je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli
Auteur
Message
Invité
Invité
(#) Sujet: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Jeu 26 Nov - 17:19
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Elle le savait, et pourtant elle l’a fait. Zoe était parfaitement consciente que si elle répondait au téléphone, après avoir vu le nom de sa mère s’afficher, elle allait le regretter. Et c’est bien ce qui s’est passé. Sa première réaction après avoir raccroché le téléphone fut de se laisser tomber sur son lit, avant de soupirer longuement. Elle était agacée. La brune pensait que sa mère, ou plutôt sa mère adoptive parce qu’elle a encore un peu de mal à l’accepter, l’avait contactée pour prendre un peu de ses nouvelles. Sa fille unique vit tout de même dans une autre ville, donc toute mère pourrait réagir ainsi. Mais non. Pas celle de Zoe. Celle de Zoe est bien différente, elle n’est focalisée que sur son travail, et son mariage et sa vie de famille passe en second plan. Pendant un instant, la brune s’est aussi imaginée que sa mère l’appelait parce qu’elle a découvert la liaison de son mari, et qu’elle a des remords. Elle aurait dû écouter et croire Zoe quand elle en avait eu l’occasion. Non plus. Si elle a contacté sa fille, c’est simplement pour lui dire que malgré sa décision de partir vivre à White Oak Station pour repartir sur de bonnes bases, ses parents étaient revenus sur l’idée que le médecin a Vancouver leur avait conseillé, c’est-à-dire que Zoe aille voir un psychologue. Cette idée n’a pas réjouie Zoe après sa dernière tentative et ce n’est pas maintenant qu’elle va s’en réjouir non plus. La brune ne voit pas l’intérêt d’aller voir quelqu’un pour parler de ses problèmes. Surtout parce que dans sa tête, elle n’a pas du tout de problème. Il suffit de poser un regard sur ses poignets pour voir que si, c’est un de ses nombreux problèmes, mais dans la tête de Zoe, tout va parfaitement bien. Elle a retrouvée son meilleur ami, celui qui compte plus que tout pour elle, et c’est l’essentiel. Sa mère ayant insistée, Zoe s’est tout de même décidé à monter dans sa voiture pour se rendre au centre médicale de la ville, là où se trouve le psy qu’elle doit consulter. Sur la route, Zoe se dit d’ailleurs qu’il faudra qu’elle touche deux mots à sa tante, car c’est surement elle qui est dans le coup aussi, et qui a donné le numéro et le nom du psychologue à sa mère. On ne peut faire confiance à personne dans cette famille. La brune sortit de sa voiture d’occasion, après s’être garée sur le parking avant d’entrer dans le bâtiment et de se présenter à l’accueil. On lui indiqua le chemin à suivre jusqu’à la salle d’attente, lui précisant aussi que le psychologue aurait du retard sur ses consultations. « Génial, il ne manquait plus que ça. » Elle adressa tout de même un sourire, faux soit dit en passant, à la personne se chargeant de l’accueil avant d’aller dans la salle d’attente. « Excusez-moi. Cette place est libre ? » Zoe s’était adressé à un homme, qui était dans un coin de la salle d’attente. Plusieurs personnes attendaient, et c’était la seule place assise disponible.
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 28 Nov - 11:26
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tu fixais la porte fermée et soupiras lourdement, attirant au passage quelques regards des autres patients attendant leur tour. Tu feignis de n'avoir rien vu et posas ta tête contre le mur, les bras croisés. C'était stupide. Stupide de te rendre à ce rendez-vous. Tu ne savais pas ce que tu fichais ici, à quoi ça allait te servir. Tu n'avais pas l'impression d'avancer, tu n'avais pas l'impression d'avoir vu un réel changement. Tu étais toujours le même, tu étais toujours aussi tourmenté par tes souvenirs de la Guerre et bien que tu tentais de faire comme si de rien n'était, tu savais que ça affectait toute ta vie. Ta vie entière reposait sur des souvenirs douloureux, des souvenirs que tu aurais préféré effacer lorsque tu avais quitté ta vie d'avant. Tu avais pensé qu'en changeant totalement de voie, de vie, tu parviendrais à oublier, mais c'était que des illusions. Tu te berçais d'illusions, tu le savais. Tu te mordis la lèvre inférieure et tentais de penser à autre chose en feuilletant un journal qui trainait sur la table. Tu ne t'intéressais pas vraiment à ce qui était dedans mais au moins, ça passait le temps. Tu avais prévenu le cabinet d'un empêchement et il ne t'avait pas posé un tas de questions, te laissant ta journée, n'ayant pas besoin de toi pour aujourd'hui. Tu avais donc la journée rien que pour toi et tu te demandais bien comment tu allais l'occuper. Et rien qu'à cette idée, tu grimaças avant de sortir de tes pensées lorsqu'une jeune femme te demandant si la place était vide. Tu te redressas sur ta chaise et la regardais légèrement avant de lui répondre : « Oui, bien sur.» Lanças-tu tandis que tu tentais de reprendre tes esprits tandis que tu comatais. Tu lui jetas un léger sourire, tandis tu joignis tes mains les posant sur tes genoux. Tandis que tu désignais d'un geste de tête la porte où se trouvait la psychologue, tu finis par dire : « Si vous attendez la même personne que moi, elle a pris du retard. » Finissais-tu par dire, tandis que tu vis qu'elle semblait aussi ravie que toi à l'idée de se rendre à son rendez-vous. Tu jetas un regard autour de toi, avant de replonger dans tes pensées.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mer 2 Déc - 12:35
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
« Oui, bien sûr. » La brune esquissa un léger sourire avant de venir s’asseoir sur la dernière chaise libre. Elle n’était pas vraiment d’humeur à venir à ce rendez-vous alors si en plus, elle devait rester debout, l’horreur. Pour l’instant, elle est à peu près bien luné, donc c’est plutôt une bonne nouvelle pour la psychologue qui doit la voir, elle ne risque pas de l’envoyer sur les roses assez violemment. Par contre, l’envoyer sur les roses, la brune risque très fortement de le faire. C’est même fort possible quand on connait son tempérament. Zoe n’a pas envie de venir consulter un médecin, elle n’a pas envie de parler de ce qui s’est passé dans sa vie parce que pour elle, tout est normal. Mais la brune sait que sa mère serait capable d’appeler le cabinet pour vérifier si Zoe a bien assisté à sa séance. La brune observa un peu autour d’elle, quand l’homme à côté d’elle lui adressa la parole, lui faisant un signe de tête en direction de la porte de la psychologue. « Si vous attendez la même personne que moi, elle a pris du retard. » Zoe ne put s’empêcher de soupirer en entendant cette remarque. « Elle a beaucoup de retard ? » Zoe n’est pas connue pour être ponctuelle mais il faut croire que le personnel médical, c’est pire que tout. Il allait falloir qu’elle prenne son mal en patience, et qu’elle se trouve une occupation. La brune s’empara de son téléphone pour vérifier ses messages, avant de le ranger. Ce n’est pas vraiment apprécié d’être scotché à son téléphone dans l’enceinte médicale. Elle tourna alors la tête vers son voisin. « Excusez-moi. » Zoe reste tout de même polie. « C’est la première fois que vous voyez le docteur Feldman ? » Elle appréhendait un peu cette première rencontre. Elle n’est pas forcément à l’aise pour parler avec ses amis, même Rhys, alors avec une psychologue. « Elle est comment ? » Zoe n’avait pas forcément attendu que son voisin réponde à sa première question avant de lui en lancer une autre. Au moins, il répondra à ses deux questions en même temps. En espérant que le docteur Feldman ne soit pas une personne horrible.
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 16 Jan - 11:47
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Le regard posé sur la porte, l’envie de partir t’effleura l’esprit avant de finalement s’évaporer. Idée stupide. Parce que tu savais que tu avais besoin de ces séances pour parvenir à retrouver une vie normale. Pour parvenir à surpasser toutes ces absurdités que tu avais vécues et qui continuais à te hanter. Pour parvenir à mener une vie saine, à mener une vie comme tout le monde. Pour être comme tout le monde. Pour enfin dormir sans faire de rêve de toi sur le front de guerre. De toi, une arme à la main face à ces corps inanimés, ces corps innocents. C’était le seul moyen. Le seul moyen pour tenter de réparer les plaies en toi. Tu fixais la porte, guettais la sortie de ta psychologue et jetais un œil sur ta montre, un brin agacé par le retard pris par cette dernière. Encore quelques patients avant toi et tu allais devoir prendre ton mal en patience. Tu tapotais légèrement des pieds, tes mains sur tes genoux avant de lâcher ta tête contre le mur. Ce fut cette voix inconnue qui te sortit de tes pensées. Une jeune femme que tu étais persuadé de n’avoir jamais croisé. Lorsqu’elle te demandait si elle pouvait s’asseoir à coté de toi, tu te redressais et hochais la tête. Tu regardais autour de toi quelques instants avant de prendre la parole. Cette jeune femme inconnue semblait avoir dans les alentours de ton âge contrairement aux autres patients qui avaient tous la quarantaine parfois même la soixantaine. Tu la prévins du retard et elle semblait tout aussi agacée par toi, ce qui te fit sourire, machinalement. « J’étais censé passer il y a eu un quart d’heure. Et y a encore deux trois patients devant moi, donc elle a plutôt pas mal de retard.» Finissais-tu par dire, en haussant les épaules et souriant légèrement. Tu trifouillais tes poches, cherchant quoi faire de tes mains avant de reposer ton regard sur le sol. Tu sentais les gens s’impatienter mais personne encore franchir le seuil de la porte. Tout le monde tenait à son rendez-vous. Tu reposais ton regard sur la jeune femme et lorsqu’elle te demandait ton avis sur la psychologue, tu haussais les épaules. « Non, ça fait pas mal de temps que je la vois. Elle est bien, honnêtement. Un peu intimidante au début.» Fis-tu remarquer tandis que tu te grattais le menton, l’air absent. Tu reposais ton regard sur la jeune femme et demandais, un demi-sourire aux lèvres. « Premier rendez-vous avec elle ?» Demandais-tu, te montrant curieux. « Elle vous mettra à l’aise même si ses questions peuvent parfois vous paraître déplacées. » Lançais-tu, de nouveau un sourire aux lèvres avant de reposer ton regard sur la porte. « C’est l’une des meilleures par ici, croyez-moi.» Tu tentais vainement de la rassurer parce que toi aussi, t’aurais aimé avoir ce genre de discours avant tes premiez-vous avec tes psychologues.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 16 Jan - 20:24
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
La brune était nerveuse, et son attitude pouvait la trahir très facilement. Elle était constamment en train de faire tourner la bague qu’elle porte à son annulaire, à l’aide de son pouce. Et presque toutes les minutes, elle remonte les manches de son pull au niveau de ses mains, pour ne pas que quelqu’un ne fasse attention à ses cicatrices. C’est un réflexe qu’elle a, depuis sa dernière tentative de suicide. Non pas parce qu’elle regrette ce qu’elle a fait, mais surtout parce que la brune n’a pas envie que des personnes s’en aperçoivent. Il suffit d’une personne, une simple personne qui connaisse Rhys et il sera au courant. C’est absolument ce qu’elle veut éviter, pour ne pas voir la déception sur le visage de la seule et unique personne qui compte tellement pour elle. Zoe ne put s’empêcher de soupirer quand l’homme à ses côtés lui confirma que le docteur Feldman avait beaucoup de retard. Elle a horreur d’être ici, et en plus, la psy est en retard, de quoi la rendre d’autant plus nerveuse. Elle pencha sa tête en arrière, pour l’appuyer contre le mur derrière elle et ferma les yeux un instant. L’homme à ses côtés reprit la parole, et la fit sortir de ses pensées, en répondant à sa dernière question. A savoir comment était le docteur Feldman qu’elle devait voir. « Non, ça fait pas mal de temps que je la vois. Elle est bien, honnêtement. Un peu intimidante au début. » Elle fit un hochement de tête avant de reposer son attention sur la porte de la psy, qui ne s’ouvre pas. « Vous êtes là pour quoi ? » Cette question était sortie toute seule mais Zoe est plutôt franche et quand elle veut savoir quelque chose, elle pose les questions qui l’intéresse, bien que ça ne fasse pas tout le temps plaisir à ceux à qui elle les a posées. Elle reprit donc, rapidement. « Pardon. Ça ne me regarde pas. » Elle s’excusa une nouvelle fois, avant de s’emparer de son sac à ses pieds pour récupérer sa bouteille d’eau à l’intérieur. « Premier rendez-vous avec elle ? » Zoe posa de nouveau son regard dans les yeux bleus de son voisin. « Ça se voit tant que ça ? » « Elle vous mettra à l’aise même si ses questions peuvent parfois vous paraître déplacées. C’est l’une des meilleures par ici, croyez-moi. » « C’est ce qu’on m’a dit, oui. » La porte s’ouvrit enfin et un autre patient entra dans la pièce, réduisant un peu le nombre de personnes à passer devant elle. Zoe ouvrit sa bouteille d’eau et en but une gorgée, sentant sa gorge se sécher tellement elle est nerveuse par ce rendez-vous. Elle posa sa bouteille sur le côté, passant ses mains sur son visage en respirant un bon coup. Elle posa ensuite son regard un peu partout dans la pièce, avant de se sentir un peu trop à l’étroit. Zoe récupéra sa bouteille et son sac, et se leva de sa chaise. « Je… Je peux pas. » Un peu comme si elle se parlait toute seule, et les autres patients se mirent à la regarder, mais sur le coup, elle s’en fichait pas mal. Elle sortit de la salle, et marcha pendant quelques instants dans les couloirs, avant de se diriger vers l’ascenseur pour partir de cet endroit.
