~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Il y a des périodes de sa vie qu'on veut oublié, qu'on ne veut pas prendre en compte, même si elles sont dures et importantes. Candide veut oublier le lycée, même si elle a rencontré Manael, elle veut oublier, oublier les coups, oublier ces filles qui l'ont humiliée, ces garçons qui ont joué avec elle. Elle veut juste ce dire que c'est un mauvais rêve, un truc banal qu'on peut effacer. Ce n'est pas parce qu'elle en parle avec le sourire qu'au fond, elle n'est pas blessée. Au contraire, elle est ce genre de fille qui est en partie détruit e à cause du lycée.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Être heureux, personne ne sait ce que s'est au fond. C'est juste une idée abstraite d'un état dont on ne connait pas les symptôme, peut-être que personne n'est heureux, et elle penche plus dans cette optique de vie. Personne n'est heureux, on a juste l'instant présent, ce moment qui nous fait ressentir quelque chose mais qui disparait après. Mais elle n'est pas heureuse, elle ne l'a jamais été. Depuis toute petite, elle a compris qu'on est heureux que quand on a de la chance. Et elle, elle n'a pas de chance.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? C'est rien, le néant. Elle n'est pas ce genre de fille à voir l'avenir, à se dire qu'elle aura un enfant, un mari, tout ça. Dix ans, c'est trois loin, c'est trop tôt en même temps. Une chose est sûre, c'est que les temps changent, et que ce sera diffèrent. Dix ans, ce n'est rien, c'est tout en même temps. Et puis, pourquoi ce dire dans dix ans je serai .. si on ne sait même pas de quoi demain est fait. La projection de l'avenir, c'est pour les idéalistes. Et elle n'est pas, une idéaliste.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO:Madness ÂGE: 21 ansi. PAYS: celui de la friiiiite ! . PRÉSENCE: 3/7 COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Sur top site, ou partenariat, avant, puis Manael a voulu s'inscrire, et je l'ai suivie ♥  AUTRE CHOSE À AJOUTER? J'veux un minion  .

Il neige doucement sur la ville, dans un chaude maison qui prépare Noël, comme tout le monde, la petite rouquine se hisse sur la pointe des pieds, pour y déposé une étoile, au sommet du sapin, le ventre arrondi, elle est bientôt à terme,  elle doit naitre le vingt-cinq décembre, le jour de Noël, mais les médecins disent qu'elle peut naître plus tôt, elle peut naître plus tard. Doucement, l'étoile mise, elle esquisse un sourire, puis, elle sent la première, la seconde, et toute une série de contraction, doucement, en emmène la mère à l'hôpital, madame, ça ira. Quarante-deux heures et trente-huit seconde aura duré l'accouchement. La jeune mère tient dans ses bras. Une belle petite fille. Elle n'a pas de nom, elle pensait qu'elle aurait un garçon, elle rit doucement, en caressant la joue de son bébé, Candide. Elle aime bien, ce nom. Ca sonne comme un bonbon, comme une douce sucrerie. C'est qu'elle est, une douce sucrerie. Pour elle, et pour son mari. Candide leur est précieuse, cette enfant, née avec quatre jours d'avance leur est précieux, et fragile, ce n'est qu'un bébé, dans le fond. Ils seraient capable de tuer, pour elle, s'il le fallait. Elle ne sera pas un bébé Noël. Dans la famille St-John, il y deux choses importantes. La première est l'argent, la seconde, le succession mâle de la fortune. On peut dire que le bonheur d'avoir une petite fille, c'est le temps des papouilles, le temps qu'elle grandisse, qu'elle est insouciante. Puis après, on s'en lasse. La poupée grandit, elle prend trop de place, c'est triste, mais c'est ainsi. Candie, on la laisse sur le côté. - Maman, je veux jouer ! Joue avec moi. Plus tard ma puce ! Je dois aider Arwystl. - Aider à quoi ? Pour la petite, ca ne rentre pas dans sa compréhension. Depuis qu'elle est née, tout tourne autour, les rires, les attentions. Elle a eu l'attention de tout le monde, femmes du personnel, son père, ses oncles tantes. Puis doucement, la petite rousse à marcher, elle a parlé, et il n'y a personne qui lui prêtait l'attention d'avant, seule à l'âge de six ans, il n'y a personne pour jouer avec elle. Nan, il faut aider Arwy avant tout. Elle a joué seule, petite, elle s'inventait des amis, alors que lui, son frère, riait d'elle et de ses lubies. Elle est folle mamaaan ! Elle parle à des gens qui n'existent pas. Doucement, on l'envoie chez le psy, mais on la rassure, c'est une passade, juste cinq ans. Cinq longues années à suivre les conseils, les thérapies, les cours à Domiciles. On ne veut pas qu'on sache que Candide est pas seule dans sa tête. La parfaite famille des St-John. Doucement, pendant ce temps, Arwystl prend le temps d'apprivoiser l'étrange petite qui lui sert de soeur. Il a huit ans, elle en a cinq ans. Trois ans de plus, et au lieu de la protéger, il lui montre les mauvais coups, les sauts des branches à partir d'un arbre, les mains dans le feu, tout ce qu'il ne fait pas faire, mais la petite ne se laisse pas faire, et il sourit, de toute la grande maison, c'est la première fois qu'on lui dit non. Intriguée, il se prend au jeu, et tombe amoureuse de sa soeur. A treize ans, l'âge des premiers amours, il tombe amoureux d'elle. Elle a appris à la maison mais elle sait déjà plein de chose. Elle est intelligente, et il a compris, pourquoi elle lui disait non. Mais ses parents ne veulent pas, alors elle suit le cursus normal alors que son frère, fait attention à elle, à ce qu'elle fait, quand elle sourit. Il sait pas ce qu'il fait, doucement, il tombe dans les fêtes, la deal, tout ça, pour protéger sa soeur à sa façon. Il la regarde rire, pleurer, serrer dans les bras ce Manael. L'amour rend fou. Et tout le monde le sait. Doucement, la jolie candide ne sait pas que son frère lance des rumeurs, qu'il fait en sorte de la faire tomber dans bras. Il arrive à seize ans. On lui une nouvelle fois mit des clous dans son sac, elle pleure, elle se blottit conte lui, elle l'embrasse. Et ça finit au lit. Il se sent misérable, il a souillé sa soeur, et il la regarde doucement. Et l'idée d'un chantage odieux germe dans sa tête. Il la laisse doucement filer. Elle est avec Manael, son meilleur ami. Elle est avec lui tout le temps, quand on la détruit, quand on l'humilie, Manael est là ou personne n'est. Candide admire Manael, même si et doucement, elle tombe amoureux de cette homme, de ce héros. Elle a peur de dire, alors, elle ne dit rien, et les années passent, alors que d'un côté, elle est vend son corps pour le business de son frère, entre trois jours de cours, elle passe son temps avec son meilleur ami, mais elle ne dit pas ses sentiments. Elle a peur, peur de sa réaction. Dire je t'aime signifie tout raconter. Et elle ne veut pas. Elle ne veut pas qu'on sache que la pauvre fille humiliée aussi fait le trottoir pour le commerce de son frère. Parce qu'elle ne comprend pas pourquoi son frère la tient en laisse comme ça.