(#) Sujet: Arwy&Candie| You're mine, Sweet. You know that. Mar 6 Aoû - 23:53
Tu es mienne, Sweet.
Tu te lèves, ce matin, tu es fatiguée. Enfin, ce matin. Tu as fini le boulot très tôt le matin, ou très tard la nuit, ça dépend du point de vue. Dans tout les cas, tu as dormis une petite heure, peut-être rien de bien de solide pour tenir une journée entière. C'est vrai. Tu vas vivre sur les nerfs, les tiens, et tu vas en payer le pris. Mais ce n'est pas grave, il y a eu pire, il y a toujours pire. Et puis, tu as toute une journée pour récupérer cette nuit que tu n'as pas eu. Tu souris doucement, en sortant de ton lit, tu prends une douche, plus ou moins longue, puis, tu passes la journée à flâner. Tu aimes ça, flâner, voir les autres, voir les sourires, les cris, les pleurs. Tu aimes être un peu un être à part, un être qui n'est pas toi, alors, quand tu penses ça, tu rigoles doucement, tu es un peu idiote, tu as l'impression, mais non, tu ne l'es pas. Tu sais juste ne pas quoi faire, pour ne pas passer. Alors tu passes ta journée à rêver, pour ne pas pleurer. La dernière fois, avec Manael, tu t'étais disputée, encore. Mais tu ne veux pas y penser. Alors, tu reviens au soir, pour te préparer. Tu n'as pas envie, en faite, d'y aller, au boulot. Tu n'as pas dormis, tu ne t'es pas reposée. Et tu as l'impression que quelque chose tourne mal. Que quelque chose ne va pas, un truc cloche aujourd'hui. Mais, tu y vas quand même. Tu prends sur toi. Tu es courageuse. Tu dois l'être de tout façon. Elle assume chaque caresse, chaque regard, chaque baiser, elle ne se met pas à pleurer. Elle déteste ça, être à la merci de quelqu'un. Elle n'aime pas, mais elle n'a pas le choix. Mais le dernier est trop insistant, il demande des choses que tu ne veux pas faire, et dont tu n'es pas payé aussi. Ce n'est pas à toi de faire ça, alors, tu lui dis, tu lui explique. Tu préviens doucement ton frère, pour qu'il t'aide, mais lui le voit, il te saute de dessus, alors, avec une lampe non loin de toi, tu l'exploses sur sa tête. Il titube. Tu n'es pas rendu compte de ta force, mais il tombe sur toi, en te traitant de salope. Puis, il ne respire plus. Tu ne sais pas bouger, tu pleures, encore, en laissant le sang tomber sur ta peau, nue. Tu appelles Arwystl. Tu lui dis que tu as besoin de lui, tu trembles, tu as peur. Tu demandes ce qui va se passer, et tu pleures, sans bouger le corps de toi. Quand la porte s'ouvre, tu distingues le corps de ton frère, ses cheveux. Tu es contente de le voir là. Et dans un murmure, tu déclares : J'ai pas voulu le tuer ... C'est tout ce que tu as trouvé à dire. Minable petite fille.
(#) Sujet: Re: Arwy&Candie| You're mine, Sweet. You know that. Mer 7 Aoû - 9:58
Et tu le sais.
Tes journées se résument toujours à la même chose. Tu te lèves, tu te prépares, tu regardes les nouveautés, tu te tiens au courant, tu bois une tasse de café, tu accueilles Sweet qui rentre du travaille, des fois tu vas l'observer dormir. Elle ne dort jamais bien longtemps. Tu ne sais pas pourquoi. Est-ce c'est ta faute si elle ne dort pas ? Pourtant, tu sais très bien qu'elle n'a pas de client l'après-midi, tu sais très bien qu'elle n'a rien. Alors pourquoi se lève-t-elle ? Elle aurait tout ce qu'elle veut si elle restait ici, si elle trainer comme toi dans les pièces de la grande maison. Des fois, tu ne sais pas quoi faire. Comme aujourd'hui, tu ne sais pas quoi faire. C'est peut-être aussi pour ça que tu es énervé que Sweet sorte. Tu aimerais faire des choses avec elle. Oui, un peu comme avant. Bien que ça ne puisse jamais être comme avant entre vous deux. Par ta faute. Mais ça, tu t'en fous. Tu en es presque heureux. C'est malsain ce que tu penses, ce que tu dis. Mais tu n'y peux rien ; tu aimes le fait que ce ne soit plus pareil. Parce que ça ne pouvait pas durer. Mais évidemment, il y a toujours des complications. Tes complications, à toi, c'est son meilleur ami. Lui aussi, il change les choses. Trop de choses. A cause de ça, Candie n'est toujours pas tienne. Et tu n'es pas d'accord. Tu aurais du l'avoir dès le début, comme un trophée. Comme ton trophée. Mais non. Alors tu continues de la faire souffrir, et tu t'en fous... Non, c'est faux. Tu ne t'en fous pas. Mais tu fais comme si... Comme si. Parce que si tu continuais de la faire souffrir, tu n'aurais pas accouru quand elle y'a demandé de venir, la voix tremblante. Qu'est-ce qui se passait ? Sweet est ton point faible, tu le sais. Et tu lui cèderais tout si tu étais une faible personne. Une grimace de dégout se posa sur tes lèvres quand tu vis ce porc sur elle. Ca te dégoute. Tu es un drôle de proxénète, dégouté par des putes. Mais Sweet, elle. Elle ne te dégoute pas. Au contraire. « Tu as dit quoi ? » Articulas-tu. Tes yeux étaient grand ouvert, tu réajustas ton costume, passas les mains sur les col avant de te frotter le bout du nez; « Sweet. Tu n'es pas sérieuse là ? Tu l'as tué ? Mais tu t'rends comptes du bordel que ça va faire ça ?! » Tu n'avais pas crié. Tu n'avais pas haussé la voix. Tu avais dit ça l'air tellement calme que s'en était presque effrayant. Trop calme. Ca cachait quelque chose. Tu pousses le corps de l'homme sans vie. Tu allais avoir des problèmes, de gros problèmes. « Tu me causeras toujours du soucis, Sweet. Tu ne feras jamais rien de bien hein.. » Ce n'est peut-être pas ce que tu voulais dire. Réellement, mais c'était sorti seul. Tu ne regardas meme pas le corps nu de la rousse. Tu lui aurais sauté dessus sinon. Tu mordilles tes lèvres et tu recouvres son corps de ta veste de costume. Elle t'a couté chère, et maintenant elle s'imbibait de sang. Tant pis. Tu t'en foutais, elle en avait besoin. « Pourquoi est-ce que tu l'as tué, ce mec ? » Il fallait que tu saches, tout de même. Si la raison était bonne, tu pourrais peut-être déclarer une tentative de viol ? Et finalement, vous serez sauvé. Tu as toujours de bonnes idées. Tu retrousses tes manches de chemise. Tu soupires, maintenant, tu avais un mort sur les bras. « Des fois je me demande pourquoi tu es née, ma Sweet. »