never too busy to meet someone
olympe&nalà

Il y a déjà un bon moment qu’elle était arrivée  en ville, mais elle n’en connaissait pas encore tous les petits recoins. Depuis un peu plus d’un mois qu’elle était là, elle est allée souvent aux mêmes endroits, car elle aime la routine et le confort. Ça la rassure. De plus, certains endroits la motivent à créer et lui donnent un peu d’inspiration. Cela ne lui aura pas pris de temps pour trouver certains endroits vraiment très charmant et les adopter ! Elle allait tellement souvent au Manning place, par exemple que même une jeune femme qu’elle a croisé dans le bus pensait qu’elle se rendait à l’université tellement elle y allait le même jour à la même heure. Mais bon, elle était comme ça, que voulez-vous ! Depuis un moment, ses créations faisaient fureur à White Oak. Il devait y avoir une mode amérindienne qui s’annonçait, car il y avait beaucoup de gens qui lui achetaient des capteurs de rêve. Cela lui faisait plaisir, car c’était son seul revenu, sa seule façon de l’aider à survivre. Au moins, elle n’avait pas besoin de grand-chose et elle était certaine que ses parents accepteraient de l’aider si elle le leur demandait.

Ce matin, elle était allée essayer de vendre quelques capteurs un peu partout pour se faire un peu d’argent pour s’acheter d’autre matériel. Cela ne paraissait pas, mais à force de produire beaucoup, les réserves s’épuisaient vite et il lui fallait régulièrement renouveler son matériel si elle voulait continuer à tirer quelque chose de ses œuvres. Dernièrement, une dame d’une boutique dans laquelle elle était allée un peu avant la fermeture avait proposé de lui donner un peu de matériel « usagé » gratuitement pour l’aider et parce qu’elle aussi renouvelait ses produits d’inventaire de temps en temps. Nalà avait été absolument enchantée par l’idée et s’était dit qu’elle devait trouver une façon de la remercier. Elle avait songé à un bouquet de fleurs. Pas très coûteux, toujours beau, toujours agréable et toutes les femmes aimaient les fleurs. Elle avait pris le bus jusqu’à Stanford Alley, et était débarquée devant une petite boutique de fleurs qu’elle connaissait de vue. En entrant, elle fit retentir la petite cloche au-dessus de la porte. « Je suis à vous dans une minute. » Pas de problème, Nalà n’étais pas pressée du tout. En attendant, elle se promena dans la boutique pour admirer les différentes sortes de fleurs et retenir quelques sortes qu’elle aimait pour son futur bouquet. Quelques minutes plus tard, la fleuriste était de retour vers elle et s’excusa pour l’attente. « Il n’y a aucun problème. Vous savez, je n’ai pas grand-chose de mieux à faire. » Elle remarqua que la vendeuse avait environ son âge et cela la fit sourire. C’était une bonne façon de gagner sa vie. Nalà s’imagina un instant fleuriste et cela la fit sourire. La jeune brune en face d’elle semblait fort sympathique et lui demanda comment elle pouvait l’aider. « En fait, j’aimerais un bouquet pour une dame assez âgée que je ne connais pas vraiment. » Constatant que ça pouvait paraître étrange de donner un bouquet à quelqu’un que l’on ne connaît pas vraiment, Nalà ajouta : « C’est pour la remercier pour un service rendu… » Voilà, elle trouva sa réponse plus satisfaisante maintenant.

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