אחד לא לבחור את ייעודה
On ne choisit pas son destin

Vous est-il déjà arrivé de penser que les choses qui nous arrivent tout au long de notre vie, les bonnes comme les mauvaises, ne sont pas dues au hasard ? Que certains chemins que nous prenons sont dessinés à l'avance pour nous, pour nous guider là où nous sommes censés être ? Tout arrive pour une raison, n'est-ce pas ?
Je n'étais pas du genre à me poser ce genre de question existentielle : déjà parce que cela ne servirait à rien et ensuite on est beaucoup trop jeune pour penser de cette façon. Mes parents sont fiers de moi : avoir leur fille cadette étudier en faculté de médecine est au-delà de leurs rêves.
Une fois chez moi ; j'étais prise soudainement d'une envie de me changer et d'aller me défouler en musique, mon frère s'empressait de venir me voir dans ma chambre.
Il rentrait sans me demander mon avis, il restait planter là à me regarder danser comme une folle qui serait sortie d'un centre psychiatrique. Tout d'un coup je pousse un énorme crie de peur en le voyant m'observer. Non mais tu es fou où quoi ! J'ai cru mourir ! On t'a pas appris à frapper avant d'entrer comme un voleur ? Il avait l'air content de m'avoir surpris comme d'habitude à danser, comme quand j'étais petite et qu'il se moquait de moi. Il se pose sur mon lit prenant ses aises et il touchait à un cahier où j'avais griffonné quelques mélodies. C'est bien ce que je pense ? "here we are, again, all alone standing here, with you, now, i see we fought so hard now there's just one thing left to do........" je ne veux pas qu'il regarde ce que j'ai écrit c'était vraiment trop personnelle. Je reprends ce qui est à moi en le cachant dans une armoire secrète. oh c'est juste une mélodie que j'ai écrite comme ça. Avant de rentrer dans ma chambre et de jouer au voyeur psychopathe tu avais une raison précise de venir me déranger ?
Il se lève de mon lit pour partir, mais je n'allais pas le laisser s'en aller si facilement, je me pose juste devant la porte pour lui bloquer le passage. Tu te fous de moi ou quoi ? Il souriait avant de me dire la raison qui la poussée à venir m'embêter. Les parents m'ont demandé de voir ce que tu fabriquais : je te rappelle qu'ils ont organisé une fête, mais peut-être que tu préfères rester dans ta chambre ? Il avait le don de m'agacer quand il se comportait comme cela avec moi, c'est mon frère et peu importe je l'aimerais toujours. Oui je sais, je vais arriver il fallait que je reste seule un moment ... Tu comprends ? Il s'approche de moi pour me faire une bise. Que me vaut cette marque d'affection ? Mon frère et moi on a toujours été proches ; il représente tellement pour moi. Tout simplement parce que je suis fière de toi...allez viens petite sœur


Pourquoi ressentais-je un vide en moi, comme s'il me manquait quelque chose, comme si je n'étais pas heureuse ; pourquoi me sentais-je aussi seule alors que j'étais entourée de gens qui m'aimaient, pourquoi ressentais-je autant de solitude parfois, même si je ne pouvais pas l'expliquer aux autres et encore moins à moi-même ? Je me tournais vers le miroir de ma salle de bains, inspirant un bon coup avant d'inspecter mon reflet. Je portais une robe d'été blanche à bretelles qui m'arrivait au-dessus des genoux et j'avais enfilé une petite veste en jean par-dessus, les manches descendaient sur mes avant-bras. Je portais à mes pieds mes petites bottines grises à talons et les seuls bijoux que je possédais étaient sur moi. Mes cheveux bruns tombaient en cascade sur mes épaules jusqu'à mes omoplates, légèrement bouclés. Ils étaient bruns clairs avec quelques reflets par endroits, surtout au soleil. J'avais les yeux de mon père et les cheveux bruns de ma mère, les deux personnes que j'aimais le plus au monde. Avec mes cheveux bruns mon teint clair et mes yeux verts, mon père m'appelait toujours sa princesse. Satisfaite, je retournais dans ma chambre. J'attrapais mon sac à bandoulière qui traînait sur mon lit et glissait la bretelle sur mon épaule, en dégageant mes cheveux, me tournant vers le petit miroir posé sur le mur de mon bureau. Commençant à partir, me dirigeant vers ma porte, je me tournais pour un dernier coup d'œil. Ma chambre était plutôt grande, mon lit double était disposé contre le mur à droite de la porte, une fenêtre donnant sur le côté de la maison était situer juste en face du lit et à côté de mon petit bureau où traînait mes affaires, mon ordinateur portable et quelques livres.
