, deux ou trois fois. J'essuie les larmes, qui se sont arrêtées de couler, avec mes deux mains. Mes yeux brillent toujours, je le sens. Mais je veux être forte, je veux arriver à parler, à lui expliquer, à répondre à ses dernières questions sans me mettre à pleurer. « Ce que je pensais être de l'amour n'en était peut-être pas. » Je fais une pause, avant de me rendre compte d'une chose. « Je ne dis pas ça pour te faire plaisir... J'ai simplement réfléchi, et je crois avoir compris. » Je ne veux pas qu'il croit que je me défile, que je joue la carte du mensonge en disant ce qu'il a envie d'entendre. Je crois qu'il a compris que j'étais sincère. « C'était peut-être, je ne sais pas, une amitié, très forte, accentuée par le fait qu'il allait partir à l'autre bout du monde, en première ligne en Afghanistan. » Je me mords les lèvres et me détourne du regard de Lucas pendant un bref instant. Après quelques secondes, je repose mes yeux sur son visage et réponds, d'une traite, à toutes ces questions. « Oui, je pense que je l'aime toujours. Pas de l'amour avec un grand A, mais d'un amour amical, très fort, un amour fraternel, j'imagine. Maintenant qu'il est de retour, ces sentiments que je pensais être de l'Amour se sont peu à peu affaiblis... je ne peux pas t'assurer qu'ils sont inexistants, mais je commence à comprendre des choses. Lui, il ne s'est rendu compte de rien du tout. À part du fait que j'étais enceinte de lui. Il me voit toujours comme sa meilleure amie, et encore... j'ai peur de n'être plus que la mère de son enfant. Il ne m'aime pas. Je le sais. J'ai eu du mal à me l'avouer, je ne voulais pas y penser, mais il ne m'aime pas, pas d'Amour. On vit ensemble, sous le même toit, quoi. On mange ensemble, parfois, quand nos emplois du temps nous le permette. Il a sa chambre, j'ai la mienne. Je dors dans mon propre lit, seule. Je partage ma chambre avec Malia, pour le moment. Je ne sais pas comment ça va se passer après, mais nous n'allons pas vivre indéfiniment comme ça. Ça ne serait sain pour personne. » J'ai repris la maîtrise de mes émotions. Mais je sais très bien que je pourrais la perdre, d'un instant à l'autre, en fonction de ce que Lucas répondra à tout ça.
Maître de mon destin,
Capitaine de mon âme.

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptySam 19 Avr - 22:57



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Comment ça elle ne sait pas ? Elle ne sait pas si elle l'aime ou si elle ne l'aime plus ? Elle ne sait pas si elle dort avec lui, plus si affinité, ou s'ils dorment dans des lits séparés ? Elle ne sait pas s'il l'appelle " Chérie " ou Azel ? C'est pourtant pas compliquer de savoir ce que je lui demande. Elle flirte avec moi depuis le début, dans ses paroles, dans son regard. J'accepterai tout son passé, je lui ai dit, mais que son présent ne soit pas clair j'aurai vraiment du mal à l'encaisser. Je sais ce que je veux moi, je la veux elle. Mila c'est passé. Mila ne me veut pas, Mila n'assume pas, Mila n'agit pas, Mila m'a perdu. En tout cas je me convaincs tout seul que c'est le cas et que je ne retomberai pas dans ses bras, encore moins maintenant qu'Azel est arrivée. Et je ne veux vraiment pas qu'elle reparte, je ne veux pas la laisser repartir parce qu'elle a des doutes sur ses sentiments pour le père de sa fille. " J'ai besoin de savoir Azel.. " Je ne lui dis pas ça avec agressivité, je suis vraiment calme, calme mais stressé, touché par ce qu'elle vient de m'apprendre, touché par la peur de la voir s'envoler aussi vite que ce qu'elle a atterri dans ma vie. Ma main ne lache pas la sienne, mon regard reste le plus longtemps possible dans le sien, cherchant une émotion, cherchant un signe, cherchant quoi que ce soit qui me fasse comprendre d'une manière ou d'une autre que je ne fonce pas dans le mur.  

Elle finit par reprendre la parole, reprendre ses explications, comme si elle les comprenait en même temps qu'elle les disait, comme s'il n'y avait pas de passage par la réflexion avec de sortir de tout ça. Ca parait tellement confus mais du coup tellement sincère. Tellement sorti du fond de ses tripes, du fond de ses sentiments. Elle ne peut pas cacher que le fait qu'Augustin ne l'aime pas la touche, elle ne peut pas cacher avoir été folle amoureuse de lui, avoir cru à leur vie à deux, mais apparemment son envie de famille a pris le dessus sur la réalité. Ce que je comprends absolument. Parlons encore un peu de Mila. On vit ensemble, on se cherche, on se taquine, on se rapproche, alors forcément mon esprit et mon coeur d'artichaut se sont mis à penser que je l'aimais, ce qui n'était peut-être pas le cas. On essaye parfois de trouver une personne pour combler notre manque d'affection, ou pour réaliser nos rêves de famille, de complicité, de relation parfaite comme dans les films. Non mais vous ne vous croyez pas dans un film à écouter son histoire ? La jolie blonde qui quitte famille et amis pour suivre son meilleur ami, qu'elle aime et qui lui fait un enfant. Ca aurait presque fait prince charmant si lui aussi été fou d'elle. Elle a beau être mature, elle reste jeune, plein de rêve et d'espoir, alors forcément on imagine facilement pas mal de choses. Mais du coup, en même temps qu'elle se rend compte de la situation, je me rends compte qu'il n'y a rien entre nous, du moins rien qui se met entre nous. Rien qui nous empêche de se plaire, de se chercher. Au contraire. Elle n'attend que ça. Et moi je ne demande que ça. Lui montrer qu'on peut l'aimer pour ce qu'elle est, qu'on peut être avec elle et ne pas l'abandonner. qu'elle est quelqu'un de spécial, pas comme Augustin a pu lui faire sentir. Perdu dans mes mots, perdu dans mes sentiments, je ne sais pas quoi lui répondre. J'ai tout compris, j'ai saisi sa façon de penser, j'ai saisi tous les efforts qu'elle a fait pour me raconter tout ça et me faire comprendre qu'elle est "libre". Mes yeux restent bloqués sur les siens, dérivant malencontreusement sur ses lèvres. Je sens une boule se former dans ma gorge, une boule tellement forte qu'elle n'empeche de sortir un quelconque mot. Je sais ce que je veux à cet instant précis, mon coeur et ma gorge me le font sentir. Je me penche alors vers elle, doucement, tout en la regardant, comme si j'espérais un signe de sa part me guidant sur la suite des événements. Son regard reste figé dans le mien, je pourrais presque sentir son coeur battre hors de sa poitrine tellement son regard est puissant et me prouve à quel point le moment est important. Mes lèvres finissent par trouver les siennes, enfin. Mes yeux se ferment alors que je l'embrasse, quelques secondes, serrant instinctivement sa main dans la mienne. Puis je me recule, avec regret. Nos regards se retrouvent, cette boule dans ma gorge disparait petit à petit, comme si elle avait eu ce qu'elle voulait. Je lui lache un petit sourire, sourire qui avait bien trop longtemps disparu de mon visage, avant de prendre une inspiration pour lui dire " Il sait pas la chance qu'il a de t'avoir. Enfin qu'il aurait pu avoir. " Autrement dit, sa chance est passée, c'est à mon tour maintenant. " Je comprends totalement ce que tu ressens, ce que tu veux dire concernant tes sentiments qui n'existent peut-être pas en fait. Lui il a raté cette chance, mais moi j'ai pas envie de la laisser passer.. C'est votre histoire, j'ai pas à me mettre dedans, vous avez une fille en commun mais.. dis moi juste que tu ne retomberas pas dans ses bras s'il lui prend l'envie un jour. " Oui je lui avoue clairement qu'elle me plait, que je la veux avec moi. J'aime sa façon de penser, sa façon de réfléchir, d'agir. Elle a une vie compliquée, une relation tordue avec son meilleur ami, une petite fille alors qu'elle est toute jeune, mais elle, juste elle, elle est juste ce qu'il me faut. J'attends juste le signal de départ, le signal qui me dira " Vas y tu ne crains rien, elle ne te lachera pas pour le père de sa fille ". C'est la seule chose que j'attends et je fonce tête baissée. Je suis comme ça. Carpe Diem comme on dit. Je suis bien avec elle, alors je veux profiter. Carpe Diem oui, tant que je sais que je ne fonce pas dans le mur. Si ça arrive, tant pis, mais je ne suis pas épicurien au point d'y aller en sachant que ça va mal se passer. J'attends tellement de la réaction qu'elle va avoir, que ça soit physique ou par les mots, j'attends qu'elle me dise ce que je veux entendre.
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyDim 20 Avr - 13:01



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
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Sa main est toujours dans la mienne et je la serre un peu plus, pour être sûr qu'il ne parte pas. Mais il reste, il reste là, devant moi. Il plonge son regard dans le mien et je scrute le sien. Mon cœur bat la chamade, davantage encore qu'auparavant. Je ne dis rien, je ne saurais pas quoi dire, j'attends qu'il parle. Mais il ne le fait pas, il continue de me fixer, de fixer mes lèvres. Puis mes yeux, à nouveau. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, enfin si, je sais, mais va-t-il vraiment le faire ? Je ne quitte pas ses yeux, je reste immobile, je ne peux pas bouger. Je suis stupéfaite, et en même temps impatiente. Cet homme est parfait. Plus d'un auraient pris les jambes à leur cou et auraient couru loin, loin de moi. Une femme enceinte, qui vit chez son meilleur ami actuel père de son enfant... c'est tiré par les cheveux. Vraiment. Est-ce que si Lucas m'avait annoncé qu'il vivait avec la femme qui portait son enfant, j'aurais réagit comme lui ? Certainement pas. Enfin, je ne l'aurais pas quitté, pour les raisons que j'ai déjà évoquées. Mais je n'aurais certainement pas été aussi calme que lui, aussi compréhensive. Il se penche vers moi et mes yeux brillent de bonheur, d'envie. Enfin. Le moment que j'attendais, peut-être s'en même m'en rendre compte, depuis l'instant où je l'ai rencontré, arrive enfin. Ses lèvres se posent sur les miennes avec une tendresse infinie. Mon corps se rapprochent subrepticement du sien et je pose ma main libre sur sa cuisse. Je ne te laisserais pas partir, Lucas. Nos souffles se mélangent, pas assez longtemps à mon goût. Mon blond se recule et je fronce les sourcils. Déjà ? Aussitôt, une foule de questions s'agglutinent à la porte de mon esprit : est-ce que j'étais si mauvaise ? Est-ce que c'était un baiser d'au revoir ? Mais, non, je ne l'ai pas ressenti de cette manière. Alors, quoi ? Je renvoie toutes ces questions d'où elles viennent et esquisse un sourire. Je veux de nouveau ses lèvres sur les miennes. Mon corps contre le sien. Je ne m'étais pas sentie aussi aimée et désirée depuis longtemps. Et encore, ce n'était qu'un baiser ; mais son sourire, ce sourire, je me damnerais pour le voir encore et encore.

« Il sait pas la chance qu'il a de t'avoir. Enfin qu'il aurait pu avoir. » Mon corps tout entier se réchauffe et ma respiration s'accélère. Mon sourire s'élargit et je reste béate, à le regarder amoureusement. Je crois que je suis la plus heureuse jeune maman du monde. Pendant le bref instant où il ne dit rien, je me repasse en boucle sa phrase. La chance qu'il a de t'avoir. De m'avoir ? De m'avoir ? Il me considère comme à lui et je continue de sourire naïvement. Je n'ai jamais été comme toutes ces pseudo-féministes qui refusent être la propriété d'un homme. Ce qu'elles n'ont pas compris, c'est que cette façon qu'ont les hommes de s'approprier leurs petites amies, c'est leur manière à eux de les protéger, de leur prouver leur amour. Et puis, rien n'a jamais empêché une femme d'être à la fois totalement dévouée à sa moitié, et indépendante en tant que personne à part entière. N'ont-elles jamais eu envie, elles aussi, qu'un homme soit à elles ? Je trouve ça absurde ces combats idiots. Ce n'est pas parce que leurs petits amis leur disent Tu es à moi qu'ils vont les attacher avec des chaînes et les tenir en laisse. Je ne dis toujours rien mais mon sourire parle moi. Tu ne sais pas non plus la chance que j'ai de t'avoir, toi, Lucas.

Il se remet à parler et je l'écoute attentivement. Il me comprend. Il me comprend et c'est le principal. Mon inconscient me crie quelque chose, de me méfier, qu'il vient juste de dire qu'il a connu la même chose lui aussi. Et s'il connaissait la même chose aujourd'hui ? Je repousse tout ça dans le fond de mon esprit. Je ne veux pas y penser. Mon cœur a un raté quand j'entends sa dernière phrase. Si les hommes ne comprennent pas les sous-entendus, même les plus flagrants, moi je les comprends très bien. Il veut être avec moi. Je hoche la tête presque timidement. « Ça ne risque pas. » Je n'ai aucune idée de ce que l'avenir nous réserve mais une chose est sûre : tant que je serais avec Lucas, il n'y aura que Lucas. Je ne suis pas le genre de fille à aller voir ailleurs sous prétexte que quelqu'un d'autre est intéressé par moi. Quand je suis avec une personne, je suis avec elle du début à la fin, seulement elle, uniquement elle. Je ne comprends pas la motivation des infidèles, pour moi c'est tout simplement inconcevable. Je plonge mon regard dans les yeux abyssales du bouclé et je me fais aussitôt la réflexion que je ne pourrais pas l'abandonner, comme ça, même si Augustin mettait le genou à terre. Je veux être avec Lucas - entièrement.
Esprit et corps.

