(#) Sujet: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Mar 15 Sep - 22:54
Marilhea & Tomas
Il faut croire que le monde est petit
Cela fait aujourd’hui quelques temps que Tomas est arrivé en ville et a commencé son service au sein de l’hôpital. Reprendre son rythme dans une institution après avoir travaillé pendant un moment dans des pays défavorisés et sans tout le matériel médical, n’a pas été totalement facile. Ici y a une plus grande hiérarchie, il doit rendre plus de compte et surtout, il doit davantage apprendre à travailler en équipe et non pas à deux comme il le faisait la plupart du temps à Haïti même si l’aide était tout de même présente, c’est différent. En tout cas malgré ceci, il a tout de même réussi à s’y faire. Ce n’est pas comme s’il avait spécialement le choix mais il faut dire que son arrivée ici s’est assez bien déroulé, plus qu’il ne l’aurait imaginé en tout cas. Sans doute est-ce grâce à l’une de ses collègue, qui s’avère être non seulement une ancienne collègue du temps d’Haïti mais aussi son ancienne petite amie avec qui le courant passe assez bien. C’est plus simple d’arriver dans un lieu pour travailler alors qu’on connait déjà quelqu’un. Bon ça aurait pu être pire, leurs retrouvailles auraient pu mal se passer mais fort heureusement ça n’a pas été le cas et chacun peut travailler normalement sans qu’une haine soit présente bien au contraire. En tout cas aujourd’hui Tomas ne travaille pas, ou du moins pas avant ce soir puisqu’il est de garde. S’il aurait dû profiter de sa journée de libre pour se reposer et prendre des forces pour la nuit à l’hôpital qui l’attend, il ne put s’empêcher d’accepter l’invitation chez des nouveaux amis. Cette rencontre avec ses nouveaux amis s’est faite tout naturellement et le courant est de suite bien passé. C’est à peu près les seuls amis qu’il s’est fait jusqu’à maintenant qui ne sont pas de l’hôpital. Faut dire qu’il ne sort pas beaucoup et quand c’est le cas, c’est le plus généralement avec ses collègues. Aujourd’hui c’est donc l’occasion pour Tomas de sortir puisqu’ils l’ont invité à un barbecue avec des amis à eux. C’est donc également l’occasion de faire connaissance. Il n’est pas un sauvage, il ne compte pas rester dans son coin après tout. C’est donc après une grasse mat tout à fait mérité que Tomas s’est levé pour ensuite aller illico presto sous la douche afin de se préparer et rejoindre la maison de ses amis pour la barbecue qui commence vers les coups de douze heures même s’ils lui ont bien dit qu’ils pourraient venir quand il le souhaitait s’il voulait dormir davantage, connaissant le nombre d’heure qu’il s’enfilent aux urgences. En tout cas il fut prêt et ne mit pas longtemps pour se rendre à destination avant d’entrer et faire connaissance avec certaines personnes présentes. Déposant deux bouteilles sur une table de jardin qu’il avait emmené ne supportant de venir quelque part en ayant les mains vides, il fit le tour du propriétaire, n’ayant encore jamais mis un pied ici, bizarrement. Tomas était là depuis une dizaine de minutes, un verre en gobelet à la main lorsque l’identité d’une certaine personne en question attira son attention et tout naturellement il se dirigea vers elle avant avoir traversé le jardin, lieu des festivités. « Hey coucou ! » Dit-il avec un grand sourire en ne regardant qu’elle : Marilhea. « Je ne pensais pas te voir ici ! » Non pas qu’il connaisse ou non ses horaires à l’hôpital mais bel et bien parce qu’il ignorait qu’ils puissent connaitre les mêmes personnes. « Tu es amie avec Kelly ? A moins que ce soit Kevin ? » L’un comme l’autre, Tomas les connait, ce sont eux ses amis en question alors l’idée de savoir que Mari’ puisse les connaitre lui fait tout drôle, comme quoi le monde est vraiment petit. En tout cas, portant le gobelet jusqu’à ses lèvres, il n’avait d’yeux que pour elle, ne regardant personne d’autre que la brunette, ne remarquant même pas qu’elle n’était pas seule et encore moins que le roi du barbecue à savoir l’hôte de la journée lui faisait signe pour qu’il lui vienne en aide pour faire il ne sait quoi. « Le monde est petit ! » Affirma-t-il finalement à voix haute après que cette information ait fait le tour de sa boite crânienne. LUCKYRED
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Mar 22 Sep - 14:23
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Il faut croire que le monde est petit
Pas de travail. Juste un bon moment de détente, c’était une chose que j’appréciais amplement pour être honnête, j’avais souvent besoin de souffler de mon travail, qu’importe à quel point je l’appréciais, mais comme beaucoup, il me fallait une pause. Puis, aussi avec mon rôle de maman et de sœur, tout cela n’était pas des plus faciles, autant le dire. J’étais jeune, je n’avais pas encore visé le fait d’être maman et pourtant mon petit Lowan était tombé sur moi sans que je m’en rende compte, prenant du bon temps avec mon ex petit ami, voilà ce que j’avais fait. Enfin, la vie était facile, j’avais appris à être une maman, je n’avais juste pas imaginé que Toma serait de retour dans ma vie et que du coup je devrais lui cacher le fait qu’il soit papa. Cela faisait trois mois qu’il était là, et l’envie de partir n’avait pas l’air de le ronger, c’était assez compliqué à subir. Je ne savais pas comment je pouvais continuer de lui mentir sur mon fils, il ne savait même pas que j’en avais un, j’avais su jongler avec lui et mon fils dans le même hôpital. Je ne savais juste pas du tout, j’allais finir par lui apprendre, car oui, j’allais devoir faire en sorte de lui dire. Enfin, pour le moment, c’était un barbecue qui m’attendait donc tout allait pour le mieux, je n’avais pas à me prendre la tête. Du moins pas pour le moment et cela m’arrangeait. Je venais de finir