parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet)
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(#) Sujet: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Dim 23 Aoû - 12:36
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir
juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ Une semaine s'est passée depuis l'annonce, depuis que je sais que je suis père. Et depuis cette semaine, tout est plus compliqué. Il y a eu cette conversation compliquée avec Maxym, puis j'ai réfléchi. Beaucoup même. À chaque fois, les choses reviennent toujours au même point : je ne peux pas laisser Juliet seule avec l'enfant, avec notre enfant. Les paroles de ma sœur se répètent en boucle dans ma tête, elle a raison, j'ai été idiot et immature lorsque j'étais à New York. Mettre une femme enceinte, alors que tu es avec elle que depuis deux mois, c'est quand même fort et faire le mort quand elle a besoin de toi, c'est encore pire. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai proposé à Juliet de se voir. Ce n'est pas en restant seul dans mon coin que je vais pouvoir trouver des solutions. Sans la moindre hésitations, elle a accepté. Notre rendez-vous est donc pris, dans le café où je travaille, cette après-midi. Ma nuit a été courte, mais cela ne m'a pas empêché d'aller en cours et d'ensuite me rendre au café. Je dois bien travailler si je désire gagner de l'argent et encore plus si je désire m'occuper d'un enfant, de subvenir à ses besoins.
La jeune femme fait irruption dans le café, alors que je débarrasse une table. D'un signe de tête, je lui indique d'aller au comptoir, je vais la rejoindre dès que j'aurais fini. Les phrases se bousculent dans ma tête, je cherche comment engager la conversation. Une fois les tasses posées sur mon plateau, je prends la direction de l'endroit où se trouve Juliet. Mes pas se font lents, j'essaye de repousser un peu plus notre discussion. Je pose ce que je tiens dans mes mains sur l'évier et je viens ensuite me positionner en face de la jeune femme. Mon regard oscille entre elle et mon fils qui se trouve blottit contre elle. Je me racle la gorge pour trouver du courage et je brise le silence. « Tu veux boire quelques choses ? Café, chocolat, thé ? Je te l'offre. » Un sourire se dessine sur mon visage. Cette question est le meilleur moyen de commencer. « Et tu as besoin de quelque chose pour Timéo ? » Depuis une semaine, je me répète ce prénom en boucle. Je me demande ce qu'il faut faire pour être un bon père. C'est d'ailleurs pour ça que je lui pose cette question, je ne sais même pas si elle peut avoir besoin de quelque chose pour notre fils.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Dim 23 Aoû - 15:19
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louys & juliet
La semaine qui a suivi l'annonce a Louys, je ne sais pas si c'est une coïncidence, mais Timeo a été vraiment dur à vivre. Il pleurait, ne faisait plus ses nuits, et les cernes ont bien vite trouvé leur place sous mes yeux fatigués. Et puis j'ai reçu l'appel de Louys, qui nous donnait rendez vous ce mercredi dans le café dans lequel il travaillait, alors j'ai accepté. Ce matin là, je m'étais levée plus tôt que d'habitude, angoissée, anxieuse. Timéo lui avait la vie plutôt sympa, a dormir et gazouiller de temps en temps. Lorsque vint 14h, je décide de partir en direction du café afin de retrouver Louys. Timéo dans la poussette, je ferme la porte de mon appartement, et part vers la vérité, l'avenir, la boule au ventre.
Lorsque j'arrive au café, je retire Timeo de sa poussette afin de la replier pour qu'elle ne dérange personne, et le porte contre ma poitrine, pour l’apaiser, car je sais très bien qu'il risque de se mettre à pleurer si il sent que je suis angoissé. Ce gamin, je l'aime ouai. Louys est encore au comptoir, occupé, et je décide donc de m'asseoir à une table afin de l'attendre. Je sens les mains de Timeo s'agripper à mon tshirt, et je lui retire immédiatement avant qu'il montre mon décolleté à tout le monde. Puis Louys se dirige vers nous, et un léger silence s'installe. Puis il ouvre la bouche. « Tu veux boire quelques choses ? Café, chocolat, thé ? Je te l'offre. » je lui souris, hésitant un peu. Je raffole du chocolat, mais en ce moment, c'est plutôt du café dont j'ai besoin. « Un café s'il te plait. Merci beaucoup. » je lui souris, amicalement. « Et tu as besoin de quelque chose pour Timéo ? » sa question me surprend légèrement, je ne m'y attendais pas vraiment il faut dire. Je lui souris, il n'a pas de chance, il vient de louper la chance de donner le biberon a Tim pour la première fois, puisque je lui en ai donné un avant de partir. Mais peut importe, mon fils est un glouton (comme son père peut être?), alors j'attrape le biberon vide que j'avais prévu si jamais Timeo avait soif, et le lui tend. « Un peu d'eau fraiche ferrait l'affaire pour le moment je pense. S'il te plait. » Puis je le regarde, et regarde mon fils qui commence à s'endormir contre moi. Je lui souris, encore.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Dim 23 Aoû - 23:30
