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 if nothing breaks, nothing moves - biddy

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Gael McFlurry

Gael McFlurry

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Message(#) Sujet: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyDim 19 Juin - 15:15

if nothing breaks, nothing moves
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She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ Pas de courses aujourd'hui. Il était midi passé quand le téléphone sonna. Gael cru d'abord qu'il s'agissait d'un client avant de se souvenir qu'il avait éteint son téléphone professionnel et qu'il avait oublié de faire la même chose pour le privé. Il préféra laisser tomber, mais la sonnerie insistait. Un grognement plus tard et plusieurs sonneries tonitruantes, il finit par décrocher. Au bout du fil, il reconnu la voix de Theo, son ami qui aurait dû avoir la licence de taxi à sa place. Néanmoins, il s'était plutôt bien remis puisqu'à présent, il gérait toute une entreprise et que finalement, il avait bien fait de louper l'examen. Gael aurait pu l'envier, mais il se voyait très mal à sa place. Il n'était pas fait pour manager ou diriger quique ce soit, ça n'était pas dans sa personnalité. Mais effectivement, sa paye était conséquente. Theo touchait beaucoup plus que lui, mais quand on savait à quel point Gael était dépensier, ça n'était pas un drame. Les seuls gros achats qu'il faisait se retrouvait dans du matériels informatiques et, de temps en temps, des jeux vidéo. Beaucoup moins qu'avant, les jeux d'aujourd'hui le séduisait beaucoup moins qu'auparavant. Mais il y en avait quelques uns qui restaient intéressants, seulement, ça se faisait plus rare.

« Je t'appelle de New York là, dis, j'aurais besoin que tu passes chez moi pour chercher quelques papiers que j'ai oubliés afin de me les faxer ou de me les scanner. Si tu pouvais le faire avant ce soir, je te revaudrais ça ! »

Quand on connaissait Gael McFlurry, on savait à quel point il lui était difficile de dire non. La preuve, il n'avait rien à faire de sa journée si ce n'est de poursuivre ses enregistrements, chose qui pouvaient bien attendre. A moins d'avoir une bonne raison pour ne pas rendre un service, et vu qu'il était mauvais menteur, il allait forcément répondre oui.

« Tu as besoin de quoi ? »

Gael devina le sourire de son interlocuteur étant donné que, lorsqu'il lui lança les directives, sa voix devint plus fluette, plus gaie, rassuré. Gael nota tout ceci sur le premier bout de papier qu'il trouva. Heureusement, il n'y avait pas une masse d'affaires à retrouver et en prime, Theo lui indiqua où ça se trouvait. A priori, il n'aurait pas longtemps à chercher, heureusement ! Il finit par raccrocher et se prépara pour sortir. A l'extérieur, le même monde que d'habitude. Le ciel était gris, ce ne serait pas étonnant qu'il pleuve d'ici quelques minutes. Sur la route, il se rendit compte qu'il n'avait pas mangé depuis hier midi et son estomac le lui rappela douloureusement. Heureusement, on lui avait dit qu'il pourra se servir là bas et il ne comptait pas se faire prier. Arrivé devant l'immeuble (quand Theo partait pour une durée assez longue, c'était à lui qu'il confiait les doubles des clés de son appartement afin de pouvoir passer régulièrement nourrir le chat et vérifier qu'il ne se sentait pas trop seul), il monta jusqu'à l'appartement. A peine a-t-il ouvert la porte qu'il se rendit compte qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.
Il n'était pas seul.

Il hésita à entrer définitivement à l'intérieur. Il sortit son téléphone portable et se demanda s'il devait appeler ou non la police. Finalement, la curiosité le poussa à bout et il préféra pénétrer intégralement dans l'appartement. Il entendit du raffut au niveau des chambres, un cambriolage peut-être ? Ce n'était pas prudent du tout. Mais tant pis, il avança d'un pas méfiant jusqu'à la chambre. Plus il s'en approchait, plus les bruits s'intensifiaient. Il s'arrêta alors derrière la porte où il vit une silhouette de dos. C'était une jeune femme, une brunette de taille moyenne et de là où il se trouvait, Gael était incapable de savoir ce qu'elle faisait exactement. En tout cas, elle ne 'semblait' pas bien dangereuse, mais on était jamais trop prudent. Toujours aussi imprudent, il entra finalement dans la pièce.

« Excusez moi ? » interpella-t-il, peu confiant. « Je peux savoir ce que vous faites là ? »

Conscient qu'il allait forcément surprendre l'inconnue, il recula d'un pas de manière instinctive afin de laisser une bonne distance entre elle et lui. Il n'empêche qu'il aurait pu prévoir quelque chose au cas où ça se serait mal passé. D'ailleurs, il ne devrait même pas être là !

✻✻✻
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Biddy Blum

Biddy Blum

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crédit : you.first, vanessaannes, patricia highsmith.
âge : 27 ans.
statut civil : libre comme l'air.
quartier : standford alley, sous les toits.
occupation : étudiante en biologie et femme de ménage à ses heures perdues. elle fait aussi quelques services dans les restaurants, cafés et bars, selon la demande et son emploi du temps, ainsi que son besoin d'argent.

