(#) Sujet: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Ven 17 Juil - 20:19
let me escape in your arms
agnès, tu cours, sans réelle destination. la main sur ta joue rougie par cette gifle, simple gifle sans gravité, tu t'enfuis de chez keenan, à la fois assomée et frustrée. t'arrive pas à y croire, à cette main qui a volé. c'est vrai, tu l'avais encore cherché. il avait besoin de cette coke, et tu l'avais jeté, cette fois. mise à la poubelle, sans remords et regrets. et lorsqu'il s'en était aperçu, vous vous êtes encore mis à crier. et puis, peut-être à cours d'arguments, peut-être était-il trop emporté, sa main a volé. et elle a atterrit sur ta joue, provoquant un silence de mort suivi d'une larme. une, suivie d'autres, puis d'un sillon. et tu t'es enfuie. t'as claqué la porte. keenan, il a bien crié ton nom dans la rue, provoquant les regards étonnés des passants. il a bien essayé de te rattraper, pour s'excuser, mais c'était comme trop tard. t'étais trop loin. alors tu t'es mis à courir, jusqu'à que la lumière s'amenuise et le monde disparaisse. t'avais pas séché tes larmes, agnès. le mascara avait coulé, et tant bien que mal, t'essayais de te rendre plus présentable. mais c'était inutile, poupée, t'étais trop en vrac. alors t'as continué de marcher. loin de chez toi, loin de tout ça. t'avais besoin de quelqu'un. bizarrement, ce sont vers thybault que tes pensées ce sont tournés. vers lui, et seulement lui. il apparaissait comme une lumière dans ton obscurité, et, comme pour seul destination, c'est chez lui, malgré les événements récents que tu t'es rendue. une fois arrivée, agnès, tu restais bloquée devant cette porte, pourtant si familière. il était tard, et peut-être que tu ne ferais que déranger, qu'il te renvoyerait chez toi sans se faire prier. peut-être, mais, en tout cas, tu voulais le voir. ne serait-ce que quelques secondes. alors, tu toquais à la porte, reniflant pour essayer d'effacer tes sanglots, et, comme pour te rendre plus crédible, tu dessinais sur ton visage un sourire un peu tremblant. un sourire et une mèche de cheveux pour camoufler la trace rouge. oui voilà, c'était très bien comme ça.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Sam 18 Juil - 0:05
on a highway through the skies
il fait chaud cette nuit bien trop chaud. t'étouffes dans ta piaule thybault, t'as beau dormir la fenêtre ouverte, torse nu et les draps à découvert, rien n'y fait. et la chaleur te prend à la gorge. se rependant vicieusement jusqu'à tes poumons. t'as beau boire, passer trente fois à la salle de bain. t'as toujours aussi chaud. le sommeil vient pas. et ta mère qui ne rentre pas. encore de garde cette nuit. tes mains effleurent ton visage, trempé de sueur. tu te relèves pour la énième fois, soupirant de frustration face au sommeil qui refuse de venir. tant pis. on fait avec. retournant à la salle de bain, tu ouvres le robinet, faisant jaillir l'eau entre tes mains. l'eau fraîche qui s'écoule à travers tes doigts. tu passes le tout sur ton visage, te laissant envahir par la fraîcheur, quelques gouttes perlant à tes cheveux. tu jettes un coup d'oeil au miroir, à ta mine fatiguée. c'est les vacances thybault, tu le sais ? ouais tu le sais. mais toi t'es pas un étudiant ordinaire. toi depuis treize ans tu livres le courrier dès huit heures du matin. alors t'es bien crevé thybault. et avec les histoires qui te tombent dessus, les sales cauchemars que tu fais la nuit. y'a tes rêves aussi. mais eux tu préfères les garder dans un coin de ton esprit. bien à l'abri. tu relèves la tête. c'était des petits coups frappés à la porte ça non ? plissant les yeux tu sors de la salle de bain pour marcher jusqu'à l'entrée, d'une démarche un peu endormie et fatiguée, accablée par la chaleur. c'est peut-être ta mère. tu ne penses même plus. bien sûr que non ce n'est pas elle. pourtant tu ouvres. parce que t'es naïf thybault, et que ça pourrait être n'importe qui. mais c'est elle. tu la reconnais à la faible clarté des lampadaires. un drôle de sourire sur ses lèvres, elle lève ses iris sur toi. ses iris qui te transpercent et te rappelle votre dernière entrevue. tout nu. la chaleur de dehors est tout aussi accablante qu'à l'intérieur. tu observes agnès, de l'embrasure de ta porte. tu ne sais même plus à quoi tu ressembles. une seule question te taraude. qu'est ce qu'elle fait là ? « hey. qu'est ce qu'il t'arrive ? » t'as beau te souvenir de tout ça thybault, c'est toujours le meilleur de toi qui ressort dans ses cas là. le petit amoureux transi qui ne laisse pas sa demoiselle sur le carreau. « reste pas dehors. entre. »
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Sam 18 Juil - 20:28
let me escape in your arms