Sans que je cesse de le regarder, ma main presse sa cuisse avant que je ne change de position rapidement, délicatement. Je me mets sur les genoux, toujours en gardant ma tête à la hauteur de la sienne - mais de cette façon je peux bouger plus aisément. Je place mes mains de chaque côté de son visage et scrute son regard perçant, enivrant. « Tu es tellement beau. » Je murmure, comblée, avant de plaquer mes lèvres contre les siennes. Passionnément. Je ferme les yeux et profite de ce moment si précieux, comme si je ne le vivrais plus jamais de nouveau. Pourtant, je compte bien que ce ne soit pas le dernier. Je souris contre lui et ma langue passe la barrière de ses lèvres timidement. Nos souffles se mélangent, nos langues se cherchent et se trouvent. Mes doigts glissent dans ses cheveux et les agrippent, pour garder sa tête près de la mienne. Je pourrais rester comme ça pendant des heures, voire des jours entiers. Nous nous écartons et je me noie dans ses yeux bleus.
« Ça, moi, j'en veux tous les jours. »
Je souris. Je suis heureuse.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyDim 20 Avr - 23:52



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Ca ne risque pas. Voilà ce qu'elle me répond. Ca signifie donc que la voie est libre, n'est-ce pas ? C'est bien ça qu'elle veut me faire comprendre ? Elle n'a fait aucun commentaire concernant le baiser que je lui ai donné et d'ailleurs qu'elle a prolongé. Celà signifie donc qu'elle était partante aussi, je ne me trompe pas ? Oui j'ai peur de foncer dans le mur, j'ai peur qu'elle se rende compte demain matin qu'en fait non elle est folle d'Augustin et que je ne suis qu'un ami, un mec pour qui elle a craqué sous l'emprise des hormones. Une sorte de pulsion sexuelle sans sentiment derrière. J'ai peur de revivre ce que j'ai vécu avec Mila et qui est encore très frais dans ma tête.  La claque que j'ai pris dans la figure a été bien trop brutale pour en reprendre une nouvelle comme ça, mais je n'ai pas l'impression de courir ce risque avec Azel. Certes je n'avais rien senti venir non plus avec Mila mais bon. Azel a l'air tellement sincère, tellement entière dans sa démarche, dans ses sentiments. Une fille bien. Je suis tombé sur une fille bien. Enceinte avec une vie sortie d'un roman d'aventure, mais bien. Ce qui, il ne faut pas croire, est de plus en plus rare. Je me sens juste heureux avec elle, ne pensant à rien d'autre qu'à elle, à sa présence, son regard sur moi. J'ai envie de passer des heures et des heures comme ça, je n'ai besoin de rien de plus et elle semble l'avoir compris. Je me sens vivant à ses cotés, je me sens totalement dévoilé même si au fond elle n'en sait pas tant que ça sur moi. C'est fou l'effet que peut faire le fait d'ouvrir son coeur et d'avoir un retour. Le sentiment d'aimer et d'être aimé, c'est tellement agréable. Il n'y a pas meilleur remède comme la tristesse je crois. " Alors comme on dit, il devra me passer sur le corps s'il veut tenter quoi que ce soit avec toi " lançais je enfin, après plusieurs secondes à la regarder simplement en souriant, le regard amoureux, épanoui, heureux. Je la  veux et je lui fais clairement comprendre. Pourquoi elle ? Je ne sais toujours pas exactement mais c'est comme ça, les coups de coeur, le feeling, ça ne s'explique pas. C'est plus fort que nous. Le coeur à ses raisons que la raison ignore. Oui effectivement, c'est ma période proverbe ringard totalement véridique.

Suite à ma petite phrase, elle se rapproche de moi, son regard plongé dans le mien, son sourire étincellant, ses mains qui viennent caresser mes joues. C'est fou comme je suis bien à ce moment précis, je ne trouve pas de mot pour qualifier ça. Ca faisait longtemps, trop longtemps que je ne m'étais pas senti comme ça, aimé, désiré, admiré. Elle me dévore du regard, elle ne me voit pas comme un ami ça c'est certain. En étant naturel je lui ai plu. Elle apprécie ce que je suis, ce que je lui ai montré, ma façon d'être, tout comme je l'apprécie pour ce qu'elle est. Elle rajoute même, à ce regard déjà tellement puissant, que je suis beau, ce qui me décroche évidemment un sourire mais elle ne me laisse pas le temps de lui répondre, puisque ses lèvres retrouvent les miennes. Mes mains glissent sur sa taille doucement, la caressant du bout des doigts, profitant de la douceur de sa peau à peine visible sous son débardeur. Ma langue finit par rejoindre la sienne, jouant avec, appréciant l'instant présent. Nos regards ne se croisent plus, nos yeux sont fermés, profitant du moment présent. A regret, elle se recule de mon étreinte pour me dire qu'elle voudrait tous les jours des moments comme ça. Je lui souris et répond immédiatement " Y'a de bonnes chances pour que t'en ais tous les jours maintenant " avant de lui voler une nouvelle fois ses lèvres, l'attirant encore plus contre moi, m'allongeant dans l'herbe humidifiée par l'air du lac.  Je l'embrasse plusieurs fois, l'air joueur, détendu, heureux, et tout ce que voulait qui soit suffisant pour décrire mon état de bien être à ce moment précis. Nous passons plusieurs secondes, peut-être minutes je ne sais pas, le temps semble s'arrêter, à se regarder, se détailler du regard, se caresser le visage du bout des doigts, se souriant. L'attitude normal d'un tout jeune couple, curieux de se découvrir. Je finis par briser ce silence, pourtant si agréable pour lui dire " Viens, faut que je te montre autre chose encore " avant de me relever doucement et d'attraper sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts. Sur tout le trajet, qui ne dure qu'une ou deux minutes, je reste totalement silencieux, haussant les épaules à chacune de ses questions, avec un petit sourire malin aux lèvres, comme les enfants qui veulent nous faire croire qu'ils ont perdus leur langue. Mon "petit" coté enfantin. Je veux lui laisser le moment de surprise quand elle découvrira ce nouveau petit coin de paradis. Nous finissons par arriver, après avoir écarter quelques hautes herbes à un ponton , toujours aussi désert, donnant sur tout le lac. J'adore passer des moments ici, assis au fond du ponton, les pieds dans l'eau, admirant le lac et "écoutant" le silence qui règne ici. Je voulais aussi lui faire partager ça. Je la regarde alors, le sourire aux lèvres, attendant sa réaction à ma petite blonde.
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Azel Novak

Azel Novak
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyLun 21 Avr - 20:58



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel

« Alors comme on dit, il devra me passer sur le corps s'il veut tenter quoi que ce soit avec toi. » Je souris. Bien que le fait qu'il puisse souffrir me fait du mal, je sais que c'est une métaphore et j'aime l'image de Lucas qui soit mon bouclier, mon défenseur personnel et surtout, surtout, qu'il me veule que pour lui, qu'il soit près à se placer entre moi et n'importe quel autre garçon. Je m'approche de son visage, de son si beau visage, et je me pose mes lèvres sur les siennes avec envie. Je me rends compte que, avec son baiser précédent, celui-ci est le deuxième depuis neuf mois. Après le départ d'Augustin, je m'étais complètement fermé à toutes autres possibles relations. Pourtant, pendant les trois premiers mois cela ne se voyait pas que j'étais enceinte, et pendant les deux mois suivants j'aurais pu facilement cacher mon ventre sous un t-shirt large. Les garçons ne l'auraient donc pas su et auraient même pu me trouver séduisante. Ce n'était pas eux le problème, c'était moi. Je ne voulais pas. Atrocement fidèle, comme toujours, mon cœur n'avait de la place que pour Augustin. Pensais-je. J'avais peur de le trahir si je sortais avec quelqu'un d'autre, alors que lui ne s'était pas posé la question de me laisser un mot avant de partir pour l'Afghanistan. À l'heure actuelle, je ne peux pas dire que je regrette tout ça. Mais, peut-être que ça m'aurait aidé à surpasser mon chagrin et mon incroyable tristesse plus facilement. Heureusement que Zoe est arrivée, après.

Nos lèvres se quittent momentanément pour que l'on se dise chacun une phrase, en souriant, avant de se retrouver tendrement. Ce contact me fait un bien fou. J'absorbe toute son affection - tout son amour ? - et je lui donne toute la mienne - tout le mien. Lucas m'attire vers lui quand il s'allonge dans l'herbe. Il étend ses jambes entre les miennes et je pose mes genoux de chaque côté de sa taille, l'herbe me chatouillant la peau. Je souris contre ses lèvres, les yeux toujours fermés, profitant du moment - encore et toujours. Quittant sa bouche parfaite, je finis par ouvrir les paupières et planter mes mains dans l'herbe humide, près de sa tête. Je le fixe intensément en souriant, comme une adolescente avec son premier amoureux. Lucas est tout ce dont j'aurais pu rêver. Il est adorable, gentil, drôle, il semble intelligent, il est beau, musclé. Je sens qu'il peut se passer quelque chose de sérieux entre nous, de sérieux sans pour autant être prise de tête. Je sens qu'on peut être bien, ensemble, heureux.  Et si cela doit se finir - je n'espère pas, je ne veux pas - ça pourra se terminer avec le sourire et non dans les pleurs et les cris. Je me rappelle encore la rupture de mon dernier petit copain, ce n'était pas beau à voir ou à entendre. On était sorti ensemble pendant quelques mois, durant ma première année de lycée. J'étais vraiment amoureuse de lui, c'était un de mes tous premiers petits amis. Il m'a quitté une première fois, parce qu'il me trouvait trop bizarre - pas assez normale. Lui, ce qu'il voulait, c'était une fille avec une grosse poitrine, montée sur des talons, qui râlait quand il regardait un match de football, discrète cependant, qui plaisait à tous ces copains, qui les rendait jaloux. Bien sûr, je n'étais rien de tout ça. La taille de mes seins étaient banale, je ne portais jamais de talons hormis peut-être lors d'une ou deux soirées, je regardais les matchs de foot avec lui, je parlais fort parfois, je rigolais beaucoup et ses copains me méprisaient. Wilfried était heureux avec moi, pourtant, et j'étais heureuse avec lui. Il m'a largué et j'ai pleuré, pendant quelques jours. Augustin était là, il m'a consolé, et puis je me suis remise à vivre. Charlotte m'a présenté à son cousin, et c'était parti pour une nouvelle histoire d'amour. J'ai perdu contact avec Wilfried, même si on se croisait dans les couloirs, parfois, sans se regarder. Le lycée terminé, je suis retournée à la ferme pour aider les parents et grand-mère. J'avais finis mon éducation scolaire, il ne me restait plus qu'à traire les chèvres et m'occuper du géant potager. Contre toutes attentes, j'aimais faire ça. Si je n'avais pas suivi Augustin jusqu'à White Oak Station, je serais probablement en train de travailler à la ferme à l'heure qu'il est. J'aurais certainement fait ça toute ma vie, et ça m'aurait très bien convenu. Quoiqu'il en soit, il fut un jour où je suis sortie de l'étable couverte de boue dû à une chèvre particulièrement embêtante. J'avais écarté une mèche de cheveux qui me bloquait la vue à l'aide du revers de ma main, pour apercevoir, planté entre les deux poteaux du grand portail, Wilfried en personne. Il était plus beau que jamais - il avait grandi, pris de la masse musculaire, tout en gardant son visage rieur. Éberluée je m'étais avancée vers lui, sans faire attention dans l'état dans lequel j'étais. Il m'avait lâché de but en blanc qu'il avait merde trois ans plus tôt, et que j'étais en fait celle qu'il lui fallait. Que mon côté bizarre était en réalité ce qui me rendait attirante. J'avais souris malgré moi et il m'avait embrassé. On était resté ensemble près d'un an, jusqu'à trois mois avant que je parte à l'autre bout du Canada, environ. Du jour au lendemain il est devenu de mauvaise humeur, à s'énerver pour un rien, à me crier dessus, à partir en claquant les portes. Je suis restée à le regarder hébétée, jusqu'à ce que je comprenne ce qui était en train de se passer. Il ne comptait pas s'arrêter de jouer au connard jusqu'à ce que je le largue, pour qu'il ne passe pas pour le méchant à nouveau. Je ne l'ai pas quitté, j'ai attendu. On s'est crié dessus, frappé parfois, j'ai pleuré, il s'est moqué, on s'est engueulé de nouveau. Un soir à la ferme, Augustin est arrivé, il l'a pris par le col, l'a regardé droit dans les yeux et lui a crié de me laisser tranquille. J'ai pleuré, parce que mine de rien Wilfried je l'aimais, j'ai pleuré encore et Wilfried est parti.

Je sais qu'avec Lucas rien de tout ça n'arrivera. Il est trop bon, trop calme pour me faire quelque chose comme ça. Du moins je crois. J'espère. C'est vrai qu'on ne se connaît encore pas beaucoup. Je compte bien remédier à ça dans la journée. Je veux lui parler de mes parents et de grand-mère, je veux qu'ils me parlent des siens. Qu'il me parle de ses frères et sœurs, s'il en a, de sa maison, de ses origines. Qu'il me dise ce qu'il aime faire, que je lui montre ce que je sais coudre. Ses doigts contre mes joues me font frémir de bonheur, et je chatouille son visage du bout de mon nez. Je l'embrasse sur les yeux et sur le front, avant de continuer à le regarder. On se scrute l'un l'autre, comme ça, avant qu'il m'annonce qu'il a quelque chose d'autre à me montrer. Je hausse les sourcils, surprise et amusée. Je souris, il se relève, me prends la main, et je me relève avec lui. « Encore ? C'est quoi que tu veux me montrer ? » Je demande, aux anges. Il ne dit rien et se contente de m'entraîner en souriant malicieusement. Je pouffe et lui pose de nouveau la question. « Aller, dis-moi! C'est où qu'on va ? » Je rigole comme une gamine et sautille, sans quitter des yeux mon beau blond. Il finit par ralentir et écarte quelques herbes qui nous brouillent la vue. Je relève mon regard et ce qui s'offre à nous me coupe le souffle. « Oh, c'est magnifique! C'est superbe! » Je me retourne vers Lucas, émerveillée, et plante un rapide bisou sur ses lèvres, excitée. « T'étais où, il y a cinq mois ? » Je lui demande en rigolant, tout en m'avançant prudemment parmi la pelouse sauvage. Le ponton est tout ce qu'il y a de plus romantique, entouré de toute cette eau. La vue est apaisante. Je fais quelques pas sur les planches de bois et me tourne pour être face à Lucas. Je marche à reculons, sans cesser de sourire, sans quitter sa main. Je lui prends même sa deuxième. Je jette un coup d’œil derrière moi pour ne pas tomber à l'eau et quand je suis à quelques centimètres du rebord, j'attire le bouclé vers moi. Je le prends dans mes bras et relève ma tête vers lui, sans voix. Je ne sais pas quoi dire ou plutôt, je ne veux rien dire. Ce moment est parfait et je ne veux pas le ruiner. En fait, tous les moments passés avec Lucas sont parfaits. Je pose ma joue contre son torse et ferme les yeux un moment, appréciant le contraste entre la chaleur de son corps et la fraîcheur de la brise. Après quelques secondes - ou minutes ? - je m'écarte de lui et souris timidement. « On s'assoit ? » Je lâche ses mains et m'accroupis au sol, avant de passer mes jambes par-dessus le rebord du ponton. Je laisse mes pieds tremper dans l'eau et observe le paysage. Le panorama que nous avons d'ici est fabuleux. L'immense étendue d'eau, la prairie autour, la forêt au loin, les montagnes encore après. J'attends que Lucas s'assied à côté de moi et je rapproche de lui, je me colle à lui. Je passe ma main dans son dos et pose ma tête contre son épaule. Je fixe l'horizon, apaisée. « Parles-moi de toi. »
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyMar 22 Avr - 10:35



