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 Don't you (forget about me) ft. Percival

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Elliot Coppens

Elliot Coppens

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Message(#) Sujet: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyLun 5 Déc - 1:36


Percy & Elliot

Depuis l’épisode du burnout d’il y a deux ans, la période des fêtes est devenue compliquée pour moi. J’ai toujours adoré ça pourtant. Petit, je rêvais de croiser le Père Noël au beau milieu de la nuit lorsqu’il déposait les cadeaux au pied du sapin. Et je pleurais toujours en réalisant le lendemain matin que je m’étais endormi pendant mon tour de garde avec mon frère. Même adulte, alors que je savais d’où venait cette première édition rarissime de mon roman préféré (merci maman), Noël me faisait toujours rêver. Et d'accord, même depuis deux ans, décorer mon sapin d’or et de blanc me réjouit plus que je n’oserais l’avouer. Non, ce qui est réellement compliqué c’est ce passage obligé chez mes parents avec tous mes frères et sœurs. Je les aime tous. J’aime m’engueuler avec mon père qui critique toutes mes décisions depuis l’ « accident dont on ne doit pas parler ». J’aime aider ma mère faire ses innombrables gâteaux de fête. J’appréciais même ma sœur qui insistait pour me faire une série d’examens pour voir si tout tournait normalement dans mon cerveau. Et même mon frère qui me disait de venir assister à ses cours pour me changer les idées !

Non, ce qui me dérangeait vraiment c’était Bennet. Le frère dont j’étais le plus proche. Le brillant avocat. Bah il est bien pourri de l’intérieur l’avocat, c’est à peine s’il reste le noyau intact. Coucher avec ma fiancée, c’est une chose. Sortir avec pendant plusieurs mois après ça, encore une autre. J’avais presque cru que ça irait mieux après qu’elle l’ait à son tour trompé. Mais non, la pilule n’était toujours pas avalée. Alors voir sa gueule aux repas de famille que je chérissais tant… ça me faisait chier. Royalement chier. Mais cette année particulièrement. Parce que cette année… la salope et le fruit pourri sont de nouveau ensemble. Yep. J’ai failli faire une crise cardiaque quand ma mère m’a annoncé la nouvelle au téléphone un peu plus tôt aujourd’hui.

Depuis ce moment… j’essaye de trouver une excuse pour échapper au réveillon en famille. Je préfèrerais certainement me péter une jambe et un bras que devoir passer plusieurs heures avec eux en face de moi. Ça pue l’annonce de fiançailles en plus ça. Original, je l’avais aussi annoncé à Noël. Mais quelle bande de petites merdes. Ils se sont bien trouvés.

Depuis ce moment… j’avais aussi cherché quelqu’un pour me changer les idées. Pour aller boire un verre, puis deux, puis trois. Jusqu’à oublier mon prénom, mon passé, et l’existence de ces deux êtres misérables. Non, je ne suis plus amoureux de Victoria. C’est loiiiiin derrière moi tout ça. Mais ma fierté en a pris un sacré coup. Bref. J’avais besoin d’un compagnon ou d’une compagne de beuverie. Mais personne n’était disponible pour m’accompagner dans mon alcoolisme d’un soir.

C’est comme ça que je m’étais retrouvé seul au bar, un premier verre à la main. Puis un second. Puis un troisième. Je m’occupais en discutant avec les personnes qui s’aventuraient autour de moi. Je prenais soin de choisir des sujets qui ne ressemblaient en rien à mon problème du jour. « Vous savez, les chèvres c’est top ! Elles se gardent toutes seules ce soir ! », ou encore « Ces chaussures sont hideuses, vous devriez rentrer chez vous pour les changer. » ou plus original « Je vous parie que je peux faire l’aller-retour de ce mur… à ce mur… sur les mains ! ». Ouais, le troisième verre commençait à faire effet. Non, je ne l’avais pas réellement fait.

Ma nouvelle occupation, c’était d’observer cet homme un peu plus loin. Non, je ne mangeais pas de ce pain-là. Enfin, pas en ce moment en tout cas. Son visage m’était simplement familier. Mais j’étais incapable de mettre le doigt dessus. On avait bossé ensemble ? Etudié ensemble ? J’avais couché avec à une période où je mangeais de ce pain-là ? Pas que je sache. Ils étaient assez rares dans mon historique pour que je me souvienne clairement de chaque visage. Les filles… c’était un poil plus compliqué. « Mais d’où je te connais p’tit con… » Je plissais les yeux. Je faisais craquer ma nuque. Je tapotais mes doigts sur la table. J’essayais de regarder ailleurs en espérant que ça me reviendrait en n’y pensant plus. Mais non, ma mémoire refusait de me laisser accéder à cette info.

J’appelais le serveur pour que ce brave homme me ramène mon quatrième ami de la soirée lorsqu’une silhouette apparut à côté de moi. Je levais le regard sur le mystère de la soirée. Même de près… j’étais incapable de me souvenir d’où je le connaissais. Peut-être qu’il saurait m’éclairer. En attendant, il devait me prendre pour un fou de l’avoir épié ainsi pendant si longtemps.
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Percival A. Lloyd

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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyLun 5 Déc - 16:54


❝ Don't you forget about me . ❞
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Il y a des situations que beaucoup estiment gênantes. Moi, elles m'excitent. Cette espèce de pesanteur qui règne sur les gens, elle me fait planer. Ces moments là exhibent mes sens et mes pulsions.
 Cela faisait peu de temps que j'avais quitté mon triste pays natal pour rejoindre le Canada. Pour beaucoup de mes fans britanniques, ce fut une triste nouvelle, mais ceux qui vivaient en Amérique étaient devenus fous sur les réseaux sociaux. Je n'ai pas pu cacher bien longtemps ma destination précise. Mais à ma grande surprise, je n'avais toujours pas eu l'occasion de croiser quelques fans ou paparazzis que ce soit... White Oak Station était pour l'instant le lieu parfait pour reprendre ma vie insensée sans être épié par des petits journalistes véreux qui mettraient en tête de leur magazine à chier : « Percy Lloyd, le mannequin dépravé, toujours dans l'excès. » Pour la plupart je les haïssais. Ils cherchaient sans cesse un moyen de me dévaloriser, je devais contrôler mes lieux de sorties, mes contacts. Je n'étais pas l'une de ces stars internationales invitées à participer au show du Super Bowl, mais dans le domaine de la mode, on reconnaissait mon nom. Soit de manière négative, soit le contraire.

