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 au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel)

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Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

inscription : 24/06/2013
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pseudo : vercors. (chloé)
avatar : cora keegan.
autres comptes : biddy la jolie.
crédit : ultraviolences, the vamps.
âge : vingt-trois ans.
statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour.
quartier : fairmount district.
occupation : couturière à hazelnut.

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Message(#) Sujet: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptyMer 6 Juil - 15:12

au bord de la syncope, elle pria les dieux
Pour les petites comme pour les grosses courses, Azel venait la plupart du temps au supermarché faire ses achats. C’était le plus près, après tout, à la fois de sa maison et de son lieu de travail. Au centre-ville, elle s’y rendait surtout pour les habits – quand elle ne se les faisait pas elle-même –, pour les chaussures ou pour d’autres bricoles. Simplement pour se balader, aussi. Le supermarché, donc, Azel finissait par bien le connaître, à force. Elle était d’ailleurs toute perturbée quand les gérants décidaient de changer un rayon de place, de mettre les conserves à la place des jus de fruits par exemple, mais elle s’y retrouvait de toute manière très vite. Elle n’était pas encore assez vieille pour piquer une crise de panique parce que les champignons en boîte n’étaient plus à côté des soupes instantanées. Et heureusement. Mais piquer une crise de panique parce qu’elle avait perdu sa fille des yeux, ça, elle avait l’âge pour. Cela arrivait de temps à autres que Malia échappe à son champ de vision, alors même qu’elle ne détournait le regard de sa fille que d’une paire de secondes à chaque fois, pour être certaine qu’elle sache toujours où elle était. Elle était une maman cool, Azel, même si Malia était encore trop jeune pour en ressentir les bénéfices, mais c’était une maman poule. Et une maman inquiète. Dès qu’elle perdait de vue sa fille, c’était littéralement la fin du monde ; et le plus grand des rassurements quand elle la retrouvait, trente secondes plus tard et cinq mètres plus loin, cachée par une borne de prix. Elle ne s’y habituait jamais, cependant, imaginant toujours les pires scénarios. Aujourd’hui ne changeait pas. Azel tourna la tête, machinalement, mais aucune tête blonde dans sa ligne de mire. Elle fronça les sourcils et les battements de son cœur accélérèrent automatiquement. Elle reposa le paquet de riz sur l’étagère et parcouru le rayon dans toute sa longueur, dans un sens puis dans l’autre. « Malia ? » Elle appela sa fille, sans lésiner sur la force de sa voix. « Malia ?! » cria-t-elle de plus belle, n’ayant pas reçu de réponse. « Oh non. Oh mon dieu. » Et voilà, elle était au bord de la syncope. Elle abandonna son caddie rempli dans l’allée et parcouru les rangées perpendiculaires, puis les rayons parallèles. Mais où pouvait-elle bien être ? Bordel, elle ne l’avait quittée du regard qu’un quart de seconde ! Pourquoi fallait-il qu’un bébé sache marcher si tôt, aussi… Et pourquoi Malia était-elle si indépendante qu’elle n’aimait pas rester assise dans le caddie plus de dix minutes consécutives ? En sueur et après avoir fait trois fois le tour du magasin en moins de cinq minutes, Azel se dirigea vers l’accueil. Probablement qu’ils étaient déjà au courant de ce qu’elle cherchait, vu la discrétion avec laquelle elle avait appelé sa fille. « Vous pouvez passer un appel pour moi, s’il-vous-plaît ? » La responsable se retint de lui dire que si la petite n’avait pas entendu quand sa mère s’égosillait, elle n’entendrait pas mieux le haut-parleur, et fit passer le message. Deux minutes supplémentaires se déroulèrent, sans trace de Malia. « Il faut faire attention à sa progéniture, Madame, » eut le cran de dire l’hôtesse d’accueil. Azel haussa les sourcils, outrée. Elle décida malgré tout de ne pas faire fi de ce qu’elle venait de dire, beaucoup trop préoccupée par la perte de son enfant. Elle courut alors à l’extérieur, priant tous les dieux possibles pour qu’elle soit là, à l’attendre sagement contre un petit poteau. Mais, bien sûr, elle n’y était pas.
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Dernière édition par Azel Novak le Dim 23 Oct - 17:12, édité 2 fois
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Sal Gauss

Sal Gauss

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âge : vingt sept ans, pas encore trente ans. merci de ne pas lui en parler.
statut civil : célibataire, tout juste sorti d'une relation de longue durée. il le vit bien cependant.
occupation : dj la nuit. casse couille le jour. musicien dans l'âme.

