boban mijatovic
monsters are real, they live inside us

prénom(s) et nom › boban, comme bobards et bobo. des mensonges, et un peu de souffrance dans un monde doré. boban, deux syllabes que l'on aime prononcer, cinq lettres qui cisaillent pourtant les lèvres, une goutte de sang au coin d'une bouche. surnoms › bobby, américanisé. les yeux voient du mtv partout. le coeur édulcoré, la langue fluorescente. la pédale, ou le pd pour ceux qui manquent d'inspiration. âge › vingt-et-un ans, dont vingt années perdues à se regarder dans les miroirs. vingt-et-un ans, ou la culture du culte de la personne à entretenir, à former. boban, c'est plus un concept qu'une personne. nationalité › bosniaque, il n'y a jamais mis les pieds, mais il parle la langue du pays avec aisance. il n'a pas connu la guerre, ses parents ont quitté la bosnie quelques mois auparavant. orientation sexuelle › boban s'aime, il cherche son égal dissimulé dans un corps du même sexe que le tiens. c'est dans la virilité qu'il tente de se trouver. défi presque perdu d'avance. statut civil › en couple avec sa main droite, quoi que parfois c'est la gauche. ce mec est un branleur, ça baise, ça ne sait pas aimer. c'est quoi l'amour déjà ? emploi/études › il étudie le cinéma, ouais c'est pas un con. son rêve, c'est d'être acteur, non pas par passion, non, juste pour le plaisir d'être sous le feu des projecteurs quoi. quel pédé. situation financière › mijatović pisse de l'or, il sent le vieux dollar. il respire le luxe, vit dans le luxe et parle de façon luxueuse. bobo, boban quoi. amateur d'art, il aime s'épanouir à l'opérât. avatar › nico tortorella. crédit › tumblr.

~ question une
à quoi ressemblait ta vie au lycée?
le lycée, c'était franchement une bonne époque. j'étais un peu comme le roi du monde, en supposant que les couloirs sont des continents à part entière. j'étais le pote de tout le monde, celui devant qui les gens se séparaient pour laisser le passage. j'étais pas mauvais, un brin moqueur mais on me respectait tout de même. pour une raison que j'ignore en fait. peu importe. j'étais bon élève, j'étais pas le premier, mais pas le dernier non plus. je faisais parti des têtes de classe. mais les profs ne m'aimaient, j'étais le genre d'élève à ne rien foutre et avoir les réponses à tout. je pouvais pas m'empêcher de les corriger au moins une fois par cours. le lycée, c'était cool. mais seulement le lycée. avec mes parents, ça l'était moins. c'était l'adolescence quoi. je les supportais plus, ils me supportaient plus, tout le monde passe par là, non ?

~ question deux
es-tu heureux présentement?
c'est un peu bizarre comme question, oui et non quoi. avec mes parents, ça va. c'est mes parents quoi, ils ne changeront jamais. ma mère me fera toujours mangé pour mille, et mon père sera toujours cet homme froid qui cache ses sentiments derrière ses discours sur la bienséance et l'ambition professionnelle. j'ai gardé des potes, j'en ai perdu, mais j'en ai surtout gagné. des putain de potes, vous n'en avez pas idée. sinon ouais, j'suis pas malheureux, j'suis plutôt beau-gosse, ça fait beaucoup en fait. sans déconner, qui serait triste avec une gueule comme la mienne ?

~ question trois
où te vois-tu dans dix ans?
je me vois à paris, ou une ville du genre. pourquoi pas milan ? si je perce pas grâce à mon physique, mon talent me secourra. ouais j'veux être acteur. pas comédien au théâtre, bien que j'adore ça, mais acteur pour de grosses franchises. c'est mon destin. je le sais depuis toujours. puis j'suis un excellent menteur, ça aide, croyez-moi. du coup, je me projette avec encore plus d'argent, plus de sexe, plus de. enfin bref, j'arrête, vous m'avez compris. je me vois là où l'on m'attend, en haut du sommet de la gloire.