FLINGUE-MOI
A little less conversation, and a little more touch my body

Elle vit d'audace, elle vit d'action. Elle préfére les actes aux mots, les gestes aux bruits, les mauvais garçons aux gentils.

« Five, tu m'écoutes, oui ou merde? s'indigne une camarade de classe. », « Mh, mh, dit-elle distraitement avant de se reprendre, je veux dire oui, totalement. Elizabeth et toi, vous étiez sur le point de conclure quand soudain? », « Vas te faire voire, cette partie là, c'était le quart d'heure dernier. » La jeune brune affiche une moue désolée pourtant au fond d'elle, elle se fiche complètement des états d'âmes de l'étudiante. La seule chose qui captive son regard, c'est son professeur de paranormal qui s'exprime tout en marchant. Putain, quel canon, pense t-elle comme la plupart des personnes assises dans cet amphithéâtre. Evidemment, pas son amie, puisque celle-ci préfére largement les femmes, aux.. Aux biceps, merde ce type a de ces bras, s'exclame t-elle intérieurement. Elle mordille le bout de son stylo essayant tant bien que mal de reprendre le cours de son fantasme avant que mademoiselle je couche à droite à gauche ne l'interrompe. De toute façon, celle-ci semble s'être lancée dans un nouveau monologue. Quand la sonnerie retentit, le professeur sort son arme secrète : le sourire qui fait tomber les petites culottes et la moitié des femelles présentent dans la pièce se ruent à son bureau pour poser des questions ou faire des réclamations. Five manque de se faire renverser par l'une d'elle. Connasse, pense t-elle en ramassant les livres qu'elle a fait tomber dans sa presque chute. La jeune femme déteste attendre alors elle se fraye un chemin parmi la horde d'hormone devant le bureau du professeur, quand elle se retrouve devant lui, elle voit son sourire tomber ce qui ne fait qu'amplifier le sien. « Votre cours était des plus passionnants, Monsieur Lawford, croyez-moi, je viendrais suivre tous les autres avec beaucoup d'attention. », elle finit son numéro en sortant une pomme de son sac à main qu'elle frotte doucement sur sa robe avant de la déposer délicatement sur le bord de la table. « Pour vous, dit-elle d'une voix suave. On se voit plus tard ! » En sortant de la salle, elle l'entend bafouiller alors qu'il tente de reprendre sa conversation avec l'étudiante qu'il avait laisser poiroter pour suivre le petit numéro de Five, elle entend aussi les grognements de frustration de certaines, les insultes à son égard et ceux qui applaudissent son audace. Elle est tentée de se retourner pour mimer une révérence, mais tous actes de courage à ces limites. En bifurquant à droite, elle tombe nez à nez avec son amie. « Ce que tu fais est illégal, 5. Et immoral pour ce pauvre type. », « Pas encore, se défend-elle, mais bientôt j'espère. » Five s'anime dès qu'elle a un défi à relever, le reste du temps, elle est morne, ennuyante et surtout ennuyée. Depuis que son géniteur est décès prématurément dans un accident de voiture, Five et sa procréatrice doivent trouver le moyen de payer les factures d'eau et d’électricité ainsi que le loyer de la maison familiale et les études de la jeune femme. Pour cela, sa mère a du prendre deux emplois et elle-même a du postuler dans un café pour travailler à mi-temps malheureusement, elles se sont vite rendu compte que ça ne suffirait pas. Five qui dans ce temps-là fréquentait des personnes qui aimaient s'amuser encore plus qu'elle s'est laissé entraîner dans un cabaret. En sortant de celui-ci bien éméchée, elle a arraché la fiche qui proposait un poste. Quelques jours plus tard, elle se présentait et obtenait son nouveau boulot. Evidemment, le gérant ne s'est pas inquiétée ni pour son âge, ni pour sa situation sociable, elle était belle, jeune et disponible ! En bossant dans cet endroit, la brune s'est vite rendu compte que ça l'amusait plus que ça n'aurait du la dégoûtée, elle se retrouvait plus souvent à danser en petite tenue que chez elle à étudier. Et un soir où elle aguichait la clientèle, elle l'a aperçu. D'abord, bouche bée, elle s'est contentée de regarder le spectacle qui se présentait devant elle. Son professeur de paranormal qu'elle trouvait certes canon, mais dont elle ne s'intéressait que peu se trouvait assis sur l'un des luxueux canapés mis à disposition. Il venait vraisemblablement passer un enterrement de vie de garçon étant donné que son ami était vêtu de façon suspecte, mais dans le cerveau de five, un autre schéma se dessina dans son esprit. En quelques secondes, son regard vis-à-vis de cet homme venait de changer, elle le voulait et elle le voulut encore plus quand il glissa sa main dans la culotte de sa collègue pour y mettre un billet. Il ne remarqua la présence de la jeune femme qu'en fin de soirée, il était sur le point de partir et elle venait d'enfiler son blouser prête à rentrer chez elle. « Vous avez passez une bonne soirée, monsieur Lawford? susurra t-elle à son oreille quand il passa devant elle. » Surprit, il s'écarta de la jeune femme. « Five, dit-il en déglutissant. », il avait mit un prénom sur son visage, bon point. « Tu n'es pas mineure? demanda t-il bêtement. », « Et vous, vous n'êtes pas professeur? répondit-elle sur le même ton. » Il fut suffisamment perturbé pour qu'elle puisse s'échapper sans un mot de plus.

Elle vit en accomplissant des défis, en brisant des interdits. Elle aime qu'on lui dise oui, mais elle préfère qu'on lui dise non.

Vous êtes un ami du lycée, une personne avec qui elle a partagé son goûter en primaire, le garçon avec qui elle a échangé son premier baiser en maternelle, vous la croisez dans la rue, mais c'est comme si vous rencontriez une inconnue. Five a bien changé, style, façon de parler, de marcher, de sourire, elle en avait marre d'être la cinquième roue du carrosse, celle qu'on trouve juste sympa et qu'on accepte de prendre dans ses bras parce qu'elle nous fait un peu pitié, celle qu'on invite aux anniversaires parce que papa et maman l'ont demandés. Five a comprit trop tardivement que les gentilles filles se font écrasées, larguées, elles peuvent donner leur corps et leurs âmes que personne ne remarquera leur effort parce qu'elles sont comme ça ces filles-là, ont vas pas les remercier d'être qui elles sont, si? Ce serait absurde. Five a mal vécut son amour de jeunesse, Five a mal vécut d'être recalée par le meilleur copain de son petit-ami quand celui-ci s'est barré, Five a mal vécut le remariage de sa mère, Five en avait marre de mal vivre, de pas se sentir à sa place dans un milieu ou dans sa propre peau. Elle a prit les choses en main en devenant celles qu'elles admiraient, celles qui n'hésitaient pas à crier au lieu de chuchoter, à se montrer au lieu de se cacher. Five n'a plus peur d'être rejetée, détestée ou larguée. Parce que c'est elle qui envoi balader dorénavant, c'est elle qui hait, c'est elle qui plaque. Et qui pourrez l'en blâmer?

La jolie Gomez! Bienvenue parmi nous!

Abigail Woods a écrit:

bienvenue parmi nous!
j'adore le pseudo, c'est original. et selena est un excellent choix. il faudra que je lise ta fiche, mais on pourra probablement se trouver un lien avec abi si ça te dit.