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyJeu 30 Juin - 22:20

if nothing breaks, nothing moves
Deux semaines. Cela faisait deux semaines qu’Adele n’était plus de ce monde, et Biddy avait les larmes aux yeux rien que d’y penser. Mais, y penser, elle essayait de le faire le moins possible. Ce n’était pas une tâche facile, bien sûr, parce que Biddy pensait de façon quasi constante à l’ensemble des membres de sa famille, morts ou vivants. Ils occupaient la plupart de ses pensées, de ses joies comme de ses inquiétudes, et ce depuis bien avant le tragique incendie. Depuis toujours, en fait. La semaine qui avait suivi le décès de sa petite sœur, survenu à la suite de ses nombreuses blessures, Biddy était allée à la fac suivre ses cours, comme si rien ne s’était passé. Le psychologue qui lui avait été attribué d’office lui avait suggérée de se laisser un peu de temps pour reprendre ses esprits, et l’ensemble de sa famille et des amis avec qui elle avait parlé lui avaient recommandée la même chose. Le problème, c’était que Biddy savait pertinemment qu’elle ne reprendrait pas ses esprits de sitôt, qu’elle ne les reprendrait probablement jamais. Elle avait déjà perdu son père il y a neuf ans, ce n’était pas suffisant ? C’était déjà de trop, en fait. Une mort de trop. Elle avait su faire son deuil de lui, mais elle n’était pas sûre d’y arriver pour Adele. Un deuil, c’était déjà trop pour elle. Biddy s’était dit qu’en allant en cours, cela lui occuperait l’esprit. Elle ne voulait pas avoir à affronter de pleine face sa tristesse, pas tout de suite, alors elle s’était plongée corps et âmes dans ses bouquins de cours. Mais elle avait craqué en fin de semaine, en plein cours. En pleine présentation orale. Tout le monde savait, et tout le monde la regardait avec un air de pitié dans les yeux. Tout le monde savait, et Biddy s’était prise une claque en pleine figure. C’était comme si, eux, ces élèves de première année de biologie qui avaient pour la plupart au moins huit ans de moins qu’elle, savaient quelque chose qui lui échappait complètement. Alors que, bordel, c’était sa sœur. Elle s’était mise à pleurer, et elle avait quitté la salle de cours. Elle n’avait plus remis les pieds à l’université depuis. Elle ne voulait pas rater ses examens, bien sûr, mais il y avait toujours les rattrapages. Elle ne pouvait simplement plus se rendre à l’université. Depuis, elle avait fait face à sa tristesse, et bien qu’une boule lui barrait toujours la gorge et une force qu’elle ne contrôlait pas lui compressait la poitrine, elle avait parlé. Elle parlait à son psychologue tous les deux jours, à ses frères et sœurs de façon quotidienne. Elle avait augmenté ses heures de travail, aussi, pour ne pas ruminer à longueur de journées. Elle avait pris de nouveaux clients pour des ménages, et elle songeait à reprendre un poste de serveuse. Faire du ménage lui convenait mieux, cependant, parce qu’elle était plus libre. Il fallait qu’elle s’occupe de l’appartement en trois heures chrono, mais elle pouvait écouter de la musique en même temps, si elle le souhaitait. C’était ce qu’elle faisait, en ce moment. La musique emplissait son cerveau et, l’espace de quelques minutes, alors qu’elle se déhanchait sur une chanson de Beyoncé tout en époussetant une étagère, elle oubliait qu’Adele était morte. Perdue dans sa musique, elle n’entendit pas la porte de l’appartement s’ouvrir. Elle n’entendit pas non plus le « Excusez-moi » de l’homme qui était entré, et ce n’est que lorsqu’elle se retourna pour aller épousseter un autre meuble qu’elle l’aperçut. Elle sursauta, laissa échapper un petit cri et brandit son ramasse-poussière dans sa direction. « Vous êtes qui ? » demanda-t-elle, menaçante et peu rassurée. L’homme qui lui faisait face n’avait pas l’air bien méchant, mais ce n’était pas le propriétaire de l’appartement, qui était de toute façon parti en déplacement. « Je peux savoir ce que vous faites là ? » Sans le savoir, elle avait répété exactement les mêmes paroles que l’homme en question. Des paroles qu’elle n’avait pas entendues. Elle attrapa son iPod et mit la musique en pause, avant de reporter son regard sur l’intrus. Elle plissa les yeux, perplexe. Le visage de l’homme lui disait étrangement quelque chose, mais elle avait bien du mal à replacer un nom dessus, ni même un lieu. Qui était-il donc ? Et surtout, fallait-il en avoir peur ?
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Gael McFlurry

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyDim 3 Juil - 21:21

if nothing breaks, nothing moves
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She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ Même si d'apparence, il n'y avait aucun danger apparent, on était jamais à l'abri de rien. Il ne s'était certainement pas attendu à rencontrer une femme de ménage en venant ici, à l'improviste, la raison pour laquelle il ne s'était pas présenté en sonnant. Par conséquent, il se posait beaucoup de question au sujet de l'identité et de la présence de cette inconnue. Manifestement, elle ne l'avait pas entendu, et encore moins vu. Elle était là, à nettoyer des meuble avec les fils de ses écouteurs pendant de ses oreilles. C'était si silencieux aux environ qu'il pouvait même entendre ce qu'elle écoutait. Il ne la reconnut pas de suite, de dos, comme ça. Aussi, c'était difficile de se faire une première impression. Et comme elle ne l'avait pas entendu, elle n'avait pas répondu à ses questions. Il hésita à venir l'interpeller vivement, mais s'il le faisait, elle risquait d'avoir sacrément peur. Ainsi, l'option qui lui semblait la plus favorable était simplement de prendre en vitesse les documents et de s'en aller par après. Mais il fut trop lent à se décider. Voilà qu'elle avait bougé. Elle se retourna prête à se diriger à un autre coin et ce fut à ce moment là qu'elle l'aperçut enfin.
Comme il s'y attendait, elle prit peur. Normal, qui ne l'aurait pas eu à sa place ? Immédiatement, elle se mit sur la position de la défensive car comme elle pour lui, elle ignorait totalement son identité et la raison de sa présence dans cette pièce et plus précisément, dans l'appartement. Il n'était pas la personne qui logeait sous ce toit et sa réaction était donc parfaitement normale. Une gêne s'empara de lui. Déjà, parce qu'il aurait aimé éviter ce genre de malentendu, mais aussi, parce que quand il la vit de face, comme ça, il se souvint l'avoir déjà vue. Là, comme ça, il ne put dire comment et où, mais il était certain de l'avoir déjà croisé, voir même adressé la parole. Seulement, elle ne semblait pas exprimer d'émotion qui puisse affirmer son hypothèse. Pour elle, il était un parfait inconnu.

Quand elle lui demanda qui il était, il était trop ahuri pour pouvoir répond sous l'immédiat. Néanmoins, son cerveau commençait de plus en plus à travailler et la situation de la rencontre avec cette jeune femme se mettait à s'éclaircir un peu plus. Puis elle lui demanda, tout comme il l'avait fait, ce qu'il faisait par là.

« Je viens tout juste de vous poser la même question à vrai dire, mais à vous voir ainsi, je pense que j'ai la réponse. » fit-il remarquer en la dévisageant complètement. Il avait bien deviné qu'elle était là pour faire le ménage, il n'était pas si stupide.
Il sortit le double des clés qu'il avait en sa possession et les secoua afin de lui montrer sa bonne foi. Il était évident que s'il se présentait en tant qu'ami du propriétaire des lieux, il n'était pas certain qu'elle le croit du premier coup.

« Theodore m'a chargé de venir chercher quelques papiers pour lui alors.. me voilà là. » expliqua-t-il pour se justifier. « Enfin.. quand je dis Theodore... je parle de Theodore Karlberg, votre... client... j'imagine ? »

Il ne savait pas comment nommer les gens dans ce boulot là. Ça n'était pas un commerce, mais les gens payaient pour avoir leur chez-soi impeccable après tout. Et plus il était là, devant elle, plus il ne pouvait s'empêcher de la dévisager afin de savoir les circonstances exactes de là où il avait pu la croiser. Cela lui revint rapidement tout de même. Il se souvint l'avoir raccompagnée jusqu'à chez elle sous la demande d'une de ses amies qui l'avait elle-même appelée. Elle avait beaucoup bu ce soir là, et il n'était pas certain qu'elle avait été réellement consciente de toutes les choses qu'elle lui avait confiées sur le trajet.

« On.. s'est déjà vu, n'est ce pas ? » lui demanda-t-il sans être certain d'une réponse positive. Ils n'avaient pas échangé une grande conversation et n'avait pas non plus passé beaucoup de temps ensemble. Cependant, il avait fait l'effort de la raccompagner jusqu'à sa porte le soir où il l'avait ramenée, et de la déposer sur le canapé de son salon. Puis il était parti et avait continué à faire sa vie et elle la sienne.