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 16 Jan - 23:18
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tu analysais chacun des gestes de cette demoiselle. Chacune de ses mimiques, chaque mouvement. Elle semblait stressée, nerveuse. Elle n’était pas là parce qu’elle en avait envie mais parce qu’elle semblait en être contrainte. Elle remuait, se touchait les bras, constamment. Tu l’observais du coin de l’œil, ne voulant qu’elle remarque que tu ne l’avais pas quitté des yeux depuis qu’elle s’était assise à coté de toi. Habituellement, tu te fichais bien que quelqu’un s’asseye à coté de toi. C’était à peine si tu daignais redresser la tête pour voir le visage de la personne. Tu n’étais pas quelqu’un de curieux mais quelque chose t’intriguait en cette jeune femme. Peut-être parce que tu avais l’impression qu’elle était comme toi. Qu’elle trainait un lourd passé qu’elle souhaiterait probablement effacer, un passé qui l’affecterait dans sa vie actuelle. Un passé qui la rattrapait encore aujourd’hui. Elle était peut-être elle aussi incomprise des autres, différente des gens qu’elle pouvait côtoyer parce qu’elle a vécu quelque chose qu’il l’avait changée, profondément. Tu n’étais pas très bon psychologue mais tu étais un excellent analyste et au vu de l’attitude de cette fille, tu savais qu’elle cachait quelque chose. Elle semblait avoir besoin d’être rassurée d’avoir fait le bon choix d’être venue ici. Tu tentais de trouver quelque chose pour la rassurer bien que tu savais que les premières séances ne donnaient jamais quelque chose de très fructueux. Tes premières séances n’avaient abouti à rien et tu avais songé à laisser tomber mais ta psychologue avait insisté. Tu n’avais pas voulu lui parler de son passé, la considérant comme étrangère à ce que tu avais pu vivre. Pourtant, elle avait su toujours trouver les mots justes. Et même si parfois tu n’avais pas envie de les entendre, tu savais qu’elle avait raison. La question de la jeune femme qui avait pris place à coté de toi t’interpellait. Tu te raclais la gorge et pris ce sourire, légèrement gêné. Instantanément, tu te refermais. « C’est une longue histoire à vrai dire.» Tu n’étais pas disposé à en parler, pas vraiment. Pas avec cette inconnue, pas au milieu d’autres patients qui ne se gêneraient pas pour écouter. T’étais pas quelqu’un qui se confiait à la première personne venue. Parler de ton passé, c’était trop difficile. Les gens ne comprenaient pas les anciens combattants. Ils avaient tous de la compassion, presque même de la pitié mais c’était tout. La jeune femme s’excusa pour sa maladresse et tu tentais de sourire et haussais les épaules. « C’est pas grave. » Tu reposais ton regard ailleurs, ailleurs que sur cette jeune femme. Néanmoins, tu tentais vainement de changer de sujet, souhaitant sortir de cette situation inconfortable en lui demandant si c’était sa première fois ici. Elle acquiesçait et esquissais un léger sourire. « Vous semblez stressée depuis que vous êtes arrivée ici. » Tu ne voulais pas en dire plus, pas plus sur les mimiques que tu avais constatées au risque qu’elle pense que tu n’as pas arrêté de la reluquer. Tu posais ta tête contre le mur, jouant avec ta jambe de nouveau, attendant impatiemment ton tour tandis qu’un client sortit enfin de la salle pour qu’un autre rentre dedans. Tu jetais un œil à ta montre et alors que tu étais perdu dans tes pensées, la jeune femme qui était à tes cotés semblait prendre peur et quitta la salle d'attente. Tu ne compris pas vraiment. Tu entendis quelques clients chuchoter des paroles mais sans savoir pourquoi, tu t’étais levé, courant presque derrière elle. Tu réussis à la rattraper tandis qu’elle semblait rejoindre l’ascenseur. Tu t’étais placé devant elle, l’empêchant d’appeler l’ascenseur. « Vous vous défilez ? » Elle allait penser que c’était déplacé. Déplacé qu’un inconnu vienne lui faire la leçon de morale. Du moins, c’est ce que tu aurais pensé si on t’avait fait un truc du genre. « Sans vouloir vous offenser, je pense que cette séance vous sera bénéfique, vous en avez besoin. »
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Dim 17 Jan - 16:57
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Zoe est consciente qu’elle a de nombreux défauts, dont celui d’être curieuse. Elle venait tout de même de demander à son voisin les raisons de sa présence chez une psychologue. Ce sont des choses que l’on préfère garder pour soi, en général. Zoe, la première, n’aurait pas envie de dire les raisons qui l’on poussée à se retrouver dans cette salle d’attente à l’instant présent. En tout cas, la personne qui se trouvait à ses côtés a tout de suite remarqué que c’était le premier rendez-vous de Zoe chez cette psy. « Vous semblez stressée depuis que vous êtes arrivée ici. » La brune ne put s’empêcher d’esquisser un mince sourire suite à cette remarque. « A ce point ? » Elle ne pensait pas forcément qu’on remarquerait qu’elle était stressée. Certaines personnes auraient pu penser que c’est simplement un ras le bol que tous les médecins ne soient pas à l’heure dans leurs rendez-vous. Et puis, Zoe commença à stresser un peu plus, au point d’avoir l’impression de suffoquer dans cette pièce étroite, remplie de nombreux patients. C’était trop pour elle, Zoe se rendit compte qu’elle ne pouvait pas rester là, à attendre que la psychologue vienne la chercher pour qu’elle vienne s’asseoir sur un divan et parler de ses problèmes. Elle n’a pas de problèmes, tout va bien pour elle. C’est ce qu’elle se répète constamment, et c’est ce qu’elle dit à ses parents, pour qu’ils la lâchent un peu, mais ils sont bien conscients que leur fille ne va pas bien, que quelque chose cloche chez elle. C’est d’ailleurs pour cette raison que sa mère ait insistée pour qu’elle aille voir cette psy. Rapidement, la brune se leva et quitta la salle d’attente pour marcher dans le couloir, en direction des ascenseurs. Il fallait qu’elle quitte cet endroit, le plus rapidement possible. Elle sursauta en arrivant vers l’ascenseur au moment où elle voulut appuyer sur le bouton puisque l’homme qui se trouvait à côté d’elle dans la salle d’attente se trouvait à présent devant elle. « Vous vous défilez ? » Zoe détourna les yeux, pour ne pas croiser son regard, un peu comme si elle avait honte d’être prise sur le fait. « Sans vouloir vous offenser, je pense que cette séance vous sera bénéfique, vous en avez besoin. » Un soupire de la part de la brune se fit entendre, et elle se tourna vers lui. « Comment vous vous appelez ? » La réponse ne tarda pas à arriver et Zoe prit de nouveau la parole. « Eli, d’accord. » Elle fit une nouvelle pause, cherchant un peu ses mots, puis elle reprit. « Vous ne me connaissez pas, pas du tout même. Vous ne pouvez pas savoir si cette séance sera bénéfique pour moi, parce que vous ne connaissez pas les raisons de ma présence ici. » Comme elle, elle ignore ses raisons à lui. « On m’a forcé à venir. Je n’ai pas de problèmes. Venir ici était une erreur, et je ne me vois pas parler devant une tierce personne de ma vie. Je me porte très bien, et tout le monde devraient s’en contenter. » Elle se mit à soupirer une nouvelle fois. « Maintenant si vous voulez bien vous poussez. J’aimerais bien monter dans cet ascenseur pour rentrer chez moi, Eli. »
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mar 19 Jan - 12:44
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tu n’étais jamais stressé par tes séances avec le docteur Feldam. Tu n’avais jamais été stressé. Parce que ce n’était dans ton tempérament, peut-être parce que tu savais que tu ne pouvais pas stresser pour de ‘banales situations’ dans le genre tandis que tu avais vécu pire. Sur le front de guerre, oui tu avais été stressé. Par les obus, les tirs qui venaient de partout, la peur que la mission se déroule mal. La peur de tuer, de tuer des innocents ou encore même des enfants. Tu ne préférais plus y songer et te massais les tempes, luttant contre ces pensées qui ne cessaient de te préoccuper ton esprit. Tu te reconcentras sur la conversation que tu menais avec cette inconnue tandis qu’elle tu avais constaté des signes de stress. Tu souriais légèrement à sa question et hochais la tête. C’était un fait indéniable. C’était probablement normal le fait de stresser le premier jour de son rendez-vous. La peur de se retrouver face à un inconnu, à devoir lui dévoiler notre histoire pour qu’elle puisse comprendre notre mal être. Tu restais les bras croisés contre ton torse tandis que tu tapotais légèrement du pied, ne prêtant pas vraiment attention si cela gênerait quelqu’un de la salle. Tu avais les yeux rivés vers la porte quand la mystérieuse inconnue s’éclipsa. Sans trop savoir pourquoi tu faisais ça, tu avais couru derrière elle. Tu voulais l’empêcher. L’empêcher de faire quelque chose qu’elle regretterait. De l’empêcher de fuir. Fuir ses problèmes. Tu étais comme elle auparavant. Tu refusais de te dévoiler aux séances. Refusais de coopérer. Elle semblait surprise et probablement passablement énervée que tu l’aies empêché d’appeler l’ascenseur. Elle te demanda ton prénom et te déballas un tas d’inepties. Elle se voilait la face, c’était évident. Tu l’écoutais se mentir à elle-même. « Je ne vous connais pas oui mais si vous êtes venue jusqu’ici c’était parce que vous en aviez besoin, n’est-ce pas ? Vous n’êtes pas venue ici pour claquer 50 dollars la séance parce que vous avez juste envie de balancer votre argent par la fenêtre. » Tu la regardais de nouveau avant de continuer. Tu lui demandas à son tour son prénom et lui répondit « Si vous n’aviez rien à faire ici alors pourquoi vous êtes là Zoe ? Pas pour perdre votre temps probablement. » Tu continuais d’argumenter : « Vous êtes venue ici parce que vous en avez besoin. Ca sert à rien de me mentir, ne serait-ce que de vous mentir à vous-même. Vous vous voilez la face. Vous n’acceptez pas vos problèmes et croyez-moi, si vous n’acceptez pas vos problèmes, vous n’avancerez pas dans la vie. » Tu ne la lâchais plus du regard : « Alors oui, je ne connais pas l’étendu de vos problèmes, je ne vous connais pas. Mais je sais que vous en avez besoin, de parler à quelqu’un. Car si on vous force à aller ici, c’est qu’il y a une raison. Si vous stressiez il y a quelques minutes, il y a bien une raison. » Tu t’écartais de l’ascenseur, lui laissant le choix entre partir ou rester: « Je n’ai pas à vous forcer de quoi que ce soit Zoe. Vous pouvez partir, continuer à fuir vos problèmes ou bien les accepter pour avancer. C’est vous qui décidez. »
