PRÉNOM(S) ET NOM: ainsley rose hoover. ÂGE: entre vingt et vingt-trois ans. NATIONALITÉ: américaine. STATUT CIVIL: engagée dans une relation compliquée. EMPLOI/ÉTUDES: avocate. AVATAR: leighton meester. CRÉDIT: fuckyeahlmeester@tumblr.

you only open up when we get undressed

gabriel j. peters (ft. ed westwick ; personnage joué) ainsley a débarqué, un matin, au studio pour de banales photos d'identité. elle n'arrêtait pas de parler, à toute vitesse d'ailleurs, en regardant un peu partout. nul besoin de dire que gabriel a été un peu surpris avant de comprendre. the chick is crazy. et les nanas un peu dingues, c'est beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de problèmes pour un mec. aussi n'a-t-il pas vraiment fait attention à elle, se contentant de prendre des photos à peine potable. ça n'a pas plu à la jeune fille qui a piqué une crise au beau milieu du studio en envoyant valser sa plaquette de photos et en lui montrant une série de clichés de l'une de ses exs, affichée en vitrine, l'accusant d'être un photographe de pacotille et de ne prendre de bonnes photos que des bimbos avec qui il, citation à l'appui, fornique comme un lapin. après s'être moqué sèchement de son vocabulaire de vieille fille, il a consenti à refaire ses foutues photos d'identité. la vérité, c'est que son petit scandale l'a plutôt excité, ce jour-là. ils se sont croisés plusieurs fois par la suite, sans vraiment s'adresser la parole, se fusillant du regard de loin. lorsqu'il l'a revue, encore une fois au studio, il lui a proposé de sortir. peu habituée à recevoir l'attention de la gent masculine, ainsley a rougi puis a bafouillé une brève réponse positive. le seul problème, c'est que le soir de leur rendez-vous, fatigué après une journée à regarder passer des mômes geignards devant son objectif et à avoir les mères exigeantes à son côté, et trop heureux d'avoir obtenu son bout de dix pour décompresser, gabriel a complètement zappé qu'il devait retrouver la nana un peu frappadingue du studio. ça a énormément déstabilisé ainsley qui ne s'est pas privée de le lui faire savoir, déversant sa colère sur le répondeur de cet enfoiré. pourtant, ledit enfoiré s'est rattrapé. il l'a emmenée dîner puis il l'a ramenée chez lui. probablement aurait-elle dû lui dire qu'elle était vierge ; les pucelles agacent toujours gabriel, elles sont romantiques et niaises, finissent toujours par s'attacher et ça, c'est les emmerdes assurées. toutefois, elle est revenue, une, deux, trois fois et c'est lui qui, involontairement, s'est attaché. elle aussi, d'ailleurs. ça dure depuis un an, un an et demi, il ne sait plus très bien. tout ce dont gabriel est conscient, c'est qu'étrangement, c'est la nana qui occupe le plus souvent son lit et peut-être bien que ça lui plaît. par contre, qu'elle ait osé lui dire qu'elle l'aimait et qu'elle était convaincue que lui aussi, était amoureux, ça, il n'a pas apprécié. pas apprécié du tout. il l'a littéralement fichue dehors en lui jetant ses fringues à la figure et s'est plongé dans le boulot pour la zapper, elle et ses bons sentiments. être amoureux, c'est une connerie, une grossière erreur. sa mère est tombée amoureuse de son père et lorsqu'elle a annoncé sa grossesse, son paternel s'est tiré. parce que tout le monde finit par partir un jour. s'attacher, c'est prendre de trop gros risques. mais manifestement, il est trop tard. dire qu'il était heureux lorsqu'il l'a trouvée, un soir, sur le pas de la porte du studio, est un euphémisme. gabriel est beaucoup trop fier pour faire le premier pas mais ainsley, elle, est une idéaliste et après tout, elle est amoureuse. d'eux deux, c'est elle la plus rationnelle et pourtant, c'est elle la plus fantasque, c'est elle qui est près à tous les sacrifices. elle sait que c'est dangereux, elle sait qu'il lui fera du mal, ce qu'il a déjà fait d'ailleurs, mais elle l'aime et lorsqu'elle est avec lui, elle se sent bien. il n'est pas près à reconnaître qu'il tient à elle, pas encore, mais ça viendra, elle en est sûre. elle parviendra à réparer ce qui a été brisé chez lui, elle en est certaine.

not the same blood but we're family.

skyler e. jones (ft. aaron tveit ; personnage joué) ainsley, gabriel l'a connue toute jeune, lorsqu'il a commencé à travailler pour monsieur hoover. les origines américaines de la famille et le caractère autoritaire du bonhomme ont amené jones à l'appeler le président, ce qui a toujours fait rire la jeune fille. seule enfant d'une famille en vue de white oak station et gamine différente des autres, elle a toujours eu des problèmes à se fondre dans la masse et encore plus à se lier avec des gens de son âge. en skyler, elle a trouvé le grand frère qu'elle n'a pas eu, l'ami dont elle a eu besoin au cours de son adolescence. quelques années en arrière, il n'était pas rare de la trouver chez les jones pour le petit-déjeuner, le week-end, à rire avec charlotte, la petite sœur de skyler, du même âge qu'elle. elle n'a jamais été intéressée par le restaurant de son père et a été plutôt heureuse lorsque skyler l'a repris. elle sait qu'avec lui, l'affaire est entre de bonnes mains. jones apprécie sa compagnie ; les gens ont beau la trouver bizarre et l'éviter clairement, lui aime bien lorsqu'elle leur rend visite, au madison grills, et qu'elle déjeune avec lui. il est même parvenu à la faire entrer en cuisine, plusieurs fois, et à lui apprendre deux-trois trucs. parce qu'il faut voir la cuisine d'ainsley : une catastrophe ! elle ne parvient même pas à faire cuire des pâtes sans provoquer de catastrophe. elle en a plutôt honte, d'ailleurs, mais après tout, on ne peut pas être bon partout. skyler l'aide à relativiser ainsi, il parvient à l'aider à se détendre lorsque les soucis s'accumulent. c'est une réelle joie, pour lui, de la voir lâcher prise, elle qui est si cramponnée à l'ordre, au contrôle des choses. il n'est pas médecin ni psychologue mais il a toujours pensé que l'aider à simplement vivre, à se détendre pouvait l'aider à se débarrasser de ses tocs ou, du moins, à aténuer l'emprise qu'ils ont sur son existence.