A guy and a girl can be just friends, but at one point or another, they will fall for each other...Maybe temporarily, maybe at the wrong time, maybe too late, or maybe forever
Il tira longuement sur sa cigarette Becker tandis qu’il laissait l’inspiration guider le mouvement de son crayon entre ses doigts. Il laissait les formes se dessiner doucement, il laissait son inspiration s’exprimer au travers de son carnet. Il fronça les sourcils, tentant de ne pas trop écouter la télévision qui risquerait de le déconcentrer et ne prêtait pas attention à son téléphone qui affichait de nouveaux messages. Ca pourrait bien être important, il ne prenait même pas la peine de jeter un coup d’œil, bien trop absorbé par son dessin qui prenait forme. Il esquissait un léger sourire, presque fier d’être parvenu à avoir retrouvé l’inspiration qui l’avait abandonnée. Il avait presque cru à la fin Becker, presque cru qu’il allait échouer à son examen, presque cru qu’il allait essuyer un second échec. Mais il n’avait pas le droit à un second échec Becker. Ses études lui coutaient chères, trop chères pour pouvoir envisager un éventuel redoublement. Alors il devait doubler d’effort pour ne pas être parmi les derniers de sa promotion. Il avait cherché l’inspiration mais il ne l’avait plus retrouvée. Plus de muse, il avait trainé dans les villes de White Oak Station, carnet en main, à la recherche d’un paysage qu’il n’avait pas encore dessiné et sous la pluie qui avait fini par pointer le bout de son nez, il avait du rentrer. Il s’était alors lâchement laissé tomber dans son canapé, posant ses pieds sur la table et alluma la télé pour s’abrutir encore un peu plus. Et il avait allumé une cigarette, parce qu’il trouvait un certain réconfort dans la nicotine. C’était la seule chose qu’il se pouvait se permettre dans sa période de rédemption. Et puis l’inspiration s’était pointée et il s’était empressé de prendre son carnet et avait dessiné. Et il avait fini maintenant, fier de lui. Il avait regardé le dessin quelques minutes avant de le ranger dans sa pochette. Pour une fois, il serait pas le dernier à rendre son travail et il n’aurait pas le droit au sarcasme de son prof quant au retard pour rendre son travail. Il aimait bien charrier Becker. Mais Becker, il s’en foutait. Royalement, foutrement. Il haussait les épaules, jouait la carte de l’indifférence parce qu’en réalité, la seule chose qui préoccupait Becker, c’était d’obtenir son diplôme à la fin de l’année. Le reste, il s’en foutait. Complètement même si le prof devait surement penser toucher son élève, à croire qu’il en tira un malin plaisir. Et Becker, ça le tuait ce genre de personnes. Parce qu’il les trouvait ridicule ; parce qu’au temps où il était le genre d’élève effarouché, rebelle, il n’aurait pas laisser ça passer. Il aurait trouvé quelque chose pour le faire taire. Et il aurait arrêté d’être sa tête de turc. Mais Becker n’était plus dans cette optique, il pouvait plus merder. Alors il n’écoutait même plus. Mais pour une fois, Becker, il savait qu’il allait le droit à être dispensé de tout commentaire désagréable. Il ferma les yeux, profita de ce moment d’accalmie avant d’entendre quelqu’un frappant à sa porte. Il fronça les sourcils, se leva et avança d’un pas nonchalant. Il avait pas guetté son téléphone et n’avait pas vu que Maxine lui avait envoyé des messages, plusieurs. Becker, il n’aimait pas trop envoyer des messages, à croire que son téléphone ne lui servait pas à grand-chose. Il ouvrit la porte et tomba sur la tornade, comme il la surnommait, et souriait bêtement parce qu’il s’attendait pas à sa venue. « Vas-y entre. » Il la laissait rejoindre le salon et haussa les épaules, se laissant tomber sur son canapé. « Je t’attendais pas la blonde. » Il fronçait les sourcils. Pas qu’il n’était pas heureux de la voir mais il s’attendait juste pas à la voir. Elle l’avait prévenue de sa venue, par message, mais ça, Becker, il avait pas vu. Vraiment pas vu. Mais ça le dérangeait pas la présence de Maxine, elle ne le dérangeait jamais.
