je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel
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Elsa Beth Vicious
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(#) Sujet: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel Mer 10 Aoû - 0:22
je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages
je suis les gouttes sur ton visage, je suis la vie autour de toi
*Bzzr Bzzr Bzzr*
Mon portable qui vibre sur la table basse me sort du sommeil et les rayons du soleil qui filtrent à travers le rideau viennent me chatouiller le bout du nez. J'ouvre alors les yeux, difficilement et je reconnais autour de moi les meubles de l'appartement de James. Mon bras toujours dans le plâtre me lance, et mes cheveux me tombent devant les yeux. Quelle heure peut-il être ? Je finis par me lever, nouant avec difficulté ma chevelure en un demi chignon flou sur le haut de ma tête. Je fais quelques pas dans un couloir pour entrouvrir la porte de la chambre de mon ami. On aurait dormi ensemble, il y a quelques mois de ça, mais les choses sont un peu différentes, et plus compliquées. James étant sourd depuis l'incendie, je vis plus ou moins à mi temps chez lui. Par culpabilité, pour beaucoup, mais aussi par inquiétude. Les médecins ne savent toujours pas s'il va retrouver l'ouïe bientôt. Ils disent que ça peut mettre beaucoup de temps à se reconstruire. Alors, on attend.
Dans l'entrebâillement de la porte, je vois mon ami toujours endormi, paisible. C'est assez rare, ces temps ci. Je me redirige vers le salon afin d'y retrouver la raison pour laquelle je me suis réveillée. J'attrape mon téléphone entre mes doigts, et déverrouille l'écran pour trouver un message non lu d'axel.
Azel a écrit:
Hey ! On se rejoint toujours à la fête foraine vers 14h ? Malia est très impatiente..!
Un léger coup d'oeil à l'horloge du salon et je comprends que je serai en retard : il est treize heures trente bien sonnées. Merde, merde, merde, merde.
Peut-être que j'avais un peu oublié ma promesse à Azel de faire un tour à la fête foraine avec elle, aujourd'hui. Je déteste faire attendre cet ange tombé du ciel. Je lui réponds rapidement que je suis chez James, que j'aurai un peu de retard, mais que j'arrive au plus vite. Je saute dans la douche, pour en ressortir quelques minutes plus tard, habillée d'un simple jean, et d'un tee-shirt blanc. Mon bras en écharpe me gêne toujours, mais je finis par m'en sortir. Je cherche un post-it et un stylo afin de griffonner un mot pour James pour le prévenir de mon absence, et sors, non sans inquiétude et de légers remords.
Vers quatorze heures dix, j'arrive enfin à l'entrée de la fête foraine, le coeur un peu plus léger. Même si j'adore James, l'ambiance est un peu pesante, et tellement... silencieuse. On communique en écrivant principalement, même s'il arrive parfois à lire sur mes lèvres. Je pense que le plus frustrant est qu'il se sent mal, et qu'il ne peut pas l'exprimer comme il le souhaite. Et moi, je me sens de plus en plus coupable de le voir ainsi, et je ne peux pas lui en parler non plus. Mais la perspective de voir Azel me réjouit, alors je décide de mettre tout ceci de côté. Je la vois d'ailleurs non loin, qui patiente sur un banc en compagnie de Malia, sa fille. Je ne mets pas longtemps pour les rejoindre.