Bref, j'avais acquis et emménagé dans un loft luxueux du centre ville de White Oak Station, c'était vivant et à mon goût. Après quelques jours d'adaptation à me saouler en solitaire et à me branler devant quelques bons vieux pornos gay, je me décidais enfin à sortir de mon palace pour échanger avec la populace. J'aimais l'alcool, les bars et les hommes, j'allais bien trouver ça quelque part. J'étais plutôt bien fringué ce soir là, le terrible jour de Noël approchait à grand pas, le froid se faisait sentir et je me demandais ce que je pourrais bien foutre le soir du réveillon. J'allais sûrement me décider à bosser en show privé. Les gonzesses adorent les Pères Noël à poil. Je passerais sûrement une soirée de merde, mais ça me rapporterait du fric et je resterais pas seul chez moi à regarder un TV Show mit en scène par des mongoliens adorateurs du petit Jésus.

Après avoir marché quelques minutes et terminé une cigarette, il était temps pour moi d'arrêter de réfléchir et d'aller boire un coup. Je pénétrais donc dans un bar lambda dont je ne pris même la peine de lire le nom. Je commandais un verre au bar et reluquait doucement la clientèle. Oui, j'avais faim ce soir là. J'avais la croupe en rut, j'avais besoin d'un pompier pour éteindre le feu que j'avais au cul. Heureusement, je sirotait un bourbon bien violent qui me nettoyait la gorge et qui me rappelait depuis combien de temps je n'avais pas pris de « Sirop pour la toux. » Les serveurs étaient moyens, baisables, mais moyen. Je laissais la soirée se dérouler tranquillement, sans faire de bruit.

J'écoutais un peu les discussions de tout un chacun sans y prêter attention. Les malheurs et même le bonheur des autres, je n'en avais rien à carrer. Je voulais juste me bourrer la gueule et inviter un mec à me bourrer autre chose. Ouais, je sais, je suis vulgaire... J'ai jamais réussi à être quelqu'un de classe et de distingué comme mes deux beaufs de parents. Ces vieux bourgeois boivent leur thé en levant le petit doigt, quelle bande de dégénérés. Bref. J'étais là, accoudé au bar, comme juste un vieux pochtron, sauf que l'alcool ne m'avait pas encore entamé le ciboulot et je commençais sérieusement à me faire chier. Mais c'était sans compter sur un truc plutôt excitant pointant le bout de son nez.

Je sentais sur moi un regard inquisiteur depuis quelques minutes. Ce mec, à l'autre bout du bar me fixait comme s'il était atteint. Ce genre de situation ne me gênait aucunement, je n'ai jamais connu le politiquement correct, du coup, un mec qui me fixait, c'était amusant et je me questionnais sur comment j'allais pouvoir l'accrocher. Je sirotais mon verre, comme si de rien n'était, laissant ses yeux curieux me scruter. Il cherchait quelque chose mais quoi ? Ça commençait à m'interpeller. Est-ce que c'était un fan, un homo, les deux ? Il était plutôt pas mal le bougre. Cet air un peu bourru mais pas trop paysan... Fallait que j'aille le voir. Je voulais profiter d'un instant d’inattention de se part. Il était sûrement en train d'appeler l'un des employés du bar. Je me mis donc à me faufiler à travers la clientèle du bar plein de grâce et de volupté. Je fis irruption à côté de cet homme qui n'avait pas l'air spécialement plus vieux que moi, quoique la barbe et la carrure le plaçait en bon gars mature comme je les aime.

Je lui lança un grand sourire, leva légèrement mon verre et envoya : « Dis-moi, beau gosse. Si tu veux que je t'invite à boire un verre pour qu'ensuite on finisse la soirée l'un dans l'autre, faut pas me fixer comme ça, tu risques de chopper un strabisme et là, je risquerais de te mettre un râteau. » Je voulais le déstabiliser, je ne savais pas trop si ça allait faire effet, mais il avait toujours ce regard un peu étrange. Je ne savais pas ce qu'il avait prit, mais j'en voulais aussi. Je pris une lampée de bourbon et attendis une réaction de sa part...
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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyLun 5 Déc - 21:41


Percy & Elliot

Je continuais de fixer bizarrement l’homme qui venait d’apparaitre juste à côté de moi. Cette fois-ci, ce n’est plus simplement parce que je cherchais à me souvenir d’où je le connaissais, mais plutôt pour faire la mise au point sur son visage. Les trois premiers verres de la soirée troublaient assez ma vue pour que je sois obligé de plisser les yeux pour reconnaitre les détails de son visage. Il paraissait un peu plus jeune que moi. Objectivement beau. Sûr de lui. D’accord… ça ne m’aidait pas du tout.

Il finit par ouvrir la bouche, ni sa voix, ni son intonation ne m’aidaient à résoudre le mystère. Mais il me faisait rire. Ô combien il m’avait fait rire. J’éclatais d’un rire franc qu’on avait dû entendre jusqu’à l’autre bout du bar. Je posais une main sur ma poitrine pour tenter de me calmer. « Pardon… » m’excusais-je en essuyant une larme qui perlait au coin de l’un de mes yeux. « J’admire ta franchise et je suis flatté mais non merci, pas ce soir. » C’était plutôt rare de se faire aborder par des hommes dans cette ville. J’avais l’habitude dans les grandes villes mais ici ce sont plus les femmes qui sont intéressées par le côté bucheron de la chemise et de la barbe. Mais j’appréciais l’intérêt. Peut-être que c’était même la solution à mes problèmes du jour de passer de l’autre côté définitivement. C’est pas pire que les chèvres.

Le serveur finissait par me ramener mon nouveau verre et prenait celui désormais vide. Je trinquais avec l’énigme du soir : « A la tienne ! », et avalais une première gorgée. Je tirais la chaise à côté de moi et tapotais l’assise pour qu’il prenne place à mes côtés. « Accorde moi quelques minutes de ton temps avant de repartir à la chasse s’il te plait, tu m’intrigues. » J’aurais certainement pu lui dire pourquoi mais mon esprit alcoolisé n’en voyait pas l’intérêt. Et c’était un challenge de trouver sans son aide. Ça me paraissait tellement évident. Plus je l’observais (je devais avoir l’air d’un prédateur), plus son visage me paraissait familier. Comme si quelqu’un me l’avait placardé devant les yeux pendant des années. Pourtant, à part de la laine de mouton, des pis de chèvres et des champs à perte de vue, il n’y avait rien qui ressemblait à cet homme. Peut-être qu’il tenait une boutique en ville et c’était la première fois que je m’arrêtais vraiment sur sa tête ? Mon subconscient l’avait rangé quelque part et le ressortait seulement maintenant ? Non… « Tu m’as pas l’air du coin. » C’était surement l’accent qui me faisait dire ça. Mais encore une fois, l’alcool m’empêchait de faire le lien.