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Maxine Fields
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Elle jetait un vague coup d'œil à son téléphone, recrachant la fumée de sa cigarette. Pas de nouvelles, toujours rien après plus de deux heures. Que pouvait-il bien faire ? A quoi lui servait son téléphone s'il ne prenait même pas la peine de répondre. Maxine soupirait, dans tous les cas elle irait chez lui après son service. Elle terminait très vite sa pause, ayant grignoté un petit truc pour tenir le coup jusqu'à la fin. Elle aimait son travail Max, elle se retrouvait au contact des gens et ça lui plaisait, cela lui permettait de voir du monde en dehors de ses amis. Elle servait les tables qui lui étaient attribuées, se montrant rapide et à la hauteur des attentes de son patron. Il lui avait laissé sa chance, elle ne souhaitait pas tout gâcher. Une fois son service terminé, elle se dépêchait de nettoyer les tables et de préparer celles pour le lendemain. Elle était méthodique et chaque chose devait être sa place. Chanceuse, elle n'était pas de corvée ménage ce soir, ils se répartissaient les tâches et son tour était passé pour cette semaine. Elle rejoignait son vestiaire pour récupérer sa veste en jean et son sac, avant de saluer ses collègues. La bonne ambiance régnait comme chaque soir. Elle quittait donc les lieux, marchant jusqu'à trouver un magasin de nuit ouvert. Il n'y en avait que deux en ville et l'un se trouvait sur son chemin. Max écrasait sa cigarette avant d'entrer dans le magasin, elle se ruait au rayon frais, attrapant un pack de bières puis un paquet de chips. Quand elle se rendait chez Becker, elle ne venait jamais les mains vides, donc autant dire qu'elle était une habituée du magasin et que le vendeur en venait même à lui taper la bise. Ses achats en main, elle parcourait les rues jusqu'à chez son ami, elle grimpait les étages à vive allure, un large sourire sur les lèvres. Elle allait encore venir l'embêter, comme presque chaque soir, c'était son petit plaisir. De plus, quoi de mieux que sa compagnie ? Maxine se postait devant sa porte, frappant à la porte avant de replacer une mèche rebelle derrière son oreille. Il lui ouvrait la porte, tandis qu'elle se ruait à l'intérieur. “Je ne te dérange pas ?” Demandait-elle, un sourire niais sur les lèvres. “Question inutile, c'est pas comme si tu avais mieux à faire.” Elle lui claquait une bise, brandissant ses chips et ses bières devant lui. “J'ai pris des chips, j'suis sûre que tu as rien manger.” Elle le connaissait trop. Il lui avouait qu'il ne l'attendait pas, évidemment. S'il regardait un peu plus son téléphone, il serait au courant de sa venue. Elle levait les yeux au ciel à sa remarque, croisant les bras contre sa poitrine. “Il te sert à quoi ton téléphone ? Imagine, je t'aurais interrompu avec ton plan cul.” Elle savait qu'il n'était pas un goujat, mais tout était possible venant de sa part. Elle se jetait sur le canapé, s'installant en position tailleur, avant de saisir son briquet afin d'ouvrir sa bière et celle de Becker. “Bon quoi de neuf ?” Une vraie gamine, une pile électrique qui n'arrête jamais de parler, voilà Maxine. “C'est quoi cette coiffure ?” Elle se reculait un instant pour observer ses cheveux, avant d'y passer la main dedans. “J'préfère quand tu te négliges de ce côté-là, ça te va mieux.” Max elle aimait ses cheveux dans le vent, son naturel, Maxine, elle aimait un peu trop de choses chez lui.
