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 Wild life. [Nirvana&Mérovée]

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Message(#) Sujet: Wild life. [Nirvana&Mérovée] Wild life. [Nirvana&Mérovée] EmptyVen 1 Avr - 1:19


Nirvana U. Vanir

&
Mérovée O. Talion




❝ Body Art. ❞


Quelques gribouillages sur mon cahier à dessin, de la drogue douce d'une magnifique couleur verte se consumant dans une agréable odeur autour de mon corps allongé paisiblement sur un banc. Une journée qui se déroule dans le calme et la légèreté d'un esprit déjà perché dans les hauteurs d'une paix presque palpable. Enfin un peu de repos et de recul face à cette fuite qui ne voulait pas se terminer. C'était comme si tout mon être était en décalage avec les tourments d'une culpabilité marquée au fer rouge. J'avais ce besoin d'être libre, ce désir irrépressible de lâcher prise quelques instants pour ne penser à rien d'autre que l'instant présent. J'avais jamais réussi à rayer le passé de mon existence, pas plus qu'à prévoir un quelconque futur fixe ou lui attacher une ambition vitale. Non, jamais. Je me retrouvais toujours perdu dans les méandres de tous ces souvenirs qui venaient frapper mon inconscient. Je me sentais comme hanté, poursuivi par les chimères du temps sans être capable de détourner le regard ne serait-ce qu'une seconde par peur de se voir engloutir dans un amas de ténèbres. Prisonnier par l'obscurité, au fond du sombre gouffre de la vie immobile, tournant en rond et sans cesse pourchassé par des démons aux cris stridents et aux visages horrifiés. Elle est désagréable, cette sensation, celle de s'être perdu quelque part sans réussir à savoir où ni même comment. On finit par se demander où est-ce que l'on a échoué et pourquoi les autres semblent sourire constamment tandis qu'on n'arrive plus à rire franchement sans se faire rappeler à l'ordre par la réalité des choses.

Je continuais de fumer tranquillement allongé sur mon banc, laissant mon coup de crayon tâcher mes feuilles. Quelques visages, quelques paysages, quelques formes sans grandes ressemblances, juste pour laisser le temps courir sans moi. Pour ressentir cette fameuse solitude philosophique qui m'emmènera probablement sur des résolutions malhonnêtes qui ne se réaliseront jamais par manque de conviction, de motivation, d'intérêt. Peu importait, de toute manière toute excuse était acceptable si elle me permettait d'esquiver et de fuir à nouveau. Ça marchait toujours comme ça, je me faisais des promesses, me forçait à repenser toute cette existence qui est la mienne et je finissais par revenir au point de départ sans vraiment comprendre comment je faisais. Peut-être était-ce ça mon si risible destin, rester bloqué dans un cercle vicieux dans l'espoir qu'un jour je trouverais la liberté que je convoite tant. Je soufflais ma dernière bouffée avant de me relever, caché dans l'univers de mes lunettes rétros. Je mettais mon casque sur mes oreilles avant de me mettre en route, chamboulant mon corps las pour traîner mes pieds ailleurs. Je ne connaissais pas encore bien la ville, ça ne faisait que quelques jours que j'étais dans le coin et j'y étais que parce que c'était le seul endroit où j'avais réussi à me loger. Autant m'habituer, ce n'était pas pire qu'ailleurs, tant que ça me dépaysait, tant que ça m'éloignait, tant que ça me faisait oublier.

Déambulant dans la ville, perdu dans l'éternelle errance vers l'inconnu, je me suis retrouvé devant ce salon de tatouage. Je suis resté quelques minutes devant, observant les gens, les dessins et souriant à cette idée idiote de m'en faire un autre. Après tout, j'en avais un pour Londres, un autre pour Paris, si je devais rester ici, il m'en faudrait un. J'aimais cette idée d'immortaliser les endroits de mon existence, comme une carte qui me suivrait partout. Les tatouages c'était comme un texte pour moi, une marque intemporelle d'un souvenir ou d'un moment qui serait toujours là, comme si je l'enlevais de ma tête pour le coller sur mon corps. Une façon détournée de ne plus y penser mais de l'avoir sur moi, jamais oublier son passé mais arrêter de vivre dedans. Je rentrais dans la boutique, m'asseyant pour attendre mon tour quand je repérais une jeune demoiselle. Jolie, brune, tatouée de partout, éveillant ma curiosité, toujours intéressé par un avis sur le salon, j'osais casser le silence.

« Tu les as fais faire ici ? »

D'un signe de tête je pointais les tatouages sur ses bras avant de la regarder et d'enlever mes lunettes. J'offrais un sourire pour la politesse et mon regard se posa sur son appareil photo.

« Oh, tu prends des photos ? Je peux voir ? »

Curieux comme un artiste, excité comme un enfant, j'attendais sa réaction dans une impatience juvénile, dans cette bonne et agréable ambiance qui régnait toujours dans les salons de tatouages.