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mar 19 Jan - 15:42
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Elle a horreur quand quelqu’un se mêle de sa vie, et c’est exactement ce qu’il est en train de faire. Eli, son voisin dans la salle d’attente où elle se trouvait, quelques instants plus tôt. Prise de panique, elle avait quittée précipitamment la salle pour sortir de l’enceinte médicale. Elle s’apprêtait à appeler un ascenseur quand l’homme de la salle d’attente se mit devant elle pour l’en empêcher, lui disant qu’il ne fallait pas qu’elle se défile et que cette séance chez le psy ne pouvait lui être que bénéfique. Bien évidemment, la brune commence à hausser le ton, prétextant qu’il ne l’a connait pas et qu’elle n’a pas besoin d’aller voir un psy. Une fois qu’elle eut terminée de parler, il ne faut pas beaucoup de temps à Eli pour rétorquer, et lui faire part de son point de vue. Il émit ses suppositions, comme quoi si elle est venue c’est surtout parce qu’elle en avait besoin, et pas simplement pour passer le temps. « Non, non. Passer des heures entières dans une salle d’attente et parler à des patients est vraiment mon passe-temps préféré. » Il ne l’aurait pas cru si elle lui avait fait cette remarque. Eli avait raison. Zoe se mentait surtout à elle-même quand elle disait qu’elle n’avait pas de problèmes. Elle en a, mais elle ne sait pas comment s’en débarrasser. La brune est consciente qu’il ne lui suffira pas de claquer des doigts pour que tous ses problèmes s’effacent. Elle n’avance pas. Zoe se bloque elle-même parce qu’il est impossible pour elle de partir de sa vie, de ses tracas. La brune préfère montrer un côté femme forte plutôt que d’avouer sa faiblesse, ses faiblesses. « Vous allez pas me dire que vous n’avez pas stressé, vous, avant votre premier rendez-vous ? » C’est quand même une réaction normale, non ? Il y a beaucoup d’appréhension à se dire qu’on va à un rendez-vous chez le psy. Zoe lui fit comprendre qu’elle voulait qu’il se pousse, pour qu’elle puisse appeler cet ascenseur et s’en aller. Fort heureusement, Eli ne chercha pas à la retenir plus longtemps. Il s’écarta et lui laissa le choix. « Je n’en ai pas besoin. » La brune fit un pas en avant pour pouvoir appeler l’ascenseur, détournant son regard pour ne pas croiser celui d’Eli. Elle lui fit un signe de tête en entrant dans l’ascenseur avant d’appuyer sur la touche pour descendre au rez-de-chaussée. En marchant pour aller à sa voiture, les paroles de cet homme lui revinrent en tête. Est-ce qu’elle irait vraiment mieux si elle se décidait à parler à cette psy ? Est-ce que les idées noires et les pensées suicidaires s’arrêteront ? Et puis, d’un coup, Zoe s’arrêta de marcher et observa autour d’elle le parking du centre médical. Elle se mit à soupirer. « Petit con ! » La brune fit demi-tour, entra de nouveau dans l’établissement et marcha rapidement vers la salle d’attente. Non pas qu’elle soit pressée d’aller à ce rendez-vous parce qu’elle reste persuadée que c’est une mauvaise idée, mais surtout pour pouvoir récupérer la place assise auprès de cet homme. Elle posa sa main sur la porte de la salle d’attente et hésita un instant, avant de l’ouvrir et d’aller s’asseoir sur la place où elle était assise quelques minutes auparavant. Zoe se pencha doucement vers Eli. « Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie, mais pensez à une reconversion en psy. Vous êtes plutôt doué. » Elle esquissa un sourire, avant de reprendre. « Si je survis à ce premier rendez-vous, je vous dois un café. » C’est un moyen comme un autre de le revoir, non ?
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mar 19 Jan - 22:41
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tu n’étais pas habituellement ce genre. A te mêler de ce qui ne te regarde pas. A donner des conseils, à jouer les grands moralistes. Tu n’étais pas du genre à donner ton avis, à dire ce que tu pensais, ce qui était bon ou pas bon, bonne idée ou mauvaise idée. Tu estimais que la vie de chacun ne regardait pas autrui et tu étais complètement d’accord avec l’idée de ne pas te mêler de ce qui ne te regarde pas. Pourtant, tu étais là. Face à cette inconnue. Tu l’avais rattrapée pour lui dire le fin fond de ta pensée, pour lui dire ce que tu avais pu observer, pu constater après quelques brefs échanges. Elle était mystérieuse, tu ne la connaissais pas mais tu avais perçu quelque chose de brisé en elle. Elle n’allait pas bien comme elle tentait de te faire croire. Elle n’était pas heureuse comme elle essayait de le masquer à travers son sourire. Elle avait beau tenter de te baratiner avec son charabia, tu n’en croyais pas un mot, pas une traite. Elle se voilait probablement la face ou bien elle n’avait pas conscience de ses problèmes. Sa réaction ne se fit pas à attendre, ce que tu redoutais. Elle commençait à te poser des questions et lorsqu’elle te demandait si tu avais pu être stressé lors de ton premier rendez-vous, tu haussais les épaules : « Non, je ne l’ai pas été. J’ai vécu d’autres choses plus stressantes. » Tu ne voulais être plus explicite. C’était une simple inconnue que tu empêchais de faire quelque chose qu’elle risquerait de regretter mais tu n’allais pas confier tes problèmes. Comme elle, tu n’étais pas du genre à raconter à tout le monde des mésaventures en tant que soldat. Tu préférais garder ça pour toi et ton plus proche entourage. Malgré tes paroles que tu aurais pensé convaincantes, tu pensais que la jeune femme se rétracta et reprendra place dans la salle d’attente. Mais elle préféra partir, choisissant de continuer à se mentir à elle-même. Elle n’était peut-être pas encore prête. Tu te contentas d’ajouter : « C’est vous qui voyez. » Les portes se refermèrent et aussitôt tu rejoignis la salle d’attente. Tu attiras le regard de quelques curieux qui durent penser que tu étais probablement parti faire la cour à la demoiselle mais tu t’en fichais. Tu t’asseyais à la place que tu occupais quelques minutes plus tôt. Tu considérais cela comme un échec de ne pas avoir réussi à la convaincre. Tu soupiras et posas ta tête contre le mur, le regard lasse. Qu’elle ne fut pas ta surprise quand Zoe, la fille que tu avais tenté de convaincre de rester, reprit place à tes cotés. Un sourire se dessina sur tes lèvres tandis que tu te redressais. Sa phrase te fit sourire et tu lui répondis, en te penchant vers elle : « Je suis avocat donc c’est un peu la même chose. Faut juste savoir se montrer convaincant, trouver les bons mots. Mais vous avez pris le bon choix. » Tu t’étais permis de le souligner. Sa proposition te fit sourire, une proposition plutôt alléchante, qui te permettait de découvrir cette inconnue qui t’intriguait sinon tu n’aurais pas à chercher à lui courir après pour la convaincre de rester. « Avec plaisir. » Tu baissais la tête, un sourire aux lèvres. Tu fus appelé par la psychologue et entrais dans la salle. Après quelques échanges, de longs échanges, la séance était terminée et vint le tour de Zoe, à laquelle tu souris en sortant. Tu étais prêt à repartir, à rentrer chez toi mais une autre idée vint à ton esprit. Après tout, tu n’avais rien à faire alors tu choisis d’attendre. D’attendre que la jeune femme sorte. Après tout, elle avait peut-être quelque chose de prévu mais tu prenais un risque. Le risque de l’attendre inutilement sachant qu’elle pourrait avoir quelque chose de prévu. Tu pensas à rétracter mais la jeune femme sortit au même moment. Elle allait probablement te demander ce que tu faisais encore là alors tu ajoutais : « Je crois que vous me devez un café, vous semblez avoir survécu. » Un tantinet amusé, tu finis par ajouter : « Vous aviez quelque chose de prévu ou bien ?» Tu préférais demander même si tu aurais du le faire avant de l’avoir attendu. Tu la mettais plutôt devant le fait accompli. « Sinon une autre fois, je ne veux pas vous déranger. » Ajoutais-tu, pour lui montrer que tu ne la forçais en rien.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mer 20 Jan - 17:54
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Les paroles de cet inconnu résonnèrent dans sa tête et elle se mit à se poser de multiples questions. Ce n’est pas bon. Il a réussi à la toucher bien qu’elle tente de mettre des barrières entre les personnes et elle, ne voulant pas être blessée une nouvelle fois. La seule personne qu’elle s’autorise réellement à apprécier, c’est son meilleur ami. Il est le seul à réellement la connaitre, bien qu’il ne sache pas tout sur elle, et sur ses derniers mois. Les autres peuvent prétendre être ses amis, elle n’ira pas se confier à eux comme elle peut le faire avec Rhys. C’est comme si Zoe avait cette impression que plusieurs voix étaient en train de s’adresser à elle, dans sa tête. « T’as vraiment un problème, ma veille. » Cette remarque l’a fit s’arrêter dans sa marche, soupirer un instant avant de se tourner et de marcher en sens inverse, revenant dans la salle d’attente quelques instants plus tard. Eli se pencha vers elle en lui avouant être avocat, de ce fait, il sait comment se montrer convaincant et trouver les bons mots pour amadouer sa proie. « Je vous vois venir avec votre sourire de vainqueur. Laissez-moi vous dire que pour l’instant, vous n’avez rien gagné du tout. Je ne suis pas encore entrée dans cette salle. » Eli s’était mis à sourire quand elle était revenue, qu’il ne s’avoue pas vainqueur tout de suite, car elle peut encore s’en aller, prendre ses jambes à son cou et vraiment décider de ne pas faire demi-tour cette fois-ci. « Bizarre. Je ne vous voyais pas enfermé dans votre bureau pendant des heures à lire des articles du code civil, et autres documents de droit. » Il y a tout de même la partie intéressante d’aller à des audiences, l’excitation de connaitre le verdict final pour son client mais elle ne l’aurait pas imaginé avocat, c’est certain. « J’imaginais plus que vous étiez le genre d’homme à voir du pays, plutôt que de porter un costume et passer des heures dans une salle d’audience. » Comme quoi, son