Marilhea & Tomas  

Help, famille repérée
Tomas était tranquillement chez lui alors que son fils passait la journée avec lui. S’il voit son fils plus souvent qu’avant, ce qui est logique puisqu’il ne sait pour son existence que depuis quelques mois à peine, c’est rare qu’il passe du temps avec lui sans Marilhea dans les parages. Il aime bien passer du temps avec elle mais c’est vrai qu’être seul avec son fils, c’est quand même un grand pas qu’il est content de franchir en ce moment. C’est quand même un signe que les choses évoluent et que Tomas va pouvoir avoir une vraie relation père-fils avec son fils. Ça fait un bien fou. En tout cas, il est quand même heureux d’être là chez lui, contrairement à la dernière fois où il avait gardé son fils dans la maison de son ex petite amie. Cette dernière est sortie pour travailler tandis que lui est en congé étant donné qu’il a été de nuit. Ça lui donne donc une occasion de passer du temps à son fils et ça permet en plus de cela à son fils de passer du temps en dehors de la garderie de l’hôpital, à revoir encore et toujours le même environnement. Enfin bref, à cet instant précis, le petit est en train de faire la sieste dans la chambre de Tomas où il a organisé un endroit pour qu’il puisse dormir. C’est vrai que là tout de suite, sa maison ne ressemble pas vraiment à une maison où il y a un enfant. Pourtant, Tomas réfléchit à aménager des endroits. En même temps, il espère pouvoir l’avoir chez lui plus souvent. Ce n’est que le début après tout, Tomas ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Enfin là, Tomas a autre chose en tête à vrai dire, il est en train de regarder la télévision après être allé vérifier qu’il est bien en train de dormir. Se poser, ça fait un moment qu’il n’en avait pas eu l’occasion alors même si les programmes proposés à la télévision ne le branche pas plus que ça, il s’en moque comme de l’an quarante. Il aurait certainement préféré rester devant sa télévision plutôt que d’être surpris par la sonnette de l’entrée. « Maman ? » Dit-il étonné en ouvrant ses bras pour la serrer tout contre lui en guise de salutation. Ils n’ont jamais été très proche, dû au fait qu’il a grandi auprès de sa grand-mère plutôt qu’avec elle, mais dans le fond elle reste sa mère. Ça fait un moment qu’il ne l’a pas vu, c’est à peine s’il ne l’a pas vu depuis des années limite. Faut dire qu’il n’est pas resté dans sa ville natale depuis belle lurette. « Ça va ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Dans le genre direct, on ne fait pas mieux. Mais bon, il ne s’attendait pas à la voir sur le pas de sa porte. Tout en l’invitant à aller s’asseoir sur le canapé, il aperçut quelques jouets du petit sur le sol dans le salon pas loin, dû au fait qu’il avait joué juste avant d’aller dormir. Et mince, il n’a jamais évoqué son fils auprès de sa mère. Autant dire que lui apprendre sur le fait, ce n’est pas vraiment une bonne manière d’apprendre à sa mère qu’elle est en fait grand-mère. Il n’a pas honte di fait d’être papa, il n’en veut même plus à Marilhea de lui avoir caché pendant des mois mais ce n’est pas pour autant qu’il l’a annoncé à sa mère, ni à qui que ce soit d’ailleurs. C’est sa vie, son cocon, son petit secret et dans un sens, le jeune père a peur que sa petite histoire de famille devienne encore plus compliquée une fois tout le monde au courant. Trouvant l’excuse d’aller chercher des cafés, il prit son téléphone pour envoyer un message à Marilhea qui est surement sorti de son service à l’heure qu’il est pour lui envoyer un simple « SOS, ma mère est à la maison ! » Le petit dort encore, sa mère ne semble pas avoir remarqué les jouets qui trainent mais ce n’est qu’une question de temps avant que Madame Miller se pose sérieusement des questions. Peut-être que la brune avec qui il a un fils pourra l’aider…
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

Help, famille repérée
Une journée normale à mon travail ? Pas réellement, enfin ces journées allaient devenir habituelle et dans le fond j’appréciais énormément ça. Tomas gardait Lowan c’était une bonne chose, car même si j’aimais bien voir mon bébé à la garderie de l’hôpital autant dire que je préférais le savoir avec son père et puis les deux pouvaient passer du temps ensemble. Je devais me concentrer sur mes patients c’était plus simple n’ayant pas le petit dans le coin, car c’était tentant d’aller l’espionner avec les autres, bon c’était bien la garderie ça sociabilisait le petit par la même occasion et ça l’entraînait pour la maternelle. Enfin, pour le coup, j’allais me concentrer sur le patient qui venait d’être accepté en urgence, j’avais été bipé et je devais me dépêcher pour gérer sa situation. Un couteau dans la tête. Quelques fois on était en droit de se demander comment les gens faisaient pour se retrouver dans ce style de situation. J’avais imaginé la situation impossible de trouver exactement ce qui avait pu se dérouler pour que cet homme se retrouve dans cette situation, le pire dans tout cela ? C’était qu’il était conscient et donc autant dire que c’était assez drôle. C’était la magie parfois du corps humain, fallait l’avouer ce dernier nous laissait de temps à autre perplexe. Le soigner ? Simple chirurgie et surtout scanner histoire de bien voir comment s’était placée cette lame dans son crâne. Rien de plus facile avec tous ce qu’on avait entre nos mains pour le coup pour soigner une personne, mais quelques fois on aimerait largement que les personnes cesses de tenter de nouvelle expérience pour finir par être tant blessé. Une fois toutes les radios passés et compagnie, je commençais à diagnostiquer tout cela, mais un texto vient m’interpeller, le message me fit sourire, mais me laissé déçue la fois. Car si je devais aller aider l’auteur de ce dernier je devais laisser cette opération plutôt pas mal à quelqu’un, là je n’étais juste pas vraiment heureuse, j’allais le faire payer à Tomas avec le plus grand plaisir pour le coup, mais fallait bien que je l’aide à gérer cette situation. Apparemment elle était insoutenable à en croire la formule utilisée et surtout les émoticônes accompagnant ce dernier. Ce n’était pas malin pour le coup, mais abandonnant mon opération, je pris le droit auprès du boss de partir pour une urgence familial. Personne ici ne savait que mon fils était de tomas et que lui-même était donc dans la logique un ex plutôt important dans ma vie. Le secret était mieux que la réalité surtout si c’était pour éviter toutes les questions sur notre vie et comment il aurait pu vivre le mensonge que j’avais créée. Non, je ne voulais pas subir toutes ces questions qui allaient me sonner et peut être me laisser sur les rotules. Je pinçais mes lèvres alors que je me changeais finissant par rejoindre ma voiture pour aller rejoindre assez rapidement l’endroit où vivait le jeune homme. Pour une fois que je ne me tapais pas de feu rouge ou autre, j’étais plutôt tranquille, alors je conduisais rapidement et une fois devant chez Tomas je me garais, laissant ma portière se claquer violemment contre la carrosserie de ma voiture pour prévenir de mon arrivée on ne sait jamais. Après tout la situation avait peut être changé ! Enfin, je venais à la porte sans même frapper, disons que j’allais trouver une excuse pour entrer chez lui ainsi ! Je ne m’attendais juste pas en entrant dans cet appartement un petit lutin étant Lowan levé et venant se jeter dans mes bras tout en m’appelant maman. J’embrassais sa joue. « « Oh désolée … je suis venue récupérer mon fils ! Je pensais que tomas était tout seul … » Disais-je en tentant de jouer la fille surprise de voir du monde chez le jeune homme. « « Merci de me l’avoir gardé.. On va rentrer. » Je souriais venant m’approcher d’eux pour prendre les affaires du petit, mais la mère de Tomas se mit à parler en rigolant un peu. « Mais vous êtes la fille dont tomas était amoureux ? » Je la regardais faisant style de ne pas comprendre puis mon regard se déposa sur Tomas qui avait l’air de tomber des nus suite aux mots de sa mère « et lui c’est mon petit fils ? Vous savez il ressemble à Tomas … » Je pouvais crier HELP par la même occasion pour qu’on vienne me sauver de cette situation très gênante ?
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