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Message(#) Sujet: Re: Wild life. [Nirvana&Mérovée] Wild life. [Nirvana&Mérovée] EmptyJeu 28 Avr - 12:23


Wild life
Mérovée O. Talion et Nirvana U. Vanir

 Nous rencontrons tous des périodes plus sombres que d'autres. Le soleil a beau briller, les oiseaux chanter et les gens sourire tout autour reste gris pour ceux qui n'arrivent pas se dire que c'est une belle journée et que tout va bien. Depuis quelque temps je fais partie des gens, je suis l'une de ces créatures qui broient du noir… J'essaye pourtant de me changer les idées, de faire des choses pour voir à nouveau la lumière ou du moins l'apercevoir, mais rien n'y fait!... J'ai souvent l'impression d'être perdu dans ma tête, de ne pas être à ma place dans la vie que j'ai choisie de mener. Je sais bien que c'est absurde! J'ai tout, absolument tout pour être bien!... Je suis avec un homme chaleureux, affectueux et généreux qui m'encourage à faire ce que j'aime sans rien me demander en retour. Je pourrais me dire que chercher du travail et complètement inutile, lui aussi le sait mais il s'en fout il veut que je sois épanoui et il comprend mon besoin de ne dépendre de personne et mon inconstance permanente… Pourtant je ne me sens pas à ma place, je me sens mal dans ma situation! J'avais fini par m'y faire… Je le vivais bien jusqu'à ce que je rentre ivre après une soirée un peux trop alcooliser avec mon ex. J'étais allé le rendre visite pour une histoire de tatouage complètement bidon et je ne sais plus vraiment ce qui s'est passé. Depuis je subis le syndrome de la page blanche.
J'avais tout essayé pour aller mieux et retrouver l'inspiration en passent par la détente, le sport, le yoga, la nourriture, la confrontation au problème et puis j'ai abandonné quand j'ai vu que même certaines méthodes peu orthodoxes ne fonctionnaient plus. Je n'arrivais à rien à part à me perdre moi-même dans les méandres du passé… Moi qui aimais vivre au jour le jour comme une enfant sans me soucier ni demain ni d'hier je sentais vraiment mal. Je me suis mise, à errer dans les rues avec mon appareille photo comme bouclier fasse à l'adversité de mes ressenties actuelles. Les choses ont commencé à stagner quand l'élément déclencheur de mon état m'avait envoyé un message pour me reparler de mon projet de tatouage. J'avais juste répondu "Ok" et puis je m'étais enfermée jusqu'à aujourd'hui. Encore une fois j'avais pris mon voleur d'image pour me cacher derrière son objectif. Je ne me sens pas prête à l'affronter directement. J'ai peur du regard qu'il pourrait poser sur moi, j'ai peur de ce que j'aurais pu lui dire sous l'effet de l'alcool et de l'herbe… Je tiens généralement bien l'alcool et les drogues en général mais là je n'étais plus vraiment là et ça m'inquiète un peu. "Aller Nirvana tu vas y arriver! Le regret ça n'existe pas tu es une dur toi!" me soufflais-je dans ma petite tête brune alors que je sortais de l'immeuble où se trouve l'appartement que je partage avec Tom.
J'arrivais bien en avance devant les salons de tatouage. J'hésitais à entrer quand le collègue de mon rendez-vous m'ouvrit la porte. Il n'y a pas si longtemps nous étions amis mais je ne sais pas vraiment ou nous en sommes aujourd'hui… On sait un peu perdu de vue depuis que j'ai rencontré Tom… Je le comprends parfaitement dans un sens… Nous n'échangions pas un mot il se contenta de me toiser du regard avant de rejoindre son client dans l'autre pièce avec le motif que celui-ci voulait surement se faire tatouer… Moi je suis resté debout dans la salle d'attente à fixer les dessins de mon unique amour accrocher un peu partout. Le fait d'être encore capable de reconnaître sa griffe après tout ce temps m'arracha un léger sourire.
C'est une question qui me parut étrange qui me ramena à la réalité. Un peu surprise je me mis à regarder le jeune homme avec ce regard intriguer et puis je me rendis compte que c'est à moi qu'il parle puisqu'il me regarde… Enfin c'est plutôt mes tatouages qu'il regarde. Je me ressaisis et répond à son sourire à la fois par politesse et ravie de voir que mes tatouages attirent toujours autant la curiosité de parfait inconnu et pour une fois ce n'est pas les questions un peu lourdes sur leurs significations ou sur la douleur. C'est surement un peu normal puisque lui aussi est tatoué. Il vient surement d'aménager où est juste de passage en ville.
"C'était pas encore ouvert quand je les ai eu ce là… Mais j'en ai quelque uns fait par eux."
Je ne sais pas pourquoi mais ce mec à un effet positif sur moi ou c'est juste le sujet qu'il à choisi qui me conviens bien. J'aime bien parler de tatouage et d'art en général. J'ai presque l'impression d'avoir retrouver un bout de la Nirvana que j'étais il y à quelques semaines. La Nirvana sur d'elle et la tête pleine d'idées toutes plus folles les une que les autres. Et puis quand il me pose la question sur mon appareille photo mon visage s'illumine comme celui d'une gamine de quatre ans qui rassoit sa première palette de peinture. C'est comme si la part de moi que j'avais perdu se présentais là sous mes yeux dans le corps d'un jeune homme qui dans un sens pourrais être mon alter égo masculin. Excitée par cette intérêt pour mon travail je ne peux m'empêcher de répondre avec enthousiasme:
"Un peu… Je suis un peux touche à tout dans les milieux mais en ce moment c'est la page blanche, le néant total…"
Je lui tendais-tout de même mon appareil photo pour le laisser découvrir les quelques prises de la journée. Je ne le connaissais ni d'Ève ni d'Adam mais il avait me donner un peu l'impression d'être l'électrochoc que j'attendais pour me sortir de ma léthargie ou du moins c'est ce que je voudrais qu'il soit.
"De passage où tu viens d'aménager en ville?"
Je lui posais cette question sans la moindre gêne, après tout il est normal de montrer de l'intérêt aux gens qui nous en portent.

© EKKINOX
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