« Azel ! », la hélé-je, en arrivant à sa hauteur, avant de la serrer doucement dans mes bras. Elle me sourit. « Je suis vraiment navrée d'être en retard... Je t'avoue que j'avais totalement oublié qu'on devait se voir, j'ai même pas mis mon réveil pour te dire... Enfin, maintenant, me voilà ! »
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Azel Novak
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(#) Sujet: Re: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel Jeu 25 Aoû - 11:22
je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages
Malia dans un bras, un sac dans l’autre, Azel poussa la porte du cabinet du médecin avec ses fesses. Celle-ci résista quelques instants, avant qu’une âme charitable n’aide la jeune maman. Elle lança un Merci enjoué, hocha la tête vivement, et sortit de la pièce. Elle venait d’emmener Malia faire un check-up avant leur départ en vacances, et tout allait pour le mieux. Le pédiatre avait été agréablement surpris de voir la petite en aussi bonne santé ; non pas qu’il doutait de la façon dont s’occupait Azel de sa fille, mais parce que tous les bambins chopaient des rhumes de temps à autres, ou récoltaient des petits maux ci et là. La santé de Malia, elle, semblait indestructible. Elle avait simplement des bleus et autres égratignures parce qu’elle était casse-cou, mine de rien, et qu’elle passait beaucoup de temps à la ferme dernièrement. Forcément, elle se prenait pour un chien ou pour une chèvre, et marcher dans les cailloux à quatre pattes ou se rouler sur le dos n’était pas sans laisser quelques marques ; mais ce n’était rien de grave, simplement la preuve qu’elle profitait de sa vie d’enfant. Les Novak pouvaient donc tranquillement partir en camping, dont le départ était prévu dans seulement quelques jours. Elles commenceraient les valises demain ou après-demain ; aujourd’hui, c’était fête foraine de prévu. Azel décida de déjeuner en ville, dans un petit snack en terrasse. Alors qu’elle s’apprêtait à repartir, elle eut l’idée pas si mauvaise d’envoyer un sms à son amie, pour s’assurer que c’était toujours bon pour elle aussi. Elles s’étaient donné rendez-vous avec Elsa, pour faire un tour à la fête foraine. Malia était fan de cette jeune femme et elle avait supplié sa mère pour qu’elle les accompagne. Azel avait pensé que c’était une bonne idée ; ça permettrait de la sortir, de lui changer les idées. La mère et la fille arrivèrent devant les portes de la fête foraine, installée dans le parc de la ville spécialement pour l’été, à l’heure pétante. En attendant Elsa, Azel alla chercher une Barbapapa pour sa fille. Elle lui tendit, mais remarqua bien vite qu’elle était trop grande pour elle. Elle se contenta donc de la tenir, tandis que sa fille piochait dedans quand elle le souhaitait. Malia, le sourire aux lèvres, l’engloutissait avec gourmandise. Elle en était à la moitié quand Elsa arriva. Azel tendit le bâton à sa fille, et serra son amie dans ses bras. « Y a aucun souci, ne t’inquiète pas, » la rassura-t-elle, le sourire aux lèvres. « Le principal c’est que tu sois là. » Elle se tourna vers Malia et pointa la Barbapapa du doigt. « Tu dis bonjour à Elsa ? Et tu lui proposes un peu de ça ? » La petite hocha la tête, cria presque un Bonjour, toute aussi discrète et morne que sa mère pouvait l’être – les chiens ne faisaient pas des chats, après tout – et déposa un baiser sucré sur la joue d’Elsa. Elle décrocha un morceau de pâte rose pâle, qui se fonça à mesure qu’elle le serrait entre ses doigts, et le tendit à la jeune femme. Ce n’était pas très ragoutant, mais l’intention était là. Azel pouffa et secoua la tête. Elle ébouriffa les cheveux de sa fille, avant de se retourner vers Elsa. « Tu veux commencer par quoi ? Auto-tamponneuses, pêche à la ligne, ou tir à la carabine ? » roller coaster
Elsa Beth Vicious
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(#) Sujet: Re: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel Sam 1 Oct - 15:15
je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages
je suis les gouttes sur ton visage, je suis la vie autour de toi
Elsa Beth n'aime pas être en retard. Ce n'est pas dans ses habitudes, surtout lorsqu'il s'agit de retrouver ses proches. Alors lorsqu'Azel l'enlace en l'excusant pour son retard, ça la rassure un peu. Elle esquisse un léger sourire à son amie avant que cette dernière ne se tourne vers la mignonne - que dit-elle - l'adorable petite tête blonde cachée derrière un énorme nuage de barbe à papa rose. La jeune anglaise s'abaisse alors à son niveau afin qu'elle puisse lui déposer un tout petit bisou sur la joue. « Bonjour, Malia. », dit-elle à son tour, avant de glisser une mèche de cheveux derrière son oreille. Le sourire d'Elsa Beth s'étire alors plus largement lorsque la petite fille haute comme trois pommes lui tend une