dehors c'est pas net, dehors c'est pas rassurant. tu devrais bien être au chaud, dans ton appartement, comme toutes les bonnes filles qui se respectent. tu devrais dormir à poing fermée, ou juste regarder un de ces télé-crochets niais. mais, dans le fond, es-tu une de ces gentilles filles, agnès ? est-ce que t'y a même déjà songé ? tu fréquentes les mauvaises personnes, pleure le soir ton désarroi et bois jusqu'à ce qu'à en rire aux éclats. t'abandonnes ton père pour une mère que t'as vu une fois, tu t'invites dans des lits pour y partir au petit matin et essaie de renouer avec ceux que tu brises, sans même t'en apercevoir. et ce soir, poupée, et ce soir ? ce soir, t'as encore essayé, et ça a foiré. ce soir, tu te retrouves devant sa porte, à attendre sa venue, désespérément. ce soir, tu veux le voir, parce que c'est étrange, c'est bizarre. malgré votre dernière et malencontreuse entrevue -mais ce soir, t'y pense plus, ton cœur, et tes pensées bousculées, c'est vers lui qu'elles se dirigent. et, dans le flot lugubre de tes pleurs et de ta violence nocturne, pour une fois, tu laisses parler ton cœur jusqu'à toquer à sa porte. et, miracle. alors qu'il est si tard, qu'il fait si chaud, qu'il fait si noir, la porte s'ouvre sur un thybault un peu ensommeillé, dénudé, et surtout étonné. étonné de ta venue tardive et pas préparé. t'es sûrement pas belle, agnès, avec ce sourire un peu étrange, trop sur-joué. sûrement pas belle avec tes yeux assombris par le maquillage et ces cheveux sur ton visage. mais c'est pas grave. mais il est là. « hey. qu'est ce qu'il t'arrive ? » qu'est-ce qu'il t'arrive, gauthier ? toi-même, tu saurais pas y répondre. t'es tellement perdue, tellement de ceux qui jouent ses foutus rôles, qu'ils savent plus discerné vérité du mensonge servi à tout le monde, qu'à force, tu sais même pas quoi répondre. alors t'ouvres la bouche, pour essayer de fournir une réponse, peut-être un mensonge. mais tout ce qui te viens, c'est j'avais envie de te voir. tout simplement. mais t'en dis rien, agnès, et tu refermes tes lèvres, parce que thybault, il prends la parole. « reste pas dehors. entre. » t'obtempères, silencieuse. la maison semble vide, il n'y a que vous deux. tu te tournes vers lui, et ta joue te pique, agnès. tu y portes une main tremblante, avant de lâcher. « je... je me suis disputé. avec un ami. il est gentil, mais il a des problèmes et moi... j'essayais de l'aider tu comprends ? et... » t'arrives pas à finir cette phrase, cette fatalité, ça se casse dans ta gorge, ça veut pas sortir. alors tu baisses le regard. tu le baisses, avant de retrouver celui de thybault, réconfortant. « je voulais te voir. » c'est dit. tu voulais le voir. tu voulais le voir parce que c'est le seul. le seul qui a cette lumière dans le noir. cette lumière dans son regard, ces mots pour toucher ton cœur. le seul, qui, en secret, arrive à t'aimer comme t'as toujours espérer, agnès.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Lun 20 Juil - 11:03
on a highway through the skies
t'es un peu dérouté par la tournures des évènements de cette nuit, thybault. encore plus quand tu revois le joli visage d'agnès, un peu cachée sous ses mèches rousses teintes des ombres de la nuit. tu sens ton cœur qui s'affole un peu plus. tu te demandes vraiment pourquoi elle est là ? est-ce qu'elle est venu te faire payer les dernières secondes miraculeuses que vous aviez passées ensemble chez anaë mais qui avaient tourné à la catastrophe ? est-ce qu'elle joue les enfants martyres alors que derrière elle se cache une bande de rugbyman baraqués et assoiffés de vengeance, prêt à t'en mettre plein la gueule ? mais non. y'a rien. juste agnès et le silence de la nuit. agnès qui s'avance dans l'entrée. bredouillant et baragouinant en posant ses doigts légers contre sa joue. « je... je me suis disputé. avec un ami. il est gentil, mais il a des problèmes et moi... j'essayais de l'aider tu comprends ? et... » elle n'est pas normale agnès. ce n'est pas celle que tu connais. elle est plus fragile et délicate que d'habitude. tu refermes doucement la porte, t'approchant d'elle, les quelques rayons de la lune passant par une lucarne qui éclaire la scène d'un halo presque irréel. tes prunelles chocolat braquées sur elle tu attends la suite. comme incertain. « je voulais te voir. » son regard rencontre le tien. c'est presque insensé. ton cœur rate un nouveau battement. un de plus ou un de moins. depuis le temps qu'il ne bat plus correctement pour agnès. tu ne sais pas quoi répondre, tes yeux parcourant son visage, le détaillant comme si c'était la première fois. et tu sais très bien que c'était aussi ce que tu voulais toi. la voir. son visage relevé vers le tien laisse apparaître une rougeur. une rougeur que tu comprends qu'elle essayait de cacher. faisant