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

En fait, je crois que c'est ça le bonheur. C'est se sentir vraiment bien sans avoir conscience de la raison précise de ce bien être. Oui je sais que c'est grâce à elle que je suis bien mais je ne pourrais pas dire si c'est grâce au baiser, grâce à sa tendresse, grâce à sa présence ou à l'attention qu'elle me porte. C'est juste ce moment qui est un moment de pur bonheur. Sans artifice, sans besoin matériel. Quand j'entend certaines personne dire qu'elles sont heureuses parce qu'elles ont la dernière voiture à la mode, le dernier smartphone ou un truc du genre, je me rends compte, à ce moment précis, qu'elles n'ont rien compris et surtout qu'elles n'ont jamais du vivre ce que je vis et ressens aujourd'hui. Quand je la tiens par la main pour l'emmener jusqu'au ponton, je souris. Juste je souris mais c'est déjà énorme. Depuis une semaine, celà fait sept ans que mon père est décédé, que mon modèle est parti, et pourtant je souris sans me forcer, c'est instinctif. Ca serait même me forcer de ne pas le faire. Qui aurait cru que cette petite blonde enceinte jusqu'au cou lors de notre rencontre pourrait me faire me sentir aussi bien quelques semaines plus tard ? Personne, même pas moi je crois. Au moment où nos regards croisent en même temps ce ponton de bois, je comprends une nouvelle fois qu'on se ressemble, sur ce point là aussi. On apprécie tous les deux la nature, les choses simples de la vie. Vous auriez du voir son regard à ce moment là, pétillant comme une gamine devant sa nouvelle barbie sauf qu'elle n'est ni une gamine et son plus beau cadeau n'est pas une barbie mais un moment calme et romantique dans mes bras. Je me sens important, je sens qu'elle est heureuse et je n'y suis pas pour rien. Comme quoi pour être heureux, il ne suffit pas de se sentir bien soi-même, il faut aussi réussir à rendre heureux l'autre. Elle me regarde avant de s'approcher vers moi pour m'embrasser et me dire que c'est magnifique. Je n'ai le temps que de lui sourire avant qu'elle me demande où j'étais il y a cinq mois, autrement dit où j'étais il y a quelques temps, quand sa vie n'était pas au bon fixe je suppose. C'est fou parce qu'on se connait depuis très peu de temps, on est ensemble depuis.. 10 minutes ? et pourtant j'ai l'impression qu'on est déjà très présent dans la vie de l'autre. " Surement en train de perdre mon temps loin de toi ! C'est la faute de la ville hein ! Elle avait qu'à être née 5 mois plus tot " lançais je en riant. Après tout on s'est rencontré à la fête de la ville, donc si cette fête avait eu lieu plus tot ça nous aurait permi de nous rencontrer avant et d'éviter les mois assez compliqués que l'on vient de passer. Bien plus compliqués pour elle que pour moi je n'en doute pas, mais ces cinq derniers mois n'ont pas été de tout repos émotionnellement parlant pour moi. Avec Mila et son lunatisme impressionnant, on peut dire qu'elle m'en aura fait voir de toutes les couleurs. Pourquoi elle n'est pas aussi simple qu'Azel ? Aussi facile à vivre, aussi naturelle, elle ne se pose pas de questions et pourtant dieu sait que ça serait légitime. Un enfant à charge, un père à moitié présent et mes petites bouclettes qui pointent le bout de leur nez. Je n'ose même pas imaginer l'état des émotions de ma jolie blonde. Des vraies montagnes russes.

Elle me prend les mains tendrement, mains que je caresse aussi, tout en se reculant le long de ponton. Elle aurait très bien pu y aller de face mais c'est comme si nos regards étaient figés un dans l'autre, comme si, autant un que l'autre, nous n'avions pas ressenti ce bonheur de voir un sourire sincère depuis des lustres et que nous ne voulions pas en rater une seule seconde. En tout cas c'est exactement ce qu'il se passe pour moi. Elle finit par s'arrêter et me serrer dans ses bras tout en posant sa tête sur mon torse. Quand je vous dis qu'elle a besoin d'affection cette Azel, je ne me trompe pas. Elle ne demande rien d'extraordinaire ou d'infaisable, elle demande juste de la tendresse et je n'arrive toujours pas à comprendre comment et pourquoi personne ne la lui à donner avant elle. Elle est parfaite. Elle est jolie, souriante, joyeuse, pétillante, il est où le défaut caché ? Sa fille ? Je ne vois pas ce petit bout comme un défaut. Son meilleur ami ? Lui non plus n'est pas un défaut. Il fait parti de sa vie et il suffit que je prenne assez de place pour qu'elle ne se préoccupe plus de lui. Alors le problème il est où ? Pour moi il n'y en a pas. Peut-être que je passe à coté de quelque chose mais en tout cas pour le moment je veux juste profiter. Je glisse ma main sur sa tête, passant mes doigts dans sa chevelure blonde pour un moment de tendresse tant attendue. Quelques secondes plus tard, elle se retire de mon étreinte, n'oubliant pas d'attraper ma main au passage et me propose de m'asseoir. Je la laisse faire tout en enlevant mes chaussures pour pouvoir laisser mes pieds jouer avec l'eau fraiche du lac. Je m'assois donc à ses cotés, déposant un baiser sur son front au passage. Elle vient briser ce petit silence avec une question assez vague mais tellement mignone. Plus qu'une question, c'est une demande. Elle veut que je lui parle de moi. Je ne peux m'empêcher d'afficher un large sourire face à cette demande. Ca peut paraitre idiot mais c'est rare que l'on me demande clairement de parler de moi, qu'on s'intéresse vraiment à moi. Appuyant mes mains en arrière sur le ponton, je commence ma petite histoire, sans lâcher le regard de ma jolie blonde " Te parler de moi ? Hm je sais pas ce que je peux te dire.. T'as plein de trucs à apprendre ! " Commençais je avec un petit air joueur. " Bon déjà je compte 25 bougies à mon actif, ou 25 balais, ou 25 ce que tu veux, t'as compris l'idée ! Je suis pas d'ici non plus, je viens de Chigago, tu remarqueras mon petit accent qui fait sa réapparition quand je suis vexé, car oui je me vexe assez vite, attention " Cet attention n'est bien sur pas une menace, il est lancé avec un sourire amusé. " J'suis parti parce que.. " c'est là que les choses un peu plus compliqué arrivent mais elle doit le savoir, pour faire vraiment parti de ma vie. Et puis ce n'est pas tabou, au contraire, je suis fier de mon père. Prenant une nouvelle inspiration je continue " En fait j'ai perdu mon père y'a sept ans, sept ans et une semaine si tu veux tout savoir. Un cancer détecté en phase terminale, les médecins ont rien pu faire. Et ma mère s'est remarié quelques temps après, ce que je n'ai jamais accepté et donc je suis parti, et j'ai attéri ici chez mon cousin, dans une grande maison pas loin d'ici, en colocation avec trois autres personnes " Omettons de lui dire pour le moment qu'il s'agit de trois autres filles. Je ne mens pas, j'oublie juste quelques détails pour ne pas tester sa jalousie de suite. " Hm, sinon je fais des études de droits aussi ! Tu pourras bientot m'appeler " Maitre " j'espère "lâchant un petit rire. Je lui livre vraiment un peu tout ce qui me passe par l'esprit, tout ce qu'elle a besoin de savoir sur moi, tout ce qui me vient en tête. " J'crois que t'en sais déjà pas mal là, on va te laisser découvrir toute seule le reste, c'est pas drôle sinon ! Et puis si je te fais une liste de mes défauts tu risques de partir en courant, et de te perdre et tout et tout, donc pour ta sécurité je vais me taire " Je ne vais pas lui retourner la question, étant donné que j'en sais déjà pas mal sur elle. On va dire qu'on est quitte maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyMar 22 Avr - 17:42



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel

Je crois qu'il pourrait pleuvoir ou neiger, y avoir un orage, un tremblement de terre ou un ouragan, je serais toujours aussi heureuse. Cela peut paraître terriblement niais mais, écoutez, c'est la stricte vérité. Ce bonheur est simple, pur, enfantin, naïf, insouciant, mais pourtant bien réel. Le genre de bonheur que j'ai ressenti, toute petite, quand j'étais sur les genoux de grand-mère, apprenant à coudre pour la première fois ou quand, un peu plus âgée, papa m'a confié le potager et m'a montré comment m'occuper de chaque plantation. Le genre de bonheur que j'ai éprouvé, aussi, quand Charlotte et moi nous sommes grimpées sur le toit de la grange et que l'on a regardé les étoiles pendant la moitié de la nuit. Un bonheur qui ne présage rien de mauvais, simplement un bon sentiment que l'on peut se permettre de goûter aussi longtemps qu'on le voudra. C'est exactement ça, avec Lucas. Je peux profiter de lui et il peut profiter de moi, sans que rien de mal n'arrive, sans que cela ne cause la perte de quiconque, sans qu'il me fasse du mal ni sans que je le fasse souffrir. Sur notre chemin jusqu'au magnifique ponton, je rigole à sa réponse. « Surtout que ça ne lui aurait rien coûté... Cinq mois sur cent ans, c'est rien du tout ! » Je pouffe tout en continuant de marcher et ajoute « Enfin bon, je ne vais pas blâmer la ville... C'est un peu grâce à elle que nous sommes là. Ensemble. » J'accentue sur le dernier mot. Je ne sais pas trop pourquoi; si c'est pour exprimer à quel point je suis contente que l'on soit tous les deux, ou si c'est pour avoir la confirmation que nous sommes ensemble, justement. Peut-être que c'est un mélange des deux. Ce ne serait que répéter encore et encore la même chose que de dire que je suis comblée d'être là avec lui. Par-dessus tout, j'espère sincèrement que ce n'est pas la seule fois que passerons un aussi bon moment. Il m'a bien fait comprendre qu'il voulait être avec moi, qu'il ne me voulait que pour lui. Mais si cela voulait simplement dire qu'il ne voulait pas que j'aille voir ailleurs, pour m'avoir à sa disposition comme bon lui semble ? Non, je ne veux pas y croire. En fait, je n'y crois même pas. Je ne sais pas pourquoi toutes ces pensées me traversent l'esprit - certainement parce que j'ai peur de le perdre. Je me convaincs bien rapidement cependant d'arrêter de penser à tout ça. Je ne veux pas gâcher mon bonheur pour des doutes infondés.

Je dévore mon beau blond des yeux. Je n'arrive pas à croire que j'ai la chance d'avoir un si bel apollon devant moi, et encore moins que j'aurais le loisir de voir son visage - et plus, si affinités - encore longtemps. Nous nous rendons jusqu'au bout du ponton où nous enlevons nos chaussures avant de mettre nos pieds à l'eau. Le lac est frais, mais ce n'est pas malvenu. Ça me procure tout de même des frissons et je rapproche davantage encore - si cela est possible - de Lucas. J'enroule ma jambe autour de la sienne et lui demande doucement de me parler de lui. Je ne sais que le minimum - il habite en colocation. Je sais aussi le plus important pour notre relation : nous sommes sur la même longueur d'ondes. Nous aimons tous les deux la nature, les choses simples, rire, nous prenons le bonheur comme il vient, nous ne jugeons pas l'autre sur des critères faussement importants et nous avons tous les deux besoin d'affection. Je veux quand même en savoir plus sur lui, simplement pour mieux le connaître, pour qu'il ne me soit pas un étranger, pour que je sache quel jour il est né, quoi lui offrir à son anniversaire, sa couleur préféré, les groupes de musique qu'il écoute. Je veux savoir tout ce de quoi nous pourrons parler, ou au contraire ne pas discuter. Il étend ses mains en arrière et je pose la mienne, celle qui était sur son dos, à même le ponton sous son corps. Je le regarde dans les yeux en souriant, ma jambe libre glissant dans l'eau, faisant des aller-retour puis des cercles, dans un sens et dans l'autre, pendant que mon bouclé parle. Je l'écoute attentivement et ne l'interromps pas une seule fois, me faisant mes propres réflexions dans ma tête. Je pouffe à plusieurs reprises, quand il commence à parler, quand il parle de son âge, quand il parle de ses études et quand il conclu que je me perdrais dans la forêt s'il me racontait tous ses défauts. Je constate qu'il est un peu plus vieux que moi - mais j'en fais simplement le constat. Je ne vois pas en quoi cela puisse poser un problème, d'autant plus que ce ne sont que quatre pauvres années qui nous séparent - soit rien du tout. Il ne vient pas non plus de White Oak Station, seulement il n'est même pas Canadien à l'origine, à la différence de moi. Encore une fois, rien à signaler. Devant son sourire amusé, je prends note de le vexer dans un futur proche, pour rire, afin d'entendre son accent. Je suis sûr qu'il est adorable. Comme lui.

Il me parle alors de son père, qui est plus ou moins indirectement la raison de son départ de Chicago. Mon sourire se fane instantanément et instinctivement, je passe ma main dans son dos. Pour lui dire que je compatis, que même si je ne dis rien, je suis triste pour lui. Sa mère s'est remariée peu après, il ne l'a pas accepté et il a débarqué là, dans cette ville d'Alberta. Je ne peux pas dire que je comprends réellement sa souffrance dans le sens où je n'ai perdu aucun parent et que mon père et ma mère ne sont pas divorcés. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils sont des amoureux transis - je me le demande s'ils l'ont été un jour -, mais ils s'apprécient et dorment dans le même lit. Néanmoins, j'essaie de me mettre à la place de Lucas du mieux possible et j'imagine que ça n'a pas dû être très agréable. Perdre une personne aussi importante que son père et se rendre compte que sa propre mère tourne la page en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Cette seconde famille doit apparaître comme une imposture plus qu'autre chose. J'apprends ensuite qu'il est étudiant en droit et ça me fait rire. Je suis plus jeune que lui et pourtant, je travaille déjà. Ce n'est pas rare que des personnes travaillent avant d'autre, loin de là, mais je trouve ça amusant de le remarquer. Je me rends compte aussi qu'il aura un meilleur métier que moi dans le sens financier du terme et que son premier salaire sera l'équivalent de trois mois du mien. Mais au fond, je m'en moque un peu. Ça ne m'a jamais empêché, jusqu'à présent, de vivre sans trop de difficultés. Et puis, je compte bien gagner plus d'argent à l'avenir : je suis en pleine réflexion sur un nouveau projet, pour dynamiser la boutique, la professionnaliser et même ouvrir un site internet pour vendre les habits en ligne. C'est inévitable, de toute façon, que je cherche à rentrer plus d'argent : avec un bébé dans les bras, j'ai obligatoirement plus de dépenses. Je pourrais tout aussi bien trouver un autre travail, voire me replonger dans les études, mais je n'en ai absolument pas envie. Je veux faire quelque chose qui me plaît, qui m'épanouit.