petit nuage de barbe à papa. « Oh, merci beaucoup, mademoiselle. », la remercit-elle, en l'attrapant de son bras encore valide. Comment ne pas craquer devant tant de mignonnerie ? Il est vrai qu'Elsa Beth a toujours un peu de mal à se sentir à l'aise avec les enfants, et notamment les très jeunes, mais avec Malia, les choses sont un peu différentes. Mais, c'est sans doute dû au fait que Azel est son amie et qu'elle sait ce que la jeune anglaise a traversé au cours de sa vie. Celle-ci se tourne d'ailleurs vers Elsa Beth, après avoir ébouriffé les cheveux de sa fille, lui demandant ce qu'elle souhaitait faire. « Oh, euh, je ne sais pas, les auto-tamponneuses c'est un peu violent non ? J'aimerais pas me casser l'autre bras », rit-elle, avant de reprendre : « La pêche à ligne c'est bien, non ? Oh, et il faudra qu'on fasse un tour de grande roue !! », finit-elle par s'exclamer. Elsa Beth adore les grandes roues. Souvenir de Londres, c'était son endroit préféré de la ville. Le sentiment de plénitude qui s'emparait d'elle lorsqu'elle était au sommet était un véritable refuge, une bulle d'air. Les deux jeunes femmes accompagnées de Malia se mettent alors à déambuler dans la fête foraine, à la recherche du stand de pêche à la ligne, discutant de choses et d'autres. Bien sûr, l'incendie qui avait ravagé une partie de White Oak Station est abordé rapidement dans la conversation. « Et du coup, tu n'as subi aucun dommages de l'incendie ? Enfin, je veux dire ta boutique est toujours debout rassure-moi ? » demande Elsa à Azel. Les images de l'explosion et des flammes qui ont suivi apparaissent toujours dans un coin de son esprit, mais elle souhaitait tout de même savoir si celui-ci avait impact son amie et dans quelle mesure. Tout en continuant leur conversation, les deux amies arrivent finalement au stand, où des petits canards en plastique de toutes les couleurs nagent infiniment. La jeune femme qui tient le stand les accueille avec un grand sourire, entourée d'une tonne de peluches en tout genre. Et parmi elles... « La Reine des Neiges! », s'exclame Elsa Beth, en se tournant vers Azel. « Azel, il nous la faut. » Une vraie gamine.
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Azel Novak
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(#) Sujet: Re: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel Mer 5 Oct - 20:14
je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages
Azel était contente de pouvoir passer un peu de temps avec Elsa. C’était l’une des rares amies qu’elle avait, et de façon générale l’une des rares personnes qu’elle côtoyait, qui avait plus ou moins le même âge qu’elle. Elsa était un tout petit peu plus jeune mais, entre vingt et vingt-cinq ans, la différence était difficilement perceptible. Cela lui faisait donc du bien, à Azel, de traîner avec d’autres personnes que les mamans qu’elle rencontrait à la crèche, en amenant ou récupérant Malia. Elles étaient pour la plupart adorables comme tout, là n’était pas le problème – mais, maman ou pas maman, on avait à vingt-trois ans un état d’esprit légèrement différent qu’à trente-cinq. Elles pouvaient s’inviter à prendre le café, mais ce n’était pas avec elles qu’elle ferait la pêche aux canards ou une soirée pyjama. Cette phase de « jeune adulte » qu’Azel n’avait pas vraiment vécue, elle avait l’impression de la vivre avec et grâce à Elsa. Il y avait Charlotte aussi, bien sûr, mais elle était maman aussi. Ce n’était donc plus pareil – elles ne sortaient plus en boîte ou au bar ensemble, ne partageaient plus les mêmes activités qu’au lycée. Et puis, Charlotte allait bientôt repartir en Ontario, là d’où elles venaient toutes les deux. Homesick, apparemment. Azel pouvait donc, avec Elsa, retomber un peu en adolescence, redevenir cette gamine qu’elle était toujours, quelque part – ce qui n’était d’ailleurs pas du tout incompatible avec le fait de surveiller et de s’occuper de sa fille en même temps. En réalité, Malia était aux anges : ce ne serait sûrement pas sa mère qui lui interdirait de faire une attraction ou de passer sa journée devant les dessins animés, de reprendre deux fois du dessert ou de faire une blague à sa marraine. Elle n’en était pas moins très bien éduquée. « En effet oui ! » grimaça Azel en se rappelant du plâtre d’Elsa, avant d’ajouter « Va pour la pêche à la ligne alors ! » Elle esquissa un grand sourire et, toutes les trois, elles se dirigèrent vers le stand. « La gande roue ? » Malia fronça les sourcils ; elle ne savait pas ce que c’était. « Grande roue ma chérie. C’est… une très grande roue. » Azel la pointa, on la voyait dans le ciel depuis là où elles se situaient. « Tu montes dans une petite cabine, et tu vois le reste du monde depuis très très haut. » La description parue plaire à la petite qui, toute contente, reprit de la barbapapa. « Oui, toujours