À côté de mon lit, une autre fenêtre donnait sur la rue, et juste en-dessous un petit canapé rose avec quelques coussins où j'adorais me poser pour réfléchir, discuter avec mes amis au téléphone pendant des heures, écouter de la musique ou me perdre dans mes pensées en observant la rue et nos voisins. Ma guitare était posée contre le mur à côté du canapé dans son étui et le sol était entièrement recouvert d'un fin tapis de couleur lavande. j'attrapais la poignée de ma porte et l'ouvrais. Je la ferme derrière moi et longeais le couloir, passant devant la porte de ma salle de bains rejoignant l'escalier qui séparait ma chambre et celle de mes parents de l'autre côté du palier. Je regardais le cadre-photo sur un des murs me montrant avec mes parents et ma grand-mère maternelle, de qui j'avais hérité le prénom. J'arrivais enfin dans la cuisine, découvrant ma mère occupée à préparer le petit-déjeuner. Elle était en train de cuire des pancakes et les déposait dans une assiette, y ajoutant des fraises. Je me hissais sur un tabouret de l'autre côté du plan de travail. -Mmm... j'adore .. Je dégustais mes pancakes, trempés dans du sirop d'érable. Elle s'adossa au plan de travail tout en me regardant. Je levais les yeux pour l'observer à mon tour. Elle portait un magnifique tailleur bleu qui lui allait à merveille. Ses cheveux bruns, identiques aux miens, étaient relevées en une queue de cheval. Elle était toujours impeccable dans n'importe quelle circonstance. Ses yeux étaient d'un bleu clair très joli. Elle ne portait que des tailleurs pour aller travailler. Elle termina de boire sa tasse de café, la déposa dans l'évier et se retourna pour rencontrer mon regard. alors, tu fais quoi aujourd'hui ?
je ne sais pas trop peut-être faire les magasins avec Darrea et traîner avec mes amis, je te l'ai pas dit hier soir ?  
Oui, je crois bien t'avoir entendu le mentionner.
Une ou deux fois...
Ou cinquante fois, chantonna-t-elle en chœur avec moi.
Je riais avec elle avant de prendre une autre bouchée de mon pancake et de hausser les épaules. C'est juste que je déteste rester à ne rien faire de la journée. Je ne suis pas ta fille pour rien. Toi aussi, tu deviens folle quand tu n'as rien à faire. C'est exact, j'avoue. Tu es comme moi. Et je tiens ça de ta grand-mère.  
oui je sais maman, oh je vais y aller parce que je ne suis pas en avance. Je t'aime.. Je vidais mon verre de jus d'orange d'un trait avant de faire le tour du comptoir pour embrasser ma mère et de m'en aller rejoindre ma meilleure amie.


Je n'avais pas revu Darrea depuis la semaine passée. J'entendais mon amie me parler, mais j'étais encore dans un autre monde. Je finis par me retourner vers elle, quand je l'entendis m'appeler plusieurs fois. Quoi ?  Tu étais encore dans la lune, toi. Tu n'as rien écouté de ce que je viens te dire, n'est-ce pas ?  Oh je suis désolée. Qu'est-ce que tu disais ?
Je disais que j'aimerais organiser une petite fête, tu en penses quoi ? Tu aimerais venir ce soir ?
Pardon ? Tu es sérieuse ? En sautant comme une folle, elle commença à descendre les escaliers pour rejoindre le parking, mais je souriais en pensant à quelque chose. Elle savait que j'avais envie d'inviter mon frère ce qui était normal , mais pour elle c'était hors de question. je te vois venir ...n'invite pas ton crétin de frère s'il te plait, je ne voudrais pas que la fête soit gâchée.
Je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir que ma meilleure amie et mon frère s'entendent bien, on dirait que je demande la lune. bon, j'aimerais vraiment rester ,mais vu l'heure il faut que je rentre chez moi.
Elle m'attrape le bras pour lui certifier que mon frère ne viendra pas ce soir. Hada je compte sur ta discrétion, ne me pousse pas à te tuer ce soir je t'aime trop pour en arriver jusque là. Je la regardai avec un grand sourire innocent même si c'est vraiment loin de me définir, j'adorais élaborer des combines pour qu'ils s'apprécient un minimum, en vain cela dit ce soir peut-être que tout allait changer.
Une fois arrivée chez moi, je trouvais ma mère assise à la table de la salle à manger penchée sur ses dossiers. Elle leva la tête et me fit un sourire. alors cette journée ? Tu t'es bien amuse avec Darrea?