Help, famille repérée
Tomas n’a pas parlé de sa paternité à quiconque, que ce soit au travail où tout le monde connait Marilhea mais aussi auprès de sa famille. Il n’agit pas par honte de l’avoir appris aussi tard mais parce qu’il a toujours été très secret sur ses histoires de famille. Cette histoire-là, il veut coute que coute la protéger et ne rien dire est une manière pour lui de le faire. Tomas sait bien depuis le début qu’il y a un moment où il va devoir en parler et que plus il attend et plus durs seront les réactions. S’il l’annonce maintenant, il sait parfaitement que certains vont reprocher à la mère de son enfant, à savoir Mari’, d’avoir attendu tout ce temps mais plus il attend et plus les reproches seront sur lui également. Seulement, il y a-t-il vraiment du mal à vouloir protéger les siens ? Tomas lui assume totalement son rôle lorsqu’il est avec eux et ne pense pas que le crier sur tous les toits montrerait davantage à quel point il veut faire partie de l’équation. Pas besoin de faire une annonce à l’hôpital pour montrer qu’il aime son fils. Il préfère nettement mieux passer du temps avec lui, que ce soit chez son propre chez-soi ou chez Marilhea, que passer du temps à parler de lui à des personnes qui ne pourront le voir qu’à travers une photographie. Enfin bref, c’est donc un coup dur de voir sa mère débarquer totalement à l’improviste alors que Lowan ne dort pas loin. Qu’elle vienne n’est pas quelque chose qui le dérange bien au contraire même si c’est vraiment au dernier moment qu’il le sait mais là, il se sent comme piégé. Il doit alors gérer sa mère, le petit qui dort et tout cela sans que ses deux activités distinctes ne se croisent. Autant dire que c’est quasi impossible et encore, il a de la chance que le petit soit en train de faire sa sieste. Il ne sait pas exactement combien de temps se sont écoulés entre son sos par message et la discussion qu’il a eu avec sa mère sur comment s’est déroulé son voyage jusqu’ici ainsi qu’une ébauche de conversation concernant son travail ici mais il entendit une porte s’ouvrir et il n’eut pas de mal à savoir qu’il s’agissait de Marilhea. Elle peut faire comme chez elle, il n’y a aucun souci du côté du jeune médecin. Il avait raison et Lowan semblait s’être réveillé puisqu’il levé tout seul et tout s’enchaina très vite. Entre sa mère qui parle du fait qu’elle était la fille dont il était amoureux et qu’elle parle directement de sa paternité, il ne sait pas quoi dire. Il sait parfaitement qu’il a parlé de son histoire avec Marilhea lorsqu’il est rentré de voyage humanitaire mais il ne se souvient pas lui avoir montré la moindre photo, alors entre ça et le fait qu’elle sache directement… Autant dire qu’il ne sait pas où se mettre. « Maman je… » Nier alors que de toute évidence son fils lui ressemble physiquement ? Ou bien s’excuser de ne lui avoir rien dit ? Lui-même ne sait pas et ses mots semblent coincer dans sa gorge alors que sa mère le coupe. « Je ne peux rien dire, ni reprocher et tu sais très bien pourquoi » Oui il sait, il a commencé sa vie en étant élevé par ses grands-parents tandis que elle était trop jeune pour vouloir parler de lui autrement que comme un petit frère. Mais ça n’excuse rien. « Il s’appelle comment ? » Tomas échange des regards avec Marilhea qui semble aussi pétrifié que lui. Il ne sait pas comment agir, la situation lui échappe totalement alors Tomas décida de ne pas nier l’évidence en répondant « Lowan, et voici Marilhea ! » Autant faire les présentations même s'il a du lui dire son nom au moins une fois. Ne sachant toujours pas quoi faire ni dire, il finit par proposer « Tu veux rester pour boire et manger quelque chose ? » C’est une proposition qu’il fait à Marilhea, libre à elle de choisir, il ne lui met aucun couteau sous la gorge. Connaissant sa mère, elle ne quittera pas la ville sans avoir parlé au moins une fois alors ils ne pourront pas y échapper, il le sait d’avance alors pourquoi pas mettre carte sur table directement. En attendant sa réponse il partit mettre la machine à café en route, qu’elle reste ou non il y a quand même sa mère. La cohabitation avec elle, pour il ne sait combien de jours, risque d’être longue lorsqu’on voit comment ça commence. Dans un sens ça le rassure, il n’aura pas à mentir, il n’a pas le choix de toute manière.
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

Help, famille repérée
Une journée plutôt bien remplie, des patients qui pleuvaient avec des cas plus trépidant que d’autres il fallait bien l’avouer. J’allais avoir une petite opération plutôt intrigante, vu que l’homme avait eu un couteau planté dans son crâne, je ne savais pas du tout si c’était très grave jusqu’à passer les scans, il fallait juste refermer et endormir pour ça, ce n’était pas une grosse chose, car sur les photos cela n’avaient pas l’air d’être grave au point d’avoir touché un nerf ou la protection du cerveau. Enfin, une bonne opération, mais cette dernière je venais de la passer à l’un de mes confrères. Je venais d’être appelé en urgence auprès de Tomas et donc de mon fils, vu que Lowan était avec son père. Depuis que Tomas était au courant pour son fils, il faisait partie intégrante de l’équation et la situation me plaisait plutôt bien. Non pas, car des sentiments étaient encore là, même si je savais que c’était sans doute le cas et que je continuais à lutter contre ces derniers, mais je pensais surtout à mon fils. Il n’aurait pas à vivre très longtemps sans père et je n’avais pas ruiné les rêves de celui que j’avais aimé dans mon passé et qui m’avait donné un magnifique cadeau en la personne de Lowan. Enfin, j’étais prête à quitter n’importe quelle chirurgie pour eux, alors peu importe, je ne serais jamais déçue. Alors, je partais aider tomas avec sa mère qui avait débarqué, je ne savais pas du tout comment j’allais attaquer cela, mais la route séparant l’hôpital de la maison de Tomas fut rapidement écoulé, alors je rentrais chez lui comme si cela était permis avec une certaine appréhension que de pouvoir sortir Tomas de cette situation. Je ne m’attendais pas à voir Lowan crapahuter avec sa grand-mère et son père. Puis ce fût la remarque de la mère qui me laissa littéralement sur le cul, que pouvais-je ajouter à cela ? Aucune idée, j’étais tout bonnement perdue, alors je me laissais être spectatrice de toute cette conversation entre eux, alors que je serrais mon enfant dans mes bras qui s’amusait à jouer avec mes cheveux, je n’osais même pas croiser le regard de sa mère, mais je me disais qu’il fallait peut être que j’intervienne ? Je soufflais avant de dire quelques choses « Il vient tout juste de le découvrir … j’’ai caché Lowan à Tomas … par peur qu’il me suive et arrête de faire ses missions humanitaire … je ne voulais pas être un frein dans sa vie … » Je me sentais mal à devoir me sentir comme une adolescente de quinze ans face à la mère du père de mon fils. Je ne savais pas comment allait être la suite, mais j’allais surtout devoir partir et les laisser parler, ils devaient avoir des choses à se dire. Tomas me proposa de rester ici et j’hésitais un petit moment regardant mon bonhomme dans les yeux qui finissaient par se tourner vers sa grand-mère pour lui offrir un petit sourire. « Je ne veux pas déranger, vous devez avoir des choses à vous dire, je peux vous laisser Lowan si vous voulez.. » Lançais-je en venant embrasser mon fils qui à ce baiser finissait par enrouler ses petits bras autour de mon cou pour faire un câlin, certes un peu brutal comme lui, mais c’était de l’amour à l’état pur. Il finissait par quémander les bras de Tomas, alors je le regardais me sentant encore plus à découvert une fois mon fils hors de mes bras. Il faisait peut être barrière pour me défendre ? Aucune idée, mais je me sentais juste à découvert sur une zone de combat. Mon téléphone sonna, je le sortais regardant qui était l’auteur de cet appel et je soufflais un peu en voyant que ce n’était pas important, donc je ne pouvais pas mettre un terme à la conversation comme ça, alors que la mère me regarde, je me sentais comme une cible où tout projectile allait terminer sur moi pour tenter de me faire du mal. J’avais caché son petit-fils à cette femme et donc à son fils la présence d’un enfant, cela lui donnait mille et une raison de me haïr !
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

