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| i still wake up at your home (eliza) | |
| Auteur | Message |
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› inscription : 21/06/2014 › statut civil : le cœur en miette, elle tente de faire le deuil de sa petite-amie › quartier : fairmount district (#726), une maison vide sans elle › occupation : censée être footballeuse professionnelle, mais actuellement sans club et donc sans emploi
| (#) Sujet: i still wake up at your home (eliza) Ven 11 Nov - 19:50 | |
| ≈ ≈ ≈ {i still wake up at your home} crédit/ tumblr ✰ eliza. L'une des rares compagnies que j'accepte en ce moment est celle du bar de la ville. Pourquoi ? Certainement parce que je peux me mettre minable. Il y a quelques mois ou même semaines, je n'aurais jamais fait ça, je ne me serais jamais laissée tomber aussi bas. Mais la donne à changer aujourd'hui et rien ni personne n'est là pour m'arrêter. Ce n'est peut-être pas une bonne chose, car on sait où je suis pour le moment, mais il est impossible de savoir où je serais dans plusieurs mois. Une alcoolique dépressive. Certainement. Je suis dans le lieu public depuis plus d'une heure déjà et j'enchaîne les verres gentiment apportés par la serveuse. Les sons se dissipent petit à petit et je me concentre toujours un peu plus sur l'alcool que je commande. L'avantage d'avoir été sportive professionnelle, c'est que niveau budget, je suis encore loin de la zone rouge. Plus les minutes passent et plus je m'avachis sur le comptoir, perdant petit à petit la notion de l'endroit, du temps et la raison qui m'a réellement poussée à venir ici.
En ouvrant les yeux, je remarque que les murs qui m'entourent ne correspondent pas à ceux de ma chambre. Je me redresse et m'assois avant de regarder autour de moi. « Encore ? » Encore une fois, je me réveille dans un lit qui n'est pas le mien. Je pourrais être n'importe où, chez Maxine, chez un inconnu, mais non, je suis chez Eliza, la barmaid du Old Pub. Pour une raison qui m'échappe encore, cette jeune femme s'occupe de moi alors que je suis dans un sale état. De la pitié ? Peut-être. Je suis toujours trop honteuse quand je me retrouve face à elle que je n'ose pas lui demander. Je me laisse tomber en arrière, sur le matelas et ferme les yeux un court instant. Je me lève ensuite et attrape quelque chose à enfiler, manquerait plus que je me promène peu vêtue dans son appartement, sous ses yeux. Je prends ensuite la direction de la pièce principale de l'appartement. Si à mes premières visites je marchais à tâtons de peur d'entrer dans une pièce interdite, aujourd'hui ce n'est plus le cas, je commence à bien connaître les lieux. « J'espère quand même que tu dors dans ton lit, avec moi. Je ne voudrais pas que tu sois obligée de dormir sur le canapé par ma faute. » Dis-je alors que je me rapproche doucement d'elle. Il est encore tôt, mais Eliza s'active déjà dans la cuisine. Je prends place sur l'une des chaises que je trouve à proximité d'elle et la regarde faire. « Je suis désolée pour hier, encore. » Ces excuses, je les fais à chaque fois que je me retrouve ici et pourtant, tout se reproduit encore et encore. |
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› inscription : 16/03/2013 › pseudo : charney (rose) › avatar : melissa benoist. › crédit : charney (ava).
› statut civil : célibataire. › quartier : dans un petit appartement, sur downtown area. › occupation : étudiante en droit, spécialisation en crime familiaux. barmaid au old pub.