Je suis contente que Lucas m'a raconté tout ça. Je lui donne un sourire et parle à mon tour. « En toute honnêteté je doute que tu aies beaucoup de défauts... mais soit, je ne préfère pas me perdre ou me blesser dans la forêt. » Je rigole et sors mes deux pieds de l'eau pour m'asseoir en tailleur, le corps tourné vers mon blond. « Ça fait beaucoup de choses à enregistrer. » Je souris et pose mon regard sur son visage avant de descendre le long de son corps jusqu'à ses pieds, et remonter sans cesser de sourire malicieusement. « Ta couleur préférée ? » Je lance, amusée. Je doute qu'il soit utile que je revienne sur chaque chose qu'il a dite. Il sait que je l'ai écouté attentivement et je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie par rapport au décès de son père. Je m'aperçois qu'il y a encore beaucoup de choses qu'il ne sait pas sur moi non plus, bien qu'il soit au courant des événements les plus récents de ces derniers mois. Je me dis aussi qu'il nous reste encore beaucoup de temps pour parler de l'un et de l'autre. Et puis précisément à ce moment, c'est lui que je veux entendre. J'ai déjà assez monopolisé son attention comme ça.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyJeu 24 Avr - 11:43



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Notre rapprochement s'est fait tellement vite, sans qu'on est vraiment le temps de réaliser ce qu'il nous arrive. Attention, je ne dis pas que ça s'est fait trop vite, mais juste très vite, la nuance est importante. Le feeling passe merveilleusement bien, je me sens à l'aise avec elle, elle me manque quand elle n'est pas là et je ne pense à rien d'autres qu'à son regard en sa présence, alors pourquoi attendre plus ? Pourquoi " perdre son temps " à tourner autour du pot ? Elle me plait, je lui plais, on se comprend, alors on fonce. On est jeune, on peu en profiter. Et puis j'ai toujours cette dose d'amour invraisemblable à donner, je suis un grand affectueux, un bisounours comme on dit des fois, ce qui m'attire parfois des situations assez délicates où je me fais prendre pour un idiot. Vous savez ce qu'on dit sur les gens trop bons.. Mais je ne pense pas me faire avoir avec Azel, elle a l'air d'avoir ce coeur sur la main aussi, elle a sa petite fille, et malgré son jeune âge, elle a l'air totalement responsable. Effectivement, je ne lui trouve que des qualités.. C'est peut-être ça l'amour non ?

"Vous vous êtes rencontrés comment ? Grâce à la ville ! On va passer pour des fous crois moi.. " lui lançais je en rigolant. en même temps c'est plus original qu'en soirée ou sur un site de rencontre.On s'est rencontré à la fête de la ville parce qu'elle a perdu son gilet et qu'il ne m'allait pas, pas mal non ? Unique en tout cas et c'est aussi ça qui me plait. J'ai des milliers de choses à apprendre sur elle, des milliers de petits détails de sa vie et de son quotidien que je veux découvrir en faisant parti de sa vie. Nous nous asseyons donc tous les deux sur le bord du ponton, laissant joueur nos orteils dans l'eau , du moins les miens car ma jolie blonde ramène sa jambe sur moi, se rapprochant ainsi. Je lui souris, comme depuis le début de notre rendez vous d'ailleurs, et commence ma petite histoire, gardant une main en appui dans mon dos et glissant l'autre sur la jambe d'Azel. Je lui parle de tout, du moins du tout ce qui me passe par la tête, des grandes lignes de ma vie, mon enfance, mes études, mon père, ma situation actuelle. Les grandes lignes que l'on doit connaitre de la personne avec qui on est, même si pour moi le plus important reste les petites lignes, c'est à dire tout ce qu'on va découvrir un de l'autre en passant nos journées et nos nuits ensemble. A votre avis, elle dort avec une couette ou pas ? Elle étale son Nutella à la cuillière ou au couteau ? Et les steaks hachés, elle les aime bien cuit ou pas ? Pourquoi toutes ses questions ? Déjà parce que le sommeil et le repas sont surement les deux choses qui guident le plus ma vie, mais aussi parce que ça va faire parti de notre quotidien et quand je pourrais dire que je connais toutes ses habitudes, là je me sentirai proche d'elle. Avouez que l'on va plus souvent parler de la cuisson des pates que du décès de mon père non ? Mais en même temps je me vois mal lui demandeer de but en blanc si ele fait cuire les spaghettis 8 ou 10 minutes, je vais passer pour un fou.. Je souris quand elle me dit qu'elle me voit peu de défaut, c'est bien parce qu'elle me connait pas ça. Déjà je suis un ventre sur pattes, comme vous venez de le remarquer, et un ventre sur pattes qui n'a pas d'heure. J'ai hâte de voir sa tête la première fois qu'elle va me retrouver devant le frigo à trois heures du mat. " Tu verras, je te laisse la surprise " répondis je à ma jolie blonde en gardant mon sourire aux lèvres " Tu veux peut-être que je recommence et tu prends des notes ? " je ris à cette dernière remarque, c'est vrai que j'ai raconté un peu tout et n'importe quoi, pas forcément de façon très clair, je comprendrai totalement qu'elle en oublie la moitié.

Ma couleur préférée ? Même niveau question farfelue elle me ressemble ? Je souris à cette question digne d'un enfant, pas pour me moquer, mais juste parce que j'aurai tellement été capable de poser la même. Plus les minutes passent, plus je sens que je ne vais pas regretter ce que je suis en train de faire, la petite relation qu'on est en train de construire et qui nous réserve surement de bonnes choses. " Bleu ! Pas très original pour un garçon, encore moins un garçon aux yeux bleus mais bon c'est comme ça. Et toi ? Tu tues les clichés ou t'as repeint la chambre de ta fille en rose ? " Question innocente, futile, mais on est bien et franchement le reste nous passe au dessus. Je l'attire alors doucement contre moi, passant mon bras autour de sa taille jusqu'à aller attraper sa main de l'autre coté. Le bonheur, ça doit être ça. Dans la série question futile je demande " Tes fleurs préférées ? " C'est toujours bon à savoir non ? Et puis ça m'évitera de faire une faute de gout, faute dont je suis le grand spécialiste. Je la garde contre moi, profitant de la chaleur de son corps, de sa présence et je ressens comme le besoin de lui faire partager " Si tu continues à être douce comme ça, tu risques de plus jamais pouvoir repartir, fais gaffe ! "  
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Azel Novak

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statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour.
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occupation : couturière à hazelnut.

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyVen 25 Avr - 17:08



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel
Sa main me caressant doucement la cuisse me procure tout un tas de frissons. Ces bons frissons, qui ne sont pas dus à la fraîcheur extérieure mais à la chaleur intérieure. Le sourire que j'affiche est niais, béat, amoureux. Exactement l'état dans lequel je suis ; sur un petit nuage, mes pieds ne touchant pas le sol. En l'occurrence ils ne touchent vraiment pas le sol. Le reste de mon corps, si. Ainsi, j'ai l'impression d'être à la fois dans un rêve, un merveilleux rêve, mais aussi bien ancrée dans la réalité. Amusé, Lucas me dit qu'il garde la surprise sur ses défauts. Je souris, j'ai hâte de voir ça. Je me demande ce qu'il peut être. Certainement pas égoïste - je ne veux pas le croire. Jaloux, peut-être? J'espère. Je préfère ça à un copain qui s'en fout complètement que j'aille voir à droite à gauche. Colérique ? J'ai du mal à y croire, encore une fois. Pourtant je le suis bien et rien ne pourrait l'amener à penser, actuellement, que je le suis. Un menteur ? Non, ce n'est pas possible. Alors quoi ? Je ne vois aucun réel défaut qu'il puisse avoir. « Non ça ira, merci. » Je rigole. « On aura bien assez de temps pour que tu me le répètes, si je ne m'en souviens plus. » Je continue de sourire. Je sais que je n'oublierais pas tout ce qu'il vient de me dire, même si en effet j'ai beaucoup à me rappeler : ses études, son père, la raison de son départ pour le Canada, là où il habite... et maintenant, sa couleur préférée. Le bleu. Ça ne m'étonne pas, et je rigole à sa remarque. Je hoche la tête, comme pour enregistrer sa réponse. « Pas besoin d'être original pour être unique. » Je pouffe, sans trop savoir d'où je sors cette pensée. Je ne suis même pas certaine de ce que je veux dire, avec ça ; que Lucas n'a pas besoin de se démarquer pour être le seul et unique à mes yeux ? Je ne sais pas, on parle quand même d'une couleur. Je hausse les épaules machinalement avant de répondre à sa question. « Je ne sais pas si j'ai tué les clichés, mais la chambre de Malia est peinte en jaune. Imagines ça aurait été un garçon, il se serait senti un peu mal, dans une chambre rose. » Je souris. Quand nous avons repeint la chambre d'amis avec Augustin, je ne savais pas encore - je ne voulais pas savoir - si mon bébé serait une fille ou un garçon. On a donc repeint la pièce en jaune pâle, en laissant le plafond et les plinthes blanches. Tous les meubles sont en bois clair, tout comme le parquet d'ailleurs, mais ça c'est plutôt une coïncidence, ayant acheté tous les meubles avant même de savoir qu'Augustin serait de retour au Canada - la veille, à vrai dire. Lucas retire sa main de ma cuisse et je ressens une pointe de déception, avant qu'il ne la passe autour de moi et n'attrape ma main gauche, ce qui me force à me tourner de nouveau sur le côté. Mon sourire réapparaît instantanément et je referme mon bras - et donc le sien - un peu plus proche de mon corps. Je suis tellement bien, dans ses bras. Complètement épanouie. « Mais sinon, ma couleur préférée est bien le rose. » Je pouffe et détends mes jambes de nouveau, que j'avais mises en tailleur pour les sortir de l'eau. Je regarde Lucas d'un air timide et passe mes jambes par-dessus les siennes, pour les laisser reposer sur ses cuisses. Il n'aura qu'à me dire si ça lui fait mal. Je glisse ma main droite dans le bas de son dos et passe mes doigts frais sous son t-shirt, caressant doucement sa peau douce. Il me demande alors mes fleurs préférées et sa question me prend un peu au dépourvu. Je n'ai jamais vraiment pensé à ça, à vrai dire. Le peu de garçons qui m'ont offert des fleurs, pour faire bien lors d'un rendez-vous, m'ont souvent apporté des roses. Bien que j'aime ses fleurs et leur odeur, ce ne sont pas pour autant mes préférées. Je réfléchis un moment, avant de finir par répondre, toujours un peu dubitative. « Je pense que c'est les coquelicots. C'est super beau, un champ de coquelicot, et puis même la fleur en elle-même. » Je souris. Tout revient toujours à ces balades dans la campagne - c'est là que j'ai vu le plus souvent cette belle fleur rouge. J'ajoute, avec un sourire amusé « Mais si tu veux m'offrir un bouquet de fleurs un jour, je doute que tu en trouves avec des coquelicots chez le fleuriste. Quoique. » Je pouffe et réfléchis rapidement à une fleur qui existe en bouquet. Je finis par hausser les épaules, ne trouvant rien. « Si tu ne trouves pas de coquelicots, les roses feront l'affaire. » Je souris, ma main libre ne cessant de caresser le dos et la taille de Lucas. Je ne lui retourne pas la question - je doute avoir besoin de lui offrir un bouquet de fleurs un jour. Même si cela pourrait amusant de savoir les fleurs qu'ils préfèrent, j'ai une autre question pour lui. « Ton groupe de musique favori ? » Pas des plus originales, mais c'est toujours bon à savoir. Le concernant, tout est bon à savoir. Après lui avoir posé ma question, Lucas me lance un compliment et mon sourire s'élargit. Il est vraiment trop mignon. « Je ne comptais pas partir, de toute façon. » Je réponds, simplement. Rien n'est compliqué, avec lui. J'ai envie de rester avec lui, alors je reste. Je le trouve beau, alors je le lui dis. Il m'apprécie, alors il me le fait comprendre. Rien ne pourrait me rendre plus heureuse qu'un peu de simplicité. Surtout quand cette simplicité porte le nom de Lucas.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyVen 25 Avr - 20:46



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Je souris à sa remarque, concernant le fait que j'aurais largement le temps de répéter si elle oublie ma petite histoire.Elle prévoit donc un futur, c'est un bon point non ? En même temps je n'en doutais pas trop. Quelle jeune maman aurait laissé une après midi entière sa petite fille d'à peine une semaine si ce n'était pas pour avoir quelque chose de sérieux ? Je la voyais mal laisser sa petite juste pour trouver un homme avec qui s'envoyer en l'air et passer ensuite à autre chose. Ce n'est pas ce genre de femme là, je n'ai aucun doute à ce sujet. Du coup, je réalise aussi que je ne m'engage pas simplement dans une amourette de vacances, ça risque d'être quelque chose de sérieux. Sérieux mais sans prise de tête vu le caractère de la jolie blonde, mais sérieux quand même et j'ai assez rarement vécu ça. Je suis certes un coeur d'artichaut comme je vous l'ai dis mais du coup j'aime beaucoup de monde mais rarement sérieusement, et pourtant avec Azel ça l'est. Je me sens vraiment proche d'elle, vraiment bien, et pour une des rares fois dans ma vie je me vois avec elle. L'idée de me réveiller à ses cotés de le matin, de faire le clown avec sa fille, de la garder quand elle va bosser, de faire des repas en amoureux ( que j'aurai surement pas fait moi pour notre santé à tous les deux ), tout ça je l'imagine parfaitement avec elle. Assez fou non pour un adolescent dans un corps d'adulte ? Et pourtant, c'est l'effet Azel. Je souris, gêné, à sa deuxième remarque, concernant le fait qu'apparemment je suis unique. Honnetement je ne sais pas trop quoi lui répondre, n'ayant pas l'habitude de recevoir des compliments si clairement dit. " T'es bien placée pour dire ça.. T'es vraiment unique " Autant répondre par un autre compliment, ça m'évitera de me sentir mal à l'aise trop longtemps. Et puis je ne mens pas, elle est unique, mon Azel.