instinct peut se tromper. Zoe était tout de même très intriguée par ce personnage, cet inconnu. Elle lui proposa alors d’aller boire un café, si elle réussit à survivre à ce premier rendez-vous chez le psy et elle esquissa un sourire quand il accepta. La porte ne tarda pas à s’ouvrir et un patient en sortit avant qu’elle n’appelle son voisin de chaise. Elle trouvait le temps bien long quand il n’était pas à ses côtés. Et puis, ce fut son tour. Eli lui souria en sortant de la salle, sourire qu’elle lui rendit avant de renter nerveusement dans la pièce. Le début de séance fut assez difficile, Zoe ne voulait pas se dévoiler, ne voulait pas parler de sa vie privée, parce qu’elle reste persuadée que cela ne regarde qu’elle. Et puis… Elle a fini par s’ouvrir un peu, sous les paroles du docteur Feldman, qui cherchait à en savoir plus sur elle. Autant dire que lorsque la psy lui annonça que cette séance était terminée, Zoe fut soulagée. Elle allait pouvoir rentrer, et reprendre sa vie, normalement, jusqu’au prochain rendez-vous. La brune fut surprise de trouver Eli dans la salle d’attente quand elle quitta sa séance. La canadienne esquissa un sourire avant de prendre la parole. « Vous avez tellement pris goût à ses séances que vous voulez en avoir une autre maintenant ? » C’était une façon contournée de lui demander ce qu’il faisait là. Une façon de la méthode Zoe, si on peut le dire ainsi. Eli lui expliqua alors qu’elle lui devait un café, car elle semblait avoir survécu. Il voulait s’assurer ensuite qu’elle n’avait rien de prévu, sinon ils pourraient reporter ce café partagé, une autre fois. Zoe fit un mouvement de tête, pour lui répondre par la négative. « Je ne prévois jamais rien à l’avance. » A part ses rendez-vous avec la psy, parce qu’elle n’a pas le choix. « J’ai horreur de ça. » Pourquoi prendre des rendez-vous, prévoir des sorties des mois à l’avance alors que tout faire au dernier moment est bien plus excitant ? « J’connais un café, pas très loin. Il y a beaucoup de monde mais l’endroit est assez grand, donc on n’a pas besoin de crier pour s’entendre. » Zoe lui adressa un nouveau sourire, avant de marcher aux côtés d’Eli pour aller au café qui se trouvait à quelques rues du centre médical. Une fois à l’intérieur du commerce, Zoe se pencha vers lui. « Aller vous installer. Je m’occupe de prendre les commandes. » Comment pouvait-elle savoir ce qu’il voulait ? On peut avoir un expresso, un café long, un cappuccino. « J’vais vous faire goûter une boisson, vous allez en raffoler après. »
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Dim 13 Mar - 20:14
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tes mots semblèrent avoir leur effet. Pourtant, quand elle était partie, tu t’étais dit que tu lui avais donné probablement une énième raison de fuir ses problèmes. Elle avait du se demander qui tu étais pour pouvoir te permettre de lui donner une telle leçon de morale. Tu dus avouer que toi-même, tu n’aurais guère apprécié qu’une personne que tu n’avais jamais vue vienne te dire ce que tu devrais faire. Toutefois, il fallait le reconnaître que ça avait été plus fort que toi. Tu reposais ton regard sur la porte d’entrée, attendant impatiemment ton retour avant d’être surpris par le retour de l’inconnue. Elle semblait s’être ravisée au dernier moment, à ta plus grande surprise. Tu ne pus te retenir de sourire, surtout à l’entente de ses mots. « Je suis sur que ça va très bien se passer, ne vous inquiétez pas. Faites-moi confiance, vous avez fait le bon choix. » Tu esquissais un sourire. Tu lui confiais que tu étais avocat, à son plus grand étonnement. Tu souriais à ses dires, haussant les épaules. Tu en avais vu du pays d’une certaine façon mais probablement pas dans de bonnes circonstances. « Comme quoi, faut vraiment pas se fier aux apparences. » Finissais-tu par dire tandis que tu eus comme une pointe d’amertume lorsque quelques souvenirs viennent te chatouiller l’esprit. Tu finis par ajouter simplement : « J’ai été ce genre d’hommes mais ça ne plaisait pas. Alors j’ai opté pour quelque chose de plus.. disons simple.» Tu fis une légère moue avant d’hausser les épaules. Tu n’avais guère envie de rentrer les détails parce que tu étais parmi des oreilles attentives et cette femme n’était qu’une inconnue et même si elle t’intriguait parce que tu avais l’impression qu’elle te ressemblait, tu ne pourrais lui confier les quelques douloureux souvenirs que tu n’avais pas oubliés. Tu ne voudrais pas la faire peur avec ton passé de militaire parce que la plupart des gens avaient leur idée préconçue. Ils avaient aussi de la pitié et ce n’était pas quelque chose dont tu étais friand alors tu préféras rester quelque peu évasif même si tu risquais d’attiser la curiosité de la jeune brune. Ce fut ton tour alors tu te dirigeas vers la pièce, te tournant vers elle avec un léger sourire tandis que tu refermais la porte du cabinet. Ces quelques instants, tu retraçais l’une de tes journées quand tu étais allé en Irak. Elle te posait quelques questions dont certaines tu ne sus répondre. Elle essaya tant bien que de mal à tenter de comprendre ce qu’il se passait dans ta tête mais elle semblait ne pas vraiment comprendre. Tu finis par ressortir de la salle et souris à la jeune Zoe tandis que tu t’apprêtais à repartir vers ta banale routine. Néanmoins, tu t’étais dit que tu avais envie d’en savoir plus sur elle, de savoir qui elle était vraiment. Elle semblait surprise de te voir en sortant de la salle et tu t’étais senti quelque peu stupide d’être resté là alors qu’elle pourrait très bien te dire qu’elle ne peut pas maintenant. Tu fus rassuré de voir que non. Tu riais légèrement à ses dires avant de la suivre dans un café. C’était assez spacieux, éclairé et semblait être un endroit assez fréquenté. Tu l’écoutais tandis que tu rejoignais une table. Elle te rejoint et tu pris un air légèrement suspicieux : « Vous nous avez commandé quoi ? » Puis après tout, ce sera la surprise. Tu la regardais quelques instants avant de finalement lui demander : « Alors vous trouvez comment le docteur Feldman ? » Tu espérais que ce soit passé mais tu préférais la laisser t’en parler naturellement. Tu ne voulais pas paraître trop curieux, peut-être qu’elle ne voulait pas en parler.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Jeu 31 Mar - 17:46
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Quand Eli lui dit qu’elle a fait le bon choix en revenant s’installer dans cette salle d’attente, Zoe esquissa un simple sourire. Elle ne préféra rien répondre, parce qu’au fond d’elle, elle n’était pas certaine d’avoir réellement fait le bon choix. Très peu de personnes de son entourage sont au courant de sa situation, et elle n’a pas la moindre envie d’en parler à un professionnel. Malheureusement, sa mère l’a forcée à aller voir cette psy et elle se doute bien que si elle ne va pas au rendez-vous, elle risquerait d’avoir un nouvel appel de sa mère pour l’obliger à aller au prochain rendez-vous qu’elle aura pris pour elle, à distance. Sa mère n’est pas une sainte, mais elle peut se montrer très dure quand elle le souhaite. La brune n’a pas envie de la contredire. Certes, sa mère n’est pas omniprésente dans sa vie, mais elle sait de quoi elle est capable, même en étant à plusieurs kilomètres de sa progéniture. Le docteur Feldman ouvrit la porte de son bureau et la brune se retrouva seule dans la salle d’attente. Zoe a horreur d’attendre. Elle n’est pas du tout patiente, c’est un de ses pires défauts. Elle tournait la tête, à droite, puis à gauche, puis encore à droite avant de soupirer un bon coup. Et puis ce fut son tour de se rendre dans le bureau du docteur Feldman, de s’installer et de laisser un silence s’installer entre sa psy et elle. Le début ne fut pas évident, Zoe était vraiment stressée. C’est le docteur Feldman qui a brisé ce lourd silence qui devenait trop pesant. Elle lui avait posée quelques questions, cherchant un peu à la connaître mais surtout à savoir les raisons de sa présence dans son cabinet. La brune n’évoqua pas tout de suite ses tentatives suicidaires et ses pensées sombres, mais le docteur Feldman s’en rendit compte rapidement. Elle doit connaitre des personnes, d’autres patients, qui sont dans le cas de Zoe pour le percevoir tout de suite. La brune fut surprise de constater qu’Eli l’avait attendu à la sortie de sa première séance. Elle ne s’attendait pas du tout à le voir ici, elle pensait qu’il serait rentré chez lui. Mais non. Ils allèrent dans un café pas très loin, où Zoe a l’habitude d’aller avant de le laisser s’installer à une table pendant qu’elle passait commande. La brune ne put s’empêcher de sourire quand il lui demanda ce qu’elle avait commandé. Zoe posa les boissons sur la table, et s’installa en face d’Eli. « C’est une sorte de cappuccino, avec une chantilly à la vanille et des éclats de spéculoos par-dessus. C’est une tuerie, vous allez voir. » Rien que de dire ce qu’elle a commandé, elle en aurait presque envie de baver. « C’est pas compliqué à faire à ce que m’a dit le serveur, mais j’ai jamais réussi quand je l’ai testé chez moi. » Bon, en même temps, ce n’est pas une pro de la cuisine. Sa tante lui fait souvent des plats d’ailleurs qu’elle laisse au réfrigérateur pour elle. Puis, Eli lui demanda ce qu’elle avait pensé de la psy. « Elle est pas désagréable, mais si vraiment elle veut que je m’ouvre à elle, elle va avoir besoin d’une centaine de séances au moins, et banquier risque de pas être très content. » Les séances ne sont pas données, et sachant que c’est sans avis médical, elle doit débourser une certaine somme à chaque séance. « Vous croyiez qu’elle fait un prix ? Genre, pour dix séances, la onzième est gratuite. » Elle plaisantait bien sûr. Zoe but une gorgée de sa boisson, invitant Eli à en faire de même. « Alors, vous trouvez ça comment ? » Elle avait hâte de connaitre son verdict. Zoe semblait hésitante un instant, puis pris son courage avant de prendre de nouveau la parole. « Tout à l’heure, vous avez dit que vous étiez le genre d’homme que j’imaginais. Vous faisiez quoi ? » Zoe est bien trop curieuse. Elle pourrait s’excuser pour qu’il ne se sente pas obligé de lui répondre, mais elle avait envie de connaitre la réponse. Eli l’intrigue beaucoup trop.