debout ! » répondit Azel à la question de son amie. « Heureusement, la boutique n’a rien eu du tout. J’aurais été verte sinon, on venait de la refaire complètement… » On aurait pu dire qu’Azel avait eu beaucoup de chance, mais la réalité était qu’elle se trouvait bien trop loin de l’explosion. Sa boutique étant située dans le quartier résidentiel de White Oak, elle n’avait pas du tout été touchée. « Et… et toi ? Comment ça va alors ? » se risqua Azel, n’osant pas trop aborder le sujet. Elles n’épiloguèrent de toute façon pas trop sur l'incendie, puisqu’elles arrivaient devant le stand. Azel s’esclaffa de rire devant la réaction d’Elsa, plus enthousiaste encore que Malia. « Eh bun c’est parti ! » Elle ria de plus belle, et celle qui s’occupait du stand leur donna une canne à chacune. Malia, abandonnant les résidus de barbapapa à leur sort, se plaça tout au bout du canal, là où sortait les canards. Maline, la petite. « Que la meilleure gagne ! » lança Azel : elle aussi, elle était prête à tout. roller coaster
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(#) Sujet: Re: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel Dim 23 Oct - 1:02
je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages
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Heureusement, Azel répond que sa boutique n'a pas été touchée, ce qui soulage Elsa Beth. Elle sait tout l'investissement que cela lui a coûté, en temps, en argent. Lorsque la jeune maman lui demande à demi-mot si elle va bien, la londonienne ne répond pas tout de suite. Elle aurait préféré qu'Azel ne lui retourne pas la question. Elle, ça allait à peu près, mise à part son bras dans le plâtre, et quelques égratignures au visage. Mais James, lui... ne s'en sort pas aussi bien. « Comme tu le vois, de simples égratignures, et un plâtre. James a perdu l'ouïe, on buvait un verre dans un bar ce soir là... », dit-elle, laissant sa phrase en suspens, comme si raconter la scène à nouveau n'allait faire qu'augmenter sa culpabilité un peu plus. Par chance, l'ambiance de la fête foraine les fait rapidement changer de sujet et les voilà prêtes à pêcher à la ligne pour remporter le grand prix : une version géante d'Elsa, la reine des neiges. Voilà une autre raison pour laquelle Elsa et les enfants ça fait le plus souvent deux. Dès qu'un mioche de six ou sept ans apprend son nom, elle se transforme en princesse, et elle est carrément A-DU-LÉE. Alors qu'Elsa Beth, c'est carrément le contraire de la reine des neiges. Quoique... Mais pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, Azel donne le départ de la course, et le petite Malia a l'air bien déterminée à remporter le mise, usant des plus grandes des stratégies! Mais Elsa ne compte pas non plus se laisser faire, car même si elle n'est pas la reine, elle adore ce dessin-animé (et puis, avoir le prénom d'une princesse Disney, ça reste quand même la classe). Leurs petits paniers se remplissent alors petit à petit de canards en plastique de toutes les couleurs, la concentration se lit sur le visage de chacune d'entre elles, jusqu'à ce que... « J'ai fini !! », s'écrit Elsa Beth, victorieuse. « J'ai gagné la Reine des Neiges-euh. », danse-t-elle de façon ridicule, son bras toujours dans le plâtre. Le monsieur qui s'occupe du stand décroche l'énorme peluche avant de la tendre à Elsa qui s'empresse de l'attraper, un sourire fier sur les lèvres. Néanmoins, la brunette ne peut s'empêcher de remarquer la mine déconfite de la jeune Malia, déçue de ne pas pouvoir elle aussi tenir la Reine des Neiges dans ses bras. Alors, pour se faire pardonner d'avoir été si dure dans la compétition, elle s'agenouille à hauteur de la petite fille et lui tend la peluche, qui fait certainement presque sa taille, il faut l'avouer. « Tiens, je te la donne. Il paraît qu'elle est sympa. » lui glisse-t-elle avec un petit sourire. Le visage de Malia s'illumine alors et la déception est tout à fait oubliée. L'espace d'un instant, Elsa songe à ce que serait sa vie si elle n'avait pas choisi d'avorter. Aurait-elle su donner assez d'amour à son enfant ? L'emmener au parc, subvenir à ses besoins, le rendre heureux ? Aurait-elle su être moins égoïste, consacrer sa vie à quelqu'un d'autre qu'elle même ? Bien sûr que non. Lorsqu'elle voyait comment Azel se comportait avec sa fille, elle s'en sentait tout simplement incapable. Elsa Beth secoue légèrement sa tête, comme pour chasser de sa tête ces pensées, et se relève à hauteur de son amie. « Que fait-on maintenant ? La grande roue ? Malia avait l'air plutôt impatiente d'essayer ! » demande-t-elle à la jolie blonde. A vrai dire, Elsa aussi a très envie d'en faire un tour, mais Malia semble être une bonne excuse pour cacher son impatience. Finalement, c'est à se demander laquelle des deux est la plus excitée d'être ici !