de me préparer ainsi que Lowan qui venait avec moi, ma petite sœur avait un entraînement de cheeleader, alors je n’allais pas la déranger pour qu’elle n’y aille pas et me garde mon fils, de toute façon elle finira par nous rejoindre histoire de passer du temps avec nous. J’arrivais peu de temps après mon départ de ma maison, celle où j’avais grandi avec mes sœurs, j’étais une triplée, j’avais encore un peu de mal à vivre avec mes sœurs, c’était même plus que compliqué, on n’arrivait pas à se comprendre. Enfin, c’était ainsi, je ne voulais plus m’accrocher avec elle, un jour la vie fera qu’on devra se recroiser et être présente pour les unes et les autres. Je laissais Lowan jouer avec la fille de la personne qui organisait ce petit repas avec des personnes de l’hôpital. Je me faisais servir un verre finalement parlant avec l’un de mes collègues ce qui était bien ? Qu’on ne parlait pas de patient ou de maladie, nous n’étions pas que des collègues, mais une belle et grande famille. Le seul hic de cette journée qui s’annonçait parfaite était sans doute le fait que Tomas venait de me dire bonjour, autant dire que je me sentais assez mal à l’aise et que je ne savais pas du tout comment faire pour gérer cette situation. Mon fils et lui dans la même pièce enfin dans le même jardin, autant dire que c’était assez complexe en sachant qu’aucun ne connaissait l’existence de l’autre. Enfin, pour le coup, le seul qui pourrait avoir sa vie changer était bel et bien Tomas, alors je ne savais pas comment réagir tout comme je tentais aussi pour le coup de trouver une solution, mais là de suite je devrais sans doute réagir à ses paroles, ça serait un très bon début. Je souriais donc un peu avant de glisser délicatement ma main dans mes cheveux. « Ça va ? » Demandais-je ! « Oui, je les connais tous les deux. » Autant le dire, enfin, il y avait beaucoup de collègue qui les connaissaient après tout, pourtant il ne bossait plus vraiment avec leur jumeaux. Je regardais tomas. « Oui, c’est vrai. Alors comment se passe ta vie par ici au bout de trois mois ? » Demandais-je. Je voulais surtout savoir si monsieur avait le projet de repartir ce qui me donnerait une solution plutôt sympathique. « Alors pas l’envie de repartir ? » autant lui tirer directement les vers du nez ! Du coin de l’œil, je cherchais mon fils des yeux, je me voyais mal l’éviter mon petit bout, mais avais-je le choix ? Aucune idée, je serais bien obligé de le serrer dans mes bras, s’il a besoin d’un câlin ou autre, fallait pas que j’abuse et que je repousse mon fils pour pas que Tomas le vois, je pouvais toujours mentir sur son âge ? Oui, c’était une bonne solution pour le coup.
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Mer 7 Oct - 0:28
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Il faut croire que le monde est petit
Certaines personnes connaissant bien Tomas diraient de lui qu’il est un mec qui ne pense qu’au travail ou presque. Ils n’ont pas tout à fait tort, il pense principalement à ça et se sent en général mieux à l’hôpital que chez lui. Ça c’est bien entendu parce qu’il est à la place du chirurgien et non du patient évidement mais autant dore que sa vie sociale n’est pas des plus développée. Mais bon, ce n’est pas comme s’il s’en plaignait. Bien au contraire. Sa vie lui plait ainsi, il a appris à être ainsi. En même temps, pourquoi changer notre vie quand celle-ci nous plait ? C’est inutile. Bon, il faut qu’il apprenne à faire la part des choses, à rentrer chez lui et surtout, dormir sinon autant dire qu’il ne sera pas en mesure d’opérer ou même diagnostiquer qui que ce soit s’il se comporte comme un mort vivant s’il n’a pas toutes les heures de sommeil dont il a besoin. En tout cas aujourd’hui il est dehors, ou plutôt autre part qu’au travail et forcément, ça le change. Il sait quand même faire son sociable, sortir et se faire des amis sinon il ne serait sans doute pas ici aujourd’hui, il n’aurait pas eu la moindre invitation. Bon, ce sont des collègues, c’est vrai mais ils ne travaillent pas au même service alors ils ne l’auraient sans doute pas invité si c’était seulement pour faire bonne figure. Tous les chirurgiens ou docteurs ne sont pas invités au barbecue après tout. En tout cas il ne connait pas tout le monde malgré tout, même si certains lui disent vaguement quelque chose. Ca fait seulement trois mois, il n’a pas encore pris la peine de faire connaissance envers tout le monde. Peut-être est-ce qu’il aurait mieux fallu qu’il le fasse ou peut-être que justement c’est l’occasion rêvé de le faire aujourd’hui. C’est à ça que ça sert les barbecues entre amis non ? Faire des connaissance quand on n’est pas en position de connaitre tout le monde dès le départ. Pourtant, au lieu d’aller faire connaissance avec qui que ce soit, il partit à la rencontre d’une personne qu’il connait bien, bien plus que tout le monde le pense. En même temps, même si ça se voit que Marilhea et lui se connaissent, ils ne crient pas sur tous les toits qu’ils ont eu une histoire tous les deux et qu’il ne s’agit pas uniquement d’une histoire de fesses puisque c’était beaucoup plus que ça. Vu comment il la regarde, il faut croire qu’il est heureux de la voir et plus que ça. « Ça va très bien et toi ? Comment ça va loin es stéthoscopes et bistouris ? » Rajouta-t-il pour plaisanter uniquement. Il est vrai que depuis qu’ils se sont retrouvés par hasard pour le boulot, ils ne se sont vu uniquement à l’hôpital. Pourtant, ce n’est pas faute de lui avoir proposé d’aller boire un verre après leurs services mais bon, il n’a pas mal pris une seule fois le fait qu’elle lui refuse ceci. « J’aurais dû m’en douter ! » Ajouta-t-il non sans sourire. Ce n’est pas elle la petite nouvelle, c’est li alors elle a nettement eu plus de temps