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 libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes.

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Message(#) Sujet: libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. EmptyDim 14 Avr - 0:21



se battre contre la vie, c'est se battre pour la mort
Une maman, elle donnerait sa vie pour ses enfants. Une maman, c'est la seule personne qui vous tendra la main jusqu'à son dernier souffle. Même lorsque la fatigue s'en prendra à elle, elle vous portera toujours sur ses épaules, vous montrera la beauté de la vie et vous apprendra à sourire face aux difficultés. Lorsque vous êtes gamins, le sourire de votre maman, c'est le soleil qui éclaire votre journée. En tout cas, c'est ce que moi, je ressentais. Mais, les journées de pluie accompagnées des larmes de maman étaient bien plus présente que le sourire de maman, son sourire éclatant. J'étais le petit prince de maman, son plus beau bijou. Maman est une reine des temps modernes, une reine qui a bâtit notre empire à la sueur de son front. J'ai essayé d'être le meilleur des fils, de ne pas me faire remarquer à l'école, ce qui en grandissant est devenu compliqué. Mais, je ne me suis jamais retrouvé en prison, je n'ai jamais eu de gros problèmes qui ont compliqué nos vies. Non moi, j'étais plutôt le genre de gamin à distribuer les journaux pour gagner une misère que je ramenais à maman. J'étais ce genre de gamin à la prendre dans mes bras, lui dire à quel point je l'aime et comme je suis si fier d'être son fils.

C'est encore ce que je lui ai dis aujourd'hui alors que je lui tenais la main fermement, comme pour ne pas qu'elle s'en aille loin de moi. Maman était allongée sur ses draps blancs et elle était très faible. Oui, maman était malade et avait attrapé la saloperie appelé cancer généralisé. Face à elle, j'avais toujours l'impression d'avoir dix ans parce que je ne m'imaginais pas sans elle, j'avais toujours besoin d'elle, de ses conseils, de ses caresses, de son amour. Maman était tellement belle même si maman n'avait plus de cheveux, résultat d'un long parcours de soins. Elle parlait très peu, cela la fatiguait encore plus mais, de toute façon, elle n'avait pas besoin de me parler pour que je la comprenne. Je passais voir maman tous les jours, des fois, je croisais Leyla ou même des voisins, des amis de maman. Tout le monde était au courant que maman vivait ces derniers instants, certains même l'avaient accepté. Mais moi, je me demandais encore pourquoi cela la toucherait elle, elle et pas quelqu'un d'autre. J'ai tenté de trouver des réponses mais je n'ai jamais réussis. En effet, maman est bonne, elle a toujours semé le bien autour d'elle, tout pour qu'elle ne soit pas envoyé en enfer lorsque la mort l’appellerait. Mais, il était bien trop tôt, ses enfants n'avaient que la vingtaine et elle n'avait même pas encore connu ses petits-enfants. Un de mes plus grand regret d'ailleurs. Devant maman, je me montrais fort car je savais pertinemment qu'elle avait besoin de cette force pour tenir encore quelques semaines, quelques jours ou même quelques minutes de plus.

Lorsque je quittais maman par contre, je n'hésitais pas à me lâcher complètement. Comme tous les jours, je pris la direction de l'église afin d'y allumer un cierge pour maman. Je n'étais pas vraiment croyant mais maman l'était complètement. Elle n'avait jamais cessé d'implorer Dieu lorsque mon paternel nous a quitté. Aujourd'hui, c'était à mon tour de l'implorer afin qu'il donne une nouvelle santé à maman, afin qu'il puisse me la laisse encore pour quelques années, le temps de m'habituer aux adieux. Accroupis devant les cierges allumés, je levais les yeux au ciel, surtout pour essayer de retenir mes larmes. Je pris la décision de m'asseoir sur les bancs de l'église et de rester là, le temps de reprendre mes esprits. Mais penser à la mort de maman, penser à ma vie sans elle ne faisait qu'empirer mon état et les larmes s'échappèrent de mes pupilles sans même que je puisses les retenir. Je ne pleurais jamais devant quelqu'un, j'étais bien trop pudique pour montrer mes sentiments au monde. Venir à l'église, c'était donc ma cure de jouvence, c'est ce qui me permettait de reprendre des forces et de montrer un tout autre visage à mes proches, de leur montrer que rien ne m'atteignait et que j'étais bien trop fort pour me laisser avoir par ces émotions.
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Message(#) Sujet: Re: libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. EmptyDim 14 Avr - 14:26




» laisse couler tes larmes.