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juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ La jeune femme fait son entrée dans le café, accompagné de notre fils. Étant occupé, j'aurais pu passer outre. Mais le bruit de la porte m'a fait automatiquement tourner le visage vers Juliet. Je savais qu'elle allait arriver, je le savais et pour être autant sensible au bruit pourtant habituel de l'entrée, c'est qu'inconsciemment j'attendais son arrivée. Mon travail n'est pas encore terminé, alors j'essaye de me concentrer dessus, ça serait quand même dommage de renverser du café sur un client. Mais une fois mon service fini, je vais la retrouver. Afin d'engager la conversation et par politesse, je lui demande si elle désire boire quelques choses. Je ne paye pas, il manquerait plus que je sois radin avec la mère de mon fils. « Un café s'il te plaît. Merci beaucoup. » Je hoche la tête et je reste debout, devant elle en attendant la réponse concernant Timéo. « Un peu d'eau fraîche ferait l'affaire pour le moment je pense. S'il te plaît. » Mon regard passe de celui de Juliet à notre fils et je reste quelques secondes bloqué dessus. « Ok. D'accord. » Beaucoup trop de mots validant ses propos et ce n'est pas bon signe. Je suis beaucoup trop stressé, je suis effrayé par un bébé de trois mois. Je m'éloigne d'elle, le biberon entre les mains. Une fois derrière le comptoir, je mets deux tasses dans la machine et j'appuie sur un bouton pour que le café commence à couler. À côté de ça, je fais tourner la partie basse du biberon entre mes mains et je le remplis d'eau. Je lance de rapides coups d'œil à Juliet et à Timéo, mais quand je vois que la jeune femme en fait autant, je baisse rapidement le regard. Un bruit s'échappe de la machine à café pour me signaler qu'ils sont prêts, je les prends et les pose sur un plateau, à côté du biberon que j'ai déjà mis. Je lance un rapide coup d'œil à Ashton et je lui fais comprendre que je prends ma pause. Je reprends ensuite la direction de la table où se trouve Juliet. Je dépose devant elle sa tasse de café, ainsi que le biberon. « Tiens. » En face d'elle, je dépose la deuxième tasse et je prends place sur la chaise. Ma gorge se serre et je perds de nouveau tous mes moyens. C'est pourtant moi qui ai suggéré cette rencontre, mais je reste tétanisé, à la recherche de mes mots, à la recherche d'un début de phase pour enfin lui donner une réponse quand à notre avenir, à celui de notre fils.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Lun 24 Aoû - 11:54
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louys & juliet
« Ok. D'accord. » dans sa réponse, je sens de l'angoisse, il aurait donc peur de Timeo, ce qui me fait légèrement sourire. Je le regarde derrière le comptoir faire, en souriant légèrement. Il est différent du Louys que j'ai connu, ce n'est plus le même, mais je ne vais pas cacher que je m'en doutais un peu, après tout... il est impossible de retrouver une même personne au bout d'un an, surtout quand on lui apprend qu'elle a un fils. Mais peut importe, il revient rapidement vers nous, et me pose la tasse de café et le biberon en fasse de moi. « Tiens. » je le remercie par un hochement de tête en lui souriant et puis un silence s'installe, un long silence. Il n'engage pas la conversation, moi non plus, je n'ose pas j'ai peur de m'attendre a quelques choses que je n'ai pas souhaité, comme le fait qu'il ne veuille pas de son fils, ce que je doute malgré tout mais on ne sait jamais. Au bout de 10 minutes, je perce le silence, mais ne sachant pas vraiment quoi dire, mes paroles sortent toutes seules, sans même réfléchir. « Et heu... sinon tu vas bien ? Depuis... la dernière fois ? » je lui adresse un léger sourire, mes paroles sont un peu idiote, nous ne sommes pas venu parler de ça, mais de Timeo... je le regarde d'ailleurs, qui commence à s'agiter dans mes bras, alors j'attrape le biberon avant qu'il ne commence à pleurer, on ne sait jamais, ça pourrait créer une crise de panique chez Louys, peut être qu'il a peur des bébés finalement ? Ca serait drôle n'empêche, mais je n'ose pas l'imaginer. Avant de mettre le biberon dans la bouche de Louys, je le regarde, et lui pose la question que je me pose depuis qu'il a déposé le biberon devant moi. « Je sais que c'est un peu tôt... mais tu veux lui donner ? Je, je pense que ça briserait la glace. » parlant un peu vite, je respire pour reprendre ma respiration. « Mais si tu ne veux pas c'est pas grave hein, heu...je comprendrais... » au fond de moi, j'espère qu'il dira oui, pour mon fils, pour qu'il découvre enfin son père doucement, mais j'ai peur que Louys me réponde négativement, même si je ne lui en voudrais pas. Punaise, décidément c'est compliqué, mais finalement je pense qu'il est mieux que j'ai attendu la naissance de Timeo avant de venir le voir, car imaginez le, me voyant en mode baleine, je crois qu'il aurait vraiment prit peur.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Sam 5 Sep - 21:08
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juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ Le silence qui s'est installé entre nous est presque gênant. C'est bizarre de ne rien trouver à dire, d'avoir peur de faire une bêtise en ouvrant la bouche. Finalement, la jeune femme brise le long blanc qui s'est installé. « Et heu... sinon tu vas bien ? Depuis... la dernière fois ? » Je commence à jouer avec ma tasse et ma cuillère, comme un enfant de quatre ans. « Oui. Je vais bien. Et toi ? Enfin vous ? » Je cherche à insérer Timéo dans la conversation, après tout, on est là pour ça, non ? Mais mes efforts s'arrêtent là malheureusement. Je continue de culpabiliser de l'avoir ''abandonné'' et je baisse légèrement la tête pour regarder ce que je vais boire. Je sors alors de mes pensées quand j'entends le petit garçon s'agiter. Juliet, en maman parfaite, semble savoir gérer totalement et je la laisse faire. « Je sais que c'est un peu tôt... mais tu veux lui donner ? Je, je pense que ça briserait la glace. Mais si tu ne veux pas c'est pas grave hein, heu...je comprendrais... » Rapidement, j'arrête les mouvements de cuillère et je relève les yeux vers Juliet. Il est facile de voir mon incompréhension. Elle semble se dire que c'est une bonne idée, sur le coup, je ne suis pas du même avis. « Tu crois que c'est vraiment une bonne idée ? » Je ne cherche pas à lui faire passer de message négatif et pourtant, je ressens que c'est ce que l'on comprend dans mes paroles. J'essaye alors de me rattraper du mieux que je peux. « Je n'ai jamais pris de bébé dans mes bras. » Pour gagner de l'argent, je me suis tout de suite dirigé vers le service et non vers la garde d'enfant du voisinage. Cela ne semble pas arrêter la jeune femme et elle a certainement raison, si je veux devenir père, je vais bien devoir le prendre dans mes bras. Elle se lève, Timéo dans ses bras et elle fait le tour de la table pour s'approcher de moi. Je prends alors une grande respiration et je suis ses explications. Mes bras se tendent vers elle et elle y dépose notre fils. Je n'ose plus bouger, de peur de l'abîmer, de lui faire du mal. Juliet reprend place en face de moi et elle ne tarde pas à me tendre le biberon. J'hésite une nouvelle fois. J'ai désormais peur de le lâcher. Je ne vais pas le faire pleurer, alors j'attrape ce qu'elle me tend et je le donne au petit garçon.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Dim 25 Oct - 17:54