Je continuais de boire mon verre et faisais glisser mon regard sur tout son corps. Il prenait clairement soin de lui. Bien plus que moi qui remarquais de la terre sur le bas de mon pantalon. Bien joué Elliot, bien joué. Il était bien loin le temps où j’étais tiré à quatre épingles, des costumes taillés sur mesure plein mon dressing, les cheveux impeccablement coiffés au sommet de mon crâne, la barbe bien taillé sur mon visage. L’homme à mes côtés représentait plutôt bien ce que j’étais par le passé. C’était étonnant quelqu’un de pareil dans cette ville. « Et qu’est-ce que tu fais d – » Je croisais son regard, et j’avais un déclic. « Mais oui ! » Je claquais des doigts et pointais mon index vers lui. « J’avais ta tronche sur l’immeeeense panneau publicitaire en face de chez moi à Toronto ! Et pareil chez mon tailleur ! C’est de là que je te connais ! » Ah, la douce époque où mon endroit préféré était chez mon tailleur... Je me félicitais en buvant cul-sec le reste de mon verre. Je m’affalais quelque peu sur ma chaise, comme soulagé d’avoir fini de faire tourner mon cerveau aussi intensément. « Je cherchais depuis tout à l’heure. Tu peux pas savoir comme je me sens soulagé d’avoir trouvé. » J’avais passé au moins un mois de ma vie à me réveiller tous les matins, à ouvrir mes volets et à tomber nez à nez avec sa grosse tête.  C’est pour ça que j’avais tant l’impression qu’il était placardé dans ma tête. Il était pas dans ma tête. Il était à ma fenêtre.

« Serveur ! » appelais-je de loin, désignant nos deux verres vides sur la table. C’était ma tournée ce coup-ci. « C’est donc ça, t’es mannequin. Ça explique beaucoup de chose. » Mon regard glissait de nouveau de sa tête à ses pieds. Yep, c’était beaucoup plus clair. « Mais qu’est-ce qu’un célèbre mannequin vient foutre ici ? Tu te caches ? Tu changes de cap ? » WOS était une belle ville pour se reconstruire. J’en étais l’exemple parfait. Mais je l’avais fait en changeant complètement. Lui… semblait sortir tout droit d’un défilé de la fashion week. Ça détonnait légèrement.
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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyMar 6 Déc - 10:06


❝ Don't you forget about me . ❞
- Elliot & Percy -
Il y a des situations que beaucoup estiment gênantes. Moi, elles m'excitent. Cette espèce de pesanteur qui règne sur les gens, elle me fait planer. Ces moments là exhibent mes sens et mes pulsions.
 Il m'observa quelques instants et se mit à rire aux éclats, lâchant même une larme. Je lui souriais bêtement, comme j'aimais bien le faire. Il n'avait pas l'air de mesurer que je m'attachais très peu aux envies des autres et que je n'allais pas lâcher l'affaire si facilement. Il avait tout de même été poli, flatté par mes avances, mais visiblement il ne cherchait pas à me draguer. De plus près, il me paraissait un peu altéré par les verres qu'il avait enfilé. Il fallait que je le suive, qui sait, on pourrait peut-être s'amuser sans baiser et puis je ne connaissais pas beaucoup de monde dans ce trou paumé...

« Et pour- » Ai-je à peine eu le temps de dire avant qu'il ne trinque avec ma personne et me demande de m'asseoir à côté de lui. Je l'intriguais ? Je commençais à me demander avec quel genre de pilier de comptoir j'étais tombé. J'ai jamais été un exemple de sobriété, mais franchement ce gars avait l'air parti pour me tenir la grappe et me sortir des trucs qui n'auraient pas beaucoup fait évoluer ma soirée. Bizarrement, je me décidais à siéger auprès de lui, en sirotant mon verre de bourbon. Effectivement un petit air de bûcheron, si ce mec avait prit la peine de se raser, je lui aurais peut-être tout de suite sauté dessus.

Il m'inspectait comme une espèce de robot radar. « Je suis britannique, du Pays de Galles plus exactement. C'est l'accent qui m'a trahi ? Ou le fait que je sois carrément plus branché que la totalité des personnes présentes dans ce pub ? » Il avait compris que je venais d'ailleurs. Alors soit je m'étais vraiment retrouvé dans une ville de pécores qui détectent les gens stylés au premier regard et les assassine au cours d'un rituel cannibale, soit il avait connu les grandes métropoles et avait tout compris.

Son regard parcourait mon corps avec curiosité. Il était rare qu'un mec me regarde autrement qu'un bout de viande. Du coup, je crois que j'ai trouvé ça agréable. Il n'y avait pas ce truc dans ses yeux, ce truc qui voulait dire qu'il allait me nettoyer la cheminée. En soit, je trouvais ça vraiment bien, il pouvait peut-être devenir un pote finalement... un pote baisable. Je buvais un peu de mon verre et le regardais faire. J'avais un sourire amusé sur le coin des lèvres. Les glaçons de mon bourbon avaient presque tous fondus.

Et alors là, le mec eut une illumination ! Le mec se mit presque à hurler qu'il venait de comprendre qui j'étais et pourquoi il n'arrivait pas à remettre d'où il avait vu ma tronche. J'ai eu le droit au truc du genre « Oh mais c'est toi qui fait la pub de cette veste ! Je me rappelle, ouais. Je t'ai vu souvent dedans. » « Percy Lloyd, enchanté. » Lui répondis-je donc d'un air lourd. J'étais content qu'il m'ait reconnu. Cela voulait dire d'une part qu'il avait autrefois été quelqu'un de propre sur lui et d'autre part que j'étais pas trop ce genre de mannequin dont on ne connaît ni la tête, ni le nom.