| (#) Sujet: Re: i still wake up at your home (eliza) Mar 15 Nov - 20:46 | |
| ≈ ≈ ≈ {i still wake up at your home} crédit/ tumblr ✰ joanne. ce soir-là, tu travaillais derrière le bar à offrir aux clients tes petits délices arrosés fait sur mesure. être barmaid était une grande fierté pour toi et même si tes parents n'en étaient pas plus fiers que ça, à toi ça te permettait de vraiment sortir de ta zone de confort tout en restant authentique et fidèle à toi-même. c'était sans doute la meilleure thérapie que tu pouvais t'offrir et en plus, ça payait plutôt bien, sans parler des pourboires... tu l'observait du coin de l’œil, ne sachant pas trop quoi faire pour l'empêcher de sombrer une fois de plus dans cet univers parallèle qui lui faisait perdre tout son essence, lui arrachant même sa joie au passage. tu te doutais bien qu'elle ne vivait pas des choses faciles en ce moment. tu savais pour astrid, tu savais aussi pour sa carrière... ça te désolais vraiment, te faisant perdre par moment la tête. il y avait encore de l'espoir, toi tu le savais. tu savais que tu pourrais faire une différence dans sa vie noircie par la mort et le chagrin. il ne restait plus qu'elle s'en aperçoive et pour ça, vraiment, tu ne pouvais rien faire de plus... ou alors, le mieux que tu pouvais faire, c'est d'être auprès d'elle lorsqu'une fois de plus, elle aura touché au fond de sa bouteille...
cette nuit-là, tu avais dormi une fois de plus sur le canapé et ce n'est pas parce que tu étais en chicane avec ta douce moitié imaginaire, non. c'est parce que tu avais recueilli joanne à la fermeture du bar. elle était complètement ivre. elle s'était écroulé à une table du bar et tu avais jugé bon de la ramener chez toi plutôt que de la laisser seule avec elle-même et risquer le pire. tu t'étais levée tôt, la lumière du jour traversant sournoisement les rideaux du salon t'avait aveuglée. tu te glissas sur le bout des pieds dans ta chambre où joanne semblait dormir encore paisiblement. cette vision de la femme de tes rêves dormant dans ton lit t'extirpa un sourire. tu pris des vêtements de rechange et quitta la pièce, referma la porte derrière toi. une fois changé, tu allas à la cuisine et mit en marche la cafetière en marche. tu préparas rapidement un mélange à crêpe et tu te préparas à en faire cuire lorsque le craquement du plancher te fit lever la tête. elle était là, si près de toi désormais. tu lui offris un grand sourire en guise de bonjour. « j'espère quand même que tu dors dans ton lit, avec moi. je ne voudrais pas que tu sois obligée de dormir sur le canapé par ma faute. » tu souris, haussant les épaules. « j'ai bien voulu essayer, mais tu gigotais tellement que j'ai jugé plus prudent de dormir sur le canapé. » tu t'affairas ensuite à lui servir une tasse de café chaude, disposant devant elle sucre et lait. « je suis désolée pour hier, encore. » tu lâchas ta cuillère dans le bol de préparation et posa les mains à plat sur le comptoir, levant les yeux droit dans ceux de la jeune femme. « on a déjà eu cette conversation, joanne. tu n'as pas besoin de t'excuser. ce n'est pas de la pitié à ton égard et jamais je ne jugerai ton comportement. » dis-tu presque fâchée qu'elle se la ramène avec des excuses. tu n'avais pas pitié. aucunement. tu avais juste du respect pour ce qu'elle avait vécut et ça te faisait sentir fière de croire que tu pourrais lui éviter le pire en la ramenant chez toi ces soirées-là où elle touche le fond. « j'espère que tu aimes les crêpes ! » dis-tu en faisant couler une cuillerée pleine du mélange dans une poêle bien chaude. ~ |
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› inscription : 21/06/2014 › statut civil : le cœur en miette, elle tente de faire le deuil de sa petite-amie › quartier : fairmount district (#726), une maison vide sans elle › occupation : censée être footballeuse professionnelle, mais actuellement sans club et donc sans emploi