Dernière édition par Maxine Fields le Dim 23 Oct - 10:25, édité 1 fois
Becker Talward
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(#) Sujet: Re: #0090 + something unknown (maxine) Sam 22 Oct - 23:07
something unknown
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Becker, il faisait partie de ces types qui avaient un téléphone mais qui ne le regardaient jamais. C’était le genre à avoir dix messages dans la journée et qu’il les découvrait qu’en fin de journée. C’était le type qui répondait jamais aux appels, qui était injoignable et qui rappelait, comme une fleur, après la guerre. Et qui avait le droit au serment, qui promettait qu’il allait faire attention puis finalement réitérait. Il vivait pas comme un nomade mais il aimait bien être déconnecté. De toutes ces conneries qu’on pouvait entendre à la télé, de toutes ces futilités que l’on pouvait voir en trainant sur les réseaux sociaux. Il était pas anticonformiste. Il était pas du genre à prôner les méfaits des nouvelles technologies, à pointer la démagogie des politiques, à partager des pétitions sur son profil, à perdre son temps à répondre à des commentaires ridicules, parfois racistes, sexistes ou fascistes. Il préférait perdre son temps à dessiner, ce qui lui traversait l’esprit, ce qui l’inspirait, ce qui le hantait. Il avait trop perdu son temps Becker alors il le rattrapait. Même si il n’avait pas encore retrouvé la magie d’avant sur les cahiers, il tentait d’en rassembler les pièces. Alors il travaillait d’arrache-pied parce qu’il pouvait pas échouer. Il pouvait plus décevoir parce que la déception avait un goût amer de quelques milliers de dollars. Alors il essayait d’être bon Becker, quitte à en oublier le monde autour de lui. Et quand ça frappait à sa porte, il fronçait les sourcils, se demandant bien qui venait troubler sa quiétude, qui venait le déranger alors qu’il avait eu un soupçon d’inspiration. Et il aurait du se douter Becker. Que c'était sa tornade préférée. Elle était toujours.. aussi énergique. Lui, Becker, il était vraiment à la masse. Elle posait une question, à laquelle il n’eut pas vraiment le temps de répondre puisqu’elle répondit elle-même ce qui lui valut une légère moue. Elle adorait lui lancer lancer des tacles Maxine, elle le cherchait clairement sur ce terrain parfois. « T’façon, t’as l’air bien partie pour rester. » Maxine, elle venait jamais les mains vides. Et là, elle avait des bières, des chips. A croire qu’elle savait comment l’amadouer la petite, Becker, il disait jamais non à l’appel des bières. Becker, il disait vraiment non à Maxine. Elle était gentille, elle était probablement l’une des filles qui arrivait à le supporter. Lui et son monde. Elle le connaissait peut-être parfois trop bien. « C’est sur qu’avec des chips, j’vais plus crever la dalle. » Lançait-il moqueur. Néanmoins, il lui prit le paquet des mains, commençait à grignoter dedans même s’il crèverait la dalle après, y avait toujours un sachet de pâtes qui trainait dans les alentours. Il s’installa sur le canapé et écoutait Maxine, qui continuait à parler, encore et toujours. Becker n’était pas forcément de très discret, muet, mais Maxine, elle, elle était bavarde. Elle débitait un grand nombre de phrases en peu de temps. Et ça, ça faisait marrer Becker. Surtout quand elle disait des conneries, comme elle venait de le faire à l’instant, ce qui fit rire Becker. « Si j’étais avec une nana, j’taurais pas ouvert hein. » Et puis c’était pas vraiment son genre à Becker. On aurait pu croire, mais les apparences, elles sont bien trompeuses. « Et j’aime pas ça. Les plans culs. C’est un truc qui sert à rien. » Il répondit en haussant les épaules. Il