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prénom(s) et nom › Zoey Dakotasurnoms › Zero âge › 25 ans(depuis le 12/08). nationalité › Amérindienne et celte. orientation sexuelle › Bi ?  statut civil › Etudiante Célibataire emploi/études › Etudes Psychologie situation financière › Sur ces économies + travail au pairavatar › Joséphine Jobertcrédit › Aucun

~ question une

à quoi ressemblait ta vie au lycée?

Toujours en retard les ¾ du temps surtout au intercours , parce que j'avais pris le temps à discuter avec un professeur de certaines choses ou des soucis que j'avais au lycée (avec les autres élèves surtout). Ou bien que je cherchais encore un de mes stylos fétiches porte-chance qui tombait ou que d'autres me jouaient des tours.  
Souvent assise près des fenêtres, la tête dans les nuages ou à penser au prochain livre ou histoire; poèmes et dessins à faire. Et puis parce que j'étais mauvaise élève (oh, non pas que je ne sois pas mauvaise au sens propre du terme, mais j'étais littéralement tétanisée dans chaque cours quasiment à cause des élèves et du fait que je ne comprenais pas toujours les explications des profs.  

Bien qu'ils faisaient l'appel des élèves, j'étais marquée souvent dans les absentes. J'étais la fille fantôme du lycée. Mais du coup, j'adorais ce statu la. Je pouvais écrire, dessiner, calligraphier, écouter en douce mes musiques qui m'aidaient non seulement à me canaliser mais aussi à me concentrer. Du coup, dans les couloirs ou certains coins du lycée, je connaissais tous les potins, les mauvaises blagues, les futurs couples et tous leurs secrets sans que personne ne sache que j'avais tous les secrets du lycée.  

A l'heure du midi, je sortais toujours la dernière , j'étais plus à apprécier le silence revenu, et à éviter les cantinas.

Dans la vie au lycée, trois choses ne me quittait jamais. Mon carnet de note (pour écrire hein? Pas les notes scolaires bien entendu) , mes stylos fétiches, et mon téléphone (pour regarder l'heure a chaque fois). Parce que le midi pour moi, c'était grignoter dans un couloir ou une salle tout en regardant ou imaginant ce que les jeunes pouvaient se raconter.

A la pause déjeuner, c'était la course du premier arrivé dans la salle informatique qu'ils mettaient a disposition pour ceux qui restaient la le midi. ( et tout ca, sans croiser la madame irma ou celle de je me mêle de tout.  

Et au soir, après les cours, toujours la dernière ...partie à écouter le prof jusqu'au bout en prenant note même si je ne comprenais pas toujours tout.  
Et hop, je filais à toute vitesse vers la salle de musique à tendre l'oreille , à rêver d'une vie qui aurait pu être la mienne. Peut être même à croiser le regard ou à entendre le son de l'instrument d'une personne aimée en secret.
Seulement parfois , je trainais le midi ou fin d'intercours à la cafét' du lycée (lieu de vie scolaire et lieu de détente et de restauration libre organisé par les élèves eux-mêmes). J'y attendais inexorablement le moment ou je pouvais enfin avoir mon tour au babyfoot.

Et oui, Coté social, on ne peut pas dire que ce soit vraiment çà. Enfin dans le sens d'avoir des amies ou être reconnue. Par contre , je contrebalançais cela avec le fait qu'avec les garçons, c'était différent. Bah oui ! J'étais plutôt ce genre de fille qui agaçait passablement les filles voire jalousait par moments. Faut dire que je ne m'inventais pas une vie ou ne montrait pas au combien je pouvais être la meilleure ou la plus belle ou la plus connue du lycée.

Non ! Je me sentais bien dans ma peau de garçon manqué. Faut dire, que ma mère le désirait tellement que je fusse un garçons. Avec eux, tu savais à quoi t'en tenir, certains me taquinaient, d'autres à m'appeler pour une partie de jeu, ou à faire des paris idiots, et à rigoler de nos blagues salaces. Ca m'était arrivé, parfois que certains me proposaient un peu plus que d'être leur petite sœur de cœur, ou leur coéquipière de jeux, ou leur confidentes.

Ah pour ca! J'en ai entendu des secrets et des complexes inavoués. Parfois, on se raccompagnait tous ou en petit groupe voire binômes en fin de cours vers le bus, ou l'internat.  
Coté famille ?! Okay maintenant que je vous ai parlé un peu de moi au lycée , parlons de sujet bien moins drôle et qui était souvent sujet tabou ou sacré. Je voudrais vous parler du seul lien de famille que j'avais. Mon grand frère. Ah celui la, il aura vraiment tout réussi pour me faire de l'ombre.

C'était comment dire, déjà? Il ne fallait jamais en rediscuter ou encore moins que les parents se voilaient la face à propos de leur fils. Mais non, voyons! C'était le fils prodige ! Celui qui n'a jamais raté sa vie, tellement bien, que j'avais envie de leur dire qu'il se faisait des films à son propos. Qu'il s'était drogué une partie de sa vie, qu'il jouait au casino avec l'argent de poche, qu'il n'avait jamais trimé pour avoir de beaux bulletins de notes.
En fait , si vous voulez tout savoir, il n'y avait que moi qui connaissait tous ses secrets. Sa vie était tellement réussi, qu'il se lassait de tout. Parfois, il me confiait qu'il m'enviait presque; à l'exception d'une chose.
La famille. Sur le fait, que tout comme lui et moi, nous en avions rien à faire de reprendre l'entreprise familiale.
 