pour connaitre leurs collègues que lui. « Bah écoutes ça se passe bien, j’pose mes bases, j’fais quelques connaissances, puis j’ai une collègue parfaite ! » Il devrait se taire, elle va avoir les chevilles qui vont enflés s’il continue mais bon, ça le fait sourire. Même s’ils ne sont plus ensembles, il ne peut s’empêcher de la titiller un peu au travail. « Et toi quoi de nouveau ? On n’a pas vraiment eu l’occasion de se parler ces derniers temps ! » Ce qui est parfaitement véridique, de plus la dernière fois c’était uniquement pour parler boulot, rien d’autre. Là aujourd’hui il veut parler de tout, sauf de boulot, venant de Tomas c’est quand même bizarre à entendre. Mais bon, c’est ainsi. « Non, je me sens bien ici. Pourquoi, hâte de me voir partir ? » Demanda-t-il avec un clin d’œil juste comme ça, ne pensant pas vraiment qu’elle veuille forcément le mettre à la porte, du moins en dehors de la ville. Elle sait à quel point il aime les voyage humanitaire alors ça peut paraître normal qu’elle le lui pose la question. « Tu n’as toujours pas envie de repartir ? » Lui retourner la question n’est pas une manière d’être polie, non il s’intéresse vraiment à ce qu’elle peut lui répondre. Peut-être qu’elle a changé d’avis depuis la dernière fois après tout. Lui aussi il sait à quel point elle avait aimé ça, étant en première loge lors de leur voyage à Haïti. LUCKYRED
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Lun 12 Oct - 17:15
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J’appréciais toujours une bonne pause de mon travail. J’aimais souffler durant le temps que d’autre médecin trimait au travail. Chacun son tour après tout. Surtout qu’avec la naissance de mon fils j’avais pris l’habitude de ne pas toujours travailler. Je voulais le voir évoluer et surtout donc grandir. Je ne voulais pas tout louper, j’en voyais des collègues qui loupaient bien des choses avec nos métiers, mais il n’en était pas question puis j’avais toujours ma petite sœur pour me rappeler à l’ordre pour ce qui s’agissait de ne pas passer à côté de ma vie. Je ne voulais pas oublier les choses essentielles comme ma famille. J’avais déjà perdu pied loin de mes jumelles, on avait toujours été différente, mais je n’aurais pas pensé que cela ferait de nous dans le futur des inconnues. Limite, je n’étais même pas sûre qu’elles fussent au courant de ma grossesse et de la naissance de mon fils. Cela était assez malheureux pour le coup. Je ne m’attendais pas pour le coup à voir lors de ce barbecue mon ex qui était aussi le père de mon fils. Je me sentais juste perdue, je ne savais comment faire face à cela. Alors je pouvais toujours parler avec lui, mais n’oublions pas que mon fils qui était donc le sien n’était pas loin. Comment, j’allais pouvoir agir face à cela ? J’étais comme paumée, me demandant si pour le coup, je n’allais pas tout bonnement perdre pied. Enfin c’était toujours plus facile à me le dire dans ma tête qu’à m’exécuter pour le coup. Je paniquais, même si je ne montrais rien, je me demandais juste comment j’allais pouvoir ne pas perdre pied ? Aucune idée. Je pinçais ma lèvre, alors que je glissais ma main dans mes cheveux frémissant un peu quand une petite brise venait caresser mess joues. Je le regardais soufflant un peu. « Non, ça va … mon travail ne me manque pas et le tien ? » après tout c’était lui le plus accroc des deux et j’étais prête à le parier pour le coup. Je le connaissais parfaitement et Tomas était bel et bien du style à regretter une bonne séance de garde noir qu’un repas en amoureux ! Enfin, je connaissais suffisamment le numéro après tout. « Je suis ravie que tu es une collègue parfaite ! » Je lui faisais un petit clin d’œil ce qui me fit presque oublier ma nervosité qui était née à cause du fait que je sois anxieuse à propos de toute cette situation que j’avais créé auparavant. « Rien de nouveau mise à part toi … ma vie est assez monotone ! » C’était bel et bien la chose à dire, ma vie n’était pas farfelue comme auparavant, enfin. Je le regardais en glissant ma main dans mes cheveux. « Euh non, qu’est-ce que tu racontes ? » Demandais-je. « Enfin, je ne sais pas c’est peut-être pas la vie à laquelle je t’imaginais t’adapter après tout … » D’après ses dires, il n’avait pas l’air de vouloir partir ailleurs, comment j’allais faire ? Je soufflais un peu alors que je mordais ma lèvre. « L’envie ? Peut-être … mais je ne le peux plus … » Je souriais, étrangement, j’avais l’impression que c’était le moment de dire la vérité. « Il faut qu’on parle, tu me suis s’il te plait ! » je, alors que je marchais vers un droit dénudé de personne, juste je glissais mon regard sur ma sœur et mon fils, tout avait l’air d’aller bien, donc je pouvais bel et bien parler avec Thomas. « J’ai une chose à t’avouer, mais je pense que tu ne vas pas apprécier … » après tout, il n’avait pas voulu me suivre et avait préféré rompre notre couple, j’avais suivi le mouvement. Je sentais mon cœur battre à pleine vitesse, je ne savais guère comment dire cela, heureusement sinon cela devrait surement dire que j’avais l’habitude de le faire. Mon but n’avait pas été de lui faire un gosse dans le dos, mais c’était le cas pour le coup. « Je ne sais pas comment te dire ça en vrai … enfin … m’en veux pas, d’accord ! » Je n’avais même pas envie d’attendre qu’il me dise oui ou non, car je savais que j’allais finir par reculer pour finalement rien dire, je ne pouvais pas faire cela. Je souriais avant de passer ma main dans mes cheveux. « Je suis maman ! » Je n’allais pas non plus lui dire clairement qu’il était papa ? Non, fallait sans doute un peu bosser le terrain pour pas le voir s’écrouler sous la nouvelle et le voir accuser le coup puis surtout me voir affronter des mots qui allaient être dur dans le fond.