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Biddy Blum

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyMar 5 Juil - 22:01

if nothing breaks, nothing moves
« Oups, pardonnez-moi, » s’excusa aussitôt Biddy, après que l’inconnu lui ait signifié qu’elle avait précisément répété la question qu’il venait de lui poser. Elle baissa son regard sur sa tenue et sur l’instrument qu’elle tenait entre les mains, légèrement honteuse. En effet, une fois que l’on avait remarqué son tablier et son attrape-poussière, il n’y avait plus vraiment de doute sur ce qu’elle fabriquait dans l’appartement. Elle posa le plumeau sur un meuble à proximité, celui-là même qu’elle s’apprêtait à nettoyer quand l’homme avait fait son entrée, et épousseta son tablier avant d’en tirer les pans. Elle rougit légèrement, peu fière d’apparaître devant lui vêtue de cette manière. Si cela ne tenait qu’à elle, Biddy s’habillerait en Armani même pour faire le ménage, mais même si son compte épargne était loin d’être vide, elle gardait cet argent pour les urgences ou en prévision de gros achats, d’un voyage notamment. Il aurait été stupide de tâcher à la javel sa jupe crayon. Et si elle assumait sans trop de difficultés de se montrer en guenilles – c’était un bien grand mot mais pour Biddy, un simple t-shirt de coton blanc assorti d’un jogging Adidas noir et surmonté d’un tablier bleu clair, cela équivalait à des haillons – devant ses clients, pour qui elle travaillait et qui s’attendaient donc à la voir dans cette tenue, c’était une autre histoire concernant les gens qu’elle ne connaissait pas et pour qui elle ne travaillait pas. Lui, cet inconnu particulièrement mignon, d’ailleurs, ne la payait pas pour mal s’habiller. Biddy bredouilla donc quelques mots inintelligibles, avant d’essayer de se retrouver une contenance. « Oui oui, Theo, j’avais bien compris ne vous inquiétez pas. » Biddy esquissa un sourire, taquine. En réalité, elle ne connaissait son client que sous le nom de Monsieur Karlberg, mais elle s’était dit que lancer une petite blague détendrait peut-être l’atmosphère – et achèverait de faire comprendre à l’ami du propriétaire de l’appartement qu’elle était quelqu’un de respectable, pas une voleuse indiscrète. « Il ne m’avait pas dit que j’aurais de la visite pendant que je… nettoie son appartement. » Elle se mordit la lèvre inférieure, n’assumant pas vraiment sa fonction. Ce n’était pas un métier ingrat, ce n’était pas ce qu’elle pensait ; simplement un métier dont elle n’était personnellement pas fière, même si l’exercer ne la dérangeait pas plus que ça. Biddy fronça légèrement les sourcils quand, avec la question qu’il posa, l’homme confirma ses propres doutes. « Euh… peut-être. » S’ils avaient tous les deux le sentiment de s’être déjà vus, il y avait fort à parier que c’était le cas. Mais où ? « Vous vous appelez comment ? Peut-être que cela me reviendra. » Ou peut-être n’était-il qu’un client du café où elle travaillait, il y a plusieurs mois de cela.
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Gael McFlurry

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyLun 11 Juil - 18:59

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She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ Gael se sentait quand même très gêné. Il était certain que son ami allait l'entendre une fois qu'il sera en communication avec lui pour lui annoncer qu'il avait bien récupéré tous les papiers à lui scanner. Il était aussi gêné pour elle, qui du coup, l'était également de par sa présence ici. Quant à elle, il était normal qu'elle soit ici puisque son travail le lui imposait. Il se sentit donc de trop. Elle était là, à le regarder tout aussi hébétée, avant que le choc ne tombe et même après, ils ne savaient pas vraiment comment réagir l'un envers l'autre. Ridicule.

« Oh ce n'est rien. »
Elle ne pouvait pas l'avoir entendue avec les écouteurs dans les oreilles, aussi, il s'en souciait peu. Les échanges qui s'en suivit fut pour lui annoncer qu'il était là dans l'unique but de trouver des papiers qu'on lui avait demandé de faire passer. C'était chose délicate, parce qu'il connaissait bien Theodore, alors qu'elle, beaucoup moins. Il ignorait si son ami s'était montré plus sociable que la normale (quoique, connaissant le bonhomme, ce serait étonnant), mais il estimait que non et par conséquent, qu'il devait expliquer les chose. Elle le rassura en lui disant qu'elle avait comprit de qui il voulait parler et Gael esquissa un sourire, toujours gêné par la situation. Il avait l'impression d'être un idiot, ce qui était chose possible après tout.
Il s'empêcha de rire lorsqu'elle lui annonça qu'elle ne s'était pas attendu à de la visite pendant qu'elle était en service.

« C'est... complètement réciproque ! Enfin, si j'avais su, je me serais annoncé bien entendu. Désolé de vous déranger. »

Au fond, il savait que ça n'était pas bien grave et que ça pouvait arriver. Ce n'était pas quelque chose d'important ou de primordial non plus. Mais par politesse, il s'était excusé. D'ailleurs, il devrait cesser de trop parler et de poursuivre sa quête avant de filer rapidement pour pouvoir la laisser tranquille. C'était un grand bavard, déformation professionnelle. Il ne put s'empêcher de la reluquer parce qu'elle lui disait quelque chose et qu'il finit par deviner quoi. Il avait déjà croisé cette fille lors d'une soirée où il s'était chargé de la ramener chez elle. Il ne se souvenait pas de tous ses clients, mais quelques uns le marquaient, comme elle. Pas uniquement parce que, lorsqu'il l'avait ramené chez elle, elle était ivre, mais aussi parce qu'elle était très jolie. Ainsi, il se permit de lui demander s'il ne s'étaient pas déjà vu afin d'avoir confirmation. A sa grande déception, elle ne se souvint pas, mais évoqua la possibilité que cela se soit fait.

« Je m'appelle Gael et... je vous ais ramené un soir, après une fête. Vous ne devez pas vous en souvenir parce que... la soirée a dû être arrosée – ce qui est tout à fait normal – et que.. eum... enfin... ça n'a pas dû vous marquer quoi. »

Bien qu'ils s'étaient échangés une conversation, il avait eu conscience qu'elle n'avait pas été dans son état normal et qu'elle avait dit les choses comme ça lui était venues. Maintenant qu'il y pensait, cela lui revenait de manière intacte dans sa mémoire, comme si ça s'était déroulé le jour précédent. Il avait aucun doute du fait que cela soit elle et il se dit que le monde était décidément bien petit. Quoique, dans une ville comme celle ci, ça n'était pas surprenant de se recroiser plusieurs fois, ça n'était pas très grand et il avait l'habitude d'en revoir, des têtes.

« … Biddy, c'est ça ? »

Même son prénom, il ne l'avait pas oublié lorsqu'elle le lui avait dit ce soir là. Sauf si elle lui en avait donné un autre, ça n'était pas comme si ça l'importait puisque son job s'était uniquement arrêté à la raccompagner jusqu'à destination.