Il appelait le serveur pour nous resservir et prit quand même la peine de se confirmer à lui-même que j'étais bel et bien mannequin. Et là, la question que j'attendais... Qu'est-ce que j'étais venu foutre dans ce bled canadien. Je pris quand même le temps de me gratter la joue. « Eh bien... J'avoue que c'est une très bonne question. » C'est vrai, pourquoi j'avais choisi White Oak Station ? Je savais qu'en partie ça avait été à cause de la presse que j'avais fait ce choix. « Il y a de beaux paysages dans le coin, ça m'a inspiré. » Sérieusement Percy ? Comment j'avais pu répondre un truc aussi con ? Même mes deux trous de balle de parents n'auraient jamais sorti un truc aussi niais. « En vérité, je voulais esquiver la presse négative, celle qui te chie dans les bottes, mais avec sa bouche, bouche qui ressemble bien plus à un cul qu'à tout autre chose... Putain, je les déteste ces enflures. »

Là, c'était mieux. Et puis, j'avais toujours été sans filtre, je n'avais rien à cacher à personne. Malgré tous mes défauts, on n'a jamais pu me reprocher ma terrible franchise. Je matais le serveur remplir mon verre, j'attrapais ce dernier et levais mon verre en direction de mon interlocuteur. « A ta santé, Mister et merci, je m'occupe de la prochaine. » Et lui, qui était-il ? Il avait vécu à Toronto et je le croisais ici, dans ce pub, de la boue sur le bas du pantalon ? « Bref, j'ai fait un peu de route pour retrouver un peu de tranquillité. Et toi ? T'es originaire de Toronto du coup ? Qu'est-ce que tu fous ici ? T'en avais marre de te taper toujours les mêmes personnes ? Remarque c'est grand Toronto, t'as du en dessaler de la morue... »

Je lui envoyais un clin d’œil filou. Je sortais mon paquet de cigarettes, lui en tendis une : « Tu fumes ? » Franchement, même si ce n'était pas vraiment ce que j'attendais de cette soirée, j'allais peut-être passer un moment cool et ça me permettait de dégager ce qui ressemblait sûrement à de la bonne humeur. C'est ça un sourire, n'est-ce pas ?
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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyMer 7 Déc - 0:17


Percy & Elliot

J’avais donc tapé dans le mille en reconnaissant le jeune mannequin. J’avais même droit à son nom. J’étais d’ailleurs incapable de le retenir. Tout comme le mien. Je me présentais simplement comme « Elliot. ». J’avais du avoir un nom de famille à un moment de ma vie. Mais… pas là. J’écoutais religieusement son histoire, celle qui l’avait menée jusqu’ici, dans ce trou paumé du Canada. Je me reconnaissais quelque peu dans ses paroles. On essaye d’échapper à des connards qui jugent un peu trop vite et vous bousillent la vie.  Je buvais pour le féliciter de son choix de venir ici pour enfin connaitre le calme et l’anonymat. Ce n’était probablement pas facile pour quelqu’un comme lui de passer d’une grosse métropole où vous êtes facilement reconnus et aimés à… White Oak Station, où il faut être bourré comme moi pour oser vous approcher. Et encore. C’est lui qui était venu vers moi.

Je refusais sa cigarette d’un petit geste de main. C’est un des rares vices que je n’avais jamais eus. Je trouvais mon plaisir dans de nombreuses autres choses. Comme dans l’alcool par exemple, et j’en profitais pour terminer mon nouveau verre. Il me fallait au moins ça pour trouver le courage de lui conter à mon tour mon histoire. Il l’avait fait. La moindre des choses était que je lui rende la pareille. Ce n’était pas mon truc de parler facilement de mon passé mais j’en avais bizarrement envie. Et j’avais quelque peu déjà commencé en parlant de Toronto. Autant poursuivre. « Techniquement je suis originaire d’Amsterdam. » J’agitais ma main au niveau de mon visage. « L’accent. » Je lui faisais un clin d’œil, conscient que plus je buvais… et plus mes origines ressortaient dans ma voix. « J’ai alterné entre les Pays-Bas et Toronto à peu près toute ma vie. J’ai fini par me poser à Toronto pour mes études et pour mon boulot. J’étais… dans la finance. » Je haussais les sourcils, moi-même surpris par ma révélation. Difficile à imaginer quand je me présentais comme ça devant lui. « J’étais le meilleur. Sauf que comme toi, des connards à qui j’avais rien demandé ont décidé de gâcher ma vie. J’ai été obligé d’arrêter, j’ai… grave pété les plombs. » Je souriais en repensant à mon explosion dans le bureau de mon chef. « Il a fallu que je démarre une nouvelle vie. J’ai donc trouvé celle la plus loin de ce que j’étais avant. » J’écartais les bras pour me désigner d’un petit geste de main, comme pour dire « et voilà où j’en suis maintenant ! ».

J’étais amer. Carrément amer parce qu’on ne m’avait pas trop laissé le choix. Mais j’étais loin d’être malheureux. J’étais même certainement plus heureux que je ne l’avais été par le passé. J’étais libre de faire ce qui me chantait. Je n’avais de compte à rendre à personne. Je n’avais plus ce boulet à mon pied qui me dictait quoi faire. En parlant de boulet… « Quant aux morues ! Il y en avait une belle. » reprenais-je avec un sourire qui en disant long sur tout le dessalage que j’avais pu lui apporter. « Elle était plus bonne que toutes les autres. J’étais prêt à l’épouser la salope. » Plus j’y pensais, et plus je me trouvais con. Pas à cause de ce qu’elle m’avait fait, non. Mais simplement parce que je réalisais que je n’aurais jamais été heureux avec elle. C’était un bon coup, certes. Mais elle était là pour mon argent, pour le statut social, pour les soirées avec les gens hauts placés. Pas pour moi. Pas pour construire quelque chose avec moi. « Sauf que le jour où j’ai perdu mon boulot… je l’ai aussi retrouvée en train de tailler une pipe à mon frère. Je peux pas nier le fait qu’elle était trèèèès douée pour ça. Je comprends qu’il ait eu du mal à refuser. » Ok, là c’était l’alcool qui parlait. « Bref. Je lui ai laissé cette morue au final. Ils sont d’ailleurs ensemble ! J’ai hâte de fêter Noël avec eux. » Ah, voilà que ça remontait à la surface. Je commençais à rire en réalisant la vie pourrie dont j’avais hérité. Qu’est-ce que j’avais fait pour que l’univers se ligue contre moi ? J’étais plutôt sympa. Je fournissais la ville en lait et fromage de chèvre. Ils m’en étaient tous reconnaissants !