Nous voilà parti sur les couleurs, un débat très adulte n'est ce pas ? C'est aussi dans ces moments là que je me rends compte qu'on s'est bien trouvé. " Pas sur ! Il aurait pu très bien s'y sentir, il t'aurait juste ramener plus de copain que de copine " lançais je avec un petit sourire rieur. Oubliez tout de suite l'homophobie, je suis moi même bi sexuel, d'ailleurs il faudra peut-être que je le lui dise un jour ou l'autre. Pas que les hommes m'attirent spécialement, mais si je me sens bien avec quelqu'un, je ne vais pas me mettre de barrières parce qu'il est du même sexe que moi. A la base, je suis plus attiré par les femmes, une jolie blonde m'attirera toujours plus qu'un grand brun, mais si le feeling passe, le feeling passe et qu'importe le reste. " On est beau tous les deux avec notre bleu et notre rose ! Tiens d'ailleurs ça me fait penser à un truc : c'est deux gamins dans leur berceau qui se demandent s'ils sont des filles ou des garçons. Un des deux dit à l'autre " Attends, je vais aller voir ! " Il passe doucement sous la couette de l'autre, descend, descend, descend, et il remonte d'un coup en criant " T'es une fille ! " Et l'autre lui dit " Comment tu sais ?! " " Ben t'as des chaussettes roses ! " " Je marque un petit temps de pause après cette blague digne d'un enfant de primaire, avant de reprendre " Et encore une fois, ne fuis pas de suite hein ! J'en ai d'autre, et des mieux ! " Humoriste ne veut pas forcément dire drole, je suis humoriste. Nous finissons par rire tous les deux, ne sachant pas trop si ma blague l'a faite rire ou si elle se moque gentiment de moi.

Viens la question des fleurs. Et il fallait qu'elle me réponde les coquelicots.C'est beau c'est vrai, mais comme elle le fait très bien remarquer, ça ne va pas être évident à dégoter chez un fleuriste. Mais c'est ça qui fait son originalité aussi, et j'aime ça. Je la laisse finir sa petite histoire avant de conclure par " Ah mais non, t'as dis les coquelicots c'est trop tard, ça sert des coquelicots, même si je dois traverser la ville pour trouver un champs de coquelicots et te les ramasser un par un ! " avec un petit rire. Je me sens vraiment comme un jeune qui vit son premier amour, plein d'enthousiasme, de gaieté, qui ne se soucie de rien d'autre que de sa copine. Et puis ça serait tellement mon style de lui ramener un bouquet de coquelicots trouvés dans un pré, ça serait d'ailleurs tellement plus moi que de lui offrir un beau bouquet de 36 roses pour lequel j'aurai perdu un bras afin de réussir à le payer. Le naturel, rien ne vaut le naturel. " Hm bonne question ça ! Je sais pas, y'en a plein.. Je suis un fan inconditionnel de Linkin Park et de Daft Punk depuis tout petit, je ne m'en lasserai jamais je crois. Sinon j'aime bien 30 seconds to mars, sum 41, the fray, enfin je pourrais te faire une liste interminable.. On ira à un concert un jour  ensemble ! T'écoutes quoi toi ? " Ca c'était une vraie bonne question, qui nous en apportera surement plus au quotidien que de savoir la couleur préférée que l'autre, quoi que, ça peut toujours servir !

Je la garde toujours contre moi, caressant sa main doucement, alors qu'elle est de plus en plus contre moi. J'apprécie sa présence, sa douceur, ses caresses dans le bas de mon dos, ses doigts qui divaguent contre ma peau. J'ai ce besoin constant d'affection et je sens qu'avec elle je ne serai jamais en manque. Mais mon coté enfantin reprend assez rapidement le dessus sur mon coté romantique mais pour garder l'effet de surprise je reste doux encore un peu. Doux pour la faire se mettre complétement sur moi, de toute façon elle n'en était pas bien loin. Je lui souris tout en la serrant dans mes bras, bras dans lequels elle se blottit. J'en profite pour glisser ma main le long de son bras et lui faire glisser le petit sac qu'elle portait à l'épaule. Elle me laisse faire mais me regarde avec un air suspect. Je ne dis d'abord rien, la regarde avec un sourire joueur, mystérieux et pose le sac sur le coté, en même temps que je pose mon portable. " J'ai une autre question.. Tu sais nager ? " lui lançais je avec un regard pétillant, comme le regard malicieux de quelqu'un prêt à faire une bêtise. Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, je me jette à l'eau, elle dans mes bras, sans bien sur la lacher. On sait jamais, elle ne sait peut-être pas nager, mais vu son rire quand nous finissons dans l'eau, j'en doute fort. Nos rires s'unissent, en même temps que nos regards se croisent, sans pour autant que nos corps s'éloignent. Voilà ce qu'on appelle être unis je crois, dans tous les sens du terme.

 


Dernière édition par Lucas Montgomery le Mar 29 Avr - 11:45, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyDim 27 Avr - 22:30



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel
Lucas répond à mon compliment caché par un compliment réel et je ne sais pas trop comment réagir. À vrai dire ça fait longtemps qu’on ne m’en a pas fait et une vague de plaisir me traverse tout le corps, le réchauffe au passage. Je me contente de sourire, d’un petit sourire timide, assez inhabituel pour le coup. On commence alors à parler de nos couleurs préférées et ça tourne bien vite à la rigolade – je ne comptais pas, d’ailleurs, que l’on ait une discussion grave et sérieuse autour de ça. Je souris à sa remarque et réplique « Sûrement, oui. » Je reste pensive un instant, m’imaginant avoir un enfant gay. Ça ne me dérangerait absolument pas, bien sûr, je n’ai rien contre. Je suis sûre que grand-mère non plus – j’ai bien peur que mes parents soient une autre paire de manche. Non pas qu’ils dénigreraient mon enfant car ils l’aimeraient quoiqu’il arrive, mais ayant vécu dans la campagne profonde depuis toujours, ce n’est pas commun pour eux et ils leur faudrait certainement du temps pour comprendre que c’est tout à fait normal d’aimer une personne du même sexe. Grand-mère est plus ouverte d’esprit qu’eux et elle se serait sûrement fait un plaisir de lui apprendre la couture. Je suis persuadée que mon père aurait fini par l’accepter tel qui l’est et qui sait, s’occuper de la ferme avec lui. Homosexualité ne veut pas forcément dire fragilité, maigreur ou autre féminité. Sauf s’il garde sa chambre rose passés ses dix ans. Je souris et ajoute, toujours sur le ton de la rigolade « Au moins, on aurait eu les mêmes centres d’intérêt. » Cela doit quand même être amusant de faire les soldes, cuisiner ou même coudre avec son fils – bien que j’évoque des gros clichés, et que les gays ne sont pas pour autant des filles au masculin. Lucas lâche alors une blague, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout. Je m’esclaffe aussitôt, amusée. « Je ne risque pas de fuir. Je ne fuis pas un homme qui me fait rire. » Je plisse les yeux, malicieuse, avant de déposer un bref baiser sur ses lèvres.

Après avoir parlé des couleurs et des fleurs, nous passons à une question sur nos goûts musicaux, ce qui aura certainement plus d’impact sur nos discussions et notre quotidien. Je ne connais la plupart des groupes qu’ils évoquent que de nom, et les autres je ne les apprécie pas énormément. À vrai dire, je ne supporte pas Daft Punk. J’ai écouté un peu Thirty Seconds To Mars et ce n’est pas désagréable, mais ce n’est pas le genre de musique que j’aime écouter. Je ne veux pas être négative et critiquer ses goûts, alors je me contente de répondre à sa dernière phrase, après avoir hoché la tête pour montrer que j’ai enregistré ce qu’il m’a dit. « Oh, j’adorerais aller à un concert. » Je fronce les sourcils et continue. « Je ne suis jamais allé à un concert, en fait. » Bien sûr, les groupes de musique du village ne comptent pas. Je ne suis jamais allée voir de grands groupes sur scène, d’une part parce que ça ne m’a jamais vraiment traversé l’esprit, et puis aussi parce que je n’ai pas tellement eu l’occasion. Je souris en regardant Lucas, sans ôter ma main de son dos, savourant le moindre de nos contacts. Il me retourne la question que je lui ai posée et je réfléchis rapidement. « Un peu tout ce qui n’est pas du rock pur et dur, du rap ou du metal. J’aime les musiques douces, certaines musiques classiques aussi. Je ne sais pas si tu connais Ben Howard, ou alors Ed Sheeran ? » Je n’écoute pas tellement la musique à vrai dire, seulement occasionnellement. J’aime travailler dans le silence complet, ou alors avec seulement le son répétitif de la machine à coudre. J’aime aussi beaucoup parler en même temps, avec Zoe ou quiconque est de passage. La musique, par contre, j’aime moins. Ajoutée au son mécanique, ça ne fait qu’un brouhaha insupportable.

Je regarde au loin, confortablement lovée dans les bras de mon blond préféré. Sa main vient alors se poser agréablement sur mon épaule, et il commence à descendre l’anse de mon sac à main, que je portais toujours sans vraiment m’en rendre compte. Je fronce les sourcils et regarde Lucas d’un air interrogateur, mais il ne répond pas à ma question muette et se contente d’arborer son air joueur que j’aime tant. À ce moment précis, j’aimerais prendre ses joues entre mes mains et le taquiner comme les gamins le font. Je n’ai jamais été très sérieuse ou même mature, et le caractère enfantin de Lucas me convient parfaitement. Il me demande alors si je sais nager et je souris malgré moi, le regard suspect. Je n’ai pas le temps de lui demander ce qu’il a derrière la tête qu’il saute du ponton, m’emportant avec lui. Je crie de surprise avant que le son ne soit étouffé dans l’eau du lac, et je remonte à l’air libre en toussotant, hilare. J’enlève mes cheveux de mon visage avec la main, avant de la poser sur sa joue, en rigolant. Je plonge mon regard dans le sien et finit par répondre à sa question. « Je sais nager, mais très mal. J’ai bien peur que tu doives rester collé à moi. » Je pouffe et plaque mes lèvres encore mouillées contre les siennes. Je resserre davantage notre étreinte, et je sens le faible courant nous éloigner du ponton. Je bouge les jambes automatiquement, pour rester à la surface de l’eau, à hauteur du visage de Lucas. Je ne quitte pas ses lèvres et accentue même notre baiser. Je fourrage mes mains dans ses cheveux et glisse plus passionnément que timidement ma langue à travers ses lèvres. La respiration de mon cœur s’accélère automatiquement. Je ne saurais pas dire pourquoi mais, lui et moi, dans l’eau, habillés, m’excite encore plus que le simple contact de son corps contre le mien. Je finis par détacher mes lèvres pour reprendre mon souffle et regarde Lucas dans les yeux, une pensée me traversant l’esprit. « Il y a quelque chose que je n’ai jamais fait et que j’aimerais bien tenter maintenant. » Je me mords la lèvre, prends discrètement mon souffle et plonge sous l’eau à la verticale, entraînant le bouclé avec moi. Je souffle quelques bulles d’air, le temps de me stabiliser et je souris. Quand nous avons tous les deux repris nos esprits, nos regards se croisent et je pose délicatement mes lèvres sur celles de Lucas. Embrasser un garçon sous l’eau, je ne l’avais encore jamais fait. Je suis contente que la première fois soit avec lui. Je ferme les yeux, pour profiter de cet instant particulier. Je ne prends pas le risque d’entrouvrir ma bouche, j’ai trop peur de boire de l’eau. Peut-être que s’embrasser avec la langue sous l’eau nécessite davantage d’entraînement. Je souris intérieurement à la pensée et glisse mes mains dans le dos de Lucas, sous son t-shirt. J’agrippe ses omoplates et entreprend de remonter à la surface, l’air commençant à me manquer. Une fois la tête hors de l’eau, je papillonne des paupières à plusieurs reprises avant de retrouver le regard de mon blond. « C’était pas mal. » Je finis par dire, amusée. En fait, c’était plus que pas mal.
C’était parfait.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyLun 28 Avr - 22:24



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Elle comprend visiblement très bien ma petite allusion joueuse concernant la chambre rose de son fils qui aurait fini gay et le prend sur le même ton que moi : à la rigolade. Elle me dit même qu'au moins ils auraient eu les mêmes centres d'intérêt. En voilà une femme ouverte d'esprit. Mais où sont les défauts ? Où est le problème chez cette Azel ? Oui y a bien son histoire qui est un peu, beaucoup farfelue mais sinon, elle, elle n'a pas de défauts ? De défauts  qui me font fuir en tout cas. Je ris à mon tour à sa remarque avant qu'elle me rétorque qu'elle ne fuit pas un homme qui la fait rire, tout ça avec de m'embrasser, encore une fois plein de tendresse. Je ne demande que ça, de la tendresse, de l'attention, quelqu'un qui me montre que je suis LA personne qui lui faut, LA personne qui compte et pas juste le colocataire qu'on embrasse quand on se sent un peu trop seul. Bref. Je souris à Azel, laissant toujours ma main posé sur sa cuisse. " J'espère que tu n'embrasses pas tous les hommes qui te font rire ! Ou alors j'espère être le seul qui te fait rire mais j'ai comme un petit doute sur ça " lançais je en souriant, avec quand même un gros fond de vérité. Je ne sais pas si c'est un défaut ou pas, car beaucoup le voit comme un qualité, mais je suis possessif, jaloux, peut-être par peur de me faire prendre pour un idiot et de trop m'attacher à une personne pour qui je ne suis pas grand chose. Du coup je bondis sur le moindre petit détail qui pourrait vouloir dire, dans mon imagination profonde, que je ne suis pas le seul. Vous voyez un peu le paranoïaque ? A rajouter à la liste provisoire des défauts dont elle n'a pas encore connaissance.

Nous en venons à parler musique et bien sur, je ne lui parle que de mes gouts musicaux avouables à un premier rendez vous. Pas que j'ai honte de mes références mais je ne suis pas sur que " Ce rêve bleu " ou " Sous l'océan " sont le genre de concert qu'elle aurait aimé aller voir, vu qu'apparemment elle n'en a jamais vu. Je parle bien sur du rêve bleu d'Aladin et de l'océan de la petite sirène. Oui on peut aimer Linkin Park et Daft Punk ainsi que les Disney, si si je vous jure ! Quand je vous dis que je suis un sensible.. Et pas que j'ai honte de mes gouts, loin de là, elle m'entendra surement très souvent chanter, horriblement faux il faut le préciser, des chansons à sa fille, mais je trouve que ça casse un peu le coté homme protecteur au premier rendez vous. Autant la faire rêver encore un peu. Fille qui rit à moitié dans ton lit, certes, mais il faut aussi faire en sorte de garder l'autre moitié, et je n'y arriverai pas en lui parlant de Disney. Enfin bon, ce n'est pas le problème. Je lui réponds donc, enthousiaste "  Quand tu veux ! Dès qu'un groupe qui te plait passe, je t'emmène ! " Une sortie de plus à faire ensemble, un truc de plus à vivre tous les deux. C'est le babysitter qui va finir par me hair ( Oui oui, je m'auto-hais ) . Elle me parle ensuite de ses gouts, pas vraiment les mêmes que les miens mais je veux bien découvrir, je suis toujours avide de découvertes, dans quelques domaines que ce soit. " Ed Sheeran, c'est Ron Weasley avec la guitare c'est ça ? Et Ben Howard je connais pas non.. Tu me feras connaître ! " Oui oui je sais, vive la référence par rapport à Ed Sheeran. Il faut faire sérieux, mais il faut aussi rester naturel non ? Et pour moi Ron et Ed sont les mêmes, avec une guitare à la place de la baguette magique. Nous rions à cette petite remarque avant que me prenne l'idée de finir à l'eau.