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Message(#) Sujet: Re: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptyLun 17 Oct - 17:57

okay, il était perdu.
sal, il a jamais été branché par faire les courses. petit, maman les faisait. grand, marina les faisait.
en y pensant, sal, il se sent un peu minable parce que ça veut dire qu'il n'a jamais eu l'occasion dans sa vie de faire quelque chose sans qu'une femme ne soit là, derrière lui. 
marina a peut-être un peu raison, surtout quand on sait que quelques heures plus tôt, c'est sonia, sa soeur, qui est venu chez lui pour lui apporter sa lessive.
mais, c'est bien trop tôt aujourd'hui depuis la rupture pour qu'il accepte que marina ait pu avoir raison. se remettre en question là au beau milieu du supermarché - celui où elle travaille en plus - ce n'est pas possible. et un peu furieux de ressasser tout ça, il se contente de balancer dans son panier deux-trois plats cuisinés et des biscuits, avant de partir pour la caisse. 
il faut qu'il aille bosser dans quelques heures, il faut donc qu'il ait le ventre plein et puis, il sait très bien que ça ne veut rien dire que maman et marina aient toujours été là.
il est adulte. il saura de débrouiller tout seul.
_ papa. entend-il alors qu'il sent qu'on lui attrape la jambe. son sang ne fait qu'un tour, à croire que l'univers ait décidé d'aller à contresens du siens.
rapidement, il regarde autour de lui et interpelle une dame qui passe par là.
_ madame, je crois que vous oubliez votre fille.
_ mais, ce n'est pas ma fille répond t-elle du tac au tac, un ton un peu agressif, comme s'il venait de l'insulter. 
quelle conne. elle comprend pas qu'il se retrouve avec une gosse perdue sur les bras. 
- papa ajoute la petite, ce qui ne manque de faire tourner de l'oeil à sal. il est un peu sensible le petit, faut pas l'appeler papa comme ça. même s'il sait qu'il improbable qu'il ait un enfant caché, ou même qu'il ait déjà vu cette petite. 
néanmoins, il ne décide pas de fuir comme un lâche. ( bon, c'est ce qu'il aurait s'il n'avait pas été seul dans le rayon, mais passons )
il s'accroupit au niveau de la petite.
_ alors ? comment tu t'appelles toi ?  elle ne lui rend absolument pas service en ne répondant pas. elle ne fait que pointer du doigt, quoi ? son visage.
sal tente d'regarder sur elle s'il n'y a pas trace d'un bijou où y'aurait son nom. une gourmette, une chaine. quelque chose. 
mais y'a rien. 
et lui, il ne se voit pas trop chercher une maman dans tout le supermarché, surtout si toutes les nanas lui répondent mal comme la précédente. 
heureusement, il se dit, il doit bien y avoir un agent de securité par là pour l'aider à retrouver la mère, surtout que y'a des caméras partout ici.
c'est pourquoi sal prend la décision très con de sortir du magasin, pour aller à la rencontre du vigile. avec la petite dans les bras. 
elle n'opposer aucune résistance et puis, sal, il est persuadé de faire le bon truc, un truc mature, tout ça. 
arrivé devant le gars, il explique.
_ j'ai trouvé une petite dans le magasin, elle m'a suivi. mais j'sais pas où est sa mère. bon, on va pas aller jusqu'à dire qu'il est inquiet, il lui fera rien à la petite, mais bon, il a pas non plus envie d'avoir des problèmes.
- mais, monsieur, vous n'écoutez rien, sa mère passe des annonces et ameutes tout l'magasin depuis tout à l'heure. l'annonce n'arrête pas de passer. c'est qu'en plus de ça. il se fait engueuler.
ça lui apprendra à rendre service. il garde la petite dans ses bras. elle semble bien s'amuser à jouer avec la chaine qui'l porte autour du coup. il n'a pas le temps de demander ce qu'il doit faire, que le vigile parle dans son talkie et qu'il lui fait signe de le suivre. 
sal, il la sent mal cette affaire. puis qu'est ce qu'il y peut s'il est pas attentif aux annonces du magasins ? y'en a tellement sur les promotions du rayon fruits & légumes, qu'il écoute pas à force. puis le jingle reste en tête. 
et il s'éloigne, vers les locaux du personnel. 
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Azel Novak