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Biddy Blum

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyJeu 21 Juil - 13:43

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« Oh, ne soyez pas désolé, » répliqua-t-elle avec un geste ample de la main, « Ce n’est pas comme si faire du ménage nécessitait une grande concentration. » Elle rigola légèrement, un rire sans joie. Un rire d’autodérision, pour faire passer la rencontre de façon un peu moins gênante qu’elle ne l’était. C’était néanmoins sans compter la suite qui promettait une gêne monumentale, plus importante encore que le simple embarras d’être en tenue de femme de ménage. Biddy se rassura légèrement en remarquant que le fameux Gael n’était pas non plus à son aise, mais ça ne suffisait pas, bien évidemment. Ses joues rougirent instantanément, et elles devinrent presque cramoisies quand il eut fini de parler. Elle le fixait, les yeux écarquillés, honteuse comme jamais. Si ce n’était pas d’elle dont il était question, elle aurait souri de l’attention qu’il avait eu – de dire que c’était tout à fait normal de boire un peu trop. Mais, là, tout de suite, Biddy n’avait pas du tout envie de sourire. Elle avait plutôt envie de se cacher le plus loin et le plus profondément possible, pour ne plus avoir à croiser le regard de cet homme. Malheureusement, il lui restait encore un paquet de choses à nettoyer, et elle ne pouvait pas se permettre de prendre ses jambes à son cou, comme ça. En plus de ça, il la prendrait pour une folle et ça n’arrangerait en rien son cas. Après quelques longues secondes de silence, Biddy attrapa son plumeau et entreprit de balayer la poussière, sur un meuble qu’elle avait déjà nettoyé. Tout était bon pour cacher son malaise. Elle le reposa cependant moins d’une minute plus tard, et estima qu’elle devait au moins répondre quelque chose au chauffeur de taxi. C’était la moindre des choses. Elle reposa son regard sur lui, et tout lui revint – du moins, tout ce dont elle était en mesure de se souvenir. Elle se passa alors la main sur le visage, secouant la tête. « Oh la la, je suis désolée. C’est la honte. » Biddy retira son tablier et s’assit sur le bord du lit. Elle n’y était probablement pas autorisée, mais elle comptait sur le fait que ni elle, ni lui, n’irait le rapporter au propriétaire. « Vraiment, je… » Elle qui était si chic, toujours tirée à quatre épingles, qui parlait avec distinction, qui vivait avec une classe qui avait rarement son pareil chez le prolétariat de base de White Oak Station, voilà qu’elle s’était affichée dans son état le plus pitoyable : complètement bourrée. Elle avait très probablement raconté tout un tas de choses personnelles, qu’elle n’extériorisait pas en temps normal – et à raison. Elle se prit la tête dans les mains, ne sachant pas trop quoi dire. Elle la releva quand il prononça son prénom. Surprise, elle esquissa un sourire, puis hocha la tête. « Oui, c’est ça. Biddy. Vous avez bonne mémoire. » En effet, cela devait faire au moins deux semaines qu’ils s’étaient vus et en tant que taximan, ils devaient en voir passer, des visages. Et des personnes soûles aussi d’ailleurs. Ça la rendait malade, Biddy, de savoir qu’elle était comme tout le monde. Une fille ivre de plus qu’on ramenait au beau milieu de la nuit. Elle tendit la main, pour terminer les présentations officielles. « Je me souviens de votre visage, maintenant. Enfin, surtout de vos cheveux. » Elle tendit la main pour attraper l’une de ses bouclettes, mais se ravisa. Elle se rendit compte qu’elle avait probablement fait ça quand elle était bourrée, mais qu’il n’était pas bon ton de le faire maintenant. Ils ne se connaissaient pas assez pour ça. Biddy soupira. Elle s’entendait encore crier d’une voix de crécelle « Haaann mais vous avez des trop beaux cheveux pour quelqu’un qui conduit un taxiiiiii ! » Elle se releva, tira sur son t-shirt beaucoup trop large pour elle et constellé de tâches de javel, et reprit la parole. « Je… je vous avais payé, au moins ? » Elle redouta soudain de l’avoir fait travailler gratuitement, en plus d’avoir été insupportable. Cela aurait été le combo perdant ; pour lui, mais aussi pour elle, dans une moindre mesure. Il devait la détester, maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptySam 23 Juil - 18:10

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She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ Bien qu'il reprenait de plus en plus confiance à mesure que la gêne s'en allait, toujours était-il qu'il était encore ahuri. Et quand il présenta ses excuses et qu'elle lui répondit qu'il n'avait pas à être désolé car son métier ne nécessitait pas une grande concentration, il se pinça les lèvres pour s'empêcher de rire. Non pas par moquerie, loin de là cette idée, mais par la situation en question. Il s'autorisa tout de même à esquisser un sourire lorsqu'il l'entendit rire de ses propres paroles.

« Certes. Mais... non, en fait rien. »

Songeant à se taire définitivement avant de dire des bêtises, il se disait en même temps qu'il ferait mieux de s'y mettre plutôt que de s'éterniser à rester planté là, tel un lampadaire au milieu du trottoir. Une idée qu'il aurait pu mettre à exécution s'il ne l'avait pas reconnue avant. Ses doutes s'étaient confirmés, ils s'étaient bel et bien vu. Et encore heureux qu'elle se soit posée également des questions, il aurait pu passer pour un gros lourdeau de dragueur avec la très célèbre technique du 'excusez moi, on ne s'est pas déjà vu quelque part ?' qui lui allait d'ailleurs très mal à la peau. Ce n'était pas son intention de la séduire, même s'il ne pouvait pas nier qu'elle était vraiment très belle et ce même habillé en haillons. Lors de leur première rencontre, elle avait été évidement vêtue et coiffée autrement et ça l'avait déjà frappé. Seulement, ils avaient partagés un court laps de temps ensemble et lors de cette soirée, elle avait été une cliente comme n'importe quelle autre.
Bien qu'il eut tenté de lui dire les choses de manière diplomate, il s'aperçut que cela avait été un effort inutile, bien que compréhensible. Aussitôt, Biddy fit volte face afin de se concentrer sur un nouveau meuble à nettoyer et même s'il ne la voyait pas de face, il arrivait à percevoir son embarras. Il ouvrit la bouche pour répondre quelque chose à cela, mais la referma aussitôt, ne trouvant rien à dire. Finalement, c'était peut être le moment venu pour faire ce qu'il avait à faire et repartir aussitôt sec. Seulement, elle finit par réagir en s'excusant, honteuse.

« …. non mais y'a pas de mal. »

Un peu surpris tout de même d'une telle gêne de sa part. Boire beaucoup, ça arrivait à tout le monde – sauf ceux qui ne buvait jamais d'alcool bien sûr – et la plupart des gens en riait. Or, ça n'était pas du tout son cas. Il aurait dû se taire finalement, plutôt que de continuer à rester là et à aggraver la situation. Il avait envie d'éclater de rire tellement c'était inattendu et... bizarre ?  
Biddy avait pris place sur le lit de la pièce dans laquelle ils se trouvaient et Gael s'approcha d'elle afin de pouvoir la rassurer aussi bien que possible. Il s'était souvenu de son prénom qu'il avait su après les brefs échanges qu'ils avaient eu ce soir là. Un nom qu'il n'avait pas l'habitude de croiser mais qui l'avait plu. Même si lors de cette soirée, il s'était demandé si elle lui avait donné sa réelle identité ou alors un faux nom.

« Ouais... c'est plutôt surprenant en fait. »

Il avait plutôt tendance à avoir une mémoire de poisson rouge. Mais des événements ou des personnes le marquaient de temps à autres, souvent sans raison, parce que son esprit avait décidé de les ancrer dans ses souvenirs sans qu'il ne trouve d'explication à cela. En même temps, il ne croisait pas beaucoup de filles qui avaient une envie folle de lui toucher les cheveux et qui lui disait que sa chevelure était bien trop jolie pour conduire un taxi. Ça l'avait fait rire après coup.