« Voilà mon histoire. Et maintenant soit tu peux retourner essayer de baiser qui le voudra bien. » Je désignais la salle autour de nous. J’ignorais s’il trouverait facilement une proie, mais j’étais à peu près sûr qu’il était capable de dénicher la moindre once d’homosexualité dans n’importe quel hétéro dans cette pièce pour en faire son quatre heures. « Ou tu peux m’aider à me changer les idées. Je crois que l’alcool suffit plus. » Je retournais mon verre vide sur la table. Qu’est-ce que je pourrais bien faire pour donner du piment à ma soirée ? On était à WOS. On avait vite fait le tour des activités fun à faire en ville.
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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyMer 7 Déc - 16:31


❝ Don't you forget about me . ❞
- Elliot & Percy -
Il y a des situations que beaucoup estiment gênantes. Moi, elles m'excitent. Cette espèce de pesanteur qui règne sur les gens, elle me fait planer. Ces moments là exhibent mes sens et mes pulsions.
 Elliot... C'était un beau prénom. Pour le coup, je ne me souvenais pas vraiment avoir déjà couché avec un Elliot ; et pour tout vous dire, je n'en avais pas grand chose à foutre. Ce mec là m'intéressait autrement. « Enchanté, Elliot ! » En général quand j'abordais chaudement un gars, soit il finissait dans mon lit, soit il réagissait mal, ce qui me faisait réagir encore plus mal. Mais lui, il m'avait accueilli drôlement, comme le pitre que j'étais. Je ne savais pas trop quoi en penser. Mais maintenant que j'avais déballé ma vie transparente pour tous, j'étais sûr qu'il allait se confier à son tour, alcool oblige.

Pour ma part, je n'avais jamais rien caché, même aux inconnus. Ma vie n'avait toujours été qu'un spectacle ridiculement naze, mais c'était mon truc à moi, de faire de la merde continuellement. Il avait refusé ma cigarette gracieusement tendue. Je me suis dit qu'il avait des trucs à me raconter, alors je ne pris pas la peine de sortir en fumer une. J'attendais la suite, Toronto, le dessalage de morue, tout ça... Je sirotais ma boisson, bien violente et je plongeais mon regard dans le sien. Mes yeux étaient loin d'être le miroir de mon âme, d'ailleurs je me demande encore si j'en ai une. Je me tenais droit, la bouche humide et mon verre en main.

Amsterdam... ça expliquait son accent moyennement dégueulasse, quoique ça lui donnait un certain charme. Charme que j'avais encore du mal à définir, entre les fringues de paysan, la pilosité mal entretenue et puis l'état d'ébriété. Malgré ça, il dégageait un truc, ce mec avait de la prestance, du moins, à mon goût. Après avoir brièvement parlé de ses origines, il se mettait enfin à approfondir le sujet de sa vie et de sa véritable raison d'être ici. Je buvais son récit comme l'un de ces confidents à la con qui vous tient les cheveux quand vous vomissez et qui est au courant pour votre gros mensonge familial. Je me contentais d'acquiescer lorsqu'il terminait l'une de ses phrases, en prenant à chaque fois une bonne lampée de ce que contenait mon verre.

En fait, c'était pas juste un néo-pécore converti qui mangeait du foin et baisait ses propres vaches. Ah non, là on avait à faire à un gars qui avait fait des études, avait fait montre de performance et toutes ces merdes qui m'auraient moi-même rendu complètement taré. « La finance... Rien que ça. Tu rigoles pas toi ! » Lui envoyais-je, doté d'un sourire amusé. « T'as fait un Burnout quoi... Enfin, c'est comme ça que ces cons de psy appellent ça. Quand même... Quitter la finance pour venir vivre ici, tu dois être aussi taré que moi, ça m'plait. » Visiblement, lui non plus n'en pouvait plus lorsqu'il avait choisi de quitter Toronto. Je lui aurais bien dit, « Cool, on est pareils. » mais je n'étais pas ce genre de gars.

Puis il continuait, l'air on ne peut plus sérieux. Il avait repris mon expression de morue, je souriais, bêtement. Mais en l'écoutant je perdais petit à petit mon sourire de mongolien. La pétasse... Elle avait sucé le frère de ce pauvre garçon, lorsqu'il a perdu son travail. Les femmes sont vraiment des garces. J'étais pas du genre compatissant, mais je pouvais pas laisser ce gars dans un trou béant d'émotions. Fallait que je dise un truc, que j'interagisse avec lui, que je lui montre mon soutien moral. Putain, j'ai jamais été très altéré par les situations des autres, mais lui, il m'avait offert un verre, je pouvais faire un effort, tout de même. Je posais une main sur sa cuisse droite. Cette main n'avait pas pour but d'être entreprenante, elle était chaleureuse et amicale ; et pour qu'il le comprenne, je lui lançais un clin d’œil bien viril.

« Ecoute... Premièrement, tu auras beau dire qu'elle suçait bien, dis-toi qu'il y aura toujours un pédé pour sucer mieux qu'elle. » Percival Arthur Lloyd, Dieu sait que tu es un déchet publique et le dernier des attardés, mais là, c'était vraiment naze comme phrase d'accroche, même un beauf avec une coupe mulet aurait fait mieux que moi. Je reprenais la parole immédiatement : « J'avoue que tu as trouvé une belle morue. Celle-là mériterait carrément d'attraper une maladie vénérienne ou un truc du genre. Mais les femelles sont comme ça, tu sais, intéressées, fourbes et vraiment salopes. Il y a des mecs comme ça aussi, mais bon, c'est pas le sujet. Si ça s'est passé, c'est que tu mérites mieux. Par contre, cette guenon est en couple avec ton frère et... Tu vas quand même dîner avec eux pour le réveillon ? Si c'était moi, je leur aurait déjà ruiné la vie en crevant leurs pneus et en leur envoyant des paquets cadeaux pleins de merde pour Noël. »

Même si je n'étais pas le meilleur des réconforts, je me sentais comme incombé d'une mission, celle de lui proposer un truc trop cool pour qu'il n'ait pas à se farcir ces deux trous de balle. « Qu'est-ce que tu dirais d'une énorme fiesta pour le réveillon de Noël, je pourrais même inviter des supers Mères Noël qui n'auront que pour objectif de la soirée : te faire reluire la canne à sucre. » Ouais j'étais un gars toujours dans l'excès, mais c'était ce que certains appréciaient chez moi après tout. Ma main n'était plus sur sa jambe, je faisais des grands gestes, comme si je préparais l'événement de l'année. A vrai dire, le bourbon commençait aussi à m'attaquer la cervelle.

Soudain, il me disait quelque chose d'assez troublant. A vrai dire, il me laissait le choix d'aller conquérir tout un terrain de mecs tous plus moches les uns que les autres, remarquez, ce n'était pas quelque chose qui m'importait tant qu'il y avait de quoi monter dans le slip. Ou bien il me proposait de lui changer les idées. Il avait retourné son verre sur la table, le miens était fini. Par toutes les colonnes que je me suis pris dans l'arrière-train, je voulais rester avec ce gars, Elliot. Je ne savais ni pourquoi, ni comment. En temps normal, j'aurais répondu « OK. » et je serais parti en chasse. Mais ce n'était pas du tout le cas présentement. Je voulais continuer à l'écouter parler, à partager avec lui. Partager était un terme qui n'avait jamais sonné juste chez moi. Alors pour une fois, je pouvais oublier le sexe et essayait autre chose.