écho à la première raison de sa visite. tu sers les dents, ne sentant plus les frissons qui parcourent ton corps depuis qu'elle est entrée. ses frissons d'un bonheur retrouvé. le plus lentement du monde, ton index vient effleurer sa joue, repoussant derrière son oreille les quelques mèches qui s'évertuent encore à te faire croire qu'elle est là pour toi. et pas pour ça. cette marque. ce coup qu'on lui a donné. que son ami lui a infligé. « c'est qui ce type agnès ? c'est qui ce con qui t'a fait ça ? » tu sens très bien que ta voix n'est plus aussi posée que tu l'avais souhaité. mais c'est comme ça. le premier qui touche agnès, tu le buttes. qui que ce soit. t'en oublies presque ces jolis mots qu'elle a prononcé. en réalité tu ne les oublies pas. tu les gardes au creux de ton esprits. là où ils rejoindront tes rêves. un peu maladroitement tu attrapes son poignet, la tirant doucement vers la salle de bain annexée à ta chambre. « viens on va nettoyer ça et tu vas tout m'expliquer. » elle va te donner le nom de ce type. et toi de toute ta petite force tu sais que t'auras le courage d'aller voir cet emmerdeur. parce que c'est pour agnès.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Lun 27 Juil - 14:37
let me escape in your arms
enfin, thybault, il est tout proche de toi. ou peut-être que ce soir, c'est toi qui est toute proche de lui ? peut-être que c'est ton cœur qui a fait le premier pas, peut-être que ce sont tes sentiments entremêlés qui ont guidés tes pieds vers sa maison à lui, et pas celle d'un autre. pas celle d'un de ses amis masqués, non. tu sais pas ce qu'il en pense, le petit soldat du cœur, de ta venue nocturne. tu sais pas ce qu'il en espère non plus, parce que dans ta tête, les événements récents se mélangent. t'en oublierais presque, poupée, la dernière fois que tu l'as vu, nu, auprès d'anaë. après ça, t'aurais pu t'éloigner, tout détruire, comme tu l'avais déjà fait, mais les souvenirs et ses bras, c'était trop fort pour être oubliés. alors te voilà sur son palier, à bredouiller, encore sous le choc de ce coup. à lui expliquer sans vraiment tout dévoiler le pourquoi de ta venue désespérée. et puis, t'avoue quand même. je voulais te voir. thybault il a refermé la porte derrière vous, emprisonnant vos ombres et démons derrière cette bâtisse sacrée. tu lui souris un peu timidement, tandis qu'il plonge ses yeux bruns dans les tiens. agnès, tu veux à nouveau ses bras, tu veux ses mots doux, ses regards perdus dans tes yeux. tu veux qu'il te console de la dureté et de la sauvagerie de ce monde. t'en oublies presque keenan. enfin non. il est là, sur ta joue. mais tu veux l'oublier. tu veux cacher cette marque revêche, rouge. mais ses yeux, à thybault, ne sont pas aveugles. lui il peut voir. et, alors que t'espérais qu'en fin de compte, tout ça serait fini, son visage à lui, il se crispe, plus dur. il a le visage d'un battant, il n'a plus ce visage d'enfant. ses doigts s'approchent de ton visage, et tu trembles légèrement, incapable de réprimer la douleur. ses doigts dégagent quelques mèches rebelles, et ses yeux, ils sont juste sur cette marque. cette horrible marque. « c'est qui ce type agnès ? c'est qui ce con qui t'a fait ça ? » il est en colère thybault. en colère contre ce coup, contre ce type. contre ton ami. mais si il savait vraiment. si il savait comment c'est compliqué. tu soupires. des explications, comment en donner ? tu baisses les yeux, t'as envie de pleurer. t'es ridicule, agnès. t'aurais pu faire face à ça toute seule, mais il a fallu que tu te jettes comme l'enfant que tu étais dans ses bras. il attrape ton poignet, doucement, t'attirant vers lui et sa salle de bain. « viens on va nettoyer ça et tu vas tout m'expliquer. » tu le suis, les lèvres pincées, dans un bourbier sans nom. ouais agnès, t'es dans la merde. tu veux pas que keenan se fasse choper, et tu veux pas que thybault t'en veuille. alors tout ce que t'avoues, c'est « c'est compliqué, thybault. » mais tu vois bien qu'il veut des explications. que ça ne suffira pas à calmer sa colère. tu poses une main sur son bras, avant d'essayer de reformuler tout ça. « il s'appelle keenan. » tu lèves les yeux vers lui, avant de dire. « je te promets qu'il n'a sûrement pas voulu, tout ça, c'est à cause de... » de quoi, agnès ? de la coke, de la drogue, planquée sous son matelas ? de comment tu veux l'aider, et à chaque fois, ça dérape, et tu te retrouves coupable de ne pas savoir comment atténuer tout ça ? c'est tellement complexe, tellement un merdier. tout ça à cause d'un peu de cocaïne. « à cause de ses médicaments. » agnès, tu protèges keenan. et à la fois thybault. parce que tu sais ce qui peut arriver. et t'as pas envie que ça se passe, agnès. t'as pas envie. alors tu mens.
