|
|
| #0966, nuits fauves. (arwen) | |
| Auteur | Message |
---|
| (#) Sujet: #0966, nuits fauves. (arwen) Dim 3 Nov - 9:54 | |
| tu connaîtras les nuits fauves.arwen + lachlan Je crois que c'est le bruit de la pluie qui me tire de mon sommeil. Un peu comme une mélodie extrêmement douce. Comme une berceuse, qui me pousserait de nouveau dans le gouffre attirant de l'abandon que procure le simple fait de dormir. Fait pourtant naturel, en somme. Mais tellement profitable. Je soupire doucement, peinant à me démêler des bras séduisants de Morphée. Je me retourne, m'entortillant un peu plus dans les draps, ce contact doux qui caresse ma peau nue. Attendez.. Ma peau. Nue. Dans mon état de semi-coma je fronce les sourcils légèrement. Ce n'est pas dans mes habitudes de dormir nu. Peut-être avais-je chaud hier soir. Peut-être me suis-je octroyé un petit plaisir solit... Non, ce n'est pas mon genre. Et c'est cette conclusion – le fait que tout ça ne me ressemble pas dans ma vie de solitaire endurci – qui me tire définitivement du brouillard intempestif. Mes yeux cristallins s'ouvrent en grands, d'un seul coup, comme frappés par la foudre. C'est là qu'ils se posent justement sur elle. Au début, je ne saisis pas. Je ne veux pas la reconnaître, je crois à une inconnue. Trouvée peut-être hier à la sortie d'un bar, même si je ne me souviens pas être sorti, encore moins être rentré tard. Et sûrement pas accompagné ainsi. Merde ! Qu'est-ce qu'on a encore foutu ? Bien sûr que je sais qui c'est. Je reconnais ses cheveux soyeux qui couvrent l'oreiller d'un nuage ébène. Je n'ose même pas bouger, de peur de la réveiller. De peur de tomber sur son regard accusateur. Elle le sera un peu, non ? On a beau s'adorer, elle et moi, je déteste quand ça arrive. Parce que non, c'est pas la première fois. Ça serait trop simple. Et c'est ça qui est flippant. Merde, on a foutus quoi hier, on a bu ? Non, je ne garde aucun souvenir d'alcool. Peut-être juste deux corps trop éprouvés par la solitude, par le manque d'affection, qui ont eu ce besoin inévitable de se trouver. Et dieu sait qu'avec nous, ils se trouvent plutôt bien. Gêné, je me redresse, attirant un peu de drap avec moi pour cacher ma nudité. Ah, la pudeur du lendemain matin. Je n'y manque jamais, surtout quand c'est avec celle que je considère comme une de mes meilleures amies. Ne voulant pas la réveiller, je reste là, pensif, me massant doucement les yeux et les tempes, avant de pousser un nouveau long soupir. J'attends son réveil. Pour l'affronter, pour m'affronter moi-même ; pour qu'on affronte cet irrépressible besoin de l'autre qui nous guide parfois dans des situations si délicates que j'aimerai bien les éviter. |
| | |
| (#) Sujet: Re: #0966, nuits fauves. (arwen) Dim 3 Nov - 15:57 | |
|
Le bruit de la pluie rappelait à quel point le temps était mauvais ces temps-ci et c’est pour cela qu’Arwen préférait rester au lit pendant des heures même si elle était réveillée. Un lit confortable, des draps parfumés, un mélange de parfum à vrai dire, le sien et celui d’un homme. D’un homme ? Arwen n’osa pas ouvrir les yeux, elle avait peur de voir le visage de l’homme avec qui elle se trouvait même si au fond, elle était déjà sûre et certaine de la personne qu’elle verrait en ouvrant les yeux. Encore, oui encore, parce que se retrouver dans le lit de Lachlan Flemming était devenu une habitude pour elle, pour ne pas dire un rituel. Elle était dans de beaux draps comme on pouvait dire. A chaque fois elle regrettait amèrement ce qui c’était passé, elle savait que faire l’amour entre amis n’était pas normal aux yeux de tous. Même si être dans ses bras était fort agréable, c’était une erreur de plus à ajouter à son palmarès. Jamais elle n’aurait fait ça, du moins avant, ce n’était pas son genre de s’abandonner à un homme sans être en couple avec lui. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle tombe dans ses bras comme si c’était naturel ? Vrai qu’il était beau, ses yeux transperçait quiconque les regardaient tant ils étaient d’un bleu éblouissants, son corps était parfaitement sculptés et que dire de ses délicates caresses qu’il effectuait à chaque fois sur le corps d’Arwen. La perfection ce garçon, mais la brunette en avait déjà fait les frais, ils n’étaient pas fait pour être ensemble, ils avaient essayé, par contre sexuellement, il n’y avait pas de problèmes. Quelle merde ! Arwen se mit dos à lui, essayant de s’étirer tant bien que mal pour ne pas le réveiller brusquement. Il avait l’air de dormir paisiblement alors le réveiller était une très mauvaise idée. Elle attira le drap contre elle, essayant de cacher son corps encore nu puis se précipita pour sortir du lui afin de partir le plus rapidement possible. Après avoir enfilé ses sous-vêtements, elle peina à mettre son jean et tomba par terre. Là, s’il n’était pas réveillé, on aurait de la chance vu le fracas qu’elle avait entrainé. Elle regarda dans sa direction et remarqua que ses yeux étaient ouverts, la regardant, ou l’admirant, au choix. Elle se relevait rapidement et s’asseyait sur le bord du lit afin de lui caresser délicatement le visage. « Bordel Lachlan, faut arrêter ça… » Elle continua d’enfiler son jean pour enfin y parvenir et attraper son t-shirt sur le sol, le gardant contre elle pour cacher sa poitrine couverte uniquement par son soutien-gorge. Arwen soupira longuement, pourquoi faisait-elle toujours des choses stupides comme ça ? Elle ne pouvait pas avoir une vie bien rangée comme tout le monde ? C’était plus fort qu’elle, le manque d’affection la tiraillait à chaque fois et Lachlan la réconfortait grâce à ses paroles, mais aussi dans son lit.
|
| | |
| (#) Sujet: Re: #0966, nuits fauves. (arwen) Lun 4 Nov - 15:28 | |
| Le pire c'est que je m'en veux, en plus. Enfin, dans ces moments-là, je suis toujours partagé. Y a une part de moi tiraillée par la culpabilité, et l'autre qui me rappelle à quelle point notre nuit a été fantastique. Alors, c'est dur de faire la part des choses. Dur de me dépatouiller dans mon esprit contradictoire. En entendant un brusque choc, j'ouvre les yeux, et pose mes yeux bleus sur la silhouette maintenant au sol. Immédiatement, je rencontre son regard tourné vers moi. Je ne sais même pas quoi dire, alors je me tais. Elle vient s'asseoir au bord du lit, près de moi, de mon visage, gardant comme seule protection pour son corps à demi-nu encore qu'un simple t-shirt. Ses doigts caressent alors mon visage. « Bordel Lachlan, faut arrêter ça… » J'ai l'impression qu'on vient de me dire « c'est mal » alors que ses caresses veulent dire « c'est bien ». Du coup, un peu perdu, je lève un peu la tête mais mes yeux rencontrent brusquement la nudité de son haut du corps. Instinct de mâle, dira-t-on. Je rougis quelque peu, avant de fixer son visage. Je n'ose pas lui dire que j'aime bien lorsqu'elle caresse mon visage ainsi. Je n'ose pas lui dire que j'ai aimé notre nuit. Je n'ose pas lui dire qu'il faut qu'on arrête, que j'suis d'accord, moi aussi. Alors, je me redresse lentement, torse-nu, gardant sur mes jambes le draps – question de pudeur, hein. Je pose mon épaule contre la sienne, sans le faire exprès, et le contact m'électrise légèrement. « C'est pas ma faute si t'es irrésistible ! » je lance alors, sur le ton de la rigolade, avec un clin d'oeil amusé. Mais mon sourire disparait très vite. Pas sûr qu'elle apprécie que je fasse de l'humour. Pourtant, loin de moi l'idée de me ficher de notre amitié ! Au contraire, elle m'est bien trop précieuse pour la laisser de côté. Je soupire doucement, et