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louys & juliet
« Oui. Je vais bien. Et toi ? Enfin vous ? » je lui répond en souriant que je vais bien, et que Timeo aussi malgré le fait qu'il soit légèrement capricieux en ce moment. Puis arrive ma question, pour savoir si il veut donner le biberon à notre fils, le premier, certainement le premier de sa vie également vu son angoisse. « Tu crois que c'est vraiment une bonne idée ? » je lui souris légèrement. Il est évident que c'est une bonne idée, il faut briser la glace et c'est le moment. Je regarde mon fils, qui me regarde également. « Je n'ai jamais pris de bébé dans mes bras. » Je regarde Louys, et sourit face à cette situation. C'est donc pour cela qu'il était angoissé. Je décide de me lever afin de faire le contour de la table et lui pose Timeo dans ses bras tendus vers moi, délicatement. « Il faut bien tenir sa tête. C'est pas compliqué, tu vas voir. » je retourne à ma place et les regardes. Ils sont beaux tout les deux, comme ça. Timeo regarde Louys avec un air goulu, et je lui tend donc le biberon afin qu'il saute enfin le pas de pouvoir nourrir son fils, pour la première fois. D'abord hésitant, je tente de le rassurer comme je peux. « Il faut pas laisser l'air passer... c'est un vrai jeu d'enfant, tu vas voir. » je souris nerveusement lorsque la tétine du biberon entre dans la bouche de tim, de peur qu'il se loupe et étouffe mon enfant. J'ai peut être l'air calme et en confiance, mais je suis à la fois angoissé moi aussi, et surexcité. Je regarde Louys qui regarde son fils, et Timeo qui boit plutôt goulument. Il donne l'air que je ne lui ai jamais donné à manger, ce qui me fait lever les yeux au ciel, comme pour me moquer de moi même. Je les regardes à nouveau, heureuse de ce pas en avant pour moi, et surtout pour Timeo et Louys. Un lien père-fils qui j'espère sera merveilleux. Instinctivement, je regarde le lait diminué dans le biberon, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une goutte. « Tu t'es bien débrouillé tu vois. C'est officiel, tu sais donner le biberon à un bébé, félicitation ! »
désolé ma réponse est un peu nulle nulle, je suis pas vraiment contente de moi, surtout par rapport au temps de réponse je me rattrape au prochain
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(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Sam 7 Nov - 19:15
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juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ La conversation a à peine commencer que Juliet me suggère déjà de donner à manger au garçon et elle ne me laisse même pas le temps de refuser, elle se lève et vient poser Timéo dans mes bras. « Il faut bien tenir sa tête. Ce n'est pas compliqué, tu vas voir. » Alors que Juliet retourne s'installer en face de moi, je pose mon regard sur mon fils, sur notre fils. Le petit garçon tourne la tête vers sa mère qui est en train de me tendre le biberon. Il semble avoir vraiment faim. J'attrape l'objet et repose mon regard sur Timéo. Alors que j'approche la tétine de sa bouche, il commence déjà à l'ouvrir. « Il ne faut pas laisser l'air passer... c'est un vrai jeu d'enfant, tu vas voir. » Elle est folle de me dire ça. Je vais maintenant paniquer à l'idée que je puisse laisser passer de l'air, même si je ne sais même pas ce que ça veut réellement dire. Comment est-ce qu'on laisse passer l'air ? Moi qui pensais que donner le biberon à un bébé était la chose la plus facile à faire, ce n'est peut-être pas réellement le cas. Malgré cette peur de ne pas réussir et de faire du mal au petit garçon, je semble m'en sortir haut la main. Timéo boit rapidement le biberon que je suis en train de lui donner et une fois terminé, je dépose l'objet en plastique sur la table. « Tu t'es bien débrouillé tu vois. C'est officiel, tu sais donner le biberon à un bébé, félicitations ! » Je rigole légèrement à la réflexion de Juliet. En effet, je viens de faire un grand pas vers la paternité qui m'attend. « Oui, j'ai réussi. Mais je suis sûr que c'est la partie la plus facile, pas vrai ? » Suite à cette question, mon regard se lève et se pose sur la jeune femme. J'ai déjà vu dans des pubs et des films que les pères ont toujours des difficultés quand il est question de changer une couche. Le garçon dans mes bras commence à s'agiter, mais pas de mécontentement, il semble plutôt heureux d'avoir enfin mangé. « Nous devons discuter de lui. » Oui. Après tout, nous sommes ici pour ça, non ? Elle m'a laissé du temps comme je lui avais demandé et aujourd'hui, nous sommes ici pour discuter. « Je ne peux pas te laisser seule, c'est ton fils, autant que le mien et je me dois de participer à son éducation. » Il n'a jamais été question de les laisser tomber, elle et Timéo, j'avais seulement besoin de temps pour me faire à l'idée que désormais mes actions auraient également un impact sur la vie de ce petit garçon. Bien sûr, ce sera compliqué au début, mais je suis sûr qu'on peut faire de belles choses et trouver un bon rythme de vie.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Dim 15 Nov - 19:08
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir.