« Ah oui ? Ça m'étonne pas vraiment en même temps. Ils ont l'air de vous avoir plu. »

Quand elle tendit la main vers sa tête, il eut le réflexe instinctif de s'écarter. Elle avait voulu faire la même chose que lorsqu'ils l'avaient ramené jusqu'à chez elle, sauf que là, elle était pleinement consciente. Il se culpabilisa de sa réaction hostile, même s'il n'avait pas voulu vraiment l'écarter. Il ne la connaissait juste pas assez pour la permettre de le toucher mais pour prouver qu'il n'avait rien contre elle, il se réapprocha tout de suite après.
Elle se remit en position debout et lui demanda, toujours honteuse, si ce soir là, elle l'avait payé. Il inspira, hésitant, se demandant s'il allait lui dire la vérité ou lui mentir. Elle ne se souvenir pas de cette partie là, en même temps, elle n'avait pas tendu d'argent ce soir là. Mais il se connaissait bien assez pour savoir qu'il était très mauvais menteur et il valait mieux être honnête.

« Eum.. en fait, c'est une de vos amies qui m'a fait signe pour vous ramener chez vous. Et du coup c'est elle m'a avancé la course. »

Ce qu'il ne disait pas, c'est qu'elle n'avait pas donné assez mais il avait été assez généreux pour aller jusqu'au bout et même de l'aider à aller jusqu'à chez elle. Il s'en serait voulu s'il lui était arrivé quelque chose de mal et même si elle avait été ivre, chose qu'il n'appréciait pas toujours chez ses clients, il savait que laisser une jeune femme seule au milieu de la nuit était fortement déconseillé.

« … je vois que vous avez meilleure mine en tout cas, j'en suis ravi. Et ne soyez surtout pas gênée, vraiment, il n'y a aucune raison de l'être. Je ne porte aucun jugement sur vous, ce n'est pas mon genre de faire ça. »

Il esquissa un nouveau sourire à son adresse en espérant qu'il soit contagieux. Cherchant à trouver comment détendre l'atmosphère et une occasion d'avoir la parlote tout en changeant radicalement de sujet, la seule chose qu'il fut capable de trouver fut :

« Je compte faire du thé... je vous offre une tasse ? »

Après tout, il ne pouvait pas lutter contre ses origines purement britanniques.

✻✻✻
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Biddy Blum

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptySam 23 Juil - 23:56

if nothing breaks, nothing moves
« Mais quoi ? Allez-y, je vous en prie. » Elle fut plutôt sèche dans ses paroles, involontairement néanmoins. Elle se rattrapa avec un léger sourire, un peu crispé, et en reprenant la parole pour s’expliquer. « Vous pouvez bien dire ce que vous voulez. Si ça peut vous rassurer, ce n’est pas mon plan de carrière. » Elle leva les yeux au ciel. Biddy voulu se justifier davantage encore, et dire qu’elle n’avait même pas besoin d’exercer ce boulot pour survivre. Mais à quoi bon se justifier ? Pourquoi se sentait-elle obligée de le faire ? Elle se dégouta elle-même, quand elle réalisa qu’elle estimait que ce n’était pas un métier… « à sa hauteur ». C’était ridicule. Une femme de ménage avait bien plus de mérite que la grande majorité de toutes les autres professions, Biddy en était convaincue. Et puis, honnêtement, elle avait vraiment besoin de ce job. Certes, son compte épargne était plutôt très bien rempli, mais c’était pour la simple et bonne raison qu’elle avait eu le droit à un bel héritage, dans lequel elle ne puisait pas parce que elle avait un travail en parallèle de ses études. Il aurait fondu comme neige au soleil, autrement, et elle aurait pu dire adieu à ses voyages à l’étranger durant les vacances.
Ils s’échangèrent quelques phrases ensuite, Biddy complètement gênée, Gael tentant de la rassurer. Elle apprit donc que c’était son amie qui avait payé pour elle, et elle soupira, rassurée. Elle se promit de rembourser l’amie en question – jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’elle ne se rappelait pas, justement, de l’amie avec qui elle avait fait la fête ce soir-là. Elle soupira de nouveau, dépitée. Tant pis. Mieux valait tourner la page, n’est-ce pas ? Le taximan semblait vouloir ça, en tout cas, et il rassura Biddy une dernière fois avant de lui proposer une tasse de thé. « Il vaudrait mieux. Que vous ne portiez pas de jugement, je veux dire. Parce qu’entre moi complètement soûle, et moi en tenue de ménage… Vous ne m’avez pas croisé au bon moment. » Elle sous-entendait par là qu’elle était d’ordinaire beaucoup plus classe que ça. Elle haussa les épaules, puis lui tourna le dos. Sans le regarder et en se remettant au nettoyage, elle ajouta « Je veux bien pour le thé. Merci. Appelez-moi quand c’est prêt. » L’eau ne mit pas longtemps à bouillir. Biddy avait à peine eut le temps de passer un dernier coup de balai dans la chambre qu’elle entendit son nom en provenance de la cuisine. Elle pénétra dans la pièce, un sourire timide sur les lèvres. « Merci, » murmura-t-elle en attrapant la tasse. Elle tira une chaise et s’y assit, soufflant sur son thé brulant. Son pied tapotait nerveusement le sol, et elle n’avait toujours pas relevé le regard dans la direction de Gael. Elle finit par le faire, et par poser la question qui la taraudait depuis une dizaine de minutes. « Dites… je, désolée de revenir là-dessus mais… je n’ai rien dit de trop embarrassant, l’autre soir ? »
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Gael McFlurry

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyDim 24 Juil - 11:10

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She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ Il demeura silencieux, surpris par le ton qu'elle avait employé. Il se rendit compte ensuite qu'un malentendu était en train de se créer et sur le moment, il regretta de trop parler, d'être là plutôt que de repartir.

« Oh mais je n'en doute pas et il n'y a aucun mal à ça, je ne compte pas faire ce que je fais toute ma vie non plus d'ailleurs. Mais c'est juste que, je n'ai pas l'habitude des surprises, surtout dans cette situation, du coup je peux pas m'empêcher d'être... comme ça, là, tout de suite... mais bon, n'en parlons plus. »

Par la même occasion, il réalisa qu'il n'était pas dans la bonne pièce. Après tout, s'il était ici, c'était parce qu'il avait entendu du bruit qui l'avait attiré là. Gael était tellement distrait qu'il perdait rapidement ses objectifs, jusqu'à ne plus se rappeler de la raison pour laquelle il était là. Il aurait pu partir, rentrer chez lui et se souvenir qu'il avait oublié de rapporter les papiers en questions.
Biddy était atteinte par le fait d'être mal présentée. Mais comme il l'avait dit, il en avait strictement rien à faire. Il en avait vu des gens décalés, et même s'il lui arrivait de porter un jugement (après tout, c'était un être humain), il n'était jamais défini définitivement.