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Tomas L. Miller
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Sam 24 Oct - 0:24
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« Etrangement… ça va ! » Oui ça va mais bon il reste tout de même prêt de son téléphone au cas où on a besoin de lui. Il n’est pas de garde, il n’y a pas de raison qu’on fasse appel à lui mais c’est ainsi. Un peu trop accroc au boulot sur les bords, ou peut-être est-ce qu’il est trop égocentrique et croit qu’on ne peut pas se débrouiller sans lui. C’est fort probable. Mais bon, il reste quand même quelqu’un de bien malgré son gros égo hein. « Faudrait que je te la présente un jour ! » Dit-il avec un clin d’œil pour la taquiner. Pour cela il faudrait qu’il l’emmène dans un endroit munit de miroir mais bon. « Je savais que je faisais partie de ta vie, hallelujah tu l’avoues enfin ! » Dit-il en levant les bras comme s’il s’était passé un véritable exploit. Il faut espérer que personne ne fait les curieux en les écoutant parce qu’il risque de perdre toute crédibilité au travail. « Comme ça. Moi non plus à vrai dire mais bon, faut croire que les choses changent » Tout comme les gens. La preuve rien qu’avec eux deux. Ils n’étaient pas véritablement ainsi lorsqu’ils se sont rencontrés. Ils ont sans doute murit et puis l’environnement qu’ils connaissaient est loin d’être celui dans lequel ils vivent désormais. Forcément ça change tout ou presque en tout cas. Il pensait aussi qu’elle voudrait repartir en mission dans un pays pour aider, elle avait l’air d’avoir tellement aimé faire ça mais faut croire qu’elle aussi a besoin de changement et travailler dans un hôpital était finalement ce qu’il lui convient pour le moment. Chaque chose en son temps. Leur futur n’est pas tracé comme on dit. Il n’eut même pas le temps de lui demander pourquoi qu’elle lui annonça qu’il devait parler tous les deux et ce à l’écart étant donné qu’elle lui a demandé de le suivre. « Quoi ? J’ai de la salade coincée entre les dents et tu ne veux pas me faire honte en me le disant devant tout le monde ? » Il n’a pas besoin de ça pour se foutre la honte, il se la fout correctement tout seul. En tout cas une nouvelle fois il n’est pas sérieux mais en tout cas même s’il rit tout seul là tout de suite, il la suit pour aller où elle veut. Peut-être qu’elle veut abuser de son corps, qui sait. Et voilà, il perd de son sérieux. A croire qu’il ne l’est qu’une fois au boulot, pas le reste du temps. En tout cas il l’est redevenu une fois son annonce sur son rôle de mère. Alors ça ! « Oh… Félicitation. » Pour le coup il ne sait pas quoi dire d’autre, c’est si soudain, il ne s’y attendait pas du tout. « Durant notre voyage humanitaire il était chez son père ? Ou alors c’est encore un bébé ! » Il est nul en math il faut croire parce qu’étant présent ici depuis plusieurs mois, il y a certaines choses qui collerait pas. Mais bon dans sa tête, elle a eu un enfant avec un homme et il n’envisage même pas qu’il soit cet homme en question. Non pas qu’il ne veuille pas, qu’il n’assume pas, mais ça ne lui traverse même pas l’esprit. Autant dire que leur fils pourrait avoir une étiquette sur le front avec écris ‘je suis ton fils’ qu’il ne le remarquerait même pas. C’est assez inenvisageable pour lui. Il est censé le sentir ce genre de chose non ? Il n’en sait rien, ça ne lui ai jamais arrivé, du moins à sa connaissance du moins. En tout cas, certaines de ses paroles lui reviennent en tête et il n’est pas bien sûr de comprendre. « Mais attend, pourquoi est-ce que je t'en voudrais ? » bien sûr il peut lui en vouloir de lui avoir caché cela, que ce soit durant leur relation si l’enfant était là avant ou même depuis son arrivée en ville. Il pourrait aussi lui en vouloir d’être aussi vite passé à autre chose après lui. Mais non, là il ne pense pas que c’est ça, il y a quelque chose il le voit à la façon dont elle le regardait, la manière dont elle jouait avec ses cheveux. Mais une fois encore il ne peut savoir quoi. En tout cas, si on peut en croire son regard, il attend véritablement des réponses. Il est paumé le pauvre petit Tomas. Alors qu’il entendait qu’on l’appelait, il se contenta de hausser les épaules. Il ne partira pas de là avant de connaitre la suite, il veut des réponses et ce, pas dans quarante ans, il les veut maintenant. LUCKYRED
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Sam 24 Oct - 18:26
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J’étais assez surprise par sa réponse. Tomas était vraiment le style de me à apprécier les journées qui bougent et dans lesquels ils pouvaient se sentir bien. Je ne comprenais pas trop pour le coup, mais ce n’était pas grave après tout. « Oui c’est vrai c’est étrange, en sachant que tu aimes voyager et découvrir de nouvelle chose ! Aurais-tu changé ?» Demandais-je en souriant un peu plus, continuant de le taquiner du regard. « Oui, mais attention je risquerais de tomber sous son charme ça serait dommage que tu l’as perde par ma faute !» Un petit clin d’œil accompagnant mes dires. Je mordais doucement ma lèvre, alors que je glissais ma main dans mes cheveux, tout en me posant quelques questions sur Tomas et mon fils. Qu’allais-je faire ? Aucune idée, mais fallait pourtant que je tente de réfléchir plus vite pour ne pas finir par me faire piéger par mon mensonge. Enfin, ce n’était pas un mensonge, mais plus le fait que j’avais omis de dire une chose assez importante au jeune homme. Oui, être père était important pour un homme tout comme il l’était tout autant pour une femme d’être maman, alors que c’était plus facile de cacher cela à un homme qu’à une femme, question de logique bien sûre. Enfin, pour le coup, j’avais l’impression d’être mis au pied du mur et cela ne me plaisait pas du tout. Je mordais un peu ma lèvre, alors que je secouais la tête à sa remarque restant un peu silencieuse sans même relever. J’avais le cerveau embrouillé par toute les choses que je devais lui dire et rien ne me venait en tête cela était juste impossible à contrôler, j’avais envie de taper quelques chose et de vouloir partir dans un petit trou de souris pour pouvoir oublier, mais comment j’allais pouvoir annoncer cela ? Autant le faire de la bonne manière ne l’ayant pas fait correctement jusqu’à présent ? Sans doute. Version arrachage de pansement. Il fallait le faire bien et vite. Enfin c’était plus facile à dire qu’à faire pour le coup. Je le laissais me suivre, non je n’allais pas finir dans ses bras et coucher avec lui, non loin de là, limite je préférerais remettre le couvert plutôt que devoir lui expliquer cela, mais non. Lui me parlait carrément de salade. Je n’avais pas pu m’empêcher de pouffer un peu de rire, comme une gamine de quinze ans à cette vieille vanne, c’était horrible cette impression d’être une fille si futile, ce que je n’étais pas en règle général. A croire qu’il avait raison sur lui ! Il était tellement charmant que j’n perdais pied ? Je n’espérais pas. « Non, j’aurais préféré que ce soit ça pour le coup !» Je l’entendais me féliciter, j’avais envie de lui retourner, mais c’était peut-être un peu trop brutal ? Sans doute. J’hochais juste la tête, le laissant parler, car je ne savais que dire de plus après tout, j’étais comme une conne à l’écouter alors que c’était à moi de parler. Je devais lui dire que Lowan était son fils et je ne pouvais plus reculer. Il avait fini de parler et moi mis à part jouer avec mes cheveux tels une gamine prise sur le fait en train de faire une connerie, j’étais stoïque et totalement paumée. Je pinçais mes lèvres espérant presque qu’on vienne me sauver, autant dire que comme on le dit si souvent : chacun sa merde. Personne pour venir sauver mes fesses. C’était moi face à lui et je devais assumer pour le coup. Je soufflais un peu alors que je venais croiser mes bras sous ma poitrine. « J’ai peur que tu m’en veuilles, car c’est ton enfant à toi aussi …» Bombe déposée, allait –elle explosée au centre ou en plein dans ma face ? Aucune idée et autant dire que je n’avais pas trop envie de le savoir. Rajouter quelque chose serait-il une bonne chose ? « Notre séparation … j’avais tenté une perche pour que tu me retiennes et je ne voulais rien dire par peur que tu veuilles tout quitter et que par la suite tu me reproches d’abandonner ton rêve …» Je voyais ma sœur arriver au loin avec mon fils, je lui faisais signe que j’arrivais. Je ne voulais pas qu’elle entende ou autre chose ! J’étais comme sa mère d’un côté et je voulais la protéger tout comme mon fils ! Alors qu’allait faire ce cher tomas ?
