Il riait Becker. Parce que c’était peut-être un éternel gamin et qu’il se sentait comme chez lui avec les enfants qui trainaient par là, peut-être parce qu’il se laissait aller à l’esprit bon enfant qui régnait par ici. Il marchait, une sucette à la bouche, trainant dans les allées, se laissant aller à quelques jeux. Il déboursait des dollars qu’il risquerait de regretter demain d’avoir déboursés, mais Becker, il aimait claquer son fric sans réfléchir. Il aimait être un mec de vingt-cinq ans comme les autres, sans se soucier de son compte en banque. Puis c’était pas 5 dollars par ci, 5 dollars par là qu’il allait le ruiner. Et puis il faisait une bonne action, une bonne action pour la ville qu’il disait pour se rassurer. Alors il trainait près d’une attraction qui faisait peur. Une sorte de train fantôme, il avança tranquillement. Il aimait bien ce genre d’attractions, il aimait bien se faire sa petite frayeur Becker. Alors il rejoignit le train fantôme qui se disait effrayant et se trouvait à coté d’une personne. Il s'asseyait et sourit quelques secondes avant de lui proposer une sucette. Il allait passer pour un demeuré, mais ça, il en avait l’habitude. « Ca vous dit ? Ca peut servir au cas où vous avez peur. » Il haussait les épaules. Becker et la communication, ça restait à travailler.

haut les coeurs.
feat. julianne & becker

aujourd'hui, tu avais congé des toutes tes obligations. ça, ça voulait dire que tu n'étais pas en service et donc, tu pourrais profiter pleinement de la fête foraine le temps d'une journée. tu étais donc partie de bonne heure de la maison. tu portais un short en jeans avec un t-shirt à manche courte rayé bleu et blanc comme un matelot. tu avais sur le haut de la tête une paire de lunette soleil style aviateur et dans tes pieds, une paire de vans. ce look faisait très différent de celui que tu affichais au travail. et pour cause, tu avais congé alors tu pouvais bien porter ce que tu voulais ! tu te rendis directement aux manèges parce que depuis que la fête foraine était ouverte, tu n'avais pas pu en faire. tu embarquas dans le « train fantôme » qui était supposément effrayant. tu fus rejointe par un type qui avait l'air d'un grand enfant. il te tendit une sucette et tu te mis à rire au éclat. c'était si imprévisible comme geste que tu trouvas ça aussitôt mignon. « ca vous dit ? ca peut servir au cas où vous avez peur. » tu pris la sucette colorée qu'il te tendait en lui offrant un grand sourire. « merci beaucoup ! c'est tout un honneur qu'on partage le même wagon. sans ça je n'aurais jamais eu cette sucette ! » répondis-tu en le regardant droit dans les yeux, ne pouvant pas t'empêcher de lui sourire. ~