Je m'écroule de fatigue sur notre beau fauteuil en mettant ma tête sur les épaules de ma maman. ouais...c'était vachement cool.  
D'accord. Que se passe -t-il ? Elle commença à me caresser la main, j'étais très proche de ma mère, mais pas au point de lui confier mes doutes sur mon avenir. oh t'inquiète pas c'est juste une petite déprime en parlant de ça Darrea organise une fête ce soir : j'ai ta permission ?
Bien entendu. Amuse-toi bien et ne rentre pas trop tard, tu sais que tu dois être en forme pour pouvoir débuter ton externat. Ah oui j'oubliai, il y a ton frère qui t'attend dans ta chambre.
Je la laisse et retourne dans ma chambre, où mon frère s'était installe sur mon lit tout en grattant ma guitare, il commençait à jouer. Comme à chaque fois que je le retrouvais, je me sentais libre. Cette semaine, avait été très dur pour moi.
Je n'avais pas encore fait mon choix, hésitant encore. Ma petite sœur qui est enfin de retour à la maison, où tu étais ?Je le regardais squatter ma chambre chaque fois qu'il avait un truc à me demander. pourquoi ? Je t'ai manqué ?Il posa ma guitare et il venait s'asseoir à côté de moi. Il me proposa de venir à son label de musique pour me faire écouter un morceau dont il était très fier.


J'étais contente de pouvoir m'en aller de la maison, j'ai déjà mis ma tenue de soirée sur moi avant que mon frère arrive se met à sa place pour me faire écouter son morceau. Je savais qu'il avait beaucoup de qualités, au fond de moi je me sentais très jalouse. Il pouvait réalité son rêve et faire ce qu'il avait envie de faire de sa vie, en ce qui me concerne malgré mon fort caractère, je ne voulais pas faire de la peine à mes parents. J'aimais beaucoup ce que je faisais et aider les autres m'a toujours attiré . Quand je me suis mise à chanter pour la première fois : j'ai senti que la musique et moi on ne faisait qu'un. Mon frère me tire de mon beau rêve en me ramenant sur terre. Tu es encore sur terre princesse ?   Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
Je te demande ce que tu en penses de mon morceau ?
C'est pas mal. je voyais le regard de mon frère qui changeait, c'était surtout parce que je ne pouvais pas m'arrêter de chipoter à ses boutons, ce qui avait le don de l'énerver. Pardon. je m'approche de mon frère pour lui soumettre une idée qui me traversa l'esprit depuis tout à l'heure.
Ce soir, ça te dit de sortir ? Je savais bien que ma meilleure amie m'avait en quelque sorte interdit d'inviter mon frère, je devais encore au moins essayez ma stratégie une dernière fois. Si cela ne marchait pas j'aurais compris. Tu me proposes quoi ? Je n'osais pas vraiment lui dire que Darrea avait organiser une petite fête, je n'arrivais pas à cracher le morceau. Je me pinçais le bout des lèvres. C'est hors de question que je supporte ta meilleure amie. Tu sais très bien que je la déteste. Elle est infecte.
Elle a un prénom. Allez, pour me faire plaisir ! J'aimerais sortir avec mon frère et ma meilleure amie. J'attendais que mon frère daigne enfin me donner une réponse qui allait dans mon sens, on ne pouvait pas s'empêcher de ce chamailler pour un "oui ou pour un "non. Malgré tout cela, on était toujours aussi complice et on ferait tout l'un pour l'autre. Je prends la porte à toute vitesse juste avant de lui dire à quel heure la fête aura lieu. Merci frangin. J'aimerais rester ,mais il faut que j'aille rejoindre ma meilleure amie, tu nous rejoints à la fête dans une trentaine de minutes et surtout fait toi super beau dis-je avant de partir.
J'avais pour but à cette soirée de réunir mon frère et ma meilleure amie pour qu'ils deviennent amis. J'étais en train de boire un verre de champagne en attenant mon frère qui n'était apparemment pas très pressée d'arriver. Darrea se posa sur le tabouret en face de moi , elle me voyait observer la salle avec beaucoup d'intérêt. tu cherches quelqu'un ?Dit-elle avant de réaliser que j'avais sans doute invité mon frère. oh non ne me dit pas que tu as finalement invité ton frère ?  je ne comprends pas ce qui te fait penser ça .... dis-je d'un ton presque convainquant, avant de me rendre compte que mon frère était juste derrière moi. Il mettait son bras sur mon épaule en faisant le plus beau sourire, aucune fille pourrait y résister enfin presque aucune fille.  tu es la ? Incroyable .. Mais comment tu as su où j'étais ?Dis-je en regardant mon frère et surtout ma meilleure amie en faisant l'innocente.  je crois que je vais commettre un meurtre. Je prends cette chance pour me lever et les laisser discuter. Ah non ! Vous n'allez pas gâcher cette belle fête, Darrea ma chérie je suis désolé ,mais tu vas devoir bien te comporter avec mon frère et toi tu vas faire ce que les filles rêvent de la part d'un garçon : l'écouter tout simplement. Bon bah je dois y aller, le devoir m'appelle ! Buvez bien sans-moi! dis-je avant de m'en aller.