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Ven 6 Nov - 11:59
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Tomas a franchement la sensation de devenir casanier. Non pas dans le sens où il reste très souvent chez lui mais plutôt dans le sens où il s’installe, il a son chez lui, un poste fixe. Manque plus que la femme et les enfants il faut croire. A moins que le chien arrive avant. Tomas ne pense pas vraiment à ce genre de chose, chaque chose en son temps comme il aime dire lorsqu’on lui parle de se poser avec une femme et compagnie, mais bon parfois quand il voit qu’il est bien avec son travail alors qu’autrefois il aurait déjà fait le tour du pays d’un poste à un autre pour apprendre de nouvelles choses et surtout aider le plus de monde possible. Il change il faut croire. Marilhea a raison pour le coup. En plus, elle le connait bien après tout, plus que quiconque dans cette ville alors ça doit être vrai. « Faut croire que tout l monde change, j’pensais être le dernier mais non ! » Dit-il pour plaisanter. Finalement il se mit à la phrase de la jeune femme. On ne s’ennuie jamais avec Mari. C’était encore plus le cas autrefois parce que bon, ils savaient comment s’occuper en étant de vrais chauds lapins mais même depuis qu’ils se sont retrouvés, sans qu’ils fassent des galipettes, il n’y a jamais de blancs, ils savent quoi se dire et ça c’est bien. « Ah mince, j’vais éviter alors de te la présenter, ça restera mon petit jardin secret » Dit-il avec un sourire amusé avant de finalement voir qu’elle était différente. Comme si elle avait quelque chose d’important à lui, dire qu’un drame était survenu où il ne sait quoi. Tout ce qu’il sait là tout de suite c’est qu’elle lui parait étrange, peut-être qu’il se trompe mais il en doute puisqu’elle lui dit très clairement qu’elle devait lui parler. Ouh ça ne sent pas bon cette histoire. Finalement elle lui annonça sa maternité et il n’avait pas trouvé autre chose à dire que la féliciter avant de lui poser quelques questions mais bon, il n’était pas sur de comprendre. Il ne comprenait pas du tout à vrai dire. Enfin ça c’était avant que la bombe explose. Son enfant ? C’est quoi cette mauvaise blague ? Il sent sa tête tourner. Il devrait mieux s’asseoir, il le sait mais bon, là tout de suite il a besoin de réponses aux multiples questions qui tournent dans son esprit. Au pire des cas il tombera dans les pommes devant des médecins, il y a pire. Mais bon, là tout de suite c’est le cadet de ses soucis. « Tu dois te foutre de moi, c’est un caméra cachée » Tomas a la sensation de ne pas réussir à respirer, comme s’il avait une cravate beaucoup trop serré alors qu’aujourd’hui il la joue décontracte donc autant dire que c’est pas la cravate qui l’empêche de respirer mais cette annonce plus qu’inattendue. Il réagit mal, oui, non pas qu’il n’a jamais souhaité avoir d’enfants mais plus parce qu’elle ne lui a pas dit. Il a l’impression que c’est sa faute d’après ses dires alors que lui, s’il avait su, tout aurait été différent. « Tu l’as appris quand ? Avant qu’on parte ? T’aurais dû me le dire, j’avais droit à mon mot dans cette histoire ! » Oui il avait le droit de savoir car d’après ce qu’elle vient de lui apprendre, c’est son enfant et pourtant, il ne l’a jamais vu. « Soit j’pensais que c’était le mieux pour nous deux mais tu aurais dû me le dire. » C’est trop tard maintenant alors même s’il lui en veut ça ne pourra jamais être changé ce detail-la. Mais autre chose attira son attention. « Peut-être que c’était la meilleure chose à faire pour toi, je le conçois mais pourquoi ne pas me l’avoir dit depuis ? » Il parle bien évidement depuis qu’ils se sont retrouvés. Ca va faire trois mois qu’ils se sont revus et à aucun moment jusqu’à aujourd’hui elle n’a pensé à lui parler de son enfant, de leur enfant ? Il a du mal à se faire à l’idée que durant tout son temps, il aurait pu connaitre son enfant et qu’au contraire, il ignorait totalement son existence. Tomas n’arrivait juste pas à se faire à cette idée-là, c’est le chao dans son crane là tout de suite. En tout cas une chose est sûre, qu’importe de faire un scandale à cette journée barbecue devant leur collègue, il veut des réponses. Enfin en attendant il faut qu’il s’asseoit et c’est ce qu’il fit d’ailleurs. LUCKYRED
Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Jeu 12 Nov - 16:07
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« Je vois ça, je suis étonnée pour être franche … je n’aurais jamais pensé te voir rester si longtemps dans une ville sans néant et personne à sauver à chaque coin de rue. » Faut être honnête parfois, autant dire que c’était compliqué de voir le jeune homme ici, pas simplement parce qu’il était le père de mon enfant, mais bel et bien, car il était attiré par le danger et les combats qu’ils devaient mener. Où était-il parti cet homme ? Avait-il tout bonnement grandit ? J’avais évolué bien avant lui, mais j’avais été aidé par mon fils Lowan et du coup je n’avais pas eu le choix que de grandir puis avec la mort de mon père me laissant sa fille, je n’avais pas le choix que d’être l’adulte pouvant gérer des enfants de tout âge. « Ouai, évitons de créer des jalousies quelconques pour le coup, je ne voudrais pas rendre mal des personnes … » Je lui faisais un clin d’œil. C’était étrange de le retrouver, après tout, comment dire que c’était complétement dingue dans le fond. Je pinçais ma lèvre, glissant ma main dans mes cheveux essayant de bloquer tous mes souvenirs avec lui, mais c’était facile à penser, mais point à faire. Voilà, pourquoi maintenant, j’avais dû lui dire pour mon fils, notre fils. Il était presque après un an que cela sorte, mais autant dire que je n’aimais pas forcément tout cela, mais comment faire autrement ? Je n’avais pas le choix .Je pinçais mes lèvres secouant amèrement la tête à sa réaction. Non, je ne lui en voulais pas, mais je ne savais pas comment gérer cela après tout. « Tu aurais dit quoi dans cette histoire, dis-moi ? » Je n’avais pas répondu à sa première interrogation sur la caméra cachée, à quoi bon ? Je me demandais bien comment il aurait réagi après