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mer 6 Avr - 22:24
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Peut-être c’était le goût de l’inconnu qui t’avait poussé à attendre cette fameuse Zoe. Tu ne l’avais jamais croisée auparavant et te voilà en train de patienter dans la salle, les bras croisés. Pendant quelques minutes, tu t’étais demandé si ce n’était pas osé, quand bien même impoli, prématuré. Tu aurais peut être dû attendre encore quelques séances avant de lui dire qu’elle te devait un café. Puis tu t’étais dit que c’était maintenant ou probablement jamais. Parce qu’avec un peu de malchance, tu ne la reverrais jamais et tu te serais trouvé con, con de ne pas avoir accepté son offre aussitôt soumise. Alors tu avais tenté de chasser toutes ces idées qui te disaient qu’elle allait probablement te dire que c’était une façon de parler, qu’elle n’avait pas le temps. Mais tu étais bien trop curieux, bien trop curieux de découvrir cette Zoe qui semblait à la fois t’être similaire mais si diamétralement opposée. Finalement, Zoe accepta, semblait même surprise que tu l’aies attendue. Après quelques mots échangés, tu avais voulu la découvrir davantage et tu t’étais dit qu’avec son offre, c’était la meilleure façon d’apprendre à la connaître. Vous aviez rejoint un café non loin du cabinet et tu pris place tandis qu’elle partit passer la commande. Habituellement, tu étais de ceux qui aimaient payer lorsque tu étais en bonne compagnie mais tu t’étais dit que ce serait une bonne excuse, une bonne raison de la revoir en lui disant que tu lui devais un café. Tu demandas ce qu’elle t’avait commandé, tu hochais la tête. Tu souris légèrement à ses dires avant de décrocher un simple : « Je vous crois alors. » Après tout, c’était bien la première fois que tu goûtais ce genre de choses. Tu regardais un peu autour de vous. T’avais beau avoir côtoyé un bon nombre de fois le cabinet, jamais tu étais rentré ici bien que tu étais passé plusieurs fois devant. La réponse de la jeune femme te sortit de ta curiosité et tu hochais la tête à ses dires et fus amusé aux dires de la jeune inconnue. Faut dire que tu ne manquais pas d’argent et que tu pouvais bien le claquer par ci, par là. Tu n’en manquerais jamais et encore moins depuis que tu avais débuté en tant qu’avocat. Tu ne gagnais pas forcément les mêmes salaires qu’un type bossant dans les grosses firmes mais tu gagnais honnêtement ta vie, sans compter les salaires que tu percevais encore de l’armée. Tu n’étais pas à plaindre, non. : « Je comprends. J’ai eu un pas de mal à mes premières séances mais d’ici la deuxième voire la troisième ça va déjà un peu mieux. » Finissais-tu par dire en haussant les épaules. Tu avais mis du temps à t’ouvrir également parmi que face à cette inconnue, tu n’avais pas envie de déballer ta vie. Pourtant, elle avait réussi. Réussi à te faire changer d’opinion sur les psychologues : : « Vous savez, c’est un bon investissement sur le long terme. Je vous accorde que c’est plutôt cher mais au final, c’est de l’argent bien dépensé. Et je vous dis pas ça pour vous convaincre de continuer à consulter Mme Feldman mais je vous fais part de ma propre expérience. » Peut-être que Zoe n’avait pas vécu la même chose mais quoi qu’il ait plus la tourmenter, elle devait continuer ses séances. C’était toujours bon de se confier à quelqu’un d’extérieur à soi. Il ne pouvait pas vraiment porter un jugement sur ce que l’on était, sur ce qu’on l’avait pu faire. Tu ne te sentais pas jugé quand bien même on ne te prenait pas par pitié. Tu n’aimais pas trop ça mais tu n’y échappais jamais alors avec le temps, tu t’y étais habitué. Tu finis par prendre une gorgée de la boisson et fus agréablement surpris. : « Je dois avouer que j’avais un peu peur quand vous aviez commencé à énoncer ce qu’il y avait là-dedans mais c’est plutôt bon. Je vous remercie de me faire partager le truc. A charge de revanche, la première fois j’essaierai de vous faire goûter quelque chose que vous ne connaissez pas. » Quand bien même il y aurait une prochaine fois mais tu étais persuadé que vos chemins allaient se recroiser. Tu le sentais. Elle finit par te poser une question, une question à laquelle tu t’y attendais et cela te décrocha un léger sourire. : « Effectivement. » Tu pris une seconde gorgée de ta boisson afin de la reposer et entreposais tes mains autour, cherchant quoi répondre sans trop rentrer dans les détails. : « J’ai été soldat dans l’US Army pendant quelques temps. Par conséquent, j’ai vu pas mal de pays donc vous aviez vu juste au final à mon égard. » Tu étais bref. Si elle te posait quelques questions, tu resterais assez évasif, comme d’habitude. Tu n’avais pas envie de parler de ça, ta séance avec ton psy t’ayant largement suffie. « Et vous. Parlez-moi de vous. » Demandais-tu en la regardant : : « Ma vie n’est pas très passionnante, j’imagine que la vôtre l’est davantage.» Ta vie était bondée de rebondissements mais tu ne souhaitais encore te dévoiler, c’était encore trop tôt. Puis tu étais incapable, encore, de parler de « ça » à cœur ouvert.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mar 12 Avr - 12:12
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Elle n’était pas vraiment satisfaite de ce premier rendez-vous avec la psychologue. Certes, ce n’était que le premier rendez-vous donc ce n’est pas évident des deux côtés. Il faut apprendre à se connaitre, que le médecin puisse montrer à son patient qu’il peut avoir confiance, que le secret médical sera gardé. Elle ne doute pas des capacités de la psychologue, mais elle doute plutôt par rapport à elle. Zoe n’avait pas envie de venir chaque semaine pour parler à une tierce personne de ses problèmes, de ses pulsions et de ses idées noires. La situation semble s’améliorer depuis qu’elle habite à White Oak Station, et qu’elle s’est rapprochée de son meilleur ami. Certes, elle n’a pas l’occasion de voir Rhys très souvent, mais ils arrivent tout de même à se trouver un peu de temps tous les deux, de temps en temps. Eli voulait se montrer rassurant, lui expliquant qu’il a lui-même eu du mal lors de sa première séance. Ca s’améliore néanmoins au fur et à mesure. « Après, tout dépend aussi de l’individu qui s’est assis sur son divan. » Tout individu réagit d’une façon qui peut être différente de la réaction d’une autre personne. Peut-être que Eli a pu se sentir mieux au bout de deux ou trois séances, mais ce sera peut-être beaucoup plus long pour Zoe. Surtout si elle n’y met pas assez de volonté. La brune fit donc la remarque à Eli que son banquier ne risquerait pas d’être content. Les séances chez la psychologue ne sont pas données, et même si elle n’a pas forcément de problème au niveau de l’argent, elle n’a pas envie d’en avoir dans le futur si elle doit continuer de venir aux différentes séances qu’on lui impose. « Je vais devoir soudoyer ma mère pour qu’elle prenne en charge le paiement de mes séances. Après tout, c’est elle qui a orchestré tout ça, qui a insisté pour aller voir quelqu’un. » Elle ne veut peut-être plus rien avoir en commun avec ceux qui sont censés être ses parents, mais ils peuvent au moins lui verser une certaine somme pour qu’elle puisse payer les différentes séances chez la psy. Zoe connait assez bien celle qui se dit être sa mère pour savoir qu’elle ne lâchera pas l’affaire et qu’elle continuera d’insister pour que sa fille aille voir quelqu’un, qu’elle aille parler à un spécialiste. Zoe se sent peut-être aller mieux, mais elle reste parfaitement consciente qu’un moindre chamboulement dans sa vie pourrait la refaire tomber dans une période sombre, dans un moment d’égarement qui lui ferait se poser de nombreuses questions au point de remettre son existence en cause. Ils se sont installés au café, pas loin du cabinet médical, et Zoe est allée acheter deux boissons au comptoir. Elle a envie de lui faire découvrir sa boisson du moment. C’est peut-être ridicule parce qu’ils se connaissent à peine, mais elle a envie d’en savoir plus sur lui. Elle est intriguée par le blond. Elle l’invita alors à boire et curieuse, elle lui demanda ce qu’il pensait de cette boisson. Un sourire se dessina sur ses lèvres face à sa réponse. Eli semble aimer, c’est un bon point. « La prochaine fois ? » Oui, il venait de lui dire merci, pour lui avoir fait partager cette boisson et que la prochaine fois, il tentera de lui faire goûter quelque chose qu’elle ne connait pas. Elle était surprise par ses propos, ne s’attendant pas vraiment à ce qu’il lui propose presque un second moment ensemble. Oui, parce qu’on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un rendez-vous. « Vous en concluez donc qu’il y aura une prochaine fois ? » Elle ne dit pas non, mais elle ne dit pas oui, non plus. Elle aime bien retourner la situation de son côté, pour avoir l’avantage. « J’aime croire aux coïncidences. On verra bien si on se retrouve une nouvelle fois dans cette salle d’attente. » En attendant, la brune voulait en savoir plus sur lui, sur cet inconnu. Il lui avoua alors qu’il a été soldat pendant un temps. Zoe s’apprêtait à lui poser d’autres questions, sur son ancien métier mais il fut plus rapide, et lui demanda de parler d’elle. La brune comprit rapidement qu’il ne souhaitait pas en parler, et c’est compréhensible. « Ma vie n’est pas non plus très passionnante. » Elle n’aime pas forcément parler d’elle, ils se ressemblent sur ce point. « Qu’est-ce que vous avez envie de savoir sur moi ? » Ce sera plus simple. Il peut lui demander plein de choses tellement simples, comme son âge, son métier ou bien d’où elle vient. Elle se doute bien qu’il ne lui demandera pas de choses trop personnelles, comme les raisons de sa présence chez un psy, si elle a quelqu’un dans sa vie ou d’autres points qu’on ne demande pas si on ne connait pas un minimum la personne. « Réfléchissez bien à ce que vous allez me demander, car je risque de vous les demander en retour. » Un sourire s’afficha sur son visage, avant qu’elle ne boive une gorgée de sa boisson, en attendant la réponse d’Eli.
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Jeu 14 Avr - 17:45
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tu acquiesçais d’un simple geste de tête lorsqu’elle te fit remarquer que tout dépendait des personnes, que certaines étaient probablement plus aptes à se confier que d’autres. Tu n’étais pas forcément de ceux qui adoraient se confier à un inconnu mais tu tentais d’écourter au plus vite la séance et si tu voulais y parvenir, il fallait que t’y mettes du tien. Pourtant, parfois, t’avais vraiment pas envie de parler de la guerre, de l’Irak, des atrocités que tu avais pu voir. Tu préférais penser à des choses plus positives, à ta nouvelle vie. Pourtant, il fallait bien que tu réussisses d’abord à tenter d’aller de l’avant en commençant par oublier les frasques de ton passé même si tu savais qu’il restera à jamais gravé dans ta mémoire. Tu riais légèrement aux dires avant de t’adosser à ton siège. Cette Zoe semblait avoir quelques soucis avec ses parents, notamment sa mère. A l’entendre parler, elle ne semblait pas vraiment en bon conflit avec elle et tu ne tentais de ne pas te montrer indiscret, après tout, vous ne vous connaissiez à peine. Tu te contentais de répondre avec un haussement d’épaules : « Vous verrez que ces séances vous seront bénéfiques.» Tu ne voulais pas entrer dans un sujet à tabou en évoquant sa mère. Peut-être que plus tard, elle se confiera d’elle sur ce sujet mais tu ne comptais pas lui en parler. Tu n’étais pas quelqu’un de très intrusif dans la vie des gens. Tu préférais laisser les gens venir d’eux-mêmes parce dans le cas contraire, tu préférais te confier plutôt que d’être amené à répondre à des interrogations qui seraient bien trop personnelles. Tu y avais le droit et tu détestais ça. Tu étais bien souvent mal à l’aise et ne savais pas comment couper court pour avoir la paix. Alors tu préférais ne jamais évoquer ces sujets, ces sujets douloureux que tu jugeais tabou. Pour l’instant, tu te contentais d’en parler à ta psy et c’était très largement suffisant. Peut-être déjà trop même. La jeune femme semblait surprise que tu évoquais une prochaine fois. Tu l’écoutais, un léger sourire aux lèvres et semblais amusé par ce suspens que laissait la jeune femme. « Je suis sûr de vous recroiser là-bas. J'espère vous avoir convaincu des vertus de ces dernières sinon cela veut dire que je ne suis aussi convaincant que je devrais l'être et je devrais, à cause de vous songer à prendre une autre voie qu'avocat.» Tu riais légèrement avant d’ajouter simplement : « Ou peut-être on se croisera ailleurs. Ce n’est pas comme si White Oak était une grande ville. Je crois aux coïncidences moi, aux bonnes. » Finissais-tu par ajouter, fixant quelques secondes ta tasse avant d’en reprendre une gorgée. Après qu’elle t’ait légèrement interrogé sur ton passé, tu ne lui avais pas vraiment laissé le temps d’en savoir plus sur ton passé de soldat. Mais tu te doutais qu’elle voudrait probablement en savoir plus toutefois tu la devances en l’interrogeant sur sa vie qui ne semblait pas aussi trépidante que la tienne. Elle te demanda ce que tu voulais savoir et tu haussais les épaules. Un peu tout et rien, probablement. Sa dernière phrase te fit légèrement sourire et tu finis par demander. « Ca me va. » Tu bus une énième gorgée et reposais la tasse : « J’imagine les questions standard. Du type quel est votre âge, ce que vous faites dans la vie, si vous êtes native d’ici.» Tu cherchais ce que tu pourrais lui demander, ajoutant : « Ce que vous jugez nécessaire que je sache. » Lançais-tu en regardant la jeune femme, un sourire aux lèvres.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Dim 17 Avr - 12:38
