bleuenn louise washington QUAND JE PANIQUE LA MÉCANIQUE DE MON CŒUR DÉRAILLE AU POINT QUE JE ME PRENDS POUR UNE LOCOMOTIVE À VAPEUR DONT LES ROUES DÉCOLLENT DANS LES VIRAGES. JE VOYAGE SUR LES RAILS DE MA PROPRE PEUR. DE QUOI AI-JE PEUR ? DE TOI, ENFIN DE MOI SANS TOI.
PRÉNOM(S) ET NOM: bleuenn, louise washington. SURNOMS: bleu, blondie, barbie. ÂGE: dix huit ans. NATIONALITÉ: franco-canadienne. ORIENTATION SEXUELLE: basilienne. STATUT CIVIL: éprise. EMPLOI/ÉTUDES: étudiante. SITUATION FINANCIÈRE: confortable. AVATAR: rosie tupper. CRÉDIT: des artistes sur tumblr, que j'admire, mais dont j'ai perdu le nom.
~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE? « C’était calme, mais peu importe. Il y a des regards que l'on oublie pas et, surtout, que l'on ne pardonne pas dans le fond. Je n'ai pas été responsable d'un certain fait divers de la ville, mais c'était tout comme pour quelques uns de mes camarades et d'autres. J'ai essentiellement détesté cette période : prendre sur soi, se faire toute petite, garder ce sourire constamment sur les lèvres alors que ça n'allait pas, rester dans le peloton de tête de la classe. Être seule. »
~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT? « La vie, la liberté, ce n'est pas tout blanc, ni tout noir. Oui je suis heureuse. D'une certaine façon, j'ai toujours essayé de l'être, pas besoin d'attendre ce moment fatidique. Il y a la présence de Basile qui y a pas mal contribué ces derniers temps, je ne peux pas le nier. Sauf que cette histoire ne peut pas être vraiment vécu au grand jour, normalement. Des sourires s'échappent, des regards en coin se perdent, mais nous ne pouvons pas nous tenir main dans la main bien que nous soyons majeurs et vaccinés. Il reste l'un de mes professeurs et il est fort probable que cette relation ne soit pas au goût de l'administration de l'université. Un bonheur gris, disons. »
~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS? « La fille éperdument amoureuse que je suis répondrait : cela peut être dans le fin fond de l'Alabama ou de la Patagonie, avec ou sans la crapule qui ne fait pas encore ses nuits à cause de ses premières dents, tant que je peux m'endormir, me réveiller aux côtés de Basile, glisser ma main dans la sienne en public, je ne serais pas compliquée. Et entre nous, c'est clairement dans une situation similaire que je souhaite être d'ici une dizaine d'années, quoi qu'il advienne. »
Pour la répartition des groupes
Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas.
Spoiler:
Le matin, quand il est l’heure de se lever : › J'insulte le réveil et l’écrase d’un coup de poing. › Je profite des derniers instants sous la couette. › Je me lève d’un bond et file directement sous la douche.
Un métier qui conviendrait bien à mon caractère : › Chef d’entreprise entreprenant d’une multinationale. › Fonctionnaire d’une petite entreprise familiale. › Marchand de glaces itinérant.
Je croise au hasard une amie de l’école primaire, je lui dis : › « Il faut absolument qu’on se revoie ! » › « Ça m’a fait plaisir de te revoir ! » › « C’était le bon temps ! »
En vacances, je: › Pars à l’aventure dans un pays lointain, dépaysement total. › Vais toujours au même endroit depuis des années. › Fais un voyage organisé, pour avoir à ne me soucier de rien.
En ville, je préfère me promener: › Dans le parc de mon enfance pour faire le point. › Dans un square tranquille pour me relaxer. › En plein centre, là où la vie fourmille, afin de m’ouvrir sur de nouveaux horizons.
Ce qui me permet d’avancer dans la vie... › Les marques d'affection. › L'ambition. › La curiosité.
Avec les amis, j'adore: › Parler du bon vieux temps et se dire que c'était mieux avant! › Faire des plans sur la comète et refaire le monde! › Ne même pas avoir à parler pour se comprendre. Un sourire ou un regard suffit.
L'élément qui m'attire le plus: › L'air. › Le feu. › L'eau.