tout, comment il aurait géré, après tout qui me disait pas qu’il aurait juste fuit après tout. Mais, ça je ne le saurais pas vu que je n’avais pas voulu lui laisser sa chance de me prouver sa valeur, c’était ainsi, c’était comme ça et je n’allais pas tenter de savoir réellement ce qu’il aurait pu se passer, car on était plus à ce moment-là précis, alors les réponses seraient toutes faussées. « Tu avais déjà choisi pour moi, pour nous, alors j’ai voulu décider pour cet enfant... Après tout. Tu ne sais pas ce que tu aurais voulu pour nous et je ne voulais pas non plus te mettre des chaines en te mettant un gosse dans les pattes. Tomas avoue tu n’étais pas prêt à tout abandonner pour moi, alors tu l’aurais fait pour un gosse, mais tu l’aurais pas regretté ? On n’en sait rien ! » Autant être honnête dans le fond, qu’importe s’il m’en veut, mais je ne m’en voulais pas en réalité, mais je savais quand il fallait avouer les choses et les annoncer, même si ce n’était pas toujours facile à faire. « Car je ne savais pas si tu allais rester ! Quand tu es arrivé tu as dit que tu ne savais pas combien de temps tu serais là ! » Il s’installait sur une chaise, alors que je me sentais totalement paumée, qu’avais-je fait, j’aurais dû le faire ailleurs. Je prenais mon téléphone envoyant un message à ma sœur pour surveiller Lowan. « On peut aller parler sur le banc en face dans la rue ? » Autant aller râler ailleurs et ne pas gâcher le plaisir des autres. Je pinçais ma lèvre en attendant sa réponse alors que j’avais celle de ma petite sœur, qui venait de me sourire, parfait, je savais que ces deux-là étaient en sécurité.
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Tomas L. Miller
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Jeu 19 Nov - 23:04
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"Vu le nombre de personnes qui entrent en urgence par jours, on en sauve des vies toi et moi, moi je te le dis !" Mais il est vrai que ce n'est rien comparé à ce qu'il se passait là bas. Les choses sont totalement différentes et même si ça lui manque, il n'ose pas non plus avouer qu'une vie un peu plus calme même si elle est tout de même à mille à l'heure lui fait du bien. Non il ne veut pas l'avouer alors il fait comme si. "Je pense que c'est une bonne chose, ça serait bête de casser l'ambiance au travail !" Continua-t-il de plaisanter avec Marilhea. Ils ont la chance de très bien s'entendre au travail malgré leur relation passé. Tomas sait très bien que certaines personnes ayant eu une relation amoureuse avec un ou une collègue ont du mal à travailler ensembles ensuite. Eux non, ils ont cette chance-là de toujours autant s'entendre. D'ailleurs l'autre jour l'un de leur collègue lui a fait une petite réflexion sur leur complicité sans savoir qu'ils se connaissent avant même que Tomas mette un pied en ville. Comme quoi, ils sont toujours aussi proches tous les deux, ce n'est pas pour autant que les choses sont redevenues celle qu'elle était. Mais apparemment leur histoire n'est pas celle qu'il croyait. Il n'avait pas toutes leurs informations et désormais il les a, même s'il ne s'attendait véritablement pas à ça qu'il en a le souffle coupé. Non ce n'est définitivement pas possible. Il n'arrive pas à rester calme au fond de lui, il bout totalement mais fort heureusement il arrive tant bien que mal à se contenir. Ce n'est vraiment pas facile. "J'en sais rien !" Finit-il par admettre en soufflant. Oui la vérité elle est là : il n'en sait rien. Si ça se trouve il aurait agit d'une façon, mais peut-être d'une autre. Il ne peut revenir en arrière et donc savoir comment il aurait réagi sur le coup. Là tout de suite il ne sait même pas s'il agit de la bonne manière, tout se passe sur l'instant présent. "Oui on ne sait rien mais j'étais en droit de savoir. Merde Marilhea, je suis père et je ne le savais même pas !" Il est père... il n'arrive décidément pas à réaliser qu'un mini lui ou une mini elle vit quelque part. Un mélange de lui et de Marilhea. Ce n'est pas n'importe quelle femme qu'il a mis enceinte, ils auraient pu être parents ensembles mais non, il ne faisait pas parti de l'équation et il a du mal à s'y faire, à ne pas lui en vouloir un minimum. Il comprend son choix, vraiment il la comprend, mais ce n'est pas pour autant qu'il accepte. Ses pensées se bousculent totalement dans sa boite crânienne et Tomas ne sait pas quoi dire ou faire. "Je comprend mais... pendant tout ce temps j'ai vécu dans la même ville que mon propre enfant et je ne sais rien de lui." A commencé par son prénom, sa date de naissance, toutes ces choses qu'un père devrait connaitre par cœur. La suivant finalement pour s'asseoir sur le banc qu'elle avait pointé du doigt, ne voulant pas non plus ennuyer leurs collègues avec cette histoire qui ne regarde qu'eux. Toujours les yeux dans le vide, il essaye d'imaginer son fils, leur fils mais ça serait tellement plus simple de le voir en vrai. "Il s'appelle comment ?" Demanda-t-il finalement. Oui il a besoin de savoir, au moins ça il est en droit de connaitre le prénom de celui qui a hérité de certains de ses gênes. La moitié d'un code génétique ce n'est pas rien après tout. Tomas ne pense même pas au fait qu'en plus d'être dans la même ville que son enfant, il se trouvait également sous le même toit. Cette histoire est tellement dingue et vue comment il se comporte, ça le rend dingue également. Il a besoin de marcher, de faire les quatre cent pas pour décompresser mais il n'est même pas certain que ses jambes puissent lui obéir. LUCKYRED
Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Sam 21 Nov - 18:25
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J e rigolais un peu. « Oui, c’est bien vrai on en sauve des vies, mais on en perd aussi ! » Oui, malgré le repos on se retrouvait à parler de patient, de mort et de personne survivante. Enfin, comment dire que niveau repos, on aurait pu le passer autrement. Après c’était différent les choses là-bas, où j’avais rencontré le jeune homme, autant dire que cela me laissait toujours un peu mal pour le coup, mais je savais y faire, c’était rude là-bas, mais c’était compliqué à la fois. « Je dis toujours de bonne chose ! » Disais-je amusais. D’une relation amoureuse à une relation amicale ? Le temps avait sans doute aidé à cela, puis, j’aurais sans doute voulu l’éviter vu que j’avais porté son fils durant neuf mois : Lowan, mais je ne le pouvais pas, il ne l’aurait pas compris. Enfin, pour le coup, je ne savais pas pourquoi j’avais cru que c’était là le moment qu’il fallait que je tente pour lui dire pour notre fils ? Pourquoi j’avais pensé que rien ne partirait en cacahuète en lui annonçant ? Forcément qu’il allait sans doute m’en vouloir un petit peu et compagnie ? Peut-être que je me faisais une idée et que bêtement je pensais que tout allait bien se passer. Enfin, je le regardais tentant de répondre à mes questions sur toute cette histoire, comment aurait-il fait si je lui avais annoncé en temps normal ? Qu’en savais-je pour le coup ? Je ne savais pas du tout, mais je ne pouvais pas continuer à me terrasser, je devais avouer que j’avais aussi un peu de tort, non beaucoup, mais je voudrais éviter de m’enterrer vivante à cause de cela. « Je le sais ! Tu aurais pu bien agir, puis aussi tout abandonné pour lui ou moi ! Mais, je ne voulais pas gâcher ton plaisir, je te connais et je savais que cette mission tu voulais la continuer … sinon tu aurais décidé de continuer notre histoire ! Je ne voulais pas briser ta vie à cause de cette grossesse ! » Je ne pouvais pas être plus honnête pour le coup, alors comment voulez-vous que je m’y prenne autrement ? Aucune idée. Je pinçais mes lèvres tentant de retenir mes larmes, mais c’était compliqué, sa réaction n’était pas dure, mais je restais malgré tout coupable, sans le vouloir. « Oh arrête Tomas ! Tu n’as jamais pris de mes nouvelles, tu l’aurais fait je t’aurais peut-être dit ! Tu ne peux pas dire que je suis la seule fautive, putain ! » Il m’énervait à me faire culpabiliser, je savais que j’avais des torts, mais il ne pouvait pas tout bonnement m’en vouloir à ce point en tentant de me mettre plus bas que terre ? Non, il ne le pouvait pas. Il n’avait pas fait un seul pas vers moi ! Alors dans le fond, j’étais peut être rien pour lui, comparé à lui qui avait été un grand tout dans ma vie ! Je le regardais tentant de ne pas craquer un peu plus, car après tout on était dans un endroit qui était censé être joyeux et on allait juste finir par mettre à mal nos amis ainsi que leurs invités. « Oui, mais souvient toi quand je t’ai revu, je t’ai demandé si tu allais rester … tu as dit que tu ne savais pas ! Je ne veux pas contrôler ta vie avec mon fils …enfin notre fils. D’accord, j’aurais dû te le dire, mais imagine que tu serais reparti ou je ne sais quoi ! Ou encore que tu aurais décidé de tout stopper pour être avec lui, là tu me l’as dit clairement que tu pensais à rester, alors je te l’ai dit ! Je ne me protège pas tout comme je ne te protège pas, j’ai juste protégé notre enfant. » J’avais un peu de mal là de suite à tout mettre dans l’ordre et ne pas me paumer dans mes propres explications. Je m’installais sur le banc à ses côtés, le regardant, le laissant encaisser tout cela, je le comprenais espérant que lui aussi me comprenne dans le fond. « Il s’appelle Lowan … comme le petit qu’on a sauvé à notre rencontre … » Je baissais un peu la tête. « Tu sais te le cacher , n’était peut-être pas la bonne solution, mais j’ai eu du mal à tout gérer, j’ai réfléchis à te le dire, puis la mort de mon père est arrivée, la garde de ma sœur, mes jumelles avec qui rien n’allaient. J’ai mal géré, mais à vrai dire si cela serait à refaire, je le ferais ainsi ! »
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Tomas L. Miller
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Sam 5 Déc - 23:17
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« C’est malheureusement le problème de ce travail » Ils en sauvent oui mais bon, ils ne peuvent passer à côté de décès et ce, même s’ils mettent du cœur à l’action pour y mettre tout leur possible pour faire au mieux. Ils n’ont pas de pouvoir magique malheureusement et donc, ne peuvent guérir certaines blessures ou maladies. En tout cas c’est pareil ici comme là où ils se sont connus. Il y en avait même plus là-bas à cause des situations environnementales mais les choses étaient différentes. De toute manière ils n’ont pas le choix, ils doivent faire avec. En tout cas ils parlent boulot tous les deux mais bon, ils savent bien évidement parler d’autres choses. Encore heureux au vu de tout ce qu’il s’est passé entre eux. Si le boulot est une grande part dans la vie de Tomas, il sait parler d’autres chose et ce, même en compagnie de ses collègues. En même temps si Marilhea était une simple collègue, ça se saurait. « N’en fais pas trop non plus » Dit-il en la regardant tout en souriant. C’est ce caractère-là qui l’avait fait craquer la première fois qu’ils s’étaient vus, ça et sa force de caractère durant les sauvetages in extremis qu’ils ont pu faire. Il en a des souvenirs avec elle et même s’il s’agit d’une ex, il ne les renie pas pour autant. Surtout qu’apparemment, il n’y a pas que des souvenirs qui restent de leur histoire puisqu’un enfant a fait son apparition, un enfant qui a vu le jour grâce à leur histoire commune. « Bien sûr que j’aurais tout abandonné ! » Son métier c’est sa passion, c’est son tout mais il ne l’aurait pas laissé partir sans lui alors qu’elle portait son fils. Il pensait que c’était la vie, qu’ils devaient continuer l’un sans l’autre mais il faut croire qu’il y avait un signe comme quoi ils ne le devaient pas, cet enfant et pourtant ils ont vécu loin l’un de l’autre. « Briser ma vie et mes rêves c’était peut-être de m’enlever ce rôle de père. » Oui, si ça se trouve son métier ça ne sera que dérisoire à côté de son rôle de père. Il ne sait pas et aucun des deux ne peut savoir ce qu’il aurait pu arriver. Avec des si on refait le monde comme certain disent et aujourd’hui ça illustre bien ce propos-là. « Peut-être que j’étais un parfait crétin mais ce n’était pas une raison ! » Oh oui maintenant qu’il voit cela d’un point de vue extérieur, il remarque bien à quel point il a pu