Ce qui le poussa à franchir la porte de l’Eglise, il n’en avait aucune idée. Alec ne venait jamais dans ce genre d’endroit, pas croyant pour un sou. S’il avait essayé de l’être enfant, les épreuves de la vie l’avaient tout bonnement détourné de la possibilité qu’il existe un Dieu. Pourtant c’était une atmosphère qu’il aimait et le fascinait. C’était calme, frais, un endroit à la fois rassurant et angoissant. Ouais, les représentations du Christ et de la Vierge qui semblaient poser leurs yeux sur lui le faisaient complètement flipper. Il referma doucement la porte et s’avança entre les bancs en silence, avant de tourner les yeux vers les cierges. Il y avait là-bas un garçon qui devait avoir à peu près son âge et qui semblait malheureux. Il s’assit sur un banc sans le remarquer. Alec n’était pas quelqu’un de mauvais, mais il n’était pas fondamentalement bon non plus. En d’autres circonstances, il aurait pu rigoler. Mais le jeune homme respectait la souffrance des autres et cet endroit était tout sauf propice aux railleries. Il s’approcha des cierges, décidé à en mettre un lui-même. Mais pour quelle raison ? Il réfléchit un instant : sa sœur était heureuse, ses parents en bonne santé, lui-même l’était. Il jeta un coup d’œil en biais au garçon et sourit. « Faites que ses problèmes s’arrangent. Amen. Enfin je crois que c’est ce qu’on dit à la fin d’une prière, et si vous n’êtes pas content c’est pareil, Dieu. Rendez-le heureux, c’est tout. » pensa-t-il, trouvant sa prière totalement pathétique. Puis il s’écarta un peu et regarda la flamme danser quelques secondes, avant d’aller s’asseoir sur le banc derrière celui du garçon. Il était certain de l’avoir déjà vu, bien qu’il ne puisse pas remettre de nom sur son visage. A White Oak, on avait vite fait le tour des habitants et on les connaissait tous, même si on ne retenait pas forcément les noms. « Est-ce que tu as lu Les Mandarins de Simone de Beauvoir ? D’après elle, dans toutes les larmes s’attardent un espoir. Musset, lui, dit que les larmes, qu’elles soient douces ou amères, soulagent toujours. Tu as raison de pleurer et de ne pas en avoir honte. » déclara Alec avec douceur, pensivement.

A cause de sa nature curieuse, il brûlait de lui demander pourquoi il pleurait. Mais il savait se tenir et le garçon ne lui en parlerait que s’il en avait envie. Une chose était sûre, tout garder pour soi était une mauvaise idée ; mais certaines choses devaient être tues. « Je connais une fille qui vient d’une réserve amérindienne, Enyo Redbird elle s’appelle. Elle a toujours vécu dans la misère, sa mère est décédée en donnant la vie à sa sœur parce qu’ils n’avaient pas d’argent pour la soigner. C’est la fille la plus courageuse que je connaisse : elle a décidé toute seule de s’en aller de la réserve pour vivre sa vie et a fait de ses problèmes sa force, son point d’envol. Et elle n’a jamais cherché à cacher ses larmes car d’après les indiens, les larmes sont le reflet de l’âme et un signe de libération et de renouveau. » Après sa tirade, Alec reprit son souffle et bascula sa tête en arrière pour la poser sur le bois dur qui lui servait de dossier. Il grimaça, déplorant le confort moindre de ce banc. Le jeune homme ignorait ce qui le poussait à lui parler, peut-être qu’il l’ennuyait. Mais quand lui-même était malheureux, il aimait qu’on lui parle. Il aimait savoir qu’il n’était pas seul. Mais ce garçon n’était pas lui, et il avait-peut-être simplement envie de se recueillir seul. Alec se leva doucement et enfonça ses mains dans ses poches. « Je dois te saouler à te parler de ça, je te laisse tranquille. A plus ! » s’exclama-t-il avec un demi-sourire, avant de prendre le chemin de la sortie. Si il avait envie de parler il le retiendrait, sinon Alec trouverait quelqu’un d’autre à embêter. Il pourrait très bien aller voir Mary-June (pour une fois) ou Aaliyah, ou même Enyo justement. Depuis qu’il la connaissait, cette fille le passionnait. Elle connaissait par cœur toutes les légendes de ses ancêtres et lui en racontait quand il avait envie. Elle avait une capacité incroyable pour raconter des histoires et son public buvait chacun de ses mots. Alec était très content qu’Aaliyah ait trouvé une telle amie, et se demanda un instant si Mary-June l’appréciait ou non.
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Message(#) Sujet: Re: libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. EmptyMar 16 Avr - 0:57



