Enzo s'accroupit afin d'atteindre le meuble télé où il me montra sa collection de DVD. J'en profitais pour reluquer ses fesses tout à fait irrésistible. Je souriais tout en me redressant pour choisir le film que nous allions regarder avant de lâcher "T'as un beau cul tu sais ?" lorsqu'il revenait avec un paquet de M&M's. Je gardais toujours mon âme d'enfant en voyant ces chocolats, j'étais toute émoustillée à l'idée d'en manger, oui je sais c'est bizarre, mais j'aime vraiment beaucoup les M&M's. Enzo me demanda si j'avais trouvé, malgré quelques hésitations, je choisis le film français "Intouchable", je l'avais déjà vu et il m'avait beaucoup plu, il n'y avait pas une seconde où je n'avais pas rigolé. "Ouais, Intouchable ça te va ?"

Je me mis à rire lorsque j'entendais la remarque d'Hope sur mes fesses, je faisais un petit mouvement devant elle en l'entendant, et pour continuer sur ma lancée, je lui répondais "Ah ouais? Il te plaît?" Je finissais par ouvrir le dvd, le film je m'en fichais un peu du moment où je serais avec Hope. Je le mettais alors dans la machine avant de finir par prendre la télécommande, avant de m'assoir à côté d'Hope. Le canapé était assez grand et je m'appuyais sur un côté avant de finir par lui prendre la main pour l'attirer vers moi, je finissais par prendre le paquet sur mon ventre avant d'en tendre quelques un à Hope.

Je répondis d'une façon anodine à la question d'Enzo: "Ouais." Je le laissais mettre le film en route puis je me laissais attirer vers lui, finissant par me blottir contre Enzo, posant ma tête contre son épaule. Je plongeais mon regard dans le sien: "Mais tu sais ce qui me plait le plus ?" Je marquais un court temps de pause afin de laisser un peu de suspens puis je repris en chuchotant: "Être là, avec toi." Je l'embrassais, doucement, même timidement, cette relation était toute nouvelle, je n'avais pas envie d'aller vite, je voulais prendre mon temps, essayer de faire les choses bien et puis surtout, ne jamais faire penser à Enzo que je l'abandonnerais ainsi que Cléo.

Je la sentais contre moi et finalement je poussais un soupir tellement je me sentais bien à ce moment précis, j'étais bien entendu à des années lumières de ce qui pouvait se passer à ce moment précis dans ma vie, j'étais déconnecté et ça me faisait du bien d'être juste avec elle le temps de quelques heures. "euh non je ne sais pas." Je la regardais curieusement avant de voir son visage se relever vers moi, sa réponse me faisait sourire, et je prolongeais alors le baiser avec une tendresse folle, mais je ne cessais de caresser son joli visage de poupée. Je finissais par me reculer avec un sourire en coin "Mais moi aussi, j'ai l'impression qu'on est seul au monde j'adore cette sensation."

"Et moi encore plus." Je me mis à nouveau à l'embrasser, tendrement. Les mots, les gestes d'Enzo me faisait me sentir étrangement heureuse, sereine. C'est fou comme une seule personne peut avoir autant d'emprise sur vous en quelques temps. Je me remémorais notre première rencontre, il y a à peine trois mois, j'étais pommée dans cette ville et lui avait été là pour moi, il est mon point d'ancrage dans cette ville. Depuis cette soirée, nous sommes devenus amis, de très bons amis et j'appris enfin la vraie définition de ce mot. L'amitié se transforme souvent en amour, mais là, je sais, j'espère, je veux que ce n'est pas une histoire comme toutes les autres, elle est spéciale, je le sais, je le sens. Je coupais le baiser, une question surgit dans mon esprit: "Et Cléo ?" Certes je m'entendais bien avec cette enfant, je l'aimais beaucoup mais avec l'arrivée de sa mère qui a dû la perturber énormément et si Enzo lui apprenait que nous sommes ensemble, cela devrait être encore plus bouleversant ! Elle a eut son papa pour elle toute seule durant tant d'années, à sa place je n'aurais peut-être pas envie de partager mon papa qui soit si formidable.