être con. Mais bon, ce n’était pas non plus une raison pour lui cacher l’existence d’un enfant. Ce n’est pas rien, ce n’est pas comme si elle lui avait caché avoir mangé le dernier bonbon d’un paquet. En tout cas en l’écoutant il se remémora effectivement leurs retrouvailles. « Tu étais à la garderie… » Dit-il finalement sans rien dire de plus, avant de poursuivre finalement en la regardant « Tu étais là-bas lorsque je suis venue te chercher. » Il refait le lien seulement aujourd’hui. Leur fils était dans le même hôpital qu’eux et il l’ignorait totalement. « Peut-être… peut-être oui tu as raison mais… j’ai un fils… » Il parvient enfin à lui donner raison mais ce n’est pas pour autant qu’il arrive à se mettre cette idée dans le crane. Il lui en voulait encore certes mais ce n’est pas pour autant que leur enfant doit en pâtir. Assit sur le banc il regard un point imaginaire et en l’entendant lui donner le prénom de leur enfant, il leva les yeux vers elle. « C’est un très bon prénom ! » Oui ce n’est pas un prénom comme un autre. L’écoutant s’expliquer, il ne rajouta rien, il essaye d’encaisser les choses. Il lui en veut mais dans un sens il comprend quand même sa décision d’agir ainsi, c’était le mieux pour Lowan. Après un très long moment de silence, il finit par lui demander « Tu as une photo ? » Il pourrait le voir en vrai mais il ne se doute pas vraiment qu’il est dans la fête, que peut-être qu’il a vu jouer avec les autres enfants en arrivant sans savoir que son sang coule dans ses veines. « Je comprends, du moins j’essaye mais ce n’est pas facile… » Autant être franc jusqu’au bout. Il lui faudra un certain temps pour passer outre cette histoire mais ce n’est pas pour autant qu’il ne veut pas faire d’effort. Maintenant qu’il est au courant, Marilhea et Tomas ne sont pas seuls concernés, non il y a ce petit bout aussi et Tomas a besoin de le voir même en photo seulement. Il a ce besoin de faire partie de sa vie. LUCKYRED
Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea Mer 9 Déc - 22:34
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Il faut croire que le monde est petit
Comment dire que le croiser dans ce barbecue était un peu bizarre, non pas que je n’étais pas content de le croiser, mais je m’étais sentie juste obligé de lui annoncer le fait qu’il avait un petit gars. Je ne savais pas comment j’allais le faire et encore moins si j’allais vraiment le faire quand j’avais commencé à parler avec lui tous deux surpris de se croiser dans cet endroit. Il ne devait pas se douter qu’il allait être encore plus surpris par ce que j’allais avoir à lui annoncer. Je n savais pas comment il allait réagir et compagnie, mais, il était temps d’annoncer la nouvelle que j’aurais dû annoncer depuis un bon moment à présent. Mais, j’avais gardé le silence pour protéger mon fils, tout autant que Tomas. « Ouai, mais tu l’aurais regretté par la suite imagine, tu nous aurais peut être tenu responsable … » je l’écoutais et autant dire que ses dires me brisait le cœur, car j’avais l’impression d’être la seule fautive, mais monsieur ne m’avait pas donné signe de vie ou quoi que ce soit ! Mais, c’est sans doute pour facile de penser que je suis la seule en tort dans cette histoire, mais j’ai du mal à y croire pour le coup. « Arrête ! » Disais-je , j’avais presque envie de lui lancer une bonne claque en pleine face, mais je ne pouvais pas faire ça pour le coup, c’était tout bonnement impossible de le faire, car j’allais passer pour la méchante, puis bon, je ne voulais pas le frapper, même si c’était limite assez tentant pour le coup. « Tu m’as jamais parlé de famille durant mon séjour, tu m’as jamais laissé croire quoi que ce soit ! Tu m’aimais ? Ou alors c’était du cinéma ? Après tout, si tu tenais vraiment à moi, tu aurais dû abandonner tout cela, sans que je n’aie besoin de te parler de ma grossesse d’un enfant à venir ! » Je voulais qu’il réalise que ses dires étaient tout bonnement bête et un peu déplacé pour le coup, mais ce n’était pas facile à comprendre pour monsieur, que pouvais-je faire pour lui faire comprendre. Je ne savais plus quoi faire mis à part souffler et compagnie, je n’allais pas m’égosiller pour lui faire comprendre que je n’avais rien fait de mal dans le fond, mais je n’avais pas l’impression que monsieur pourrait le comprendre pour le coup, j’étais comme bloquée dans ce mauvais rôle, que j’avais adopté en ne disant rien à propos de Lowan. Je le laissais faire le rapprochement entre la garderie lors du premier jour de sa venue à l’hôpital et donc avec notre fils qui était à la garderie. Je le laissais mener la fin de sa pensée et une fois cela fait je commençais à prendre une bouffée d’air. « Oui, il était là-bas … » Je soulevais légèrement les épaules, je ne savais pas ce qu’il voulait dire avec cela, mais je ne voulais pas le contrarier un peu plus. J’avais l’impression de me répéter mais c’était pour lui expliquer, pour qu’il comprenne le pourquoi du comment j’avais été silencieuse sur ce sujet, je ne voulais pas le blesser, même si à présent c’était le cas, mais je voulais qu’il fasse ses propres choix, mais cela avait l’air compliqué à comprendre et du coup, je me sentais affreusement coupable. « Je t’ai laissé mûrir toma pour le bien de ton fils... J’ai peut-être eu tort, mais cela partait d’une bonne intention non pas pour blesser quiconque. » Dans mon regard, il pouvait parfaitement voir que je me sentais mal, mais que pouvais-je y faire ? Rien, je devais juste supporter et que tout aille bien. « Merci. » Disais-je pour le compliment sur le prénom que j’avais choisi, c’était le premier petit qu’on avait sauvé en mission. Enfin, je le regardais. « Oui, j’ai une photo ! » Je tendais mon portable avec pour fond d’écran ma sœur, Lowan et moi. « Il est à l’intérieur … » Je le regardais souriant. « Je pense que je vais rentrer chez moi avec ma sœur et Lowan … » Il fallait que je le lui laisse le temps de s’en remettre et qu’il prenne une bonne décision ou pas avec tous ces éléments.
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(#) Sujet: Re: Il faut croire que le monde est petit ► Marilhea