« Si vous le dites. Faut croire que je serais déjà parti si j'étais réellement comme ça. »

L'idée de faire du thé lui permettait de s'extirper un moment de là. Ils étaient tous les deux gênés, et comme il était empathique, il palpait que trop son embarras. Biddy accepta sans même le regarder. Il avait l'impression d'avoir fait une bêtise, il aurait peut-être dû miser sur la carte du mensonge au final. Il n'aimait pas ça, mais pour le coup, ça aurait grandement arrangé les choses. Néanmoins, il ne se fit pas prier deux fois et se dirigea vers le salon avec cuisine américaine. Là, il retira sa veste et se mit à faire bouillir l'eau. Il prépara les deux tasses, sortit le sucre et même le lait et se mit à chercher les papiers en question qu'il était venu chercher. Quand l'eau fut prête, il appela le nom de Biddy, pas trop fort, ni trop bas, pendant qu'il insérait un filtre à thé à l'intérieur de la théière. Ce sera du Earl grey, la seule chose qu'il avait trouvé dans les placards de son ami. Il était grand temps que ce dernier fasse un renouvellement de stock. Chez lui, il y avait une longue gamme de thé différents, c'était inconcevable qu'il n'en reste plus. Au moins, ça lui épargnait d'avoir un choix à faire.
Biddy apparut lorsqu'il versait l'eau dans les tasses. Toujours sans un regard en sa direction, elle s'installa sur une des chaises et Gael put palper une fois de plus sa nervosité. Sa mission était pour l'instant un échec et il crut avoir de l'espoir lorsque enfin, elle osa le regarder dans les yeux. Seulement, c'était pour lui demander si elle n'avait pas dit de choses embarrassantes lors de cette fameuse soirée. En temps normal, plein d'idées malicieuses lui venaient en tête, juste parce que c'était le genre d'occasion parfaite pour faire de mauvaises blagues en inventant tout un tas de choses juste pour embarrasser l'autre. Sauf que Biddy avait déjà sa dose d'inquiétude, il n'allait pas en rajouter.

« Vous voulez la vérité ? Je n'ai pas tout retenu. La seule chose qui m'a marqué c'est votre fascination pour mes cheveux et... quoi déjà ? Peut-être que ça me reviendra, un jour. »

D'autant plus que, pour certaines choses, il s'était demandé si c'était vrai ou pas. Il ne s'était pas attardé là dessus puisque ça ne le regardait pas, si bien que ça ne lui venait pas sur le moment.

« Si ça vous dit... on peut recommencer à zéro. Faire comme si on ne s'était jamais vu avant et recommencer sur de nouvelles bases. De toutes façons, je ne vais pas m'éterniser, je n'arrive juste pas à trouver ce que je cherche... »

Il s'installa en face d'elle et chercha à avoir son attention.

« Du coup... Vous faites quoi dans la vie ? Je veux dire... en général. »

Il n'était pas en train de conduire et il était curieux. Il n'avait pas envie de partir dans cette ambiance là, et il espérait acquérir plus de confiance de sa part. C'était une tâche pas facile et auquel cas, il n'insisterait pas.  

✻✻✻
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Biddy Blum

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyDim 24 Juil - 21:20

if nothing breaks, nothing moves
Il était rassurant, ce Gael. Il y avait quelque chose dans sa voix, dans sa façon de parler et d’être qui rassurait Biddy. C’était assez étrange d’ailleurs, parce qu’elle était stressée et angoissée pendant quelques minutes, alors qu’elle se rappelait l’état minable dans lequel elle s’était mise face à lui, et les quelques minutes suivantes elle était apaisée, bercée par ce qu’il disait. Puis le cercle recommençait ; stressée, apaisée. Elle hocha la tête, compréhensive, quand il lui indiqua ne pas avoir l’habitude des surprises. Elle se sentait mal pour lui maintenant, mal de l’avoir mis dans l’embarras. Il n’y avait rien de commun à trouver une inconnue dans la maison de son ami, et il était normal qu’il ne soit pas à l’aise, qu’il s’exprime difficilement. Elle-même était dans ce cas. « N’en parlons plus, oui. » Biddy fit un geste de la main, et le sujet était clos. Cela ne servait à rien d’entretenir la gêne. Gêne qui survint de nouveau, une dizaine de minutes plus tard, alors que Biddy remettait sur le tapis le trajet en taxi qu’ils avaient partagé. Elle voulait s’assurer qu’elle n’avait rien dit de trop compromettant, ou en tout cas rien qui ne l’ait trop embarrassé. Elle avait fait le deuil de son père et s’était remise de sa rupture avec son petit ami, mais quand elle dépassait ses limites au niveau de l’alcool, elle se mettait à parler d’eux, geignait et disait à qui voulait l’entendre qu’ils leur manquaient terriblement. Gael la rassura sur ce point-là aussi ; il ne se rappelait de rien. Peut-être mentait-il, mais peu importait, en réalité. Si c’était le cas, cela prouvait qu’il voulait lui faire comprendre qu’il se moquait bien de ce qu’elle avait pu dire, et c’était le principal. Biddy décida d’arrêter de s’inquiéter de cette soirée, qui était de toute façon passée. Ce qui était fait était fait, et elle ne pouvait plus rien y changer.

Elle déposa ses lèvres au bord de la tasse et les trempa doucement dans son breuvage, mais l’eau était encore trop chaude. Elle patienta, et continua de souffler dessus. Elle releva le regard, les yeux pétillants, quand Gael reprit la parole. Il avait, encore une fois, réussi à l’apaiser. Elle esquissa un sourire, plus enjoué que les précédentes fois. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, tout en touillant son thé. « Ça serait parfait, oui. J’adorerais. Vous êtes libre, ce soir ? Il faut que je finisse de nettoyer l’appartement de votre ami, mais je n’ai pas d’autres clients ensuite. Si vous voulez aller boire un verre, ou… non, compte-tenu de la situation, mieux vaudrait éviter l’alcool. » Elle pouffa légèrement, heureuse de s’entendre rire. Elle se rendit compte à cet instant-là qu’elle n’avait pas pensé à Adele depuis une bonne demi-heure, depuis que Gael était arrivé, en fait. Son cœur se serra en y pensant. Définitivement, il était plus raisonnable de ne pas boire. D’une part, parce que leur première rencontre avait été placée sous le signe de l’alcool et ça n’avait pas été une réussite, et d’autre part parce que depuis la dernière et seule fois qu’ils s’étaient vus, Biddy avait perdu sa petite sœur. Il ne lui faudrait pas longtemps avant d’ouvrir les vannes lacrymales, si de l’alcool était dans la partie. « Un restaurant sinon, ça vous dirait ? » Elle espérait qu’il accepterait. Cela lui permettrait de se rattraper, de se montrer telle qu’elle était vraiment. Elle rêvassait à la robe qu’elle porterait quand il lui posa une question. « Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’étudie. J’ai repris les études à la rentrée dernière, justement parce que je ne voulais pas faire des petits boulots sous-payés toute ma vie. Avant ça et bien, je travaillais comme serveuse, caissière, ce genre de trucs. J’ai beaucoup voyagé, je voyage encore dès que je peux et… » Ça ne justifiait pas directement le fait qu’elle ne reprenait ses études que maintenant, mais c’en était pourtant une des raisons. « Disons que je n’avais pas vraiment l’esprit aux études à l’époque, » reprit-elle, avant de lui retourner la question. « Et vous ? Vous avez toujours été taximan ? » Elle admirait le fait qu’il soit conducteur de taxi ; de ce qu’elle savait, il fallait payer une licence coûteuse pour trimballer des gens qui n’étaient pas toujours agréables. Elle se demandait ce qu’il avait pu trouver d’attrayant dans ce métier. Elle but quelques gorgées supplémentaires, puis se rappela que Gael avait du mal à trouver ce qu’il cherchait. « Avant que je me remette au ménage, vous voulez que je vous aide à trouver ce que vous cherchez ? À force, je finis par connaître l’appartement. » Elle se leva et termina sa tasse. « Merci encore pour le thé. »
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Dernière édition par Biddy Blum le Jeu 28 Juil - 21:35, édité 1 fois
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Gael McFlurry

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyMer 27 Juil - 17:40

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She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ Si ça se trouvait, il ne faisait qu'enfoncer le clou. En général, Gael n'avait pas cette crainte de mal faire les choses, mais ça dépendait des gens avec lesquels il se trouvait. Certains étaient très fermés, et d'autres très ouverts et très réceptifs. Pour le moment, il ne savait pas dans quelle catégorie Biddy était réellement, et par conséquent, il ne savait pas comment se comporter vis à vis d'elle. En tout cas, il estimait avoir fait son possible pour que ça se passe bien et si ça devait s'empirer, il fera tout pour partir rapidement.