La journée d'aujourd'hui avait été calme et ordinaire, seulement j'avais tout fait pour éviter de voir mon frère depuis hier, je n'arrêtais pas de penser à leur soirée. J'avais passé la soirée d'hier avec mes amis avant de laisser mon frère et Darrea ,mais j'étais curieuse de savoir si l'histoire se terminait bien. Je me sentais affreusement coupable, j'espère que tout s'est bien déroulé en mon absence. En ce qui me concerne, je ne savais pas quoi faire. La musique a toujours été une source d'inspiration dans ma vie, aujourd'hui je devais commencer mon externat. Parfois, j'avais l'impression de rien contrôler, suis-je heureuse ? Oui certainement ! Est-ce que je peux vivre sans musique ? C'était hors de question ! Personne ne sait à quel point j'aime la musique, cette sensation de liberté qu'on ressent quand on touche à cet univers. Avoir un frère qui peut toucher à tout ce qu'il veut en se moquant de ce que les parents peuvent bien dire, j'avoue un peu de jalousie sommeille en moi. Aujourd'hui, j'en avais marre de me poser cinquante questions sur ce je comptais réellement faire, j'avais décidé de faire les deux. La première chose serait de le dire à mes parents, sur internet j'ai trouvé une école et je pourrais tenter ma chance de devenir chanteuse Arrivant au salon, les parents sont déjà installés prenant leur petit déjeuner. bonjour tout le monde ! dis-je en souriant.
Ah ma chérie, je disais justement à ton père que je pouvais t'emmener, c'est sur ma route et ...  je n'irais pas. dis-je d'un ton presque autoritaire.
Mes parents commençaient à se regarder dans les yeux, ils ne comprenaient absolument pas ma réaction. comment ça tu n'iras pas ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
j'ai décidé de prendre une année sabbatique pour réfléchir à ce que je veux vraiment faire de ma vie.Je regardais mes parents qui étaient vraiment choqués par mon comportement, je ne voulais pas leur faire de peine. Mon père commençait à se mettre dans tous ces états, il articula quelques phrases en Hébreu. זאת המשפחה! חשבון אתה לעשות את מה? ניו יורק כל יום?! כי-לשים בראש? לעולם אל הבת שלי היה לעשות כזה דבר! הוא אחיך אשר ta לשים גולגולת?( Comment tu peux faire ça à la famille ! Tu comptes faire quoi ? Glander toute la journée ?! Qui t'a mis ça dans la tête ? Jamais ma fille ferait une telle chose ! C'est ton frère qui t'a mis ça dans le crâne ?
Arrête mon amour ne t'énerve pas, Hadara mon ange tu ne peux pas faire ça à notre famille, on compte sur toi pour agir comme il faut. Tu ne vois pas le mal que tu fais à ton père ? Cela ne te ressemble pas, aller va te préparer je t'attends dans la voiture.
Je n'arrivais pas en croire mes oreilles, cette fois-ci je ne pouvais pas laisser couler, j'aime ma famille ,mais si je dois partir je le ferais. Comment j'ai pu être aussi idiote ?! Non. Je suis désoler maman et papa ,mais je n'irais nulle part. Vous ne pouvez pas m'y obliger.  alors tu ne restes pas ici une minute de plus ! Prend tes affaires et quitte cette maison immédiatement, tant que tu ne reviendras pas à la raison, je ne veux plus entendre parler de toi ! dit-il d'un ton glaçant. Je regardais ma mère une fois mon père partît de la pièce, elle se leva à son tour en étant déçue par mon comportement. J'étais très peiné de quitter ma famille et surtout par l'attitude de mon père qui jette sa propre fille dehors sans n'avoir aucune explication, je ne pouvais compter que sur moi-même. C'est bien la première fois que je me posais autant de questions : Que vais-je devenir ? Est-ce que j'ai eu tort de leur dire tout cela ? Et est-ce que mon frère sera du même avis que mon père ?

Bienvenue parmi nous, et très bon choix de scénario