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 tobias&aubree « hanging at aubree's »

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Message(#) Sujet: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptySam 13 Avr - 18:09



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Les explications de Tobias me font rire. Ça fait changement des mots négatifs de tout à l'heure, de quand il me regardait avec un air qui voulait tout dire. " C'est bon, décroche Aubree, pourquoi t'agis comme ça, c'est pas nécessaire, c'est stupide, franchement, oublie. Je suis tout de même étonnée qu'il accepte de venir avec moi s'amuser un peu et mes yeux agrandissent lorsqu'il dit me préférer en jeans et en t-shirt. Il doit avoir bu un peu et être un peu atteint par le joint qu'il a fumé plus tôt, ce doit probablement être ça. Je souris tout de même, parce que je préfère croire qu'il est sincère, car ce genre de compliment, je n'en reçois pas tellement souvent à vrai dire. C'est surtout des allusions dégueulasses que j'ignore la plupart du temps, les accompagnants d'un doigt d'honneur et d'un "vas te faire foutre" bien placé. Quand on est deux filles, on se fout pas mal de ces gars-là et on en fait généralement une compétition, ça en devient presque comique. Seulement, je me vois mal faire une compétition d'insultes avec les clients que je sers avec Tobias, parce que ce serait seulement étrange à la limite. Il accepte finalement de m'accompagner, peu importe où, à ma grande surprise. Il irait même chez moi, il s'en moque. Il attrape mon bras et je ne comprends pas trop ce qui se passe, je ne fais que le regarder et croiser son regard. Le genre de regard qui fait fondre n'importe quelle fille, mais moi je ne fais que sourire en retour, naïvement et je me sens vraiment stupide.

« J'habite tout près, et je n'ai pas de colocataire maniaque et chiante. » Je sais que c'est un peu une façon trop facile de l'inviter chez moi, mais en même temps, c'est vrai que de cette façon-là, personne ne risque de nous énerver, et on peut parler comme on veut et c'est moins énervant. « En plus, la police ne viendra pas nous chercher chez moi » Je ris doucement, même si c'est assez vrai. Et je n'ai pas particulièrement envie de croiser des policiers en plein milieu de la nuit alors que j'ai finalement réussi à trouver un coin tranquille où je peux enfin faire comme si je n'existais pas. Enfin, c'est un bien grand mot, mais c'est déjà mieux que Toronto. Je hausse les épaules, gardant mon sac sur celles-ci, et je cherche la rue sur laquelle je vis avant de finalement la trouver et tourner sur le trottoir. Je regarde un peu plus loin sur le passage d'asphalte avant de finalement trouver le gros immeuble rouge dans lequel j'habite. Je m'arrête devant l'entrée et fait une moue à Tobias. « Je sais, c'est pas extraordinaire, mais je n'ai pas encore trouvé mieux pour le moment. » Je pousse un soupire de découragement et déverrouille la porte du grand hall.

Je l'entraine au troisième étage où mon appartement se trouve et je suis plutôt heureuse de ne pas être particulièrement bordélique. Les meubles ne sont pas sans dessus dessous et même si l'on peut y voir ma pipe à eau qui trône sur la table de salon, ce n'est pas un drame. Et il n'y a pas de sous-vêtements qui traînent partout, encore heureuse. Bref, les choses sont relativement en ordre. « Tu veux une bière, un truc à boire? » Je lui souris gentiment, pour qu'il se sente comme chez lui et non de trop ici, et j'ai un peu peur qu'il se sauve en courant sur le coup.
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Dernière édition par Aubree S. Kershaw le Mar 24 Sep - 4:52, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyDim 21 Avr - 22:54

Elle te souris et ton cœur cogne violemment contre ta poitrine. T'es con, mais cette fois-ci pour la bonne cause. T'as rien fait de mal, non, mais il se passe précisément ce que tu voulais qu'il ne t'arrives jamais. Tu t'en mordrais les phalanges si tu le pouvais, mais ça ferait tout de même légèrement bizarre, là, devant la jeune blonde dont le sourire ne s'efface pas. Alors tu te contentes simplement de te maudire, de maudire ces fichus sentiments qui n'en font qu'à leur tête et de maudire, un peu, Aubree, parce que si elle n'était pas là eh bien, tu ne serais pas tout vulnérable comme ça.

Le lieu de votre after-party, si on peut appeler ça comme ça, est finalement décidé et c'est l'appartement de la barmaid qui l'emporte. Chez toi non plus il n'y a pas de colocataire et la police ne passe que très rarement par là-bas, mais tu n'insistes pas. Si tu te rappelles bien, c'est un peu le bazar chez toi et tu te vois mal le nettoyer en quatrième vitesse, le temps qu'elle enlève son manteau. Tu fais bien attention de fermer la porte du Pub derrière toi, parce que tu te rappelles encore de l'haleine et des décibels de la voix de Robert, la dernière fois que tu as oublié de le faire. Cela va sans dire que tu n'as plus envie de t'y confronter, alors depuis, tu vérifies toujours trois ou quatre fois, pour être certain que le bar est bien verrouillé. J'ai trouvé des clodos le matin en ouvrant, qu'il avait dit le père Marton, mais tu penses que c'était plus pour te faire la leçon, parce que d'une part tu n'as jamais vu de clochards à White Oak Station et puis, ça t'étonnerait qu'ils trouvent un intérêt à dormir entre les tables de l'Old Pub, qui n'est absolument pas chauffé pendant la nuit.

Vous marchez quelques temps, avant de déboucher devant un assez imposant immeuble, devant lequel tu passes à peu près tous les jours, pour aller au boulot. En fait, toi, tu n'habites que quelques rues plus loin, dans un bâtiment similaire, bien qu'un peu plus petit. Tu hausses les épaules à la remarque de la jeune femme et tu dis, pour la rassurer.
« Oh tu sais, le mien n'est pas tellement mieux. Mais j'y vis depuis approximativement sept ans et je ne m'y sens pas trop mal. »
La montée des escaliers n'est pas particulièrement éprouvante en elle-même, mais tu es content d'arriver en haut, parce que tout de même il est trois heures du matin et tu n'es pas aussi pimpant qu'au réveil. L'appartement d'Aubree n'est pas exactement comme tu te l'imaginais, mais il est plutôt agréable. Tu ne sais pas pourquoi, tu l'imaginais un peu plus... anarchique. Tu pensais limite trouver des plants de cannabis sur les bords de sa fenêtre. Au lieu de ça, tu trouves une pièce bien rangée, avec des couleurs qui ne t'agressent pas les yeux et des meubles pas aussi anciens que ceux de votre lieu de travail. Elle te propose à boire, tu t'apprêtes à refuser avant de lui répondre qu'en fin de compte, tu ne serais pas contre un petit quelque chose.
« Même un verre d'eau serait parfait, merci. »
Tu te permets d'avancer un peu plus dans l'appartement, quand tu aperçois un canapé. Tes yeux s'agrandissent et tu ressens soudainement le besoin insoutenable de t'asseoir.
« Je peux ? »
Tu demandes gentiment, en donnant un petit coup de menton en direction du sofa.
« Je ne m'en étais pas rendu compte mais je suis crevé. On est surexploité, en fait. »
Tu continues, en secouant la tête, de l'humour dans la voix. Tu attends l'approbation de la propriétaire et tu t'avachis sans gêne au milieu de coussins, fermant les yeux quelques instants, savourant ce court moment de repos. Tu te redresses après quelques secondes et souris à Aubree.
« Je suis désolée pour tout à l'heure. J'aurais jamais dû te parler comme ça. »
Tu n'es pas certain d'avoir bien dis ce que tu as dis, tellement c'est improbable. Non pas que tu ne sois pas du genre à t'excuser, au contraire, mais... tu ne pensais tout simplement pas dire ça, en fait tu n'y avais même pas réfléchi. C'est sorti tout seul, ça venait du cœur.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMar 23 Avr - 16:44



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Je lui parle du fait que je trouve que l'immeuble ou je vis n'est pas vraiment super, mais Tobias, lui, tente de me rassurer en me disant qu'il vit dans un logement similaire depuis sept ans et s'y plaire tout de même. Je souris et je trouve que c'est idiot de sourire juste pour ça, mais c'est tout de même réconfortant. En entrant, je suis un peu nerveuse, me demandant ce qu'il pense de chez moi. J'ai peur de ce qu'il peut se dire sur le salon, qui est tout de même plutôt normal. Mon appartement n'est pas tellement décoré, parce que je me dis que je n'ai pas encore le budget pour ça, et de toute façon, c'est plutôt rare que les gens viennent chez moi. Je lui propose quelque chose à boire et il me demande un verre d'eau. Je reviens en vitesse avec son verre d'eau et une bière pour moi parce que la cuisine est juste à côte et Tobias me demande s'il peut s'asseoir sur le canapé. J'acquiesce. « Bien sûr! Pourquoi tu l'as demandé? »Je ris quand il continue sa phrase, et je hoche la tête. « Surexploités? Ne m'en parles pas, j'ai l'impression de ne travailler pour rien, parfois. »

J'observe Tobias qui s'avachie sur le canapé, et je trouve que c'est plutôt comique. Moi, j'ouvre simplement ma bière et m'assoie sur la chaise de salon tout près. Mon collègue de travail se redresse et se confond en excuse soudainement pour tout ce qu'il m'a dit plus tôt au bar. Je suis vraiment heureuse qu'il s'excuse, j'ai l'impression ainsi qu'il tient à moi. Je sens que c'est ridicule de penser à des choses comme ça, mais j'y pense quand même. « C'est pas si grave, je vais m'en remettre. Enfin, pas si tu le fais tous les jours, c'est sûr, mais ça va aller. » Je souris gentiment parce que sinon je ne suis pas vraiment crédible, et j'enlève le dessus d'un petit siège d'appoint pour en sortir un gros sac rempli de vert je le jette sur la table basse, et je sais pas, j'ai l'impression de prendre les commandes, comme si j'en savais plus que lui sur le sujet. Probablement que si, au fond. C'est moi l'experte, j'en ai manipulé pendant un assez bon bout de temps, c'était même mon revenu. Quand j'y repense, je trouve ça un peu dommage d'avoir arrêté, mais en même temps, ma nouvelle vie n'est pas une si horrible torture. Je bois une nouvelle gorgée de bière puis je fixe la pipe à eau sur la table. Ce serait vachement bien, juste là. Seulement j'hésite, parce que je vois bien que Tobias la joue un peu straight, déjà là pour le verre d'eau. Je regarde Tobias, ce qui est vachement pas désagréable, puis la pipe à eau. Je me mords l'intérieur de la joue. J'attrape le sac au contenu vert et me lève de mon siège. Je regarde le jeune homme et d'ailleurs, je me demande sur le coup il a quel âge. Je n'ose pas lui demander et je me contente de ma proposition. « Dis, planer un peu, t'as envie? » Je lui pose la question parce que chez moi, la poser, c'est comme demander à un humain s'il veut respirer. J'aime tout oublier, ça fait du bien, c'est un peu comme un baume sur les conneries d'un humain, l'herbe.

J'attends encore la réponse de Tobias, qui est juste à côté de moi. Pour ma part, je suis là sur le même canapé que lui, à me préparer une petite dose avec le broyeur, puis là je me fixe une petite dose dans le foyer. Je cherche dans la poche arrière de mon jeans pour enfin trouver mon briquet, et voilà, je m'élance enfin dans ce que j'attendais depuis le début de mon quart de travail. Je souffle la fumée lentement après avoir terminé tout ce qu'il y avait dans le cône, puis je vide les petites cendres restantes dans le cendrier pour ensuite recommencer le processus et regarder Tobias qui ne m'a jamais répondu, finalement, comme s'il croyait que finalement, j'allais lire dans son esprit. Ma pipe à eau trône sur la table de salon et moi je suis sur le canapé, assise juste à côté de lui et pour être honnête - ce que j'aime pas vraiment en général - j'aime plutôt ça. Je le regarde et sur un coup de tête, je fais tout comme au bar, je m'approche de son oreille. Seulement, là, il y a pas de clients, alors je me laisse aller. Les lèvres qui frôlent son oreille et tout le paquet avec le genou qui frôle sa cuisse, le paquet, quoi. « J'suis sûre que t'auras pas le cran. Monsieur est trop fatigué. » Je ris et je m'éloigne, me calant dans le fond du canapé, buvant une grande gorgée de bière tout en observant sa réaction. Il faut dire que mon geste était vraiment sur un coup de tête et complètement débile.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMer 24 Avr - 23:14

Aubree veut savoir pourquoi tu as demandé la permission avant de t'asseoir - si on peut appeler ça s'asseoir - sur son canapé et tu hausses les épaules. Pour toi cela est logique, c'est une mesure de politesse. Tu ne t'estimes pas encore assez proche d'elle ou du moins, assez familier, pour t'avachir dans son appartement ou ouvrir le réfrigérateur, par exemple. Tu lui réponds, entre deux bâillements.
« Disons que je me voyais mal squatter ton canapé de long en large sans ton autorisation. »
Tu rigoles un peu et tu attrapes le verre d'eau qu'elle te tend. Tu aimerais boire le verre en deux secondes, tellement tu as soif, mais tu te retiens et ingurgite des petites gorgées, doucement. Tu papillonnes des yeux et après t'être répandu en excuse, t'enfonce à nouveau dans le sofa, exténué. D'un côté tu aimerais vraiment t'allonger et dormir, mais de l'autre, tu n'as envie pour rien au monde de louper un instant avec la jolie blonde. Alors tu te lances une claque mentalement et te redresses pour la deuxième fois, regardant la barmaid dans les yeux, en souriant.
« Promis, je ne recommencerais pas. Ce soir m'aura servi de leçon. »
Tu es sincère en disant ça. Parce que, t'imaginer perdre cette fille que tu n'avais en fait jamais vraiment eue, si l'on peut dire ça, t'as rendu assez mal pour que tu réitères une telle connerie. Tu continues de sourire, parce que tu veux montrer à ta collège que ce n'est pas des bêtises. Tu es d'ailleurs assez surpris qu'elle le prenne si bien, tu pensais qu'elle serait un peu plus réticente à te pardonner, mais tu ne vas pas t'en plaindre. Ton action d'il y a une heure paraît simplement plus égoïste et Aubree si gentille, comparé à toi.

La blonde te demande alors si tu aimerais fumer et tu ne sais vraiment pas quoi répondre. Parce que premièrement, tu te demandes si ce ne serait pas un autre piège, au vu de la dispute que vous avez eu tout à l'heure et deuxièmement, tu n'es pas certain de tenir le coup. Tu as déjà essayé le cocktail fatigue/drogue et tu te rappelles tout à fait que ça n'avait pas fait bon ménage. Tu avais d'abord parlé plus que nécessaire avant de t'assoupir d'une seconde à l'autre, étonnant tes amis. Un vrai moulin à paroles qui s'était arrêté aussi rapidement que le soleil remplace la pluie lors d'une averse estivale. La spécialiste es-drogue prépare sa petite mixture et commence à fumer, le temps que tu réfléchisses. Tu l'observes expirer la fumée et tu te dis que ça ne te dérangerait pas de le faire aussi. Simplement, tu as peur du comportement que tu auras et tu n'as pas envie de t'humilier devant elle. Il manquerait plus que tu lui racontes tes premières expériences sur le pot, tiens. En plein dans tes réflexions, à un moment où tu ne t'y attends pas vraiment, Aubree se rapproche tout près de toi, tout près de ton oreille. Malgré toi, ton cœur bat un peu plus vite et tu as la bête impression d'être un adolescent avec son premier amour. Dans un sens, c'est presque ça, parce que ça fait bien longtemps que tu n'avais pas éprouvé ce genre de sentiment, pas depuis le Pakistan. Tu ne pourrais pas encore parler d'amour, tu n'avouerais déjà pas que tu as des sentiments. Mais une chose est sûre, ce que tu ressens pour la jeune blonde est bien différent de toutes tes relations éphémères précédentes.

De l'intérieur, t'es un brin stressé par les événements, parce que tu te demandes bien ce qu'elle va faire, tu as presque peur qu'elle décide de faire sa coquine parce que tu n'es pas sûr de vouloir aller sur ce terrain tout de suite, puis tu te rappelles qu'elle est toujours vierge et ça te rassure un peu. Des frissons te parcourt quand même le corps quand elle approche ses lèvres de ton oreille et qu'elle frôle ta cuisse de son genou et tu as encore plus l'air d'un adolescent qui tombe amoureux pour la première fois, parce que tu n'as quasiment jamais de frissons avec les femmes avec qui tu couchent d'ordinaire. Tu sais pourtant rester décontracté et il faudrait être vraiment très fort pour déceler le fait que tu es affecté par Aubree. En fait, tu continues de sourire, de ce sourire canon qui en ferait tomber plus d'une et tu attends que la jeune femme dise ce qu'elle a à dire. Ces paroles te stimulent et au moment où elle s'éloigne, tu prends ta décision quand à sa question précédente. Tu glousses et lâche :
« Dis comme ça, je pense que je vais fumer finalement. Faut pas me mettre au défi comme ça. »
Tu tends le bras, attendant que la jeune femme te passes la pipe à eau. Tu espères simplement qu'après avoir fumé, tu sauras rester conscient et maître de tes paroles.