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Azel Novak
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(#) Sujet: Re: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel Jeu 27 Oct - 20:37
je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages
Elsa et son ami, James, ne s’étaient pas aussi bien sortis de l’incendie qu’Azel. Elle y avait laissé un bras – du moins une partie, pour un certain temps – et lui y avait laissé l’ouïe – c’était autrement plus permanent. Azel espérait tout de même que ce ne serait pas définitif et qu’il pourrait la récupérer, avec le temps. Mais malheureusement, elle avait entendu dire que l’on partait avec un capital « tympan » et que, quand l’ouïe baissait, on ne pouvait pas revenir en arrière. La dernière des solutions était de se faire appareiller, comme de nombreuses personnes âgées le faisaient. Mais si le tympan était tout simplement hors d’état de marche, et non plus seulement fatigué ? Y avait-il moyen qu’il s’en fasse greffer un nouveau ? Un nombre conséquent de questions étaient venues à Azel concernant la condition de James, et elle n’avait pas encore réfléchi au cas de son amie ; mais elle décida d’arrêter ses tergiversations là, et ne pipa d’ailleurs pas mot de ses interrogations. Visiblement le sujet était encore sensible pour Elsa et puis, elles se retrouvaient pour s’amuser à la fête foraine, pas pour se déprimer à ressasser l’incendie. Elles se dirigèrent donc bien vite vers le stand de pêche à ligne et commencèrent à jouer, chacune voulant gagner la partie. On aurait pu croire que la plus excitée serait Malia, mais Elsa n’était pas en reste. Azel, quant à elle, savait qu’elle n’avait aucune chance ; elle ne faisait de toute façon pas trop d’effort, afin de permettre à sa fille de gagner. Certaines personnes étaient pour le fait de ne pas faire exprès de laisser gagner leurs enfants, car cela les plaçait sur un piédestal et ne leur apprenait pas l’échec et la défaite, mais Azel ne se résignait pas à lire la déception sur le visage de Malia. Et puis de toute façon, des échecs, elle en essuierait sûrement quelques-uns à l’école ou plus tard au travail, ça ne servait à rien de l’assommer trop tôt. Malheureusement, malgré tous les efforts de la petite et tous ceux que sa mère n’avait pas fourni, elle se fit devancer par Elsa qui attrapa la reine éponyme, victorieuse comme tout. Azel était contente pour elle malgré tout et esquissa donc un sourire, mais elle voyait bien que sa petite était déçue et ça lui fendait le cœur. Elle lui lança donc un sourire à elle aussi, qui se voulait encourageant et rassurant : des occasions de gagner des peluches, il y en aurait d’autres. Et puis, finalement, retournement de situation : Elsa décida de donner la reine des Neiges à Malia qui, aussitôt, s’extasia. Elle sauta dans les bras de la brune en criant des mercis mouillés de larmes de bonheur. Elle serra ensuite la peluche contre elle, trop heureuse de l’avoir gagnée malgré tout. Les yeux d’Azel pétillait aussi – tout est bien qui finit bien. « Merci à toi Elsa, » dit-elle à son amie, qui n’était pas obligée de faire ça. Elle aurait tout aussi bien pu se faire pardonner en achetant à la petite une pomme d’amour, qui aurait soulagé sa conscience sans pour autant réjouir Malia. Après tout, c’était Elsa qui avait gagné ; mais beaucoup se serait accordé pour dire que pour une pêche à la ligne, c’était les enfants qu’il fallait favoriser. « Yep, direction la grande roue ! » lança-t-elle suite à la proposition d'Elsa. Non seulement Malia avait très envie d’y aller, mais Azel aussi. Elle attrapa la grosse peluche que sa fille lui tendait, n’arrivant pas à marcher avec, et de sa main libre attrapa celle de Malia. Cette dernière glissa sa petite menotte dans celle, plus grande, d’Elsa, et elles s’en allèrent toutes les trois vers la belle grande roue. Arrivée devant les nasses, Azel se rendit compte qu’il n’y avait de la place que pour deux personnes. Elle se tourna vers son amie et sa fille pour imposer la répartition. « Malia, tu me confies Elsa la reine ? Je vais m’asseoir avec elle. Vous deux, vous montez ensemble. Ça marche ? » Malia hocha la tête, trop heureuse de s’installer avec Elsa – pas vraiment une reine si l'on se référait à son titre, mais au moins une princesse à ses yeux. roller coaster
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(#) Sujet: Re: je suis l'orage, le soleil qui perce entre les nuages › azel
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