avait déjà testé, une fois, pour faire comme tout le monde mais s’était vite lassé. Il remercia Maxine pour la bière qu’elle lui avait ouverte d’un geste de main en tendant la bouteille avant de commencer à en boire une gorgée. Elle lui demandait un peu de ses nouvelles et Becker, il haussait les épaules, comme d’habitude. « Rien de spécial. J’étais en train de dessiner quand la tornade est arrivée. » La tornade, c’était elle. Mais ça, elle devait bien s’en douter. Quand elle commença à lui demander ce que c’était sa coiffure, il fronça les sourcils et alors qu’il allait passer une main pour tenter d’arranger le tout, Maxine, elle, elle s’en chargeait. Alors il se laissait faire, il allait pas se plaindre. Il souriait à ses dires : « Ah bon ? J’vais te prendre aux mots. » Il se laissa tomber sur le canapé et regardait Maxine quelques secondes. « Et toi ? Quoi de neuf ?» Lança-t-il en se moquant. Il était taquin Becker mais elle avait commencé, pour sa décharge. « C’était pas trop chiant le boulot ?» Finit-il par demander simplement avant de jeter un coup d’œil sur son téléphone même s’il était peut-être, un peu trop tard pour y répondre. « Ah, j’viens de voir tes messages. » Qu’il dit avec un grand sourire. Il était content Becker, content de ses bêtises.
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Maxine Fields
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(#) Sujet: Re: #0090 + something unknown (maxine) Sam 29 Oct - 23:10
Pas que Maxine soit accro à son téléphone, toutefois elle savait se montrer disponible lorsque ses proches avaient besoin d'elle. Après toutes ses années, elle n'avait jamais changé de fond d'écran, il représentait toujours son frère en sa compagnie, en osmose comme elle aimait le dire. Même si les années avaient passé, elle ne l'oubliait pas et c'est toujours un pincement au coeur qu'elle le fixait, sans même pouvoir effectuer un retour en arrière. Toutefois, son téléphone lui servait plus à écouter de la musique, elle prenait toujours la route avec ses écouteurs dans les oreilles, que ce soit à pied ou à vélo. Ce soir faisait exception à la règle puisqu'elle semblait inquiète pour Becker qui ne daignait pas répondre à ses messages. Lui par contre, s'il perdait son téléphone, il s'en rendrait certainement compte une semaine après. Puisqu'elle n'avait pas de réponse, la blonde décidait de prendre la route jusqu'à chez lui. Elle s'arrêtait au passage dans une boutique ouverte pour récupérer de quoi grignoter et surtout des bières. Il adorait ça Becker, tout comme elle. Au fond, Max restait un garçon manqué, elle n'avait pas honte de se montrer sans maquillage, sans artifices. Elle prônait le naturel. Arrivée devant chez lui, elle soufflait un instant avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle pouvait nier autant qu'elle voulait, pourtant, lorsqu'elle se rendait chez lui, elle aimait se sentir belle. Pourquoi ? Telle était la question. A peine ouvrait-il la porte qu'elle se ruait à l'intérieur, posant une question à laquelle elle ne lui laissait pas le temps de répondre puisqu'elle se faisait les questions et les réponses, c'était tout elle ça. Elle esquissait un large sourire presque forcé à sa remarque, oui, elle ne comptait pas décamper avant une heure ou deux, c'était le minimum. “Et il râle en plus !” Max croisait les bras contre sa poitrine, plissant légèrement les yeux en faisant mine de le dévisager. Elle n'était pas vraiment crédible. “Au moins j'ai amené quelque chose.” Clamait-elle pour se justifier de sa venue à l'improviste. Théoriquement, elle avait prévenu, il n'avait juste pas lu ses messages, tout simplement. Elle se jetait sur le canapé, entamant alors un monologue. Quelle pipelette, elle ne se rendait pas compte du flux de mots qu'elle pouvait sortir en l'espace de quelques secondes. Max lui faisait remarquer qu'il aurait pu être en bonne compagnie, qu'elle aurait peut-être pu le déranger, mais sa réponse n'était pas totalement fausse. “Et toi tu sers à quelque chose ?” Elle pouffait de rire, dévoilant ainsi ses belles dents alignées. “Dis pas ça, parfois c'est cool.” Elle en avait régulièrement des plans-culs Max, pas qu'elle était volage ou autre chose du genre, mais elle appréciait quelquefois la compagnie d'inconnus, pour oublier ses maux. “Tu devrais essayer, ça te détendrait un peu. T'as l'air crispé.” En plus de ça, elle n'avait pas sa langue dans sa poche. Elle buvait quelques gorgées de sa bière, reportant aussitôt son attention sur lui. “Désolée, j'voulais pas t'interrompre.” Il était doué Becker, ses dessins, ses portraits, Maxine idéalisait son travail, il savait toujours faire ressortir un rien d'un paysage, il était méticuleux et parfaitement à l'aise un crayon à la main. “On parle bien de tes cheveux là ?” Demandait-elle, une pointe d'humour dans la voix. Elle venait clairement de le décoiffer, mais elle aimait lorsqu'il ne se cassait pas la tête pour être parfaitement coiffé. “Oh moi rien, tu sais. Vélo, boulot, bedo, dodo.” Elle inventait beaucoup de choses Maxine. Son crédo n'était pas tout à fait celui-ci, même si elle s'accordait parfois un pétard. D'ailleurs, elle en avait toujours sur elle. Évidemment, elle n'en était pas pour autant fière, mais ça la détendait en temps de crise. Becker l'interrogeait sur sa soirée de travail, elle haussait les épaules, peu convaincue. “Comme un soir de service. Rien d'extraordinaire, des gens chiants, des boulets et puis les exigeants.” Elle lâchait un léger rire, buvant doucement sa bière. Il attrapait son téléphone, lui avouant alors qu'il venait de voir ses messages. Elle le bousculait légèrement, levant les yeux au ciel. “J'espère que ton forfait ne te coute pas trop cher.” Un euro par mois c'était suffisant pour lui. “T'abuses quand même, tu sais très bien que j'aime pas quand tu réponds pas.” Une mine boudeuse et voilà qu'elle détournait son regard du sien, il fallait qu'elle soit crédible sur ce coup-là, même si elle ne tenait jamais bien longtemps face à lui. “Tu dessinais quoi ?” Oui, maintenant qu'il l'avait ignoré, il devait se soumettre à quelques révélations, elle aimait bien le cuisiner Maxine, c'était son plaisir.
Becker Talward
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(#) Sujet: Re: #0090 + something unknown (maxine) Mar 15 Nov - 18:01
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Becker, il n’attendait jamais vraiment de la visite. Il n’était pas non plus le genre de types qui aimaient tout planifier, il se laissait porter là où le vent l’emmenait. Et si des fois il pouvait passer des soirées solos, devant son cahier de dessin, il s’en contentait. Il aimait la solitude comme la compagnie. Il s’adaptait Becker, il s’adaptait toujours. Et puis ça lui arrivait des fois. D’avoir des visites imprévues. Alors il jetait un coup d’œil dans l’œillet et si il n’était pas trop tenté de voir la personne, il jouait les silencieux. C’était pas l’genre de truc qu’il se vantait mais ça lui arrivait souvent. Valait mieux parfois être seul que mal accompagné. Ses potes lui en parlaient le lendemain et il jouait les fines bouches. Parfois, il jouait la carte du type étonné, sans même qu’on le démasque. C’était un sacré menteur Becker, il en avait de l’expérience. Mais quand c’était Maxine, il le faisait jamais. Parce que Maxine, c’était Maxine. Et même si c’était une tornade qui dévastait tout sur son passage, c’était sa tornade à elle. Sa phrase le fit sourire, il haussait les épaules, bêtement.« J’déconne. Tu sais très bien que tu peux rester ici autant temps que tu veux. » Il haussait de nouveau les épaules. Il n’était pas gêné par Maxine, même s’il est venait probablement de le déranger dans l’un de ses rares moments d’inspiration mais il lui pardonnait. Comme toujours. C’était peut-être une mauvaise habitude ça, elle prenait surement la confiance la petite. Elle rechigna quand Becker n’hésitait pas à se la jouer ironique et sa remarque le fit de nouveau sourire .« Bah attends, si t’avais rien rapporté, je t’aurais laissé sur le seuil de la porte. » Becker, il était toujours dans le second degré. Maxine le connaissait. Et même s’il paraissait le type le plus sérieux, il n’en demeurait pas moins qu’il déconnait. Becker était rarement sérieux, surtout avec elle. Becker écoutait les remarques de Maxine et haussait les épaules. .« Si j’sers à rien, qu’est-ce que tu fous là alors ?» Il la regardait droit dans les yeux avant de sourire. Maxine, elle était un peu un paradoxe à elle-même. Et Becker, il en jouait. Il haussait de nouveau les épaules : .« Chacun son délire. Mais t’inquiète pas pour moi coté nanas. » Il avait essayé Becker, il avait essayé mais ça lui plaisait pas. C’était pas son délire à lui, non pas vraiment. La remarque de la belle blonde sur le fait qu’il paraissait crispé le fit sourire et il la regardait : « Pourquoi tu dis ça toi ? » Elle lui demandait ce qu’il faisait et il montrait son carnet de dessins. Elle s’excusa et il fit un geste de la main pour répondre. Il souriait bêtement de nouveau lorsqu’elle lui demanda s’il parlait vraiment de ses cheveux : .« Ouais, entre autres. » Il souriait bêtement avant de jeter un coup d’œil vers la jeune demoiselle. Il lui demandait ce qu’elle avait de beau à lui raconter et tout en buvant une légère gorgée de sa bière. Il hochait la tête : .« La routine quoi. » Il sortit son tabac et commença à se rouler une cigarette tranquillement. Il continua d’écouter d’une oreille Maxine et lorsqu’elle le bouscula, il émit un léger rire. .« J’sais pas. C’est mon père qui me le paye je crois. » Il haussait les épaules et jetais un regard vers Maxine : .« Ah ouais ? Bah tu sais très bien que c’est pas contre toi, c’est juste que je faisais autre chose. Fais pas la tête la blonde.» Il passait une main sur sa jambe avant de s’allumer sa cigarette. Il tendit son tabac à Maxine et reprit : .« J’dessinais pas grand-chose, ce qui m’inspirait dans le parc. » Et là, Becker, continue, tout en tirant sur sa cigarette : .« Y avait cette nana au parc. Elle était, fin tu vois ce que je veux dire. J’lai prise avec mon téléphone, histoire qu’elle ne me voit pas et j’ai commencé à la dessiner. J’trouve qu’elle correspondait parfaitement au thème de la semaine. » Il s’allongea davantage sur le canapé et tout en recrachant la fumée, il ajouta : .« Eh t’es arrivé. Du coup ma jolie nana, elle est à moitié dessinée. » Il agita le carnet de dessins un petit instant avant de se recentrer : .« T’es vraiment curieuse la blonde. »
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(#) Sujet: Re: #0090 + something unknown (maxine) Jeu 24 Nov - 18:09