Et c'est vrai que je n'ai pas trop attendu d'avoir sa réponse pour réagir et nous jeter tous les deux à l'eau, ce qu'elle a apparement bien pris vu son regard pétillant et son rire quand sa tête ressortit de l'eau. Elle est  pleine de vie, elle ne se prend pas la tête pour son brushing ou pour sa nouvelle jupe, et qu'est ce que ça fait du bien. C'est une fille comme ça qu'il me faut. Je descend alors mes mains dans le bas de son dos, alors qu'elle tente de rester à la surface tout en me disant qu'elle va devoir rester collé à moi. Joueuse en plus ? J'adore ça. " Oh c'est dommage ça dis donc ! Accroches toi bien, il faudrait pas que tu coules " surjouant largement son petit jeu, pour bien lui faire comprendre que je l'avais compris et que je la suivais totalement. Elle remonte avec ses mains autour de mon cou, glisse ses doigts dans mes cheveux et m'embrasse, passionnément, fougueusement, jouant avec ma langue tant et plus. J'aime cette façon qu'elle a de me faire comprendre qu'elle est bien avec moi. C'est plutot clair et direct non ? Je prolonge ce moment magique, gardant mes mains dans le bas de son dos, mains qui " glissent involontairement " petit à petit sur son corps. J'aurai toujours l'excuse que c'était juste pour qu'elle ne coule pas. Notre baiser se termine à mon grand regret, mais le reste me parait tout autant attrayant. Quelque chose qu'elle veut tester, coller à moi, dans l'eau ? Certes j'ai un coté enfant avec mes Disney mais le coté homme de 25 ans reprend vite le dessus dans cette situation. En une fraction de seconde, je me mets à imaginer des dizaines de scénarios, tous plus intéressants et peu catholiques les uns que les autres, avant qu'elle m'attire sous l'eau sans que j'ai eu le temps de lui reprendre, pour m'embrasser. C'était donc ça son petit truc à faire. Pas mal pour un début je dois bien l'avouer. Nous remontons tous les deux, le sourire aux lèvres, alors qu'elle me dit que c'est pas mal. Juste pas mal ? Non mais non c'était parfait il faut dire ! Je fronce les sourcils, l'air faussement vexé et rétorque " Juste pas mal ? " et au lieu d'argumenter sur ce pas mal, je me penche vers elle, ne voulant pas enlever mes mains de l'endroit où elles sont à présent bien installer, et l'embrasse de nouveau, commençant par mordiller doucement ses lèvres avant de vraiment l'embrasser, avec passion, la serrant en même temps dans mes  bras. Mes mains, arrivées sous ses cuisses, la caresse en même temps, ma langue titille la sienne. Je finis par me reculer, un sourire malin  aux lèvres et lance une nouvelle fois " JUSTE pas mal ? "

Décidé à continuer dans ma lancée, d'humeur taquine, je lui dis en enroulant ses jambes autour de moi " Accroches toi ", en profitant pour retirer mon tee shirt, tee shirt que je lance sur le ponton, non loin derrière nous. " J'y tiens à ce tee shirt, je voudrais pas qu'il se décolore dans l'eau tu comprends " lançais je avec un regard joueur qui en dit long sur le fond de ma pensée, et sur le fait que le problème n'était pas vraiment le tee shirt et sa décoloration possible dans l'eau du lac, mais bel et bien que je voulais tester un peu ma jolie blonde. Je remets ensuite mes mains au niveau de ses cuisses, tout en restant proche d'elle, nos regards qui se croisent, qui se cherchent. Qui pourrait croire que l'on se connait à peine et qu'elle est tout jeune maman ? Personne et c'est ce qui fait notre couple justement.
 
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Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyJeu 1 Mai - 22:11



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel
Je suis comblée, comblée de bonheur. J'adore qu'un garçon soit jaloux pour moi, ou du moins s'inquiète de ce que je peux bien faire avec d'autres garçons. Mon sourire remonte jusqu'aux oreilles et quand il me demande si j'embrasse tous ceux qui me font rire, je réponds, ingénue. « J'embrasse tout ceux qui me font rire, en effet... » je marque une petite pause, taquine, avant de poursuivre. « ... mais pas tous sur la bouche. » Je pouffe et dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Je suis certaine que je serais jalouse aussi, en temps voulu. C'est même pratiquement sûr : je suis jalouse et ultra possessive par nature. Je pense qu'il s'en rendra compte bien assez vite. Mais je ne veux pas gâcher ce merveilleux moment et il ne m'a de toute façon pas encore lancé de perches qui titillerai ma jalousie. Nous continuons de parler de tout et de rien, et quand il me lance qu'il m'emmènera à un concert qui me plaît, je souris, excitée. J'aimerais vraiment me rendre à un concert, main dans la main avec Lucas. Peut-être que je me fais des films, mais j'imagine un grand espace de terre battue avec une grande scène au fond, j'imagine une couronne de fleurs sur ma tête, et j'imagine nos doigts entrelacés, nos corps bougeant au rythme de la musique. Peut-être que cela ne se passe comme ça que dans les festivals. Je crois que la majorité des concerts sont dans les salles - mais moi, je ne voudrais pas m'enfermer dans une salle toute une soirée. Il me faut de l'air, il faut que je vois le ciel. Quoique, si ça peut me permettre de passer un bon moment avec Lucas, peut-être que je pourrais faire un effort. J'acquiesce et rigole à sa remarque par rapport à Ed Sheeran. Oui, c'est bien Ron Weasley avec une guitare - d'ailleurs, ils ont tourné un clip ensemble, enfin, avec l'acteur quoi. Je ne me rappelle plus de son nom, d'ailleurs. Il faut dire que je n'ai vu aucun des Harry Potter, pas plus que je n'ai lu les livres. Il paraît qu'ils sont très bien, mais à la ferme je n'avais pas vraiment le temps de regarder ou lire quoique ce soit. En fait, c'est Charlotte qui a fait mon éducation cinématographique, si on peut appeler cinématographie tous les blockbusters étasuniens, incontournables selon elle. Toujours est-il que je me ferais un plaisir de lui faire découvrir Ben Howard, qu'il ne connaît pas : pour une fois que je connais plus de choses que quelqu'un d'autre, autant en profiter. À vrai dire, j'ai envie de tout faire découvrir à Lucas, tout ce que je sais et qu'il ne saurait pas - sur ma vie ou sur ce que j'aime ; tout comme j'aimerais qu'il m'apprenne tout sur lui, sur ses goûts. Je n'ai pas ressenti cette sensation avec beaucoup de personnes, tous sexes confondus. Alors même que l'on a fait connaissance il y a seulement trois semaines, j'ai l'impression que l'on se connaît depuis beaucoup plus longtemps que ça - je me sens si bien, si à l'aise avec Lucas. J'ai l'étrange impression, à l'heure qu'il est, que rien ne pourrait nous séparer.

Lucas nous jette à l'eau alors que je ne m'y attends pas du tout. J'adore les surprises, quelles qu'elles soient. Celles de ce genre-là sont peut-être mes préférées. Je ris aux éclats, euphorique. « Accroches toi bien, il faudrait pas que tu coules. » Mon blond continue dans la même lignée que ma remarque précédente et je souris, amusée. « Insinuerais-tu que je suis grosse ? » Je fronce les sourcils, tentant tant bien que mal de m'empêcher de rire, en vain. J'ai tendance à rapidement me vexer, mais quand je le suis je ne le montre pas forcément ; et je sais déceler la blague du sérieux. Une idée me surgit alors et je décide de tenter quelque chose que je n'avais encore jamais fait, alors que les occasions n'ont pourtant pas manqué : embrasser un garçon sous l'eau. Je trouve ça assez excitant, et je n'en ressors pas déçue. « Juste pas mal ? » Je souris malicieusement à sa réponse, quand je lui dis que ce baiser n'était pas mal - alors que c'était bien sûr un bel euphémisme -, mais je n'ai pas le temps de répondre à mon tour que ses lèvres viennent se plaquer de nouveau sur les miennes. Il m'embrasse avec passion, ses mains bougeant le long de mon corps, me provoquant une myriade de petits frissons de bonheur. Nos langues se retrouvent et je m'amuse avec la sienne, Lucas me mordille la lèvre inférieure et je souris au contact de ses dents. Je respire fort et mon cœur s'accélère instantanément, en réponse à son baiser. Ses mains caressent mes cuisses tandis que les miennes se baladent dans son dos, au contact de sa peau, sous son t-shirt. J'aimerais bien qu'il enlève son t-shirt - je suis sûre qu'il a un corps de rêve. Je le sens, à travers le tissu de nos habits trempés. Lucas finit par se reculer à mon plus grand regret et réitère sa question, en accentuant sur le premier mot. « JUSTE pas mal ? » Je rigole faiblement, presque timide soudainement, avant de répondre, amusée. « J'ai dis pas mal ? Oh, pardon. Je voulais dire parfait. » Je plisse mes yeux et je suis sûre que mes pupilles brillent et se dilatent, sous les sentiments, l'excitation, le désir, et la beauté du bouclé. Je place mes mains des deux côtés de son visage et dépose un baiser chaste et doux sur ses lèvres encore humides. Je ne sais pas si j'arriverais à me passer de lui, dorénavant. Et encore, nous n'avons fait que nous embrasser et je suis accro à son toucher, ses caresses, ses baisers... je n'ose pas imaginer ce que ce sera quand nous serons allé plus loin - car je n'ai pas de doute, nous irons plus loin. Peut-être aujourd'hui même, peut-être un autre jour - si tant est qu'il ne décide pas de me quitter après cette après-midi -, mais je pense que nous en avons tous les deux beaucoup trop envie pour retarder le moment de trop longtemps. Honnêtement, je ne pense pas pouvoir résister deux semaines à l'appel de son corps, du contact de sa peau contre la mienne.

Lucas me regarde malicieusement et je me demande ce qu'il a en tête, fronçant les sourcils plus parce que je suis intriguée que parce que je suis anxieuse. À vrai dire, aucun mauvais sentiment ne m'habite actuellement, donc ce ne peut-être que de l'agréable anticipation. Il passe ses mains derrière mes genoux et placent mes jambes autour de sa taille, et je glisse mes mains dans ses cheveux, sans cesser de fixer son regard avec envie. Il entreprend d'enlever son t-shirt et je retire mes mains de sa tête pour qu'il le retire complètement. Mes yeux s'écarquillent alors qu'il jette son vêtement sur le ponton, à quelques mètres encore de notre position. Je ne m'étais pas trompée sur mes prévisions. Lucas a vraiment un corps parfait. Des abdominaux bien dessinés, le muscle en V au niveau du bassin... je pourrais rester des minutes à le regarder comme ça, émerveillée. « J'y tiens à ce tee shirt, je voudrais pas qu'il se décolore dans l'eau tu comprends. » Je pouffe à ce qu'il vient de dire. J'adore sa façon de penser, sa façon d'être, de jouer, de plaisanter constamment. Il me fait comprendre tout un tas de choses en les cachant sous des excuses qui ne sont absolument pas crédibles en absolu. Je glisse le bout de mes doigts sur son torse et les descends le long de son ventre, avant de les retirer avec la seule envie en tête : les remettre aussitôt à cet endroit. J'attrape le bord de mon débardeur et l'enlève le plus gracieusement possible, croisant mes jambes au-dessus de ses fesses de façon à ne pas glisser dans l'eau. Avant de le jeter sur le ponton à mon tour, je jette un bref coup d’œil sur mon ventre et ce que je vois me rassure. Je suis certes un peu plus grosse qu'avant ma grossesse, mais ce n'est pas dégueulasse à voir. Disons que c'est comme si j'avais quelques poignées d'amour - je suis bien en chaire, comme diraient certains. Je lance donc mon vêtement qui retombe tout juste au bord du ponton - il ne faudrait pas qu'il y ait du vent, il risquerait de tomber à l'eau. Je plonge de nouveau mon regard dans celui de Lucas, brûlante de désir. Je ne sais pas ce qu'il a derrière la tête, mais nous verrons bien où tout cela va nous mener. « J'ai acheté un nouveau soutien-gorge et personne ne l'a encore vu... Alors je voulais te le montrer, tu comprends. » Je souris, à la fois joueuse et sérieuse. Je ne veux pas qu'il croie que je suis le genre de fille à se déshabiller pour se rétracter quand les choses vont un peu trop loin. Je n'ai pas peur d'aller loin, au contraire. J'en ai envie. Je n'attends pas longtemps avant de plaquer mon bassin contre celui du blond, et reprendre possession de ses lèvres avec les miennes, de son torse avec mes mains. J'agrippe sa taille un peu plus fort, et ma langue franchit la barrière de ses lèvres - à nouveau. Je retrouve sa langue avec plaisir et elles jouent en parfaite harmonie. Je me cambre pour appuyer ma poitrine contre son torse sans quitter ses lèvres, et nous nous embrassons langoureusement, avec une passion qui m'était depuis longtemps étrangère. Je ne veux plus jamais sortir de son emprise, quitter ses lèvres, son corps, sa chaleur. Alors qu'il y a encore quelques dizaines de minutes nous étions dans une ambiance légère et amoureuse, l'atmosphère entre nous a changé. L'électricité et le désir se font clairement sentir - reste à savoir ce qu'il a vraiment envie, lui.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptySam 3 Mai - 18:22



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Comment ça elle embrasse tous les mecs qui la font rire ? Non mais non ça ne va pas être possible ça ! Alors que mon regard a du se noircir ( oui oui mes yeux bleus ont noirci, alors vous imaginez la force de la jalousie qui est monté en moi ) , Azel se met à rire légérement, tout en me disant qu'elle les embrasse certes mais pas sur la bouche. Ouf. La pression retombe en moi. Comment j'ai pu tomber dans une blague aussi flagrante ? A croire que quand l'amour nous envahi on devient incapable de tous jugements. Elle aurait pu me faire croire n'importe quoi à ce moment précis. Je suis tellement bien avec elle, que tous mes neurones sont occupés à détailler son physique, caresser ses hanches et il ne reste plus grand chose pour me dire " Non mais Lucas elle déconne là ! ". Enfin bon, je souris, amusé malgré tout par sa petite blague que j'aurai été totalement capable de faire et prolonge son nouveau bisous. Sans " perdre " plus de temps, je nous jette à l'eau, voulant tester un peu les réactions de ma nouvelle petite copine. C'est vrai qu'au fond on ne se connait pas vraiment. On se connait dans les grandes lignes, notre histoire, notre situation actuelle mais nos façons d'agir et de réagir on ne les connait pas. Et si elle n'aime pas les surprises, si elle a peur des sensations, de se casser un ongle, ou si elle hurle au moindre petit truc, ça ne va pas coller longtemps. Attention, je ne cherche pas une copine qui me serve de pote, mais juste une fille qui sache s'amuser et qui comprenne mon humour et ma façon de détourner constamment le quotidien. Mais apparemment, mon instinct ne s'est pas trompé sur Azel, elle prend la baignade improvisée très bien, ne se souciant ne rien d'autre que de profiter du moment avec moi. Qu'est ce j'aime ça. Enfin une fille capable de ne pas se prendre la tête. Elle s'accroche donc à moi, me lançant une petite réplique sur son poids, en réponse à ma taquinerie précédente. Du tac au tac, de la répartie, de la taquinerie, de l'humour. Je crois être tombé sur la femme parfaite. " T'oses me dire ça alors que je t'ai connu enceinte jusqu'aux dents ? " répondis je en rigolant. Et là pour le coup elle ne peut pas vraiment le nier. Si les formes m'arretaient, je ne l'aurais même pas regarder à la fête. Et puis blague à part, elle a juste un corps de rêve ma Azel, il n'y a rien à redire.  