Dernière édition par Tobias Morgenroth le Jeu 25 Avr - 17:23, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyJeu 25 Avr - 16:37



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Je ne sais pas s'il glousse parce que j'ai dit une connerie, parce qu'il faut l'admettre, ce que j'ai dit, c'était pas forcément l'intelligence incarnée. Puis il se met à parler et m'annonce qu'il va fumer puisque je le mets au défi. C'est con, mais à l'intérieur, je suis légèrement rassurée. Je le regarde prendre la pipe à eau alors que je la lui tends, et je l'observe passer à l'action en me posant intérieurement la question : et s'il réagissait mal et se mettait à vomir partout dans l'appartement? Et s'il se mettait à dire tout un tas de trucs ridicules, genre me déclarer son amour absolu et le lendemain m'annoncer qu'il était seulement complètement stone et que rien de tout ça n'était vrai? Pas que ça me dérange en fait... Bon peut-être un peu, mais bon, c'est pas grave, je vais m'en remettre, je suis pas au collège quand même. Puis il y a des tonnes de mecs en ville, non? Je l'observe qui me retend la pipe à eau, en fait je ne sais pas depuis combien de temps il la tient comme ça, et je me sens un peu stupide d'être perdue comme ça dans mes pensées. J'attrape la pipe à eau et la repose sur la table, me sens un peu conne, là, sur le moment, parce que bon, quand même, j'ai pas l'air très brillante comme ça. Je me mords l'intérieur de la joue, mais ça ne m'empêche pas de rougir, et ça m’enrage. Je veux pas avoir l'air de la fille timide et gênée par un truc débile. Je me lève et repousse mes cheveux blonds autrefois brun foncé derrière mes épaules. « Ouah, je suis désolée, je me demandais si j'emmenais la pipe à glace. Apparemment c'était intense. » Je ris comme si c'était vrai, même si c'est complètement faux et je pointe son verre d'eau vide. « Si t'as envie, je t'en ramène un plus grand, t'as l'air d'avoir vachement soif. » Je m'approche et prends son verre. Mes cheveux glissent et frôlent Tobias sur le moment. « Désolée. Je sais pas trop quoi faire avec. » Je ris un peu et je m'éloigne vers la cuisine, le verre à la main et la gorge tellement nouée que je ne suis pas certaine de pouvoir expirer l'air qui se trouve au fond de mes poumons.

J'ouvre le lave-vaisselle et je ne sais pas si je jette le verre ou le dépose, parce que je le fais avec une violence qui peut-être pour une fois quelqu'un qui me connaît vraiment me reconnaîtrait. Parce que franchement, depuis le début de la soirée, j'ai pas l'impression d'être moi-même et ça me tiraille. Je referme férocement la machine et ouvre une armoire pour y trouver un grand verre avant de me diriger vers le réfrigérateur et sortir la cruche d'eau pour remplir celui-ci. Je le dépose sur le comptoir avant de sortir finalement ma pipe à glace, que je pensais supposément à emmener tout à l'heure. J'y pensais pas vraiment, mais il faut bien le faire, maintenant que j'ai prétexté vouloir le faire. J'emmène donc le verre et le bong dans le salon, lentement, comme si j'avais peur maintenant d'y retourner. Pourtant, c'est chez moi ici. Je prends un air cool, indifférent, comme mon air habituel quoi. Je tends le verre à Tobias en restant debout cette fois-ci, en riant. « Tu m'excuseras, mais j'ai pas envie de te servir un verre d'eau rempli de cheveux. » Je dépose la pipe à glace sur la table, éloignant celle à eau. Je souris légèrement, présentant celle-ci à mon collègue de travail. Je suis prête à parier qu'il ne connaît probablement pas ça, ou qu'il n'a jamais essayé de sa vie, parce que moi non plus je n'aurais jamais essayé, si ce n'était pas du fait que j'avais été embarqué dans toutes ces histoires délirantes. Je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs j'en ai parlé à Tobias, de mon histoire. Je soupire et le regarde. Je devrais pas dire ça, mais il est vraiment beau, même s'il sourit comme le genre de type qui drague probablement une fille tous les soirs. J'y pense et je trouve ça un peu dégueulasse et pendant que je continue de broyer, il me vient une idée pourrie. Une idée à la Aubree quoi.

Je commence à vider calmement le broyeur, réfléchissant à comment je déploierais mon fameux plan, parce que oui, c'est un plan, pas une question pour moi. Enfin, dans ma tête. Ce n'est pas une simple question que je lui poserais, comme ça, tout bonnement avant de fumer un peu encore. C'est plus compliqué. Tout est compliqué avec moi, enfin, en ce moment surtout. Je ne sais même pas pourquoi je rends les choses si complexes alors je soupire et pendant que je viens tout juste de terminer de vider le broyeur et que l'herbe est enfin prête à s'installer dans le foyer, moi, je décide de me lever et d'aller porter ma bière vide et d'aller en chercher une nouvelle dans le frigo. Je l'ouvre et en bois une gorgée avant de finalement commencer à me concentrer pour remplir le foyer un peu, juste assez pour une bonne dose quoi. Un truc généreux mais sans exagérer parce que bon, je ne veux pas terminer la soirée moi non plus à vomir et à raconter tout un tas de conneries et Dieu sait que des conneries, je pourrais en dire une dose plutôt incroyable, et si je ne veux pas m'arrêter là, bah je devrais doser un peu et calibrer. Alors je commence et je fume, assise sur le canapé que je partage avec Tobias, calée avec le bong appuyé, bien en contrôle. Je ferme les yeux, parce que c'est tellement différent et la sensation fraîche, c'est fou, et quand je souffle, c'est comme du menthol, mais en version agréable quoi. Je reprends le contrôle de moi-même, puis je vide les cendres dans le cendrier, avant de remettre de l'herbe dans le foyer.
Puis c'est là que Tobias pourrait bien croire que je suis complètement stone ou bourrée, ou n'importe quoi, mais je repousse la table basse pour m'assoir en indienne, alors que lui est toujours assis sur le sol. Parce que j'ai bu et fumé, mes cheveux sont retombés sur le devant et je repousse une mèche avant de le regarder dans les yeux, le plus sérieusement possible. « Dis-moi, sérieusement, combien de filles tu t'es tapé? Juste pour te les taper, je veux dire.» Je me mords l'intérieur de la joue et réalise la stupidité de ce que je dis. Désolée pour la question, c'est juste que parfois c'est à se demander si vous faites pas simplement des compétitions, ou je sais pas, juste baiser pour baiser, comme si c'était juste ça, quoi. Enfin, laisse tomber. « Tu peux aller prendre la pipe, au fait... » Je me recale dans le fond du canapé et vais chercher ma bière, en prend une grande gorgée et là, je me sens vraiment débile, comme si je venais de gagner une compétition pour dire un tas de conneries.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyDim 28 Avr - 19:43

Tu regardes devant toi, le regard vide, pendant que la jeune femme est partie te chercher un nouveau verre d'eau. Finalement, ta tentative de boire calmement n'avait pas marché, puisqu'elle a remarqué que tu étais assoiffé. Peu importe, tu n'as aucune raison de faire des manières. Quand Aubree revient, elle ne se baisse pas pour te donner le verre, pas cette fois-ci, alors tu te contentes de l'attraper et de le porter à tes lèvres. Tu ne le finis pas d'une traite, tu n'en prends que la moitié, après tu le reposes sur la table basse. Tu ris à nouveau et tu dis :
C'est pas grave, ils sont beaux tes cheveux. Ils sont certainement bons aussi.
Ha ha. Ce n'est même pas drôle. Les effets de la drogue ont commencé. Tu t'en rends compte, tu fronces les sourcils et tu décides de te taire, la prochaine fois.

La barmaid se remet à fumer, dans une autre pipe cette fois-ci, une pipe à glace et t'as peur de ne pas t'y retrouver. Bien sûr, tu en as déjà vu auparavant, tu as même déjà essayé de fumer avec, si tu te souviens bien. Simplement ça fait longtemps, ce n'était pas avec les mêmes personnes non plus. C'était avec des amis, proches, avec qui tu pouvais faire ou dire n'importe quoi sans qu'ils te juges. Là, tu n'es pas certain que si tu te plantes en fumant, la blonde réagira bien. Elle pourrait très bien te prendre de haut, après tout, elle a bossé dans le milieu de la drogue. Pour ne pas faire n'importe quoi, tu l'observes attentivement et tu te dis que finalement, ça n'a pas l'air si compliqué que ça. Tu y arriveras, va. T'attrapes à nouveau ton verre d'eau, mauvaise idée. Aubree te poses une question, exactement au moment où le liquide transparent est sur son chemin entre ta bouche et ton estomac, c'est-à-dire : dans ta gorge. Et tu manques de t'étouffer, vraiment. Enfin t'essayes de mourir discrètement, parce que ce n'est pas forcément poli de réagir comme ça. En même temps, est-ce que ça se fait vraiment, de poser une telle question ? Non pas tant que ça te déranges, enfin peut-être que si après tout, mais c'est plutôt que ce n'est pas le genre de question que tu t'attendais à ce qu'elle te pose. Le nombre de filles que tu t'es tapé ? Sincèrement ? Qu'est-ce que ça peut bien lui faire, à elle, hein ? Enfin quoi, qu'est-ce que ça peut lui apporter ? C'est peut-être simplement de la curiosité, un peu malsaine peut-être, quand même. Ou alors c'est qu'elle demande ça précisément pour te juger, pour se faire une opinion de toi. C'est clair qu'elle pourra s'en faire une, quand tu lui auras répondu et une pas franchement reluisante. Parce que :
Tu sais Aubree, je compte pas. Plus, en tout cas.
Bizarrement, tu retrouves tout ton sérieux et le peu d'effet que la drogue t'avais procuré s'en va comme ça, en un clin d’œil. Rien que cette réponse indique approximativement le nombre de filles que tu t'es tapé, parce que si tu ne les compte plus, c'est qu'il y a dû en avoir un sacré paquet. Mais bon, tu continues, parce que ton hôte t'as posé une question et que tu n'as que partiellement répondu.
Je... honnêtement je sais pas.
Tu regardes ailleurs, le plafond et le luminaire, puis tu replonges ton regard dans celui de la blonde.
Beaucoup. Beaucoup trop peut-être, mais bon tu sais, je n'y accorde pas trop d'importance. Ça ne veut pas dire grand chose tu sais, le nombre.
Tu ne dis toujours pas de chiffre précis, déjà parce que comme tu l'as dis, tu ne le connais pas et puis, tu crains qu'elle prenne peur. Parce que oui, pour toi le nombre ne veut rien dire. Parmi toutes les filles avec qui tu as passé la nuit, que tu t'es tapé simplement pour te les taper, comme elle dirait, il y en a eu des meilleures que d'autres, il y en a que tu as dragué, d'autres qui t'ont draguées, d'autres encore où ni l'un ni l'autre n'a fait le premier pas, vous avez couchés ensemble, c'est tout. Tu n'es d'ailleurs pas trop d'accord avec l'expression de se taper pour se la taper ou baiser pour baiser parce que, quoique les filles disent, les garçons ne couchent jamais vraiment juste pour coucher. Enfin certains si, s'ils font une sorte de pari ou de concours, à la rigueur, mais la plupart non. Toi, tu ne tapes pas des filles histoire de dire, tu le fais parce que... parce que tu aimes ça. Et parce que les filles en face de toi aimes ça aussi. Parce qu'elles veulent ton corps et que tu veux le leur. Parce que grâce à elles, tu passeras une nuit meilleure. Enfin, chaque fois tu l'espères. Des fois tu es déçu et d'autres, non. Les filles, elles, sont toujours comblées.
Ecoute...
Tu recommences à parler, après avoir détourné le regard une fois encore.
Je sais pas si tu sais quel âge j'ai parce que je ne te l'ai jamais dit et que contrairement à moi qui est vu le tien, tu n'as pas vu mon CV... mais j'ai vingt-huit ans, Aubree. Je suis encore jeune, tu vois, mais j'ai quand même vécu. Ça fait douze ans que j'ai arrêté les études enfin, sauf si on compte ce bref passage inutile à l'université et, ça fait huit ans que je suis revenu de mon tour du monde.
Tu t'arrêtes quelques instants parce que tu parles beaucoup, puis tu continues, une fois que tu as l'impression que la femme en face de toi est disposée à entendre la suite.
Donc, tu t'imagines qu'en huit ans, j'ai eu le temps de vivre un tas d'expériences. Je bosse depuis tout ce temps à l'Old Pub, j'ai eu le temps de rencontrer un tas de personnes, des filles comme des garçons. Mais ouais, il paraît que je suis pas trop moche et tu sais, je suis pas le genre de gars à se caser, même s'il faudrait, peut-être... enfin c'est pas la question. Disons que j'ai pas eu de mal à me trouver des copines ou plutôt, des relations, courtes majoritairement. Sans engagement, jamais. J'ai l'impression que la plupart des filles sont attirées par les mecs un peu libertin, qui sont pas à la recherche d'un truc sérieux. Alors oui, j'ai couché avec un tas de filles, j'ai peur que tu t'enfuies en courant si je te dis le nombre ne serait-ce qu'approximatif. Si ça peut te rassurer, y en a bien plus de la moitié qui n'était que de passage et, y en a pas mal aussi avec qui je suis resté après, pas bien plus de quelques semaines mais quand même.
Tu fronces les sourcils, encore. Tu n'as pas envie que Aubree ait une mauvaise de toi.
Je suis pas un connard, tu sais. Je couche pas avec des meufs juste pour ajouter une croix de plus à ma liste des filles que je me suis tapé. C'est un plaisir comme un autre.
Tu avales ta salive et tu te rends compte de ce que tu viens de dire.
Enfin je ne vois pas pourquoi je te dis tout ça, je te connais à peine.

Et c'est vrai que tu ne l'a connais pas vraiment. Elle ne sait rien de toi, tu ne sais quasiment rien d'elle. Pourtant tu es là, chez elle, à fumer son herbe et, elle te plaît un peu plus qu'elle ne devrait.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptySam 11 Mai - 19:29



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Il a raison, c'est pas vraiment drôle mais je souris quand même à son commentaire sur mes cheveux. C’est une des premières fois qu’on ne m’engueule pas parce qu’ils sont trop longs, ou trop ondulés et pas assez bien coiffés. Je suis pourrie pour coiffer mes cheveux en fait. Je ne sais pas trop pourquoi je pense à tout ça. Probablement la drogue qui commence à faire effet. Ouais, c’est sûrement ça. C’est pas grave, je vais continuer, parce que je continue toujours. Je me bourre jusqu’à ce que ce soit impossible à tenir, parfois même jusqu’à ce que je ne tienne plus. Les gars m’ont souvent laisser dans une baignoire de glace à reprendre mes esprits, mais ça ne me dérange pas, entre nous c’était seulement la business. Après avoir fumé et tout ça, il répond enfin à ma question sur le nombre de filles qu’il a baisé. La réponse est pas mal comme je m’y attendais, alors je ne dis rien. Il les compte plus. Je ne sais pas si je trouve ça triste ou bien ridicule, parce que c’est du sexe, et bon je ne vois pas ça de la même façon, mais c’est probablement normal. C’est pas important pour lui, du moins c’est ce qu’il me dit. Étrangement, avec les garçons, je ne sais pas trop pourquoi ils ont cette façon de mentir, cet air indifférent. Puis là, il me sort ce discours immense inutile, parce que je n’ai pas besoin d’avoir plus de détails pour me faire une idée. De toute façon, c’est pas grave, je ne me suis même pas fait d’idée. J’ai seulement compris qu’il avait eu beaucoup d’aventures. Il n’est pas obligé de me dire qu’il est plus vieux que moi, qu’il a eu ce genre d’expériences ultra-spéciales et un peu particulières que les gens n’ont pas en général.
« Tu sais, je te juge pas, t’es pas le premier mec, et il y a des tas de filles qui font la même chose, alors je ne te juge pas, tu peux faire ce que tu veux. »
Je glousse, un peu nerveusement, mais je ne veux pas que ça paraisse, alors je prie pour qu’il n’ait pas remarqué. Je sais qu’il n’est pas un connard, mais je trouve un peu étrange son idée que ce soit une sorte de loisir. Je ne me vois pas coucher avec quelqu’un comme un loisir. Enfin, je ne me vois même pas coucher avec quelqu’un pour le moment. Je reprends le bong et fume avant de prendre une gorgée de bière. Je ne suis pas particulièrement pensive ou quoi que ce soit, je ne sais seulement pas trop quoi répondre. « C’est juste que je ne vois pas trop le loisir là-dedans, mais j’imagine que c’est normal. Je ne te juge pas, t’inquiète pas, par contre. T’es pas un connard pour autant, ça c’est certain. » Je me mords la lèvre, et je soupire, ramène mes jambes vers moi en observant mon jeans troué parce que je ne sais pas quoi dire d’autre. Je regarde Tobias, et je me demande s'il est stone, car il a l'air légèrement high. Je souris, amusée par la situation. Je bois une nouvelle gorgée de bière et j'ai envie de rire sans aucune raison. « Et là, t'as une copine? J'imagine que oui, sinon j'y crois pas. Je termine ma bière et la dépose sur le sol, de façon à ne pas la faire tomber, et je bondis carrément sur mes pieds, parce que j’ai encore envie d’une bière. Je travaille dans un bar et je n’ai jamais envie de boire sur le moment, mais en rentrant chez moi, c’est à peine si je ne vide pas le frigo. « T’as envie d’une bière? » Je réalise que je lui pose un million de questions à la fois, je pense que la drogue commence à faire effet, ou peut-être que c’est l’alcool. J’ai envie de m’amuser un peu. Je ne m’amuse probablement pas assez, depuis que je suis en ici, je suppose.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptySam 25 Mai - 17:24

Tu es content de la façon dont elle réagit. Tu espères qu'elle est honnête en tout cas, tu essaies de faire comme si elle l'était, au cas où elle aurait dit ça simplement pour te faire plaisir. Parce que sincèrement, tu es un peu comme tous les autres gars. Tu as envie de passer pour meilleur qu'eux alors qu'en fait, tu es exactement pareil. Tous ces cons qui s'enchaînent des tas de filles les unes à la suite des autres, tu les méprises. Mais qui te dis qu'il ne pense pas tout comme toi ? Qu'est-ce qui te prouves qu'ils ne se disent pas, eux aussi, que ce ne sont pas des connards, et qu'ils couchent avec des filles simplement pour le plaisir ? Parce que tu penses vraiment qu'il y a des gars qui, dès qu'ils ont baisé une fille, l'écrivent dans un carnet, et se disent Super, une de plus ! J'ai bientôt atteint les 100. Non, bien sûr que non. À part peut-être ceux qui sont un peu dérangés psychologiquement. Alors ce petit discours, c'était pas tant pour la convaincre elle, c'était plus pour te convaincre toi. Mais, finalement, ça n'a pas tellement fonctionné.