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S’il est certain de son rôle de père, concernant sa relation avec la belle Marilhea est assez compliqué dans l’esprit de Tomas, si bien qu’il essaye de ne pas y prêter attention afin de ne pas se prendre plus la tête que ça, avec cette histoire. Mais là, entendre sa mère parler de la brune en évoquant les sentiments amoureux dont il lui avait confié, ça lui fait véritablement bizarre. Là sur le coup il est assez en alerte quant à la situation pour ne pas trop y prêter attention mais il peut être certain qu’une fois seul, il va y repenser encore et encore. Mais ça, ce n’est pas pour tout de suite, il y a bien plus important actuellement. Tomas l’écoutait se justifier. Il a entendu ses justifications un paquet de fois parce qu’il lui avait demandé plusieurs fois mais maintenant il les a compris. Même s’il avait du mal à l’accepter au début, il a très vite été à l’évidence que c’était pour lui qui l’avait fait et seulement lui. « Tu n’as pas à te justifier Mari’, c’est notre histoire, elle n’a pas à connaitre tous les détails ! » C’est peut-être sec par rapport à sa mère mais il ne veut pas que sa petite amie se sente mal à l’aise ou bien pire, que sa mère ne la juge alors qu’elle serait mal placée pour faire ceci. Elle a elle-même caché l’identité de son fils à tout le monde alors forcément, s’il y a un prix à gagner de la mère qui a le plus caché de secret c’est bien sa mère qui empocherait le gros lot. Prenant son fils dans ses bras, Tomas lui fit un baiser sur le front alors qu’il ne savait pas quoi faire. Il aimerait qu’elle reste mais si c’est une manière pour elle de partir car elle ne souhaite pas rester, il ne va pas lui mettre le couteau sous la gorge et l’empêcher de se trouver une excuse pour se tirer de là. Si les choses avaient été échangées, il ne sait pas très bien comment il se sentirait. Marilhea lui a parlé un paquet de fois de ses triplées, il ne sait pas comment il va réagir si un jour il va se retrouver face à elles même s’il faut qu’il se fasse un jour puisqu’il ne compte pas partir de leur vie désormais. C’est sa famille, autant son fils Lowan que Marilhea, et ça, ce n’est pas rien. Il allait lui dire qu’elle ne dérange pas et qu’elle est libre de faire ce qu’elle veut sans compromettre le fait qu’elle puisse vouloir partir sans passer pour celle qui fuie mais sa mère lui coupa la parole. « Mais vous ne dérangez pas ma chérie, restez je vous en prie je crois qu’on a pleins de choses à se raconter ! » ‘Ma chérie ?’ Sa mère vient véritablement de l’appeler ainsi ? Il en faut pas plus pour choquer Tomas pour le coup. Non seulement elle l’appelle ainsi mais aussi elle lui parle calmement et à l’air de le prendre bien. Waw, il doit y avoir quelque chose qui cloche par ici mais il ne saurait pas dire ça. Restant choqué quelques secondes, il ajouta : « Oui restes s’il te plait ! » Peut-être que la présence de Marilhea est un catalyseur face à sa mère en fin de compte. Bien sûr, il ne se sert pas de son ex mais autant profiter de la bonne humeur de sa mère pour passer du temps. Dieu seul sait combien de temps ça va rester ainsi. Non pas que sa mère soit totalement difficile à vivre mais ils sont parfois en conflit, même maintenant qu’il est adulte et qu’il vit loin d’elle. « Et si vous allez vous asseoir dans le salon pendant que j’apporte de quoi manger ? » proposa-t-il en repassant Lowan à Marilhea pour qu’il puisse apporter tout cela rapidement car il sent que Marilhea va vouloir le tuer de la laisser là tout seule avec sa mère et si elle décide de l’achever, il lui procura lui-même l’arme tellement il comprendrait cette pulsion-ci. Faut croire qu’il aime jouer avec le feu pour le coup.
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

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J’avais tout simplement l’impression d’être une jeune femme de quinze ans qui venait de rencontrer la maman super protectrice du jeune homme que j’avais aimé, pour ne pas dire aimer. Car dans mon esprit, dans mon cœur toute mon histoire avec Tomas était belle, mais clairement compliqué pour pouvoir en sortir indemne en tentant de savoir ce qui se passait à présent pour nous. Moi, je voulais juste privilégier la relation de Tomas et de Lowan, je n’étais pas si importante dans l’addition et on verra le futur, mais je ne voulais pas y penser c’était pour le mieux pour tout le monde. Je venais d’expliquer la situation à la grand-mère de Lowan qui était la mère de Tomas. Je ne me pensais pas en tort dans mes choix, du moins pour moi. Je ne voulais juste pas gâcher la vie de tomas, pas que Lowan avait gâché la mienne, je désirais des enfants, certes c’était bel et bien plus tôt que prévu, mais j’avais apprécié cela. Mais, un homme qui nous quitte, je ne trouvais pas ça très équilibré que de tenter de le retenir avec une grossesse, pour moi ça en serait même plus que malsain dans le fond. Tomas me dit à voix haute et donc devant sa mère que je n’avais pas à me justifier. Je me sentais un peu perdu, je le faisais un peu pour moi de lui dire pourquoi la situation était si compliqué et aussi qu’elle était en droit d’en savoir plus. « Ce n’est pas tous les détails Tomas ! » Disais-je avant de souffler un peu et de baisser la tête en direction de Lowan, enfin, on ne pouvait pas crier ou même tout expliquer vu que notre fils était là. J’écoutais la mère alors que je venais de dire que je ne voulais pas déranger. Moyen de m’échapper ou vraiment une peur de déranger ? Je n’y avais pas pensé, mais à entendre sa mère me dire qu’on avait un tas de chose à se raconter, je me sentais mal à l’aise. Que devais-je dire ? Le ‘chérie’ ne m’avait même pas perturbée, non c’était le reste, le fait qu’on allait devoir parler. J’avouais que m’expliquer sur mes choix m’emmerdaient, je venais de le faire et je ne voyais pas quoi ajouter d’autre dans le fond. Je réfléchissais encore aux mots de la mère de Tomas alors que ce dernier venait l’appuyer en disant que je pouvais rester, limite il me suppliait. Cela me démangeait, rester ou partir ? Aucune idée. Je mordais un peu ma lèvre. « D’accord ! » disais-je en grimaçant délicatement alors que dans la seconde d’après Tomas me passa le petit, pour nous laisser seul avec sa mère. Connard. Oui, dans ma tête ce mot à fusé aussi rapidement qu’une fusée justement. Non, je ne pouvais clairement pas rester seule avec sa mère, cela était impossible. Je la regardais alors que Tomas quittait le salon alors que Lowan en profitait pour me faire des bisous, au moins mon fils allait m’aider, pas comme son cher père qui m’avait clairement laissée seule pour le coup. Je pinçais un peu ma lèvre. « Je vais revenir mon cœur, je vais aider ton papa ! » Oui, autant aller l’aider pour qu’il revienne plus vite dans le fond. « Vous voulez quelques choses de particulier ? » Demandais-je à sa mère pour être polie, elle me dit que non, alors j’’allais rejoindre tomas dans la cuisine. « Je suis désolée … et sinon me laisser seule ce n’était pas cool, je ne connais pas ta mère … » Lançais-je alors que je le regardais préparer de quoi manger et boire pour le coup. Je piquais un bout de Brownie en le regardant. « Sinon pourquoi tu m’as appelé à l’aide, alors ? Tu aurais pu gérer ta mère facilement avant que j’arrive non ? » Je connaissais rapidement son histoire avec cette dernière, mais il ne m’avait pas tout dit et je le savais, il avait toujours eu du mal à parler de sa mère quand on était ensemble. « Lowan c’était bien avec lui ? » Demandais-je en souriant avant de venir embrasser sa joue. « J’espère que tu vas bien malgré tout ? » Cela devait le chambouler la présence de sa mère, je n’en doutais pas.
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