La famille ! Ah , qu'Est-ce que c'est bien, c'est beau, et c'est uni....et mais euh mais attendez ! Qu'Est-ce que je raconte moi là?!  

C'était surtout casse-pipe oui ! Tout devait carré et prévu à l'avance, et je ne vous parle pas des fameux repas de noel....Les parents. Bah tout ce que je peux vous en dire? Souvent absent, obnubilé par la réussite et la vie par et pour le travail. Trop souvent à ne parler que de soucis rencontrés dans la journée. Bah oui ! Pourquoi parler d'autre chose que du travail ,à table dissimulant parfois les blancs , entre les discours des journalistes à la télévision.  

Le soir? Heureux soit celui qui créa les animaux. Mon seul lot de consolation de mes journées ou de mes weeks ends lorsque j'étais en internat. Je pouvais me sentir utile à quelqu'un. Je me sentais bien avec les deux femelles à la maison. Ca m'aidait souvent à me sentir mieux, apaisée apprécié juste comme je suis avec mes bizarreries et sans jugements. Elles écoutaient parfois mes sanglots silencieux ou mes chansons fredonnées, et mes secrets.  

Un secret inavoué? Allez c'est pour toi gossip girl. Je suis le fruit d'un amour épuisé, d'un dernier espoir qui ne sait jamais réalisé. J'étais censé raviver ou sauver leur couple.  

Dans la famille , c'était la manière de fonctionner. Il n'y avait que la réussite professionnelle dans chaque domaine et tans pis pour le sentimentalisme. La vie c'est le travail, ici en l'occurrence c'était l'entreprise familiale.  

Les Vacances? Bah si vous voulez le savoir, c'était comme toujours en été. (de toute façon des patrons , ca ne peut pas prendre des vacances comme tout le monde, donc ils mettaient toujours leur soldes les 4 semaines en été).

Le grand frère l'avait bien compris lui, le gros soucis défaut de la famille, c'est bien pour ca qu'il faisait toujours tout, pour rester en retrait et détaché. D'ailleurs il avait prit le vol pour New York , partit avec sa future épouse aux states la suivre dans sa vie professionnelle. Bah oui, c'est cool de travailler dans les ambassades et consulat, ca a quelques avantages non négligeables vous me direz.


~ question deux

es-tu heureux présentement?

Quelques mois après son départ, il me manquait déjà terriblement, je décidai moi aussi, de partir loin de la famille et de vivre enfin, une vie qui m'appartiendrai. De plus , l'ambiance n'y était plus la même, meme si j'avais exaucé leur vœux d'avoir passé ces deux dernieres années de lycée en pension. Après vers la fin du lycée, le divorce des parents avaient été signé. Sous doute, les discensions d'un couple après 35 ans de mariage. Un jour après que j'eusse parlé à mon frère par skype , nous avions longuement discuté de mon avenir et de mon désir de le voir et de changer d'air et d'une nouvelle vie. Nous avions fais les recherches et les démarches pour devenir fille au pair a new york. Ce qui fonctionna très bien durant les 6 premiers mois , puis après je décidai à nouveau de changer d'air et de paysage. Moins de stress, moins de population, et moins de pollution . Je souhaitais revenir à plutôt une petite ville campagne.  

Je réserva un billet simple vers la ville la plus proche d'Alberta, ou je fus recue par une famille d'accueil qui ne put me recevoir que quelques temps , le temps pour moi de faire mes démarches et de m'inscrire à l'université afin d'y continuer mes études. A coté, je cherchais toujours collocation, ou fille au pair dans les annonces pour payer les études.  

A l'aéroport de la ville :

Euh ! Madame! Mademoiselle!  Vos papiers, votre pièce d'identité , et votre visa !  
Je fus stoppée net dans mon élan, les écouteurs dans les oreilles . Pause sur le mp3 et je fis face, releva un peu la tête à celui qui me désigna.
Woaw, celui la il a de la chance que je sois dans le bon mood aujourd'hui. Je ravala mon bonbon et lui présenta les papiers sorti de mon sac a dos. Il fit un leger faux étonnement  
Ah! Je vois , vous venez donc du Montana !? Et d'après votre visa , il est bien dit que vous êtes la pour étudier c'est bien çà?!
Je haussa une épaule comme signe d'aquiescement.  
Mais de quoi je me mèle? Celui la, il est de la police ou detective privé a ces heures cachés?
Il resta un moment sur la carte d'identité, surement du au fait que j'avais deux origines vraiment différentes. Puis je m'étais faufilé, récupéré mon sac de voyage et direction le campus, première navette.  
Whoa ! Quelle fut ma surprise enfin, quand j'arriva sur place. Je respirais enfin du bon air, et ce paysage....
Je n'avais pas attendu la fin du questionnaire du douanier. Et d'entendre un discours sur l'originalité et la mixité de mes origines.

~ question trois

où te vois-tu dans dix ans?

C'est plus ou moins simple. Je me verrai bien chroniqueuse ou assistante sociale pour la ville. Déjà faire les études. Je me verrai bien pourquoi pas, proposer de faire une collocation plus tard. Déjà à prendre mes repères. Célibat ? Qui vivra verra. La question des enfants, encore moins le temps d'y penser. J'aimerai bien en faire un nid douillet dans cet endroit.