« Dis, beau gosse. Chez moi, j'ai une poudre magique. Elle donne le sourire, la patate et fait oublier tous les petits tracas, même les plus gros ! On peut y aller, je te promets sur ce qu'il me reste d'honneur que je n'attenterais pas à ton intimité, aussi chaleureuse et excitante soit-elle. Ça te tente ? »
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Elliot Coppens

Elliot Coppens

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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyMer 7 Déc - 23:41


Percy & Elliot

L’honnêteté et la fraicheur des paroles de mon compagnon de la soirée faisaient plaisir à entendre. Rares étaient les personnes au courant de toute l’histoire. Mais à chaque fois qu’on me donnait son avis là-dessus… l’objectivité des gens me dérangeaient. Pour certains, j’avais surement mal réagi suite à mon burnout. Pour d’autres, ce n’était peut-être pas pour rien que Victoria m’avait trompé. Même s’ils étaient de mon côté, ils essayaient de garder mon esprit ouvert et critique sur ce qui s’était passé. Percy (son prénom venait d’arriver jusqu’à mon cerveau) lui, ne connaissait que les grandes lignes et… se fichait bien d’être objectif. Et ça faisait du bien d’avoir une personne assez honnête pour dire les choses comme elles étaient. Il n’était pas politiquement correct à essayer de me faire apprendre de mes (probable) erreurs. Non. C’était arrivé, ok, c’était nul. Mais maintenant j’avais plusieurs solutions : accepter que c’était pour le mieux, me venger, passer à autre chose. La vengeance n’était pas mon truc (quoique). Les deux autres… je pensais l’avoir déjà fait mais mon besoin de me bourrer la gueule ce soir m’indiquait qu’il me restait encore quelques étapes à passer avant d’y parvenir complètement. Mais j’avais quand même envie de leur en vouloir encore, parce qu’ils ne méritaient pas que je sois heureux pour eux. C’était peut-être mon problème.

Je souriais en écoutant la proposition de réveillon du jeune homme. C’était assez alléchant. J’aimais ce nouveau concept de Noël où l’important ce n’est pas de partager avec ses proches mais plutôt… de se faire sucer par plein de filles déguisées en Mère Noël. Ce n’était peut-être pas très catholique mais j’en avais absolument rien à faire. « J’apprécie la proposition et il faudra certainement qu’on en reparle mais… » Parce qu’il fallait être sérieux deux secondes. « Je peux pas lâcher tout le reste de ma famille pour ces deux connards. » Voir leur tronche m’emmerdait royalement. Mais je ne voyais presque jamais mes autres frères et sœurs et leur famille, c’était la rare occasion pour passer un moment avec eux. Mes parents… j’y avais souvent droit, mais ça me faisait toujours plaisir de les voir. Enfin, la plupart du temps. « Donc jeee ne dis pas non. Mais je ne dis pas oui non plus ! » Je ponctuais ma réponse inutile d’un clin d’œil.

Franchement, je pensais qu’après ça, j’allais me retrouver de nouveau seul à ma table. Mais le jeune homme ne semblait pas prêt à partir. Enfin… si, mais pas pour ce que je pensais. Il me proposait d’oublier tout, le temps d’une soirée. Et… qui étais-je pour refuser ? C’était ce que j’avais cherché à faire depuis plusieurs heures. Si en plus il me promettait de ne pas abuser de moi ! « Ça me tente. » répondais-je simplement, un sourire en coin. C’était probablement l’alcool qui me faisait accepter. Ou le désespoir. Ou les deux. Mais dans tous les cas, je me levais pour aller régler ma note au bar, non sans me prendre quelques personnes et quelques chaises au passage. Le sol n’était vraiment pas très stable aujourd’hui. Ou peut-être que c’était moi.

« On décolle ? » demandais-je en rejoignant ma table. Je ne lui laissais pas trop le choix et commençais à enfiler mes affaires pour braver le froid extérieur. Sans vérifier s’il me suivait, je rejoignais la rue. Celle-ci était recouverte de tous les fumeurs du bar qui préféraient se geler les fesses dehors plutôt que survivre plus de quelques heures sans fumer. Je me félicitais de ne pas faire partie de ces gens-là. J’appréciais bien trop le confort des chauffages pour ça. Je pianotais sur mon téléphone le temps de voir réapparaitre Percy. Je crois que j’envoyais un message à mon frère. Quelque chose du genre « Alors comme ça, c’est reparti avec Victoria ? Il n’y avait vraiment plus personne à baiser à Toronto pour que tu reviennes taper dans les restes ? Et c’est moi qu’on traite de fou. Hâte de vous revoir pendant les fêtes ! » Enfin, il fallait surement rajouter quelques fautes à ça. Je recevais aussitôt sa réponse : « Elliot… ». Mon frère, toujours très doué avec les mots.

Je soupirais, désespéré par son manque de répartie et rangeais mon téléphone dans ma poche. C’est à ce moment-là que je remarquais Percy à mes côtés. « Je te suis. » Je posais une main dans son dos pour le mener d’abord loin de tous les fumeurs du bar. C’était à son tour de nous guider désormais. J’étais plutôt satisfait de ne pas avoir à rentrer chez moi tout de suite. Enfin. Rentrer chez moi… Retrouver ma voiture et dormir sur la plage arrière comme un sans domicile plutôt. J’avais les idées encore assez claires pour savoir que c’était la pire idée du monde de reprendre le volant. Je n’avais plus qu’à prier pour que Percy me prête son canapé pour la nuit. Mes pauvres chèvres devraient attendre demain matin. Papa ne se sentait pas très bien.