Il avait attendu plusieurs réponses de sa part lorsqu'il avait suggéré de recommencer à la case départ, dont « oui » ou « non ». En fait, il n'avait pas trop su à quoi se préparer exactement, mais une chose était sûre, il n'avait pas prévu ce qu'elle lui répondit. Lorsqu'elle lui proposa de boire un verre ensemble ce soir, s'il était libre, il avait relevé ses yeux bleus vers elle en affichant un air assez surpris. C'était la première fois de sa vie qu'on lui faisait une telle proposition, sans aucune exagération, et ça n'était pas pour lui déplaire. Bien sûr, c'était une sortie de courtoisie, mais même cela, ça le ravissait. Il ne savait plus s'il avait prévu de faire quelque chose ce soir là, mais il fallait désormais considérer qu'il était libre.  Et quand elle proposa à la place un restaurant pour éviter les dérives de l'alcool – même si ça ne voulait rien dire – , il se disait que c'était encore mieux.

« … bah ouais, carrément ! Enfin, je veux dire... avec plaisir ! »


Il avait du mal à contenir son excitation soudaine mais il faisait son possible pour ne pas trop s'emballer. En revanche, le ton de sa voix le trahissait et même s'il restait plutôt calme d'extérieur, au fond, il était vraiment ravi. C'était mieux que ce qu'il pouvait espérer en matière de 'recommencer à zéro'. Bien sûr, il n'attendait rien de particulier de cette soirée, mais c'était comme ça.
Ce que lui apprit Biddy par la suite était très intéressant. Un point commun qu'il ne manquait pas de relever et qu'il espérait ne pas oublier. Sa mémoire lui faisait souvent défaut, mais il s'étonnait beaucoup ces derniers temps.

« C'est vrai ? Où avez vous voyagé ? »

Les études qui n'étaient pas faite pour elle, il connaissait aussi. Sauf que, contrairement à elle, les études n'étaient toujours pas faites pour lui. Il y avait tout de même réfléchi, mais l'idée d'ouvrir des bouquins et de retenir des pages et des pages de cours le faisait reculer aussitôt. Pour le moment, il se débrouillait très bien comme ça, et il était fort possible qu'il reste dans ce genre de situation. Pas dans le même métier, mais dans le même genre.

« Non, pas du tout ! J'ai d'abord eu mon pied dans la vente. Avant de venir ici, je vendais des jeux dans une boutique à Vancouver. C'est dommage que ça a dû fermer, parce que c'était super plaisant ! Et si je devais faire un truc pour le restant de mes jours, ça serait ça. Là j'ai voulu tester autre chose, qui n'est pas déplaisant non plus mais qui m'épanouit un peu moins. Et d'ailleurs, à côté de ça, je fais des vidéos sur internet. »

Cette petite information à la fin, il avait hésité à la dire, c'était quitte ou double. Au pire, tant pis, ça faisait partie de sa vie après tout. Il en avait pas honte, mais il en était pas fier non plus. Au moins, là, il faisait des choses qui lui plaisaient forcément et qu'il arrivait à partager avec d'autres personnes, même s'il ne les avaient jamais vues de sa vie.

« Eum... si vous pensez savoir où trouver les impressions d'échanges de mails et autres papiers de ce genre... je suis déjà venu là plus d'une fois mais j'avoue que je m'attarde jamais à son rangement. »

Un peu normal en même temps.

« Il n'y a pas de quoi ! Oh et, je me charge de nettoyer tout ça! » répondit-il en se remettant à chercher, alors qu'elle le remerciait pour le thé. Il traversa la pièce et chercha dans l'étagère. Theodore lui avait dit que ça serait dans le salon, mais lui-même avait oublié l'endroit précis. Il faut dire que, pour un accumulateur compulsif, c'était difficile de se rappeler où était rangé tous les papiers.

« … je crois que j'ai trouvé. » dit-il en extrayant une pile de papiers dans un dossier.

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Biddy Blum

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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyJeu 28 Juil - 21:35

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Biddy était soulagée. La gêne avait fini par se dissiper, entre elle et Gael, et elle pouvait de nouveau respirer normalement, discuter normalement, aussi. Désormais, un sourire ne la quittait plus – un sourie qui avait pourtant été absent de ses lèvres de façon quasi constante, depuis ces deux dernières semaines. Elle était heureuse qu’il ait accepté son invitation ; ça ne lui arrivait pas souvent de faire le premier pas, comme ça, par manque d’assurance. L’espace d’un instant, elle avait redouté qu’il refuse, bien sûr, mais il n’avait pas mis longtemps avant de montrer son engouement. Elle était ravie qu’il soit aussi enjoué à l’idée de manger avec elle. « Alors c’est noté ! » conclut-elle, avant de se rappeler qu’il leur fallait un moyen de se retrouver. Pour le coup, elle craignait trop de lui demander son numéro de téléphone – elle avait peur que cela soit trop engageant. Alors, elle se contenta de rapidement réfléchir à un nom de restaurant et, instinctivement, elle pensa à l’italien en bas de chez elle. « On se retrouve à… » Elle regarda sa montre, puis releva la tête vers le taximan. « Dix-neuf heures trente devant la Toscana, ça vous irait ? Vous connaissez, au moins ? Je m’occuperais de la réservation. » Biddy y était allée un nombre incalculable de fois, dans ce restaurant, et les propriétaires finissaient par la connaître. Elle y avait dîné à quelques reprises avec des garçons, mais jamais plus d’une fois avec le même – hormis l’un ou l’autre de ses frères, bien sûr.

« Oulah ! » lâcha-t-elle, avec un geste de la main et en riant légèrement, alors que Gael lui demandait où elle avait voyagé. « Dans un paquet d’endroits. » Elle avait dit ça en soupirant légèrement, comme si la tâche de lui en faire la liste lui coûtait. En réalité, elle adorait énumérer tous les pays où elle avait mis les pieds, même si elle en oubliait souvent un certain nombre. « J’ai habité en Islande, en Algérie, au Kazakhstan et en Norvège… j’ai passé plusieurs mois en Amérique du Sud aussi, j’en ai fait le tour avec… euh, mon petit ami de l’époque. Et je suis allée en Angleterre, en Afrique du Sud, en Italie, au Danemark, au Maroc, en Russie, en Thaïlande… j’en oublie probablement d’autres. » Elle esquissa un sourire timide, craignant qu’il pense qu’elle se vantait. Elle redouta qu’il croit qu’elle était riche aux as, puis se rappela qu’elle était en tenue de femme de ménage. Visiblement, Biddy n’était pas riche. Elle hocha la tête, quand Gael lui expliqua à son tour son parcours professionnel. « Des vidéos sur internet ? » La voilà qui était intriguée. Elle en regardait de temps à autres, des vidéos sur youtube autres que des musiques, notamment des humoristes 2.0, mais jamais elle n’avait rencontré de personnes qui en faisaient. « Dans quel domaine ? » demanda-t-elle, curieuse. « Et pour ce qui est de la vente, pourquoi ne vous relanceriez vous pas dedans, si c’est ça qui vous plaît vraiment ? » Biddy était vraiment intéressée par la vie de cet homme, et elle ne manquait pas de questions pour lui. Elle voulut en savoir plus sur le type de boutique dans laquelle il avait travaillé et l’interroger sur Vancouver, mais elle n’en dit rien. Elle tenait à ce qu’ils aient encore des choses à se dire, ce soir, au restaurant.