Tu ricanes, et tu t'enfonces un peu plus dans le canapé.
C'est normal, peut-être, oui... enfin, tu verras, un jour.
Ta phrase n'a pas beaucoup de sens, mais tu t'en fiches. Tu n'as pas envie de continuer sur ce sujet, tu en as déjà assez dit. Personne ne t'avait jamais demandé le nombre de filles que tu t'es tapé, et maintenant tu regrettes un peu d'avoir tout déballé. Au fond tu en avais certainement besoin, de dire tout ça. Mais, tu aurais préféré te contenter d'un Faut bien que j'garde certains mystères, parce que là, bien que Aubree t'affirmes le contraire, t'as quand même l'air d'un connard. Tu tires une ou deux lattes de son bong, et tu t'avachis à nouveau. Tu ne sais pas trop quoi lui dire, à la fille en face de toi. Ça fait un bout de temps que vous travaillez ensemble pourtant, mais vous vous étiez toujours contenté de banalités, au boulot. À vrai dire tu connais pas trop ces centres d'intérêt, et t'as pas trop envie de te risquer à parler d'un truc dont elle se moque complètement. Tu commences à te creuser les méninges pour trouver un sujet passe-partout, mais elle te devances et sa question te désarçonne. Tu ne réponds rien, et tu mets ton verre vide à la bouche. Au bout de dix secondes, tu te rends compte qu'il n'y a plus d'eau dedans, alors tu le reposes, hébété.

Tu hausses les épaules, et puis soupire. Tu ne sais pas quoi lui répondre. Parce que tu n'as définitivement pas de copine, et c'est bien ça qui te poses problème. Toutes les filles avec qui tu es sorti, tu ne les a jamais considérés comme tes petites amies. Simplement comme des filles avec qui tu prenais le petit-déjeuner et parfois le dîner, et avec qui tu passais la nuit. C'est tout. Et puis quand ça t'arrivais d'aller te balader ou visiter quelque chose avec elles, tu te contentais de les tenir par la main. Vous ne discutiez pas vraiment. Des banalités, encore une fois. Tu prends une grande, grande bouffée dans la pipe à glace, tu attends que la fumée atteigne tes poumons, et tu souffles, tout doucement.
Je... non, j'ai pas de copine.
Tu ricanes à nouveau. Mais tu ne dis rien de plus. Tu n'as pas envie de poursuivre ce sujet non plus. Ça te fait assez de mal comme ça.
Je veux bien une bière, ouais. S'il-te-plaît.
T'es un peu perdu. Une fois que la blonde est partie dans la cuisine, tu te lèves, mais la tête te tourne alors tu te rassois. Tu papillonnes des yeux plusieurs fois, et tu mets remets debout. Tu avances jusqu'à la fenêtre la plus proche et tu l'ouvres en grand. Le froid s'engouffre dans la pièce et tu frissonnes. Tu te penches, tu te plies complètement. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu fais ça, peut-être pour te faire peur. Tu ne te sens pas assez vivant. Tu veux profiter de la vie, mais tu ne sais pas comment. Tu penses qu'en frôlant la mort, peut-être, ça te fera quelque chose.

Tu te penches un peu plus, encore un peu. Tes pieds ne touchent plus le sol.

T'as presque les trois-quart du corps à l'extérieur, maintenant. Tes mains s'agrippent au rebord, mais tu sais bien que si tu les lâche, tu tombes. Et si tu tombes, tu meurs. Ou alors tu deviens tétraplégique, ce qui n'est pas vraiment mieux.

Tu décroches un doigt.
Puis un autre.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyLun 27 Mai - 20:32



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Je vais voir un jour, quand je ne serai plus une petite fille. Ce n'est probablement pas ça qu'il a voulu dire, mais ça sonne tout comme. Il n'est pas le premier à le faire, alors ça ne me dérange pas, mais c'est tout de même lassant. Mes yeux se posent sur le sol, ou plutôt sur le sofa, et alors que je relève la tête, c’est là que je lui pose la fameuse question sur la petite amie. Ce n’est pas une revanche pour le mettre mal à l’aise, ce serait plutôt con comme façon de se venger de toute manière. Lorsqu’il me répond que non, il n’a pas de copine, c’est un sentiment de joie qui m’envahit, et je lui propose une bière. Et vlan, c’est moi qui ai besoin d’un verre d’eau, maintenant, et lui qui accepte l’alcool. Je me dirige donc vers la cuisine et je suis joyeuse, sans vraiment l’être. C’est pas parce que Tobias est célibataire que j’ai la moindre chance avec lui, mais mystérieusement, l'épisode du bar s'est totalement effacé de ma tête. Il me l'a carrément dit, que je n'étais pas son genre. Enfin, c'est ce que j'ai compris, moi. Mais de toute façon, c'est oublié maintenant.

Je réalise que le réfrigérateur est ouvert devant moi depuis probablement une bonne minute, peut-être même plus, je ne sais pas, j'étais trop occupée à penser comme une petite fille en amour. Je sors la carafe d'eau ainsi qu'une bière fraîche pour Tobias puis je fouine dans l'armoire pour prendre un verre à bière ainsi qu'un autre bien normal pour moi que je remplis d'eau. Après avoir rangé la carafe, je retourne dans le salon avec les deux verres et la bière. Je suis à peine arrivée que je ressens un léger courant d'air. Tobias n'est plus assis sur le canapé, il est planté devant la fenêtre ouverte et je devine qu'il ne regarde pas le paysage. Je ne ferme pas les yeux, je ne sais même pas si je dois réagir ou le laisser faire. Finalement, je dépose le verre à bière sur la table, et l'alcool juste à côté. Je ne sais pas trop quoi dire, pour être franche. J'opte donc pour la stupidité. « Si tu veux partir, tu peux aussi prendre tes chaussures, ta veste et claquer la porte. Je pense pas que sauter en bas de la fenêtre de mon appartement soit nécessaire, tu sais. » J'essais de sourire le plus franchement possible, même si au fond, j'en ai pas tant envie.

S'il saute, Tobias n'a pas conscience de tout ce qu'il me fait. C'est plus que de la tristesse parce qu'il a préféré se jeter par la fenêtre que rester avec moi, une simple collègue de travail qui en pince pour lui, mais il n’en aura jamais eu aucune idée. Non, il va aussi me foutre dans la merde comme c'est pas possible, car c'est de chez moi qu'il s'est jeté. Ils vont tout fouiller. Ils vont trouver tout mon stock et ensuite remarquer que mon nom est déjà connu, même si je ne suis jamais allée en prison de ma vie. Je vais finir en taule, juste parce qu'un bon soir, Tobias aura décidé de se jeter par une fenêtre de mon appartement. Quand on n’aime pas quelqu'un, c'est pas non plus nécessaire de lui faire vivre l'enfer.
J'ai le regard perdu dans le vide, envie de pleurer et j'ai les mains qui tremblent. J'ai mon sac tout près et je sors la petite pipe pour fumer et oublier un peu ce qui se passe devant moi. Je n'ose même pas regarder la fenêtre, je suis comme dans une bulle. Bientôt, j'exhale la fumée et je prends une gorgée du verre d'eau devant moi. Je me dis que peut-être Tobias s'attend à des supplications, que je pleure et l'implore de ne pas se jeter de la fenêtre? Une autre partie de moi, plus rationnelle, celle à qui appartient l'argent caché dans l'appartement et qui a travaillé durement pour l'obtenir, me dit que c'est con et que Tobias doit sûrement être complètement pété pour penser à se jeter en bas de l'appartement.

Je dois être plutôt pétée moi aussi pour me séparer en deux parties. Je ferme les yeux quelques secondes, pourtant mon cœur ne semble pas battre à une vitesse bizarroïde comme j'ai déjà vu dans les badtrips des gens. Je regarde Tobias, j'hésite à rester dans le salon avec lui, même s'il risque de faire ses conneries chez lui s'il ne les fait pas ici. « Oh et puis merde, Tobias, j'ai pas envie de passer ma nuit là pour ta sécurité, si on peut dire que c'en est vraiment. T'essaies quoi, au juste? Parce que moi, je voulais seulement passer une bonne soirée, mais apparemment, c'est vraiment impossible ici. » Je prends mon verre d'eau et résiste à emmener la petite pipe, même si je me dis qu'elle pourrait me faire un peu de bien. « Au fait, si tu te décides à rester pour la nuit et ne pas te tuer, j'ai des couvertures et des oreillers dans l'armoire devant la salle de bain. »
J'ai la désagréable impression de parler à un mur, puisqu'il n'est pas tourné de mon côté. Je pars donc vers ma chambre, laissant la bière pleine et les bongs ainsi que des sacs d'herbe sur la table basse. Je m'occuperai du salon bordélique demain, après tout, ce n'est pas hyper-pressant. J'entre sans refermer la porte, sans m'être démaquillée, je ne me change pas et je ne dors même pas. Je suis simplement là, écrasée sur le lit et je ne sais plus si je l'aime ou si je le déteste.

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMer 29 Mai - 22:11

Elle ne comprend pas. Pourquoi personne ne comprend jamais ? Ce n'est pourtant pas bien compliqué, si ? Tu es bien comme ça, super bien même. La tête en bas, le corps renversé, à deux doigts de tomber. Tu ne tomberas pas bien sûr, pourquoi tu te lâcherais, hein ? Mais tu te sens vivant, là, comme ça. Tu sens que tu as du pouvoir sur ta vie, que tu maîtrises les événements. Tu peux mourir si tu le désires, tu n'as qu'à retirer du bord les six doigts encore accrochés. Tu ne le feras pas bien sûr, mais tu pourrais. Tu te demandes si, en écartant les bras et les jambes, tu planerais. Tu n'es pas certain alors dans le doute, tu ne préfères pas essayer. La fille derrière marmonne des paroles inaudibles pour toi, que tu ne prends même pas la peine de déchiffrer. Tu es tranquille là, alors qu'on ne vienne pas t'embêter. Tu entends les pas s'éloigner, mais tu restes immobile. Tu retires un doigt de plus. Et tu ricanes. Tu dis merde aux gens, tu dis merde au monde entier. À cette seconde précise, il n'y a que toi, rien que toi.

Et puis t'as un vague éclair de lucidité. Tu penses à la blonde, dans la pièce d'à côté, qui est repartie les bras ballants, probablement déçue par ton comportement. Tu te redresses, poses les pieds au sol, et te perds à nouveau dans les tréfonds de ton esprit drogué. Tu ne bouges pas, et tu fixes un défaut dans la gouttière de l'immeuble en face. Parce que moi, je voulais seulement passer une bonne soirée. Comme si tu n'avais pas assez fait le con aujourd'hui, il fallait que tu en rajoutes une couche. Si tu te décides à rester pour la nuit et ne pas te tuer. Te tuer ? Qui avait parlé de se tuer ? Ah merde, mais oui, c'est vrai que dans cette position-là, c'était plutôt évocateur. God, ce que tu es bête. Cette fille te fais tourner la tête et toi, tu foires chacune des minutes passées avec elle. Deuxième éclair de lucidité. Il faut que tu ailles la voir, que tu présentes tes excuses, que tu fasses quelque chose quoi. Tu tâtonnes et trouves par on ne sait quel miracle la chambre de la barmaid. Elle est là, avachie sur son lit, les yeux ouverts. Ton cerveau se déconnecte, la drogue prend le relais. Tu ne te rends même pas compte de ton état, tu n'as pas le temps. Tu redoutais l'effet que la fumette allait te faire et tu avais raison de te méfier. Mais le mal est fait.

Aubree se redresse quand tu arrives, elle est assise sur son lit, face à toi. Souriant tendrement, l'esprit embrumé, tu t'approches d'elle. Sans réfléchir, tu t'assois sur ses cuisses, une jambe de chaque côté des siennes. Tu replaces tel un acteur de film une mèche de ses cheveux, tout doucement, derrière son oreille. Tu la regardes dans les yeux, profondément. Elle est magnifique. Tu t'approches de ses lèvres, tu sens son souffle frais contre les tiennes. Tu fermes les yeux, vos nez se touchent presque, ils se frôlent avec plein de douceur. Lucidité. Tu t'écartes d'elle et roule sur le côté, t'étalant de tout ton long sur le matelas. Et merde. Tu inspires, expires, inspires, expires. Tu te redresses. Tu quittes la pièce, sans un mot. Bordel. Tu te jettes dans une pièce sur la droite, et te passes la tête sous l'eau. Les mains sur le rebord du lavabo, les bras tendus, la tête baissée, tu attends quelques minutes. C'est pas vrai. Tu n'en crois pas tes yeux. Pourquoi t'as fait ça ? C'est pas possible, quoi. Maintenant, elle va croire que tout ce que tu voulais, c'était coucher avec elle. T'as tout gâché. Du début, à la fin. Si seulement elle savait.

Tu penses avoir vraiment retrouvé tes esprits, là. T'es encore un peu stone, mais le pire semble derrière toi. T'as la nausée, tout d'un coup, et tu te mets aussitôt au-dessus des toilettes. Et puis finalement, cette impression désagréable s'en va d'elle-même et tu te redresses, soulagé de ne pas avoir rendu ton repas. Ça n'aurait pas été bien classe et n'aurait rien arrangé à la situation. Tu te regardes dans le miroir, pas très fier du reflet qu'il te renvoie. T'as les yeux rouges, et des affreuses cernes en dessous. Il doit être quatre heures passées maintenant, et tu n'as pas dormi depuis la veille, huit heures. Ça va bientôt faire plus de vingt quatre heures que tu es réveillé, sans interruption.

Tu sors de la salle de bain, et tu retournes dans la chambre. Les mains dans les poches, tu cherches un peu de contenance.
Aubree... je suis désolée. Pour ça, pour tout à l'heure, pour tout.
T'as les yeux qui brillent, t'espère simplement que dans le noir, ça ne se voit pas.
Je sais que j'ai agi comme un con, mais... Enfin si tu veux que je parte, je comprendrais.
Tu restes comme ça, appuyé contre l'encadrement de la porte, l'air penaud, une boule dans la gorge. Tu n'as plus qu'à prier pour que sa réponse ne soit pas trop terrible. Et en attendant, tu te promets de ne plus jamais agir comme tu l'as fait.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyJeu 30 Mai - 18:49



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Je suis toujours avachie sur le matelas, plongée dans cette réflexion intense alors que je connais bien évidemment la réponse à ma question. C'est probablement la raison pour laquelle j'y réfléchis encore plus. C'est le silence total dans l'appartement, puis je crois entendre quelque chose tomber sur le plancher. Je n'ai même pas envie d'aller voir. Ce sera une autre surprise, si je décide de me lever pour une raison X, ou de dormir et de me réveiller et constater les dégats demain (ou plutôt aujourd'hui?). Je pourrai aussi voir ce qui s'est passé avec l'imbécile qui n'en est pas vraiment un. C'est seulement réconfortant de l'appeler ainsi, du moins temporairement. Je regarde le cadran, l'heure ne m'énerve pas tant, le pire. La fatigue, j'y suis habituée. C'est comme si avec le temps j'avais fini par l'oublier.