Dans la catégorie " on apprend à se connaitre ", voilà l'étape du vrai baiser, le baiser qui veut dire beaucoup de choses. Le baiser qui sert au départ à faire taire la personne et qui finit en déclaration d'amour physique. Vous voyez le style ? Après son " pas mal ", je ne peux pas m'empêcher de rétorquer en l'embrassant, me servant de ça pour tout lui faire comprendre, et vu sa réaction, elle semble avoir bien compris. Elle prolonge mon baiser, ses mains jouant toujours dans mes cheveux, c'est appparemment son grand truc. Chacun à son petit truc qu'il aime bien faire, son coté tactile qui ressort à un endroit particulier, elle c'est les cheveux. Et encore elle ne m'a pas connu avec mes bouclettes plein la tête. De vraies bouclettes hein, pas les petites rebelles qui me restent sur la tête. Je suis certain que ça lui aurait plu. Je finis par mettre fin à ce moment, à contre coeur, pour lui redemander si c'était juste pas mal, ce à quoi elle répond que c'est parfait. Ah voilà, je préfère. Mais ça serait trop prétentieux de le lui dire, alors je me contente de sourire à cette réponse, satisfait. Et puis il faut dire qu'une nouvelle idée me trotte en tête. Ok elle a une bonne répartie, un bon sens de l'humour. Ok elle sait se faire comprendre et me comprendre par les gestes. Mais jusqu'où elle peut aller ? Jusqu'où elle peut être joueuse ? Comment savoir ? En enlevant mon tee shirt d'une façon très suggestive, ne la lâchant pas du regard. Je me sens une nouvelle fois obligée de justifier mon geste par une petite blague, loin d'être crédible mais toujours aussi taquine. C'est ma façon d'être, on ne me changera pas.

Et à la vue de son regard, je pense que ça ne lui déplait pas, que ça soit mon humour ou mon torse à présent nu. Ses doigts viennent se glisser sur mon torse, très doucement, sensuellement. On se découvre, physiquement. Plutot pas mal pour une première découverte non ? Seuls dans un lac, coupé du monde. Au moins là on est sur que l'on peut être tranquille. Elle ne dit rien concernant ma nouvelle " tenue " mais son regard pétillant en dit bien assez long sur ce qu'elle pense. Son regard ainsi que ses mains d'ailleurs. La température monte d'un cran entre nous, nous faisant totalement oublié la fraicheur du lac. J'aime tout chez elle, tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle dit, je ne trouve rien à changer ou à redire. Se mettant à mon niveau, elle enlève à son tour son haut, le laissant retrouver le mien sur le ponton. Bien moins discret qu'elle, je ne peux pas faire autrement que de dévier mon regard sur son corps magnifiquement dévoilé sous mes yeux, avec une telle sensualité qu'il en devient encore plus attirant. Elle aussi se lance dans l'art de trouver des excuses farfelues, prétextant qu'elle voulait mon avis sur son soutien gorge, m'obligeant ainsi à jeter un plus long regard à sa poitrine. Instinctivement, mes dents mordillent ma lèvre inférieure alors qu'une de mes mains remonte le long de son corps, de ses hanches jusqu'au coté de sa poitrine. " Hm, magnifique.. magnifique soutien-gorge " Comment faire croire qu'il n'y a que le soutien gorge que je trouve magnifique ? Je ne suis absolument pas crédible. Mais elle semble ne pas beaucoup s'en soucier. En effet, elle me laisse à peine finir ma phrase et se rapproche de nouveau de moi, enserrant ma taille de ses jambes. Son corps est à présent au contact du mien, sa peau contre la mienne, sa poitrine contre mon torse, les battements de mon coeur qui s'accélère, résonnant dans sa cage thoracique. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme le préssentiment que je risque d'avoir besoin de poser mes jambes au sol. J'avance donc de quelques mètres vers le ponton, de manière à avoir de nouveau pied, mais juste légérement, pour que la jolie blonde n'est pas d'autres choix que de rester accrocher à moi. Malin quand je m'y mets n'est ce pas ? Là non plus nous n'avons pas vraiment besoin de parler pour se comprendre, ses gestes sont assez clairs pour moi. Mes lèvres se détachent doucement ses siennes, glissant dans son cou, couvrant ce dernier de légers bisous avant de continuer ma descente jusqu'au niveau de sa poitrine, toujours avec autant de douceur. Elle me fait comprendre ce qu'elle veut, je lui montre aussi ce que je veux. Comment résister à son charme ? En étant un homme je ne vois absolument aucune solution. Je sens une nouvelle fois ses mains me parcourir, alors que les miennes rejoignent son short, le défont pour pouvoir se glisser sur ses fesses, sans réel tissus qui sépare nos deux peaux. Le désir est bien présent, monte de plus en plus. Je me rapproche du ponton, nous cachant ainsi un peu du public qui pourrait passer par cet endroit désert. Mon regard finit par retrouver le sien, mes lèvres lachant donc à contre coeur sa poitrine, nos lèvres se retrouvent à quelques centimètres les unes des autres. Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti un désir aussi fort pour quelqu'un, un désir physique, mental, un désir de la personne au complet, avec tout ce qu'elle implique " J'ai envie de toi .. " lui murmurais je entre deux baisers furtifs sur ses lèvres. Là il n'y a pas d'humour, pas de sous entendus, tout est clair. Le petit garçon joueur a laissé place à l'homme qui est bel et bien en moi. Je fais glisser ce short sur le début de ses cuisses, mon regard malicieux dans le sien, elle comprend bien elle va devoir s'éloigner un peu si on veut enlever ce vêtement qui sert à barrière entre nous. Un sourire s'affiche sur mes lèvres alors que je pose son short près du reste de nos vêtements sur le ponton. J'attire de nouveau son bassin contre le mien, plus proche que jamais, lui montrant l'envie qui me parcourt de part en part. Ca va vite ? Tant pis, nous sommes jeunes, on se plait, on s'attire. Il n'y a aucune raison valable de perdre du temps.
 
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Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

inscription : 24/06/2013
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pseudo : vercors. (chloé)
avatar : cora keegan.
autres comptes : biddy la jolie.
crédit : ultraviolences, the vamps.
âge : vingt-trois ans.
statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour.
quartier : fairmount district.
occupation : couturière à hazelnut.

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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyLun 5 Mai - 17:51



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel
Le t-shirt mouillé de Lucas lui colle au torse, dévoilant ses muscles bien dessinés. Je crois que je suis tombé sur le bon gars. Non seulement j'aime son « mental », sa façon de penser, d'être, son humour, mais son physique n'est vraiment pas repoussant. Et encore, c'est un euphémisme, un gros euphémisme de dire ça. Sa question m'arrache un sourire, après lui avoir moi-même demandé s'il insinuait que j'étais grosse. C'est vrai que j'en avais presque oublié qu'il m'avais vu alors que j'étais encore enceinte. Nous nous étions rencontré quand j'étais au stade le plus avancé de ma grossesse. Le seize mars, je m'en rappelle comme si c'était hier. Ou alors comme si c'était il y a des années. Je me sens si proche de Lucas que je n'arrive pas à croire que l'on se connaît depuis seulement quelques semaines.

L'ambiance entre nous change très rapidement. D'une seconde à l'autre, nous ne sommes plus les deux amoureux naïfs, mais bien les deux amants désirant. Du moins moi, je le désire. Je n'ai pas désiré quelqu'un de la sorte depuis neuf mois, si ce n'est plus. En fait, je n'ai pas eu de relations sexuelles depuis la conception de Malia, et de rapport avec quelqu'un avec qui j'étais en couple depuis... un an. Ça pourrait être déprimant, mais honnêtement ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je ne suis vraiment pas le genre de fille qui couche pour coucher, et je n'en avais de toute façon par ressenti le besoin jusqu'à maintenant. Là, tous mes sens sont en éveil, et particulièrement celui du toucher. J'ai l'impression que les caresses de Lucas sont multipliés par dix, voire plus encore. Ma respiration s'accélère et je laisse échapper quelques halètements, quand ses mains s'approchent du bas de mon ventre. Sa remarque par rapport à mon soutien-gorge me fait sourire, mais je ne prends pas le temps de répondre. Envolé, l'humour dans nos voix, dans nos esprits. Il n'est plus question de taquiner. Je m'empare de ses lèvres, et nous ne nous quittons plus. Nos corps se frôlent, se touchent, nos mains caressent le corps de l'autre. Mes doigts qui fourrageaient dans ses cheveux descendent le long de son cou, tandis que je sens que Lucas se déplace. Il nous rapproche un peu plus du ponton, un peu plus de là où il a pieds – je pense. Je souris, sans lâcher mon blond. Mes jambes sont toujours accrochées fermement autour de sa taille, alors que mes doigts descendent le long de son torse. Ses lèvres qui s'étaient perdus le long de mon corps, sur ma poitrine, remonte jusqu'à mes lèvres. Lucas glisse ses doigts dans le haut de mon short et commence à le déboutonner. Je me mords la lèvre inférieure alors qu'il écarte son visage du mien. Je fronce momentanément les sourcils, mais retrouve bien vite le sourire. « J'ai envie de toi... » Mon bouclé joueur, enfantin, a fait place à un homme mûr, de vingt-cinq ans, maître de ses désirs. Je passe ma main tendrement le long de sa joue. « Et moi de toi... » Je souris presque timidement, mais brûlante de désir. Je n'ose pas lui dire que je n'ai pas eu de rapports depuis longtemps, je ne veux pas gâcher ce moment. J'espère simplement que je ne le décevrais pas. Lucas commence à descendre mon short sur le haut de mes cuisses, et je décroche mes jambes pour qu'il puisse l'enlever complètement. À la différence de lui, mes pieds ne touchent pas le sol, pas même sur la pointe. Je rapproche aussitôt mes jambes des siennes, pour ne pas avoir à bouger maladroitement pour rester à la surface de l'eau. Nos corps se retrouvent et nos bassins se rencontrent, plus proches que jamais. Je suis simplement en sous-vêtements face à lui et je ne suis absolument pas gênée. Je ne pense que brièvement aux passants qui pourraient nous voir, mais Lucas se déplace de façon à ce que l'on soit caché par le ponton de bois. Et quand bien même on nous verrait : nos corps sont cachés par l'eau. Je me concentre de nouveau bien vite sur mon blond préféré et dépose mes lèvres contre les siennes avec passion. La bosse qui se forme sous son jean et qui appuie au niveau de mon entrejambe m'excite davantage, et je glisse de nouveau les mains le long de son corps pour atteindre son pantalon. Il n'y a pas de raisons pour que je sois la seule en sous-vêtements. Mes jambes crochetées derrière les siennes, je détache le plus sensuellement possible le premier bouton. La fermeture éclair qui suit se défait facilement et je commence à baisser son pantalon avec mes mains. Quand le vêtement est trop bas, je continue de le baisser en descendant doucement mes pieds. Je rattrape agilement le pantalon et le lance tant bien que mal sur le ponton. Peut-être que nos habits auront le temps de sécher avant que l'on sorte de l'eau. Mes lèvres ne quittent pas celles du blond, nos soufflent et nos langues se mélangent. Le bout de mes doigts jouent avec le bas de son ventre alors que le désir ne cesse de monter en moi. Tout va très vite entre nous. Trop vite ? Je ne crois pas. Il m'attire, je crois que je l'attire, pourquoi tergiverser ? Nous savons l'un comme l'autre, de toute façon, que nous ne sommes pas là que pour le sexe. À partir du moment où l'on sait ça, il n'y aucune raison d'attendre. C'est d'ailleurs bien pour ça que l'on n'a pas attendu. Un sourire malicieux aux lèvres, je donne un petit coup de bassin, sensuel, contre le sien. Pour lui faire clairement comprendre ce dont j'ai envie. Lui.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyVen 9 Mai - 9:04



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Les minutes passent et mon envie ne cesse de grandir, franchissant un palier à chaque vêtement que je lui enlève et à chaque baiser qu'elle me donne. C'est allé tellement vite et pourtant ça ne m'arrête tellement pas. J'en avais besoin je crois. J'avais besoin de changement, j'ai besoin de changement. Besoin de quelque chose qui me donne envie de me lever le matin, qui me donne envie de faire des efforts et de me bouger pour quelqu'un, quelque chose qui me donne l'impression d'être utile. Attention je me sens très utile à la coloc, j'en aide une à peindre, l'autre à écrire, le troisième à organiser des rendez vous romantiques à sa copine, mais je ne me sens pas utile sentimentalement parlant. Vous voyez ce que je veux dire ? Sentir qu'une personne va mieux parce qu'on est là, voir un sourire apparaître sur un visage quand on passe la porte. Ce n'est pas une question d'ego ou de fierté mais juste un besoin de se sentir aimer en quelques sortes. J'ai beau être un grand garçon de 25 ans, j'ai tout quitté, j'ai perdu mon père, je n'ai plus de contact avec ma mère, aucun frère, aucune sœur, j'ai ce besoin de sentir que quelqu'un a autant besoin de moi que le contraire. Ils sont géniaux à la coloc, je les aime comme jamais je n'ai aimé des amis mais ils ont tous leur famille dans le coin, ou leur copain/copine pour notre couple d'amoureux. Et moi... ben c'est moi quoi. Enfin vous avez compris l'idée. Azel c'est mon petit rayon de soleil qui me fait me sentir bien autant physiquement que moralement,  même si elle n'est pas là depuis bien longtemps. C'est l'effet Azel. Et en parlant de physiquement, c'est bel et bien physiquement que notre relation évolue à ce moment précis. Mes mains qui lui retirent son short avant qu'elle entreprenne de faire la même chose pour mon jean. Problème d'équité ou envie de le faire ? A voir son regard, ses lèvres qui se mordillent instinctivement et ses doigts qui passent plus de temps à me caresser qu'à m'enlever quoi que ce soit, je pense bien que l'envie a pris le dessus et je peux vous assurer que c'est réciproque. Nous, les mecs, on ne peut pas mentir sur ce point là. Les femmes peuvent toujours simuler, feindre de ressentir quelque chose, mais nous c'est physique, et là je peux vous dire que ça se voit, ou ça se sent, comme vous voulez. Mon excitation grandit elle aussi sous les caresses d'Azel, elle est douce mais en même temps féline. Douce dans ses gestes, féline dans son regard. Ca ne se voit peut-être pas physiquement chez elle mais ça se ressent bien.