« C’est comment la vie de mannequin alors ? Aussi cool qu’il parait ? » demandais-je en donnant un petit coup de coude au jeune homme près de moi. Si on oubliait le manque de vie privée à cause de la presse… ça devait pas être si mal. Il pouvait se taper qui il voulait, il devait voyager à longueur de temps pour de nouveau shooting, la drogue devait être fournie… Pas de quoi se plaindre. « T’as du coucher pour réussir ? » Soyons parfaitement honnête, c’était la question qui brûlait sur toutes les lèvres. Evidemment qu’on voulait savoir s’il fallait forcément sucer quelques queues pour y arriver. Non pas que j’envisage cette carrière. L’alcool me rendait seulement curieux. Et j’avais besoin de parler pour ignorer le froid.
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Percival A. Lloyd

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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyJeu 8 Déc - 19:06


❝ Don't you forget about me . ❞
- Elliot & Percy -
Il y a des situations que beaucoup estiment gênantes. Moi, elles m'excitent. Cette espèce de pesanteur qui règne sur les gens, elle me fait planer. Ces moments là exhibent mes sens et mes pulsions.
 Il m'envoyait ce fameux clin d’œil qui ne voulait rien dire, tout comme sa réponse d'ailleurs. Je ne comprenais pas pourquoi il hésitait. Franchement, des Mères Noël dévêtues, ça valait au moins trois repas en famille, elles sucent en plus ! Enfin... Moi je n'ai jamais pu saquer les trucs en famille, ni ma famille tout court d'ailleurs. Peut-être que lui accordait de l'importance à la sienne, chose qui m'était étrangère. Je voulais lui dire à quel point il ratait sûrement l'une des meilleures soirées de sa vie, en plus, il allait se farcir la Josiane qui s'était elle-même farci son frère. Beurk, ça me dégouttait. Autant, j'avoue avoir toujours été un mec sans lendemain, serial baiseur comme j'aime à dire. Mais jamais, ô grand Dieu jamais je n'ai couché avec des gens en sachant que ça ferait du mal à quelqu'un. J'aime la bite mais pas au point de briser des cœurs.

« Tu fais bien ce que tu veux garçon, considère simplement que tu es invité. »

J'étais très heureux qu'il accepte mon invitation ce soir-là. J'allais enfin pouvoir sniffer de la poudre avec quelqu'un depuis mon arrivée à White Oak Station. Il avait l'air sacrément fait, à percuter le moindre obstacle jusqu'à l'addition, ça me faisait rire, mais pas méchamment. D'ailleurs j'étais prêt à déglinguer le premier qui tenterait de le faire chier. J'étais d'attaque. Et ce petit Elliot, c'était mon nouveau pote. Pour combien de temps, je sais pas trop, mais c'était le gars parfait pour faire toutes les conneries possibles en une soirée puis faire comme si de rien n'était le lendemain. « Je vais pisser, je te rejoins dehors ! » Lui disais-je en le regardant se diriger vers la porte d'entrée. Je commençais à tanguer aussi. Arrivé aux toilettes, pas de pissotière générale, donc pas de matage de matraque, dommage. J'aurais bien profité de mater le Big Ben avant d'aller me mettre la tête à l'envers dans mon nouveau palace.

Quelques minutes plus tard je le rejoignais dehors. Enfin l'air frais ! L'odeur du tabac et toutes les tarlouzes grelottantes qui allaient avec. J'avais toujours été une espèce de chaudière. Même avec un grand froid, j'étais moins couvert que le reste de l'humanité. Un truc cool, je trouve. J'allumais une cigarette et sentait sa main dans mon dos, il était pressé le pépère. Je lui souriais gentiment. « On est pas très loin, tu verras. Et si tu as froid... Eh bien j'ai une écharpe si tu veux. » Le climat n'avait pas l'air d'être son fort, alors je pouvais bien lui filer ça. Par contre, s'il la prenait, il n'avait pas intérêt à gerber dessus. C'était du Farfetch.

Je prenais alors les devants et le conduisais donc vers mon chez moi. Un havre de dépravation et d'excès, mais un endroit où le luxe était maître. Oui, on pouvait y trouver toutes sortes de substances illicites et beaucoup d'alcools capables de désherber le jardin de l'une de ces M.I.L.F. en rut mais ce qu'il y avait de plus impressionnant c'était la déco. J'étais au top du top. Les trucs les plus chers et les plus classes se retrouvaient souvent dans mes appartements. J'aimais bien mentir en disant que j'avais même des gars qui y venaient pour s'occuper de me faire l'intérieur. Ce qui n'était pas faux, quand on comprenait le double sens. Bref.

Il me posait quelques questions sur ma carrière. Cela me faisait rire. Je voulais lui dresser un portrait caricatural de mon taf, mais avec Elliot, j'avais ce besoin d'être honnête, même si je n'étais jamais vraiment objectif. « Cool ? Ouais, tu dois poser avec des créateurs et des photographes exigeants qui te demandent toujours plus. A chaque fois, tout doit être parfait et selon leurs caprices. Alors oui, tu voyages ci et là, mais quand t'as fait le tour et que tu dois poser pour des fringues nazes, bah ça devient chiant. Et puis la plupart des gens dans ce métier sont soient tes collègues mannequins hyper beaux gosses, soient des vieux tas dégueulasses qui portent des vestes en forme de grille-pain. Et le pire c'est que ce sont eux, qui te font des avances. » Je lui faisais le dessin de la chose en mimant un peu les vieux gars qu'étaient mes patrons. Je ricanais à mes propres allusions. On se rapprochait doucement de mon loft.

« Je n'ai pas eu à coucher pour réussir. A vrai dire, j'ai réussi, puis on a voulu coucher avec moi. C'était assez étrange. Certes, il m'est arrivé de m'enquiller quelques trompes sur ma glory road, mais bon... Disons que ce n'est pas sur quoi est fondée ma carrière. » Ouais... Pas mal de gars du milieu m'avaient ramoné le fond de cale, mais j'étais un gars bien et mon ambition avait toujours payée. Je regardais mon partenaire de soirée avec sincérité, je le tenais de temps en temps pour l'aider à tenir debout, ce qui était sûr, c'est qu'il n'allait pas repartir seul de chez moi, dans son état, je voulais pas risquer d'apprendre sa mort dans le journal du matin. Et puis, il était cool et méritait mieux que ça. Franchement, il était canon, même avec son style rural. Mais j'avais donné ma parole. « On arrivera bientôt et tu pourras pioncer à la maison, je te laisserais pas repartir tout seul comme un joyeux luron. »

« Sinon... Pourquoi la finance ? Ça te plaisait ce machin ? Rien que le nom me donne envie de me pendre. Tu fais quoi aujourd'hui ? J'espère un truc plus sympa, parce que sinon tu vas finir par me faire désespérer avec ta vie pourrie. » Je ne voulais pas être méchant, simplement lui exposer les faits. Franchement, ce qu'il m'avait raconté jusqu'à présent était triste comme la pluie. Je voulais qu'il passe vraiment une bonne soirée. Je lui lançais régulièrement des sourires posés. Pour le mettre en confiance et qu'il ne se sente pas comme ces mecs qui se disent : « Putain, mais qu'est-ce que je fous là. J'ai vraiment trop abusé ce soir... » Non, je voulais qu'on s'éclate en écoutant de la bonne musique et en sniffant des gros traits de blanche.
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Elliot Coppens