Biddy aurait adoré parler davantage avec le taximan mais l’heure tournait et il lui restait encore l’appartement à nettoyer. Après avoir proposé son aide pour la recherche des documents de Theodore Karlberg, elle quitta la table. « Ça ne me dit rien du tout, » avoua-t-elle, désolée. Effectivement, les papiers avaient tendance à s’accumuler chez son client. À l’occasion, elle lui proposerait certainement de tout ranger. Cela lui arrivait plusieurs fois, à Biddy, de dépasser son simple rôle de femme de ménage. Bien sûr, elle faisait parfois du repassage, mais de plus en plus souvent dernièrement, elle aidait ses clients à d’autres tâches, et notamment du rangement. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce, Gael lui indiqua qu’il venait de trouver les papiers en question. Elle esquissa un sourire, soulagée pour lui mais étrangement déçue, aussi. Cela voulait dire qu’il allait partir, puisqu’il n’avait plus rien à faire ici. « Eh bien… j’imagine que c’est le moment de se dire au revoir, n’est-ce pas ? » Elle pinça les lèvres et s’approcha de lui. « Dix-neuf heures trente devant la Toscana, c’est toujours bon ? » Elle avait peur, Biddy, qu’il se ravise. Elle savait aussi que, jusqu’à ce qu’elle le voit debout devant le restaurant, elle aurait toujours la crainte qu’il ne se montre pas.
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Message(#) Sujet: Re: if nothing breaks, nothing moves - biddy if nothing breaks, nothing moves - biddy EmptyVen 29 Juil - 23:17

if nothing breaks, nothing moves
gael & biddy

She was waiting, but she didn’t know for what. She was aware only of her solitude, and of the penetrating cold, and of a greater weight in the region of her heart. ✻✻✻ D'habitude, c'était lui qui invitait les autres à aller au restaurant avec lui. Bien sûr, il lui arrivait de se faire également invité, mais par une inconnue, c'était la toute première fois de sa vie. Même là, il serait incapable de décrire avec des mots en langage humain à quel point il était ravi de cette proposition, même si ça n'était qu'une simple sortie au restaurant. Biddy lui donna rendez-vous au Toscana à dix-neuf heures et lui demanda s'il connaissait. Il haussa les épaules.

« Ouais je connais. Enfin, je n'y ai jamais mangé mais à force de parcourir la ville, j'ai fini par la connaître de fond en comble. »

Autrement dit, ce sera quand même une première pour lui, dans tous les cas. Il ne s'interrogea pas sur la cuisine en question (bien qu'il ait un régime alimentaire particuliers... mais en général, ça ne posait pas trop de problème), il était du genre à apprécier les surprises, à découvrir les choses par lui-même (même si elles étaient parfois mauvaises). Une chose était sûre, il avait déjà hâte de s'y rendre. Dix-neuf heure trente, il n'était pas prêt d'oublier l'heure.

Biddy avait beaucoup voyagé. Lui-même grand voyageur, il n'avait pas visité autant de pays qu'elle. Quand ça n'était pas son budget qui posait problème, c'était le temps ou alors le fait qu'il n'avait personne pour venir l'accompagner. Il n'aimait pas voyager seul. Si certains adoraient parcourir le monde avec comme seul compagnie leur sac à dos, c'était loin d'être son cas. Gael appréciait partager ces moments avec quelqu'un, vivre une expérience accompagné. Par conséquent, il était souvent parti avec des amis et même une fois, avec une de ses ex copine.  

« Whouah ! » échappa-t-il sans cachez son impression suite à la liste de pays qu'elle lui avait déroulé. « Je n'en ai pas fait autant, mais j'aimerais beaucoup ! Peut-être, un jour. »

Il avait déjà plein d'idées où aller pour son prochain voyage, le problème était qu'il en avait trop et qu'il ne savait pas par quoi commencer. Il aurait pu lui poser une multitude de questions mais il préférait en garder par la suite. S'il commençait son interrogatoire maintenant, non seulement elle pourrait changer d'avis quant à sa proposition de toute à l'heure, mais il pourrait également y rester la soirée à parler.

« Eh ouais ! Je publie... des parties de jeux vidéos, en fait. Des millions d'abonnés et de vues par jour, je vous raconte pas ma vie ! Bon, c'est pas vrai, je n'ai aucune notoriété bien sûr, mais j'ai quand même pas mal de gens qui me suivent... »

En tout cas, plus de dix mille, même presque vingt mille. Ce n'était rien à l'échelle mondiale, ou même encore à côté de beaucoup de vidéastes sur Youtube qui eux, en avait des milliers, voir des millions, mais il ne cherchait absolument pas à avoir le plus de spectateurs possible. La seule chose qui l'attirait dans le fait de publier ces vidéos, c'était de pouvoir partager sa passion avec d'autres, c'était tout. D'ailleurs, il était loin d'être le seul à faire ce genre de vidéos là, mais il s'en moquait comme de l'an quarante puisque les autres n'étaient pas son vécu, son travail, ses astuces à lui.

« J'y songe beaucoup. Mais j'ai voulu tester autre chose, casser les habitudes et... m'enrichir personnellement ainsi. On a qu'une vie après tout. Et même si je ne serais jamais médecin ou avocat, j'ai fais la part des choses et je me suis tourné vers ce qui me convenait le mieux. »

Après, chacun faisait comme il lui plaisait. Mais il ne s'imaginait pas se lever aux même horaires à chaque fois jusqu'au bout de sa vie, faire le même boulot tous les jours, les même activités, les mêmes rencontres... Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il changeait perpétuellement, il avait seulement besoin de faire évoluer sa vie.

Il ne mit pas trop de temps à trouver ce qu'il était venu chercher ici. Aussitôt, il les installa dans sa sacoche afin de ne pas les oublier en partant, juste avant de débarrasser et nettoyer ce qu'il avait dérangé, comme il se l'était promis. Biddy le rejoignit, s'approcha de lui et fit le topo sur la soirée à venir. Cela provoqua chez lui un immense sourire.

« J'y serais sans faute. »

Et peut-être même avec de l'avance. Ses yeux eurent du mal à se détacher d'elle avant qu'il ne fasse volte face afin de quitter l'appartement. Il ne savait pas mettre des mots sur ce qui était en train de se passer, toujours était-il qu'il se sentait un peu trop insistant et que sur le moment, il en fut gêné. Il finit par la saluer une ultime fois avant de s'en aller définitivement pour rentrer chez lui. En venant là, il ne s'était pas imaginé mettre autant de temps à avant de rejoindre la sortie, mais cela en valait tellement la peine que, même s'il allait sans doute se faire disputer, il ne s'en souciait guère.

✻✻✻
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