Un défaut que je me reconnais volontiers... › Je suis un peu rancunier/rancunière. › Je suis plutôt anxieux/anxieuse. › Je prends des décisions sans réfléchir.
PRÉNOM ET/OU PSEUDO: un chat sous acide - spanish sahara. ÂGE: majorité internationale. PAYS: pays des chocolatine et la capitale. PRÉSENCE: en dehors des deux prochaines semaines où c'est révisions puis partiels (compatissez), on va se la jouer à une fois par jour et quelques rp par ci, par là. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Élodie . PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? pas si inventé que ça. AUTRE CHOSE À AJOUTER? longue vie à Bleusile, au trio aussi et aux chats.
Dernière édition par Bleuenn Washington le Dim 29 Déc - 19:46, édité 6 fois
nous allons faire éclater la civilisation en morceaux pour faire du monde quelque chose de meilleur.
« Elle portait un nom illustre, une rime à frégate dans un des plus beaux poèmes qui existent. »
T’es grande, du moins dans la norme, ou un brin plus. Blonde, les yeux clairs. Une plastique presque parfaite pour être la plus populaire du lycée et tout ce qui va dans le lot. Peut être bien mannequin si tu ne restais pas aussi seule, dans ton coin, loin de la foule où tu aurais pu te faire repérer par une agence ou au moins un chasseur de têtes. Malheureusement – ou pas – le physique ne conditionne en rien le caractère. De nature discrète, rien ne te prédestine à prendre la place de chef un jour ou l’autre, encore moins de l’hériter. Intelligente, tu n’es pas une suiveuse, ou mouton, pour autant. Enfin... tu n’es pas aussi solitaire que cela. Tu as quelques amis sur lesquels tu peux compter. Vraiment. L’air un peu rêveuse aussi. Tu fixes le tableau sans être réellement présente et repenses au livre que tu lis actuellement en plein milieu d’un cours. On vous rend vos copies et la plupart des camarades de ta classe de mathématiques tirent la gueule. Ça ne sent pas bon. Et dire qu'ils ont choisi cette voie. « Très bon comme d’habitude. » Commentaire positif, mais quelque peu froid. Tu clignes des yeux, puis hausse un sourcil en repensant au ton employé par ton professeur. Tu ne cherches pas à comprendre d’avantage et t’empourpres à cause du compliment. Tu t’empourpres avec une certaine facilité de toute façon. Tes yeux glisses sur la copie : A+, pour changer. Quand certains n’y voient qu’une langue étrangère, tu la comprends comme s’il s’agissait de ta langue maternelle : bilinguisme mathématiques. Tu tournes ta copie comme pour passer à autre chose. Tu as un don pour toujours essayer de passer à autre chose. Dans le fond, cette froideur te tracasse. Tu as horreur des distances et du rejet sans fondement. Peu importe, tu retournes à l'histoire de Thérèse et Isabelle.
Parloir quasi quotidien. Tu t’installes sur ta chaise. Elle est froide, comme cet endroit. Tu croises tes jambes, poses ton livre et fixes enfin ton frère qui t’attend. Il semble toujours aussi perdu. Huit ans que son regard est vague. Schizophrénie dans tes souvenirs. Tu ne te souviens pas de son état et de son comportement avant et à la période de l’accident. Personne ne semble avoir saisi qu’il allait mal, qu’il avait besoin d’être soigné ou alors tout le monde faisait comme si de rien. Maintenant que tu es en âge de comprendre, tu te sens mal. Cette fille devait avoir de la famille, une vie. Tu déglutis rien qu’en y repensant. « Je t’ai pris des pâtisseries aujourd’hui, sers toi. » Tu pousses la boîte vers lui. Il y en a plus que pour vous deux, mais les rumeurs disent que la nourriture n’est pas terrible ici. Et puis t’es du genre à avoir les yeux plus gros que le ventre quand il s’agit de sucré. Tu lui ramènes des petits trucs chaque jour en plus de lui parler du quotidien de la famille, après vérification à l’entrée. À croire que ton frère était responsable d’un génocide. Des livres, des pâtisseries, un déjeuner, des souvenirs des quelques vacances que tu te permets. On dirait que tu parviens à capter son attention avec tout cela. Chuchotement. « Merci. » Il ne parle pas des masses, mais d’avantage avec le temps. Et dire que c’est ton frère. Tu tuerais pour que vous soyez aussi