louys & juliet
Une fois le biberon fini, Louys s'adresse à moi. « Oui, j'ai réussi. Mais je suis sûr que c'est la partie la plus facile, pas vrai ? » Je hoche la tête, en rigolant. Le plus compliqué quand on a un enfant, c'est pas les biberons régulier, c'est la peur, la fièvre, et les dents qui ne tarderont pas à arriver. « Nous devons discuter de lui. » je lui souris un peu. En fait, c'est un peu le but de notre rendez vous. Discuter, prendre des décisions. Décider de son avenir, à lui, à notre fils. « Je ne peux pas te laisser seule, c'est ton fils, autant que le mien et je me dois de participer à son éducation. » Après sa phrase, un soulagement se fait ressentir sur mon visage. Mes traits qui étaient alors serrés se détendent, et je regarde mon fils en souriant un peu. Il veut participer à son éducation. Il accepte d'avoir un fils. Il accepte mon fils, il va rendre heureux mon fils -j'espère- et surtout, mon fils ne sera pas seul. Il connaitra son père, ne souffrira pas autant que moi. Je regarde Louys. « Je ne veux pas t'imposer Timéo tu sais. Mais ce que tu me dis, ça me rassure. » je lui souris un peu, en tentant de le rassurer. A vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi dire, ni par où commencer. Et puis on va faire comment ? On va faire une garde alterné ? Ou alors nous donner rendez vous comme ça, de temps en temps ? Ou il va me donner une pension ? Non bien sûr... je ne veux pas d'argent. Je veux seulement le bonheur de mon bébé. « Déjà... j'aimerais qu'une chose soit claire entre nous avant de commencer. Je ne veux pas d'argent, et je ne t'en réclamerais pas. Je veux juste que tu aimes notre fils, et que tu le rende heureux. Même si ça ne devrait pas être bien compliqué, il est tellement agréable à vivre. » Bon, ça s'est fait. Autant lui dire ça maintenant. Et puis, il se rendra très vite compte que Timéo est adorable. Si ce n'est pas déjà fait bien sûr. En y réfléchissant, depuis notre séparation de New York, Louys a grandit. Il a pris de la maturité, c'est incroyable. Avant, il était tellement innocent, il paraissait tellement libre, tellement insouciant. Désormais, il a un fils. Et je sais pertinement que lorsque je l'ai rencontré l'année dernière à New York, et que je lui aurais annoncé qu'il allait avoir un fils, il n'y aurait pas cru ou serait parti en courant, il était tellement jeune. Parfois le soir avant de m'endormir, ou même la journée quand je me met à réfléchir, je me dis que j'ai bouleversé la vie de ce garçon. A vingt ans ce qu'on veut, c'est pas un enfant loin de là, c'est une copine, de la chouille, des gueules de bois. Et pas un gosse, des biberons et des nuits écourtées. Mais bon, souvent le destin décide autrement.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Sam 5 Déc - 19:33
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir
juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ Je m'en sors bien avec le biberon et je suis heureux de voir que le petit garçon a plutôt bien vécu cette épreuve. Je ne suis pas certain qu'il comprenne réellement ce qu'il se passe, mais ce n'est peut-être pas plus mal. Il ne se rappellera pas que j'ai été absent pour ses premiers mois. « Je ne veux pas t'imposer Timéo tu sais. Mais ce que tu me dis, ça me rassure. » C'est difficile d'imposer quelqu'un. Quand une personne ne veut pas, elle ne veut pas, point barre. Mais Juliet devait certainement se douter un peu que je finirais par accepter notre fils. Je ne suis pas le genre de personne à baisser les bras dès la première épreuve rencontrée. « Je ne pensais pas devenir père à vingt-et-un ans, c'est vrai, mais je me sentirais mal de te laisser seule avec lui, de le laisser sans père. Je ne suis pas un monstre. On m'a élevé en me disant que je devais assumer mes actes. » Aux dernières nouvelles, les enfants se font à deux et ce n'est pas juste envers Juliet, mais également envers Timéo de les laisser se débrouiller seuls. Je sais que la jeune femme en serait capable, elle l'a fait jusque là, mais c'est désormais terminé. Elle peut maintenant s'appuyer sur moi. « Déjà... j'aimerais qu'une chose soit claire entre nous avant de commencer. Je ne veux pas d'argent, et je ne t'en réclamerais pas. Je veux juste que tu aimes notre fils, et que tu le rendes heureux. Même si ça ne devrait pas être bien compliqué, il est tellement agréable à vivre. » Je risque de lui donner de l'argent, c'est même presque sûr, mais ce ne sera pas pour combler mon absence des premiers mois de mon fils. Non, ce sera pour lui permettre de grandir correctement. Juliet ne devrait pas être la seule à payer les soins de notre fils, je dois le faire aussi. « Je vais t'aider, en personne, mais également financièrement. » Je sens déjà les contestations de Juliet venir, alors je reprends rapidement la parole. « Je suppose qu'une consommation journalière de couches est importante et donc que le stock diminue rapidement. Tu as passé trois mois à subvenir à ses besoins, seule et à te ''priver''. Alors maintenant que je fais partie du décor, je vais t'aider et tu vas pouvoir te faire plaisir. » Ce sera certainement compliqué au début, de tout mettre en place, mais je suis sûr qu'on peut y arriver, qu'on peut trouver un équilibre de vie. « Je ne suis qu'un serveur à mi-temps, alors je ne pourrais pas lui offrir des objets de luxe, mais je pense que je peux tout de même participer à ses frais. » Assez parlé de l'argent, il faut également mettre en place une organisation concernant le petit garçon. « On pourrait commencer par quelques après-midi ? Accompagnés de quelques cours personnels. » Je rigole légèrement. Même si je vais certainement apprendre le métier de père en pratiquant, je suis sûr que Juliet a beaucoup de choses à m'apprendre.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Ven 8 Jan - 14:49
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir.