| (#) Sujet: Re: i still wake up at your home (eliza) Mer 16 Nov - 22:23 | |
| ≈ ≈ ≈ {i still wake up at your home} crédit/ tumblr ✰ eliza. Remarquant que la place à côté de moi est vide, je ne tarde pas à me lever et à me diriger vers la pièce principale de l'appartement. Si Eliza ne dort plus, il y a de fortes chances pour qu'elle y soit. Quoique, elle dort peut-être ailleurs, je n'en sais rien, à vrai dire, elle a toujours été réveillée avant moi. Bingo. Elle est bien là et déjà en train de s'activer derrière les fourneaux. « J'ai bien voulu essayer, mais tu gigotais tellement que j'ai jugé plus prudent de dormir sur le canapé. » La jeune femme me répond, un large sourire sur les lèvres. Celui-ci en entraîne un chez moi, plus timide, mais présent, c'est déjà ça. Je prends place sur un fauteuil, alors qu'Eliza s'approche de la table pour me servir une tasse de café. Installée confortablement sur le siège, je prends la tasse chaude entre mes mains. Venant d'un pays nordique, j'ai souvent eu l'habitude de me faire des boissons chaudes pour simplement me réchauffer et depuis toujours, la sensation que j'ai actuellement, cette chaleur qui monte à partir de mes paumes de mains me fait extrêmement de bien. C'est le regard planté sur ma tasse que je commence à m'excuser. Je le fais depuis la première fois où je me suis retrouvée ici et aujourd'hui ne fait pas exception. La jeune femme ne semble pas du même avis que moi. Ses gestes me le font bien comprendre, ils me forcent aussi à relever la tête. « On a déjà eu cette conversation, Joanne. Tu n'as pas besoin de t'excuser. Ce n'est pas de la pitié à ton égard et jamais je ne jugerai ton comportement. » Comme une enfant qui vient de se faire disputer, je n'ose plus rien dire et je hoche simplement la tête. « J'espère que tu aimes les crêpes ! » Une nouvelle fois, je hoche la tête, mais Eliza, déjà retournée pour s'occuper de la cuisson ne le voit pas. « Je ne suis pas compliquée. Il me faut des forces en plus, j'ai un mal de tête à combattre. » Dis-je avant de rigoler légèrement. En commençant le foot assez tôt, j'ai dû tirer un trait sur ma jeunesse et sur les nombreuses fêtes que pouvaient faire mes amis. Aujourd'hui, je les comprends enfin, je ressens le mal qu'ils pouvaient avoir le vendredi matin en cours. Je continue de serrer la tasse entre mes mains, puis après avoir pris une gorgée, je me décide à reprendre la parole. « Je dois m'excuser Eliza, vraiment. Ton job n'est pas de prendre soin de moi. Tu as une vie à vivre et par mes actions, j'ai l'impression de t'en priver. » Je ne connais pas sa vie. Mais je suis certaine qu'elle a d'autre chose à faire, des choses beaucoup plus intéressantes que de veiller sur moi. « Je devrais arrêter toutes ces conneries, mais c'est plus fort que moi. » Dis-je avant de soupirer longuement. L'alcool m'apporte du réconfort, elle m'apporte la présence que je n'ai plus depuis le décès d'Astrid. Quand je suis chez moi, chez nous, je me sens tellement seule, tellement vide. Alors que quand je vais au Old Pub, j'oublie tout et j'ai l'impression de vivre de nouveau, de pouvoir respirer. Mon regard se pose dans celui de la jeune femme alors qu'elle se rapproche de moi, accompagnée des premières crêpes qu'elle a faites. « Pourquoi tu fais ça ? Tu pourrais me laisser, me faire prendre conscience que ce que je fais est mal et pourtant, à chaque fois, je me réveille chez toi. » Je sais très bien que je lui dois beaucoup, que grâce à elle j'évite de tomber sur des personnes peu fréquentables à des heures où personne d'autre peut me venir en aide. |
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› inscription : 16/03/2013 › pseudo : charney (rose) › avatar : melissa benoist. › crédit : charney (ava).
› statut civil : célibataire. › quartier : dans un petit appartement, sur downtown area. › occupation : étudiante en droit, spécialisation en crime familiaux. barmaid au old pub.