passe une main dans mes cheveux déjà ébouriffés. Je masse doucement mes tempes. Je ne sais pas comment on se débrouille pour que ça finisse comme ça, sans même boire une goutte d'alcool ou autre substance qui pourrait prendre le dessus sur nous. Là, y a qu'nous. Nous, notre manque d'affection, notre idiot de désir pour l'autre, et notre complicité à toute épreuve. Je tends la main, caresse doucement sa joue, puis la laisse retomber, affichant à présent une mine un peu coupable. « J'suis désolé. Faut plus que ça arrive, t'as raison. » fais-je, déterminé, d'une voix légèrement plus sèche, avant de me lever d'un seul coup, et de partir avec le drap, à la recherche de mes vêtements... introuvables. Ah si, là-bas, dans le couloir. Bordel, mais qu'est-ce qu'on a foutu.. |
| | |
| (#) Sujet: Re: #0966, nuits fauves. (arwen) Mer 6 Nov - 19:04 | |
|
Arwen n’avait pas beaucoup d’amis mais Lachlan faisait parti du peu qu’elle avait. Bien qu’il fût plutôt un ami spécial, elle ne comprenait toujours pas comment elle pouvait à chaque fois se retrouver dans son lit sans même avoir lutté un instant. Bordel, pourquoi faut-il toujours qu’elle fasse des conneries dans ce genre ? Même si coucher avec lui n’en était pas une, elle regrettait toujours qu’il se passe quelque chose et la seule solution pour que ça n’arrive plus serait de ne plus le voir. Or il est hors de question qu’Arwen s’arrête à ça, il va falloir agir en adulte désormais, mais elle le sait très bien sauf que visiblement elle n’est pas capable d’agir comme telle. Désormais assise sur le lit, elle le regarda ouvrir les yeux puis il les posa immédiatement sur elle, sur son corps encore à moitié nu et elle ne pu s’empêcher de faire la même chose sur lui. Ce corps de rêve lui donnait toujours des frissons lorsqu’elle le voyait, pourquoi n’était-il pas moche et repoussant ? Bonne question. Il avait tout pour lui et quelque part, Arwen le détestait pour tout ça. Il se mit soudainement à faire de l’humour tout en se redressant dans le lit. Un simple contact et Arwen frissonna immédiatement. Elle ne pu s’empêcher d’afficher un petit sourire en entendant ce qu’il dit mais ne répliqua pas sachant très bien que ça finirait mal s’il commençait à jouer à ce jeu là. Il fallait qu’ils arrêtent immédiatement, cette relation allait mal finir et gâcher leur si belle amitié pensa-t-elle. « Alors c’est parfait, on arrête ! » Lança-t-elle sur un ton à moitié convaincant. Elle n’était pas convaincue de ce qu’elle disait. Après tout, il y avait quelque chose entre eux, et ce manque d’affection qui les tiraillait était omniprésent à chaque fois. Elle soupira longuement, le regardant se lever pour aller à la recherche de ses vêtements. De dos, elle pouvait entrapercevoir ses fesses ce qui la fit sourire tant la situation était ridicule. Après tout, Lachlan connaissait le corps d’Arwen et vice versa alors ils n’avaient aucune raison de se cacher comme ça, hormis la pudeur qu’ils avaient tous deux. Les affaires de Lachlan se trouvaient dans le couloir, Arwen se souvenait très bien de lui avoir enlevé là bas avant d’aller dans la chambre, elle afficha un sourire en repensant à leur nuit. Désormais, elle se leva rapidement, enfila son t-shirt et s’approcha de lui. « J’suis désolée quand même. J’déconne trop. » Arwen se sentait responsable de tout ça, même si elle n’était pas provocante, elle avait une part de responsabilité dans cette relation et l’amitié était bien plus importante qu’un simple plan cul. « Désolé… » Répéta-t-elle, posant sa tête sur l’épaule de son ami. Elle culpabilisait à chaque fois que cela se produisait, et ça la rendait malade à l’idée de le perdre.
|
| | |
| (#) Sujet: Re: #0966, nuits fauves. (arwen) | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|