Azel Novak
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Message(#) Sujet: Re: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptyDim 23 Oct - 17:09

au bord de la syncope, elle pria les dieux
Sept minutes et trente-cinq secondes, c’était précisément le temps qui s’était écoulé depuis que Malia était sortie du champ visuel de sa mère. De son côté, Azel estimait qu’elle en était plutôt à une heure quarante-cinq de recherches, et le personnel du supermarché était persuadé qu’elle était là depuis l’ouverture – dire qu’ils en avaient marre qu’elle hurle à droite à gauche était un euphémisme. Les autres clients, eux, se partageaient entre amusement et compréhension. Azel avait ramené toutes les mamans à sa cause, et voilà qu’elles commençaient une petite manifestation : c’était tout bonnement inacceptable que la sécurité ne soit pas plus effective. Le chef du magasin était outré, ce n’était quand même pas à lui de surveiller les merdeux de tout White Oak Station, quand même ! Voilà que son enseigne allait en pâtir, tout ça parce qu’une blonde avait ouvert sa gueule un peu trop fort. Dépité, il alternait soupir et paroles rassurantes, mais rien n’y faisait. Après quelques minutes supplémentaires, son talkie-walkie grésilla : c’était la délivrance. On avait retrouvé la petite, dieu soit loué. « Madame, si vous voulez bien me suivre. » Il s’approcha d’Azel et répéta la phrase une seconde fois. « Vous l’avez trouvée ?! » demanda-t-elle, l’espoir illuminant son visage. « Veuillez me suivre. » Et là voilà qu’elle redoubla de panique. S’ils l’avaient trouvé, il lui aurait dit directement non ? Pourquoi ne voulait-il pas répondre ? Qu’est-ce qu’il lui était arrivée ? Est-ce qu’on l’avait retrouvé écrasée sous une voiture, sur le parking ? Oh non, mon dieu non. Tout mais pas ça. Azel était en nage, maintenant. Sans même qu’elle ne s’en rende compte, la foule se dispersa, les mamans se rendirent en caisse, les clients amusés continuèrent leurs courses, et elle, elle se faisait entraîner elle ne savait trop où. Dans les locaux du personnel, en réalité. Elle était ailleurs, la vision floue, s’imaginant déjà le pire. « Elle va bien ? Dîtes moi qu’elle va bien, s’il-vous-plait. Par pitié. » Elle avait les larmes aux yeux, sa respiration était haletante, et le chef commença à avoir de la peine pour elle. Alors qu’il voyait Azel en pleine détresse, il se rendit compte que tout ce qu’il s’était passé avant n’était pas du cinéma. Elle était sincèrement une maman paniquée pour sa petite fille, et pas juste une chiante de plus, comme il y en avait bien souvent. « Ne vous inquiétez pas. Après vous, » dit-il en ouvrant la porte. Il aurait pu lui dire dès le début que sa petite avait été retrouvée, mais il avait peur de sa réaction. Il craignait qu’elle panique davantage encore quand elle apprendrait qu’on avait retrouvé sa fille dans les bras d’un homme. Il n’avait pas l’air méchant, mais elle aurait tôt fait de s’imaginer le pire. « Voilà. » Il ouvrit la dernière porte, celle qui donnait sur le local où l’agent de sécurité avait conduit le fameux homme, et Malia – qui n’avait pas quitté ses bras. Le visage d’Azel s’illumina aussitôt qu’elle eut posé son regard sur sa fille, et elle ne fit même pas attention à l’homme qui la portait. « Oh mon dieu ! Mon bébé ! Comment tu vas ? » Elle l’arracha presque des bras du jeune homme, sans lui accorder le moindre regard, et serra sa fille contre elle comme si elle ne l’avait pas vu pendant des mois. « T’étais passée où chérie ? Une seconde je te vois, l’autre je te vois plus. T’étais où ? » La perplexité se lisait sur le visage de Malia, pour qui la réponse était des plus évidentes. Elle pointa le doigt en direction du grand blond, fronça les sourcils comme pour signifier à sa mère qu’elle était bête d’avoir eu peur, et lâcha le plus naturellement du monde : « Bah, avec papa. »
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Sal Gauss