Les craquements sur le plancher de bois dans le couloir menant à la chambre attirent mon attention pour une fraction de seconde. Rien d'énervant, c'est un vieil immeuble et tous les immeubles craquent en ville, on dirait. Je souris à cette pensée, puis mon sourire s'efface. Je me redresse, parce que soudainement mon lit est moins confortable. Tobias est dans le cadre de la porte et s'avance vers moi sans dire le moindre mot. Il a simplement ce sourire qui plus tôt ou en n'importe quelle autre situation m'aurait fait fondre. Seulement là, c'est désagréable et je ne sais pas si c'est la drogue, mais je n'arrive pas à lui gueuler toutes les bêtises que j'ai envie de lui dire. Probablement parce que je tente déjà de comprendre comment du simple cannabis peut faire en sorte que mon collègue de travail ait présentement une jambe de chaque côté des miennes.
La Aubree indifférente qui se moque de tout et que rien ne stresse, elle a foutu le camp pour laisser place à la pauvre fille qui se sent pas mal moins en contrôle en ce moment.
Je ne bouge pas, parce que c'est l'incompréhension totale et que ses doigts qui glissent dans mes cheveux me fait légèrement frissonner. C'est pas que Tobias est désagréable seulement je ne sais plus trop à quoi m'attendre pour la suite. Finalement, il me regarde simplement dans les yeux et même si je le sais depuis longtemps, c'est une confirmation qu'il est vraiment beau. Seulement, il approche ses lèvres, et moi, j'ai envie de disparaître sur le champs.
La Aubree qui se disait courageuse est à nouveau disparue, me laissant en plan alors que Tobias approche ses lèvres. Je ne sais pas si c'est son souffle qui est brûlant ou bien le mien qui est glacial, tout ce que je sais, c'est que je ne m'imaginais pas l'embrasser , surtout parce que je sais qu'en ce moment il est complètement stone. Il ferme les yeux et les miens sont on ne peut plus ouverts, et alors que je sens presque son nez frôler le mien, je prie pour éviter ce fameux baiser.
Soudainement Tobias roule sur le lit et se met à respirer fort, je pense qu'il réalise ce qu'il vient de faire. Je l'observe se lever et aller à la salle de bain et je ricane comme si je me moquais de lui, même si au fond j'ai le cœur qui bat extrêmement fort parce que oui, j'ai eu vachement peur.

Je cherche mon verre d'eau sur la table de nuit, lorsque je suis certaine qu'il n'est plus là. Je m'assis droite sur le lit et ramène mes jambes vers moi. Appuyant mon menton sur mes genoux, je me dis que je suis encore trop givré pour réfléchir, particulièrement à tout ce qui s'est passé. Tout ce que je sais vraiment, c'est que je suis une mauviette pour ne pas avoir réagi. J'aurais pu lui dire de me foutre la paix, lui demander ce qui lui prenait, mais j'ai préféré attendre de voir comment tout finirait. J'aurais eu l'air plutôt conne s'il aurait voulu coucher avec moi, parce que j'aurais été une autre fille sur sa liste. Plus j'y pense, plus j'ai un goût aigre dans la bouche. C'est pas arrivé de toute façon, alors pourquoi s'en préoccuper?

Je l'entends revenir, et je fais glisser mes jambes sur le lit, le dos toujours appuyé contre les oreillers appuyés contre le mur. Il me semble pas mal plus normal que tout à l'heure et alors qu'il s'excuse, je deviens de moins en moins méfiante, donc je me lève pour aller le voir. Après tout, il n'était pas vraiment lui-même. J'ai envie de lui dire que c'est pas grave, que j'ai connu pire, que c'est déjà oublié et tout un tas de trucs du genre, mais il se dirige déjà vers la porte, et il me dit qu'il a agi comme un con et qu'il comprendrait si je lui demandais de partir.

Je me sens terriblement mal, et j'ai peur qu'il décide de s'en aller. « T'as fait un tas de conneries, oui, c'est certain. Seulement, je suis pas du genre à mettre les gens dehors. Tu restes si tu veux, je t'ai invité c'est pas pour ensuite te foutre à la porte. » Je souris légèrement, parce que la situation est encore un peu étrange, puis je glisse une main dans la poche de mon jeans et je trouve le mur sensiblement plus laid qu'à l'habitude. Je regarde ensuite Tobias, attendant une ultime réponse qui mettra fin au suspense.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyVen 14 Juin - 20:23


Tu hésites entre deux choses : partir, en sachant que tu vas très bien revenir, ou simplement rester, arrêter de faire dans le dramatico-romantique et de créer des histoires inutiles. La première solution pourrait être intéressante. Tu redescendrais à toute vitesse les escaliers en te passant la main dans les cheveux, en maugréant que tu es ultra débile en t'arrêtant à chaque étage avec l'intense envie de faire demi tour. Et puis tu continuerais inexorablement ta descente, tu ouvrirais même la porte du bâtiment. Tu marcherais quoi, cinq mètres peut-être ? Dix tout au plus. Tu frissonnerais à cause du froid, à cause de la fatigue, et puis de la drogue un peu aussi. En fin de compte, tu t'arrêterais net. Si à cette heure tardive (ou matinale ?) un habitant de White Oak Station sera encore (déjà ?) levé et marcherait comme toi, sur le même trottoir, il t'aurais probablement regardé bizarrement lorsque tu te serais brusquement stoppé, que tu aurais lâché Et puis merde, et que tu aurais fait demi tour. Au pas de course et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tu aurais regagné l'appartement de la belle Aubree.

Mais la question ne se pose même pas, parce que tu ne quittes tout simplement pas ta place. Tu t'arrêtes juste dans ton élan, et tu te tournes tout doucement, las de cette soirée. Non pas ennuyé, mais réellement, physiquement fatigué. Tu essais de ne pas penser à la journée de boulot qui t'attends demain. Tout de suite, tu n'aimerais qu'une chose, t'avachir sur n'importe quoi, un lit, un canapé, le sol même, et dormir pendant trois jours d'affilée. Tu relèves enfin la tête, tout aussi doucement, et en souriant, tu dis :
Bon, proposé si gentiment alors... je m'installe sur le canapé ?


Tu traînasses les pieds de-ci de-là, ne sachant trop quoi faire de ton corps. Tu regardes la jeune femme dans les yeux, scrutant ce qu'il s'y trouve au fond, ce qu'elle voit. Voit-elle un détraqué atteint par la drogue, pour qui elle a de la peine et qu'elle héberge presque à regret ? Tu espères secrètement que ce ne soit pas le cas et qu'elle ait un minimum d'intérêt pour toi. Tu ne souhaites pas - enfin, tu aimes penser que tu ne souhaites pas - qu'elle t'apprécie un peu beaucoup, autant que toi, en fait. Tu espères simplement qu'elle ne te méprises pas. Qu'elle ait un tant soit peu d'affection quoi.

Tu sers tes poings et te fais craquer les jointures, pour décompresser. Tu hésites. Tu hésites beaucoup. Est-ce qu'il faut que tu ailles te coucher, sans rien dire, faire comme si de rien n'était ? Puis revoir Aubree, par ailleurs ta collègue, le lendemain au boulot, encore une fois comme si de rien n'était ? Ou alors tu pourrais fuir. Mais pourquoi ? Ce serait lâche, terriblement lâche. Et pour qu'elle raison ? Pour ne pas avoir à affronter celle qui, en fait, fait battre ton petit cœur qui n'a jamais vraiment connu cet étrange sentiment qu'est l'amour ?

Tu te diriges vers le canapé, sans vraiment attendre la réponse de la jeune barmaid, parce qu'encore une fois, tu es claqué, cassé, brisé, essoré. Tu as besoin de sommeil, de beaucoup de sommeil. Tu enlèves tes chaussures, ton pantalon et ton t-shirt, et tu t'allonges, toi et ton caleçon calvin klein, sur le sofa en tissu. Tu aurais pu avoir pire, comme lit. Tu as déjà eu pire. Parfois rien, ou alors au mieux, une moquette, moins douloureuse que du carrelage. Tu remercies mentalement la blonde qui t'accueilles et te fournis quelque chose de confortable pour passer la nuit. Après une bonne demi-heure, tu sursautes presque, t'imaginant qu'il est tard dans la matinée. Tu te rends pourtant bien vite compte que tu n'as rien dormi. Tu t'assois, poses les coudes sur tes cheveux et te passes les deux mains dans les cheveux. Tu remets ton pantalon.

Tu toques tout doucement à la porte d'Aubree. Tu espères qu'elle ne dort pas encore. Tu murmures, la voix désolée :
Je te réveille ?
Tu t'assois doucement sur le bord du lit en faisant bien attention de ne pas écraser le mollet de la jeune femme.
Tu veux qu'on parle ?
Tu ne sais pas trop ce que tu entends par parler. Parler de quoi ? De ta connerie de tout à l'heure ? Du temps qu'il fait dehors ? De l'avenir de la société ?
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyDim 30 Juin - 4:08



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Ce que je vois de Tobias alors qu'il est posté devant moi, c'est qu'il est épuisé, éreinté. Je serais presque méchante de le laisser partir dans cet état. Il me demande s'il doit dormir sur le canapé et je souris doucement en le regardant dans les yeux, murmurant un « Oui. » qui est presque inaudible. J'attends de voir ce qu'il va faire et il quitte finalement ma chambre, se dirigeant lentement vers le salon. Je m'avance à mon tour vers la porte et j'attends un peu avant de fermer doucement la porte, parce que je n'ai pas envie qu'il croie que je n'attendais que ça. Même qu'en fait, une partie de moi aurait aimé qu'il reste. Je soupire et je m'avance vers la commode pour saisir un vieux t-shirt usé dont on ne voit plus le logo du groupe sur le dessus. Le t-shirt est assez grand qu'il m'arrive légèrement en haut des genoux. J'attrape une paire de sous-vêtements aussi, puis je me dirige vers la salle de bain, une douche serait merveilleuse pour la relaxation.

Je passe une quinzaine de minutes sous l'eau avant de sortir et de me sécher. En t-shirt et les cheveux humides, je retourne finalement à ma chambre pour réfléchir à la façon désastreuse dont s'est terminée la soirée. Je ferme les yeux quelques secondes et je les rouvre avant de me glisser sous la couverture sans avoir envie de dormir. J'entends cogner et je regarde la porte s'ouvrir et Tobias entrer. « Non, tu ne me réveilles pas. Je ne suis pas vraiment fatiguée de toute façon. » Je souris gentiment et il entre pour venir s'asseoir sur le lit. Il ne me rend pas mal à l'aise cette fois-ci. Il me demande si je veux parler et en effet, j'aimerais parler, mais je ne sais pas de quoi. Je replace une mèche de cheveux qui me pend au visage et mon regard se pose sur le torse de Tobias qui a probablement oublié de remettre son t-shirt. Je ramène mes jambes contre moi et je me sens plutôt embarrassée. J'espère aussi qu'il ne l'a pas remarqué et je ramène une nouvelle fois la même mèche de cheveux et je hoche positivement la tête à sa question, comme une enfant.

Je fixe un point invisible sur ma couverture et je réfléchis un instant avant d'ouvrir la bouche pour parler timidement. « Tout à l'heure, j'ai vraiment cru que tu allais sauter. Et puis là, tu es entré dans ma chambre et t'as tenté je sais pas quoi. » J'abandonne mon point invisible et je relève la tête pour regarder Tobias dans les yeux, un peu plus confiante dans mes paroles. « Pourquoi t'as fait ça? Tu pouvais me crier des insultes à la place... C'est moins compliqué des insultes. » Plus je parle et plus mon ton de voix se fait incertain. Je sais bien qu'il risque de me répondre qu'il ne sait pas à quoi il a pensé, de toute manière ça n'a plus d'importance. Je regarde de nouveau ma couverture, comme si elle me trouverait une solution. « En fait, je préfère pas savoir. J'ai pas envie d'entendre que t'avais envie de baiser et que j'étais juste là. » Je regarde Tobias dans les yeux, et j'ai peur d'avoir raison. Je me lève et je tire sur mon t-shirt. Je n'avais pas trop pensé que Tobias viendrait. « Tu veux une bière? Je vais m'en chercher une... » J'ai l'impression de vouloir fuir en allant chercher de la bière. Parce que je trouve que j'ai trop parlé et je le regrette, et parce que le fait que Tobias ait omis d'enfiler un t-shirt me rend mal à l'aise et que je ne veux pas qu'il le sache. Finalement, j'essaie de fuir un peu.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMar 2 Juil - 22:12

Rapidement, tu te fais mentalement la liste du peu de filles qui sont arrivé à briser cette carapace du séducteur et tombeur aguerri que tu es, pour toucher du bout des doigts ton cœur dans son état le plus pur. Parce qu'au fond, toutes ces filles qui avaient partagé ton lit ne faisaient de l'effet, pour parler vulgairement, qu'à ce qui se trouve entre tes deux jambes. Il fallait le dire, peu d'entre elles avaient su dépasser le stade du simple plaisir sexuel que tu éprouvais. En fait, seulement deux t'avais fait ressentir ce qui s'apparentait le plus à de l'amour, pour ce que tu en savais. Il y avait eu cette fille, au Pakistan, quand tu avais dix-sept ans. Vous n'aviez jamais vraiment parlé, toi ne parlant pas le pakistanais, et elle ne sachant guère plus parler l'anglais. Mais il s'était passé quelque chose, entre vous deux. Sa famille vous avait accueilli pendant quelques jours, toi et ton père, et pendant que ce dernier passait ses soirées à discuter comme il le pouvait malgré son faible vocabulaire pakistanais aux parents, toi et leur fille unique restaient pendant des heures, dans sa chambre, à vous regarder dans le blanc des yeux, et vous faire des petits sourires de temps en temps. Ses parents ne craignaient rien, malgré le fait que tu sois un étranger, mâle de surcroit. Peut-être espéraient-ils secrètement que tu la demandes en mariage. Parce qu'en temps normal, Ayesha, comme beaucoup de jeunes filles pakistanaises, n'avaient pas le droit de côtoyer les garçons. En tout cas pas si intimement. Et pas avant le mariage. C'était donc la première fois pour elle qu'elle était autorisée à rester dans la même pièce qu'un être du sexe opposé pendant si longtemps. Tu n'as jamais vraiment su si elle ressentait la même chose que toi, peut-être qu'elle était juste excitée par le fait de braver l'interdit, en quelque sorte. Mais toi, tu avais des papillons dans le ventre qui se déchaînaient brusquement, chaque fois que ton regard croisait le sien. Et il l'avait croisé de nombreuses fois. Quand ton père t'avais annoncé votre départ, ton cœur s'était soudainement serré à l'idée de quitter ce pays, plus particulièrement cette ville, qui abritait celle qui t'avais fait découvrir un peu de cet étrange sentiment qu'on appelle amour. La deuxième fille à t'avoir fait ressentir des sensations similaires se trouve devant toi.

Aubree regarde brièvement ton torse avant de détourner son regard. Tu te demandes pourquoi cet embarras, d'ailleurs. Est-ce qu'elle fuit ton regard ? Pourquoi le redouterait-elle ? La réponse est toute mâchée, il n'y a qu'à observer la façon dont tu t'es comporté depuis le début de la soirée. Au moins, le fait qu'elle s'intéresse plus à la couverture qu'à toi t'évites de perdre le contrôle de tes émotions. De cette façon, tu n'as pas à affronter son regard bleu océan, qui t'emmènes systématiquement dans des contrées dont il vaudrait mieux que tu tiennes éloigné. Parce que visiblement, ta collègue de boulot ne ressentira certainement jamais ce que tu commences tout juste à ressentir pour elle.
Tout à l'heure, j'ai vraiment cru que tu allais sauter. Et puis là, tu es entré dans ma chambre et t'as tenté je sais pas quoi.
Tu avales ta salive, difficilement. La façon - on ne peut moins bizarre - dont tu avais agis quelques temps plus tôt l'avait donc vraiment affecté. Peut-être même plus que ce qu'elle voulait bien laisser transparaître. Manque de chance pour toi, la jeune femme plonge ses yeux dans les tiens, et quelque chose en toi s'éclaire. Comme si, pour la première fois de ta vie, tu n'étais plus seul. Pourquoi à ce moment-là, tu ne sais pas bien. Mais ce dont tu es certain, c'est que tu peux lui parler. Vraiment. Lui faire confiance. Ce dont tu n'avais jamais vraiment été capable auparavant. Personne, même tes amis les plus proches, n'avait su te toucher si profondément. Aubree n'avait pourtant rien fait ou dit de plus que les autres, mais elle avait changé en toi ce qu'aucun n'avait encore jamais atteint. Ton cœur.

