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 #4567– when we first met. (mérozen)

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Message(#) Sujet: #4567– when we first met. (mérozen) #4567– when we first met.  (mérozen)  EmptyLun 4 Avr - 4:48



when we first met.

ft.Mérovée O.Talion

#4567– when we first met.  (mérozen)  Tumblr_inline_nyx67hXqFG1qf0bzr_500
Il y a de cela quelques semaines, Rozen avait passée une annonce dans le journal demandant aux personnes intéressés la possibilité de faire colocation avec elle. Depuis maintenant quatre ans, la jeune femme vivait dans son petit appartement et elle réalisait que la solitude d'être seule commençait à lui peser, de plus il n'était pas toujours évident pour elle de payer les factures à la fin du moins, du coup elle s'était décidée à passer cette annonce et cela lui permettrait d'avoir quelqu'un sous son toit ce qui chasserait sa solitude, de plus cette personne pourrait l'aider à payer les fins de mois. Tu avais passée l'annonce sans trop d'attentes précises sachant que ce n'est pas tous le monde qui seraient tentés. Son appartement n'était pas la grande classe, les murs sont aussi minces que des feuilles de papier, le plancher craque à certain endroit (endroits qu'elle a finit par connaître par coeur après quatre ans) la douche n'offrait pas toujours de l'eau chaude, bref le gros luxe quoi. M'enfin, après un temps de silence radio la jeune femme finit par recevoir un appel, quelqu'un était intéressé par l'annonce et la jeune femme lui proposa donc de venir visiter les lieux. Selon la discussion qu'ils ont eut au téléphone, il s'appelle Mérovée. Plutôt original et hors du commun comme prénom. La belle afro-américaine en profite pour faire un peu de ménage avant l'arrivé de ce potentiel colocataire elle souhaite quand même faire bonne impression. Puis, elle jette un regard sur l'heure affiché sur son portable et en profite pour gratter un peu sur sa guitare et chanter en vue de sa prestation de ce soir au bar où elle bosse comme serveuse. Finalement, on frappe à la porte, Rozen s'arrête et dépose sa guitare pour aller ouvrir, lorsqu'elle ouvre la porte elle affiche un doux sourire et demande; « Salut, Mérovée?» Elle lui fait signe d'entrer dans l'appartement et referme la porte derrière lui. Pour finalement, enfouir ses mains dans les poches avant de son jeans et dire; « Je te fais la visite du propriétaire?» Un sourire légèrement amusé se dessine à la commissure de ses lèvres, avec la grandeur de l'appartement la visite du proprio risque d'être plutôt courte, mais bon. Alors qu'elle s'avance pour débuter la visite, elle ose demander; « Ça fait longtemps que t'es à White Oak Station?» Parce que pour dire vrai, elle est là depuis quatre ans et il semblerait qu'elle l'est jamais vue auparavant.
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Message(#) Sujet: Re: #4567– when we first met. (mérozen) #4567– when we first met.  (mérozen)  EmptyJeu 7 Avr - 20:30



Rozen Abberline

&
Mérovée O. Talion



❝ Childhood. ❞

Je n'avais pas vraiment préparé le terrain avant de traverser l'Atlantique. Je voulais juste fuir, m'évader le plus loin possible de cette harassante vie dont les souvenirs n'étaient devenus qu'une affreuse douleur lancinante sur les tourments de mon esprit. Quelques affaires enfouies dans le fond de mon sac, mon argent dans la poche et le premier billet qui arrive pour le Canada. C'était là tout ce dont j'avais eu besoin pour partir. Déguerpir dans un autre pays et foutre un putain d'océan derrière ma fuite. Personne ne me chercherait, je crois que tout le monde s'attendait plus ou moins à ce que je me tire loin. C'était inscrit sur ma peau, sur mon vécu, comme une promesse indélébile et c'était tant mieux. Tant mieux pour ma survie, tant mieux pour ma santé mentale, tant mieux car si je restais plus longtemps prisonnier de ce passé obscur je me serais tiré une balle dans le creux de ma tempe. Tout ça pour joncher le sol et rejoindre mon père, rejoindre la raison de ma mère, fuir pour ne jamais revenir. La fuite me paraissait vitale, elle était devenue pendant ces dernières années une évidence face laquelle je devrais agir. La destination importait peu, c'était plus le départ et le voyage qui était important. Et au dessus de ça, c'était la nouvelle vie devant moi. Il fallait que je recommence quelque part, que j'embrasse une destinée plus proche d'un certain égocentrisme pour ne pas crever dans une tâche d'altruisme naïf. M'échapper d'une responsabilité idiote, vivre enfin, parcourir les traces d'un destin qui finirait par ne plus m'attendre. J'en avais eu marre d'être immobile, j'en avais eu marre d'être enchaîné. Je voulais exister. Quelque part, pour quelqu'un, pour moi, pour cette fameuse liberté qui m'avait toujours fait rêver.