se battre contre la vie, c'est se battre pour la mort
L’église était vide, il n’y avait personne. La grandeur du lieu me faisait me sentir tout petit. Mes pleurs redoublaient lorsqu’ils faisaient écho dans le lieu sacré. Mon visage était enfoui dans mes mains et rien ne pouvait m’en déroger. Pas même les bruits de pas qui firent leur irruption dans la sainte église. Je ne me préoccupais pas de ce qui se passait autour de moi, rien n’avait d’importance pour moi. Jusqu’à ce qu’il vienne s’asseoir derrière moi. Je ne l’ai pas regardé pour autant mais je sentais sa présence, son souffle derrière ma nuque. J’essayais de ravaler mes larmes pour ne pas lui montrer que je soufflais jusqu’à ce qu’il prenne la parole. « Est-ce que tu as lu Les Mandarins de Simone de Beauvoir ? D’après elle, dans toutes les larmes s’attardent un espoir. Musset, lui, dit que les larmes, qu’elles soient douces ou amères, soulagent toujours. Tu as raison de pleurer et de ne pas en avoir honte. » Il était comme moi, il devait lire beaucoup pour pouvoir sortir ce genre de phrases. Le pire, c’est qu’il avait parfaitement raison puis, dans sa voix, ça se sentait qu’il savait de quoi il parlait. On avait les mêmes goûts pour les livres et les auteurs mais je ne pris pas la parole pour autant. Je ne savais réellement pas quoi lui dire et je ne savais pas si je voulais être en compagnie ou si je préférais rester seul. « Je connais une fille qui vient d’une réserve amérindienne, Enyo Redbird elle s’appelle. Elle a toujours vécu dans la misère, sa mère est décédée en donnant la vie à sa sœur parce qu’ils n’avaient pas d’argent pour la soigner. C’est la fille la plus courageuse que je connaisse : elle a décidé toute seule de s’en aller de la réserve pour vivre sa vie et a fait de ses problèmes sa force, son point d’envol. Et elle n’a jamais cherché à cacher ses larmes car d’après les indiens, les larmes sont le reflet de l’âme et un signe de libération et de renouveau. » Il continua malgré tout son petit speech. Enyo, je la connaissais un peu mais je ne connaissais pas encore toute son histoire, pas avant que cet homme derrière moi me la raconte. C’est vrai qu’elle avait pas mal de courage pour se relever de toutes ces épreuves. Étant moi-même indien d’origine, je savais pas mal de choses sur les représentations aux yeux des indiens. Mais, cette fois-ci, mes larmes ne signifiaient que la douleur et la tristesse, j’en étais persuadé.

Le bois du banc craqua derrière moi, cela me donna l’idée que le jeune homme avait bougé ou s’était même levé, une hypothèse qui se révéla être vrai lorsqu’il me déclara « Je dois te saouler à te parler de ça, je te laisse tranquille. A plus ! » Au dernier moment avant qu’il ne parte définitivement, je pris la parole sans même savoir pourquoi « Ma mère va mourir d’un cancer. » Ma voix était chevrotante dû aux larmes qui coulaient encore sur mes pommettes. Cette phrase avait l’effet d’une bombe pour moi. En effet, je savais ce qu’il allait se passer, j’en étais conscient mais je ne l’avais encore jamais dit à haute voix, surtout pas à un jeune homme que je ne connaissais apparemment pas. Je n’avais toujours pas croisé son regard, le mien étant figé sur les cierges qui s’éclairaient. « J’ai lu Simone de Beauvoir et en tant normal, je serai d’accord avec elle mais toutes les larmes que je pourrais verser n’aideront pas ma mère à s’en sortir. Il n’y a plus d’espoir pour elle. » Je ne sais pas pourquoi je lui racontais ça. Je ne voulais même pas être plain ou quoi que ce soit d’autre. Depuis mon retour en fait, je n’avais pas l’habitude d’être plaint, j’en avais plutôt pris plein la tronche pour mes anciennes décisions débiles que j’avais pu prendre. « Je connais un peu Enyo et elle a vraiment du courage, se relever comme elle l’a fait … » Je marqua une pause le temps de reprendre mon souffle « … je pense pas que j’en serai capable moi. J’ai pas ce courage-là, à chaque difficultés, je fuis. »Pour la première fois depuis que l’on discutait, je me retournais vers cet homme. De vue, je le connaissais, j’en étais sûr. En même temps, la plupart des gens se connaissaient à White Oak mais, moi je venais de revenir dans cette ville il y a seulement quelques semaines. Je n’étais donc pas sûr de ce que je pouvais penser. « Noàm, je m’appelle Noàm et tu me saoules pas au contraire, c’est plutôt moi qui dois te saouler ... » Je ne connaissais pas son prénom et me présenter me permettrait sûrement de le connaitre enfin.
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Message(#) Sujet: Re: libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. libre ► confrontes-toi à la vie et laisse couler tes larmes. EmptyDim 21 Avr - 19:33



ce que je veux c'est me fuir moi-même.

« Ma mère va mourir d’un cancer. » Alec se figea et jeta un coup d’œil dans la direction du jeune homme. Il hésita un instant et fit demi-tour, pour retourner s’asseoir à ses côtés cette fois. Il garda le silence et l’écoutant parler, acquiesçant à certaines de ses phrases. « … je pense pas que j’en serai capable moi. J’ai pas ce courage-là, à chaque difficultés, je fuis. » Alec se mordit la lèvre et tourna son regard vers les flammes des cierges qui vacillaient. Lui aussi fuyait toujours quand ça se compliquait. Mais était-ce vraiment mal de fuir ? Etait-ce une honte ? « Je ne crois pas que ce soit grave. Enfin … » Ce que je veux, c’est me fuir moi-même. » Alec sourit brièvement à Noàm quand il se tourna vers lui et hocha la tête. « Ah oui, je vois qui tu es. Tu es revenu ici il y a peu de temps, c’est ça ? J’ai entendu un ami parler de toi. » Il laissa quelques secondes s’écouler et déclara : « Moi c’est Alec. Alec Summers. Et tu ne me saoules pas, c’est moi qui t’ai parlé. Quand on se sent mal, c’est important de parler. » Le jeune homme jeta un coup d’œil autour de lui, observant les vitraux et les représentations avec crainte et curiosité. Puis il reporta son attention sur Noàm et demanda avec douceur : « Tu as quelqu’un pour t’aider à traverser cette épreuve ? Je veux dire, de la famille … Ou en tout cas des amis, ou quelqu’un. » Alec espéra un instant qu’il ne soit pas seul. Si tel était le cas, il ferait en sorte pour que ce ne le soit plus, en lui présentant des gens, en lui faisant faire la fête … S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était les gens malheureux. Il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour aider ces personnes et si ça ne marchait pas, il laissait tomber. Au premier abord, Alec avait l’air d’une personne extrêmement égoïste et tournée vers elle-même, mais ce n’était que l’image qu’il donnait de lui pour ne pas se faire marcher dessus. Ce monde était froid et sans pitié, et jamais il ne montrerait de signe de faiblesse devant qui que ce soit. Autrefois, quand il participait aux combats de rue clandestins, il ne montrait même pas qu’il souffrait quand on lui donnait des coups de pieds dans le ventre jusqu’à ce qu’il soit incapable de bouger. Voilà pourquoi aujourd’hui on disait d’Alec Summers qu’il n’avait pas de cœur.

« Je peux te poser une question bête ? » s’enquit-il pensivement. Il n’attendit pas sa réponse pour autant, avant d’enchaîner : « Est-ce que tu penses qu’il peut faire des miracles ? » Demander ça à quelqu’un qu’on rencontrait dans une église pouvait paraître idiot, mais Alec était bien là sans croire en l’existence même d’un quelconque d’un Dieu. Il n’y avait cependant aucune animosité dans sa voix, aucune trace de moquerie ou de provocation, ni même de la curiosité malsaine. Juste un intérêt particulier pour cet univers fascinant. Alec adorait la mythologie et toutes ces histoires, mais davantage comme un conte que comme ne façon d’avancer dans la vie. Passionné par l’antiquité romaine et grecque, par les hébreux, les amérindiens et les indiens, et toutes ces croyances plus incroyables les unes que les autres, il ne se lassait pas d’avoir l’avis des gens à ce sujet. Il posa un instant sa main sur l’épaule de Noàm qu’il serra, avant de le relâcher. « Pour en revenir à ça, je pense que ta mère serait contente de savoir à quel point tu tiens à elle mais n’aimerait pas te voir comme ça. Même si tu as peur et c’est normal, tu ne crois pas qu’elle aussi a peur ? » Il tapota un instant son doigt sur ses lèvres et continua : « Vis, fonce, ne te laisse pas abattre. Vis pour ce qu’elle n’aura jamais pu réaliser, et pour partir à ton tour un jour sans avoir le regret d’être passé à côté de ton existence. » Ce genre de situation le rendait philosophe. « Moi, j’aimerais faire le tour du monde. Est-ce que tu voyages beaucoup ? Je rêve de monter en haut de la tour Eiffel un soir et crier de toutes mes forces depuis le sommet, je rêve de marcher sur la muraille de Chine, descendre le Gange en barque et le Nil sur un voilier, faire un safari au milieu des gazelles et des lions, dormir dans un igloo et ne manger que des barres chocolatées, aller regarder des danseuses de flamenco avec leurs robes rouges en Espagne … » Il rit un instant et passa sa main dans ses cheveux. « Pardon, c’est bizarre ce que je dis. » Il voulait simplement lui faire comprendre que fuir éternellement ne l’aiderait pas et que, quelques soient les épreuves de la vie, il ne fallait jamais abandonner. Jamais baisser les bras. Je t'ai cherchée partout, même ailleurs. Je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du coeur. J'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux,à l'abri des regards, dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore... Même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part.
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