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Message(#) Sujet: Re: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptyMer 2 Nov - 19:33


_ « Et sinon, vous nous emmenez où ? » 
Non parce que, lui, il suit l'agent de sécurité et il n'en sait pas plus sur ce qu'il va se passer et plutôt que d'aller s'enfermer dans l'arrière boutique, il préférerait rendre la petite à sa mère.
non pas que la gosse ne soit pas désagréable. c'est d'ailleurs la première fois qu'un merdeux ne fait pas que chialer dans ses bras. ( enfin, les merdeux sont d'habitude ceux de sonia, ça doit jouer ) 
l'agent ne répond quand même pas, et à la façon qu'il a de regarder sal, lui a l'impression d'avoir fait une connerie. 
il avance, mais pas très rassuré. 
jusqu'à une pièce, sûrement pour le personne vu qu'il y'a des tables. il lève les yeux au ciel espérant ne pas tomber sur marina, ou même ne pas être reconnu par une de ses collègues.
en tout cas, le mec n'ajoute rien. il attend, sans le quitter du regarde lui et la petite. 
alors sal attend aussi. sans bouger.
puis la porte s'ouvre, comme une furie, sal n'a pas le temps de voir ce qu'il se passe, que la petite lui est sorti des bras pour rejoindre ceux d'une jeune femme, très probablement sa mère étant donné l'air très inquiet qu'elle arbore. 
_ « Oh mon dieu ! Mon bébé ! Comment tu vas ? » Il a l'air penaud à l'observer. Il se dit que tout est bien qui finit bien, alors il peut partir. Mais il préfère s'en assurer et attends qu'on lui dise qu'il peut partir. 
« T’étais passée où chérie ? Une seconde je te vois, l’autre je te vois plus. T’étais où ? » Il sent qu'il devrait peut(être intervenir, mais la situation le fait se sentir con, puis à l'attitude de la sécurité, il a tellement l'impression d'être dans la merde, qu'il n'ose pas en placer une.
c'est vrai quand on y pense, comment il a fait pour se retrouver avec la gamine dans les bras ? 
puis, la petite finit par ouvrir la bouche, offrant un semblant de réponse qui il l'espère lui sauvera la peau.
« Bah, avec papa. »
Voilà, tout ça part de là. 
Quand la petite parle, Sal rougit, gêné par la situation. C'est que c'est pas cool pour le vrai père de la petite.
Il se décide à prendre la parole, au moins pour calmer la mère et s'expliquer.
« Voilà, c'est ça en fait. » Bon, ça n'explique rien, alors il reprend. « Elle est venue me trouver en m'appelant papa et j'ai pas réagir donc je l'ai amené là. » tente t-il d'expliquer, sans faire part de l'embarras dans lequel il était, après tout, il n'a pas à se plaindre alors qu'elle a sûrement la peur de sa vie.
« Mais je voulais pas causer d'ennuis. »
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptyMar 15 Nov - 18:09