louys & juliet
Suite à ma phrase, Louys me répond très rapidement. « Je ne pensais pas devenir père à vingt-et-un ans, c'est vrai, mais je me sentirais mal de te laisser seule avec lui, de le laisser sans père. Je ne suis pas un monstre. On m'a élevé en me disant que je devais assumer mes actes. » Parfois, avant, je me disais que finalement dans les affaires du même style, les pères sont tellement avantagés. Les mères elles, nous, on ne peut pas partir, ne pas nous sentir prête. L’enfant grandit déjà en nous et nous n’avons plus le choix. Certes, j’aurais pu le laisser partir, mais c’était trop tard et puis de toute manière, c’est horrible comme décision. « Je vais t'aider, en personne, mais également financièrement. » En entendant le mot financièrement, je tente de prendre la parole, mais Louys ne me laisse pas le temps. « Je suppose qu'une consommation journalière de couches est importante et donc que le stock diminue rapidement. Tu as passé trois mois à subvenir à ses besoins, seule et à te ''priver''. Alors maintenant que je fais partie du décor, je vais t'aider et tu vas pouvoir te faire plaisir. » Là maintenant, si les hormones étaient encore présentes dans mon corps, je me serais mise à pleurer. Il ne se soucie pas que de Timeo, mais aussi de moi. Moi, la mère de Timeo. Son ex. Alors qu’il ne me doit rien du tout. Mais j’apprécie cette attitude. C’est vrai, que ces trois derniers mois, je n’ai pas fais grand-chose seule. Mise à part aller à la douche… même pas, il était dans le transat à côté de moi. Je lui souris un peu, et Louys continue. « Je ne suis qu'un serveur à mi-temps, alors je ne pourrais pas lui offrir des objets de luxe, mais je pense que je peux tout de même participer à ses frais. » Je décide de prendre la parole après ses phrases là. Je ne veux pas d’objet de luxe, je ne veux pas d’aide financière en particulier même si je ne vais pas pouvoir vraiment l’en empêcher. Moi ce que je veux, c’est de l’amour pour mon gamin. Et c’est le luxe de l’amour que je veux. Pas le luxe des objets. « C’est merveilleux ce que tu dis, Louys. Je ne vais pas t’interdire de financer un peu, mais sache que je ne viens pas pour ça du tout, je le redis encore une fois. Des objets de luxe il en a bien assez, je veux seulement que tu lui donnes de l’amour, tu comprends ? Si tu y arrive. » Je lui souris un peu, à lui, et à mon fils qui nous regarde avec ses deux globes bleus. Puis il arrive à un sujet un peu compliqué : la garde de Timeo. Soudain, j’ai peur. Veut-il me retirer mon bébé ? Veut-il me l’interdire ? Je reviens rapidement à la réalité. Louys n’est pas comme ça. Sa réponse va d’ailleurs très vite me rassurer. « On pourrait commencer par quelques après-midi ? Accompagnés de quelques cours personnels. » Je passe une main dans mes cheveux, et rigole un peu suite à la fin de sa phrase. Si il veut des cours de changement de couches, aucun souci. Je lui dirais d’apporter un tablier et des gants… car parfois et bien, Timeo ne sait se retenir et piouf, douche d’urine. Je le regarde en souriant. « Aucun problème. Et tu sais, ce n’est pas bien compliqué. Regarde : tu sais déjà lui donner le biberon ! »
enfin:
je suis tellement désolé pour l'attente, j'essayais de m'y mettre mais pas d'inspiration à chaque fois, et je voulais que ce soit potable bonne année
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Dim 31 Jan - 18:04
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir
juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ Juliet est honnête avec moi et même si ces phrases n'étaient pas sorties de sa bouche, je sais déjà que venir demander ouvertement de l'argent à des gens, ce n'est pas son genre. Elle a toujours été très gentille avec moi, elle m'a guidé et hébergé, alors que j'étais un peu perdu dans la grande qu'est New-York et je ne saurais jamais la remercier assez pour ça. Grâce à elle, j'ai passé deux mois fabuleux. « C'est merveilleux ce que tu dis, Louys. Je ne vais pas t'interdire de financer un peu, mais sache que je ne viens pas pour ça du tout, je le redis encore une fois. Des objets de luxe il en a bien assez, je veux seulement que tu lui donnes de l'amour, tu comprends ? Si tu y arrives. » Je hoche la tête. Bien sûr que je comprends et maintenant que j'ai mis le temps de réfléchir durant ces derniers jours, je suis désormais prêt à donner au petit garçon ce qu'elle voudrait. Mais il est hors de question que je la regarde tout financer. Je serai là pour Timéo, mais aussi pour elle. « Je ne serai jamais parfait dans ce rôle de père, mais désormais, je suis là. Tu n'es plus seule. » Un sourire s'installe sur mes lèvres. Si la jeune femme est à White Oak Station, je suppose que c'est pour notre fils, pour que je puisse enfin le rencontrer et ce sourire me permet de la rassurer sur ce point. Maintenant que Timéo est rentré dans ma vie, je ne compte pas le laisser. La seule chose qui me fait peur, c'est que je suis actuellement sans expérience et j'ai peur de faire des bêtises, de blesser le petit garçon. Alors je suggère à Juliet de m'aider un peu, surtout lors des premiers jours. « Aucun problème. Et tu sais, ce n’est pas bien compliqué. Regarde : tu sais déjà lui donner le biberon ! » Je rigole doucement. C'est