Tous ces moments que nous passions ensemble étaient un réel plaisir, je me sentais tellement bien avec elle, comme si elle était en train de me redonner confiance en l'amour, chose que je n'aurais jamais cru possible. Je devais surement être en train de tomber amoureux d'elle vu mon comportement, mais avec le sien, tout semblait croire que c'était totalement réciproque à mon plus grand plaisir. Je glissais ma main sur sa joue, pour la lui caresser lorsqu'elle me posait une question à laquelle je m'attendais pas réellement. Je la regardais avant de m'allonger sur le dos, l'entraînant alors sur mon ventre, je répondais " Cléo? Elle t'adore, et je pense qu'elle se doutera qu'il y a quelque chose entre nous, et puis je ne pense pas qu'elle sera jalouse" Je connaissais ma fille et au contraire je savais qu'elle serait contente que ce soit Hope sa "belle mère." Je la regardais avant de dire "et toi ça ne te pose pas de problème que j'ai une fille en bas âge?"

Je fermais les yeux une demi-seconde, le temps de profiter de la caresse d'Enzo sur ma joue. Je le laissais m'entraîner contre lui, je posais ma main le long de son buste, écoutant ses paroles. Enzo avait complètement lu dans mes pensées. Il me rassura, je pris une grande inspiration avant d'expirer, je le relevais ma tête vers le jeune homme, prête à répondre à sa question. "Bien sûr que non, j'adore Cléo et tu le sais." Cette petite fille était l'enfant le plus mignon que je connaissais, la petite est déjà très intelligente pour son âge, elle m'a plus d'une fois surprise. J'aime bien jouer à la poupée avec elle, etc... Et puis, comment pourrait-elle être un problème aussi mignonne soit-elle ?

Je n'avais aucune crainte sur le fait que ma fille sera contente de me voir en couple avec Hope, même si je savais qu'elle aurait aimer être comme toutes les petites filles de son âge et avoir ses parents a nouveau ensemble en couple, mais bien entendu il était hors de question que je me remette un jour avec Tamara. Tamara et moi c'était de l'histoire ancienne et il était impensable pour moi qu'un jour on puisse redevenir un couple, je ne l'aimais plus et pire même je la détestais même. Je regardais Hope avec un sourire en coin j'étais tellement bien avec elle a ce moment précis que je deposais un baiser sur son front avant de dire " j'ai de la chance, une jolie fille est attiré par moi, ennplus elle est intelligente, drôle, belle..."

Ce que disait Enzo me touchait, jamais on m'avait tant de compliments ! La plupart du temps j'étais soit la blonde débile ou la chaude blondasse. Je ne croyais plus vraiment qu'il y avait des hommes comme Enzo qui existaient dans le monde. De nos jours, les hommes qui cherchent vraiment l'amour avec un grand A sont le plus souvent, il faut le dire, moches ou avec des problèmes psychologiques... J'estime que c'est moi qui ait le plus de chance de l'avoir trouvé, et maintenant, je ne vais pas le lâcher, non. Je faisais semblant ne pas savoir qui était cette "jolie fille" et lui répondit avec un large sourire: "Tu as oublié, charmante, douée, sexy... Effectivement, tu as beaucoup de chance !" Puis j'éclatais de rire et je me mis à lui chatouiller le ventre comme une enfant. Une fois calmée, je le regardais intensément et lui répondit sérieusement à sa réplique "Je pense que c'est plus cette fille qui a de la chance. Enzo, t'es vraiment le mec idéal pour toutes les femmes. C'est de toi que rêve toutes les femmes de ce monde, ce dont moi je rêvais. J'espère juste ne jamais me réveiller."