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Eli l’intrigue, beaucoup, mais la brune ne sait pas pourquoi. Ils ne se connaissent que depuis quelques minutes, mais elle a terriblement envie d’en savoir plus sur lui. Ce ne sera pas une tâche facile puisqu’Eli semble tout aussi mystérieux qu’elle. Ce qui n’est pas étonnant quand on sait qu’ils se sont rencontrés dans la salle d’attente d’un cabinet de psy. Il ne faut pas en faire une généralité, mais la plupart des personnes qui viennent voir un psy ont un problème. Zoe, la première. Même si la brune a eu du mal à l’admettre. Après, peut-être qu’Eli n’a pas de problème, et qu’il est l’exception dans cette généralité. Elle ne pourra le savoir qu’en apprenant à le connaitre. Elle aimait croire qu’il voulait aussi en savoir plus sur elle, puisqu’il évoqua une prochaine fois. Elle était surprise, certes, mais très agréablement surprise par ses paroles. La brune aimait croire aux coïncidences et elle espérait vraiment qu’elle le reverra. Elle laissa tout de même planer un peu le doute, faisant comme si elle n’était pas impatiente de le revoir. Il ne manquerait plus qu’il l’a fui par la suite. Eli lui répondit alors qu’il était sûr qu’il la recroiserait là-bas, dans cette salle d’attente, en admettons qu’elle continue de venir à ses séances. En effet, il peut se montrer très convaincant, quand il le souhaite, mais c’est aussi parce qu’elle sait que sa mère risque de péter un câble si elle savait qu’elle n’assistait plus à ses séances. Seulement, elle préférait ne rien dire à Eli. Elle n’a pas envie qu’il pense que c’est de la faute de sa mère, et non grâce à lui. On verra bien si les futures séances sont bénéfiques, comme Eli le lui a dit. « On verra bien alors, si on se recroise dans cette salle d’attente. Si vous me voyez une prochaine fois, ça vous prouvera que vous êtes un bon avocat. » Elle n’en doutait pas un seul instant, puisqu’il a tout de même réussi à la faire revenir alors qu’elle avait quitté la pièce avant même son rendez-vous. Il affirma qu’ils pourront tout aussi se rencontrer ailleurs, puisque cette ville n’est pas immense. Lui aussi, il croit aux coïncidences, et aux bonnes. Ce qui l’a fit sourire. « Dans ce cas, nous verrons bien si nos destins sont censés se croiser, de nouveau. » Zoe but une gorgée de sa boisson quand Eli lui demanda de parler d’elle. Zoe était heureuse de voir qu’il voulait en savoir plus sur elle, comme elle veut en savoir plus sur lui. La brune a horreur de parler d’elle, alors elle préférait détourner la conversation, en lui demandant clairement ce qu’il voulait savoir pour elle. Ils viennent simplement de se connaitre donc il n’allait pas lui demander des choses trop sérieuses, trop personnelles. « Bien… J’ai vingt-quatre ans. Je suis originaire de Vancouver. Je suis arrivée à White Oak Station, il y a quelques mois seulement, mais je connais cette ville depuis plusieurs années, grâce à de la famille et mon meilleur ami. » Elle marqua une pause, un instant, avant de reprendre. « J’ai arrêté mes études et pour le moment, je n’ai pas d’emploi. » Elle haussa les épaules, tout en esquissant un léger sourire en coin. Un peu comme si elle était honteuse de lui avouer qu’elle n’avait pas de travail, pas de but dans sa vie. « Je vous l’ai dit, rien de bien intéressant en soi. » Zoe ne sait pas trop quoi lui dire d’autre. Elle n’a pas envie de rentrer dans les détails de sa vie, elle n’aime pas parler d’elle et même si elle sait qu’elle doit parler pour qu’Eli se confie à elle ensuite, elle ne trouve pas les mots. « Et vous alors ? Que pouvez-vous me dire sur vous ? Dites-moi quelque chose que personne ne sait. »
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 7 Mai - 17:58
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
ZOE & ELI
Tu souriais de nouveau face à ce mystère que la jeune inconnue semblait apprécier laisser flotter dans les airs. Quelque chose t’intriguait, te donnait envie de la connaître davantage. Peut-être parce qu’elle te semblait t’être à la fois si similaire mais pourtant si différente. Elle recelait un grand nombre de secrets, il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Elle se cachait derrière cette assurance, ses sourires, cette répartie qui pourrait te faire reculer mais pourtant tu ne te laissas pas impressionner et tu haussais les épaules à ses dires, un léger sourire aux lèvres. Tu n’étais pas du genre à insister alors tu te contentais de rester silencieux à ses dires, parce que si elle aimait être mystérieuse, tu l’aimais l’être d’autant plus. Tu n’étais pas du genre à te dévoiler dès les premières rencontres bien que tu étais en confiance avec Zoe. Tu étais persuadé que vous aviez un bon nombre de points outre votre caractère. Mais il était probablement trop tôt pour qu’elle te raconte son histoire et toi la tienne. Puis tu lui demandas de parler d’elle. Ta vie n’étant probablement pas les plus intéressantes à conter, tu espérais qu’elle te parle de toi mais elle semblait on ne peut plus enjouée d’évoquer qui elle était. Tu écoutais attentivement tandis que tu hochais la tête à ses paroles. Elle s’était contentée de quelque chose de basique, des informations qu’on devait se contenter lorsqu’on rencontrait quelqu’un. Tu aurais donné probablement les mêmes informations, estimant que ta vie n’était pas assez emballante pour devoir la résumer. Elle tenait en quelques phrases si on s’en tenait à quelque chose de bref. « Vous faisiez quoi comme études ? » A vrai dire, tu étais incapable de deviner ce qu’elle avait pu étudier. Tu n’étais pas très bon au jeu des devinettes et elle semblait cacher très bien son jeu. Tu souriais à sa phrase tandis que tu bus une énième gorgée de ta boisson. « On est deux alors. Ma vie n’est pas là plus passionnante. » Elle te demanda de parler de toi, de dire quelque chose que personne ne savait sur toi, ce à quoi tu répondis : « C’est donnant-donnant. Si vous me dites quelque chose que personne ne sait sur vous alors je ferai de même. Et puis je vous ai quand même confié que je suis un ancien soldat, peu de personnes le savent. » Tu finis par réfléchir, tentant de résumer ta tête ce que tu pouvais lui dire sur toi et finis par te lancer : « J’ai vingt-six ans. Je suis américain, ancien militaire comme je vous l’ai dit, reconverti en avocat. Je suis arrivé dans cette ville un peu par hasard et bien que j’étais venu ici temporairement, j’ai finalement décidé d’y rester même si je ne suis pas contre, qui sait un jour, m’installer ailleurs. » Tu regardais la jeune femme et haussais les épaules. « Une vie on ne peut plus banale, je vous l’avais dit. » Tu regardais de nouveau la jolie Zoe et demandais : « Et pourquoi vous êtes installée ici ? La vie à Vancouver ne vous plaisait plus ? » Tu tentais de ne pas te montrer trop curieux parce que tu étais bien le premier à détester les indiscrétions puis si elle refusait de répondre, tu n’insisterais pas.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Lun 16 Mai - 21:10
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
« Journalisme. » Eli venait de lui demander les études qu’elle faisait, du moins, c’était avant qu’elle ne laisse tout tomber. Avant même qu’il ne put lui en demander plus, par exemple de savoir pourquoi cette filiale ou encore pourquoi elle a arrêté ses études, Zoe s’exprima, le devançant si jamais c’est ce qu’il aurait fait. « Par envie, mais aussi pour suivre le même chemin que mon père. » Certes, elle avait tiquée un peu en prononçant son paternel, mais ça reste tout de même discret donc il ne s’est surement rendu compte de rien. « Pour ce qui est de l’arrêt de mes études, je cherche encore la réponse. » Même si elle pense l’avoir trouvé, par rapport à ce qu’elle a appris sur ses parents et sur le fait qu’elle soit déçue de ce qu’ils ont pu lui cacher durant tout ce temps, peut-être que cela a accentué le fait qu’elle veuille se détacher de ceux qui prétendent être ses parents. Zoe s’était peut-être un peu dévoilée, ouverte à un inconnu, mais ce n’est pas pour autant qu’elle le fera aussi facilement les autres fois. La canadienne voulait en savoir plus sur lui, mais il avait pris les devants, en lui demandant de lui raconter un peu sa vie, de lui dire des choses sur elle. C’est étonnant de voir à quel point elle peut être fasciné par lui, et qu’il semble l’être en retour pour elle. Pourtant, elle est si banale… « Je suis pourtant sûre du contraire. » Eli venait de lui affirmer que sa vie n’était pas non plus très passionnante. Pourtant, rien que le fait qu’il ait été un soldat de l’armée américaine le rend passionnant. Il a dû voir tellement de choses, même si elle se doute bien qu’il a dû en souffrir, également. La brune lui raconta alors l’essentiel, comme quoi, elle avait vingt-quatre ans, qu’elle venait de Vancouver et quelque chose par rapport à sa situation, qu’elle ne travaille pas malgré qu’elle ait arrêtée ses études. Mais comme si cela ne lui suffisait pas, Zoe voulait en savoir plus sur lui, encore plus. La brune but une gorgée de sa boisson avant de lui demander quelque chose sur lui, que personne ne sait, mais elle se doutait bien qu’il n’allait pas accepter ainsi sans lui en demander en retour. Eli voulait qu’elle lui dise aussi quelque chose que personne ne sait, il l’incite même à lui dire en première, et il le fera ensuite. « Bien. J’ai horreur des petits pois. » Elle tentait de rester le plus sérieuse possible, mais elle finit par se mettre à rire au bout de seulement quelques secondes. « Quelque chose que personne ne sait, hein ? » Elle se mit à réfléchir un instant, se demandant bien ce qu’elle allait pouvoir lui répondre. « J’ai peur du noir. Je ne peux pas trouver le sommeil si la pièce dans laquelle je suis est trop sombre. » Elle n’est pas certaine que son meilleur ami soit au courant, car en général, elle trouve le sommeil après lui, comme quand elle était avec Ben. Une fois qu’ils s’endorment, elle allume la petite lumière à côté d’elle pour pouvoir trouver le sommeil à son tour. Eli s’exprima à son tour, lui disant son âge, lui parlant de sa vie professionnelle avant de lui dire qu’il a connu cette ville par hasard, et qu’il est resté, sans pour autant être sûr qu’il restera tout le temps ici. « C’est bien, de ne pas être attaché à une ville en particulier. De pouvoir s’en aller, et d’aller vivre dans une autre ville, de prendre un nouveau départ ailleurs. » C’est un peu ce qu’elle a fait quand elle est venue vivre à White Oak Station et qu’elle a tout quittée à Vancouver. « Je n’étais pas plus attachée à Vancouver que je ne suis attachée à cette ville. J’ai eu envie de changement, et me voilà. » Elle esquissa un sourire, avant de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson, la terminant. Elle observa alors Eli, qui avait terminé la sienne également. « Vous voulez autre chose ? » Au fond d’elle, Zoe espérait qu’il lui réponde par la positive, car cela voudrait dire qu’ils pourraient passer encore un peu de temps ensemble. Elle n’est pas prête à rentrer chez elle, à ce que sa mère l’appelle pour lui demander comment s’est passée sa première séance chez la psychologue. Mais après, bien sûr, si Eli n’a pas le temps, elle comprendrait, bien évidemment.