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Lun 27 Juil - 18:39
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« c'est compliqué, thybault. »c'est toujours compliqué que tu as envie de lui rétorquer. la vie est compliquée de bout en bout agnès. mon amour pour toi est encore plus compliqué agnès. mais tu te gardes bien de le faire. ta main saisit toujours son petit poignet frêle. peut-être un peu trop fermement, sous l'accès de la colère. elle tente de te calmer, ses doigts se refermant sur ton avant bras. et l'effet est immédiat. tu te tournes vers elle, la rage s'apaisant dans tes prunelles. s'apaisant jusqu'à ce qu'elle avoue. « il s'appelle keenan. » et ses yeux levés vers toi brûlent de vérité. « je te promets qu'il n'a sûrement pas voulu, tout ça, c'est à cause de... » keenan ? tu te retiens de hurler, lâchant toutefois son poignet pour éviter de lui faire plus de mal. agnès connaît donc cette ordure ? ce camé. agnès traîne avec ce genre de mecs ? cette fois ce sont tes prunelles qui flamboient de haine. ta mâchoire se resserrant excessivement en attendant qu'elle termine. qu'elle lâche un infâme mensonge pour protéger cette calamité. « à cause de ses médicaments. » étriqué dans le couloir ce sont les murs qui prennent. rageusement tu frappes des deux points contre le mur lambrissé. « me ment pas agnès. je sais très bien ce qu'il est. » tu te souviens très bien de ta rencontre avec ce fameux keenan. tu te souviens très bien de cette promesse qu'il t'a faite si jamais tu venais à le dénoncer. je te tuerai. et d'un seul coup, t'as peur qu'elle te pose cette question. parce que dans le fond, comment tu le connais ce type thybault hein ? tu répondrais quoi à ça ? pourtant cet espèce de déchet a osé frapper agnès. ton agnès. de ses mains salît par la drogue dure. et elle s'évertue encore à le défendre. la mâchoire crispé, les muscles saillant sous ton énervement, tu tentes en vain de te calmer. de redevenir le doux thybault qu'elle connait. parce qu'elle a sûrement subit assez de violence pour une soirée. tu relâches doucement la pression, tournant vers elle tes yeux presque suppliant. « pourquoi tu t'évertues à le défendre ? pourquoi ? et je t'en supplie agnès, me dis pas que c'est parce que t'es amoureuse de ce mec. » amoureuse de l'épée de damoclès qui te pend au dessus de la tête. prête à tomber si tu fais un pas de travers. toi qui fièrement te disais que tu irais demander des comptes à ce type. maintenant te voilà coincé. parce que tu ne veux surtout pas qu'agnès sache qu'il est ton potentiel meurtrier. tu ne veux pas qu'il ait une nouvelle raison de la frapper. parce qu'agnès tu la protègeras, au péril de ta vie. t'as plus peur thybault, d'aller voir keenan. t'as pas peur d'aller lui fracasser la gueule pour lui faire payer tout ce qu'il vous inflige. t'as pas peur pour toi. simplement peur pour elle.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Lun 27 Juil - 23:30
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de tes lèvres aux allures si pure, tu délivres un semblant de vérité. une vérité arrangée, pour éviter la casse, la trahison, la colère. et la colère qui semblait avoir disparu de thybault, dès qu'il entends ce prénom, elle se ranime, feu vivace de haine et de rage. elle se ranime et rallume l'étincelle terrifiante, indésirée, dans ses yeux déjà sombres. et agnès, tu mens, achève tes mots par une révélation à moitié fausse. ce ne sont pas que des médicaments, agnès. c'est bien pire que ça. c'est cette merde dont ton ami est dépendant. c'est cette poudre blanche, ou encore ce joint un peu trop rempli. c'est l'herbe puis la poussière blanche. agnès, tu vas pas faire la puriste, toutes ces merdes, t'y a déjà touché. mais face à keenan, t'étais une petite joueuse, c'est clair. lui, il est en manque, tandis que toi, tu fais tout pour que ça ne te manque pas. et tout les soirs, tu te retrouves face à lui, face à sa colère, face à ton impuissance. et quand tu reviens pas complètement déconfite, c'est la rage de ne rien pouvoir faire qui colore ton cœur, poupée. mais là, c'est thybault qui est en colère, et, d'un geste brutal, il te lâche pour brusquer le mur. tu sursautes, frémis face à ces mots. « me ment pas agnès. je sais très bien ce qu'il est. » alors thybault connais keenan. comment ? c'est ce que tu veux lui demander. est-ce que thybault a déjà fréquenté keenan ? ou même... non, agnès, tu préfères pas imaginer. pourtant, tu vois bien que thybault a pas l'air de l'aimer, à ton ami, ton grand-frère. mais ça t'intrigue quand même, surtout que keenan cache très bien son jeu de camé. normalement, personne ne sait. sauf toi. et maintenant, vous êtes deux, à savoir. t'as les yeux qui brillent, que de le voir crispé, par la rage et le simple écho du nom keenan. t'as les yeux humides. si seulement t'avais fermé ta gueule et continuer ton chemin, gauthier. c'est ce que tu te répètes, avec la certitude d'avoir encore tout fait foirer, d'avoir tout rater. même ton qi n'anticipe pas ça. sous tes yeux, t'as un thybault enragé. et toi t'es là, faible et vulnérable. tu peux même pas le calmer, t'as trop peur. et, peut-être qu'il s'en rends compte, de tes yeux mouillés, et de tes lèvres tremblantes, parce qu'il se calme, replongeant ses yeux dans les tiens. « pourquoi tu t'évertues à le défendre ? pourquoi ? et je t'en supplie agnès, me dis pas que c'est parce que t'es amoureuse de ce mec. » amou... « non ! enfin, je.. je ne suis pas amoureuse de keenan, pas de lui. j'ai même jamais couché avec lui, si ça peux te rassurer. » tu lâches un soupir et te rapproche, pour finalement rattraper sa main. tu la tiens, ouverte, au creux de tes doigts. de ton autre index, tu dessines sur sa paume des symboles indescriptibles, avant de te lancer à l'eau. « je l'ai rencontré quand j'allais mal. enfin, j'allais tout le temps mal, mais, ce soir là, c'était pire que d'habitude. et il était là. pour une fois il était pas trop drogué, et puis... on croise de tout, dans les rues. avec le temps, on a appris à se connaître, tu sais, comme deux amis, deux frères et soeurs ? et puis, il m'a confié pour ses problèmes de drogues, et moi, je parlais de ce qui me passait, comme... comme ce que je ressentais, tout simplement. pour les gens, pour le monde. pour les garçons, aussi. » agnès, tu sais pas si thybault, il ressent ton hésitation sur tes mots. toutes les relations aussi intenses qu'elles soient, t'arrivent pas à les décrire. et celle avec lui, encore moins. y'a pas de mots. pour ta relation avec oman, pour ce que vous entretenez, y'a pas de mots. « c'est purement amical entre lui et moi, thyb. y'a rien de ce que tu crois. » tu relèves enfin les yeux vers lui, avant de finalement la serrer, cette main. et, est-ce qu'entre toi et thybault, c'est juste purement amical ? est-ce qu'agnès, tu le sais au moins ?
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Mar 28 Juil - 14:55
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ton humeur retombe en miettes face à ses yeux mouillés de larmes. pourtant c'est pas toi qui l'a faite pleurer au départ thybault. toi t'étais là pour la consoler, mais la conversation a pris une mauvaise pente. « non ! enfin, je.. je ne suis pas amoureuse de keenan, pas de lui. j'ai même jamais couché avec lui, si ça peux te rassurer. » un très mauvaise pente. et ce n'est pas sa main, ancre de sauvetage qui saisit la tienne, parcourant de son doigt les lignes de ta paume, essayant en vain de calmer la rage écumante qui bouillonne dans le fond de ton coeur brisé. « je l'ai rencontré quand j'allais mal. enfin, j'allais tout le temps mal, mais, ce soir là, c'était pire que d'habitude. et il était là. pour une fois il était pas trop drogué, et puis... on croise de tout, dans les rues. avec le temps, on a appris à se connaître, tu sais, comme deux amis, deux frères et soeurs ? et puis, il m'a confié pour ses problèmes de drogues, et moi, je parlais de ce qui me passait, comme... comme ce que je ressentais, tout simplement. pour les gens, pour le monde. pour les garçons, aussi. »pour les garçons. mais pas pour toi. pour tous les autres mais pas pour toi. elle affirme qu'entre elle et keenan ce n'est rien que de l'amitié. une pure amitié. tu t'efforce de calmer tes nerfs, de ne pas laisser tes pensées entraver le reste. tu essais mais en vain. « ouais j'imagine que t'as dû coucher avec beaucoup de mecs dans ces cas là. » déclaration idiote. bien trop froide. jugement trop hâtif. tu crois qu'agnès elle n'attend que toi ? le maigre gringalet à côté duquel elle passait sans un regard. tu crois que t'es précieux à ses yeux thybault ? comme avec toutes les autres, t'es juste un réconfort. une épaule sur laquelle on vient pleurer. tu lâches sa main, étreignant tes cheveux à te les arracher. la chair de poule gagnant tes muscles. les frémissements entravant tes gestes. tu n'arrives plus à rester doux. à rester toi. « pardon j'voulais pas dire ça. tu fais ce que tu veux avec qui tu veux. » puis t'as rien à dire oman. t'as rien à dire sur ce genre de choses là. alors c'est quoi le vrai soucis ? le vrai soucis c'est que ça te bouffe de l'imaginer dans les draps d'un autre. toi tu la veux. rien que pour toi. agnès dans tes bras. agnès soupirant ton prénom. « c'est juste moi qui déconne. j'suis vraiment désolé. je le pense pas. » oh que si t'y penses thybault. jour et nuit tu penses à elle. mais tu dis rien. tu fermes ton esprit. avec hésitation tu reprends doucement sa main. « viens on va nettoyer ça. ça ira mieux après. » oublier keenan. oublier les soupirants d'agnès. prendre soin d'elle. c'est ce que tu fait thybault. toujours à distance. toujours comme avant. prendre soin d'elle.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Mer 29 Juil - 14:35
let me escape in your arms
(song) t'essaie de le rassurer, de tes mots piochés dans les hasardeuses obscurités, t'essaie de faire taire sa colère, de ta voix posée et de tes petits doigts qui dessinent ses lignes de mains, ses grandes mains, qui pourraient tout détruire, tout détruire. tu parles de keenan, de lui et toi, des garçons. puis finalement, comme pour marquer la fin de ton monologue tremblant, t'entremêles tes doigts aux siens, cherchant dans ses yeux le calme et la sérénité. et, stupide, alors que tes yeux scrutent l'obscurité des siens, un sourire diaphane aux lèvres, pour faire taire ces idées noires, thybault, il assène, sans gentillesse. « ouais j'imagine que t'as dû coucher avec beaucoup de mecs dans ces cas là. » un voile recouvre tes iris verts, et l'espace d'un instant, ton rôle de garce hypocrite tente de reprendre le contrôle, face à ces paroles qui t'atteignent en plein cœur. coucher avec beaucoup de mecs. ça se répète dans ta tête, comme une fatalité. le pire, c'est qu'il a raison. pour oublier, la solitude et combler l'ennui, tu t'es invité dans d'autres bras, auprès d'autre corps. sans penser à regarder derrière. tu t'es jetée dans la débauche des adolescents, oubliant ton père, oubliant ariel. oubliant thybault. pourtant, thybault, maintenant que tu l'as retrouvé, maintenant que t'es là, tu te rends compte l'importance qu'il a. à tes yeux, à ton cœur, malmené. l'importance qu'il a toujours eu. pourtant tu pourrais lui dire, qu'aucun de ces mecs, ils n'ont compté. qu'ils étaient juste des distractions, des coups d'un soir. mais ça t'a blessé, ces mots. alors, il se détache et tu fais de même, l'amertume doucereuse aux lèvres. tes mots, pour l'apaiser, n'ont fait que le rendre colère, poupée. et vous êtes là, lui, l'épieu de fureur planté au cœur, et toi, les étoiles qui s'écoulent de tes yeux, faisant disparaître les hautes lumières de tes iris verdatres. de sa frustration, oman, il s'en arrache presque les cheveux. il en tremble. t'as pas réussi, agnès. t'as encore tout fait faux. tes mots, c'étaient pas les bons. et tu sais pas pourquoi. « pardon j'voulais pas dire ça. tu fais ce que tu veux avec qui tu veux. » non. enfin si. t'as toujours fait ce que tu voulais, comme tu le souhaitais. tout tes caprices de jeune femme, ils étaient accomplis. les hommes, tu les avais, l'argent, t'en disposais. la beauté, la tienne, semblait suffire. pourtant, t'ouvres les yeux, et tu te trouves stupide. coucher pour oublier. alors que le réconfort se trouvait dans ton ancien quartier, dans ton ancienne vie. que t'avais pas à te bourrer pour essayer d'oublier. que thybault, il l'est, cet épaule : non, pas juste cette épaule. il est... il est tellement de choses. « c'est juste moi qui déconne. j'suis vraiment désolé. je le pense pas. » ses excuses, t'en as même pas besoin. de tout ces mots un peu bancals, il est pardonnés. de cette colère, il est essuyé, de ces reproches, sur ta vie sous tes draps, il est gracié. il reprends ta main et tu te laisses faire, poupée. « viens on va nettoyer ça. ça ira mieux après. » ça ira mieux. tu fermes les yeux, le temps d'y croire, et tu te laisses guider, même si tu la connais pas cœur, cette maison. et une fois arrivée dans la salle de bain, avant qu'il commence à te soigner, tu lâches, fébrile. « t'as raison. pour ce qui est de coucher avec les mecs. » agnès, tu lâches un peu la pression. tu te fais violence, t'ouvres les yeux sur tes conneries, que tu continueras sûrement après. « tu sais, pourtant, c'est pas ce que j'ai voulu. j'ai jamais voulu partir, jamais voulu te laisser, tout seul, pour ces cons. ils me plaisent pas, ils se ressemblent tous. » un petit rire d'une tristesse creuse s'échappe de tes lèvres, avant qu'une mèche ne tombe sur ton visage, comme pour masquer ta mécanique incessante. « moi je voulais tomber amoureuse d'un garçon bien. je suis tombée sur un connard. il m'a brisé le cœur, et j'arrive pas à le recoller. c'est stupide comme histoire hein ? et après, ces filles comme moi, ça devient des pimbêches ridicules. le soir elles se bourrent et elles finissent dans le lit d'un mec au hasard. rien que pour ça, je me déteste. » tu lèves les yeux vers thybault, un sourire triste au visage. « je traîne avec les mauvaises personnes, je bois, je ne parle plus à mon père, je couche avec n'importe qui... faut croire que la meilleure chose dans ma vie, en fait, c'est toi. » c'est toi.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Mer 29 Juil - 22:23
on a highway through the skies
agnès elle ne nie pas. elle avoue. elle confesse. ses péchés, ses crimes sur l'oreiller. tout ce que toi t'aurais jamais voulu entendre, elle te le dit, et de vive voix. « t'as raison. pour ce qui est de coucher avec les mecs. » t'as raison thybault. de l'amour elle en a donné, des soupirs elle en a versé. mais jamais au creux de ton cou, elle a résidé. farouche dans ses mots, elle cherche. elle cherche comment expliquer ce qui fend ton coeur en deux. « tu sais, pourtant, c'est pas ce que j'ai voulu. j'ai jamais voulu partir, jamais voulu te laisser, tout seul, pour ces cons. ils me plaisent pas, ils se ressemblent tous. »et moi je leur ressemble ? t'as envie de lui demander. « moi je voulais tomber amoureuse d'un garçon bien. je suis tombée sur un connard. il m'a brisé le cœur, et j'arrive pas à le recoller. c'est stupide comme histoire hein ? et après, ces filles comme moi, ça devient des pimbêches ridicules. le soir elles se bourrent et elles finissent dans le lit d'un mec au hasard. rien que pour ça, je me déteste. » elle étire de force un sourire sur son visage. un sourire qui transpire de douleur. un sourire qui te brise un peu plus. qui te fait prendre conscience de la fragilité de ta poupée. « je traîne avec les mauvaises personnes, je bois, je ne parle plus à mon père, je couche avec n'importe qui... faut croire que la meilleure chose dans ma vie, en fait, c'est toi. » c'est toi. c'est toi. c'est toi. deux petits mots, qui résonnent comme un écho. toi thybault t'es ce qui lui est arrivé de meilleur. pourtant t'as rien vu. rien entendu. tu l'as jamais perçu. mais elle te le dit. elle te l'avoue. elle le confesse. loin d'être deux petits mots, c'est un aveux. quelque chose de vrai. de fou. t'en crois pas tes oreilles, tu voudrais lui faire répéter. encore et encore. mais tu te mures dans un silence. à la place tu cogites. tu penses. t'attrapes une serviette maculée de blanc, tu la mouilles sous l'eau froide, la laissant longtemps s'écouler dans le silence pesant. puis finalement, tu l'éteint. tu tournes ton visage vers elle. empreint d'un sourire en coin. d'un coup tu te sens à l'aise. libéré de ces chaînes auxquelles tu t'accrochais depuis des années. tu les lâches et elles se brisent. libérant l'homme que t'es devenu. « moi ? j'ai quoi de meilleur que les autres moi ? » d'un ton amusé, tu lui lances cette phrase. comme un défi de continuer sur sa lancée. t'as quoi de mieux toi thybault ? est-ce que c'est un avantage ? parce que si s'en est un bordel, cette occasion tu comptes pas la rater. approchant le linge de son visage, tu poses ton index sous son menton, lui faisant lever vers toi. tu poses le tissu mouillé sur sa plaie, t'appliquant à la nettoyer. « dans le fond t'as peut-être tord. j'suis plus le petit garçon que t'as connu. t'es pas la seule à avoir grandit agnès. » c'est quoi ton but thybault. c'est quoi le message que tu veux faire passer. c'est quoi cette espèce d'envie de jalousie qui suinte à travers tes mots. tu veux qu'agnès sache que t'es un homme maintenant. ouais. dans le fond c'est certainement ça. oublier le petit garçon que t'as été.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Jeu 30 Juil - 0:10
let me escape in your arms
poupée, comme face au jugement dernier, t'avoues tout. tu déblatères tes erreurs et débauches, tu racontes avec dédain tes stupides exploits pour tous, tes erreurs, pour toi. tu racontes les cœurs brisés, les vêtements qui s'envolent et l'alcool dans tes veines, tu racontes comment ça te fait mal, comment, à force d'avoir la vague à l'âme, t'as l'impression d'être un océan. à qui tu l'avoues, ça, gauthier ? à qui tu montres ta douleur, à qui tu souris avec tristesse ? y'a qu'avec thybault que t'extériorises. pas besoin de nicotine, ni même de faux sourires. pas besoin de maquillage ou d'excuses stupides. il t'écoute, il te voit te briser, petit à petit. et puis finalement, ton cœur implose contre tes côtes, contre cette vague de sentiments. tu lui dis que c'est lui, la meilleure chose qui te soit arrivé. t'avoue sans restriction, sans faux semblants qu'il est malgré tout, important. qu'il est dans ta tête. qu'il est dans ton cœur. et pour une fois, tu doutes pas. tu te demandes pas quand il t'abandonnera, quelle excuse il utilisera. lui il te laissera pas devenir à nouveau une mauvaise personne, un ciel sans soleil, une nuit sans sommeil. il te laissera pas, tu peux pas y croire. pas de thybault. durant tout ça, durant tes mots qui vrillent l'espace, tu demandes pardon, pardon, et peut-être une nouvelle renaissance. une nouvelle chance. agnès, face à lui, comme ça, tu pourrais redevenir farouche et rebelle, tu pourrais t'envoler à nouveau dans les arbres et lui hurler cap de me suivre ? mais à la place, agnès, tu pleures. faut croire que le temps t'épuise, te délave, t'agace. faut croire que faire pause ne fait pas de mal, que peut-être, on remettra ça à demain. ouais, agnès t'y crois. en attendant, t'as juste besoin de ses bras. de ses yeux. de sa main contre ta joue et de son regard ancré, comme collé à tes yeux. le thybault, finalement, il allume l'eau, attrape un lien, pâle, blanc, avant de la plonger dans la pluie épurée. le robinet est un beau nuage, et l'orage semble gronder dans le lavabo. il mouille, le linge, il se trempe, et durant ce temps, seul l'eau parle. on entends presque plus vos souffles, presque pas vos cœurs. pourtant, poupée, le tien bat, il s'emballe. et finalement, thybault, il étouffe ce silence, coupant l'eau. un sourire s'est dessiné sur son visage. « moi ? j'ai quoi de meilleur que les autres moi ? » lui ? tu lèves les yeux, rassemblant tout ce qui te passe, attrapant à la volée adjectifs et mots qui lui sont destiné. « t'es beau à ta manière. t'as pas besoin de ces allures de branleurs, ou d'être le stéréotype du bad boy, non... t'es bien, comme ça. sur ton vélo, ou à manger ta pizza. t'es beau. » cette fois, c'est un rire franc qui s'échappe de tes lèvres, il est un peu éraillé par les sentiments, mais il reste pure. ici, tout est pure. thybault il est beau, mais personne ne le voit. toi tu le vois mais tu dis rien. tu gardes tout à toi. tout pour toi. oman, il prends ton menton entre ses doigts, pour relever ta tête, ta tête qui veut plus tenir sur tes épaules. ta tête qui laisse s'échapper ta couronne dorée. et lentement, il applique le linge, sur tes plaies et blessures. ça picote et tu laisses échapper un frisson : instinctivement, tu sers les dents. t'endures en silence. « dans le fond t'as peut-être tord. j'suis plus le petit garçon que t'as connu. t'es pas la seule à avoir grandit agnès. » tu baisses un peu les paupières. ça t'intrigue. thybault, maintenant qu'il te dit ça, ça t'intrigue. tu vois plus le petit garçon, non, tu vois l'homme devant toi. et tu veux savoir. « c'est vrai que t'as pris quelques centimètres, oman. » encore tu serres les dents, encore il applique le blanc chiffon sur ta rouge joue. « qu'est-ce qui a changé, thybault ? les filles ? » et pendant quelques secondes, tu l'imagines attaché aux bras d'une autre. au bras de sa copine, ou de sa première fois. ça te pique le cœur. ça te le déchire lentement. t'es jalouse agnès. et ça t'y crois pas.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Jeu 30 Juil - 10:37
on a highway through the skies