Bien évidemment, je ne l'aide pas à enlever mon jean, prenant bien trop de plaisir à la regarder le faire, avec ses jambes accrochées à ma taille et ses pieds ne touchant pas le sol. Et malgré ça elle se débrouille plutot bien, et même rapidement d'ailleurs.  L'excitation fait faire des miracles. A peine remonter contre moi, elle me met un petit coup de bassin, ce qui n'arrange rien à la bosse qui se formait déjà dans mon caleçon. Quand je vous dis qu'elle sait se faire comprendre.. Sa peau contre la mienne, son bassin enserrant le mien, ses lèvres qui ne cessent de titiller les miennes. Comment lui résister ? Je glisse alors une de mes mains sur son ventre, la descendant petit à petit jusqu'à froler son intimité, le fruit défendu pas si défendu que ça pour moi apparemment. Mais un dernier vêtement risque de nous gêner je crois. Je refais donc glisser ses jambes une derniere fois pour lui retirer son dernier sous vêtement, tout en l'embrassant. C'est pire que de l'attirance, c'est une réelle attraction qui se dégage entre nous. C'est irrésistible, inévitable, incontrolable. Pas besoin de se parler, pas besoin de s'expliquer, nos regards se comprennent. Sans attendre mon signal, la jolie blonde remet ses jambes autour de ma taille, comme aimanté à mon corps, ce qui est loin de me déranger. Je laisse malgré tout ma main divaguer sous ses cuisses, ou plutot entre ses cuisses, pour la  caresser, la froler, la faire attendre encore un peu. Il n'y a pas que les femmes qui aiment se faire désirer. Mais je vous avoue que je ne tiens pas très très longtemps avant de faire glisser mon caleçon afin qu'il n y ai plus aucune barrière entre nous. Je la regarde, à la fois tendrement, amoureusement, et avec envie. Elle me fait ressentir tellement de choses en même temps que je suis tout bonnement incapable de les expliquer. C'est à mon tour de lui faire ressentir mon envie avec un petit coup de bassin, la frolant d'abord, puis ne faisant plus qu'un avec elle. Enfin. Mes yeux se ferment de plaisir, mes lèvres retrouvent les siennes, mes mains enserrent ses cuisses alors que nos bassins valsent en rythme un contre l'autre. Du bien, voilà tout ce qu'elle me fait. Mentalement, physiquement, cette fille me fait du bien.
 
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Azel Novak

Azel Novak
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyJeu 15 Mai - 22:36



profiter de la vie, c'est bien. à deux, c'est mieux.
lucas & azel
Les choses s'accélèrent, pour mon plus grand plaisir - et pour le sien aussi, je pense. Lucas me caresse le dos, les cuisses, le bas de mon ventre, ici, et de nouveau le reste de mon corps. Je fais de même. Le désir monte entre nous, petit à petit mais bien assez rapidement. Bientôt, il m'enlève le seul habit qu'il me restait, ainsi que le sien. Nous sommes nus l'un contre l'autre, sous l'eau, et son contact me remplit de bonheur. Je sens son excitation contre mon pubis, son désir pour moi ; cela faisait bien longtemps que quelqu'un n'avait pas montré autant d'intérêt pour moi, de cette façon du moins. Quelques instants plus tard, il est en moi et je suis en lui. Nous ne sommes plus que deux corps, deux âmes, liés par l'amour et le désir. Faire l'amour sous l'eau est bien mieux que s'embrasser sous l'eau : on peut respirer sans risquer de boire la tasse. Les sensations me semblent amplifiées ; mais je ne saurais dire si c'est parce que nous sommes sous l'eau, si c'est parce que je n'ai pas eu de relation sexuelle avec un homme depuis de nombreux mois, ou si c'est parce que je n'avais pas aimé et désiré autant quelqu'un depuis très longtemps. Un sourire ne quitte jamais mes lèvres, quelques fois brisé seulement par une morsure de ma part, sous le coup du désir. Ma respiration s'est considérablement accélérée et je laisse parfois échapper quelques gémissements de plaisir. Je me sens si bien, avec lui, contre lui, en lui. Nous sommes en parfaite harmonie, en parfaite symbiose. Ce moment est la dernière preuve que nous sommes complémentaires. Je cambre mon corps contre le blond, et après un certain nombre d'aller-retour et de mouvements du bassin, j'explose autour de lui, à l'apogée de mon plaisir. Mes mains agrippent son dos passionnément alors que je me remets peu à peu de cet orgasme et retrouve une respiration plus calme. Je relève le regard vers Lucas, et murmure en souriant malicieusement. « Eh bien, ça valait le coup de venir. » Bien sûr, tout valait le coup, depuis le moment où nous nous sommes retrouvés sur le parking ; et je ne veux surtout pas qu'il pense que je ne suis finalement venue que pour ça : avoir l'opportunité de coucher avec lui, car ce n'est vraiment pas le cas. Je dépose plusieurs baisers dans sa nuque, profitant encore quelques instants de son contact, de la protection de ses bras, de son corps. Je ne me détache pas de lui et garde mes jambes crochetées autour de son corps, même si son entrejambe chatouille toujours le bien et attise mon désir de nouveau. Je ne serais pas contre de nouveaux ébats, mais je commence à frissonner au milieu de l'eau et je ne préfère pas faire l'amour en grelottant. Je frotte les bras de Lucas, mes mains plongeant et ressortant successivement de l'eau du lac. « On ressort ? » Je finis par demander, hésitante. Je ne sais pas vraiment s'il désire rester encore un peu et je ne voudrais pas l'obliger à sortir s'il n'en a pas envie. Je me détache à regrets de mon beau bouclé et nage maladroitement jusqu'au ponton. Je jette un regard de tous les côtés avant de m'extirper entièrement de l'eau et remonter, du plus gracieusement que je peux, sur l'avancée de bois. Je croise les mains devant ma poitrine et rejoint nos habits, entassés à quelques pas. Le soleil les a séchés et je m'empresse d'enfiler mon débardeur ainsi que mon short. Je ne prends pas la peine de mettre mes sous-vêtements, qui semblent d'ailleurs encore mouillés. Les habits que je viens de mettre se trempent aussitôt de nouveau, mon corps n'ayant pas eu le temps de sécher ; cependant, cela me réchauffe déjà un peu et c'est le plus important. Le soleil s'occupera de les sécher de nouveau. Je me tourne alors vers Lucas et attend qu'il grimpe à bord du ponton à son tour. Je souris faiblement. Il est si beau. Je crois que je ne me rends pas encore compte de la chance que j'ai de l'avoir. Je tends la main pour qu'il l'attrape et referme mes doigts autour de la sienne. Je l'attire contre moi alors qu'il est toujours trempé. Je caresse son dos et l'embrasse sur le torse. Je me rends bien compte d'une chose, par contre, c'est le besoin d'affection que j'ai, qui m'emplit complètement. J'ai besoin de sentir son corps contre le mien, de savoir qu'il est là, à moi, j'ai besoin de l'embrasser, de le prendre dans mes bras, de lui faire comprendre que je suis là, à lui. Que j'ai besoin de lui. J'ai tout simplement besoin de déverser ce trop plein d'amour qui me consume. Je dessine du bout du doigt des arabesques sur son ventre, en m'écartant un peu de lui. Je me recule ensuite davantage pour le laisser s'habiller. Je ne perds pas un instant de ses mouvements, que je trouve bien sûr magnifiques. La façon qu'il a de se baisser, d'enfiler son pantalon, de se passer la main dans les cheveux. Une fois qu'il est habillé, lui aussi, je me rapproche de lui et prends ses mains, entrelaçant mes doigts avec les siens. « Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse maintenant ? » Je n'ai aucune envie de le quitter, mais peut-être qu'il a des choses de prévues un peu plus tard. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est, et peut-être que l'on a passé plus de temps que ce que je pense dans le lac, perdues dans nos émotions respectives. Si cela ne tenait qu'à moi, je me sentirais heureuse rien qu'à rester assise à côté de lui, sur le ponton ou bien dans l'herbe. Sans forcément parler, seulement à se regarder ou - regarder ensemble, dans la même direction. Savoir que nous pensons l'un à l'autre, que nous pouvons embrasser l'autre quand cela nous chante. Être ensemble, quoi.
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Message(#) Sujet: Re: Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux. [Azel] EmptyMar 20 Mai - 22:44



Azel and Lucas

Profiter de la vie c'est bien. A deux, c'est mieux.

Cette relation avec Azel, c'est exactement ce dont j'ai besoin à ce moment précis. Plus qu'une envie, je crois que c'était réellement un besoin. Un besoin de considération, un besoin d'affection, un besoin de tendresse. Tant de besoin que je n'arrive pas à combler avec mon entourage, dont je suis pourtant proche. J'ai toujours été ce coeur d'artichaut rempli d'amour à donner mais le décès de mon père n'a fait qu'amplifier les choses. J'ai, en plus de ma nécessité naturelle d'attention, ce sentiment d'abandon qui me hante. Et Azel comble parfaitement tous ses roles. Elle a tellement d'affection et d'attention à donner, je ne pouvais pas rêver mieux. Certes le moment est mal choisi pour parler de tendresse, vu ce qu'il se passe sous la surface de l'eau. Mais en fait pas tant que ça. C'est vrai que le plaisir est avant tout physique mais il se passe vraiment quelque chose entre nous, des moments de tendresse, des gestes attentionnés. Je vois dans son regard pétillant qu'elle n'est pas là juste pour du sexe. Et dans la façon dont je me comporte avec elle, je sens qu'elle compte déjà. C'est fou de sentir qu'une personne est importante alors qu'on la connait à peine. C'est comme une évidence. Mes mouvements de bassin s'accompagnent souvent d'un baiser sur ses lèvres, mes soupirs de plaisir s'ajoutent à des caresses sur son visage. Nos extases respectives atteignent leur apogée à peu près en même temps, mes jambes qui commencent à me lacher, un frisson électrique qui traverse mon corps, mes mains qui enserrent ses cuisses. Nos respirations se calment également de façon synchronisée, avec un sourire qui s'affiche sur nos lèvres. C'est peut-être ça le bonheur, qui sait. Je souris à sa remarque, voyant qu'elle n'en a pas oublié son sens de l'humour et rétorque du tac au tac " Mouais ça va.. " prenant une fausse moue déçue avant de reprendre immédiatement " Bien sur que ça valait le coup,  même plus que ça " Et juste le temps de finir ma phrase que mes lèvres viennent lui voler un nouveau baiser. Notre complicité continue de faire des siennes, ses jambes qui enserrent ma taille comme si je comptais prendre la fuite dans la seconde et ses yeux qui se plongent dans les miens comme si elle pouvait lire à travers. Je n'ose briser ce silence, je suis trop bien  avec elle, maintenant. C'est donc elle qui le fait la première, me demandant de ressortir, frissonnant visiblement dans mes bras. " T'as raison ! Ca va rétrécir dans l'eau froide, je vais avoir l'air ridicule.. " lançais je avec ma gueule d'ange et mon fond bien moins innocent que ce qu'il n'y parait. D'après mes amis, il y a toujours un gros contraste entre mes paroles et ce que je dégage au premier abord. On me voit vraiment comme un gentil marchand de barbapapa à la fête foraine ? Demandez à Azel à ce moment précis, je ne pense pas qu'elle soit d'accord avec moi. Elle me voit surement avec une virilité tout à fait différente.

La voilà donc qui remonte sur le ponton, dévoilant au grand jour la nudité de son corps. Au grand jour et aux gens autour aussi mais à vrai dire je n'y pense même pas, je ne peux pas au monde, je suis dans ma bulle avec elle. Je ne peux m'empêcher de mordre ma lèvre, l'instinct masculin, que voulez vous. Si l'eau n'avait pas été si froide j'aurai été capable de l'attirer de nouveau avec moi pour.. enfin nos activités moyennement chrétiennes quoi. Mais je me contente de remonter avec elle, ma main attrapant la sienne, son corps venant se coller tout contre le mien. Son corps froid à l'extérieur mais qui inspire tellement la chaleur humaine. Ma main caresse sa joue doucement, mes doigts filent dans ses cheveux blonds, une nouvelle fois sans me soucier de qui pourrait bien nous voir. Ca les gène ? Qu'ils ne regardent pas ! Ca énerve l'amour, je sais, mais tant pis pour eux. Mais sans parler des gens, je dois bien avouer que je commence à mon tour un peu à frissonner, vient le temps de m'habiller, même si je ne suis pas convaincu que remettre mes vetements trempés me réchauffent beaucoup. C'est d'ailleurs pour ça que je remets seulement caleçon, jean et chaussures, gardant mon tee shirt en main, espérant le faire un peu sècher avant de le mettre. Et puis je suis sur que ça ne dérangera pas ma jolie blonde. " Hm.. " Qu'est ce que je veux qu'on fasse ? Je m'approche de nouveau, du moins je tire ses mains vers les miennes et lui offre un langoureux baiser, long et intense. Quand mes lèvres se retirent enfin, j'arrive à articuler " Ah, tu voulais dire à part ça ? On peut aller faire un tour dans le parc si tu veux, il faut que mon tee shirt ait le temps de sècher ! Y'a un marchand de glace un peu plus loin si ça te tente " Et voilà le gamin qui réapparait. Vaderetro satanas ! Quoi ? C'est romantique de manger une glace tous les deux assis sur un banc ? Mouais.. Je ne comprendrai jamais le romantisme. Nous nous mettons donc en route tous les deux, plus ou moins habillés, plus ou moins trempés, main dans la main et totalement heureux. Nous divaguons sans vraiment savoir dans quelle direction aller en premier, se souriant sans cesse, comme pour faire ressentir à l'autre le bien qu'il nous fait. " J'espère que ta fille a hérité de ton sourire ! Elle les fera tous tomber à la crèche ! Faut espérer qu'elle te vole pas la vedette " Je n'ose pas vraiment lui dire que j'aimerai rencontrer sa petite progéniture, ça serait trop m'immiscer dans sa vie, mais au fond j'en ai tellement envie, de faire réellement parti de sa vie, d'elle tout entière, de tout partager avec elle.

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