proches que les autres frères et sœurs que tu croises. Tu lui confies de temps en temps ce que tu as sur le cœur, sans pour autant t’étaler. « Tu comptes reprendre le sport un jour ? » Il était plus élancé avant de se retrouver ici. Tu vois encore quelques photos que tes parents ont fini par ranger avec le temps. Il sourit amusé – du moins, c’est ce dont tu es persuadé – tout en haussant les épaules. T’es rassurée de voir qu’il ne se porte pas trop mal. Ses baisses de moral déteignent toujours sur ton humeur. Puis la visite se termine toujours par une partie d’échecs et une accolade. Tu soupires en regagnant le métro. Et dire que tu faisais tout ce trajet en bus jusqu'au jour où tu as enfin pu conduire. Tous les jours ou presque. Dix ans. Tu espères que James finisse par être soigné. Du genre, définitivement histoire pour qu’il dispose d’une totale liberté, parce qu'avec cette condition il a pu éviter la prison. Un jour ou l’autre. Évidemment, tes parents ne te demanderont pas de nouvelles de James une fois que tu seras rentrée. Non pas que ce dernier n’existe plus à leurs yeux, mais ils n’arrivent pas encore à se remettre de cette histoire. Ils n’ont pas totalement tourné la page, mais le sujet est on ne peut plus tabou à la maison. Tu rentres chez toi en silence.
Tu t’assieds sur le fauteuil en cuir. L’homme te fixe attendant que tu te lances. Habitude quasi hebdomadaire depuis ces dernières années. Tu n’apprécies pas particulièrement l’odeur du bureau, mais tu te sens contrainte d’honorer chacun de vos rendez vous. Tu crois vaguement que cela te fait du bien de te confier. Les trois quarts du temps, tu parles de James et à priori tes paroles semblent à révéler bien plus que tu ne le crois sur ta propre personnalité. « Vous croyez que les maladies mentales sont… héréditaires ? » Il te regarde avec des yeux ronds, comme s’il s’agissait de l’idée la plus absurde au monde. « Pourquoi une telle question ? » Tu te doutes qu’il doit avoir envie de rire, mais comme tout bon médecin, il se retient à la perfection. « Je ne sais pas. Disons que j’ai la sensation de me faire des idées à propos de pas mal de sujet. Quitte à être un peu paranoïaque sur les bords ? » Il soupire, comme… soulagé. « Aucun rapport avec James. C’est plutôt l’adolescence qui veut cela. » Tu feins un sourire avant de te cacher le nez sous ton écharpe. Pourquoi les adultes font toujours rimer « hormones » avec « adolescence » dans leurs sous entendus ? « Certainement. » Cette idée te met plus que mal à l’aise. En abordant ta pseudo paranoïa, tu pensais à ce professeur. Alors le sous entendu de ton psychologue est disons… pas le bienvenu à ce jour.
« Je parle d'histoires qui commencent là où certains laisseront leur sang, là où les jeunes deviennent trop grands et les paroles figent le temps. Elle sortait d'une guerre familiale, réduite à ne plus avoir mal, assise sur la même, tard le soir. Elle vit enfin son prince en noir. Il n'avait qu'à lancer un regard pour qu'il ne soit trop tard et elle n'attendait rien. Couvert de cuir, les yeux levés au ciel, il s'approcha d'elle, il lui tendit la main. Cette fausse promesse d'être là jusqu'à la fin. Ils devinrent l'envie des enviables comme Serge et Jane en moins banals, à faire l'amour en s'engueulant, en pleurant de rire et pourtant. » — Cœur de Pirate
Bleusile, to infinite.
Dernière édition par Bleuenn Washington le Dim 29 Déc - 17:21, édité 2 fois
bienvenuuuuue j'ai hâte de voir ce que ça va donner votre lien à tous les trois. (j'imagine que tu es la bleuenn de basile ) je file te réserver rosie la toute jolie. n'hésites pas si tu as la moindre question, le staff est là pour toi! bon courage pour ta fichounette.
Félicitations, tu es officiellement validé(e)! c'est beau. j'aime beaucoup ton histoire, c'est très touchant avec son frère aussi. et puis tu écris très bien. Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day. Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage, où tu pourras faire toutes les demandes nécessaires et créer ta fiche de liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ici.
Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight!