(#) Sujet: There's no place like home + Rhys Dim 15 Mai - 18:51
Rhys & Alix
Mes parents s’inquiétaient pour moi. C’était mignon. Et surtout complètement ridicule. Ils n’avaient pas eu peur une seule seconde lorsque j’avais disparu 48h au Sri Lanka, mais alors là, vivre depuis quelques semaines seule à White Oak Station, la ville la plus paisible dans laquelle j’ai mis les pieds… c’était la fin du monde. Ils m’envoyaient des mails tous les jours pour prendre de mes nouvelles. Comme si j’avais des choses à raconter tous les jours. Bonjour, aujourd’hui j’ai mangé un sandwich jambon-parmesan et j’ai lu un bouquin. Salut, aujourd’hui j’ai été me balader pour prendre quelques photos. Hello, aujourd’hui… bah j’ai foutu. Voilà plus ou moins ce que j’arrivais à leur raconter. C’était loin d’être excitant, mais ça les rassurait de savoir que je n’avais pas mis le feu à la maison et que je ne m’étais pas faite écraser par une voiture. Comme si c’était plus risqué ici qu’ailleurs. Mais bon, je ne pouvais pas leur en vouloir de s’inquiéter pour leur unique enfant.
J’aurais probablement pu leur raconter que je travaillais sur la redécoration de la maison. C’était plus intéressant que mes sandwichs jambon-parmesan, mais j’avais peur qu’ils accourent depuis l’autre bout de la planète pour me dire d’arrêter sur le champ. C’était la maison de grand-mère, la seule maison que maman ait jamais connue. Elle avait toujours été la même, elle n’aurait peut-être pas facilement accepté que j’y fasse des changements. J’avais donc prévu de tout réaliser avant leur prochaine visite, comme ça… ils n’auraient plus d’autre que choix que de faire avec. Ils m’avaient dit que c’était ma maison désormais, et j’avais décidé de me l’approprier. Je n’en pouvais plus de ces papiers peints plus vieux que moi et de ce canapé qui sentait… je sais pas… l’eucalyptus peut-être. Le souci c’est que je n’avais pas la capacité de trouver de nouveaux aménagements qui avaient du sens. Mon cerveau était incapable de se projeter dans tout ça. A vrai dire, j’avais du mal à imaginer un cerveau capable de le faire. Seul un professionnel pouvait le faire. Et il s’avérait que j’en connaissais un.
Rhys faisait partie des raisons qui m’empêchaient de parler de mes projets à mes parents. Je les voyais déjà s’exciter à des milliers de kilomètres de là. Je pouvais presque entendre ma mère couiner : « Ouuuh Rhyyys, un charmant jeune homme ! Tu l’aimais bien non ? ». Oui oui maman, je l’aimais bien. Le siècle dernier. Bon d’accord, peut-être pas tant que ça. Mais ça me paraissait aussi loin. Lui et sa sœur avaient été pour moi mes seuls vrais amis en grandissant. Les rares personnes que je pouvais côtoyer plus d’une fois avant de devoir leur dire adieu. Ils étaient presque comme ma famille, comme des cousins avec qui j’avais grandi, nous rejoignant parfois lors de nos voyages avec mes parents. Je m’étais souvent demandé si c’était à cause de ça que Rhys et moi nous étions rapprochés. Notre relation n’avait pas forcément très bien commencé, ni bien fini d’ailleurs… Mais à force de le voir, je m’étais attachée à lui. C’était peut-être parce qu’il était le seul homme constant dans ma vie. Ou peut-être que c’était simplement parce que c’était Rhys. Sérieusement, quelle fille saine d’esprit aurait pu lui résister ? Pas moi en tout cas. Alors j’avais craqué, j’étais tombée dans ses bras. Et merde, qu’est-ce qu’on s’y sentait bien. J’avais beau me dire « c’est juste pour cette fois », je retombais toujours dans ses filets.
Mais tout ça c’était fini, loin derrière nous. Maintenant, Rhys allait m’aider à retaper la maison de grand-mère et nous allons nous comporter comme des adultes. Il avait refait sa vie, et moi j’étais en train de construire la mienne, pas besoin de retomber dans les vieilles habitudes du passé. Il avait été mon ami, et j’espérais qu’il pourrait toujours l’être. Je ne connaissais pas grand monde ici, je tenais à préserver le peu de relation que j’avais. Bien entendu, ça ne m’empêcherait pas de le taquiner sur ce qui s’était passé. Parce que c’était drôle et que j’avais bien vu qu’il était gêné en ma présence. On s’amuse comme on peut !
J’avais rendez-vous avec lui cet après-midi. Il avait travaillé sur les plans de la maison et devait me présenter le fruit de sa réflexion. Je jetais un œil à l’horloge sur le mur pour voir combien de temps il me restait avant de devoir partir. « Merde ! » Merde, merde merde. J’aurais déjà dû y être ! J’avais mis plus de temps que prévu à répondre au mail quotidien de mes parents. Je fonçais donc à travers le salon, attrapais mon sac en route, direction la porte d’entrée. Un bruit à réveiller les morts explosa à travers la pièce, me provoquant un mini-arrêt cardiaque. « Qu’est-ce que… » Je me retournais et observais l’immense gong que nous avions ramené de Bali par terre. J’avais dû donner un coup dedans durant ma course et il était tombé. « Je te ramasserais plus tard mon gros, plus le temps ! » annonçais-je à l’objet inanimé avant de sortir de la maison.
Mon cœur n’avait pas repris un rythme normal lorsque j’arrivais devant le lieu de travail de Rhys. Le fait d’avoir battu tous les records de vitesse sur le vieux vélo de ma grand-mère n’aidait en rien. C’est donc exténuée et haletante que je pénétrais dans le bâtiment. A quoi je devais ressembler… « Ciel. » soufflais-je en entrant dans les bureaux. Pourquoi tout le monde était si beau ? On est obligé d’être une gravure de mode pour être architecte ? C’est pour pas détonner avec le mobilier luxueux ? « Pas étonnant que Rhys travaille ici… » murmurais-je à moi-même en me dirigeant vers ce qui semblait être l’accueil. Une femme qui avait toute sa place dans ce spectacle afficha un immense sourire en me demandant en quoi elle pouvait m’aider. « Bonjour… Je suis en retard mais j’avais rendez-vous avec… Oh attendez je le vois ! » Un peu plus loin, j’apercevais mon vieil ami. « Eh oh, Rhys ! » l’appelais-je de loin en agitant un bras. La femme à l’accueil me regarda avec un air horrifié. Et voilà comment on embarrassait un ami devant tous ses collègues… Abandonnant la mannequin de l’accueil, je me dirigeais vers le jeune homme et le prenais dans mes bras pour le saluer. « Désolée pour le retard, la ponctualité et moi on est pas très copines. » m’excusais-je aussitôt, un sourire innocent illuminant mon visage.
(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Lun 16 Mai - 18:11
There's no place like home
alix grayson et rhys norwood
Comme une bonne vieille routine. Tu t’étais réveillé, tu avais pris une douche et avais opté pour un petit déjeuner devant le journal que tu feuilletais. Tu avais beaucoup de travail ce matin et tu avais décidé de venir plus tôt au bureau. Tu devais finir des plans, envoyer quelques mails et ça risquerait de prendre du temps et tu savais que tu serais tranquille au bureau, que personne ne viendrait t’embêter, toi et ta quiétude. Tu avais salué d’un geste de tête la femme à l’accueil et tu t’étais rendu au bureau pour travailler quelques plans. Tu avais encore quelques minutes avant ton premier rendez-vous et tu en profitais pour peaufiner les détails du plan que tu avais dessiné il y a quelques semaines, face à ces clients exigeants. Tu étais toujours appliqué dans ton travail, appliqué dans tes dessins. Tu tentais de respecter les moindres indications de tes clients, sachant que ces derniers détestaient qu’on vienne contredire leur plan. Bien que parfois tu ne les approuvais pas, tu te devais de le respecter même si tu tentais de soumettre ton point de vue, de manière on ne peut plus calme pour ne pas les agacer ou bien même les contredire. Tu avais déjà eu affaire à des clients qui t’avaient tourné le dos parce que tu leur avais soumis un plan selon ce que tu pensais être le mieux et ils n’avaient pas vraiment appréciés que tu viennes apporter ta touche personnelle alors tu t’étais dispensé de le faire pour les clients qui suivaient suite à ce différend comme te l’avait conseillé ton supérieur. Tu passais la matinée en rendez-vous, à travailler quelques esquisses tout en téléphonant à des clients pour les tenir informer de ta progression dans leurs plans. Tu t’étais rendu sur le terrain que tu allais reprendre de A à Z et conseillait les clients qui semblaient complètement novices en la matière. Selon tes propres goûts et pas selon ce qui serait le plus cher. Tu avais toujours mis un point d’honneur à ne pas jouer les malfrats, juste architecte pour se faire de l’argent sur le dos des gens. Tu leur conseillais ce qui serait le mieux, selon leur budget et leurs envies. De quoi rendre tout le monde heureux.
Tu avais rendez-vous avec Alix aujourd’hui pour discuter de la maison qu’elle souhaitait rénover. Alix, Alix. Une fille que tu connaissais depuis ta tendre enfance, avec laquelle tu avais découvert de nombreux pays, avec laquelle tu avais voyagé, durant quelques étés, suivant la tradition familiale avec ta petite sœur après que tes parents vous aient proposé de les rejoindre. Tu n’avais pas été contre parce que tu n’avais jusqu’à présent, découvert aucun pays, habitué à ta petite ville. C’était avec Alix que tu avais découvert la Chine ou encore la France et bien qu’entre vous, le courant n’était pas passé au début, tu avais fini par la découvrir davantage et quelque chose t’avait plu chez cette fille. Elle avait fini par te conquérir et vous aviez fini par sortir ensemble durant plusieurs étés, quand vous voyez. Vous tombiez dans les bras de l’un et l’autre et rien n’avait été plus agréable que d’être avec une fille qui te plaisait, devant les plus beaux paysages du monde, elle dans tes bras. Mais tu avais fini par ne plus de donner de nouvelles après que avoir cessé de la fréquenter. Jusqu’à ce que tu apprennes qu’elle vienne déménager ici et bien que l’eau avait coulé sous les ponts, tu te sentais bête d’avoir joué les enfoirés et elle semblait prendre un malin plaisir à te le rappeler. Tandis que tu trainais vers l’accueil, une tablette en main, la jeune femme arriva vers toi, te prenant dans les bras. Tu resserras l’accolade quelques instants avant de faire un signe à la fille de l’accueil, quelque peu perdue ou troublée par cette jeune femme qui déboulait de nul part et se jetant dans tes bras. Tu souriais à ses paroles : « Ouais, je m’en souviens. » Lançais-tu, taquin avant de faire signe à la jeune femme de te suivre, ton bras derrière son dos. « Suis-moi, on va aller dans mon bureau.» Tu marchais vers celui-ci et sitôt arrivé, tu la laissas entrer la première et refermas la porte. « Je te sers quelque chose ? Café ou … whisky ?» Lançais-tu tandis que tu retirais ta veste de ton costume, regardant la jeune femme. « Tu vas bien ? » Tu étais toujours aussi un peu embarrassé par cette situation mais tu espérais qu’avec Alix, les choses puissent s’arranger. Tu l’appréciais beaucoup et puis vous alliez travailler ensemble alors autant mettre le passé à coté.
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Alix Grayson
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(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Lun 16 Mai - 19:32
Rhys & Alix
Rhys n’avait pas oublié mes petits soucis avec les horaires. Je ne savais pas si je devais être flattée ou vexée. S’il avait pu oublier mes défauts, ça m’aurait arrangée. C’était plus drôle s’il me voyait comme cette fille parfaite avec qui il avait découvert tous les continents. Je faisais mine de ne pas avoir entendu sa taquinerie et le laissais le guider jusqu’à son bureau. « Monsieur a son propre bureau, la grande classe ! » me moquais-je en pénétrant dans son antre d’architecte sérieux et professionnel. Il aurait certainement préféré que je m’assieds tranquillement, mais je préférais faire le tour de la pièce. « Un café serait parfait. Le whisky se sera seulement pour mieux avaler ce que tu veux faire dans ma maison si besoin. » lui répondais-je, cachant la surprise provoquée par sa proposition. J’évitais encore de boire à cette heure-ci. Même pour moi, il était trop tôt.
J’essayais de lire le titre des livres qui remplissaient la magnifique bibliothèque du bureau lorsque Rhys me demanda comme j’allais. Ma foi, très bien. Mais je n’allais pas répondre si facilement. « Ah tu sais, c’est pas tous les jours facile. C’est difficile de vivre seule. Et c’est pas comme si je pouvais facilement trouver un homme avec qui partager ma vie après… » Je quittais la bibliothèque pour poser un regard faussement triste sur mon vieil ami. « Enfin, tu vois… après toi… » avouais-je difficilement, luttant pour garder mon sérieux. Je gardais un visage fermé pendant de longues secondes avant de finir par éclater de rire, bien trop amusée par la détresse qui se lisaient dans les traits du jeune homme. « Pardon, c’était trop facile. » m’excusais-je en essayant d’une main la larme qui coulait le long de ma joue. « Tu aurais vu ta tête mon pauvre… » Je riais toujours lorsque je me rapprochais de lui. « Tout va très bien, merci. » répondais-je finalement avec bien plus de sérieux. Je touchais légèrement son avant-bras avant de reprendre mon exploration du bureau.
Comme les enfants, j’avais envie de toucher à tous les bibelots design mais me retenais, de peur de casser quelque chose. J’avais déjà fait tomber un gong aujourd’hui, c’était bien assez. « Et toi ? Professionnellement ça a l’air d’aller en tout cas ! » Je me postais devant son diplôme sur le mur. Je n’aurais pas forcément imaginé Rhys avec une telle profession lorsque nous étions plus jeunes, mais maintenant… il avait l’air dans son élément. J’en étais heureuse pour lui. D’autant plus s’il arrivait à me pondre de magnifiques plans pour la maison.
J’arrêtais de faire ma fouine deux minutes et allais m’installer sur un fauteuil qui me criait « je suis confortable, pose tes fesses sur moi ! ». J’étais vite rejointe par Rhys et un café chaud. J’acceptais la tasse qu’il me tendait et avalait déjà une gorgée. « Alors ? Tu as de belles choses à me montrer ? » demandais-je, curieuse de voir à quoi il avait pu penser. « Je suis ouverte à toutes propositions ! » Je riais intérieurement de cette remarque. « Tu peux te faire plaisir. » Ce coup-ci, ce n’était plus seulement intérieurement que je riais. Je cachais néanmoins ma bouche derrière la tasse, histoire de gagner un peu en subtilité. Même si c’était probablement trop tard.
(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Lun 16 Mai - 21:29
There's no place like home
alix grayson et rhys norwood
Tu t’étais légèrement avachi sur ton siège tandis que tu regardais Alix faire le tour du bureau, semblant à la fois émerveillée, mélangé à une sorte de sarcasme. Tu haussais un sourcil tandis que tu l’écoutais. Elle n’avait pas changé au moins. « Et oui. » Tu finis par te lever et ris à la réponse de la jeune femme quant à ta proposition de prendre un verre de whisky ou un café. Tu n’étais pas vraiment sérieux. Même toi tu ne boirais pas de cet alcool en pleine après-midi et tu riais légèrement aux propos de la jeune femme. « C’est vrai que je me rappelle que l’alcool c’était pas ton truc. Je me rappelle encore la première fois que tu t’étais pris ta cuite. J’avais super bien dormi grâce à toi.» Tu souriais, moqueur, en repensant à Alix dans les vapes après avoir vomi toutes ses tripes. Elle et ta sœur, de sacrés phénomènes. Sauf qu’à l’époque, tu côtoyais encore Alix et quand elle se levait vingt fois ans dans la nuit parce qu’elle était malade, autant dire que ce n’était pas vraiment de très bons souvenirs. Tu finis par te lever, laissant la bouilloire chauffer tandis que tu regardais la jeune femme découvrir chaque recoin de ton bureau. Elle était curieuse et ça, tu t’en rappelais aussi. Tu te grattais les cheveux, tentant d'éviter un sujet de conversation qui risquerait encore une fois de te coûter des rougissements, des bégaiements parce qu’Alix trouvait toujours le moyen pour te mettre mal à l’aise. Le pire, c’est qu’elle prenait un malin plaisir à le faire, ce n’était pas une question de maladresse, non, juste une envie, probablement, de te faire payer d’avoir joué les goujats. Néanmoins, tu n’y échappais pas. Elle continuait ce petit jeu et tu commençais à te dire qu’il était grand temps que tu ripostes. Tu grimaçais à sa moquerie et passais une main dans tes cheveux, la regardant brièvement avant de reposer ton regard sur ton bureau. « Je vais finir par croire que tu me fais du rentre-dedans là. » Et tandis que tu te dirigeais vers la bouilloire pour l’arrêter, tu ajoutais, amusé : « Ce qui n’est pas la meilleure des façons bien sur.» Elle aimait jouer à ça, toi aussi. Tu ne comptais pas éternellement t’excuser, te sentir honteux pour un truc qu’elle même semblait avoir oublié, être passé outre. Tu vins t’asseoir sur ton siège tandis que tu cherchais quelques plans que tu avais déjà dessinés. Etant ordonné, tu savais pertinemment où ils se trouvaient et tu ne mis quelques secondes à les retrouver. Tu les posais sur le bureau et haussais les épaules à la question de la jeune femme. « Tout va bien pour moi. J’ai vraiment pas à me plaindre. » Lançais-tu en haussant les épaules. « Et toi ? Tu as quelques projets professionnels ? » Demandais-tu tout en cherchant un crayon à papier. Trop de temps s’était écoulé depuis la dernière fois que vous ne vous étiez plus vus et tu te demandais comment ça allait pour elle. Tu espérais qu’elle ait trouvé sa voie professionnelle mais elle était encore jeune comparé à toi. La jeune femme vint s’asseoir en face de toi et tu souriais à ses dires tandis que tu déballais les plans sur ton bureau. « Effectivement. Tiens prends ma place. » Tu te levais et la laisser guetter les plans. Tu souriais à ses dires, cette fois, elle semblait être un peu gênée, à son tour, tentant de se cacher derrière la tasse de café que tu lui avais donné. « Oh tout doux Grayson. » Tu rentrais un peu dans son jeu parce qu’elle avait été la première à te lâcher des vannes. A ton tour, à charge de revanche comme on dit. « Je vois qu’on n’a pas changé. » Ajoutais-tu, alors que tu étais prêt de son oreille, lui montrant les plans que tu avais dessiné. T’en jouais un peu mais c’était un peu ta façon à toi de te venger. Tu te penchais vers elle, tandis que tu montrais avec ton crayon papier, les différents points que tu voulais voir avec elle.« Dis-moi ce que tu en penses de ma proposition. » Lançais-tu amusé, avant de reprendre ton sérieux et pointas du crayon à papier la façade que tu avais complètement repenser : « Ici, je pensais à casser le mur pour faire un plus grand salon. Je pensais réaménager la cuisine pour en faire une cuisine ouverte, avec une sorte de petit comptoir. Et les chambres, je bosse encore dessus. » Tu te redressais : « Alors, partante ? Je me suis fait plaisir comme tu peux le voir.» Tu lui fis un clin d’œil avant de la regarder de nouveau, un sourire. « Peut-être que tu veux en parler à tes parents pour savoir ce qu’ils en pensent ? Enfin prends ton temps. » Tu posais ta main autour du siège.
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(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Lun 16 Mai - 23:34
Rhys & Alix
Du rentre-dedans ? Oh non monsieur, c’est pas au programme. Il y a méprise sur mes intentions là ! Et effectivement, si ça m’intéressait je m’y prendrais autrement. Certes, Rhys était toujours aussi séduisant et si j’étais une fille lambda qui se retrouvait ainsi enfermée dans son bureau… j’essayerais peut-être de passer dessous. Mais là non. J’étais là dans un but purement professionnel et amical. Rien de plus. Nope. C’est qu’il arrivait à me faire douer de mes blagues le petit con.
« Non, pas de projet professionnel pour l’instant. » répondais-je assez légèrement lorsqu’il me posait la question. Ce n’était pas mon sujet de conversation préféré. J’avais passé ma vie à me dire que je ferais certainement comme mes parents et je n’avais pas poussé la réflexion plus loin. Maintenant que j’étais ici, seule, sans bagage autre que « j’ai parcouru le monde et j’en ai pris de superbes photos », j’étais un peu perdue. J’arrivais toujours à vendre mes photos à qui pouvait bien en avoir besoin, mais étant donné que j’avais arrêté d’en prendre… je risquais un jour d’être à sec. Et quand ce moment arrivera, j’aurai de sérieuse question à me poser. En attendant, j’évitais au maximum d’y penser. Peut-être que Rhys pourrait m’aider dans ma quête un jour, mais je n’avais pas l’intention d’en discuter maintenant avec lui. Même si c’était tentant.
Je riais au « tout doux Grayson ». Je n’avais pas entendu quelqu’un m’appeler comme ça depuis bien longtemps. Il était bien le seul à l’avoir jamais fait d’ailleurs, et ça me rappelait de bon souvenir. Je me souvenais du jour où il m’avait empêché de me faire écraser par un bus qui roulait n’importe comment en Inde. « Regarde où tu mets les pieds Grayson » m’avait-il dit ce jour-là. J’avais pu lire toute la peur dans ses yeux, visiblement effrayé par ce qui aurait pu se passer s’il n’avait pas été là pour me retenir d’avancer sur la route. Et ça m’avait touché, plus que je ne l’aurais admis à l’époque.
Je secouais la tête pour me remettre les idées en place et commençais à observer les plans que Rhys m’avait mis sous le nez. Le visage du jeune homme tout près du mien comme ça… n’aidait pas franchement à me concentrer. Mais je suppose que j’avais mérité qu’il me taquine à son tour. « Tu peux me proposer tout ce que tu veux. » suggérais-je à mon tour, tournant mon visage pour me retrouver cruellement proche du sien, jouant à son propre jeu. Je lui lançais un sourire espiègle et reportais mon regard sur les plans qu’il désignait de son crayon. Je l’écoutais religieusement expliquer ce qu’il voulait y faire, soudainement attirée par son côté très pro. C’était… inhabituel. Je restais bloquée sur les plans tandis qu’il me demandait ce que j’en pensais. Il avait bien bossé. Je reconnaissais la maison malgré tout ce qu’il voulait y faire… et ça me plaisait. « Partante, oui. » murmurais-je sans trop m’en rendre compte avant de tourner mon regard vers mon ami. Je lui rendais son sourire en observant sa main se poser sur mon fauteuil. « Il ne vaut mieux pas impliquer mes parents. Je préfère… leur faire la surprise. C’est pour ça que j’aimerais que tout se fasse rapidement. » expliquais-je en menant ma main jusqu’à son visage. Je replaçais une petite mèche qui tombait sur son front.
« Ça me fait vraiment plaisir de te revoir. » lâchais-je d’un coup, les mots sortant de ma bouche sans que je les y ai autorisés. « Hm. T’es le seul visage familier par ici donc c’est… rassurant. » tentais-je de me justifier, un sourire gêné sur les lèvres. Je ne m’étais pas rendue compte combien ça pouvait me faire du bien de retrouver mon ami. Je n’avais pas de véritable problème à vivre seule, mais ça me rassurait de savoir que Rhys ne serait pas loin en cas de besoin. Il ne l’avait pas dit, mais je savais que je pouvais compter sur lui. J’avais toujours pu le faire.
La petite séquence émotion terminée, je reportais toute mon attention sur les fameux plans. « En tout cas ça me plait bien. Pour les chambres ça presse moins, c'est surtout le bas qui commence à me rendre dingue. » Je marquis une petite pause avant de reprendre. « Mais dis-moi, va y avoir des ouvriers sexy chez moi pour faire les travaux ? Ou on va réaliser tout ça de nos petites mains ? » demandais-je, imaginant déjà les corps dégoulinants de sueurs, une masse à la main pour détruire le mur. « Non pas qu’on serait moins sexy, mais je suis pas sûre qu’on ait le physique pour. » Moi ? J’étais une crevette d’un mètre soixante. Lui ? Il était très bien bâti mais les ouvriers de mes fantasmes l’étaient encore plus. Je palpais son bras pour vérifier mes suppositions. « Faut voir sans ta chemise, mais ouais, je crois que tu peux seulement être l’architecte de ce projet. » me moquais-je après avoir lâché son bras. C’était probablement pas dans ses projets, mais j’avais soudainement envie de casser des murs avec Rhys.
(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Mer 18 Mai - 23:04
There's no place like home
alix grayson et rhys norwood
Alix avait prit un malin plaisir à te rendre embarrassé par des faits passés. Elle prenait un malin plaisir à te rappeler à quel point tu avais pu être lâche, avec les filles. C’était l’époque où les filles et toi, c’était une grande histoire. Une histoire qui ne finissait jamais bien, malheureusement. Avec Alix, vous aviez vécu quelque chose d’unique, parce que vous viviez une histoire d’amour un peu à la Bonnie & Clyde en parcourant tout ces pays, les mains entrelacées. Avant que ça se finisse, brutalement, parce que tu étais à l’époque indécis et surtout assez volatile avec les filles. Et si des années s’étaient écoulées, si chacun avait pris des routes différentes, Zoe n’en manquait pas une pour te rappeler que tu n’avais pas été très délicat à l’époque. Si au début, cela te valut quelques rougissements, tu n’avais plus envie de jouer les fautifs. Tu décidais de prendre Alix dans son propre jeu, parce que c’était plus marrant que s’apitoyer sur ton sort ou plutôt votre sort. Elle voulait jouer, elle allait être servie. Si tu avais mûri sur certaines choses ; en revanche tu pouvais très vite redevenir un ado puéril. Au diable que tu es maintenant vingt-sept ans, pour certaines choses, tu n’avais pas grandi en l’occurrence. Toutefois, tu n’avais pas oublié la raison pour laquelle la jeune femme était venue ici et tu la laissais découvrir tes plans pour sa maison. Tu te baissais vers elle, désignais les endroits que tu comptais reconstruire, les points que tu comptais revoir mais bien avant ça, tu continuais de jouer avec Alix, qui se prenait au jeu, contre toute attente. Fallait s’y attendre après tout. Tu souriais à ses dires et haussant un sourcil, tu finis par dire, t’approchant un peu plus vers elle, plutôt vers son oreille : « Fais attention à ce que tu souhaites Grayson.» Tu finis par légèrement prendre de la distance pour lui montrer ô combien tu avais eu de bonnes idées. Elle semblait emballée par tes idées, ce qui te fit sourire. « Pas de souci, on va pouvoir commencer vite, dis-moi juste quand t’es libre pour me préparer d’ici là.» Tu haussais un sourcil, ajoutas pour ne pas que la jeune femme trouve un énième prétexte pour te rendre mal à l’aise : « J’entends par là pour débuter les travaux bien sur et que je termine mes plans en temps et en heure.» Tu préférais préciser, avec l’esprit de la jeune femme, tu savais qu’elle pouvait détourner tes paroles contre ton gré, ce que tu détestais d’ailleurs. Alix vint à poser ta main sur ton visage, ce qui te surprit en quelques peu. Les gestes affectifs qu’elle avait pu avoir à ton égard – et toi au sien - datait de longtemps maintenant et c’était étrange aujourd’hui de vous redécouvrir un tant soit peu. La jeune femme prit la parole, un peu maladroitement ce qui te fit sourire, même légèrement rire. « Je l’avais remarqué oui. » Avant d’ajouter, tout en prenant sa main : « Moi aussi Grayson.» Parce que ça te fait plaisir de la revoir, même si elle pouvait être un peu déroutante quand elle s’y mettait. Mais ça faisait le charme d’Alix, elle avait toujours été comme ça aussi loin que tu t’en souviennes. Puis de nouveau, vous discutiez de sa future maison. Tu t’assis cette fois sur le bureau, près d’Alix et l’écoutais attentivement, un tantinet plus sérieux et souriais aux dires de la jeune femme. Avant de déchanter, au fur et à mesure, lorsqu’elle commençait à parler d’ouvriers sexy. « Tu perds pas le nord Grayson...» Tu levais les yeux au ciel, un peu consterné par la jeune femme avant de reprendre haussant les épaules : « Tu sais que c’est cliché cette image des ouvriers sexys ? Crois-moi, tu vas vite déchanter quand tu vas les voir déambuler sur ton terrain. Sauf si t’as un faible pour les mecs trop âgés et disons.. Bien en chair.» Lançais-tu, tandis que tu cherchais tes mots. Et là, elle touchait un certain point de ta fierté lorsqu’elle décrétait ouvertement que tu étais probablement moins bâti. Tu arquais un sourcil avant de légèrement rire. « J’ai rien à leur envier. » Finissais-tu par dire, en regardant Alix et ajoutais en haussant les épaules : « Je serai déjà l’architecture et ça me va. L’architecte avec lequel tu auras quand même couché. » Fis-tu remarquer, avant de sourire, un peu ironiquement et ajoutas : « Et tu te plaignais déjà pas à l’époque de ma musculature donc.» Tu étais rentré encore une fois dans son jeu mais ajoutas fissa : « Enfin si c’est un stratagème pour que j’enlève ma chemise, c’est bien vu. Mais pas assez pour que je l’enlève.» Lançais-tu amuser. Tu finis par te lever : « Non parce qu’à la base, je te rappelle que t’es venu pour discuter de tes projets pour ta maison et pas pour mater ma musculature.» Finis-tu par dire, en jetant un regard amusé vers la jeune femme : « Mais je vois que le sérieux n’est toujours pas ton truc. » Finissais-tu par dire avant de revenir vers elle, parce que tu cherchais un dossier, tu le reposas sur la table. « Enfin aussi parce que je te perturbe mais bon, ça c’est autre chose.» Finissais-tu par dire. Tu tentais de dire ça sérieusement, gardant un air sérieux même si tu avais envie de rire. Rire de tes bêtises.
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(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Dim 22 Mai - 17:03
Rhys & Alix
Rhys était en train de briser tous mes rêves. J’avais une image en tête : moi sur la terrasse, peu habillée, en train de siroter de la limonade pendant que j’admirais des ouvriers à moitié nus, dégoulinants de sueurs et terriblement sexy en train de bosser dans la maison. Mais tout à coup, c’était des quarantenaires bedonnants et chauves dont on voyait les fesses lorsqu’ils se penchaient que j’imaginais, et j’en avais des frissons. « Tu pourrais au moins te débrouiller pour qu’il y en ait un de beau dans le lot. Juste un. S’il te plait. » le suppliais-je du regard. Je n’en demandais pas beaucoup ! Juste un pour relever le niveau et ne pas me donner envie de déménager le temps des travaux.
L’image des ouvriers anti-sexy s’effaçait à la seconde où mon vieil ami me rappelait nos ébats passés. Ah oui. C’est vrai que c’était arrivé. Et pas qu’une fois. Je rougissais certainement en me rappelant ce qui s’était passé entre nous. Mais pas plus de quelques secondes. Je ne pouvais pas me laisser avoir aussi facilement. Non non non. « Evidemment que je me plaignais pas. J’étais jeune, sans expérience et j’avais que toi sous la main. Je pouvais pas trop me permettre de faire ma difficile ! » raillais-je d’un air faussement détachée. En soit, ce n’était pas complètement faux. Je n’avais pas l’embarra du choix. Mais si j’étais parfaitement honnête, je n’aurais pas pu rêver mieux. Toutes les filles rêvaient d’un premier amant comme Rhys. Là tout de suite, j’avais envie de le frapper pour m’avoir rappelé ça, mais il avait été charmant à l’époque. Donc je ne pouvais pas m’en plaindre.
« A quoi ça sert d’être sérieux ? » demandais-je lorsqu’il en évoqua mon sérieux manque. « T’as bien bossé, si j’apportais pas un peu d’humour à ce rendez-vous on s’ennuierait ! » Il n’allait quand même pas se plaindre ! Tous ses entretiens devaient se suivre et se ressembler, là au moins… on riait. Peu de monde avant moi avait dû réclamer des ouvriers sexys et proposer que l’architecte lui-même participe aux travaux. « Allez montre-moi la suite au lieu de te plaindre. » me moquais-je en le voyant déposer un nouveau dossier sous mes yeux. J’étais sur le point de gagner un peu en professionnalisme quand Rhys fit l’erreur de dire qu’il me perturbait. J’écarquillais les yeux en sa direction. « Pardon ? Répète ça ! » demandais-je, outrée mais amusée.
« Et en quoi tu me perturbes ? Tu crois que c’est parce qu’à une époque j’ai joué avec tes parties intimes que j’arrive pas à bosser sérieusement avec toi maintenant ? » Je pointais mon index vers lui et le plantais dans son torse, d’un air accusateur. « Sachez Monsieur Norwood que j’en ai eu plein entre les mains, et ailleurs, depuis et que j’ai appris à faire la part des choses. Vous ne m’impressionnez plus vous et tout votre… charme. » Je ne savais pas si c’était le mot juste, mais je n’avais pas mieux. « La petite Alix impressionnable que tu as connu a bien grandi. » A l’époque, j’étais sans expérience, facilement troublée par ses charmes et l’intérêt qu’il me portait. Maintenant, j’avais appris, j’avais connu de nombreux hommes qui m’avaient appris à garder la tête haute et à séparer le côté physique et tout le reste. « Et maintenant elle aimerait bien voir le reste de tes plans. » reprenais-je en jetant un coup d’œil à la table où reposait les croquis. « Ou alors tu préfères qu’on se batte un peu plus pour savoir qui perturbe le plus qui ? » suggérais-je, accompagné d’un petit clin d’œil.
(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Lun 23 Mai - 22:08
There's no place like home
alix grayson et rhys norwood
Et Alix qui insistait pour des ouvriers sexys, ce qui te valut un énième soupir d’exaspération. Tu ne savais plus vraiment si elle faisait des travaux pour elle ou pour les fameux ouvriers. Tes mains sur les hanches, tu l’écoutais, presque te supplier tandis que tu roulais des yeux. Elle n’avait pas tellement changé la petite. « Et non malheureusement je ne peux rien faire pour toi. » Lançais-tu, haussant les épaules, comme si tu te sentais coupable et désolé de ne pas pouvoir répondre à ses désirs : « C’est pas Meetic mon taff.» Fis-tu remarquer, tandis que tu haussais les sourcils. Alix était incroyable. Sans culot. Comme quand tu l’avais rencontré à l’époque. C’était peut-être ce qui t’avait d’abord rendu réticent puis tu avais laissé tomber les barrières et finalement c’est ce qui t’avait plu chez elle. Et tandis que vous étiez toujours sur la provocation, tu finis par rappeler à celle-ci, vos années où vous batifolez ensemble. La réponse de la jeune femme te fit légèrement sourire et tu n’étais pas du genre très rancunier. L’eau avait coulé sous les ponts, telle était l’expression et tu ne lui en voulais pas le moins du monde : « On va dire ça.» te contentais-tu de répondre face à sa réponse même si tu restais dubitatif sur ses explication. Mais vous n’étiez pas vraiment ici pour discuter de vos folles années mais de la reconstruction de la maison d’Alix et tu finis par reprendre ton sérieux. Tu n’étais pas le genre à t’éparpiller mais quand la jeune femme s’était présentée et avait commencé à te titiller, tu n’avais pas pu te retenir de lui rendre la pareille. Tu ne voulais pas partir dans la surenchère ridicule et pourtant, c’était ce que tu étais en train de faire. Pour t’amuser, parce que c’était ta façon à toi de manifester ton engouement pour son retour ici. Et il fallait croire que t’étais bon acteur parce que t’avais réussi à ne pas rire, à ne pas démontrer ton amusement face à la réaction d’Alix. Si habituellement tu étais le premier à t’emballer, à tout prendre au pied de la lettre, il semblait que ce soit le tour d’Alix. Son ‘sermon’ te fit légèrement rire et tandis que tu lui faisais face, l’écoutant légèrement s’emballer, tu te contentais de répondre, avec ce sourire sarcastique, narquois, victorieux : « T’as fini ? » Finissais-tu par dire, les mains de nouveau à ta taille avant d’ajouter : « Et toi, tu tombes dans le panneau. Crédulement. T’as pas vu que je te charriais Grayson ?» Tu finissais par t’approcher d’elle, lui donnant un coup de coude, avant de chercher des feuilles dans ton bureau. « Chacun son tour. Tu t’es bien foutu de moi ces dernières semaines. J’étais obligé de me venger tu me connais. » Tu secouais la tête en te marrant, le crayon entre la bouche tandis que tu t’accroupissais pour prendre des feuilles grand format qui trainaient en dessous. Tu posais finalement la feuille sur le bureau et regardais de nouveau Alix : « Bon allez, fini de déconner. Tu vois comment le haut de ta maison? Chambre, salle de bains ? T’as des envies particulières ?» Demandais-tu à la jeune femme, cette fois-ci de manière plus sérieuse. Après tout, tu ne voulais pas lui faire perdre son temps avec tes blagues de mauvais goût puis c’était ta façon à toi de la taquiner. « T’as dit à Jem que t’étais là d’ailleurs ?» Tu savais que ta petite sœur et Alix s’entendaient plutôt bien. Tu ne savais pas trop si elles avaient gardé le contact. « Parce que bizarrement, elle ne m’en a pas parlé. Tu me diras, ça fait un bail que je l’ai pas vue.» Finissais-tu par dire, haussant les épaules. Ta sœur était assez, disons, discrète et elle donnait des nouvelles quand bon lui semblait.
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Alix Grayson
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(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Dim 29 Mai - 15:42
Rhys & Alix
« T’es vraiment un connard Norwood. » Rhys savait sur quelles cordes appuyer pour me faire perdre la tête. En bien ou en mal. Et là il avait vu juste. Est-ce que c’était mérité ? Mh… très probablement. Mais ça n’en restait pas moins un connard qui méritait que je lui rende le coup de coude qu’il venait de me donner. Je gigotais sur mon siège pour essayer de reprendre le côté professionnel de ce rendez-vous. C’était loin d’être évident, mais les plans que le jeune homme étalait devant moi me forçaient à y arriver. Je me penchais pour mieux voir et attraper un crayon qui trainait non loin pour gribouiller un mur entre deux pièces. « J’aurais bien fait une suite parentale là. Enfin… ce serait juste pour moi donc pas de parents là dedans mais… enfin t’as compris l’idée. On pourrait peut-être ouvrir la pièce sur la salle de bain à côté pour lier les deux. Tu vois ? » Pour l’instant, je ne serais pas contre avoir une salle de bain qui donnait dans ma chambre. Et si un jour je venais à revendre la maison… ça plairait certainement aux acheteurs potentiels. « Et il resterait la toute grande salle de bain pour les autres choses, ça suffit non ? » lui demandais-je en la pointant sur les plans. « Sinon il faudrait juste donner un coup de jeune à tout l’étage. » Les pièces de vie n’étaient pas les seules à être ancrées dans les années soixante. Les papiers peints, les couleurs et les carrelages à l’étage étaient tout aussi horribles. Si je voulais trouver des colocataires pour combler ses chambres vides, j’avais besoin de les rendre accueillantes. Ce qu’elles n’étaient pas du tout pour l’instant.
Rhys me sortit de mes envies décoratives en évoquant sa sœur. « Je l’ai appelée peu de temps après être revenue oui. » commençais-je en réfléchissant au fameux coup de téléphone. Je ne connaissais pas grand monde dans le coin, j’avais évidemment sauté sur mon carnet d’adresse pour retrouver toutes les personnes que j’étais susceptible de revoir. « Elle m’a promis qu’on déjeunerait ensemble bientôt mais… j’attends toujours. » Je levais le regard vers le frère de l’intéressée pour voir sa réaction. Il n’avait pas l’air très surpris que Jem ne m’ait pas recontactée depuis le temps. « Laisse-moi deviner, t’as aussi peu de nouvelles que moi ? » suggérais-je avec un petit rire moqueur. J’adorais Jem, elle avait été comme une sœur pour moi… mais elle n’était pas la meilleure pour garder le contact. Elle aimait garder ses distances, ce que je respectais totalement, mais je ne l’avais pas vue depuis tellement longtemps que j’avais hâte de partager ce fameux déjeuner. Elle devait avoir tant de choses à me raconter ! Et moi aussi d’ailleurs. J’avais même envie de lui proposer de venir poser ses valises chez moi si ça l’intéressait… « Elle va bien quand même ? » demandais-je en espérant une réponse positive. Je voyais mal la jeune femme s’embourber dans de sales histoires, mais sait-on jamais. C’était l’élément calme et posé de la famille Norwood, mais elle avait pu changer ces derniers temps.
(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Dim 29 Mai - 21:53
There's no place like home
alix grayson et rhys norwood
Et la réaction face à ta blague, apparemment de mauvais goût, ne se fit pas attendre et les mots prononcés par Alix te firent sourire. Non pas qu’ils soient chaleureux mais tu savais que tu aurais le droit à ce genre d’insultes, de commentaires. Après tout, c’était surement mérité, surement justifié parce que tu venais quand même de la prendre à son propre jeu. C’était surement puéril de ta part de jouer les mecs rancuniers en prétextant qu’elle l’avait cherché, qu’elle avait commencé, mais aussi surtout parce qu’au fond, ça te faisait rire. Alix n’avait pas vraiment changé et puis tu préférais que vous rigoliez plutôt que de vous retrouvez mal à l’aise l’un devant l’autre. Et si au début, ce fut ton cas, aujourd’hui tu n’avais plus envie de jouer les intimidés parce que tu savais qu’au fond, malgré ce que tu avais pu faire durant ton adolescence, cela semblait être pardonné par la jeune femme, elle prenait juste un malin plaisir à t’embêter avec ça. Tu finis par répondre, un sourire aux lèvres :« Charmant.» Avant finalement de tourner les talons pour te reconcentrer sur la vraie raison pour laquelle elle l’était aussi. Tu ne voulais pas non plus lui faire prendre son temps bêtement avec tes bêtises et tu lui montrais ce que tu envisageais et la questionnais sur ce qu’elle voyait. Tu mettais toujours un point d’honneur à écouter les requêtes de tes clients. Leurs envies tout d’abord et ensuite tu voyais avec eux ce qui était tout à fait plausible et ce qui était le moins et après tu proposais un compromis. Tu écoutais donc ce que proposait Alix en hochant la tête vivement et haussais les épaules, riant légèrement face à l’emmêlement d’Alix : « Ca me semble possible, juste mur avec porte pour séparer la chambre de la salle d’eau ou tu préfères mettre un simple rideau ou quelque chose du genre?» Tu hochais la tête aux demandes de la jeune femme et haussais un sourcil, te demandant ce qu’elle pouvait bien faire des autres chambres sachant que pour l’instant elle était toute seule : « Tu comptes faire quoi de toutes ces chambres ?» Peut-être que c’était au cas où elle accueillerait des amis ou encore ses parents pour qu’elle veuille refaire l’autre salle de bain y compris mais ça avait attisé ta curiosité. « Ouais, c’est vrai que ça a besoin d’un petit coup de jeune mais après c’est une question de comment tu vas emménager le truc parce que pour l’instant c’est pas pour dire Grayson, mais c’est le bordel chez toi. Je sais que tu viens d’emménager mais quel foutoir. » Quand tu étais venu pour évaluer le terrain, prendre quelques notes pour tes futurs plans, tu avais parfois eu du mal à mettre un pied devant l’autre. Après, tu savais qu’elle venait d’emménager et surtout qu’elle était seule et tu imaginais que déballer tous les cartons prenaient un temps fou donc après tout, c’était surement normal. Tu lui demandais si elle avait eu des nouvelles de ta sœur et sa réponse ne t’étonnait pas. Tu haussais les épaules aux dires de la jeune femme tandis que tu rangeais ton crayon à papier dans un pot : « C’est du Jem tout craché. Tu risques d’attendre encore longtemps. » Tu étais parfois exaspéré par le je-m’en-foutisme de ta sœur. Surtout qu’elle et Alix s’entendaient vraiment bien, presque inséparables. Tu riais légèrement à la question de la jeune Alix et croisais les bras : « Jem donne des nouvelles par ci, par là. Mais ces derniers temps, silence radio. Elle est jamais là quand je passe chez mes parents. » Tu haussais les sourcils et soupiras d’exaspération et tandis que tu trainais les pieds dans ton bureau, tu hochais la tête de nouveau suite à la question d’Alix : « Oui, j’imagine qu’elle va bien. Depuis qu’elle n’est plus avec son connard d’ex petit-ami.» Tu finis par ajouter, suite au regard intrigué d’Alix : « Jem est sortie avec un type peu fiable, je l’avais prévenue. Ca s’est très mal passé entre eux, c’est allé un peu loin mais elle n’est pas vraiment rentrée dans les détails et en tant que grand-frère, j’ai fait ce que j’avais à faire. » Avouais-tu, en regardant Alix et préférais ajouter, histoire qu’elle ne se fasse pas de films : « Je te rassure, j’ai pas buté le type. Même si c’était probablement ce qu’il méritait. » Tu étais en colère que tu aurais pu en arriver à là, mais tu n’étais pas un meurtrier alors tu l’avais seulement laissé salement amoché, toi y compris. « Je me demande pourquoi vous les filles, vous aimez ce genre de types, ce genre de fous furieux. Pourquoi faut toujours que vous tombiez sur des tarés. Toujours dans des histoires pas nettes et saines d’esprit. » Tu pensais à ta sœur mais aussi à Zoe. Elle et son Ben, c’était une sacrée histoire celle-là aussi.
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(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Lun 20 Juin - 0:02
Rhys & Alix
J’écoutais Rhys religieusement, répondant à ses questions lorsque je savais quoi répondre. Mur ? Rideau ? Porte ? Panneau japonais ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je lui laissais carte blanche, parce que j’avais confiance en ses talents. Ce à quoi je pouvais répondre, par contre, c’était l’utilité que j’avais pour toutes ces chambres. « Je pense que je vais chercher des colocataires. La maison est trop grande pour moi toute seule et ça ferait une rentrée d’argent en attendant… En attendant. » Mes économies allaient passer dans les rénovations, il faudrait bien un moyen pour payer les dépenses quotidiennes et l’idée de vivre avec de parfaits inconnus m’excitaient assez.
Je riais en l’entendant parler du bordel chez moi. Je n’avais jamais eu de maison à entretenir ou de chambre à ranger, c’était difficile de s’y mettre maintenant. Où j’étais censée ranger un aspirateur ? Où est-ce que je mettais les vêtements lavés mais pas repassés ? Comment je trouvais l’endroit juste pour les affaires de grand-mère et les miennes ? Mes parents m’avaient appris à parler français et à monter une tente, pas à maintenir une maison en vie. Voilà une chose de plus que mes futurs colocataires feraient pour moi !
Assez parlé architecture, Rhys me lançait sur le sujet de sa sœur. Je n’étais pas la seule à manquer de ses nouvelles. Qu’elle ne me recontacte pas ne m’étonnait guère. Le silence radio vis-à-vis de son frère… plus. « C’est quoi cette histoire ? » demandais-je alors qu’il évoquait un certain « connard d’ex ». Je haussais les sourcils en attendant une explication. Je voyais mal Jem fréquenter quelqu’un qui pourrait lui causer du tort mais… je n’étais plus assez dans sa vie pour savoir ce genre de détail de sa vie. Et vu la manière dont Rhys racontait cette histoire, je le regrettais. Peut-être que si j’avais été là j’aurais pu la prévenir moi aussi. Elle m’aurait peut-être plus fait confiance à moi. Rhys pouvait vite se montrer… surprotecteur, Jem se perdait vite entre ses exagérations et ses craintes fondées. « Je suis désolée. » répondais-je simplement. « Je sais pas s’il le mérite ou pas mais… Si un jour tu te décides à le tuer et que t’as besoin d’un alibi, suffira de demander ! » Je n’étais qu’à demi ironique en faisant cette proposition. Les Norwood étaient comme ma famille, et personne ne s’attaquait à ma famille sans que j’agisse d’une manière ou d’une autre.