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Mer 18 Mai - 22:22
je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret
“I no longer believed in the idea of soul mates, or love at first sight. But I was beginning to believe that a very few times in your life, if you were lucky, you might meet someone who was exactly right for you. Not because he was perfect, or because you were, but because your combined flaws were arranged in a way that allowed two separate beings to hinge together
Zoe avait l’air d’être à la fois cette fille douce mais si fragile à la fois. Elle semblait porter un lourd passé, peut-être même un lourd présent et tu ne cessais de guetter chacune de ses réactions, chacun de ses gestes, chacune de ses paroles. Tu tentais de décrypter, tentais de trouver la faille qui te permettrait de la percer à jour mais elle semblait exceller dans le domaine du mystère. Tu allais devoir patienter, attendre qu’elle se dévoile à toi, même si tu étais drôlement impatient d’en savoir plus. Elle t’intriguait cette Zoe, elle t’intriguait. Tu hochais la tête lorsqu’elle t’apprit qu’elle étudia le journalisme mais qu’elle n’avait pas terminé son cursus. Tu fronçais les sourcils, prêt à demander pourquoi mais elle te devança. Tu eus un léger rictus quand elle fit référence à son père qui semblait l’avoir influencée dans ses études. Toi-même ton père avait voulu que tu fasses comme lui mais à l’époque, tu n’avais pas eu envie de faire des études. T’étais jeune et t’avais envie de découvrir des pays, comment les autres pays vivaient. Tu aurais pu te contenter d’une année sabbatique avant de trouver ta voie mais tu avais été tenté par l’armée à l’époque et tu t’étais lancé dans ce chemin sans vraiment savoir dans quoi tu t’étais jeté. Mais si tu avais pu revenir sur tes choix, tu aurais probablement effectué le même parcours. L’armée t’avait fait ouvrir les yeux et désormais tu avais un autre œil sur le monde. Un œil plus réaliste, plus averti que tu ne l’aurais été si tu t’étais laissé endormir par les médias à l’époque. ? « Je connais ça. Papa qui essaie d’influencer notre avenir. » Lançais-tu, légèrement amusé, tandis que tu jouais avec ta tasse presque vide. Zoe semblait convaincue que tu avais une vie plus palpitante mais tu haussais les épaules. Si l’on omettais le fait que tu avais été l’armée, que tu avais vu des choses que peut-être certaines personnes n’auraient pu jamais supporter, ta vie était on ne peut plus banale. Tu n’aimais pas parler de cette période. Peut-être parce que c’était encore trop récent, peut-être parce que tu commençais petit à petit à te reconstruire et tu n’étais pas prêt tout simplement à en parler librement. Zoe allait devoir patienter avant que tu te livres davantage sur cette période de ta vie, elle allait devoir patienter avant que tu daignes ne serait-ce qu’aborder le sujet. Zoe te demanda à ce que tu lui dévoiles quelque chose que personne ne savait mais tu lui demandais de commencer. Sa première confession te fit légèrement sourire et tu ajoutais : « Intéressant. » Légèrement moqueur. Elle semblait ne pas savoir ce qu’elle pouvait te confier sans qu’elle ne s’ouvre trop. Tu ne la quittais pas du regard et attendais qu’elle te livre quelque chose de vraiment secret. Lorsqu’elle se confie à toi, tu eus ce sourire, qui se voulait sincère. Tu ajoutas : « Je hais les clowns. C’est con mais j’ai toujours trouvé ces trucs horribles. » Tu haussais les épaules. Rien que d’y penser, t’en eus des frissons. Il ne valait mieux pas qu’un clown se balade devant toi, pour toi mais surtout pour lui. Tu commençais alors à te présenter et souris lorsque la jolie brune prit de nouveau la parole. Les mains sur la table, tu haussais les épaules et ajoutas : « Disons que j’aime bien cette ville. Mais m’y voir passer ma vie entière, peut-être pas. » Zoe semblait s’accorder avec toi sur le fait que ne pas s’attacher à une ville était bien. Certaines personnes refusaient de quitter leur cocoon familial, par peur d’affronter la vie réelle, un autre endroit mais elles avaient tort. Tôt ou tard, il fallait quitter son confort. Elle te demanda si tu voulais quelque chose et tu haussais les épaules avant de répondre. « Je vais prendre un café allongé mais je vous en prie, c’est moi qui vous invite. Je vais aller prendre la commande, vous voulez quoi? » Tu te levas, cherchas ton portefeuille dans ton manteau et partis chercher vos commandes. « Elle arrive dans 5 minutes.» Tu faisais référence à votre commande. Tu souris de nouveau avant d’engager la conversation. « Qu'est-ce que vous voulez savoir de plus sur moi Zoe? » Tu la regardais. Ce n’était pas vraiment une question piège mais si elle voulait te demander quelque chose en particulier alors c’était le moment. Peut-être que cela n’allait pas se présenter de nouveau : « Et attention à ce que vous me demandez. » Car si elle se montrait curieuse, tu le serais aussi par la suite.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 21 Mai - 19:01
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
put s’empêcher de retenir un sourire quand Eli lui fit une remarque sur le fait que le paternel tente d’influencer l’avenir de sa progéniture. [color=steelblue]« Il aura réussi pendant un temps, avant de me rendre compte que ce n’était pas vraiment fait pour moi. » Journaliste, c’est tout de même un métier intéressant et qui demande beaucoup d’études. Ce n’est pas ce qui fait le plus peur à la brune, c’est surtout qu’elle était tellement heureuse de suivre les traces de son père, que lorsqu’elle a appris qu’il n’était pas son père biologique, tout a été remis en cause. Ce n’était plus la peine de suivre ses traces puisqu’il n’était pas réellement son père. Certes, c’est peut-être lui qui l’a éduqué, mais tout de même. Et encore, si on peut parler d’une éducation, parce que Zoe passait tout de même plus de temps avec la gouvernante qu’avec ceux qui sont censés être ses parents. « Le plus dur reste de savoir vers quelle voie m’orienter désormais. » Et elle n’en a absolument aucune idée pour l’instant. La brune préféra que la conversation tourne ensuite sur un autre point. Elle voulait savoir quelque chose que tout le monde ignore sur Eli. Zoe aurait dû se douter qu’il ne laisserait pas passer aussi facilement, et qu’il lui en demanderait en retour. Surtout qu’il a insisté pour qu’elle se confie à lui, avant qu’il ne le fasse. Elle se retrouvait un peu prise au piège, cherchant ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire. La seule chose qui lui vient en tête fut de dire qu’elle avait horreur des petits pois, ce qui est bien évidemment faux. Il se moqua gentiment d’elle, ce qui l’a fit sourire. Elle repris tout de même vite son sérieux pour lui dire quelque chose qui était vrai sur elle et que personne ne savait, comme quoi elle avait peur du noir et qu’elle ne peut pas s’endormir si la pièce est trop sombre. La canadienne finit par faire un signe de tête à Eli, pour lui faire comprendre que c’était à son tour de lui révéler quelque chose sur lui que tout le monde ignore. Elle l’écouta attentivement et un sourire se dessina sur ses lèvres quand il lui avoua détester les clowns. « Je peux comprendre. C’est plus effrayant qu’autre chose. Une des raisons pour lesquelles je ne regardais pas le film Ca. » Elle risquerait de voir des clowns partout, ensuite. Lui demandant ensuite s’il voulait boire autre chose, c’était surtout pour le tester, pour voir s’il n’en avait pas marre d’elle et qu’il souhaitait écourter cette entrevue. Elle esquissa un sourire quand il lui dit qu’il prendra un allongé, mais que cette fois-ci, c’est lui qui l’invitait. Elle hocha alors la tête, avant de lui dire qu’elle prendrait la même chose que lui, avant de le remercier et de le regarder aller vers le comptoir pour passer la commande. Quand il revient à la table où elle était installée, Eli lui demanda ce qu’elle voulait savoir de plus sur lui. Elle s’apprêtait à prendre la parole mais il fut plus rapide, en lui disant de faire attention à ce qu’elle allait lui demander. Elle comprit tout de suite là où il voulait en venir. « Je ne sais pas trop… Quelle est votre couleur préférée ? Est-ce que vous faites du sport ? Si vous aimez cuisiner. Ce genre de chose qui semble si peu importante mais qui peut permettre d’arriver à cerner un peu plus une personne. » Elle n’allait pas non plus lui demander s’il avait quelqu’un dans sa vie. Ce n’est pas vraiment quelque chose qu’on demande lors d’une première rencontre. « Bien évidemment, vous aurez mes réponses, en retour. »
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Dim 22 Mai - 23:34
je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret
“I no longer believed in the idea of soul mates, or love at first sight. But I was beginning to believe that a very few times in your life, if you were lucky, you might meet someone who was exactly right for you. Not because he was perfect, or because you were, but because your combined flaws were arranged in a way that allowed two separate beings to hinge together
C’était fou comme le hasard pouvait être parfois, ce qu’on appelle, un bon hasard. Comme lorsqu’on retrouve un vieil ami du lycée ou encore lorsqu’on tombe sur quelqu’un à qui on devait absolument parler. Tu ne t’étais pas levé ce matin, avec une quelconque intuition que tu allais rencontrer une fille qui allait t’intriguer et avec laquelle tu iras boire un café. Depuis quelques temps, ton esprit n’était pas vraiment tourné vers les filles. Tu n’avais pas cherché à rencontrer une fille et puis tu n’en avais pas rencontré non plus. Tu prenais le temps de te reconstruire avant de t’engager dans une relation amoureuse, ne serait-ce que t’adonner dans une nouvelle rencontre. Mais il fallait croire que le hasard en avait décidé autrement en te faisant rencontrer cette fameuse Zoe. Peut-être qu’il voulait être généreux avec toi, après t’avoir fait trimé quelques années durant ton service militaire. Tu fis néanmoins couper de tes vagues souvenirs par la jolie voix de la brune. Tu esquissais un léger sourire à la jeune femme et haussais les épaules : « Ca arrive. Regardez-moi. J’étais soldat avant de devenir avocat. J’aurais jamais cru. » Deux professions assez paradoxales, quand on y songeait. Pourtant, en dépit des difficultés que tu pouvais rencontrer dans l’une et l’autre, chacune t’avait apportée quelque chose dans ta vie. Et si aujourd’hui tu ne regrettais pas d’avoir arrêté l’armée, tu ne regrettais néanmoins pas d’avoir ‘servi le pays’ comme on le disait. Ca t’avait forgé, toi mais aussi ton caractère. Tu ne serais probablement pas le même sans tes années à l’armée. Tu aurais toi aussi suivi la voie qui t’étais normalement destinée mais tu n’aurais pas vu l’autre coté du monde. Tu aurais été naïf, tu aurais été encore étranger à l’autre réalité du monde. Tu auras mené une douce et belle vie, sans jamais te retrouver en danger. Sans jamais à devoir porter ces gilets pare-balles pour éviter d’être surpris par l’ennemi, non, tu ne regrettais pas au fond. Ca t’avait fait ouvert les yeux, comme tu le répétais souvent. La jeune femme prit de nouveau la parole et tu l’écoutais, toujours ce petit sourire aux lèvres : « Prenez le temps de vous installer d’abord. Je suis sur que vous allez trouver quelque chose qui vous plaira. Si le métier d’avocat vous plait, je peux vous aider. » Lançais-tu, pour rire. Tu doutais qu’elle soit intéressée par la profession mais si elle l’était, tu pouvais vraiment l’aider. Vous finissiez par vous confesser vos différentes craintes à l’un et l’autre. Zoe avait peur du noir. C’est vrai que celui-ci pouvait être effrayant. En cas d’orage notamment ou encore en cas de rafales de vent. Toi, tu confiais la tienne et tu riais légèrement à la réfléxion de Zoe : « Ma peur part notamment de là je crois. Donc un petit conseil, ne lisez pas le livre et encore moins le film. » Tu repensais à la fois où tu t’étais collé devant la télé pour regarder ce film qui passait. T’étais seul à la maison, t’étais jeune et tu étais tombé sur Ca. Frissons garantis, tu étais terrorisé à vie. Tu préférais changer de sujet en demander à Zoe ce qu’elle voulait savoir sur toi. Tu souriais à ce qu’elle te suggérait et finis par répondre : « Bon, j’y vais au feeling. » Tu la regardais et finis par commencer : « Alors oui, j’aime bien cuisinier, ça me détend pas mal. Je fais pas mal de sport même si ces derniers temps j’ai plus vraiment le temps m’y consacrer comme avant. J’ai appris à parler arabe et j’apprends le portugais aussi. Je lis pas mal, quand j’ai le temps. Je suis un peu à la masse en ce qui touche Hollywood et le tralala. Ce genre de trucs ne m’intéresse pas du tout. Je possède quelques vieilles voitures du genre vieille Cadillac, Chevrolet, des Ford. Ca coute cher à entretenir mais j’aime les voitures anciennes. Elles ont truc que les autres n'ont pas. Elles sont magiques. J’ai quelques cicatrices, probablement à vie, à cause de mon service dans l’armée. Des cicatrices pas jolies jolies comme disent souvent les médecins, comme si je le savais pas. » Disais-tu en riant. « Je pense qu’avec ça, vous pouvez à peu près me cerner. » Lançais-tu, un léger sourire aux lèvres : « Et vous Zoe ? »
.
