Aujourd’hui était un autre jour, je m’étais levé ce matin. Insomnie n avait guète toute la nuit. Impossible de fermer l’œil de nuit, depuis que j’étais rentré du travail. Ça m’arrivait parfois … Je n’étais déjà pas un grand dormeur à l’origine. Pour passer le temps, dans un premier temps j’ai tourné en rond sans trop savoir quoi faire, puis finalement je me suis à attaquer au ménage de mon appartement. Enfin semblant, il était déjà propre, disons que c’était un moyen de s’occuper. Quand l’heure fut à peu près correcte pour sortir courir, donc vers les huit heures, je me pressai avec hâte de changer pour me mettre en condition adéquate. Courir une heure, une heure et demi, m’avait toujours fait un bien, tant que physiquement, que mentalement. Musique dans les oreilles, ça me permettait de l’évader un instant, dans le parc voisin, pas loin de chez moi. En cet instant ça m’évitait surtout de tourner en rond. Après ma course, je me dirigeai directement sous une douche bien fraiche, de quoi détendre un peu les muscles trop sollicité durant l’effort. Seulement ça ne m’occupa qu’un temps, je me retrouvais bien vite sans rien faire, à tourner en rond dans la pièce du salon. Après mettre habillé, j’ai voyagé entre le canapé, une chaise, sans trouver un moyen. Sur un coup de tête, et après avoir fixé durant quelques secondes la porte d’entrée. J’attrapais ma veste, et fila droit devant, claquant la porte derrière moi et faisant deux tours pour la verrouiller. Les rues étaient plus ou moins bondé, je n’aimais pas particulièrement le monde, du moins me faire bousculé mais aujourd’hui le trafic était plutôt dense. Certainement le temps qui faisait fuir le monde. Je pouvais le sentir traversé ma veste ou encore piquer la peau.
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(#) Sujet: Re: Le hasard fait bien les choses [Dolfi] Dim 23 Juin - 14:09
Les yeux mi-clos, je me retournai pour fuir le rayon de soleil qui me réveillait. Je soupirai, me retournai dans l'autre sens puis me convaincue que je devais me lever. Flemmard comme pas possible, je me persuadais que je pouvais rester quelques minutes de plus dans ce lit tout chaud. Mais je devais y sortir. Je donnai une dernière étreinte à mon coussin avant de me lever. Je m'étirai longuement avant de bailler, et me dirigea vers mon armoire. J'enjambai les tas de vêtements et d'objets divers qui reposait n'importe comment dans un capharnaüm. J'empoignai une chemise et un jean avant de m'habiller et de prendre un café, l'esprit confus. Je démarrai bien la matinée et me prépara pour sortir dans un paisible silence pour ne pas réveiller mes colocs. Une fois propre, je pris ma veste et franchis la porte.
J'étais en congé, et je n'avais pas cours. De quoi prendre un peu l'air, au lieu de m'asseoir devant un écran comme la plupart du temps. Le soleil s'était levé de bon pied pour éclairer la Standford Alley dont je m’apprêtais à me diriger. J'étais content de démarrer enfin ma nouvelle vie. J'étais plus Hitler le bouffon, j'étais Dolfi. Et que ceux qui me critiquaient et qui m'humiliaient aillent se faire foutre. Maintenant, je suis beaucoup plus tenace. Autant moralement et psychologiquement que physiquement. J'ai bien fait de quitter cette vie misérable aux côté de mes parents pour venir ici, à White Oak Station. Je m'étais enfin fait des amis, des vrais. Qui me comprenaient, et qui m'aidaient à oublier mon passé pour aimer la vie. Grace à eux, on peut dire que je suis...heureux. Ouaip', et pour moi, "heureux" est un mot énorme. Qui résume la vie de chacun. Et si j'exprime que je suis heureux, c'est pas pour rien.
Me voilà donc, sur la Standford Alley, cet endroit si paisible... les voitures ronronnaient, les passants dégageaient leurs énergie, enthousiastes. Les marchands valorisaient leurs produits, et la vie rayonnait à travers ce quartier radieux. Je continuais ma route, marchant lentement et admirant la joie et la gaieté de la rue. Mais toute beauté précieuse cache sa perle rare. C'est le cas pour la Standford Alley. Pas à pas, j'avançai vers le Manning Place, la place merveilleuse. Le foyer de toute la joie qui s'éparpille dans la rue. Mon regard se perdit dans la fontaine, tout en m'asseyant parmi les bancs.
Soudain, je vis un visage familier, que je connaissais bien. Un visage que je ne pourrais jamais oublié. Un visage qui me mets le sourire à chaque regard et qui rend ma vie plus palpitante. C'était mon p'tit Iwan ! Les mains dans les poches, je tendis ma jambe en l'interpellant.
- Hey boooy ! dis-je en ricanant.
Je rangea ma jambe et me décalai pour lui faire une place sur le banc.