La petite tirade de Rhys sur la tendance des filles à aimer les mauvais garçons m’arracha un petit rire. « Ah mon pauvre si tu savais… » lâchais-je sans cesser de rire. « C’est excitant, on a l’impression de vivre dangereusement. Mais t’en fais pas, ça dure rarement. » C’était bien de vivre avec un certain goût du risque, mais il fallait savoir se protéger au bout d’un moment et se rendre compte que les bons garçons étaient tout aussi intéressants. « Et on a pas toutes la chance de pouvoir tomber sur un mec comme toi ! On prend ce qu’il y a parfois, et c’est pas toujours beau ! » J’essayais de détendre l’atmosphère et d’arracher un sourire à mon vieil ami. « En tout cas j’espère qu’elle gardera pas trop de séquelle de cette histoire. J’y veillerai. » Je lançais un petit clin d’œil à Rhys et me promettais d’appeler sa sœur un peu plus tard. Une petite sortie entre filles s’imposait !
Et parce qu’on était bien partis pour parler de nous, j’en profitais pour prendre de ses nouvelles à lui. « Et toi ? » lançais-je avec un sourire compatissant. « Je te sens secoué par cette histoire, mais à part ça… tout va bien ? T’as besoin que je pète la gueule à quelqu’un ? On peut s’arranger si tu veux. » Je n’allais pas aller bien loin avec mes frêles petits bras, mais je pouvais toujours essayer. Peut-être qu’une vilaine fille lui faisait du mal. Peut-être qu’un ami avait abusé de sa confiance. Que sais-je, ils avaient le don pour s’attirer des ennuis dans cette famille !
(#) Sujet: Re: There's no place like home + Rhys Ven 22 Juil - 21:10
There's no place like home
alix grayson et rhys norwood
Tu croisais les bras et regardais autour de vous et surtout les chambres désertées dans cette immense maison. Tu dus avouer qu’elle devait bien en faire quelque chose, elle devait probablement se sentir seule. Puis au moins, celui lui permettait de ne pas supporter toute seule certains coûts de la maison. Tu hochais les épaules et la regardais avec un bref sourire. « En attendant ? » Tu la regardais d’un air suspicieux avant de finalement changer de sujet. Certaines choses pour sa maison seront à revoir mais pour l’instant, place à certains travaux indispensables. La décoration sera vue en temps et en heure et tu en discuteras quand le temps sera opportun. Finalement tu la questionnais sur ta sœur. Peut-être avait-elle plus de nouvelle que toi, peut-être que tu saurais enfin comment va ta sœur. Elle se faisait petite ces derniers temps et mettait des jours à répondre à tes messages ce qui te rendait un brin agacé. Tu venais à te demander si elle te fuyait, si elle avait quelque chose à te reprocher et la prochaine fois que tu la verrais, tu comptais lui demander. Elle était la plus à même de te dire son ressenti. Tu en parlais avec Alix parce que tu la savais proche de ta sœur mais aussi parce que c’était une fille. C’était bien connu qu’elle avait une différente vision des choses que les garçons alors qui sait, peut être qu’elle pourrait t’éclairer. Elle te questionnait sur ce qui s’était passé, tu lui répondais en haussant les épaules, te remettant pas en cause. C’était naturel de prendre la défense de ta sœur. C’était pas le rôle d’un grand frère ? Tu soupirais, un peu déboussolé. Tu l’écoutais avec un demi-sourire aux lèvres parce qu’elle essayait de te rassurer. Alix, elle avait toujours le mot pour te faire rire, sourire, et ça, depuis que tu la connaissais. C’était plaisant de savoir qu’elle serait toujours là pour toi, en dépit de ce qui avait pu se passer entre vous et même si elle aimait te charrier, tu savais que tu pouvais compter sur elle. « Ouais, comme ça on finira tous les 2 en taule ! » Tu souriais légèrement rien que d’y penser. Peut-être ce qu’il méritait mais t’allais pas non plus te foutre ta vie en l’air à cause d’un petit branleur. Non, il n’en était pas question. « De toute façon, je vais pas foutre ma vie en l’air à cause de ce type. Mais j’crois qu’il a compris. Je l’ai salement amoché tu sais. Il aurait pu porter plainte déjà mais il l’a pas fait. Et il avait plutôt pas intérêt. » T’étais sérieux cette fois, il avait pas intérêt. Il était en tort pour toi, il n’avait que récolté ce qu’il avait semé. T’avais toujours dit que celui qui fera du mal à ta sœur, il en paierait les frais. Ta sœur, c’était tout. Et la voir malheureuse et maltraitée, ça, il n’en était pas question. Si certains frères le toléraient, pas toi. Jamais. Tu finis par demander à Alix ce que trouvait les filles pour les mauvais garçons. C’est vrai, t’avais jamais compris. Elles aimaient surement s’attirer des problèmes, vivre plus ou moins dangereusement, c’était un brin masochiste selon toi. Tu souris en entendant la réponse d’Alix, t’en doutant un peu au final. « Effectivement, ça dure pas. » Lançais-tu en haussant les épaules et te grattant légèrement les bras et souriais légèrement lorsqu’elle dit que les filles n’avaient pas la chance de tomber sur un garçon comme toi. « Je dirais pas qu’elles auraient la chance de tomber sur un type gentil comme moi… » Finissais-tu par dire, le regard un brin perdu. « Parce que je suis pas vraiment quelqu’un de gentil tu sais Alix. J’ai beaucoup de défauts et j’ai fait beaucoup de mal à des filles… » Disais-tu un léger sourire aux lèvres, te sentant un peu fautif. Tu finis par poser une main sur l’épaule frêle d’Alix et la regardant, avec un sourire un peu plus élargi mais toujours un peu triste : « Merci Alix. Je sais qu’elle n’apprécie pas si moi je suis sur son dos, toi, ça passera mieux. » Tu finis par ranger des papiers sur ta table et reportais ton attention sur Alix. Tu haussais les épaules à ses dires et croisais de nouveau les bras. « C’est ma petite sœur donc je m’inquiète un peu. » Répondais-tu d’un haussement d’épaules et recroisais le regard de la jeune femme. Tu ris légèrement à l’idée de voir Alix se battre : « Toi péter la gueule à quelqu’un ? Tu fais même pas de mal à une mouche avec tes petits bras.» Dis-tu en touchant ses bras frêles et en riant de nouveau légèrement : « Mais l’attention me touche. » Ton sourire brûlait de sincérité et tu passais les mains dans tes poches arrières : « Allez. Qu’est-ce que tu me racontes un petit peu de ta vie ? Quelque chose de joyeux hein, ça serait sympa. » Tu souriais de nouveau, tentant d’oublier cette histoire avec ta sœur.