La jeune femme ne te laisse pas répondre, et te pose une question que tu ne comprends pas vraiment. Des insultes ? Pourquoi l'aurais-tu insulté ? Pensait-elle vraiment que tu aurais voulu te jeter du haut de son appartement, parce que tu ne supportais plus sa compagnie ? Non, quand même. Si ça avait été le cas, tu aurais simplement repris ta veste et aurais quitté l'appartement sans demander ton reste.
Aubree... j'ai l'impression de ne pas avoir tout saisi, mais mon petit épisode plié au-dessus du vide, tu grimaces, honteux, n'avait aucun rapport avec toi. Je ne vois aucune raison de t'insulter.
Tu joins tes mains et tourne la tête, regardant devant toi. Les coudes posés sur les genoux, tu passes ton pouce sur la paume de l'autre main, en espérant que cela te calme un peu, et te guides dans tes paroles.
En fait, je préfère pas savoir. J'ai pas envie d'entendre que t'avais envie de baiser et que j'étais juste là.
Tu ricanes, nerveusement. Parce que toi, tu as envie qu'elle sache, même si elle prétend ne pas vouloir. Au fond, elle meurt d'envie de savoir. La blonde se lève, et prétexte aller chercher une bière. Alors qu'elle quitte la chambre, tu te lèves et la retient par le bras, doucement. Tu retires rapidement ta main, de peur qu'elle interprète mal ton geste.
Arrête avec ces bières. T'en as pas envie, et moi non plus. Alors, s'il-te-plaît, reste là. Qu'on parle, vraiment.
Tu accentues sur ce dernier mot, pour lui faire comprendre que tu y tiens. Tu en as marre de ces tensions entre vous deux, tu veux que ce soit clair, une bonne fois pour toute. À défaut de votre relation, au moins justifier tes conneries.
Je... je t'avais dit, ou peut-être pas, je ne sais plus... que la drogue me rend... bizarre. Peut-être que je suis davantage moi-même sous l'emprise de stupéfiant, je sais pas, j'y ai jamais réfléchi. Mais, quand j'étais penché au-dessus du vide, tout à l'heure... aussi étrange que cela puisse paraître... j'essayais juste d'être... vivant.
Tu hésites à parler. Tu te sens particulièrement en confiance avec la barmaid, tu peux sentir qu'elle ne te jugera pas. En fait, ce n'est pas d'elle que tu as peur. C'est de toi.

Tu as peur de te confronter avec toi-même, avec... tes démons, si on peut appeler tes peurs comme ça. Mais pourtant, tu le fais. Tu continues de parler.
Je me suis dit, à tort certainement, que frôler la mort me ferait sentir davantage vivant. Qu'en me disant qu'à chaque instant, je pouvais tomber, et mourir... je profiterais plus de la vie, ensuite. Parce que parfois, j'ai l'impression de n'aspirer à rien. De n'attendre juste que le temps se passe. De n'avoir aucune raison de vivre.
Mais maintenant j'en ai une. Toi.
Mais maintenant j'en ai une. Toi.
Et celle-là, tu ne pensais pas la prononcer à haute voix. Sincèrement, honnêtement, tu pensais la garder pour toi.
Tu te retournes vers elle, plongeant ton regard dans le sien, guettant la réaction à ta phrase, involontaire.
Par pitié, ne prends pas peur. Ou oublie ce que je viens de dire. Je l'ai pensé un peu trop fort, malheureusement...

Tu te prends la tête entre les mains, avant de les passer dans tes cheveux. Tu ne lui as toujours pas expliqué pourquoi tu t'étais mis, une petite heure plus tôt, à califourchon sur ses cuisses, frôlant son visage de tes lèvres. Tu n'en as pas grande idée, mais tu essaies de mettre les choses au clair, pour elle comme pour toi-même. Tu le fais, avant qu'elle ne décide de te mettre définitivement à la porte.
Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Tu n'as pas besoin de préciser quoi, elle le saura. Tu ne veux peut-être pas le savoir, mais... écoute, j'avais pas envie de "baiser" avec toi. Certainement pas dans ses conditions-là.
Aubree te fait indubitablement de l'effet, et en toute honnêteté, faire l'amour avec elle ne te dérangerait pas. Euphémisme pour dire qu'elle t'attires, que tu la désires. Mais, justement, tu veux faire l'amour avec elle ; pas baiser avec elle. Pour toi, il y a une grande différence entre ses deux expressions. Seulement, comme tu le sais maintenant, la jeune femme n'a encore jamais fait l'amour avec personne. Et tu ne te serais pas pardonné que sa première fois se fasse avec toi, alors que tu étais bourré et drogué jusqu'aux os, sans grande maîtrise de ton esprit. Tu as trop de respect pour elle.
Je vais mettre ça sur le compte de l'alcool, de la drogue, et du fait que tu ne m'est pas totalement indifférente.

Tu n'en dis pas plus. Tu espères simplement qu'elle répondra quelque chose. Tout, plutôt que rien. Des insultes, des baffes, tout, plutôt que le silence.


Dernière édition par Tobias Morgenroth le Sam 13 Juil - 10:37, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyVen 5 Juil - 1:37



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Il ne semble pas comprendre que son envie de se jeter la fenêtre m'aurait blessée comme des insultes - ou même pire - et que j'aurais préféré la seconde option. Je fais tout de même comme s'il avait tout compris et le laisse continuer. C'est là où je vais un peu loin en l'accusant de vouloir simplement coucher avec moi parce que je suis à proximité, et que je me lève pour aller chercher de la bière. Tobias se lève aussi lorsque je me dirige vers la porte et me saisit le bras. J'ai une légère frousse sur le moment, même s'il me relâche vite et qu'il ne m'a pas fait mal. Mon coeur bat fort et la même sensation que lorsque Tobias était sur moi tout à l'heure m'envahit. Je suis assez troublée déjà mais lorsqu'il parle de parler sérieusement, je suis encore plus nerveuse. J'évite son regard et m'assis sur le lit en indien. Il se met à parler de la drogue qui le rend bizarre et que supposément il m'aurait prévenu, mais je ne pense pas qu'il l'ait fait. J'ai même envie de rire lorsque Tobias me parle du fait qu'il tentait d'être vivant en sautant par la fenêtre. Comme si ça avait vraiment du sens, ce qu'il vient de me dire.

Il ne s'arrête pourtant pas là et se met à m'expliquer qu'il n'avait aucune raison de vivre et attendait que le temps passe. Un peu comme tout le monde. Seulement, il mon sang se glace et mon regard rivé sur lui s'embrouille de larmes que je ne veux pas faire couler lorsqu'il dit que maintenant il a trouvé en moi une raison de vivre. Il n'a pas le droit de se moquer de moi de cette façon, mais il faut dire qu'il n'a aucune idée de ce que moi je peux ressentir. Je tente de ne pas cligner des yeux, que ça ne paraisse pas trop mais le regard de Tobias est rivé sur moi. Je suis rassurée lorsqu'il se prend la tête à deux mains, même si je devine que ça exprime probablement le regret d'avoir dit ça. Il doit probablement réaliser que sa blague était nulle. Ou peut-être pas, parce qu'il se remet à parler. Et là, je veux me faire toute petite. Avec Tobias, je suis retournée au stade de petite fille en quelques minutes et ce qu'il me dit, je l'interprète de deux façons. S'il ne voulait pas coucher avec moi, c'était peut-être pas du respect, mais seulement que je ne l'intéresse pas du tout? Et peut-être que les conditions dont il me parle, c'est en fait qu'il était chez moi et qu'il craignait qu'ensuite je lui fasse une scène?

Je suis tellement concentrée sur mon envie de sortir de la pièce que tout ce que j'entends de la dernière phrase sont les mots "alcool" , "drogue" , et "totalement indifférente". Je me lève brusquement. « Je dois aller à la salle de bain. » J'ai la gorge nouée et la voix tremblante et alors que j'avance j'ai l'impression d'être molle comme de la guimauve. Je ferme la porte de la salle de bain et je ne peux pas empêcher les larmes de couler pour quelques minutes alors que je suis devant l'évier, regardant mon reflet pathétique dans le miroir. Je me jette de l'eau au visage ensuite, pour ne pas éveiller les soupçons et je retourne à ma chambre. Je regarde Tobias sur le lit et j'ai envie de me venger. Lui montrer qu'il m'a blessé. « Je comprends pas trop, Tobias. Il y a des trucs qui collent pas dans tes explications. » Je m'avance vers le lit et je me fous pas mal de mon t-shirt long mais pas si long que ça, puis je m'assis sur le lit.

Ma main se pose sur sa cuisse, comme plus tôt dans le salon. Seulement là, il n'y a pas de défi pour fumer ou boire. « Si je suis ta "nouvelle raison de vivre" comme tu dis, pourquoi t'as eu besoin de drogue et d'alcool pour me trouver un minimum intéressante? » Mon regard est plongé dans le sien et je ne sais pas si ce que je fais a vraiment du sens, mais je me dis aussi qu'il n'a pas réfléchi non plus, tout à l'heure. Je m'installe, les jambes de chaque côtés de ses cuisses en glissant mes mains sur ses épaules et je ne pense pas que plus tard je pourrais moi aussi avoir l'air d'une idiote. « Et puis là Tobias, tu coucherais avec moi? Je sais que je ne peux pas espérer un truc plus grand parce que je ne suis pas ton genre... Ou peut-être que je suis trop jeune? Parce que tu vois, moi j'ai besoin de rien du tout pour que tu m'intéresse » Je sais que je ne fais que des conneries mais je me dis en même temps que je n'ai rien à perdre. Si c'est trop humiliant, je changerai d'emploi. Peut-être que je pourrais songer au déménagement aussi, si les choses sont vraiment insoutenables. Pour l'instant, j'incite Tobias à faire glisser sa main le long de ma jambe simplement pour voir ce qui va se passer, même si j'ai un fort pressentiment qu'il va la retirer et probablement juste me rejeter et s'enfuir en courant.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptySam 13 Juil - 10:37


À vrai dire, tu t'attendais à beaucoup de réponses de sa part, mais pas celle-ci. Tu pensais à quelque chose comme Dégages de mon appartement, ou Je suis trop jeune pour toi, à la rigueur, si tu avais eu un peu de chance, un Tu me plaît aussi. Mais que la blonde réponde qu'elle a besoin d'aller à la salle de bain, ça, tu ne t'y attendais pas. C'est surtout que tu ne sais pas trop comment l'interpréter. Est-ce qu'il faut que tu aies quitté l'appartement à son retour ? Tu hésites à te lever, mais tu décides finalement que tu as trop de fois fais mine de t'en aller, depuis le début de la soirée. Tu comptes rester, jusqu'à ce que Aubree elle-même te mette à la porte. Elle revient après quelques minutes, les petits cheveux bordant son visage légèrement mouillés. Elle se met à parler, et tu attends qu'elle en vienne au but. Qu'est-ce qui ne collait pas dans tes explications ? Tu as pourtant été très clair. Plutôt deux fois qu'une, même. Alors qu'est-ce qu'elle n'a pas compris dans le fait qu'elle t'intéressait, qu'elle était un peu la seule, en ce moment, qui daignait faire battre ton cœur viril mais si solitaire ?

La main de la jeune femme se pose sur ta cuisse, sans arrière-pensée, mais tu ne peux empêcher un frisson de te parcourir. Sa main, contre ton corps, tu aimerais que ce moment dure infiniment. Juste comme cela, elle et toi. Sans bruit, sans mot. Mais elle n'est pas du même avis. Elle brise le silence que tu espérais complice, pour te faire part du fond de sa pensée. Et toi de froncer les sourcils. Tu comprends mieux son incompréhension, née du fait qu'elle n'a, en effet, rien compris. Du tout. Mais comment lui expliquer ? Ce n'est déjà pas dans tes habitudes de parler à cœur ouvert, mais s'il faut en plus que tu expliques une nouvelle fois ce que tu n'aurais jamais osé dire en temps normal, tu n'es pas sûr d'y arriver. Quelques minutes plus tôt, dans l'élan de ton discours, tu avais sorti toutes ses jolies choses - que tu pensais, bien évidemment. Mais avec le recul, tu n'étais pas sûr de pouvoir les répéter. Cela ne te ressemblait décidément pas d'être romantique.
Aubree... Je crois que tu m'as mal compris. Tout à fait mal, même.
Tu n'as pas le temps d'en dire plus que la barmaid se place à califourchon sur tes cuisses, exactement de la même façon que tu étais sur elle, une dizaine de minutes plus tôt. À quoi joue-t-elle ? Est-elle consciente de ce qu'elle fait, au moins ? Jusque là, tu pensais être le seul atteint par l'alcool et la drogue, mais peut-être qu'en réalité, Aubree l'était tout autant que toi.
Tu... tu fais quoi, là ?
Interloqué, tu la laisses faire, attendant de voir ce qu'elle a derrière la tête.

Tu n'aurais jamais pensé, au grand jamais, que ce qui allait suivre serait la plus belle chose qu'on t'aie dite jusqu'à présent. Tu oublies un peu ses questions, pour le moment, et tu ne sembles enregistrer que sa dernière phrase. Parce que tu vois, moi j'ai besoin de rien du tout pour que tu m'intéresse. Tu n'aurais pas pu rêver mieux. Ton cœur se met à tambouriner violemment contre ta cage thoracique, tel un adolescent face à son premier amour. Une main toujours sur ton épaule, sa deuxième s'empare de la tienne et la pose sur sa cuisse. Tu ne sais pas trop ce qu'elle veut montrer par ce geste, mais toi, tu sais ce dont tu as envie. Tu regardes Aubree, les yeux brillant de bonheur, glissant la main qui étais sur sa cuisse jusque dans son dos, posant tendrement ton autre main sur sa taille. Et tu l'embrasses, passionnément.

Une envolée de papillons, un feu d'artifice jour de fête nationale, une chaleur enivrante, une passion dévorante. Tu ne penses même pas à l'éventualité qu'elle pourrait te rejeter. Tu profites de l'instant présent, du goût de ses lèvres, acidulé, parfait. Ton cœur bat comme il n'a jamais battu, et ce baiser apparaît comme ton premier. Parce que pour la première fois de ta vie, il est vrai. Sincère. Plus désiré que tous ceux que tu as pu échanger avec tes nombreuses conquêtes. Mais, à ces dernières, tu n'y penses pas. Une seule et unique personne occupe tes pensées. Et elle se tient devant toi - sur toi. Vos souffles se mélangent, vos langues s'entremêlent, et tu es l'homme le plus heureux du monde.

Mais vous finissez par vous détacher, à regret. Tu ne désires rien de plus que ce baiser. Ce magnifique baiser. Un sourire au bord des lèvres, tu passes doucement ta main dans ses cheveux.
Je n'ai pas besoin de drogue et d'alcool pour te trouver intéressante. J'ai dit, que j'allais mettre mon comportement bizarre de tout à l'heure sur le compte de l'alcool, de la drogue, et du fait que tu ne m'est pas indifférente. J'espère que cette fois-ci, tu as bien compris.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMer 17 Juil - 20:24



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J’espère de tout cœur une réaction légèrement positive. Par là, je veux dire qu’il ne me repousserait pas et ne se mettrait pas à se moquer de moi, me disant que je suis complètement folle de penser qu’il pourrait s’intéresser le moindrement à moi. J’irais probablement me cacher dans un trou minuscule si l’on en arrivait là. Alors je ferme simplement les yeux en attendant, frissonnant au contact léger de sa main sur ma cuisse, contact provoqué par moi-même qui force la main à Tobias. Il faut quand même que j’ouvre les yeux, parce que je suis curieuse et que je veux voir ce qui va se produire. Je veux voir le rejet, ou bien la réaction positive s’il y en a une. Je préfère ne pas penser au positif, parce que c’est moins décevant dans ces moments-là. Tobias ne me regarde toujours pas et je crains justement de me faire repousser. Je me mords l’intérieur de la lèvre, cherchant déjà quelque chose à répondre à ce qu’il pourra bien me dire, une sorte de moyen de défense, ou peut-être juste un échappatoire pour rester à ses yeux une fille indifférente et insensible. Dans mes rêves, oui.  Sa main qui se détache de ma cuisse me tire de ma rêverie, je pense qu’il se détache simplement mais je la sens clairement sur mon dos, son autre main se posant quelques instants plus tard sur ma taille. Je regarde Tobias dans les yeux, je ne comprends plus et mon cœur bat trop vite. Son regard est rassurant et je n’ai pas le temps de sourire que je sens ses lèvres sur les miennes. Je ne le repousse pas, au contraire, j’attends le moment depuis longtemps déjà.

Ce n’est pas mon premier baiser. Le premier honnête, probablement, n’ayant jamais vraiment aimé quelqu’un – du moins, pas à ma connaissance. Je ferme les yeux, innocemment, voulant profiter du moment le plus possible, me laisser aller au moment positif (enfin) de la soirée.  J’ai la pensée idiote que les choses vont se terminer comme dans les films romantiques, au lit dans une étreinte passionnelle mais le baiser se termine plus rapidement que je ne l’aurais pensé, et je ne sens maintenant plus la main sur ma hanche ni celle sur mon dos. Je reprends mon souffle et je ne sais pas quoi dire, je regarde simplement Tobias dans les yeux et je me pose des milliers de questions que je me force à oublier, parce que je sais très bien qu’elles n’en valent pas la  peine. Alors je ne dis rien, laissant mon regard errer sur le visage de Tobias.

Il me sourit doucement et je frissonne, mais lorsque je sens sa main dans mes cheveux, j’ai l’impression d’être brûlante. Ses paroles me font sourire et je hoche la tête, mais la tête me tourne et je me retrouve assise les jambes entrecroisées sur le lit sans même pouvoir faire quoi que ce soit pour empêcher que ça se produise. Tobias est près de moi et je m’approche y doucement, un peu timidement. Je pose ma main sur son épaule, la laissant glisser sur son bras, frissonnant à son contact, avant de la déposer à nouveau sur son épaule. Je me rapproche un peu plus, frôlant ses lèvres avant de reculer.« Tu me permets? » La question est idiote, et je ne prends pas le temps qu’il n’y réponde avant de l’embrasser à mon tour.

Le contact chaud des lèvres de Tobias m’encourage à l’embrasser un peu moins doucement et un peu plus passionnément, mes mains se posent sur son visage et glissent dans ses cheveux, et alors que je l’embrasse je souhaite simplement qu’il ne m’explique pas ensuite qu’il préfère s’en tenir à ça et qu’il s’en aille. Je me détache lentement, posant mes mains sur mes cuisses. « Je m’excuse, je dois avoir l'air stupide. » Je laisse tomber ça sans vraiment savoir pourquoi, et j’entortille une mèche blonde autour de mon doigt, histoire de me trouver quelque chose à faire.

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyVen 19 Juil - 23:20


Tu ne sais plus trop où tu en es. Tu ne sais pas ce que tu fais, ce qu'elle fait, mais vous le faites, sans rechigner. Elle ne t'as pas rejeté, pas claqué, et tu crois que c'est le plus important. Tu ne peux t'empêcher de sourire, parce que tu penses que ça fait longtemps que tu n'as pas été aussi heureux. Tu as l'air presque débile - en fait, tu as l'air amoureux. Tu essaies d'enlever cette pensée de ton esprit, parce que toi et l'amour, vous ne vous êtes jamais rencontrés. Et ça te fait peur. Tu portes doucement mais rapidement la jolie blonde de tes genoux jusqu'au lit, et tu restes assis à côté d'elle en la regardant dans les yeux. Tu n'es pas certain de ce que vous vous apprêtez à faire, pas sûr que tu en aies envie, pas sûre qu'elle non plus. Tu n'es plus certain de rien. Ton cerveau est à des kilomètres de là, et tu ne penses plus qu'avec ton cœur. Cela peut paraître assez niais écrit comme ça, mais c'est la stricte vérité. Tu ne te poses pas la question de si tu regretteras le lendemain, de si votre relation future sera gênante, de si au contraire elle n'en sera que meilleure. L'esprit se pose des questions - le cœur jamais.

Ton bras - et ton corps tout entier - est parcouru d'une multitude de frissons, quand la main d’Aubree te frôle. Tu n'avais jamais connu ça. On dirait que tu découvres tout juste la vie. À vingt-huit ans, il était temps. La jeune femme s'approche, ses lèvres cherchent les tiennes, et tu ne comptais pas attendre, tu t'apprêtais à l'embrasser. Mais elle se recule, et tu fronces les sourcils. C'est bon ? Sa raison a pris le dessus ? Elle ne veut plus ? Toi, tu es déçu. Et puis, cette petite question t'arraches un sourire. Tu me permets ? Tu aurais aimé lui répondre non, pour rire, et l'embrasser. Mais elle est plus rapide que toi. Son souffle entremêlé au tien, vos corps unis, ta main qui passe dans ses cheveux - ses doux cheveux, qui termine dans son dos. Et là, elle se détache de toi, et toi, tu replisses ton front. De nouveau déçu. De nouveau, cette crainte qu'elle te rejette, qu'elle se dise que ce n'est pas vraiment une bonne idée, que ELLE va le regretter. Ou pire... peut-être que tu embrasses mal ? Tu ris jaune intérieurement. Tu ne t'étais jamais posée cette question, mais au vu du nombre de filles qui te couraient après, tu avais toujours pensé que tu étais doué dans ce domaine. À présent, la blonde te met le doute. Tu étires un petit sourire faible, en attendant la sentence. Et là voilà qui s'excuse. What ? Est-elle sérieuse, ou bien... le ferait-elle exprès ? Était-ce censé être une blague ? Peut-être, après tout. Tu hésites à rire, mais tu n'es pas certainement que ce sera apprécié. Tu as l'air de beaucoup de choses, mais stupide certainement pas. Et pof, tu colles tes lèvres aux siennes. Tu fermes les yeux, tu savoures le moment, en espérant juste qu'elle n'interrompra pas une autre fois. Tu la décales un peu plus sur le fond du lit, tu avances aussi, tout ça sans cesser de l'embrasser. Tes mains glissent sur son corps, se fraient un chemin sous son t-shirt, et tu allonges tendrement ta dulcinée sur le matelas. Entre deux baisers passionnés, la voix essoufflée, tu l'interroges dans le creux de l'oreille. Tu es sûr de le vouloir ? Tu l'embrasses à nouveau, sur la joue, dans le cou, tes lèvres chatouillant son visage, son front, son nez, ses lèvres enfin. Vos langues se mélangent, se cherchent, se trouvent. Le moment est suspendu, magique, parfait. Tu déposes tes lèvres sur le bout de son menton, dans son cou à nouveau, et tu continues de descendre. Tu t'arrêtes à la limite de son t-shirt, et places ton visage au-dessus du sien. Tes pouces caressent ses joues, et tu demandes à nouveau. Alors ? Les secondes paraissent des heures, l'attente est terrible, le désir est à son comble. Tu accepteras, tu comprendras sa réponse, mais il faut que tu saches. Cette déesse que tu as entre les bras t'attire comme jamais aucune fille ne t'as attiré, mais si elle ne veut pas, tu n'iras pas plus loin. Tu sais qu'elle le sait. Si c'est un oui, tu veux l'entendre. Tu ne veux pas qu'elle regrette ; il ne faut pas regretter sa première fois. Pour l'encourager à répondre, tu lui donnes un ultime baiser sur le front, tendre et passionné, avant de replonger ton regard dans le sien.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptySam 20 Juil - 4:27



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Je ne suis pas exactement convaincue d’avoir l’air intelligente. En fait, j’ai l’impression d’avoir l’air parfaitement débile pour le moment, en jouant avec mes cheveux et en essayant de m’aventurer sur un terrain qui m’est parfaitement inconnu. Tobias tente pourtant de me rassurer, apparemment je n’ai pas l’air ridicule. J’ai l’air « tout » sauf stupide. Je plonge mon regard dans le sien et je n’ai pas le temps de chercher les bons mots que je sens déjà ses lèvres se plaquer sur les miennes à nouveau. Je ferme les yeux, et même si je suis consciente qu’il m’entraîne au fond du lit, je ne l’arrête pas, après tout je ne vois pas pourquoi je l’arrêterais. Je ne l’arrête pas non plus lorsque je sens ses mains glisser sur ma peau, même si un léger frisson me parcoure lorsque je peux sentir ses doigts se promener sur mon ventre, après s’être frayé un chemin sous mon t-shirt. Mes mains se serrent à ses épaules et je le laisse m’entraîner sur le matelas, doucement. La scène est presque irréelle. J’embrasse Tobias à nouveau, ramenant mes jambes vers moi, frôlant son torse nu par la même occasion. Nos lèvres se détachent, je le regarde, je ne comprends pas. Je sens bientôt son souffle contre mon cou lorsqu’il me murmure à l’oreille la fameuse question. Je n’avais pas pensé à ce détail… En fait c’est faux, j’y ai réfléchi, depuis son entrée dans la chambre torse nu, je ne peux pas vraiment le nier, mais passer à l’action, c’est tout à fait différent. Je reste muette, de toute façon la bouche de Tobias frôlant mon visage ne me permet pas de réfléchir convenablement. Je me contente de glisser mes doigts sur ses bras, souriant naïvement au contact de ses lèvres, que je finis tout de même par attraper. Sa langue se mêle à la mienne, mon cœur bat à tout rompre et le moment est beaucoup trop court à mon goût.

Ses cheveux frôlent mon visage légèrement alors que je le sens qui m’embrasse le menton et mes mains s’y glissent. Je tremble en sentant ses lèvres se poser ensuite sur mon cou et descendre. Je pose mes mains sur les couvertures, pour le moment je ne sais plus où me mettre, me contentant de frissonner et de me demander ce que Tobias fabrique. Finalement j’ai une réponse, lorsqu’il s’arrête à la limite de mon t-shirt usé et se replace au-dessus de mon visage. Je le regarde dans les yeux et même s’il me caresse doucement le visage du bout des pouces, je sais qu’il attend une réponse avant même qu’il ne me l’ait dit. Je ne sais pas quoi répondre, ou plutôt comment, puisque je connais bien la réponse. Ça parait beaucoup plus simple dans les films. Peut-être que je suis tout simplement nulle là-dedans, aussi. Je pense que Tobias a compris que je ne savais pas comment répondre, puisqu’il m’embrasse sur le front. Je ne sais pas trop ce que ça signifie réellement, mais son regard est rassurant. Je me lève légèrement et même si je suis terrorisée à l’intérieur je hoche la tête et pose mes lèvres sur les siennes le plus délicatement possible. « Oui, je suis certaine. » Je l’embrasse à nouveau, toujours aussi doucement, puis je m’arrête, me redressant sur le lit.  Timidement, je glisse mes mains sur mon t-shirt, avant de le retirer lentement et de le laisser tomber sur le plancher. Je pense à aller me cacher sous les couvertures et même si je ne peux pas les voir, je peux très bien deviner que mes joues ont une teinte rosée en ce moment. Je m’allonge à nouveau sur le lit et m’approche de Tobias, qui n’est pas bien loin en fait, et alors que mes lèvres se scellent aux siennes, mes mains se mêlent à ses cheveux. Je me sens molle et j’ai l’impression que je vais chuter mais je suis déjà couchée, alors je m’agrippe à son dos. Mes lèvres se détachent des siennes, mes mains se desserrent et je couvre pudiquement ma poitrine. « Par contre, j’espère que tu ne t’attends pas à quelque chose d’extraordinaire, tu vas être plutôt déçu sinon. » Je ris, un peu gênée, et je glisse mes jambes sur la couverture, les plaçant de chaque côté des hanches de Tobias. Je me mords la lèvre inférieure, puis je pose mes mains sur son visage pour l’embrasser. Un peu moins de douceur, plus de passion. Les disputes de la soirée sont loin derrière en ce moment, et c’est parfait comme ça.  

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyLun 29 Juil - 16:58


Un sourire heureux se dessine sur ton visage alors qu'Aubree dépose ses lèvres sur les tiennes, doucement. Une mèche blonde vient te chatouiller le nez, et tu l'écartes en la replaçant derrière l'oreille de la jeune femme. Elle se recule un peu, s'écarte de toi, et comme à chaque fois, tu as peur qu'elle s'en aille, tu as peur qu'elle te quitte, qu'elle te laisse là, en plan, seul. Tu te rends compte qu'elle est bien plus importante pour toi que tu aurais pu le penser, et imaginer ne plus la voir t'es intolérable. Tu te fous si vous vous contentez seulement de vous embrasser, tu pourrais rester accroché à ses lèvres pendant des années sans t'en lasser, tu en es persuadé. Tout, pourvu qu'elle reste à tes côtés. La barmaid a pourtant dit qu'elle était sûre de vouloir ce que vous vous apprêtiez à faire, mais tu remarques bien qu'elle n'est pas rassurée. Tu peux voir une certaine détresse dans ses yeux, et tu veux tout faire pour la rassurer. Tu caresses tendrement sa joue du revers de ta main, ne préférant pas briser ce moment si complice par des vulgaires mots. Elle comprendra. Du moins, tu espères. Prudemment, elle retire son t-shirt, et tu trouves adorable la manière dont elle le fait. Il n'y a aucune violence dans ses gestes, uniquement une absolue tendresse. Elle se rapproche de toi, et tu n'attends même pas qu'elle se soit confortablement installée pour s'emparer de ses lèvres à nouveau. Aubree s'agrippe à ton dos comme si sa survie en dépendait - comme si la tienne, aussi, en dépendait. Une main de chaque côté de ses épaules, les muscles tendues, parfaitement dessinés, tu ne te détaches pas de la blonde - tu ne peux pas. Il semble que son souffle te permet de vivre, que l'air qu'elle recrache est ton oxygène. Tu as besoin d'elle, comme tu n'as jamais eu besoin de personne. Aubree desserre son étreinte, et viens placer ses mains sur sa poitrine. Tu fronces les sourcils, mi-amusé mi-soucieux. La réponse à ton interrogation muette te fais doucement rire, et tu n'as pas le temps de répliquer qu'elle t'embrasse de plus belle. Une main dans sa chevelure, tu approches sa tête de ton visage, pour être plus proches, toujours plus proches. Ta respiration est saccadée, mais tu tentes tant bien que mal de prononcer quelque chose ; cela te tient à cœur, tu tiens, vraiment, à ce que les choses soient claires. Je, je ne m'attends à rien de particulier, articules-tu entre deux baisers effrénés. Tu es déjà... extraordinaire, juste comme tu es. Avec plus de passion que tu n'en as jamais eu, tes lèvres se plaquent sur celle de la jeune femme, et une main dans son dos pour la soutenir, tu la portes un peu plus au fond du lit, pour allonger son dos sur les coussins. Tes mains glissent le long de son coup, suivent la courbe de son corps, ses épaules, s'attardant sur ses avant-bras, avant de se lier aux siennes. Plus petites, plus fragiles que les tiennes, ses mains sont douces, fraîches, pures. Son corps est pur. Tu ramènes ses mains au niveau de sa tête, sans t'en séparer, et tes lèvres cherchent les siennes, les pressent avec une passion sans limites. Tu renouvelles ton petit parcours, descends le long de son menton, embrassant son cou, le haut de sa poitrine. La barrière du t-shirt n'est plus, et tu t'aventures plus loin, embrassant du bout des lèvres le creux de ses seins. Tu attires ses mains, toujours liées aux tiennes, dans ton dos, et t'en détaches pour venir placer les tiennes de part et d'autre de sa taille. Tu t'attardes sur sa poitrine, puis déposes tes lèvres sur le haut de son ventre, sur son nombril, sur le bas de son ventre. Tu hésites à aller plus loin, un instant, puis fais le chemin en sens inverse, afin de retrouver le goût si désirable de ses lèvres. Vos langues se mélangent à nouveau, et ta respiration se fait plus forte, à mesure que le désir augmente en toi. Tes mains remontent dans son dos, et détaches avec une facilité déconcertante le soutien-gorge de la jeune femme.

Tu oublies, l'espace d'un instant, qu'Aubree n'est pas comme toutes les filles avec qui tu as couché auparavant. Tu oublies qu'elle est différente, tu oublies que c'est sa première fois. Tu oublies qu'elle n'est pas forcément à l'aise, tu oublies tout ça. Tu aimerais qu'elle prenne des initiatives, elle aussi, parce que tu as toujours eu en horreur celles qui se laissaient faire mollement, en attendant que ça passe. Mais encore une fois, tu oublies. Tu oublies qu'elle a certainement peur, qu'au fond d'elle-même, elle panique, qu'elle ne sait pas quoi faire, comment faire. Pourtant, tu es persuadé que chacun à un savoir faire sexuel ancré en lui. Un savoir faire naturel, primaire, hérité de nos ancêtres. Cet instinct de survie, de procréation, possédé par chacun de nous. Et tu te rappelles. Tu te rappelles que c'est sa première fois, la toute première. Votre liaison est étonnante, dans un sens. Toi, celui qui a déjà couché au moins une centaine de fois dans sa vie. Et elle, qui ne l'a jamais fait. Cela fait longtemps, longtemps que tu n'avais pas ôté la virginité d'une jeune femme. Cela t'étais arrivé fréquemment, étant plus jeune, mais bien moins à présent. Parce que toutes les filles que tu tapais étaient jolies, et généralement, quand on a plus de 25 ans et qu'on est bien foutue, on ne reste jamais longtemps vierge. Ta première fois à toi, tu ne t'en rappelles même pas. Manque de cœur, peut-être ? Non. Parce que pour toi, le sexe n'était que ça. Du sexe, à l'état brut, à l'état premier. Depuis toujours, tu as couché pour le plaisir, ton seul plaisir. Alors ta première fois n'était en fait qu'une parmi les autres. Sans sentiment aucun. Alors pourquoi t'en rappellerais-tu ? Tu sais bien, cependant, que les filles ne sont pas fabriquées pareil. Qu'elles, elles y accordent une grande importance, à cette première fois. Qu'elle se passe bien ou mal, en général, elles s'en souviennent. Avec ou sans sentiment, en général, elles se rappellent. Du visage, du prénom, de l'homme avec qui elles ont perdu leur précieuse virginité. Tu sais qu'Aubree s'en rappellera, elle aussi, elle n'échappera pas à la règle ; elle n'oubliera pas, jamais, et tu veux qu'elle en est un bon, de souvenir. Tu feras tout pour.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMar 30 Juil - 4:53



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 Mon cœur bat la chamade et ses paroles me font rougir. Je n’ose pas rien dire, de toute façon je n’en aurais pas eu le temps puisque mes lèvres sont déjà scellées aux siennes. Je sens la main de Tobias dans mon dos, alors qu’il m’allonge sur le dos parmi la montagne de coussins et d’oreillers. Une légère chair de poule s’affiche sur mon corps ensuite lorsque ses mains frôlent mon cou et mes bras et enserrent mes mains - beaucoup plus grandes que les miennes. Il a les mains légèrement rudes, et le teint un peu plus bronzé que moi. Je n’ai bientôt plus l’occasion de les observer, puisqu’il ramène mes mains et les siennes aussi au niveau de ma tête. Nos lèvres se scellent et au fil des baisers je cherche l’air, mais je n’ose pas arrêter, en fait je n’en ai pas envie. Lorsque Tobias se détache, je suis déconcertée, j’ai peur un instant de m’y prendre mal.  Ses mains serrent les miennes et bientôt sa bouche frôle mon menton, puis mon cou en me faisant frissonner. Je pense mourir lorsque je sens ses lèvres au creux de mes seins et j’ai l’impression d’être aussi rouge qu’une tomate. Je suis molle et je me laisse guider, et bientôt Tobias guide mes mains dans son dos, que j’agrippe sans me poser de questions. Je sens les siennes se placer sur ma taille, et bientôt je tremble comme une feuille en sentant ses lèvres se promener sur ma poitrine et descendre sur mon ventre. Il s’arrête un peu plus bas que mon nombril dans ses baisers, et ma respiration est légèrement forte, mes mains sont moites et j’ai chaud. Mes mains s’agrippent au dos de mon collègue de travail – même si je le considère comme bien plus qu’un simple collègue – et je ne suis pas vraiment certaine de comprendre ce qui se passe à ce moment précis. Finalement, il refait le chemin à l’envers. Je suis un peu plus calme, mais pas tellement. Je respire lentement et j’ai peur de manquer le moindre moment, puis finalement nos lèvres se touchent et nos langues se mélangent. Je me rapproche de lui, me relevant un peu et mes mains dans le haut de son dos se posent sur son visage. Tobias pose ses mains dans mon dos et je sens son torse contre mon ventre. Les attaches de mon soutien-gorge se défont, et je frissonne, mais je l’embrasse à nouveau, comme si c’était un moyen de me redonner un peu de confiance.

Je m’allonge doucement et  l’attire vers moi timidement, mais Tobias n’a plus l’air tout à fait là. J’essaie de faire comme si je ne le remarque pas, je l’embrasse mais il semble absent, dans la lune. Finalement il a l’air de revenir à lui, et je glisse mes doigts dans ses cheveux, et même si je tente de faire comme si allait bien, je suis un peu inquiète. « Est-ce que ça va? » Ma question est simple, idiote aussi. Je glisse mes mains sur ses épaules et pose mes lèvres sur les siennes. Son pantalon me fait mal aux jambes et alors que je me détache de Tobias, je prends l’initiative de le détacher, un peu rapidement et nerveusement. Mon regard croise celui de l’homme en face de moi et je rougis pour une des nombreuses fois de la soirée. « La fermeture-éclair… J’avais mal aux jambes. » Je bafouille et j’évite de le regarder de peur de voir sa réaction. J’ai le sentiment d’avoir toute la pression du monde sur le dos ce soir, simplement parce que je ne veux pas le décevoir. Je passe une main dans mes cheveux, puis je pose mes mains sur le visage de Tobias pour l’embrasser. Et puis merde, j’aurai l’air d’une conne, c’est pas grave. Mes mains s’accrochent aux siennes, puis entre deux baisers, je m’installe sur ses cuisses comme je l’ai fait précédemment, mais cette fois-ci, je ne compte pas jouer les allumeuses. J’espère l’impressionner, ne pas le décevoir même s’il m’a déjà dit que je n’avais pas à m’inquiéter. J’embrasse Tobias et pose mes mains sur son torse pour les laisser glisser jusqu’à son pantalon, que je tente de retirer vainement. Mes mains glissent sur ses bras et se posent sur son visage alors que mes lèvres cherchent les siennes. Je suis consciente du surréalisme de la scène alors que nos langues se croisent. Je suis en petite culotte perchée sur mon collègue de travail, et à chaque nouveau baiser je peux sentir son torse contre ma poitrine. Si ce n’est pas complètement illogique comme scène, ça. Je me détache de lui, ramenant mes cheveux dans mon dos et aussi pour reprendre mon souffle, et je croise le regard de Tobias. Je souris, un peu gênée parce que je ne sais pas comment agir. « J’imagine que tu dois avoir des préservatifs…Non? » Totalement décourageant comme question, et je le réalise assez vite. Je me mords la lèvre inférieure et je regrette de lui avoir demandé ça. Pourtant, c’est surtout parce que moi, je n’en ai pas. À quoi ça me servirait de toute façon? Et aussi je ne suis pas comme les filles qui prennent la pilule ou toutes ces autres inventions, parce que je n’aurais pas pensé jusqu’à récemment que je me retrouverais à califourchon sur Tobias, presque nue de surcroît. Je baisse la tête et regarde la couverture, la chambre est silencieuse soudainement.

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyJeu 1 Aoû - 11:40


Tes réflexions ne sont pas passées inaperçues, et Aubree remarque que tu es un peu ailleurs, pendant un temps. C'est vrai que souvent, quand tu couches avec des filles, ton cerveau se déconnecte un peu, tu ne réfléchis plus. C'est triste à dire, mais l'acte sexuel devient mécanique. Habituel. Certains sont accro à la nicotine, d'autres au sexe. Tu fais un peu partie de cette deuxième catégorie. Quand les fumeurs portent leur cigarette à la bouche, ils ne s'en rendent même plus compte - beaucoup le diront, ce n'est pas tant la nicotine que l'habitude qui leur manque. Eh bien toi, c'est un peu pareil. C'était, un peu pareil. Tu reviens à la réalité, pour de bon, et tu comprends qu'avec Aubree ce ne sera pas la même. Ce sera différent de tout ce que tu auras connu jusqu'alors, parce que cette fois-ci, cette nuit, les sentiments entrent en jeu. Il n'y aura rien de banal, tu le sais. Est-ce que ça va ? Tu souris, de plus belle. Mieux que jamais, ma chérie. Mais tu ne parles pas, tu ne réponds pas. Les mots ne pourraient même pas dire ce que tu ressens. La soirée avait tellement mal commencée, tu n'aurais jamais imaginé en finir là, vous deux, ensemble, sur le lit de la blonde. En train de vous embrasser. Tu n'avais jamais imaginé que ce serait possible un jour, tout simplement. Tu pensais que tu n'étais qu'un simple collègue de boulot pour Aubree - et peut-être que c'est ce que tu es, finalement. Mais pas pour maintenant. Demain, peut-être que la vie reprendra son cours, comme si de rien n'était. Peut-être qu'au fond, la barmaid ne cherche qu'à perdre sa virginité. En finir une bonne fois pour toute. Tu essaies juste de ne pas y penser ; tu essaies de croire qu'elle est vraiment intéressée par toi, au moins autant que tu es attirée par elle. Aubree passe sa main dans tes cheveux, et tu te décides à répondre, finalement. Rien ne sert de l'inquiéter davantage. Tes lèvres à quelques millimètres des siennes, tu murmures un tendre Oui. Et les baiser sont repartis. Tu aimerais pouvoir ne jamais te séparer d'elle. Rester comme ça, figés pour l'éternité.

Tu sens la main de la jeune femme te chatouiller le bas-ventre, avant de s'emparer de la fermeture-éclair de ton pantalon, et de la baisser. Tu souris, intrigué. La soirée s'annonce bien mieux, si elle prend déjà des initiatives de la sorte. Tu déposes tes lèvres sur son front, pour l'encourager. Pour l'encourager à quoi ? À te baisser le reste du pantalon ? À te baisser le caleçon ? Non. À faire ce qu'elle a envie. Sans hésiter, sans avoir peur. Aubree s'empare de tes lèvres et joins ses mains aux tiennes, monte à califourchon sur tes cuisses. Les mains sur ses fesses, tu la soutiens, tu la rapproches de toi, un peu plus. Vous êtes proches, très proches, toujours proches. Mais pas assez. Jamais assez. Vos lèvres se scellent une énième fois, des milliers de fois. Tu n'as jamais désiré une fille autant de toute ta vie. Et ta vie est plutôt longue, mine de rien. Tu vois bien que la jeune femme tente de retirer ton pantalon, mais manque de chance, tu n'as pas choisi le plus large. Il te moule assez, et dans la position que tu es, difficile de le retirer. Une main toujours sur le fessier de ta collègue, tu te redresses un peu sur le lit, tu te mets à genoux, afin d'ôter ton futal. Acrobate, tu l'enlèves d'une main, porte de l'autre la blonde, tout en l'embrassant avec passion. Elle est légère, fine, douce, parfaite. Magnifique, tu la trouves magnifique. Tu jettes ton pantalon au hasard dans la chambre, et reposes Aubree tout doucement sur le lit, sans cesser de l'embrasser. Tes mains glissent le long de son dos, caressent sa nuque, ses cheveux. Et puis elle te repousse, un peu, pour se détacher. Sa bouche s'entrouvre, et sa question t'étonnes un peu. Tu crois qu'on ne te l'avais jamais faites, celle-là. Ou peut-être que si, mais pas de manière si... impromptue. Mais tu souris, parce que tu trouves ça mignon. Et tu répliques, en rigolant, pas sûr néanmoins qu'elle trouve ça marrant. Non, je pensais qu'on f'rait des bébés. Plus sûr du tout de ta blague, finalement. Évoquer une possible vie de couple, casée avec des enfants, n'est peut-être pas la meilleure des idées. Tu ris un peu, pour faire passer le tout, avant d'embrasser à nouveau celle qui partage ton lit. Enfin, son lit. Tes lèvres contre les siennes, tu souris, avant de te détacher à ton tour. Tu enlèves Aubree de tes cuisses et va chercher ton jean, que tu as envoyé assez loin en fait, dans le feu de l'action. Tu glisses ta main dans la poche arrière et en retires un petit carré plastifié. Tu le secoues en l'air à la manière d'un trophée, J'ai ! Tu en as toujours au moins un dans ton pantalon, c'est comme ça. Mieux vaut prévenir que guérir, non ? Tu espères simplement qu'il n'a pas fait trop de séjour dans la machine à laver. En temps normal, tes préservatifs sont sans cesse renouvelés. Mais, depuis que des sentiments nouveaux pour la jeune femme ont fait surface, le stock à finit par stagner un peu. Plus l'envie de baiser. C'est idiot, mais tu avais l'impression de la tromper. Alors, peut-être que cette capote est là depuis un peu plus longtemps que d'habitude. Tu espères sincèrement qu'elle ne va pas claquer.

Tu te replaces sur le lit, te penches sur Aubree, pour déposer tes lèvres sur les siennes. Le goût à changé, cette fois-ci. La passion est davantage présente, tout comme le désir. La tendresse des sentiments laisse place à l'ardeur des pulsions. Vos langues se mélangent avec une fougue nouvelle, et tu te sens davantage lié à la jeune femme. Tu ne peux pas quitter tes lèvres des siennes, de son visage, de son corps. Tes mains viennent caresser ses seins, tandis que vos souffles, saccadés, se confondent. Elles glissent le long de son ventre, jusqu'au tissu de sa petite culotte, que tu retires rapidement et envoies valser avec le reste de vos vêtements. Tes lèvres suivent le mouvement, et après s'être détachées à regret de la bouche de la jeune femme, embrassent le creux de sa poitrine, descendent jusqu'à son bas-ventre, chatouillent ce qu'elles ne pouvaient pas quand la culotte était là. Tu y vas petit à petit, en douceur malgré cette passion effrénée, pour ne pas l'effrayer. Tu attends qu'elle se charge d'enlever ton caleçon ; tu ne le feras pas toi-même. Tu veux que ce soit elle. Au moins pour prouver qu'elle est prête. Prête à passer à l'acte, prête à perdre cet élément si précieux qu'est la virginité.

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyVen 2 Aoû - 5:11



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 Je dois avoir que la façon dont  Tobias a enlevé son pantalon m’a un peu secouée. Je ne m’attendais pas vraiment à ça, il faut dire, mais ce n’est pas comme si c’était grave. En fait, c’est surtout que je vois de cette façon que ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. Je tente de l’oublier, d’ailleurs, mais le détail me revient toujours. Tobias a couché avec un nombre incalculable de filles, et moi je suis peut-être seulement une autre sur la liste. Je vais m’endormir lorsqu’on aura « fait l’amour » et il ne sera plus là lorsque je vais me réveiller. Le scénario me revient toujours en tête, et même ses baisers, ses mains qui se promènent sur mon dos et qui remontent vers ma nuque jusqu’à mes cheveux, même tout ça n’empêche pas qu’une petite partie de moi a encore peur que la fin de l’histoire soit bel et bien ce que je pense. Je fais quand même semblant de rien et je continue de l’embrasser, je profite du moment présent.  Puis à mon grand soulagement, Tobias ne réagit pas mal à ma question sur le préservatif. Je souris même à sa blague, même si je la trouve en même temps un peu embarrassante. M’imaginer avoir des enfants – pas seulement parce que c’est lui, mais la simple idée d’en avoir – me rend inconfortable. Nos lèvres se scellent et la blague est oubliée en même temps. Quelques baisers, puis c’est à Tobias de se détacher de moi et de me déposer sur le lit. Je me demande pourquoi un instant, puis je le vois aller chercher quelque chose dans son jeans.  Finalement il sort un petit sachet carré qui contient le fameux préservatif. Je devrais être heureuse, je sais, mais en même temps je me demande pourquoi il en traîne un dans sa poche arrière de pantalon. Je fronce les sourcils à la pensée qu’il aurait pu l’utiliser ce soir avec une cliente du bar, ou une fille qu’il connaîtrait de je-ne-sais-où. Tobias retourne sur le lit et se penche pour m’embrasser. Je lui rends son baiser, brusquement, avec une passion qui m’étonne un peu moi-même. Peut-être que c’est le fait de penser à ces filles imaginaires, mais je tente de le rapprocher de moi, de l’attirer toujours un peu plus vers moi. Ses mains se promènent sur mon corps et j’ai terriblement chaud, même si je tremble comme une feuille. Je sens ses mains passer sur mon bas-ventre pour me dénuder entièrement et par réflexe je m’agrippe à ses épaules. Mis à part une respiration saccadée, je n’arrive pas à parler. De toute façon je ne crois pas que ce soit nécessaire. Je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes mais le baiser ne dure que quelques secondes.  Pour tout dire, je ne m’attendais pas à ce que ça se passe comme ça. Sa bouche entreprend une descente sur ma peau et j’ai la respiration haletante, parce que je suis totalement impuissante maintenant. Je devrais me laisser faire, peut-être? J’en sais rien. Tout ce que je sais, à présent, c’est que Tobias a la tête entre mes cuisses et que je tente de garder mes moyens.  Mes mains tremblent et se mêlent à ses cheveux, et je me mords la lèvre pour contenir un gémissement. Je délaisse ses cheveux et serre la couverture, et je tente de retenir un nouveau gémissement sans succès. Je prends une grande respiration, et même si j’aurais pu le laisser faire pendant des heures, je l’arrête.

« Tobias…Arrête. » Je souris, un peu rouge, et je me replace sur mes genoux, replaçant mes cheveux qui se sont emmêlés à force de me tourner la tête de tous les côtés. Je m’approche de Tobias et le force à s’allonger à son tour. Je suis légèrement pudique, mais en même temps, je me dis que c’est un peu stupide à ce stade. Mes mains glissent sur son torse, que je regarde sans gêne à présent. J’ai rencontré peu de garçons que je trouvais vraiment beaux dans ma vie. Tobias, lui, fait partie de ceux-là. Mes doigts glissent sous l’élastique de son boxer, que je retire lentement. J’ai carrément peur de le blesser, même si c’est idiot. Je tiens finalement le sous-vêtement dans ma main, que je jette sur le sol dans le tas de vêtements déjà éparpillés. Je m’allonge à côté de celui qui jusqu’à ce soir n’était qu’un simple collègue de travail, et je cherche à nouveau ses lèvres, un peu timidement. « Désolée, mais pour la suite j’aimerais mieux que tu prennes la relève. » Je murmure mes paroles contre sa bouche avant de l’embrasser à nouveau, tendrement. Je me sens à nouveau coupable de le laisser faire et le léger sourire que j’affiche depuis que je me suis allongée à ses côtés s’efface. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. « Je t’aime, Tobias. Je plonge mon regard dans le sien, puis je baisse les yeux. Je suis toujours un peu embarrassée par mon manque d’expérience, que je vois comme quelque chose de dérangeant et surtout un poids.