"Oops, t'as raison j'ai oublié le fait qu'elle est très sexy, à faire fantasmer la plupart des hommes que je connais." Je la regardais, je savais qu'elle faisait genre de ne pas savoir de qui je parlais, mais j'étais totalement sincère. Une fois j'avais vu un pote dans un pub où on avait été boire un verre Hope et moi, et alors que je ne la regardais pas réellement comme ça, il m'avait dit qu'elle était irrésistiblement sexy, et je devais avouer qu'elle me faisait énormément d'effets, mais nous n'en étions pas encore là. Je me mis à me tortiller lorsqu'elle me chatouillait, avant de déposer un baiser sur son nez en continuant "Arrête j'suis pas le mec idéal, je râle au réveil, j'déteste faire à manger, je râle si j'ai trop de vaisselle, un vrai boulet je te dis."

Il est vrai que mon physique est l'un de mes plus grands atouts. Si je devais compter tous ce que j'ai pu avoir en seulement secouant mes cheveux, je mourrais toujours en comptant. "Tant que ça l'est avec l'homme avec qui je suis..." Enzo faisait à présent son modeste suite à mes compliments. J'éclatais de rire tout en lui disant "Si ce n'est que ça, je devrais te supporter." Plus sérieusement, Enzo est une crème comparé à certains hommes qui obligent leurs femmes à tout faire tandis qu'eux dorment sur le divan et ensuite ils trouvent encore le moyen de les tromper... Il y a des comportements chez l'humaim que je ne comprendrais jamais, c'est certain. Je me blottis à nouveau contre lui, regardant à moitié le film. "Pourquoi m'avais-tu fais visiter la ville? Enfin je veux dire, il n'y a rien qui t'y obligeais." Cette question me trottait depuis un bon moment dans ma petite tête, j'étais curieuse.

" Sincèrement? Je ne sais pas... Je me suis senti bien avec toi, on avait un réel feeling... Tu sais, j'suis pas du genre à inviter une fille au bar, loin de là, je suis plutôt du genre à éviter toutes les filles du genre qui draguait tout ce qui bouge... Mais y a eu un truc avec toi... Je sais pas comment l'expliquer..." J'allais utiliser le mot coup de foudre, mais je ne voulais pas qu'elle ait peur et qu'elle s'enfuit loin de moi. Je glissais ma main sur sa joue délicatement, je ne la lâchais pas une seule seconde. Je finissais par prendre un M&M's pour le croquer en la regardant sans la quitter des yeux, ellle était tellement belle, sublime... Je me demandais pourquoi elle avait accepté le soir là de venir avec moi, je finissais par dire "et toi, pourquoi avoir accepté?"

Ce que décrivait Enzo, je l'avais ressenti également. Je me blottis dans ces bras, touchée par ces mots. Avant lui, je ne pensais pas que quelque chose comme ça existait en dehors des films à l'eau de rose ou une autre de ces fictions qui font rêver la plupart des adolescentes et des jeunes femmes. J'en faisais qu'à moitié parti, je voulais y croire en ces histoires mais je savais pertinemment que ça ne m'arriverait jamais. Je m'étais tout bonnement trompé, pour pas changer niveau sentimental. A présent, je voulais vraiment entretenir l'une de ces relations qui font rêver, avoir quelqu'un avec qui je pourrais partager des événements importants en dehors de mes parents. Nous sommes à peine au début de notre relation et je n'ai pas vraiment envie de penser au futur, maintenant je suis bien, même plus que bien, le réveil sera trop dur si ce n'est qu'un rêve. Pourquoi moi ai-je accepté ? "Ne me tues pas mais déjà, j'avais quelques verres à mon actif." J'explosais de rire. Bien évidement, ce n'était la première raison. Je repris avec un peu plus de sérieux. "J'ai accepté car j'avais senti un truc avec celui qui me servait ces verres. La seule chose qui m'effrayait était que cette nuit se termine et que je ne te reverrais plus jamais."

"tu étais bourré? J'aurais pas cru tu vois !" Je souriais légèrement, bon ok, savoir qu'elle avait un peu bu me faisait étrange, mais elle avait été tellement naturelle que ça m'avait donné envie de la connaître plus et mieux. Je m'allongeais à moitié sur le canapé, l'entraînant sur moi, dans mes bras, je déposais un baiser sur son front, j'étais tellement bien avec elle, que je n'avais plus envie de bouger. "Je ne suis pas ce genre de mecs là" Le film passait relativement vite, je finissais par me relever avant de disparaître dans la cuisine, je ne voulais pas qu'elle s'en aille maintenant et j'avais jusqu'à demain pour pouvoir profiter avec elle. Je cuisinais avant de dire "je te kidnappe pour la soirée, là j'vais te faire un bon repas, tu m'en diras des nouvelles." Je souriais légèrement en la regardant, grace à la cuisine américaine qui donnait dans le salon.

Je savais à présent qu'Enzo n'était pas ce genre de gars, mais on va dire que je n'ai pas toujours fréquenté les bons gars. Avant de le rencontrer, les hommes étaient seulement une histoire de sexe et de pouvoir, rien de plus. Je croyais qu'aimer un homme ne pouvait qu'engendrer problèmes et pleures et les sentiments que je ressens pour Enzo sont tout à fait différent. Sur ce coup là, je n'avais jamais imaginé, pensé, qu'à White Oak Station, j'allais trouvé une personne qui ferait me sentir comme il me fait me sentir. J'aime sa façon de me regarder, de me parler, de me toucher...
Le film touchait à sa fin, Enzo était parti en cuisine, lorsqu'il s'était levé, j'avais fais légèrement la moue. Je retrouvais vite mon sourire lorsqu'il m'énonça qu'il allait me kidnapper pour la soirée et qu'il allait cuisiner pour moi. Je souris et je me levais, me dirigeant vers la cuisine. Je m'assis sur le plan de travail "Ne te rates pas, j'ai faim."

Je prenais des poivrons qui étaient dans le frigo, pour commencer à les couper, j'étais totalement heureux de la tournure de la soirée, et j'avais envie de la gâter comme jamais. Je prenais ensuite le poulet pour le couper à son tour, avant de le mettre dans la poêle, pour que ça cuise tranquillement avec les poivrons, je rajoutais ensuite un oignon, avant de mettre le riz à cuire. Je préparais le tout tranquillement en parlant de tout et de rien avec Hope. Je mettais la table, avant de sortir le tout du feu, je mélangeais avant de lui dire "Allons à table !" Je posais alors le plat sur la table avant de faire le tour pour aller vers elle, je la prenais dans mes bras avant de déposer un baiser sur ses lèvres, posant ma main dans son dos, pour la caresser doucement. Je finissais par me détacher pour me mettre à table, je déposais alors de la nourriture dans son assiette, avant de me servir aussi en disant "Bon appétit."

La soirée s'annonçait agréable, je regardais Enzo nous préparer un bon petit repas tout en nous lançant dans des conversations plus ordinaires les unes que les autres. La pluie, le beau temps, le chat de la voisine, la nouvelle boutique au coin de la rue, le nouveau film au cinéma, le dernier épisode de Dr House, tout y est passé.
Au bout d'une petite demi-heure, le repas était prêt. Enzo était un parfait homme de maison ! Il mit la table, je l'aidais comme je pouvais en plaçant des essuies-touts à côté de nos deux assiettes. Le plat posé sur la table, Enzo vint m'embrasser, me prenant dans ses bras. Je le serrais à mon tour contre moi avant de lui rendre son baiser. Il s'éloigna et nous nous mirent à table où il me servit. Je lui souhaitais bonne appétit à mon tour. Je pris une bouchée et fis attendre ma critique. Je pris une mine grave avant de lâcher en un grand sourire: "C'est délicieux !"