(#) Sujet: ≈ kingston town (poppy-ann) Dim 17 Nov - 19:28
parfois la vérité peut faire passer tout le reste pour un mensonge. QUOTEVALENTINE'S DAY.
De bonne humeur, voilà comment s'était réveillée Persia ce matin, il n'était que sept-heure lorsqu'elle avait ouvert les yeux et pourtant, malgré cette heure matinal, elle avait déjà le sourire aux lèvres. Elle s'était levée d'un bond pour rejoindre sa salle de bain pour prendre une bonne douche froide. La veille, elle avait proposée son aide à Poppy pour l'aider à la boutique. Elle était fleuriste à temps partiels et parfois, elle aimait passer une ou deux journées à la boutique que gérait maintenant la jeune femme. Elle avait besoin de toucher un peu à la fleur de temps en temps et Poppy n'y voyait aucun inconvénient. Elle enfilait un jean slim noir avec un tee-shirt blanc relativement simple, puis elle mit ses converses blanches. C'était rare de la voir sans ses escarpins, mais Persia avait une passion et elle ne s'aventurait pas en talons à la boutique, on ne sait jamais, de peur de glisser sur une feuille ou autre. Après avoir bu son café, elle se mit en route pour le fleuriste de la ville, elle était tellement motivée qu'elle avait le sourire jusqu'aux oreilles. Elle arrivait quelques minutes après, poussant la porte de la boutique. « Bonjour ! » Lâchait-elle d'un ton enjouée. L'odeur des fleurs enivrait aussitôt son nez, elle observait chacune des fleurs qui se trouvait devant elle. Des pots de Hyacinthes étaient là et d'autres fleurs de saisons également. Elle adorait être ici, c'était un véritable plaisir pour elle de travailler dans cette boutique.
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(#) Sujet: Re: ≈ kingston town (poppy-ann) Jeu 21 Nov - 14:16
“ kingston town.”
C’était tellement étrange d’être propulsée gérante d’une boutique du jour au lendemain. Surtout que ça m’attirait les foudres de David. Je pouvais le comprendre, son grand-père m’avait donné le poste à moi plutôt qu’à son petit-fils. J’avais toujours été une employée exemplaire. C’était normal, je travaillais autant que je le pouvais pour subvenir aux besoins de Lucy. Cet homme l’avait vu, il savait à quel point j’étais pauvre. Parfois, j’étais obligée d’amener Lucy avec moi parce que je n’avais pas assez de sous pour me payer une nourrice. Cette nouvelle place me plaisait. J’adorais cette boutique. Mais, j’avais peur, je n’avais rien d’une gérante. J’étais incapable de donner des ordres. Cela faisait quelques jours que ce rôle m’avait été confiée mais comme le grand-père de David m’a donné des jours de congé, j’avais travaillé à mon second boulot, à la boutique de vêtements d’Ellie Cartwright. Aujourd’hui était réellement mon premier jour en tant que gérante. Je m’étais levée avec la boule au ventre. Je n’allais pas m’en sortir. C’était peine perdue. Une part de moi en voulait à ce vieil homme d’avoir préféré me faire confiance plutôt que de faire confiance à son sang. Après ma douche, j’avais enfilé un jean et un pull. Et puis, j’avais fait ce que je faisais tous les matins, je m’étais occupée de ma fille. Je ne m’occupais que très peu de moi-même, mais je m’en fichais. L’important pour moi était que ma fille ait tout ce qu’il fallait. Peu m’importait que je parte de la maison le ventre vide, tant qu’elle avait pris un petit-déjeuner. « Ma puce, il est l’heure de se lever. » Lucy avait déjà les yeux ouverts. Lorsqu’elle me vit, un sourire s’étira sur son visage. Voilà ce qui me faisait me lever tous les matins. Voilà ce qui m’empêchait de me terrer au fond de mon lit. Ma fille. La voir me sourire, la voir rire, la voir marcher, l’entendre m’appeler maman comme si j’étais l’être le plus important à ses yeux. Je savais que lorsqu’elle grandirait, et s’intéresserait au garçon, ça changerait alors autant en profiter maintenant. Je l’avais préparée rapidement, je lui avais donné son petit-déjeuner et nous étions parties. J’avais juste le temps de la déposer à l’école et de partir à la boutique. C’était la première fois que je rentrais dans cette boutique la première. J’avais de plus en plus cette boule au ventre en me disant que ce serait ainsi tous les matins. Et si je ne m’en sortais pas ? Je sortis une photo de mon sac, une photo de Noah et Lucy. C’était comme pour lui demander de m’aider, de me donner du courage. Une larme s’échappa. « Bonjour ! » Une voix enjouée que je reconnaissais bien. Je séchais rapidement mes larmes, et rangeais la photo. Je me retournais. « Bonjour Persia. Ça va ? » J’avais tenté un sourire. Ce sourire sonnait faux mais c’était tout de même un sourire. Je n’avais pas fini de préparer la boutique. « Est-ce que tu peux commencer à t’occuper de la commande de Monsieur Harper ? La couronne de fleurs pour l’anniversaire de sa femme. » Cette commande était très importante. Et très romantique aussi. Il avait commandé une couronne gigantesque pour montrer son amour à sa femme. Ça faisait du bien de voir qu’un tel amour existait. Ça faisait également un peu de mal de me dire que ça aurait pu être nous. Noah et moi.
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(#) Sujet: Re: ≈ kingston town (poppy-ann) Ven 22 Nov - 20:48
parfois la vérité peut faire passer tout le reste pour un mensonge. QUOTEVALENTINE'S DAY.
Les fleurs c'était bien plus qu'une passion pour Persia, c'était aussi un moyen de s'exprimer, elle aimait cela depuis qu'elle était jeune et même si ce n'est qu'à temps partiels, elle aime se retrouver dans les fleurs au moins une fois par mois. Elle profitait de faire cela maintenant, car elle savait très bien qu'avec les fêtes de fin d'années, elle allait avoir beaucoup de soirée à organiser et à gérer. Sachant qu'elle était célibataire, elle passait beaucoup de temps à son travail, parfois c'était assez dur pour elle de se retrouver, mais elle aimait cela. Le travail c'est la santé dit-onet bien ce n'est pas qu'un proverbe a priori. Persia était donc très motivée ce matin, car même si elle faisait cela bénévolement, elle aimait respecter les horaires de la boutique, afin d'aider au mieux la nouvelle gérante. Poppy était avant tout son amie, elle savait très bien qu'elle pouvait compter sur elle. Au fond, elle l'admirait beaucoup, notamment pour sa simplicité et sa détermination. Elle avait une enfant et elle l'élevait seule. Elle était forte et Persia aimait cela. Bref, elle pénétrait dans la boutique, de bonne humeur, elle franchissait le seuil élégamment. Elle passait sa main dans ses cheveux tout en se dirigeant vers son amie Poppy. « Très bien et toi ? Tu as une petite mine.. » C'était tout à fait compréhensible, mais le peu de maquillage elle arborait paraissait humide. Persia scrutait beaucoup les gens et même si elle ne rentrait pas dans les détails, pour ne pas s'immiscer dans la vie de Poppy, elle savait que quelque chose n'allait pas. « Bien sûr, je fais ça tout de suite. Il y a des couleurs précises ou des fleurs ? » Elle gérait très bien la recherche des besoins et elle connaissait son métier comme personne, elle adorait créer, cela lui remontait le moral suite aux derniers événements passés.
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