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Message(#) Sujet: Re: Don't you (forget about me) ft. Percival Don't you (forget about me) ft. Percival EmptyVen 9 Déc - 0:23


Percy & Elliot

J’écoutais tranquillement Percy me raconter son expérience de mannequin, emmitouflé dans l’écharpe que je lui avais honteusement volée. C’était à se demander si j’avais vraiment passé les dernières années de ma vie au Canada. On aurait dit que je découvrais le froid. Je passais pourtant toutes mes journées à l’extérieur avec les animaux, j’aurais dû développer une carapace anti-froid à force mais je semblais sur le point de mourir. Je mettais ça sur le compte de l’alcool. Ça devait réchauffer. Chez moi c’était tout l’inverse. Ou alors c’était dans ma tête, comme quand la fièvre grimpe et qu’on a l’impression que quelqu’un vous a renversé un bac de glaçons sur le corps. Je priais alors pour qu’on ne soit effectivement « pas très loin ».

« C’est un peu comme tous les boulots au final. » résumais-je en souriant à ses imitations. C’était surement plus glamour, mais les grandes lignes restaient les mêmes. Parfois c’était cool, parfois il fallait se forcer pour garder le sourire. Certains de tes collègues étaient top, d’autres te donnaient des envies de meurtre. J’avais bien connu ça. Maintenant, mes seuls collègues étaient mes animaux. C’était plus tranquille. On ne risquait pas de s’engueuler à coup de « bèèèh ». « C’est tout à ton honneur alors. » le félicitais-je alors qu’il m’affirmait qu’il ne devait son renom qu’à lui-même. Peut-être mentait-il, j’aurais été incapable de vérifier. Mais j’avais envie de le croire. Il n’avait pas de raison de me mentir. On ne se connaissait que depuis quelques minutes, mais je pense qu’il avait bien compris que je serais la dernière personne à le juger. J’avais peut-être moi-même usé de mes charmes pour modifier une note auprès d’une de mes profs à l’université. Ça n’avait pas été bien loin, mais ça avait suffi pour nous satisfaire tous les deux. Ciel. J’en étais pas fier de cette anecdote.

Son invitation à rester chez lui était accueillie plus que chaleureusement. « Merci mec. » lançais-je avec une petite tape dans son dos. Qui aurait cru que les personnes sur lesquelles on pouvait le plus compter… étaient celles qu’on ne connaissait absolument pas ? Mes amis n’avaient pas répondu présents ce soir. Percy, cet homme dont je connaissais à peine plus que le visage… était là. Bon, il était simplement tombé au bon endroit au bon moment, mais il était là. Il aurait pu repartir en chasse, mais il préférait à la place m’accorder un peu de son temps. J’avais du mal à croire que c’était par pur altruisme. Peut-être… peut-être qu’il appréciait simplement ma compagnie. Ma compagnie d’ivrogne ! Le pauvre ne devait pas être très compliqué. Ce serait intéressant de repasser un moment ensemble complètement sobre. Histoire de voir si le contact passait toujours aussi bien.

Je réfléchissais à sa question sur la finance. C’est vrai qu’en soit c’était pas le travail le plus sexy qui soit. On imaginait plein de chiffres, des heures passées derrière un ordinateur, une routine chiante à crever. Et ouais, c’était un peu ça aussi quand même. Mais ce n’était pas ça qui était intéressant là-dedans. Quand on avait un poste comme le mien… « Je me sentais tellement puissant. » résumais-je plutôt bien. « Je pouvais transformer une poignée de dollars en millions. Ou à l’inverse… à la moindre erreur c’était l’économie du pays qui s’écroulait. » Et ça, je connaissais plutôt bien ! Malgré moi, mais c’était quand même à cause de ça que j’étais ici. « C’était l’adrénaline du métier, les zéros qui défilaient devant mes yeux. J’en ai rien à foutre de l’argent, c’est cool ouais, mais si j’en avais pas ce serait la même chose. Mais le manipuler, savoir l’impact que ça peut avoir sur le reste du monde… C’est jouissif. » Ce n’est évidemment pas moi à ma petite échelle qui pouvait changer la face du monde, mais j’y participais. Et preuve étant qu’à la moindre bourde on pouvait faire les gros titres de la presse.

« Et maintenant… » reprenais-je en passant la main sur mon visage. C’était la descente sociale tout à coup. On passait de diriger le monde en secret à… « Je suis éleveur de chèvres et de moutons. » Je rigolais tout seul tellement c’était improbable de passer de la finance aux animaux. « Je vends leur lait, je fais du fromage… » J’avais l’impression de tomber toujours plus bas dans le gouffre du ridicule. « Et sois pas déprimé, j’adore ça. Personne m’emmerde, je fais ce que je veux de ma vie. C’est ce dont j’avais besoin. » Difficile à croire, mais vrai. Et pour quelqu’un qui avait fui sa vie pour trouver un peu de calme à WOS, il devait être capable de comprendre. C’était certes très peu conventionnel, mais c’était mon choix et ça marchait. Les costumes sur-mesure me manquaient, mais c’était un sacrifice que j’étais prêt à faire pour vivre dans la tranquillité.  

Après m’être bien moqué de moi-même, je stoppais avec lui devant la porte d’un immeuble. Je le laissais ouvrir et le suivais jusqu’à chez lui. Je poussais un soupire de bonheur en sentant la chaleur du loft fouetter mon visage.  Je m’empressais de me déshabiller et m’avançais jusque dans la pièce principale. « Wow. C’est comme faire un retour en arrière. » J’avais l’impression de remettre les pieds dans mon propre loft de Toronto. Spacieux, décoré avec goût, immaculé, on n’osait presque pas y vivre tellement c’était beau. Comme un appartement témoin dans les magazines de déco. Je m’avançais près d’une immense fenêtre et gesticulais devant. « Dis-toi qu’à l’époque, quand je regardais par ma fenêtre j’avais ta grosse tête face à moi. » Pas forcément désagréable comme vue au réveil. Tout comme la jeune femme en sous-vêtements qui lui avait succédé. « Alors que là… » Je plissais les yeux et formais des jumelles avec mes mains pour observer la vue. En contrebas se trouvait une petite épicerie… « Oh ! Je crois que c’est le destin. » J’invitais Percy à me rejoindre d’un petit geste de la main. Une affiche se trouvait sur le devant de l’épicerie : Le Petit Elliot. « C’est mon fromage ! Voilà, la boucle est bouclée. » Je riais en laissant Percy sur place, recommençant mon exploration de la pièce.
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