au bord de la syncope, elle pria les dieux
Avec papa ? Azel fronça aussitôt les sourcils à la réponse de sa fille. Ses pensées se portèrent immédiatement vers Augustin, le « père biologique » de Malia – même si cela lui faisait mal au cœur de le qualifier seulement de cette façon, comme s’il n’était qu’un donneur de sperme anonyme. Elle avait cependant bien compris que ce n’était pas d’Augustin dont sa fille parlait. Son père, elle ne le connaissait tout simplement pas. À trois mois, on n’avait pas de souvenirs. Elle n’en avait probablement pas à deux ans, alors… Et puis, même si Azel lui en avait parlé, même si elle lui avait montré des photos, les souvenirs d’Augustin n’embaumaient pas leur quotidien. Elle avait informé sa fille, point barre. Augustin ne méritait pas plus. Quand elle disait « papa », Azel craignait que Malia parle bel et bien du bouclé qui se trouvait avec elles, dans le local du personnel. Dans les bras duquel elle se trouvait jusqu’à ce que sa mère arrive. Elle n’avait pas peur de lui, il n’avait pas l’air méchant pour un sou – même s’il fallait parfois se méfier des apparences, Azel avait tendance à avoir confiance en autrui. Ce gars, il avait juste l’air un peu paumé de se retrouver là. Non, ce dont Azel avait peur, ce n’était pas ça. C’était plutôt du fait même qu’elle l’ait appelé « papa ». Ce n’était pas par hasard. Elle hocha la tête à ce que lui dit le bouclé, puis reporta son attention sur sa fille. « Pépette, tu sais que ce monsieur, c’est pas ton papa. » Elle qui avait cru jusque-là que Malia avait parfaitement géré l’abandon et l’absence de son père, elle réalisait à présent qu’elle s’était peut-être voilé la face. Pour toute réponse, la petite fronça les sourcils et secoua la tête, boudeuse. « Comment il s’appelle, ton papa ? » Mais Malia ne répondit rien. Azel perdit contenance, alors que sa fille restait muette. De quoi avait-elle l’air, là ? Elle ne voulait pas que le personnel du supermarché la juge, voire ait pitié d’elle. Elle ne voulait pas qu’ils se mêlent de sa vie privée. Elle se tourna donc vers eux, pour disposer. « Désolée encore de tout le dérangement, c’était pas volontaire, vraiment. Merci en tout cas. » Puis, à l’intention du grand blond. « Je suis sincèrement désolée… je sais pas ce qu’il lui a pris. Est-ce que je peux au moins vous raccompagner jusqu’à votre voiture ? » Elle voulait avoir l’occasion de se justifier. De justifier l’action de sa fille, en tout cas.
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Sal Gauss

Sal Gauss

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Message(#) Sujet: Re: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptyLun 28 Nov - 23:13

Avant de se retrouver avec une plainte au cul, Sal préfère le dire.
Il a rien voulu de ce qu’il s’est passé et ses intentions n’étaient aucunement mauvaises.
Il veut bien insister parce qu’aujourd’hui, on vit dans un monde où tout l’monde s’accuse de vice sans soucis.
Et bon, la petite est bien mignonne et vu qu’elle repète à sa mère que c’est bien lui qu’elle a appelé papa. Y’a moyen qu’il puisse sortir de là tranquillement nan ?
Parce que la suite est toute aussi gênante.
_ « Pépette, tu sais que ce monsieur, c’est pas ton papa. » Voilà qui fait plaisir d’avoir confirmation. C’est que Sal aurait presque pu se croire dans un mauvais téléfilm. « Comment il s’appelle, ton papa ? »
Et la petite n’ajoute rien.
Il ne comprend rien à leur petite conversation mais lui, et le vigile aussi certainement, aimerait bien pouvoir sortir maintenant que tout semble être revenu à sa place et que les enfants ont été rendus à leur parent.
De plus, à part des excuses, il ne sait plus quoi ajouter.
C’est bien trop atypique comme situation.
Après un court silence, la jeune femme se rend robablement compte de la situation et ne tarde pas à rendre sa liberté à tout le monde.
_ « Désolée encore de tout le dérangement, c’était pas volontaire, vraiment. Merci en tout cas. »
Elle se tourne vers lui.
_ « Je suis sincèrement désolée… je sais pas ce qu’il lui a pris. Est-ce que je peux au moins vous raccompagner jusqu’à votre voiture ? »
Euuh… il est surpris par sa requête.
Mais ça veut dire qu’elle n’est vraiment pas fâchée ?
NE voulant pas trop faire de zèle, Sal se contente d’hausser les épaules.
_ « Euh ouais ! Bien sûr. » Il se dit que ça sera tant pis pour les courses aujourd’hui, ce qui tombe bien, il lui fallait une excuse pour aller au mcdo.
Il finit par quitter la pièce, derrière la jeune femme.
C’est totalement malaisant ce silence entre eux, et puis il est gêné de voir la petite qui le regarde comme si elle allait se mettre à pleurer.
_ « Je me suis garé par là ». dit-il dans la galerie du supermarché. « Mais vraiment, il ne faut pas vous embêter à me raccompagner. Vous devez avoir eu la peur de votre vie et … »
Il ne sait pas quoi ajouter.
« En tout cas, j’suis désolé. Je vous cache pas que, c’est pas le genre de situation qui m’arrive souvent donc j’ai pas trop su qui avertir. » avoue t-il en riant presque.
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) au bord de la syncope, elle pria les dieux (sazel) EmptySam 10 Déc - 17:04