Maxine n'avait pas besoin de raison pour se rendre chez Becker. Ici, c'était un peu comme sa deuxième maison, elle y passait régulièrement, à l'improviste la plupart du temps. Elle trouvait un certain réconfort ici, elle n'avait pas encore su ce que c'était, mais elle se sentait à l'aise, elle n'avait pas besoin de jouer la comédie puisque Becker, il la connaissait très bien. Lorsque l'ambiance chez elle n'était pas au beau fixe, c'est ici le premier endroit où elle pensait à se rendre, parce qu'elle savait qu'elle pourrait parler de ses malheurs à son ami, qu'il serait une oreille attentive. Elle n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort Max, loin de là, elle était toujours de bonne humeur, toujours là pour remonter le moral des autres, quand bien même le sien est au plus bas. Elle était dure à décrypter Max, un vrai mur. Depuis le décès de Leo, elle ne montrait jamais ses faiblesses, sauf quand elle ne tenait plus et qu'elle craquait, ce qui était plutôt rare d'ailleurs. Intérioriser la colère, la haine, les mots douloureux à entendre, ça elle savait faire. Becker était parvenu à la percer à jour, il avait mis du temps et il travaillait encore dessus, mais il savait déceler lorsqu'elle n'était pas bien, un réel soutien. “Cool, je peux dormir ici ?” Une petite moue, les yeux doux, voilà qu'elle s'incrustait ici pour la nuit maintenant. Évidemment, soit elle empruntait le canapé, soit c'était avec lui dans le lit, blotti au chaud. Ils ne se passaient jamais rien, mais Maxine aimait être dans ses bras. Rien de malsain à obtenir un peu d'attention. “Sauf si tu préfères que je rentre en pleine nuit, morte de trouille...” Comédie! Elle n'avait pas peur du noir et rentrer seule le soir elle le faisait souvent, notamment après ses services, mais elle voulait qu'il s'inquiète, qu'il la supplie de rester. Maligne la tornade. Aurait-il était capable de la laisser seule derrière cette fichu porte ? Impossible, Maxine n'y croyait pas une seconde. “Tu n'es pas capable de me faire ça chaton.” Un rictus sournois sur les lèvres, elle le fixait attentivement. “Ta télé est plus grande que la mienne.” Lâchait-elle à sa remarque, même s'il était évident qu'elle ne venait pas pour sa télé ou pour un autre de ses biens, elle s'en contrefichait. “Justement ! Je m'inquiète. Si tu veux je peux te présenter quelques copines, je suis sûre qu'elles te plairaient.” Elle jouait à nouveau les entremetteuses, parce qu'elle n'aimait pas le voir seul Becker, même si au fond elle était un peu jalouse lorsqu'elle le croisait avec une autre femme qu'elle. Indirectement, il lui appartenait et même si elle était incapable de lui prouver, elle le pensait sincèrement. “J'sais pas, on dirait que tu es préoccupé.” Elle tapotait son épaule, avant de boire une ou deux gorgées de sa bière. “Oui voilà.” Sa journée n'avait pas été très palpitante, une journée parmi tant d'autres finalement. Becker lui avouait qu'il venait voir ses messages, ce qui la mettait hors d'elle, elle lui lançait un flot de paroles à nouveau. Il avait du culot le petit. “Tu fais toujours autre chose, tu ne penses jamais à moi.” Elle lui envoyait souvent des messages, mais il ne prenait jamais la peine d'y répondre, ce qui l'agaçait. Elle attrapait fermement son tabac, glissant un filtre entre ses lèvres, tandis qu'elle commençait à rouler. Elle écoutait d'où venait ses inspirations. “Vraiment ? Et c'est quoi le thème ?” Bah oui, dessiner une fille ce n'était pas vraiment anodin enfin surtout pour Maxine. Elle attrapait le téléphone de Becker, à la recherche de cette photo, elle voulait voir cette fille. “Effectivement, elle est canon.” Max lui repassait son téléphone, allumant enfin sa clope. “Tu la finiras demain ta nana et puis non, je ne suis pas curieuse, je m'informe.” Elle tirait la langue, terminant le reste de sa bière d'une traite. Max s'enfonçait un peu plus dans le canapé, posant ses jambes sur celles de Becker, à l'aise. “Bon, raconte-moi tes amours, je veux TOUT savoir !” Elle souriait, lui faisant de l’œil pour rigoler. “Ça c'est de la curiosité.”