acidbrain
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 2 Juil - 10:45
❝ JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET ❞ ZOE & ELI
Il arrive un moment où on se demande ce que l’avenir nous réserve. On se pose des questions, parfois nombreuses, et on cherche par tous les moyens de trouver une réponse, parfois sans succès. La brune se trouve dans cette situation. Elle a mis un terme à ses études, mais elle ne sait pas ce qu’elle va faire par la suite, pour autant. Est-ce qu’elle doit reprendre ses études de journalisme ? Est-ce qu’elle doit se trouver une autre voie pour ses études ? Ou bien faut-il qu’elle commence à chercher un travail ? Elle ne sait pas trop où elle en est, ce qu’elle veut. Eli lui conseille alors de prendre du temps pour s’installer en ville, avant de trouver quelque chose qui lui plaira. Il a peut-être raison après tout. Peut-être qu’il faut qu’elle prenne du temps pour elle, qu’elle se pose les bonnes questions pour savoir ce qu’elle veut faire. « Je pense vous écouter, encore une fois. » Oui, parce qu’il ne faut pas oublier qu’elle l’a écoutée une autre fois, quand il lui a conseillé de revenir dans cette salle d’attente et d’assister à sa première séance avec sa psychologue. Elle ne pensait pas y arriver mais avec les propos d’Eli, elle a réfléchit un instant et elle a surement pris la bonne décision. Du moins, c’est ce qu’elle tente de se mettre en tête, pour ne pas le regretter par la suite. « C’est simplement que… septembre va arriver vite. Ce n’est pas non plus idéal d’entamer une année en plein milieu de semestre. » Elle commence un peu à paniquer, elle ne peut pas le cacher. Il faudrait qu’elle se pose les bonnes questions pour pouvoir y voir plus clair et savoir ce qu’elle veut. « Je ne suis pas certaine de m’orienter vers le droit, par contre, désolé de vous décevoir. Vous devez connaitre tellement de lois, avoir de nombreuses références, et tout. C’est juste impossible pour moi. » Non, c’est clair, elle ne pourrait pas travailler dans le droit. Et puis, Zoe l’avait relancé, changeant de sujet, et surtout parce qu’elle voulait en savoir plus sur lui. Eli l’intrigue beaucoup alors c’est l’occasion de lui poser quelques questions et d’obtenir des réponses qui peuvent être intéressantes. Bon, bien sûr, elle se doute bien qu’il lui demandera la même chose ensuite. Eli n’a pas l’air d’être quelqu’un qui se confie sans rien demander en retour. Il la prenait un peu de court, parce qu’elle ne savait pas trop quelles questions lui poser en réalité. Elle lui dit les premières choses qui lui viennent en tête, en attendant le retour d’Eli. Pendant qu’il parlait, elle l’écoutait attentivement. Il aimait donc cuisiner, et c’est un sportif. Il parle plusieurs langues et il lit beaucoup. Plus il parlait sur lui, plus il l’intéressait. Ce sont peut-être des petits détails sur lui, mais ça lui convient bien. Maintenant il fallait qu’elle réfléchisse à ce qu’elle peut lui répondre sur elle, en échange. « Ça, c’est du bon feeling. Ca me met un peu de pression, il va falloir être à la hauteur. » Elle prend un instant pour faire travailler son cerveau, et savoir ce qu’elle peut bien lui dire sur elle. « Bon… Que dire ? » Ce n’est pas aussi évident qu’on peut le penser. « Je rêve de voyager, de voir d’autres pays, d’autres coutumes. Mes études auraient pu me le permettre, mais vu que j’ai tout laissé tomber… J’ai toujours été très solitaire, depuis toute petite. Mes parents étaient tout le temps absents. Je pense que si j’ai entamé des études de journalisme, c’était surtout pour impressionner mon père, qu’il me remarque. » Zoe s’arrêta de parler pendant un instant, se rendant compte qu’elle parlait de quelque chose d’un peu trop personnelle. Sa relation avec celui qui est censé être son père. Il fallait qu’elle parte sur les choses plus basiques. « Mais sinon… Je ne sais pas cuisiner, les plats préparés sont mes meilleurs amis. J’ai toujours eu l’habitude qu’on cuisine pour moi, donc je n’ai pas vraiment pris le temps d’apprendre. Je fais du sport aussi. Je cours tous les jours. C’est un peu comme une drogue. Je ne me sens pas bien si je ne cours pas. Je parle plusieurs langues. C’était dans mon programme pour mes études. J’ai horreur du noir, et du silence. J’ai besoin de bruit autour de moi, sinon je me sens mal à l’aise. Je n’ai pas du tout la main verte. Toutes mes plantes tiennent une semaine, maximum. » Elle esquissa un petit sourire. « Je pense avoir fait le tour de ce qui me vient en tête, mais n’hésitez pas si vous avez d’autres questions en tête. »
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli Sam 9 Juil - 22:38
JE PARTAGE TON MYSTÈRE MAIS JE NE VEUX PAS CONNAITRE TON SECRET
zoe pearson & eli copland
“I no longer believed in the idea of soul mates, or love at first sight. But I was beginning to believe that a very few times in your life, if you were lucky, you might meet someone who was exactly right for you. Not because he was perfect, or because you were, but because your combined flaws were arranged in a way that allowed two separate beings to hinge together.
Tu étais quelqu’un d’assez calme, qui tentait de réfléchir avant de prendre des décisions hâtives. A l’armée, on vous avait inculqué qu’il fallait agir puis réfléchir. Tu n’avais jamais été d’accord avec ce principe. Tu préférais toujours réfléchir avant de tirer. Tu ne voulais pas soutirer la vie de quelqu’un par erreur, en le prenant pour quelqu’un qu’il n’était pas en réalité. Tuer les innocents, non, tu ne pouvais pas. Des types qui souhaitent fuir leur monde, un monde chaotique. Tu en voyais. Des types qui se hâtaient de faire leur valise et qui tentaient vainement de rejoindre les frontières les plus proches. Mais ça finissait la plupart du temps mal et tu en avais vu des corps gisant sur le sol, des corps sans vie et parfois des corps d’enfant. Alors oui, tu préférais réfléchir avant d’agir, c’était ce que t’avais toujours appris et ce qui t’avait été confirmé lors de ton service auprès de l’armée. Tu esquissais un léger sourire lorsque Zoe abondait dans ton sens et t’adossais davantage à ta chaise. « Je suis souvent de bon conseil, sans vouloir me vanter. Réfléchir avant de foncer dans le tas au risque de le regretter. » Tu arborais un léger sourire, quelque peu nostalgique lorsque quelques souvenirs te revinrent à l’esprit. Des souvenirs à l’armée, des souvenirs que tu aurais probablement souhaité ne plus y repenser, des souvenirs qui s’emmêlèrent dans ta tête. Tu finis par réussir à te recentrer sur la conversation et te rendis compte que tu avais encore du mal à contrôler tes pensées, à tenter de ne plus repenser à ça. T’avais l’impression que dès que tu faisais quelque chose, dès que tu pensais à quelque chose, tu faisais toujours le lien avec la guerre. C’était fatiguant, à croire que ça te bouffait, même lorsque tu étais en très bonne compagnie. Tu hochais la tête face à la jeune femme et haussais les épaules : « Vous aviez bien une passion dans la vie ? Vous aimiez faire quelque chose en particulier ? Le contact avec les gens ? Posez vous les bonnes questions plutôt. Si vous vous dites, je dois absolument trouver quelque chose avant septembre, votre esprit va être confus. Alors vous prendrez la première chose qui vous viendra à l’esprit et ce ne sera pas forcément la bonne. » Tu étais presque en train de jouer les psychologues, à croire que tes séances influençaient bien de trop ta vie. Mais ça n’était pas plus mal, non. Tu te rendais compte que petit à petit, tu étais en train de murir et surtout en train de tourner une mauvaise page dans ta vie. Tu riais légèrement lorsqu’elle évoqua le métier d’avocat et haussais de nouveau les épaules : « C’est pas déplaisant. Puis on ne connaît pas vraiment les lois, on est aidé par les codes. Et aussi par les juristes qui bossent dans les cabinets et qui font un travail considérable. Mais si vous êtes réticente, je le conçois tout à fait. C’est tout à votre honneur. » Tu souriais légèrement et jetais un coup d’œil autour de vous. Elle te demanda des informations sur toi et tu réfléchis, levant les yeux au ciel, faisant le tri parmi ce que tu trouvais nécessaire qu’elle sache et ce qui n’était pas nécessaire. Alors tu lui parlas de toi, laissant les informations sortir de ta bouche et sa réaction te fit sourire. « Allez y au feeling, ne réfléchissez pas. » Tu l’écoutais et compris bien vite la souffrance de Zoe. Il y avait une certaine fragilité, masquée et tu pus comprendre qu’elle semblait avoir des relations plutôt conflictuelles avec son père. Tu la laissas finir alors qu’elle revint sur des choses plus traditionnelles. Tu souriais de nouveau, les bras croisés contre ton torse. « Alors, y avait pas de quoi se mettre la pression. » Tu finis par boire une gorgée de ton café et reposas ton regard clair sur la mystérieuse Zoe. « Relations difficiles avec vos parents ? Enfin votre père il me semble ? » Tu t’étais permis de l’évoquer car elle en avait parlé la première. Si elle refusait d’en parler, tu comprendrais et bifurquerais sur quelque chose d’autre. « Vous savez, vous n’avez pas à faire les choses pour les autres y compris votre père ou votre mère. Vous devez faire les choses pour vous, faire ce qui vous passionne et non ce qui passionne votre père. Ca mènera à rien d’autre que de la tristesse et vous vous mentirez à vous même. » Tu souriais, posant un regard puis finissant par évoquer tes anciennes relations conflictuelles que tu entretenais avec ton père. « Vous savez, moi j’ai fait l’inverse de vous. Je me suis engagé dans l’armée parce que mon père voulait pas. C’est con hein, j’avais seize ans et j’ai voulu défier l’autorité parentale. Je regrette d’avoir pris cette décision parce qu’elle a eu plus d’impact dans ma vie que je ne l’aurais pensé. » Tu regardais brièvement la jolie Zoe avant de poursuivre. « Ce que je veux vous dire c’est que ça sert à rien d’essayer de plaire ou bien essayer de défier les parents. Il faut faire les choses d’abord pour vous Zoe. Les autres, vous devez vous en foutre. » Tu la regardais avec un sourire cette fois, espérant que ton histoire personnelle la fasse réagir.
Made by Neon Demon
Contenu sponsorisé
(#) Sujet: Re: je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli
je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret › eli
Page 1 sur 1
Sujets similaires
Sujets similaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum