(#) Sujet: first birthday (louys) Ven 19 Fév - 12:25
first birthday
A
ujourd’hui est un jour très spécial. En effet, nous sommes le quatorze mars, et Timéo a un an. Déjà une année qu’il est là, et j’ai bien du mal à me faire à l’idée qu’à partir de maintenant, tout va aller très vite pour lui. Dans quelques mois il marchera. Il parlera. Il n’aura plus besoin de couches… mais où est mon petit bébé qui est né il y a seulement quelques jours ? Je me réveille la première, entendant Timéo gazouiller dans son lit. Je décide de me lever, et remarque que Louys dort encore. Louys vit à la maison depuis quelques mois, et j’ai rapidement remarqué que c’était un gros dormeur. Bon je le savais déjà lors de notre rencontre à New York, mais visiblement, ça n’a pas changé. Je m’approche du lit de mon petit garçon, puis le prend dans mes bras. « Joyeux anniversaire mon petit cœur ! » Je pose mes lèvres sur son front, et il rigole de plus belle. Ce gamin, il est toujours de bonne humeur. Je le change, lui donne son biberon, puis décide d’aller réveiller Louys, chose que je ne fais jamais d’habitude. Toujours en pyjama/nuisette, je m’approche de la chambre d’ami dans laquelle dort Louys, et ouvre délicatement la porte. Je m’approche du lit pour y poser Timéo, qui ne tarde pas à poser ses mains sur le visage de son papa. Je m’assoie sur le bord du lit, décidant de parler à la place de mon petit garçon. « Réveille toi papa, j’ai un an ! » Je lui souris, espérant qu’il ne m’en veuille pas d’avoir débarqué comme ça dans sa chambre, alors qu’il profitait d’une grasse matinée.
(#) Sujet: Re: first birthday (louys) Ven 11 Mar - 22:48
first birthday
juliet feat. louys
Il se peut qu'un enfant unique soit gâté, non pas tant en cadeaux qu'à cause du temps consacré à ses problèmes, mais croyez-moi, il y a des moments où il souhaiterait avoir un frère ou une soeur pour essuyer les chocs avec lui.
Hier soir, avant de me coucher, j'ai reçu un message de la part de ma mère. Il était écrit dedans que je ne devais surtout par oublier l'anniversaire de Timéo demain. C'est peut-être fou dit comme ça et je passe un peu pour un père indigne, mais les dates n'ont jamais été mon point fort et sa naissance ne m'a pas marquée comme elle aurait pu le faire si j'avais été présent ce jour-là. J'ai donc laissé la page du message ouvert, comme ça, en me levant, lorsque je regarderais mon téléphone, ce sera la première chose que je verrais : l'anniversaire de mon petit garçon. C'est donc l'esprit tranquille que je m'endors. Depuis quelques temps, j'enchaîne les services au café, les cours et j'épaule comme je peux Juliet, alors ce soir le sommeil n'est pas difficile à trouver. Je suis généralement un bon dormeur, alors ce n'est jamais compliqué, mais en ce moment, c'est parfois compliqué. Il y a d'un côté la fatigue qui commence à s'accumuler et de l'autre, il y a mes échanges conflictuels avec ma sœur. Depuis l'arrivée du petit garçon dans nos vies, tout semble plus compliqué. Notre relation a été fragilisée et j'ai l'impression que lorsqu'on fait un pas en avant, on en fait ensuite trois en arrière.
La porte de la chambre que j'occupe s'ouvre et Juliet, accompagnée de Timéo, rentre. Je n'en ai pas vraiment conscience pour le moment, car la journée de la veille a été longue et éprouvante, et par conséquent, je dors toujours. La jeune femme vient déposer le petit garçon sur le lit. Plutôt à l'aise à quatre pattes, il s'aventure comme il peut jusqu'à moi et vient déposer ses mains sur mon visage. Je commence alors à émerger. « Réveille toi papa, j'ai un an ! » Un sourire vient s'installer sur mon visage. Je dépose un doux bisou sur les petites mains de mon fils, avant d'ouvrir complètement les yeux. Je n'arrive pas à savoir si Timéo est réellement conscient du jour que l'on est ou s'il sourit comme ça juste pour le plaisir. Je pencherais pour la deuxième option. Depuis que je suis ici, il est généralement content, il ronchonne beaucoup moins. Il doit se dire que si je suis ici, c'est parce que les choses s'arrangent. « Bon anniversaire p'tit gars ! » Je me redresse et attrape mon fils, le prenant un peu plus contre moi. « Un an. Déjà ! Le temps passe vite. » C'est le cas de le dire. Un an qu'il est né, presque deux ans que nous l'avons fait, Juliet et moi. Je tourne le visage vers la jeune femme et lui sourit. « L'avantage à cet âge, c'est que le gâteau est généralement pour les parents. » Je rigole doucement. Il faut croire que mon côté morfale prend le dessus ce matin. Il faut dire aussi que je n'ai pas mangé depuis hier soir.
(#) Sujet: Re: first birthday (louys) Sam 26 Mar - 10:44
first birthday
L
ouys se réveille peu à peu, et je le regarde en souriant. « Bon anniversaire p'tit gars ! » Il attrape Timéo pour le prendre contre lui, et je souris en les regardant. Je n’aurais pas rêvé mieux père pour mon petit garçon, et la journée s’annonçait vraiment très heureuse. « Un an. Déjà ! Le temps passe vite. » D’un coup, une légère nostalgie s’empare de moi. Lui n’a connu que Timéo lorsqu’il était déjà né et moi, je l’ai senti me donner des coups de pieds et a jouer au football dans mon ventre, je l’ai bien senti naitre, j’ai été témoin de ses premiers sourires, il m’a empêché de dormir pendant des nuits, il m’a fait apprendre à devenir une mère, à devenir responsable. Me dire que l’aventure a commencé il y a déjà un an me dit que demain, lorsque je me réveillerais, mon petit garçon sera déjà à l’école vu le temps qui passe tellement vite. Mes pensées prennent rapidement place dans mon corps, et c’est naturellement que je pose une main sur mon ventre, vide depuis un an déjà. « C’est vrai que ça passe tellement vite ! Je me revois encore à prier pour qu’il se dépèche d’arriver, et me voilà prier maintenant pour qu’il ne grandisse pas trop vite. » Je rigole un peu, et je regarde Louys qui me parle à nouveau. « L'avantage à cet âge, c'est que le gâteau est généralement pour les parents. » Je rigole en y pensant. C’est tellement vrai, et nous allons bien nous régaler. Même si pour l’occasion, j’avais idée qu’on lui fasse faire un gâteau tous les trois, mais je me rends rapidement à l’évidence que la tache va s’annoncer difficile avec notre petit gourmand. Je regarde Louys en souriant. « C’est sûr. Et puis, on a encore le choix du parfum et du thème… l’année prochaine il nous demandera déjà les super héros ! » Je rigole un peu et regarde mon petit garçon. Il ressemble tellement à Louys, et puis il a aussi des airs de mon grand frère sur les photos de famille. Le même nez. Le nez des McDuff finalement, et c’est plutôt cool car finalement, plus il grandit et moins il me ressemble. Notre petit garçon, sur Louys actuellement décide de lui attraper la chevelure et de tirer, comme à son habitude. Il rigole, comme si faire mal à son papa était drôle, et je ne cache pas ma bonne humeur en l’accompagnant de mes rires également. « Fais attention, tu vas finir chauve ! »
Il se peut qu'un enfant unique soit gâté, non pas tant en cadeaux qu'à cause du temps consacré à ses problèmes, mais croyez-moi, il y a des moments où il souhaiterait avoir un frère ou une soeur pour essuyer les chocs avec lui.
Je me retrouve réveillée par Juliet et par Timéo, quelques minutes voire quelques heures plus tôt que je pensais le faire, mais ce n'est pas pour cela que je suis grincheux, car aujourd'hui est un jour particulier, aujourd'hui notre fils fête son premier anniversaire. « C'est vrai que ça passe tellement vite ! Je me revois encore à prier pour qu'il se dépêche d'arriver, et me voilà prier maintenant pour qu'il ne grandisse pas trop vite. » Mon visage s'assombrit légèrement lorsque la jeune femme évoque l'arrivée de Timéo dans sa vie, dans notre vie. Je m'en veux d'avoir raté les premiers mois de mon fils. Mais en réalisant que je me suis déjà un peu rattrapée et que cela n'est pas encore fini, qu'il me reste encore beaucoup de moments importants à vivre, je retrouve le sourire. « C'est sûr. Et puis, on a encore le choix du parfum et du thème… l'année prochaine il nous demandera déjà les super héros ! » Je rigole avec Juliet. C'est vrai que bientôt nous allons rentrer dans le système, nous allons tomber dans les disneys, dans les jouets clichés, mais je pense que c'est une étape quasiment obligatoire maintenant. « Oh oui. Du bleu, plein de bleu et des super héros. Ou alors du foot, du basket ? » Je regarde le petit garçon et lui parle comme on parle à un enfant, un peu niaisement quoi. Au moins, ça le fait rire. « C'est cool le basket ! Tu verras, je t'apprendrai quand tu seras plus grand. » Je pourrais lui enseigner ce que j'ai appris de mon père. Je pense que c'est l'une des choses que j'imaginais quand je me voyais père, pouvoir apprendre à mon fils ou à ma fille ce que mes parents m'ont enseigné. Selon moi, c'est quelques choses de très importants pour un bon développement. Le petit garçon s'accroche comme il peut à moi, mais malheureusement pour moi, ce qui lui semble le plus facile à attraper sont mes cheveux. Je grimace légèrement au moment où il tire, mais je reste calme, ce n'est qu'un enfant, il ne sait pas encore ce qu'il fait. « Fais attention, tu vas finir chauve ! » Je rigole doucement à la remarque de Juliet, puis je glisse mes mains entre les petits doigts de mon fils, l'obligeant ainsi de lâcher sa prise. « Attention p'tit gars, ça fait mal. » Ma voix est douce, mais cela ne semble pas plaire à Timéo. Je viens alors lui faire des bisous dans le cou et il rit de nouveaux aux éclats, oubliant rapidement que je l'ai empêché de tirer mes cheveux. « On se lève ? » Bien que je regarde le petit garçon, ma question est adressée à Juliet et lorsque je la vois se décaler, je prends le petit garçon contre moi et me lève du lit. « Tu as peut-être des cadeaux à ouvrir ! » Dis-je au petit garçon. Il va être gâté, je le sens. Ma mère m'a déjà donné quelques paquets et je sais très bien qu'il y en aura d'autres quand j'emmènerais Tim la voir.
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