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Heureusement que ce ne sont pas les détails ! Comment ils ont conçu Lowan, ça reste dans le privé. Qu’il soit proche de sa mère ou non, ce n’est pas le genre de conversation qu’ils ont même si au final ils n’ont pas une si grande différence d’âge que ça. « Je sais mais tu as eu tes raisons, elle n’est pas forcée de les connaitre » Enfin si Marilhea veut lui dire, c’est son droit mais qu’elle ne se sente pas obligé pour le coup car ça ne regarde pas tant que ça sa mère. En tout cas, au vu de la manière dont il parle, cela se voit qu’il est totalement larguée dans la conversation, il ne sait pas quoi dire quoi faire. D’un côté il y a sa mère avec qui ça va quand même mieux qu’avant même si ce n’est pas tout à fait évident car il y a des rancœurs qu’on ne peut oublier et de l’autre il y a Lowan et Marilhea, sa toute nouvelle famille même si cette dernière n’est pas conforme aux familles classiques mais Tomas s’en fiche, c’est ce qui fait leur charme après tout. En tout cas avec tout ceci, il ne sait pas ce qu’il doit dire, ce qui reste du privé ou ce qu’ils peuvent parler. Ils n’ont jamais évoqué le sujet jusqu’à aujourd’hui à vrai dire, tout va naturellement mais parler de cette histoire à des personnes extérieures, ce n’était pas au programme immédiat. « Cool ! » Dit-il finalement qu’elle a décidé de rester. Ça sera peut-être plus simple en compagnie de son ex. Sa mère a l’air de l’apprécier, c’est déjà un bon point. Tomas ne sait pas trop comment il aurait réagi seul avec sa mère et Lowan. Enfin comme un salop, il a laissé les deux femmes et son fils ensembles pour aller dans la cuisine. Il est fou. Faut croire que Marilhea n’avait pas apprécié puisqu’il la vit arriver dans la cuisine. « Non c’est moi qui suis désolé de ne mettre dans cette galère. Elle a l’air de t’apprécier, je pensais que ça serait plus simple toutes les deux seules pour discuter ! » Non il s’est juste comporté comme un con voilà tout. Il n’y aurait pas Lowan dans la pièce à côté, il lui aurait proposé de fuir mais pas certain que ça se fasse vraiment de planter sa mère là. « J’étais paniqué, je ne savais pas comment gérer ma mère avec Lowan dans la maison. On a jamais parlé de comment on l’annoncerait à nos proches, j’voulais pas faire de connerie ! » C’est sa mère son problème mais peut-être qu’elle n’est pas prête à annoncer qu’il est le père de Lowan alors il pensait qu’ils seraient mieux à décider même si pour le coup vu qu’il avait montré une photo de Marilhea et lui à sa mère dans le passé, il s’est grillé tout seul. « C’était génial avec lui, j’ai adoré ce moment passé avec lui, c’était cool ! » Dit-il avec un sourire franc. C’est une nouvelle étape avec son fils et ce n’est pas pour lui déplaire bien au contraire. Prenant une grande inspiration il finit par dire avec honnêteté en regardant Mari’ dans les yeux « Ca va je pense, enfin pour le moment c’est le bordel dans ma tête avec toute cette histoire donc j’ai pas vraiment eu le temps de réaliser qu’elle était là ! » Ils s’entendent beaucoup mieux au téléphone, lorsqu’ils sont loin, il y a fort à parier que ça va vite péter si elle reste plusieurs jours dans le secteur. Tomas aimerait que ça aille mieux mais c’est plus fort que lui, son histoire avec sa mère est tout sauf simple. « Merci d’être là ! » Finit-il par admettre avant de poursuivre « J’espère que tu n’étais pas trop occupée » Elle a accouru pour le sortir de cette situation mais Tomas n’a même pas pensé qu’il l’a peut-être dérangé. S’il pouvait en tout cas, il resterait là à discuter avec elle mais bon, il faudra bien qu’ils sortent un jour même s’il proposa un simple « Ça te dit, on attrape Lowan au vol et on part en courant ? » On dirait un vrai enfant mais ce n’est pas vraiment sa faute, il est ainsi quand sa mère est dans le coin. Après tout, il n’a jamais vraiment eu d’enfance en sa compagnie puisque ce n’est pas elle qui l’a élevé. En tout cas tout ceci relève d’une blague même si c’est bien tentant pour le coup.
LUCKYRED

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Je ne prenais même pas la peine de lui répondre, car ans le fond cela ne servait à rien. Ça serait un discourt de sourd, même si je comprenais pourtant parfaitement le jeune homme. Moi avec mes triplés ce n’était pas la joie depuis qu’on savait que notre père était mort. On avait toujours était différente, moi bien plus qu’elles deux ! Elles étaient proches, pas tant que ça, mais bien plus qu’avec moi. Car je n’aimais pas forcément les mêmes choses qu’elles. C’était plus la mode et tout alors que moi j’aimais le sport et traînait avec des garçons. Un joli garçon manqué comme disait mon meilleur ami de l’époque avec qui c’était encore plus compliqué vu qu’on ne s’était plus jamais parlé depuis qu’il avait couché avec l’une de mes jumelles. Bref, ma vie familiale était compliqué tout comme celle de Tomas, j’en savais quelques morceaux tout comme lui en connaissait, mais sans doute pas tout, on avait gardé certaines choses cachés. Comme moi avec mes sentiments avec mon meilleur ami, et heureusement vu que tomas avait parfaitement su faire envoler ces derniers ailleurs, très loin de moi ! Au final, je restais avec eux, même si cette situation ne me m’était pas des plus à l’aise. Non, clairement, c’était vraiment compliqué, le fait que tomas soit le père de Lowan peu de monde le savait … en vrai personne sauf nous, Lowan et ma sœur. Enfin, il fallait bien qu’un jour ça se sache, surtout que par ma faute ils avaient loupé la première année de sa vie. Tomas m’avait laissé seule avec sa mère, je finissais par parler légèrement avec elle pour finir par la laisser et rejoindre tomas dans la cuisine, surtout pour l’aider, mais aussi ne pas devoir tenir la conversation avec sa mère, ça me laissait un peu mal à l’aise et c’était compliqué de l’abandonner ainsi. Bref, je regardais Tomas et souriait un peu. « Bin … ça aurait pu être plus simple … mais je ne sais pas trop quoi lui dire dans le fond … je me sens coupable c’est son petit-fils, qu’elle n’a pas pu connaître..» Je pinçais mes lèvres me sentant clairement mal du coup, du fait de l’avoir laissé seule. Je haussais les épaules. « Je ne sais pas comment on doit l’annoncer … mais sache que si d’autres personne doivent le savoir, ce n’est pas gênant pour moi, que ce soit au travail ou non … j’assume mon choix de ne rien dire pour le coup ! Je voulais ton bien être et ceux qui me critiquerons seront tout bonnement des abrutis !» Disais-je en venant embrasser sa joue. « D’accord ? Donc tu le fais comme tu veux pour ça !» Je souris un peu. « Mais vous vous parlez pas régulièrement ?» Lui demandais-je, espérant que la réponse était positive et non mitigée. Enfin après ses histoires avec sa mère était les siennes et je le concevais clairement. Je rigolais un peu à sa question. « J’allais entrer en chirurgie … un homme avec un couteau dans le crâne !» Disais-je amusée. « Mais, pour toi ça va je l’ai abandonné ! Heureusement que tu es le père de mon fils, sinon je t’en voudrais réellement … mais tu me dois une opération cool maintenant !» Annonçais-je en tirant un peu la langue et lui offrant un petit sourire. « Et on laisse ta mère ici ?» Je secouais la tête négativement alors que je pensais un peu à une solution. « On peut toujours aller au parc tous ensemble ? Ça serait un endroit neutre ? Enfin, je ne sais pas au pire, que pourrait-il se passer de mal dis-moi ?» Je ne la connaissais pas sa mère, lui si, donc il avait peut-être des raisons de me dire qu’on pourrait s’enfuir avec Lowan.
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Marilhea & Tomas  

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Tomas sait très bien gérer des situations d’urgences pour le travail alors qu’il voit des patients entre la vie et la mort mais quand il y a sa mère quelque part, c’est une toute autre histoire. C’est quand même marrant, même si lui pense le contraire, de retomber en enfance par la simple présence de celle qui l’a mis au monde. Elle n’est pourtant pas un monstre mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il oublie des choses qu’elle a pu faire. Jusqu’à qu’ils soient tous vieux, il est persuadé qu’il se comportera toujours de la même manière. Il la trouve quand même agir bizarrement en présence de Marilhea. Est-ce qu’elle a changé ou bien le fait de voir son petit enfant l’a métamorphosé ? Faudrait peut-être qu’il se pose les bonnes questions, si sa mère s’est assagit, c’est une bonne chose à savoir pour le futur. Enfin pour le moment il essaye de tout préparer, ne rien oublier et ce, le plus vite possible pour éviter une bataille, on ne sait jamais même si en partant tout avait l’air de bien aller. Autant dire qu’en voyant Marilhea arriver, il a ralenti la cadence, comme si c’était inutile de se presser maintenant. Il y a encore Lowan mais lui au moins a la chance de ne pas pouvoir tenir une conversation avec sa grand-mère. La regardant alors, il comprend ce qu’elle dit, imagine ce qu’elle peut ressentir mais il ne veut pas qu’elle se prenne la tête ça encore longtemps. « Je comprends mais tu n’as pas à l’être, tu as pris les bonnes décisions ! » C’est la première fois qu’il l’admet à voix haute et ce n’est pas pour la détendre qu’il a dit cela, seulement parce qu’il le croit. Continuant de lui sourire, toujours près d’elle, son sourire s’agrandit en l’entendant et surtout lorsqu’elle vint lui faire un bisou sur la joue. « Très bien, je le saurais désormais au moins. Seulement, je dois bien t’avouer que garder tout cela même si c’est un peu pesant, j’aime bien cela, c’est notre petit cocon ! » Ca rapproche les secrets mais bon, aujourd’hui ça lui rappelle que sa paternité ne restera pas secrète longtemps. Il n’aime pas cacher le fait d’être père mais cacher leur petite famille pour qu’ils restent unis, ça ça ne le dérange pas, au contraire. « Par téléphone seulement, mais c’est plus de la pluie et du beau temps qu’autre chose ! » Il n’arrive jamais à parler sérieusement avec elle parce qu’il sait qu’à chaque fois la rancœur réapparaitra et ça finit toujours par des prises de tête qu’il préfère éviter.  Ouvrant grand la bouche en l’entendant, il finit par dire avec un sourire aux coins des lèvres. « Tu peux me haïr je te l’accorde après cela, père ou pas père. Promis, ça me fendra le cœur mais je te filerais une bonne opération ! » D’un point de vue extérieur, la conversation peut être bizarre mais c’est leur quotidien à eux. C’est avec ce point commun qu’ils se sont connus comme on dit alors ils peuvent en parler pendant un moment mais là ce n’est pas vraiment le moment le plus opportun. « C’est ça l’idée ! » Admit-il même s’il sait très bien qu’ils ne vont pas le faire. Ils doivent l’affronter ou du moins, au moins Tomas. « C’est une bonne idée le parc, au moins il y aura des témoins s’il arrive quelque chose ! » Marilhea va finir par prendre peur s’il continu comme cela à la désigner tel un monstre alors qu’elle ne l’est pas. « Pour tout avouer, j’aime pas mon attitude quand je suis avec elle, j’redeviens un enfant plein de rancœur et je n’ai pas envie que ton estime de moi disparaisse » Il a ajouté cela à la fin pour décompresser un petit peu mais il est vrai qu’il n’a pas forcément envie qu’elle le voit différemment. « Mais ta présence pourra peut-être me calmer ! » Fini-t-il par admettre. Même s’ils ne sont plus ensembles depuis un bon moment maintenant, elle a toujours un certain pouvoir sans elle sans même qu’elle n’y fasse attention mais Tomas lui l’a bien remarqué.
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Marilhea & Tomas  

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TFuir ? Oui c’était bel et bien ce que j’avais fait. Je n’avais jamais apprécié rencontrer les mères de mes copains et autant dire que pour le coup tomas n’était même pas mon copain, il  était plus important dans le fond. Oui, il était le père de Lowan, certes il venait tout juste de pénétrer dans la vie de son fils, mais cela était la bonne chose. C’était toujours mon résonnement dans ma tête, mais j’avais toujours peur des jugements des autres  ce qui était tout bonnement con pour être honnête. Je regardais Tomas qui était encore de préparer un petit quelque chose pour nous tous, mais bon. Je me sentais tout autant gênée d’avoir laissé sa mère, mais bon je ne pouvais pas affronter ça toute seule après tout, ce dernier m’avait appelé pour le soutenir et au premier clin d’œil il en avait profité pour se faufiler ailleurs. «   Pour moi ce sont les bonnes décisions, enfin pour toi aussi apparemment vu que tu es d’accord avec moi. Mais, forcément y des personnes qui trouveront à y redire, car ce n’est pas leur façon de faire. » Disais-je en mordant un peu ma lèvre.  «   Je sais que je n’ai pas juste pensé à moi ou encore à Lowan à ce moment précis, mais à nous trois ! Qui sait comment notre vie aurait été... peut-être qu’on serait encore un couple heureux et épanouie avec second enfants en route … ou  alors toi nous en voulant de t’avoir empêché de poursuivre ton chemin … Je ne sais pas et avec des si je suis consciente que je pourrais refaire le monde, mais dés fois, j’aime imaginer, même si ce n’est pas forcément tout rose dans mon imagination parfois ! » Oui, même quand j’imaginais les fait si j’aurais tout dit à Tomas en temps et heure, ce n’était pas toujours fameux, heureux comme dans un conte de fée. Parfois dans mes versions on se déchirait pour la garde de Lowan le faisant souffrir, alors qu’en fin de compte la version qu’on vivait actuellement était parfaite dans le fond. «   Ouai, mais notre vie ne pourra pas indéfiniment rester secrète... Puis c’est ta paternité, donc tu es endroit de la crier sur tous les toits ! Je verrais bien si je me fais traiter de vieille sorcière quand certains l’apprendrons ! » Disais-je amusée. Oui, je ne voulais pas me fier aux avis des autres, même si quelques fois cela pourra me toucher, je sais que je serais capable de me relever !  «   Sérieusement ? Faudra que tu me racontes ce qui vous laisse si éloignez... Enfin si tu veux partager cela avec moi ! »  Disais-je en le regardant dans les yeux gênée.  «   Ça te fendra le cœur de me filer une bonne opération ? Non, mais j’y crois pas ! » Je le tapais derrière le crâne en souriant un peu, alors que j’écoutais Lowan qui chantonnais, enfin si on pouvait appeler cela ainsi, je jetais un œil discret vers les deux compères qui se tenaient dans le salon, la mère de Tomas avait l’air admiratif du petit, cette image était émouvante à mon goût en tout cas. «   Tu comptes tuer ta mère ? » Lançais-je en rigolant un peu et discrètement histoire qu’elle n’entende rien. «   En tout cas, elle a l’air attentive au petit. Sinon pas besoin de préparer de quoi boire, enfin si pour le petit, mais à emporter vu qu’on va au parc non ? » Lui proposais-je ça sera sans doute plus simple.  «   Quoi que tu fasses tomas tu resteras le père de mon fils, mon avis ne changera pas sur toi ! ! Je suis heureuse que ce soit toi le Père de Lowan crois-moi ! » Lui avouais-je en lui offrant un petit sourire, alors que j’avançais dans le salon pour voir Lowan et la mère de Toma. «   On va aller au parc, il est à deux rues, vous venez ? » demandais-je à la mère  qui me répondit presque aussitôt que oui. Je faisais enfiler le manteau de Lowan avant de regarder Tomas. «   On y va c’est bon vous êtes prêts ? » Demandais-je en boutonnant le manteau de mon fils par la même occasion.  
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Marilhea & Tomas  