| (#) Sujet: Re: i still wake up at your home (eliza) Mar 6 Déc - 2:28 | |
| ≈ ≈ ≈ {i still wake up at your home} crédit/ tumblr ✰ joanne. tu pris une grande inspiration en regardant la blonde avachée sur la table, le verre vide au bout de ses doigts. tu secouas la tête en essuyant ton comptoir. tu restais là à la fixer librement, tantôt pleine de compassion, tantôt emplie d'incompréhension. tu te doutais que cela ne devait pas être facile pour elle. après tout, elle venait quand même de perdre sa petite-amie. ce n'est pas comme si elle s'était juste fait laissé par quelqu'un pour manque d'amour et d'affection, non... on le lui avait juste arraché si sauvagement et sans explication. cruellement, sans qu'on ne puisse rien y faire. au bout d'un temps, tu avais fini par la quitter des yeux, voyant bien que ça te mettait dans tous tes états - t'empêchant même de faire ton travail adéquatement. tu comprenais qu'elle soit au plus bas et qu'elle n'ait aucune envie de se botter les fesses pour devenir quelqu'un d'autre, une version 2.0 d'elle-même, une nouvelle joanne sans astrid... c'est comme si elle s'était perdue avec la mort d'astrid. c'est comme si elle ne pouvait pas, ne pouvais plus vivre sans sa moitié. et si c'était ça, si c'était vraiment ça la raison, tu trouverais ça un peu misérable. dans ta nature, tes parents t'avaient toujours montré à être au meilleur de toi, donner le maximum, être fidèle à toi-même et ne jamais laisser quelqu'un t'enlever cette partie de toi. il fallait aussi se relevé des coups durs parce que oui, la vie est ainsi faite : de petits malheurs et de grandes injustices. mais à quoi bon s'apitoyer sur son sort et ainsi devenir une personne misérable alors qu'auparavant, on brillait de milles feux ? il se peut que tout le monde n'ait pas eu la même éducation que toi et c'est sans doute pour cela que joanne prenait sa nouvelle réalité sans l'être aimé difficilement. lorsque tu reposa les yeux sur elle, tu aperçus un homme qui se faisait beaucoup trop insistant. comme le bar était officiellement fermé, tu t'empressas de l'écarter et de le mettre à la porte pour qu'il laisse la blonde tranquille. quelques minutes plus tard, joanne était pendue à ton cou et vous retourniez chez vous à pieds. tu allais l'héberger pour la deuxième fois.
depuis que tu avais tenu tête à la jeune femme en lui disant qu'elle ne devait plus s'excuser, tu sentis l'ambiance devenir plus lourde. tu avalas difficilement ta salive avant de faire cuire les dernières crêpes. tu lui demandas si elle aimait ce petit-déjeuner en souriant. « je ne suis pas compliquée. il me faut des forces en plus, j'ai un mal de tête à combattre. » tu souris doucement, tout en regardant attentivement ce que tu faisais - il ne fallait quand même pas que tu en fasses brûler ! tu regardas joanne qui avait l'air plutôt grave. elle but une gorgée de sa tasse et en la reposant, elle prit enfin la parole pour briser ce silence devenu trop lourd. « je dois m'excuser eliza, vraiment. ton job n'est pas de prendre soin de moi. tu as une vie à vivre et par mes actions, j'ai l'impression de t'en priver. » tu ne fis que continuer à la fixer du haut de ton four, ne sachant pas trop quoi dire... tu ne voulais pas empirer les choses et se serait plutôt mauvais de lui avouer si tôt tes sentiments naissant... « je devrais arrêter toutes ces conneries, mais c'est plus fort que moi. » à ces mots, tu te contentas simplement de secouer la tête. les crêpes étaient fin prêtes donc tu en mis une tonne dans chaque assiettes et te dirigea doucement vers la table déjà bien mise. « pourquoi tu fais ça ? tu pourrais me laisser, me faire prendre conscience que ce que je fais est mal et pourtant, à chaque fois, je me réveille chez toi. » tu pris place face à elle en te laissant délibérément tomber sur ta chaise. « je pourrais. » dis-tu sur un ton légèrement sec. « je pourrais te laisser prendre conscience que de te saouler à ne plus te souvenir de qui tu es n'est pas la solution à ton problème. je pourrais te laisser te faire ramasser par un type louche avec de mauvaises intentions. je pourrais te laisser revenir le lendemain en te saoulant pour oublier la raison première de pourquoi tu t'es mise à boire tout en buvant parce que tu te sentirais misérable de t'être fait agressée ou violée par un type louche avec de mauvaises intentions la veille. je pourrais joanne. mais je ne suis pas comme ça. et toi non plus. » dis-tu d'une seule traite, désormais folle de rage. tu te levas d'un bond pour aller te resservir du café. puis t'arrêta face à la table. « je sais que tu vaux mieux que ça, joanne. parce que c'est beau de vouloir noyer son chagrin une fois, deux fois... mais pas indéfiniment. astrid ne serait pas fière de toi et tu le sais. seulement, tu ne sais pas comment faire autrement. » tu en avais beaucoup trop dit et tu commençais déjà à le regretter. ooops. |
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