vrai que j'ai déjà commencé à apprendre. Ma première épreuve en tant que père est faite et elle s'est plutôt bien passée. « Oui, tu as raison. C'est un bon début. » Timéo est pour le moment adorable et il est pour beaucoup de cette première réussite. « Mais j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. » Mon regard se pose sur mon fils et l'un de mes doigts vient le titiller. Le petit garçon ne se laisse pas faire et il l'emprisonne dans sa petite main, ce qui a le don de me faire sourire. Après plusieurs minutes à le regarder, mon visage se relève. « Pourquoi maintenant ? Pourquoi trois mois après sa naissance ? » Cette question me traverse l'esprit depuis son arrivée. Elle avait eu au total neuf mois pour me le dire -six mois depuis l'annonce et trois mois depuis sa naissance- et pourtant elle n'arrive que maintenant. Je suppose qu'elle a ses raisons et je ne lui en veux pas de me l'avoir annoncé qu'une fois le petit garçon né, mais je suis curieux et j'ai envie de savoir.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Mar 2 Fév - 13:57
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir.
louys & juliet
Après mon petit monologue sur ses dires et ses paroles, Louys me répond simplement, en me faisant sourire. « Je ne serai jamais parfait dans ce rôle de père, mais désormais, je suis là. Tu n'es plus seule. » Même si sa fin de phrase me fait sourire à nouveau, je sais très bien que ça va être dur pour lui, et qu'il ne sera jamais un père parfait. Le parfait chez les Hommes n'existent pas, même moi je ne suis une mère parfaite, Timeo n'est un bébé parfait, et ainsi de suite. Je garde cependant mes pensées pour moi, car je sais très bien que Louys va faire du mieux qu'il peut pour notre bébé. « Oui, tu as raison. C'est un bon début. Mais j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. » Je rigole un peu après ses paroles. Il est vrai qu'il en a encore beaucoup... et j'aimerais être une petite souris pour voir tout ses progrès. Décidant de ne pas répondre et de me contenter de lui sourire un peu, il continue et me pose une question pas pour le moins gênante. En fait, c'est la question que je redoutais le plus en venant ici. Pourquoi ? « Pourquoi maintenant ? Pourquoi trois mois après sa naissance ? » Je baisse un peu la tête. Autant pour la grossesse, il ne répondait pas mais il est vrai qu'à la naissance, je n'ai plus essayé de l'appeler. Et puis j'étais tellement mal suite à l'accouchement et tout le bazar que le temps est passé tellement vite. Je relève un peu la tête, en prenant la parole. « Je vais être honnête... pendant la grossesse, tu ne répondais pas à tes appels. C'était dur tu sais. J'ai cru ne jamais réussir à te joindre, et finalement je me suis directement déplacé. » Je reprend ma respiration puis continue. « Et puis après la naissance, j'étais plutôt fatigué et le temps est passé vite. Le temps de demander son passeport pour venir jusqu'ici, et faire la paperasse. J'ai vraiment pas vu le temps passé. Et puis je n'y croyais plus vraiment, en fait. » Le regardant dans les yeux, ma mine s'assombrit un petit peu. Me remémorer la période où j'avais peur que mon petit garçon ne connaissent jamais son papa est toujours désagréable et pleines de mauvais souvenirs, qui prennent souvent le dessus sur les joies du quotidien. Parfois, j'avais besoin d'un bras de plus, et juste besoin de laisser mon bébé à quelqu'un mais je ne pouvais pas. Louys n'était pas là. Le besoin de me confier sur la maternité, vivre un accouchement seule -même si ma meilleure amie était là fort heureusement-, c'est tellement compliqué. Et puis faire les préparatifs avant la naissance, seule encore une fois. C'est dur, et dieu sait si depuis, j'ai compris à quel point ma mère a pu galérer avec moi et mon frère avant que mon beau-père n'arrive. Seule, deux enfants dont une malade. Ma mère, c'est une vrai déesse.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Sam 6 Fév - 17:40
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir
juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ Je prends le risque de lui demander pourquoi elle débarque en ville que maintenant, sans penser que je suis à l'origine de tout ça, que son arrivée si tardive est en réalité ma faute. « Je vais être honnête... pendant la grossesse, tu ne répondais pas à tes appels. C'était dur tu sais. J'ai cru ne jamais réussir à te joindre, et finalement je me suis directement déplacé. » Machinalement, je baisse la tête. Sur ce point, elle a tout à fait raison. Si mes calculs sont bons, le début de sa grossesse coïncide parfaitement avec l'annonce de la maladie de mon père et de son décès. À ce moment-là, je n'utilisais plus mon téléphone, je m'éloignais de tout le monde et je sombrais doucement. « Et puis après la naissance, j'étais plutôt fatigué et le temps est passé vite. Le temps de demander son passeport pour venir jusqu'ici, et faire la paperasse. J'ai vraiment pas vu le temps passé. Et puis je n'y croyais plus vraiment, en fait. » En effet, j'imagine tout ce qu'elle a pu faire pour venir ici, surtout avec un petit garçon de trois mois. « Je suis désolé, vraiment désolé. » Le petit garçon, qui se trouvait jusque là très calme, commence à s'agiter. Prenant rapidement peur, je m'empresse de le rendre à Juliet avant de venir reprendre ma place. « Je.. J'ai perdu mon père. » Ça ne sert à rien de tourner autour du pot, la jeune femme l'aurait certainement appris à un moment ou à un autre. « Il était malade et nous avons été pris un peu de court, Maxym et moi. » Je n'ai pas besoin de lui préciser de qui il s'agit, je lui ai déjà parlé de ma sœur quand j'étais à New York. « J'ai passé beaucoup de temps avec ma famille. » Bien que j'avais la tête ailleurs à l'époque, la mort de mon père ne peut pas être une excuse valable. J'avais promis à la jeune femme qu'on resterait en contact et dès qu'elle a eu besoin de moi, je n'étais pas là. Tout ceci est désormais du passé et j'espère bien qu'elle le sait. Fuir mes responsabilités, ce n'est pas du tout mon genre. Ce sera certainement difficile au début, mais on va y arriver et on approchera le plus possible de ce qui ressemble à une famille. « Est-ce que tu veux autre chose ? » Je fais référence à la tasse qui se trouve devant elle et qui est désormais presque vide. L'avantage d'être serveur ici, c'est que les consommations sont gratuites, sauf s'il s'agit d'alcool, je peux donc lui offrir tout ce qu'elle désire. « Je pourrais te donner mon planning, tu pourras ainsi voir quand je travaille et quand je pourrais m'occuper de Timéo. Je suis sûr qu'avec un peu d'organisation, nous allons pouvoir rapidement trouver un équilibre. » En supposant qu'elle n'est pas ici pour une simple visite, mais qu'elle va s'installer ici. Nous venons seulement de parler du passer, il va nous falloir encore un peu de temps pour parler du futur lointain.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Mar 16 Fév - 11:31
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir.
louys & juliet
La raison pour laquelle Louys ne répondait pas à ses appels se justifie très rapidement. « Je suis désolé, vraiment désolé. » Je vois son expression du visage changer, et il me rend notre petit garçon rapidement, que je place bien contre moi afin de l’apaiser. Ce petit bout sent quand ça ne va pas, et je ne voudrais pas qu’il se mette à pleurer, ce qui rendrait Louys mal à l’aise. « Je.. J'ai perdu mon père. » Merde. Je ne m’attendais pas du tout à ça, et je baisse un petit peu la tête. Je n’ai jamais eu de relation magnifique avec un père, mais je ne m’imagine pas perdre ma mère là, maintenant, alors je comprends un peu la douleur qu’il a pu avoir. Et me voilà, ici à chercher de le rendre comme un père parfait alors qu’il vient juste perdre le sien ? C’est délicat, mais je ne le savais pas du tout. Il poursuit. « Il était malade et nous avons été pris un peu de court, Maxym et moi. » Il poursuit à nouveau, comme pour se justifier de ne pas m’avoir répondu. « J'ai passé beaucoup de temps avec ma famille. » Je relève la tête et lui souris un peu, histoire de le rassurer même si on voit très bien que je ne m’attendais pas du tout à ça. Après tout, qui peut s’imaginer une chose pareil ? Je m’étais simplement faite à l’idée qu’il avait retrouvé quelqu’un et qu’il était occupé à autre chose, ou alors que j’avais mal enregistré son numéro. Mais pas une chose pareil. Mais peut-importe. « Oh Louys, je suis vraiment désolé. Je comprends mieux… tu as bien fait de rester avec ta famille, pour cette épreuve. Je ne savais pas, désolé. Mes condoléances. » Faire entendre des condoléances ce n’est pas mon point fort, et ça tout le monde le sait bien. Je ne sais jamais comment parler à la personne. Heureusement, Louys semble changer de sujet et je l’accepte fortement. Après tout, nous en reparlerons bien plus tard, et puis si ce n’est pas le cas… tant pis. « Est-ce que tu veux autre chose ? » Je ne comprends pas immédiatement ce qu’il me demande, puis je regarde ma tasse, quasiment vide. Je ne me suis même pas rendu compte que je n’avais plus rien à boire. Il faut dire que j’avais les idées ailleurs, nous avions les idées ailleurs. Je souris après sa proposition. « Je veux bien un autre café s’il te plait. » Je regarde le biberon d’eau de mon fils, qui est encore bien rempli, et je profite pour le faire boire un peu. Il se jette sur le biberon, et semble afficher une sale mine lorsqu’il comprend que ce n’est que de l’eau. Mais après tout, il a eu son biberon il y a même pas une heure, alors c’est bien trop tôt pour un deuxième. « Je pourrais te donner mon planning, tu pourras ainsi voir quand je travaille et quand je pourrais m'occuper de Timéo. Je suis sûr qu'avec un peu d'organisation, nous allons pouvoir rapidement trouver un équilibre. » Je hoche la tête, pour comprendre que je suis d’accord avec ce qu’il me dit. Pour le moment, je ne travaille pas alors je serais tout à lui lorsqu’il voudra voir son petit garçon –notre- et ainsi, il le verra autant qu’il le voudra. « Oui, je veux bien. Je ne travaille pas encore alors ça risque de ne pas être bien compliqué pour trouver une organisation… et puis ça va se faire rapidement. Il faut juste s’y mettre dès maintenant et ne pas laisser trainer. » Comme avec ma venue ici, pensais-je d’un coup. Mais peut-importe, désormais c’est une chose du passé. Nous devons aller de l’avant, et très vite pour donner un meilleur équilibre à notre petit garçon.