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Tomas se demande bien ce qu’il est en train de se passer dans la pièce voisine maintenant que Marilhea n’y est plus. Avant il pouvait bien tenter de deviner, toutes les deux parlant de certains sujets mais là, maintenant qu’il y a seulement sa mère avec son fils, il ne sait pas vraiment si c’est une excellente idée. Sa mère sait s’occuper des enfants, elle n’est pas un monstre donc à ce niveau-là il sait qu’il peut lui faire confiance surtout qu’il s’agit de son petit-fils donc elle ne lui fera aucun mal. Mais bon, on ne peut pas cacher le fait que Tomas est en train d’imaginer qu’y mettre une caméra ne serait pas une si folle idée que ça. « Ce n’est pas leur façon de faire mais ce n’est aussi pas à eux de te juger. Tu assumes ce que tu as fait et moi je le comprends, c’est le plus important non ? » Après, il ne pouvait pas lui retirer de la tête si elle se sentait idiote si certaines personnes la juge mais Tomas sera sans doute toujours dans le coin pour les envoyer promener si jamais ils osent dire quoi que ce soit. Tomas lui-même a l’habitude de fonctionner avec des ‘si’ même si ce n’est pas forcément une bonne idée mais entendre Marilhea en dire à voix haute lui fait bizarre, ça le met même mal à l’aise d’imaginer avec elle le fait d’avoir peut-être un second en route, un mariage et tout ce qui va avec ou au contraire, qu’il soit malheureux d’avoir été coincé. Il n’a fait que ça, imaginer, lorsqu’il a appris pour son fils mais il s’est vite rendu compte que ce n’était décidément pas la meilleure des idées. « Je sais, mais vaut mieux pas imaginer, la vie est comme ça alors autant en profiter et imaginer le futur ! » Un futur où il sera présent, au moins pour leur fils qui est devenu très rapidement son importance numéro une. Avec Marilhea, il ne sait pas ce que le futur lui réserve, là encore il s’est imaginé certaines choses, un rapprochement dans l’air mais une nouvelle fois il vaut mieux laisser faire les choses. Il l’aimera toujours c’est certain mais le bonheur de Lowan passe et passera toujours en premier alors il ne doit pas faire les choses de travers en draguant la maman de son fils ou autre. « J’ai envie de crier sur tous les toits tu peux me croire » Dit-il avec un petit rire « Mais j’veux qu’on le décide ensemble de comment le dire à nos collègues et amis » Après tous ils se voient tous les jours alors il ne s’agit pas de simples étrangers. Enfin là il ne s’agit pas de leurs collègues mais plutôt de la mère de Tomas. Ça c’est une toute autre histoire. Il a parlé à son ex de ses conflits avec sa mère mais jamais les raisons pour lesquels il a certaine rancune. « Si je peux en parler à quelqu’un, je sais que c’est bien toi. Disons que ma mère n’est pas celle qui m’a élevé. Pendant longtemps ma grand-mère avait ma garde et, elle est revenu pour que je vive avec elle au mauvais moment et je ne peux pas oublier » Après tout sa mère est revenue la bouche au cœur alors qu’il venait de perdre celle qui l’a elevé, celle qu’il considérée comme sa vraie mère. « Eh oh » dit-il en faisant sa victime. Sos homme battu moi je vous le dis. Tomas fini par rire avant qu’une bonne idée sortie de la bouche de Marilhea a savoir aller au parc. « J’irai pas jusque-là » dit-il avec un air innocent. Non elle reste sa mère quand même. Ecoutant son fils chanter, il ne pouvait s’empêcher de sourire. Son fils c’est le meilleur. « Je pense qu’elle voudra se rattraper en étant proche de Lolo » Mais ce n’est sans doute pas une très bonne idée. Confirmant les dires de la belle brune, il reposa les verres dans le placard pour ensuite sortir des bouteilles du frigo et des gobelets en plastiques pour sortir. Les mots de Marilhea lui fait du bien à entendre, c’est vraiment ce qu’il a besoin d’entendre. « Et moi je suis heureux d’être son père, on a fait du bon boulot toi et moi » au oui, il y a pas à dire, leurs parties de jambes en l’air ont produit un petit être tellement adorable, il n’y a pas de regret à avoir. Alors que Marilhea expliquait à tout ce beau monde les plans de sortir, Tomas prit les affaires dans un sac et mit sa veste. « C’est parti ! » Sa mère a l’air contente, Lowan aussi donc c’est parfait. Sur le court chemin séparant sa maison du parc, sa mère semblait attentif au petit, restant assez silencieuse alors que Tomas glissa à l’oreille de Marilhea d’un air complice « Elle est silencieuse ça fait bizarre, ça sera vite la tempête » Faudrait qu’il arrête de se méfier d’elle de la sorte mais c’est plus fort que lui. « Voilà c’est là, quelqu’un a faim ou soif ? » Faire le serveur pour sa petite tribu, c’est ce qu’il lui permet de déstresser et pas imaginer la suite de l’après-midi.
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Marilhea & Tomas  

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Heureusement que l’homme qui se trouvait être le père de mon fils était un homme bien. Il était présent pour moi et j’appréciais le fait qu’il comprenne ou conçoive le fait que je lui ai caché son fils Lowan. Je savais que ce ne serait pas facile de lui dissimuler le fait qu’il allait être papa, mais Tomas l’avait assez bien prit. Il était conciliant et cela me faisait apprécier qu’il soit l’homme qui m’avait offert le plus beau des cadeaux. «C’est vrai, c’est le plus important qu’on soit tous les deux d’accord avec ce que j’ai fait ! » Je n’avais pas joué les égoïstes, même si je pouvais concevoir que d’autre pense le contraire, mais c’était vraiment pour laisser la vie de Tomas intacte et ne pas faire de sa vie ce qu’il n’aurait pas aimé. Quoi imaginer mon futur avec lui, ou du moins le présent que j’aurais pu avoir avec Tomas était comme un sport national dans le fond, mais ce n’était pas toujours tout rose dans mon esprit ! Ce dernier était parfois maléfique au vu des histoires et rebondissement qu’il était capable de me faire vivre. Mais, la vie que j’avais actuellement était parfaite, que ce soit mon fils, le fait de l’avoir élevé seule durant un moment ou encore le fait que Tomas soit dans nos vies à présent. «Imaginer le futur ? Je suis curieuse de savoir ce que serait ton futur avec nous ? » Lui lançais-je avec un regard plein de malice, je voulais savoir ce qui pouvait bel et bien se passer dans l’esprit du jeune homme. J’avais soif de connaissance ou plutôt de curiosité affamé, oui. Je me mettais à rire à sa remarque, les yeux sans doute pétillant et alors que je venais embrasser sa joue, je lui offrais un petit sourire. «Tu es mignon ! Mais tu sais qu’un tas de gars serait jaloux du fait que tu sois le père de mon fils ? » Je me lançais des fleurs pour le taquiner un peu, surtout pour changer la nature de cette conversation qui dans le fond était de plus en plus sérieuse , ce qui en devenait presque suffoquant. «Je ne sais clairement pas comment on peut le dire ! Une idée ? » Lui demandais-je, même si dans le fond on avait le temps encore de le dire, mais il faudra de toute façon mettre les supérieurs et dirigeant de notre lieu de travail pour les prévenir. Ils savaient qu’on avait d’ores et déjà bossé ensemble, mais ils ne savaient clairement pas les détails de toute notre histoire. «Au mauvais moment ? » Que je lui demandais, curieuse de savoir les déboires de Tomas avec sa chère mère avec laquelle il m’avait laissé seul, muette comme une carpe. Alors, je voulais savoir, c’était des petites choses que j’ignorais de tomas, tout comme lui ne savait pas tout de moi, mais bien la plupart des choses pour le coup. On avait beaucoup parlé au détour d’un lit, laissant sans doute grandir nos sentiments de la sorte. «J’espère, car le père de Lowan ne peut clairement pas être un meurtrier ! » Disais-je un léger sourire aux lèvres. « Si elle arrive à se rapprocher de lui ça pourrait te faire l’apprécier plus qu’à l’heure actuelle, alors on peut bien lui laisser une chance ! Du moins je suis d’accord si toi tu veux lui laisser une chance avec ton fils ! » Lui disais-je en glissant un moment mon regard dans le sien. «C’est sans doute la meilleure chose qu’on est réussi à deux ! » Notre relation n’étant plus d’actualité, en même temps compliqué en étant clairement loin l’un de l’autre .Comme si on avait déjà déposé un préavis sur notre histoire et la fin de cette dernière avec nos obligations professionnelles. Les si pourraient refaire le passé de notre relation, mais cela ne ferait que nous bloquer dans le passé et avancer était mon maitre mot durant toutes ces années, alors il fallait que je continue de la sorte. Le petit habillé, je proposais aux autres de partir attendant la confirmation de ces derniers pour y aller. J’avais laissé la poussette à la mère de tomas qui ne voulait pas marcher, alors ils étaient ensemble et Tomas et moi étions légèrement en retrait en surveillant sans doute tous deux ces deux-là. «Arrête ! Laisse-lui une chance ! » Lui disais-je en lui montrant bien que pour le coup, je n’étais pas forcément d’accord avec lui, il ne pouvait pas ressasser tous le temps le passé. Après tout, il m’avait pardonné pour mon omission, alors il faudrait peut-être qu’il en fasse autant avec sa mère ? « Moi j’ai faim ! » Avouais-je alors qu’on venait d’arriver au parc et de s’y installer rapidement. Je regardais Lowan qui quémandait des câlins à son père alors que ce dernier n’était pas trop loin de sa mère. Je m’approchais de cette dernière pour lui passer de quoi boire vu qu’elle venait de dire qu’elle avait soif. Je la servais échangeant quelques mots avec elle sur Tomas, elle me demandait si je connaissais leur histoire, je n’avais pas osé en dire beaucoup disant que je ne connaissais que l’essentiel. Très vite Lowan avait fini de gouter, quémandant à quelqu’un de l’accompagner à la balançoire, un peu surprise la mère de tomas accompagna le petit qui ne rechigna pas sur sa présence. Je m’approchais du banc où venait de se poser Tomas. «Alors, tu en penses quoi de ta mère dis-moi ? » demandais-je tout en mangeant le gâteau que j’avais encore en main 
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Marilhea & Tomas  

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Lorsque Tomas a appris pour sa paternité, il en voulait énormément à son ex petite amie, regrettant qu’elle lui ait volé son rôle de père mais après coup, il s’est fait une raison. C’est Marilhea qui avait eu raison dans cette histoire. De toute façon, même s’il n’avait pas réussi à faire la part des choses comme il l’a finalement fait, ça ne sert à rien de ressasser le passé, il faut profiter du présent et surtout, profiter de la présence de Lowan dans sa vie. Tomas sourit en l’entendant dire qu’il disait vrai. Il ne veut pas continuer cette conversation encore et encore alors il ne dit rien, de toute façon ils semblent être sur la même longueur d’onde. Tomas aurait pu plaisanter sur le fait qu’il a toujours rigolé histoire de dédramatiser la conversation mais non, il y a une bonne ambiance, pas besoin de sortir des blagues pour cela. « Je nous imagine chaperonner ses bals de promo par exemple ou encore nous liguer contre les professeurs qui auront une dent contre lui » Il préfère partir sur des suppositions comme celle-ci, qui ne touchent pas leur relation en elle-même car ça, personne ne peut prévoir. Ça lui arrive de penser à elle, que peut-être ils pourraient avoir une nouvelle chance mais non, entre le travail et leur fils, il ne veut pas risquer de faire foirer quelque chose. Ils s’entendent merveilleusement bien alors autant faire en sorte que ça reste ainsi. En tout cas, même si leur relation reste un gros point d’interrogation, il s’imagine très bien en bon terme à se serrer les coudes durant l’adolescence de leur fils même s’ils n’en sont pas là loin de là. « Ca j’en doute pas, ça ne m’étonnerais même pas que certains viennent faire la queue pour venir te faire la cour » Vu comment ils parlent, on dirait presque qu’ils sont revenues des siècles en arrière mais bon, avec son sourire à la Colgate ça passe. En tout cas même s’ils ne sont qu’amis, il n’a pas hâte de voir des hommes flirter avec elle et trainer chez elle. Est-ce parce qu’il ne veut pas que d’autres hommes s’approchent de Lowan ou est-ce aussi parce qu’il est jaloux par rapport à Mari ? Telle est la question. « On peut le faire naturellement en allant chercher Lowan à la crèche à deux ou bien leur dire la vérité sans entrer dans les détails ! » Peut-être que leurs supérieurs aimeraient savoir qu’ils n’étaient pas de simple collègues mais les détails en eux-mêmes ne regardent personne. Ca arrivera bien un jour et il faudrait être préparé, à moins qu’ils le fassent à l’improvisation, ils verront bien au moment voulu. « Lors de la mort de ma grand-mère » Sa grand-mère, c’était plus une mère pour lui étant donné que c’est elle qui se levait la nuit lorsqu’il n’allait pas bien, c’est elle qui l’a élevé et lui a montré la différence entre le bien et le mal. Il y a des tas de choses que sa grand-mère a faites et que sa mère ne pourra rattraper. En tout cas c’est la première fois qu’il le dit à voix haute alors Marilhea doit être spéciale. Ou alors elle a des pouvoirs magiques qui font parler les gens en sa présence. A voir.  « Je suis d’accord, c’est pour Lowan que je le fais » Peut-être qu’un jour il arrivera à se rapprocher d’avantage de sa mère mais ce n’est pas demain la veille. Par contre, il veut bien faire un effort pour que son fils ait la chance de connaitre sa grand-mère. Il n’aura pas la même relation que Tomas avec la sienne mais les grands-mères, ça reste important dans le fond alors il ne veut pas priver son fils de cette relation-là. « La meilleure mais pas la seule » La relation était bien trop sérieuse pour qu’elle reste ainsi et Tomas n’avait pas pu s’en empêcher en lui faisant un clin d’œil. En même temps il en a des souvenirs avec elle. Qu’importe, ils étaient tous en train de se rendre au parc, il y avait un grand silence tandis que Tomas ne pouvait s’empêcher de surveiller sa mère et surtout, de la critiquer. Marilhea lui fit alors la morale et Tomas ne dit rien, elle a raison dans le fond. Ouvrant son sac à dos avec à manger et à boire dedans, il tendit un paquet de gâteau à Marilhea avant de sortir à manger pour Lowan qui était venu lui faire un câlin. Serrant le petit contre lui, il s’installa sur un banc pendant que Lowan mangeait sur ses genoux avant de finalement s’éloigner avec sa mère. Les regardant silencieusement, il fut sorti de ses pensées lorsque Mari’ s’approcha de lui. « Je ne sais pas, elle a l’air d’aller changer et même si elle vient de le rencontrer, elle a l’air de tenir à Lowan alors je lui laisse le bénéfice du doute » Pourtant il ne peut s’empêcher de garder un œil sur eux. Finalement il détourna les yeux vers Marilhea « Et toi tu en penses quoi ? » Elle ne sait que les on dit sur sa mère et pourtant elle a l’air de lui faire confiance. « Je t’admire tu sais, j’aimerai être comme toi et être capable de faire confiance aux gens » Pourtant depuis tout petit, il a appris à se méfier et rares sont les personnes en qui il a totalement confiance. Marilhea est l’une des rares qui en fait totalement partie.
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Marilhea & Tomas  