Malgré tout, je ne pensais pas atterrir ici. White Oak Station, une petite ville où tout le monde semblait se connaître, où les commerces se diversifiaient doucement et où la vie bougeait dans une danse mélodieuse. J'avais toujours plus ou moins vécu dans une grande ville et le dépaysement fut total lorsque je voyageais de Montréal pour débarquer ici. Rien ne m'avait vraiment attiré dans le coin si ce n'était une annonce de logement et la lassitude de dormir dans une gare ou à la belle étoile. J'aimais la bohème et la perspective de vivre sans rien, juste libéré des obligations, des paiements, de cette vie d'adulte si oppressante. Néanmoins, je n'étais pas prêt. Pour ça, il aurait fallut que j'écrive à nouveau, que je filme un peu, que je me sois trouvé artiste avant de n'être qu'un errant maudit. Depuis que j'avais été diplômé, j'avais reçu plusieurs offres mais je refusais de m'attacher à un rôle que le cinéma français pouvait me donner. Je voulais grandir avant, vivre un peu pour donner à mon écriture l'expérience d'une existence et pas seulement la misère d'un vécu que j'aimerais effacer. C'était important pour moi, comme si j'avais refusé d'être mature pour l'être encore plus. Un peu étrange comme sensation mais j'avais ce blocage dans mon esprit, cette petite voix qui me hurlait de partir.

J'arrivais donc à l'adresse après avoir prit rendez-vous. J'espérais n'avoir pas trop de concurrent, à vrai dire, je n'avais pas vraiment de fiche de paie pour établir mes revenus, pas vraiment de référents, pas vraiment de dossier tout court au final. J'étais un vagabond et je savais que je n'avais pas le meilleur profil pour acquérir une place de colocation. Je comptais un peu sur mon charme légendaire avec cette petite note d'illusion sur mes croyances à la destinée. Je frappais donc à la porte et la jolie demoiselle m'ouvrait avec un sourire chaleureux que je rendais.

« C'est bien moi, tu peux m'appeler Méro. Rozen, donc, j'imagine ? »

Souriant et avenant, je rentrais tandis qu'elle me faisait signer de la marche à suivre. J'avais laissé mon sac à un café pour pas me le faire piquer, prêt à suivre la visite. Je voulais être à l'aise pour faire basculer la tendance, l'honnêteté avant tout et advienne que pourra.

« Je viens d'arriver. À vrai dire, je viens d'arriver sur le continent même. Et toi ? Tu es ici depuis longtemps ? »

Je souriais, regardant autour de moi en tentant de m'imaginer dans ce petit salon. Je savais que je pourrais m'y faire et à vrai dire je n'étais pas très difficile. Je voulais surtout un endroit où vivre, enfin un endroit pour moi et briser cette solitude qui me suivait un peu partout. J'enchaînais donc.

« Oh, tu es musicienne ? »

Je montrais du doigt la guitare. Si je pouvais jouer mes cartes, ça serait définitivement sur les arts. J'attendais qu'elle prenne l'initiative de me montrer un peu le tout, ne voulant pas me balader librement là où il ne faudrait pas. Je gardais donc mes yeux vers elle, souriant et charmeur, hâtif d'en savoir plus.



CSS par Gaelle


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