(#) Sujet: Re: parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir. (juliet) Mer 17 Fév - 19:11
parfois, la vérité nous fait mal, mais la maturité d’accepter la vérité nous fait grandir
juliet & louys
une semaine après l'annonce de l'existance de timéo. ✻✻✻ Juliet a dû se débrouiller seule durant plusieurs mois, je trouve donc naturel de lui donner une explication aujourd'hui. Je prends néanmoins mon temps et cherche les mots justes pour lui annoncer le décès de mon père, car une telle nouvelle n'est jamais facile à faire passer. « Oh Louys, je suis vraiment désolée. Je comprends mieux… tu as bien fait de rester avec ta famille, pour cette épreuve. Je ne savais pas, désolé. Mes condoléances. » Un petit sourire s'installe sur mon visage. Elle ne pouvait pas savoir. Quand j'étais à New-York, mon père aurait été le dernier membre de la famille dont je lui aurais parlé, non pas parce que mes contacts avec lui étaient conflictuels, mais parce qu'il n'a jamais été doué pour exprimer ses sentiments. Et puis, rien ne me laissait présager d'une telle suite. Mes parents nous ont caché tout ce qui entourait la maladie de notre père, ils ont seulement attendu deux semaines avant son décès pour nous mettre devant le fait accompli. « Tu ne pouvais pas savoir. » Un sourire s'installe sur mon visage et il permet de rendre l'atmosphère un peu moins bizarre. « Merci. » Je sens que cette annonce a rendu cette conversation beaucoup plus tendue, alors rapidement, je propose à la jeune femme si elle désire autre chose. « Je veux bien un autre café s'il te plait. » Je hoche la tête et avant de m'éloigner, je lui parle de mon emploi du temps. En effet, il va falloir qu'on commence à s'organiser maintenant que le petit garçon va faire partie intégrante de ma vie. Je lui propose de lui donner mon emploi du temps, ainsi, elle pourra voir facilement les horaires qui l'arrangent le plus et puis, mes études et mon job sont facilement ajustables. « Oui, je veux bien. Je ne travaille pas encore alors ça risque de ne pas être bien compliqué pour trouver une organisation… et puis ça va se faire rapidement. Il faut juste s'y mettre dès maintenant et ne pas laisser traîner. » Pour le moment, ça risque d'être facile, mais quand elle se trouvera un boulot, ce que je lui souhaite, les choses deviendront un peu plus compliquées et pourtant, nous devrons tout autant gérer. « Je reviens. » J'attrape les deux tasses qui se trouve sur la table et je me dirige vers le bar. Je les dépose dessus et fais le tour pour en préparer une nouvelle. Je jette de rapide coup d'oeil à Juliet et à Timéo. La jeune femme est remarquable, elle fait un travail extraordinaire avec lui, mais il est maintenant temps qu'elle se repose un peu de tout l'effort qu'elle a dû faire seule durant les premiers mois du petit. Après plusieurs minutes d'absence, je reviens vers elle et dépose la tasse sur la table. « Tu as postulé pour un boulot ? » Je suppose que pour subvenir aux besoins du petit garçon, Juliet désire trouver un travail vite et surtout proche de chez elle et de l'endroit où elle peut déposer Timéo. La blonde me répond positivement, mais me précise qu'elle n'a pour le moment pas eu de réponse. Il n'y a pas de raison pour que cette offre n'aboutisse pas. Il y a du monde à White Oak Station, mais pas de là à avoir une compétition extraordinaire. « Louys ! Excuse-moi de te déranger. Stacy est tombée dans la réserve et son pied vient de gonfler, je pense qu'il faut que je l'accompagne aux urgences, ça ne te dérange pas d'assurer le service pendant ce temps ? » Je jette un rapide coup d'œil à Juliet qui me fait comprendre que je dois y aller, le boulot avant tout. « Non, non, pas de soucis. J'arrive. » Je me lève, caresse tendrement la main du petit garçon et dépose un baiser sur le front de la jeune femme, le plus naturellement possible et je m'éclipse dans la réserve pour aller chercher les caisses que Stacy était à la base partie chercher.