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J’étais heureuse finalement que Tomas ait une place dans la vie de notre fils. Pourtant je n’avais plus une once de remord, quoi que les remords, j’en avais eu que très peu dans le fond. Après, tout j’avais pensé qu’à Lowan et Tomas, je ne voulais pas lui imposer de faire valser son rêve pour un enfant qui n’avait pas forcément désiré. Enfin, parlementer sur ça on avait compris que ça servait à rien, car dans le fond on était clairement d’accord sur le fait que j’avais bien fait. Puis, avec des si on n’allait pas faire grand-chose dans le fond, sauf nous prendre la tête. « Je plains les futurs professeurs de notre fils … moi en plus je m’entraîne avec les profs de ma petite sœur, autant dire qu’ils sont parfois de gros cons ! » Lâchais-je en rigolant un peu alors que je regardais dans les yeux. Enfin, ça pourrait être sympa de ne pas être seule comme pour ma petite sœur pour l’adolescence de Lowan. Surtout que les mecs ce n’étaient pas toujours simple, les filles aussi pouvaient parfois se montrer coriace au point de faire perdre patience à bien des parents. Fallait juste me prendre comme exemple avec mes sœurs. Autant dire que le divorce de mes parents n’avait clairement pas aidé à me montrer douce et gentille, tout au contraire. J’étais un vrai petit monstre, autant dire que personne n’aimerait m’avoir moi durant cette dure période de l’adolescence. « Si tu savais … tous le temps je reçois des propositions et tout … cela me gêne parfois, sauf quand me propose du chocolat ou un dîner mon estomac parle pour moi ! » Que je lui disais. J’étais restée sérieuse pour parler, mais autant dire qu’avoir une ado et un enfant encore en bas âge, autant dire que ça n’aidait clairement pas à attirer les hommes, rares étaient les courageux, mais ça existait, c’était comme les princes au rayon du supermarché, ça pouvait exister en y mettant le prix. « Ouai, au pire tu n’auras qu’à leur dire … et je m’expliquerais plus tard … je n’ai vraiment pas envie de devoir expliquer tout de a à z et autant dire que cette relation parentale va clairement faire parler à l'hôpital … » En vrai notre lieu de boulot était aussi comme une cours de collège ou de lycée, au choix à vrai dire. Ça dépendait de la mentalité de certains, mais la moindre chose se faisait savoir, même si on faisait tout pour cacher cette chose, elle finissait étalée aux yeux et aux oreilles des autres. « Un jour quand on aura plus de temps pour parler, faudra que tu me parles un peu plus en détail de cette femme qui a fait des merveilles avec toi ! » Tomas n’avait jamais été un goujat ou autre truc du style. Bien qu’il aimait s’amuser et tout, il était présent pour moi quand on était ensemble ! Après se poser et tout ça pouvait être compréhensif que ce ne soit pas si simple … il fallait aussi penser au fait qu’il devait se rappeler de l’abandon de sa mère, de son père ? Moi, je pensais sans cesse au divorce de mes parents, autant dire que c’était comme l’ail pour les vampires ça m’éloignait des relations sérieuses, me faisant souvent fuir. « T’es un vrai papa pour dire ce genre de chose ! » Un petit clin d’œil et j’embrasse sa joue. Fallait à présent bouger pour aller au parc. Mais avant ça je me tournais vers lui « Pas la seule, dis m’en plus ! » Que je lui disais, curieuse et non jalouse. Le parc n’était clairement pas beaucoup bondé et Lowan aura le plaisir de pouvoir s’amuser avec tous les choses prévues à cet effet. Je regardais justement mon fils avec sa grand-mère jouait alors que je continuais de parler avec Tomas. « Les gens changent ! On a changé, alors pourquoi elle n’aurait pas pu changer … au pire on aura eu tort, mais personne ne pourra nous reprocher de ne pas avoir donné la moindre chance à ta mère avec ton fils ! » Je le regardais, j’espérais qu’on n’allait pas le regretter, lui seul savait si c’était un pari fou ou non dans le fond, moi je misais à l’aveugle. « Dis-moi ce qui s’est passé avec ta mère ? » Demandais-je de but en blanc. « Ce n’est pas admirable de faire confiance … c’est ma nature et parfois c’est même une tare que de faire confiance malheureusement ! » Parfois je me trompais sur les personnes ce qui me valait de regretter d’avoir fait confiance.
LUCKYRED

Marilhea & Tomas  

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Tomas ne put s’empêcher de rire en imaginant les futurs profs de leur fils. « Moi de même, mais je pense qu’on sera un bon duo dans ce genre de chose. Puis si tu as de l’entrainement c’est parfait, ils vont s’en mordre les doigts » Ca le fait sourire de penser au futur de cette façon. Il sait très bien que personne ne sait de quoi l’avenir sera fait, son boulot lui prouve sans cesse mais ça le rend heureux de s’imaginer avec Marilhea en train de se serrer les coudes pour l’honneur de leur fils. Tomas n’essaye néanmoins de ne pas trop imaginer d’autres choses plus en détail, il laisse l’avenir en décider pour eux. En tout cas Tomas est fier du fait qu’ils s’entendent si bien tous les deux alors que d’autres dans leurs cas n’auraient pas agi de la même façon. Mais ils ne sont pas comme tout le monde et plus encore, ce n’est que le début alors même si Tomas espère que ça continuera sur cette voie-là, faut pas oublier que c’est leur première année de parentalité partagée. « Ah bah l’appel de la nourriture est trop fort je comprends ! » Il dit cela d’un ton sérieux avant de lui sourire. Doit-il être jaloux ? Il ne sait pas, au fond il l’est un peu mais il met ça sur le fait qu’il veut être la seule figure paternel pour son fils et pas qu’un autre homme lui prenne sa place. Peut-être est-ce pire finalement. « Je ne sais pas trop ce qui va plus les choqué, pour nous ou parce que je suis le père de Lowan ! » Il n’y a plus de ‘nous’ à proprement parlé mais ils ont quand même un passif tous les deux alors forcément ça va jaser. Les relations au travail ne sont pas trop conseillées mais ça n’empêche pas le fait qu’il leur arrive souvent de surprendre certains de leurs collègues. Tomas, mis à part Marilhea, essaye d’éviter ce petit écart de conduite, se réservant sur sa fonction de chirurgien c’est tout. Tomas se mit à sourire en entendant Marilhea, oui, parler de sa grand-mère lui ferait du bien même si ce n’est pas le moment. « Promis je te parlerais d’elle, on a tout le temps pour cela » Avec Lowan, ils sont liés à vie n’est-ce pas ? Il n’a pas envie de ressembler à ces couples qui se déchirent et parlent pour leurs enfants à travers des avocats. En tout cas il pourra lui en parler et il compte bien le faire si elle est désireuse d’en savoir plus sur son passé. Ils ont beaucoup parlé tous les deux mais il reste des choses qu’ils ignorent et Tomas aussi aimerait bien en découvrir sur la vie de Mari. Un nouveau sourire se dessina sur son visage alors qu’ils sont en train d’aller au parc. Il n’ajouta rien mais ça fait plaisir d’entendre des compliments sur son rôle de père, ce sont les plus important. « On a peut-être fait un merveilleux garçon mais on s’est beaucoup amusé » Dit-il avec un clin d’œil alors qu’ils venaient d’arriver dans le lieu aimé par tous les enfants ou presque. Regardant sa mère et son fils de loin, Marilhea et lui en profitent pour continuer leurs discussions. « Peut-être… A moins que ce soit ma rancune qui n’est pas changé malgré les années… » Il a la rancune tenace quand il s’agit de sa mère, pour l’histoire de son fils c’était une toute autre chose. Mais même s’il en veut à sa mère, il ne veut pas que son propre fils en souffre à cause de cela. Alors que Marilhea lui posa directement la question sur le pourquoi du comment, le ciel commençait à s’assombrir alors qu’il faisait juste avant un magnifique soleil. Est-ce un signe ? Il ne pense pas à ce genre de chose mais alors qu’il sentit une première goutte tomber sur l’une de ses mains, il lui dit simplement. « Je te promet qu’on en parlera plus tard ! » Se levant, il vit sa mère arriver avant Lowan. « On ferait mieux de rentrer avant de finir trempé ! » Dit-il à tout le monde. Si ça se trouve ce n’est que passager mais Tomas préfère ne pas prendre de risque. Attraper froid c’est une chose mais que le petit tombe malade s’en est une autre. C’est comme cela qu’ils rentrèrent tous chez Tomas à l’exception de Marilhea qui devait rentrer chez elle faire il ne sait quoi. Le jeune papa et médecin ne pouvait pas s’empêcher de repenser aux discussions échangées avec Marilhea mais aussi aux mots prononcés par sa mère alors qu’elle avait qualifié Marilhea de femme dont il était amoureux.


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