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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyMer 21 Aoû - 23:28


Elle te dit d'arrêter, mais tu ne comprends pas pourquoi. Personne ne t'as jamais dit d'arrêter, d'habitude elles te crient de continuer. Mais soit, tu relèves la tête, tu remontes le long de son corps, des baisers tout le long de son ventre, entre sa poitrine, sur son cou, jusqu'à ce qu'elle te pousse à t'allonger, à côté. Aubree te regardes, t'embrasses, glisses sa main là où il faut et évacues le caleçon d'un geste de la main. Pas mal. Tu souris, tu te redresses pour l'embrasser, rapidement, et tu commences à avoir peur de devenir trop machinal, moins spécial. Parce que ces gestes là, contrairement à elle, n'ont rien de surprenant pour toi, rien d'inhabituel. C'est quelque chose d'usuel, ton quotidien presque, ça craint de dire ça mais c'est vrai. Ça se vérifie certes un peu moins depuis quelques temps, parce que cela te faisait bizarre, quand même, de passer tes nuits dans le lit de filles pour qui tu n'éprouvais rien que de purement physique, alors qu'une autre, à quelques centaines de mètres de là te faisait battre le cœur d'une façon assez particulière. Mais quand même. T'avais simplement diminué la cadence, c'est tout. Parce qu'au final, coucher c'est comme une drogue, pour toi. Et les drogues à jeun ne tiennent jamais bien longtemps, non ? Et puis Aubree c'était inenvisageable, enfin, jusqu'à maintenant. Alors tu fermes les yeux, t'enfiles ta capote, tu les rouvres, et merde, encore une preuve de ton trop plein d'habileté en la matière. Tant pis, hein, il faudra qu'elle s'y fasse. Tu ne vas pas, tu ne peux pas changer toutes tes habitudes, c'est impossible. Ça la déstabilisera certainement, sûrement, quoique. Tu es persuadée que si t'étais une fille vierge, tu préférerais autant que le garçon gère complètement et se sente totalement à l'aise avec la chose. Histoire de te sentir plus en confiance. Finalement, la blonde doit penser ça aussi parce qu'elle te demande de prendre les commandes à partir de maintenant, enfin, elle ne le formule pas comme ça parce que là, ça fait juste un peu mécanique, mais vous avez compris le principe. Aubree s'allonge à son tour, tu peux entendre sa respiration, et tu te mets à penser qu'il va vite falloir que tu l'embrasses à nouveau sinon la tension risque de retomber, et le préservatif sera juste bon pour aller à la poubelle, soirée fichue parce que t'en as pas de deuxième. Si tes souvenirs sont bons, tu n'as jamais autant réfléchi durant un acte sexuel, que pendant celui-ci. Tu hésites encore à décider si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Puis ta collègue finit par se retourner, elle t'embrasses à nouveau et tu saisis l'occasion, tu t'approches près d'elle, tu te colles à elle, tu sens la passion et le désir remonter... et tout retombe d'un coup. Je t'aime, Tobias. C'était les trois petits mots à ne pas dire. Surtout pas, ô grand jamais. Aubree te regarde un temps dans les yeux, puis les baisse, embarrassée, et toi tu fais tout pour cacher ta gêne. Parce que tu ne sais pas quoi répondre. Pourtant, ce n'est pas la première qu'on t'avoue ce genre de sentiments. Ça t'as systématiquement fait plaisir, après tout qui ne serait pas touchée d'être aimé par quelqu'un d'autre ? Mais jusqu'à présent, cela ne t'avais jamais fais le même effet que cette nuit. Ton cœur n'avais jamais pas loupé de battement, avant de se mettre à accélérer la cadence. Tu n'avais jamais eu l'envie de répondre spontanément « moi aussi ». À ces quelques filles qui t'avais fais part de ce qu'elles avaient sur le cœur, tu avais souris, sincèrement, avant de les embrasser avec fougue et de les envoyer au septième ciel, pour la troisième fois de la soirée. C'était une sorte de réponse qui n'engageait à rien. Elles pouvaient l'interpréter comme elles le sentaient. Avec Aubree, c'est différent. Tu ne peux pas la snober, faire comme si tu n'avais pas entendu, sous-entendre une réponse dont elle dirigera le sens comme cela lui fera plaisir, tu ne peux pas lâcher « merci », tu ne peux pas sortir de la chambre comme ça, sans décrocher un mot. Mais est-ce que tu peux réellement dire ce que tu penses ? Est-ce qu'il serait bien judicieux de dire que tu croies être amoureux ? Parce qu'au fond, qu'est-ce que ça veut dire, hein ? Toi qui n'as vécu que de cul, comment peux tu savoir ce qu'est l'amour, ce sentiment qui se vit avec le cœur et pas la queue ?

… et puis, c'est que tu n'es pas sûre de vouloir des conséquences de ce gros mot. Je t'aime. Ça vous change une vie. Ne dis-t-on pas que le premier je t'aime est le plus important ? Bordel, vous ne vous connaissez que depuis quelques mois. Et c'est pas comme si vous vous étiez parlé pendant des heures, vous vous contentiez juste de banalités. Alors oui, il y avait cette attirance, sourde, bien que de plus en plus forte, mais cachée, toujours. Inavouée. Mais de là à te caser ? À être... en couple ? Parce que forcément, si elle t'aimes, si tu l'aimes, si vous le criez haut et fort, c'est ce qu'il va se passer. Vous sortirez de cet appartement main dans la main, vous ne cesserez de vous lancer des petits regards au boulot, vous vous appellerez « mon cœur » ou « bébé » et vous vous attendrez à la fin de la journée. Est-ce vraiment cela dont tu as envie ? Au revoir les nanas hebdomadaires. Adieu cette liberté que tu détenais jusqu'à présent. Bonjour la vie casée, rangée. Tu en as envie, d'un côté. Terriblement envie. Mais tu crains que cela ne te corresponde pas. Pas encore. Tu as peur de n'être pas assez mature, pas assez prêt. Et tu ne te pardonnerais pas de la tromper. Jamais. Pourtant, c'est ce qu'il risque d'arriver.

Trop de questions, trop de pensées, tu n'en peux plus. Le désir est retombé. Ton engin avec. Tu t'assois rapidement, dos à Aubree, sur le bord du lit. Tu retires la capote et tu enfiles ton caleçon. Tu attrapes la culotte de la fille et la lui jette. Tu lui dirais presque « Rhabilles-toi », mais ça serait déplacé. Tu t'en mords les doigts d'agir comme ça, mais tu n'as pas le choix. Tu n'es pas un sans cœur, mais tu ne peux pas décider là, à cinq heures du matin, de la tournure que va prendre ta vie. Tu ne veux pas regretter. Tu sais qu'elle va souffrir de ta réaction, mais mieux vaut maintenant que dans deux semaines, quand elle se sera vraiment attaché à toi. Tu tournes la tête, t'approches de ces lèvres avant de te reculer sans l'embrasser. C'est peut-être mieux que tu stoppes toute affection. Histoire de ne pas remuer le couteau dans la plaie. Aubree... ta voix se fait presque plaintive, suppliante. T'aurais pas dû me dire ça. Je suis pas ce genre de mec. Pas encore. Tu détournes ton regard, trop honteux. Tu observes avec une intensité sans précédent les fissures du plafond, avant de continuer. Je peux pas te donner la réponse que tu attends... pas maintenant... c'est trop tôt. Tu te lèves, cherches des yeux ton jean et l'enfiles en vitesse. Tu es conscient que ce serait juste salaud de la laisser en plan comme ça, alors qu'elle était à deux doigts de t'offrir sa première fois. Mais est-ce que vous pourriez vraiment recommencer, là, après ce qu'elle a dit, après ce que tu as dit, alors que le jour se lève sur des nouvelles pensées, des nouveaux sentiments, de nouvelles perspectives ? Tu ne sais pas quoi faire. Partir. Rester. Partir ? Si seulement elle n'avait jamais dit ça. Tout se serait déroulé à merveille. Elle aurait probablement déjà atteint l'orgasme. Ou peut-être pas. Mais toi oui. En tout cas, il n'aurait jamais été question de tout ça. D'amour, d'avenir, de toutes ces choses auxquelles tu n'es pas préparé. Et demain aurait été un autre jour. Une vie où tu aurais couché avec ta collègue aurait démarrée. Vous auriez pu recommencer. Jusqu'à ce que, enfin, tu sois prêt. À avouer. Que tu l'aimais.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « hanging at aubree's » tobias&aubree « hanging at aubree's » EmptyJeu 22 Aoû - 4:55



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 Je baisse les yeux et j’attends une réponse. Positive, évidemment. Parce que je me dis que Tobias ne peut pas être le salaud qui coucherait avec moi simplement pour le faire, pour ensuite me jeter. Il l’a dit tout à l’heure. J’imagine que c’est donc réciproque, mais la chambre est silencieuse, encore plus silencieuse que tout à l’heure. Je me dis que le cœur de Tobias qui bat trop fort est seulement causé par la surprise, par quoi d’autre, sinon? Je regarde sa peau et la couverture gris pâle, et je ne détache pas mes yeux. Je commence à craindre la réponse et ma gorge se resserre. Mais je fais comme si j’étais indifférente, parce que je l’ai toujours fait. Je commence à comprendre que le jugement ne sera pas nécessairement celui que j’attends, que j’ai presque failli me faire avoir, finalement. Une mèche de cheveux tombe devant mon visage, me cachant du regard de Tobias. Je ne la replace pas, en fait je me dis qu’elle arrive à point. Il n’a pas encore parlé que j’ai déjà envie de hurler. Ma main se resserre en un poing, mais se desserre rapidement. Faut garder ton calme, Aubree. Faut pas avoir l’air faible, après tout c’est juste un autre imbécile. Seulement là, ça vient me chercher en dedans. Ça blesse mon orgueil, mais pas juste ça. J’ai toujours fait attention pour ne pas tomber sur des gars comme ça. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je suis encore vierge, contrairement à des traînées de seize ans qui baisent tout ce qui bouge. J’attends pour pas me faire avoir. On dirait que je vais attendre longtemps. Finalement, je repousse la mèche. J’ai envie de lui gueuler de dire quelque chose, de le secouer, de me lever. Je lui dirais de laisser tomber à la limite, d’oublier ce que je viens de dire, que ce n’est pas important. Mais je ne fais rien parce que justement, c’est important et que je ne veux pas qu’il laisse tomber. Il se redresse, et je le regarde, dos à moi. Je le vois bien qu’il remet son boxer. Il me lance ma culotte et je reste muette, en fait je ne saurais pas quoi dire. J’ai envie une nouvelle fois de crier, de l’insulter, mais rien ne sort, alors je ne fais que me rhabiller en silence, sans le regarder. J’attrape mon t-shirt sur le sol tout près et je le remets. Rapidement, presque furieusement. Tobias s’approche de moi, de mes lèvres. Pendant un instant j’ai un espoir, un minime espoir. Il se rétracte finalement, rapidement. Mon cœur se déchire un peu plus. Merci Tobias. Il prononce mon prénom, il a presque l’air de me supplier, comme s’il tente d’attirer ma pitié, ou de me faire comprendre que ce n’est pas sa faute. Il continue de parler, et je ne sais pas s’il pense que la pilule va descendre plus lentement de cette façon, mais il se trompe. En fait, il n’attise qu’un peu plus ma colère présentement. Je le vois regarder le plafond de l’appartement moche qui nécessite des réparations. C’est ça, aies honte, souffre un peu, peut-être que tu comprendras comme ça comment ça peut faire mal. Il continue, me donne des explications débiles. « Pas maintenant » et « Il est trop tôt » mon cul, ouais. Tu disais pas ça tout à l’heure quand c’était le temps de coucher avec moi. Je le garde pour moi, ça. Je fais ma gentille, ce soir. Même s’il le mérite pas. Je montre que je suis plus intelligente que lui. Moins conne que lui.

Je ne le regarde même plus lorsqu’il enfile son jean. J’ai plus envie de le regarder, il me donne envie de vomir. Je suis furieuse, et surtout j’ai honte. J’ai terriblement honte d’avoir cru comme ça à ses belles histoires. J’ai bien failli me faire avoir, au moins ça s’est arrêté là. De marbre, je reste sur le lit à tenter de contrôler toutes les émotions qui font leur chemin. J’ai compris finalement pourquoi les gens disent que l’amour et la haine sont des sentiments tellement communs. En une seconde, on peut passer de l’un à l’autre. C’est ce qui s’est passé ce soir, on dirait. Je tourne la tête et regarde Tobias, planté comme un con dans la pièce. On dirait qu’il attend quelque chose. Ma bénédiction pour sortir, peut-être? Il en a pas besoin, de toute façon il sait qu’il peut seulement faire ça. Je l’inviterai pas à prendre le petit déjeuner et à parler de la pluie et du beau temps. Plus maintenant. Jamais en fait. « T’attends quoi, Tobias? Qu’on parle? Que je te dise que ‘oh c’est cool, on en fera pas une grosse histoire’ et qu’on fasse comme si rien ne s’était passé? » Ma voix tremble, je suis toujours sur le lit, je ne sais pas si je dois me lever en fait. J’en ai pas la force. En ce moment, je suis vraiment faible, pourtant je me lève, et je me précipite vers lui. Un coup de poing dans la gueule, loin des baisers passionnés de tout à l’heure. Je veux qu’il sache que je suis pas une simple fille qu’on jette comme ça et qui va rechigner et peut-être donner une petite claque au visage. J’ai envie qu’il sache que j’ai un putain de caractère, et qu’en ce moment, je déteste personne autant que lui. « T’es pas comme les connards qui se font des listes de filles qu’ils baisent. T’es pire, Tobias. T’es un sale menteur, un manipulateur. » Je le pousse en direction de la porte fermée, violemment. J’ai envie de pleurer, mais je me retiens, parce que je ne serais plus crédible. « T’as osé me prendre pour une conne. T’avais déjà prévu ton coup, c’est ça? ‘Oh, je vais me taper Aubree, elle a l’air de m’apprécier, peut-être que plus tard on verra mais pour l’instant, tout ce que je veux c’est coucher avec elle.’ C’est ça que tu pensais faire? » Je le regarde droit dans les yeux, et je suis dégoutée.

Je m’éloigne de la porte et vais m’assoir sur mon lit. Je ne le regarde même plus. Je sens sa présence qui est de trop dans la chambre. Je vois son t-shirt sur le sol et le prend avant de me tourner vers lui. « Dégage. DÉGAGE. » Je crie avant de bondir du lit. Je ne réfléchis plus, en fait, je ne fais qu’agir. J’ouvre la porte qui cogne contre le mur et je pousse Tobias à l’extérieur, lui jetant son t-shirt au visage. Je l’entraine jusqu’à la porte de l’appartement, et lui ferme la porte au nez avant de la verrouiller. Je suis une bombe à retardement lorsque je passe dans le salon et vois tout le désordre qui y règne. Ramasser tout ça, là, maintenant, est-ce que ça pourrait sincèrement me calmer? Je crois pas. Je marche lentement vers ma chambre, d’un pas traînant. J’ai pas envie d’y retourner, j’ai trop l’impression que Tobias y est toujours. Je franchis le cadre de la porte puis m’écroule sur mon lit, et les larmes coulent. Des larmes de rage, mais de tristesse aussi. J’aurais dû m’y attendre. J’ai peine à respirer à force de pleurer, et j’ai envie de tout détruire autour de moi. J’ai envie de frapper Tobias encore et encore. Lui hurler dessus, crier toutes les insultes du monde. J’appuie ma tête contre les oreillers, et je continue de pleurer. Je me sens nulle en ce moment. Une véritable mauviette. Tout ce que je fais c’est pleurer, et toujours pleurer. Je pense à quitter l’Old Pub. Abandonner le job de barmaid. Après tout, ça me sert plus à rien, merde. Je peux m’arranger sans ça. Tout ce que je veux, c’est ne plus jamais le revoir de ma vie. Je sais bien qu’à White Oak Station, c’est peine perdue, mais si je peux l’éviter du mieux que je peux ce sera déjà bien. Réfléchir à tout ça me rend malade, et j’éclate de nouveau en sanglots. Les larmes ne semblent pas être sur le point de terminer, surtout lorsque je pense que ce soir, je travaille avec Tobias. Je vais prendre congé. Je vais dire que je suis malade, pas question de bosser avec lui, j’y arriverai simplement pas. Comme le jour d’après, et le jour ensuite. Ce soir, c’était la dernière fois. Je crois bien que sinon, je vais devenir folle ou tout simplement casser des verres. Peut-être lui lancer des bouteilles, j’en sais rien et je veux pas savoir. Tout ce que je sais c’est que Tobias et moi, c’est terminé. Même si ça n’a jamais vraiment débuté.

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