au bord de la syncope, elle pria les dieux
Oui, elle avait eu la peur de sa vie. Mais ça n’était pas la première fois, et ce ne serait malheureusement pas la dernière. Le nombre de frayeurs qu’elle s’était faite était important, et Malia n’avait que deux ans et demi. Qu’est-ce que cela serait, quand elle devrait la laisser aller toute seule à l’école ? Pire encore, quand elle serait adolescente et qu’elle rentrerait une demi-heure plus tard de sa soirée ? Elle était comme ça, Azel, à s’inquiéter pour un rien quand il s’agissait de sa progéniture. Elle ne pouvait rien y faire. Ce n’était, en tout cas, pas la faute du jeune homme. Elle était un peu gênée mine de rien, alors qu’elle l’accompagnait jusqu’à sa voiture. « J’imagine, oui, » répondit-elle enfin, quand il lui confia qu’il n’était pas habitué à ce genre de situation. « Heureusement pour vous, en fait ! » Elle tenta un léger rire, mais il se coinça en travers de sa gorge. Ils étaient finalement arrivés à destination, Malia n’avait toujours pas bronché, Azel ne s’était toujours pas justifiée. Elle n’était pas certaine de le faire, tout compte fait. Qu’est-ce qu’il en avait affaire de sa vie, lui ? Il n’avait sûrement qu’une envie, celle de se débarrasser de ces deux énergumènes et de reprendre sa vie tranquillement. Elle se mordit la lèvre, regarda le jeune homme puis sa fille puis le jeune homme, avant de soupirer doucement. « Bon. Désolée encore. Pour faire court, Malia n’a plus ou moins jamais connu son père, et j’pensais que tout allait bien, mais faut croire que non si elle commence à appeler ‘Papa’ les inconnus qu’elle trouve dans le supermarché. » Elle se pinça les lèvres, doublement gênée de se mettre à nu comme ça. « Je suis contente qu’elle soit tombée sur vous et pas sur quelqu’un de plus… de moins bien intentionné, quoi. » Ça n’arrivait pas qu’aux autres, après tout, et une mauvaise personne aurait tout aussi bien pu partir avec Malia sous le bras. « Merci en tout cas. Ça m’aura fait réaliser… bref. Merci. » Ça lui aura fait réaliser que sa fille avait bien besoin d’une séance de psy. Mais elle n’allait pas embêter le bouclé plus longtemps. « Allez, rentrez bien. À bientôt peut-être ! » Elle hocha la tête, esquissa un léger sourire un peu honteux, puis fit demi-tour. Elle ne lui avait même pas demandé son nom, ni donné le sien. Mais à quoi bon ? Azel se dirigea directement vers sa voiture, l’esprit trop occupé pour réaliser qu’il restait son caddie plein, au beau milieu du supermarché. Tant pis, elle reviendra demain. Sans Malia.
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