comme la paraffine thybault t'essayes de recoller les morceaux brisés d'agnès. les fragments de son être qui s'éparpillent au vent. qui s'effacent et se perdent. cette agnès que tu connais mal, cette agnès qui a tant changé mais qu'est restée la même à tes yeux. la petite fille fragile, l'aventureuse au parfum des blés, qui criait à t'en faire exploser les tympans, qui riait à t'en faire pleurer de joie. c'était qui agnès ? c'était le feu de tes hivers, la brise de tes étés. c'était ta précieuse amie, que personne ne pouvait faire flancher. et la voilà, une demi douzaine d'années plus tard. la voilà devant toi, écorchée vive. avec application, t'essuies sa douleur, t'essuies ses larmes et ses pleurs. t'effaces le souvenir de celui qui l'a blessé. et pendant ce temps là tu l'écoutes. t'écoutes ses mots, ses jolis mots qui sortent de sa bouche, à la volée et enraillés, comme si elle les avait gardé pour elle trop longtemps. cachés. et qu'elle les sortait d'un grenier grinçant. ou comme un vinyle trop de fois tourné. « t'es beau à ta manière. t'as pas besoin de ces allures de branleurs, ou d'être le stéréotype du bad boy, non... t'es bien, comme ça. sur ton vélo, ou à manger ta pizza. t'es beau. » elle rit. elle rit comme avant. comme quand toi tu l'entendais rire à travers champ, cachée sous les blés à te crier trouve moi oman. quand vous preniez la clé des champs, pour un moment d'évasion. un moment d’égarement. et sous ses mots tu t'égares à nouveau. tu t'égares dans ses phrases qui te font tourner la tête. elle te trouve beau. à ta manière. ta manière d'être toi, thybault. tout est pas beau agnès. si tu voyais l'état de mes poumons. mais tu le gardes pour toi. tu lui dis surtout pas. tu lui dis pas ce qui pourrait la faire fuir. la faire partir à nouveau. et tu regrettes. tu regrettes de pas lui avoir dit ça plutôt qu'autre chose. de t'être venté indirectement. elle s'en branle agnès de savoir que toi aussi t'as tes petites conquêtes aussi infimes soient-elles. parce que c'est pas ton genre de t'en venter. surtout pas auprès d'elle. « c'est vrai que t'as pris quelques centimètres, oman. » ouais tu préfères cette réponse là. au moins elle lira pas dans tes yeux. pas dans ton coeur. qu’inconsciemment t'as l'impression de l'avoir trompée. « qu'est-ce qui a changé, thybault ? les filles ? » mais c'est plus fort que toi. tu t'en rends compte. tu t'en rends compte que derrière sa petite question y'a plus que ça. alors t'hausses les épaules. genre c'est pas important. parce que ça l'est pas. les autres tu t'en fiches. mais ça te sert d'excuse. ça te sert d'élévation. « ouais entre autre. » t'es con oman. vraiment con quand tu t'y mets. tu retournes laver le linge blanc, retirant les légères traces de sangs. tu les effaces avec les souvenirs d'agnès. « 'fin pas tant que ça. elles sont gentilles avec moi. puis jolies. et elles sont douces et rigolotes. ça me permet d'oublier tu vois. » c'est quoi ces doubles sens thybault. tu sais très bien qu'elle les perçoit pas. pourtant tu veux qu'elle le perçoive. qu'elle sache que la jalousie n'a pas lieu d'être. que c'est uniquement elle. ça a toujours été elle. « ça me fait penser à toi. sauf que c'est pas toi. » t'essors le chiffon. frustré. t'essors ta douleur. t'essors tes mots. t'es parti trop loin pour reculer. « ça sera jamais toi. »
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Jeu 30 Juil - 23:23
let me escape in your arms
de ses mains si pure, dans cette salle de bain si blanche, sans idées noires et pensées sombres, thybault, il nettoie tes plaies, chevalier servant qu'il est. il te recueille et te soigne, comme depuis que vous vous êtes retrouvés. depuis que vous vous êtes rencontrés. il le sait sûrement pas, oman, mais depuis que tu l'as vu, haut perché, prête à tomber de ta nouvelle fenêtre, de ta nouvelle vie, il a illuminé tes journées. il a ouvert tes yeux sur les petites choses de la vie, et il les a fermés quand les larmes y coulaient. c'est vrai, il passait vite pour un suiveur, thybault, avec ses fines jambes et ses cheveux en pagailles. mais quand t'étais muette, à regarder l'eau pour oublier tes larmes, il devenait ton sauveur, ton allié. et parce que le monde est fait de choix, tortueux et cruels, et parce que la vie est faite de regrets et d'abandons, que la société ne pardonne pas aux faibles et abîme les plus forts, il a fallu que tu le laisses, à son sort, à son destin. il a fallu faire comme si tout ça n'était qu'un jeu, alors que le vrai mensonge, le jeu du mensonge avait débuté dès que tu l'avais quitté. pendant douze ans, vous vous êtes quittés. douze ans oùu t'as menti, agnès, où chaque jour, tu te réveillait avec un sourire hypocrite pour finir tard le soir, à essayer de te rebeller. pour oublier la merde dans laquelle tu vivais, fallait que tu boives, et saoules à plus te souvenir, d'hier, d'aujourd'hui. mais même l'alcool fait pas oublier les belles années. elle te faisait pas oublier vos courses poursuites dans les champs, dans les prés. elle te faisait pas oublier les baignades à l'improviste, et vos corps, parfois écorchés contre le bitume, à force de tomber de ce trop grand vélo. il a fallu un soir où t'étais près du précipice pour qu'il te retienne, qu'il te ramène là ou t'aurais du toujours être : à ses côtés, près de lui. et ce soir encore, il est là, toujours avec toi. il est ton ombre, ton sauveur, le seul sur lequel tu peux compter quand le ciel s'écroule et les continents plongent. agnès, thybault, il t'intrigue. dans ses dires et paroles, tandis que son linge épongent ta joue rougie par une gifle qui est partie trop vite, il dit qu'il a grandit. et, instinctivement, ta question, c'est les filles ? t'espère secrètement que non. pourtant maintenant tu veux savoir. « ouais entre autre. » dans le cœur, gauthier. il repasse le linge blanc sous l'eau, et pour pas croiser son regard, de peur qu'il décèle une forme de jalousie, une étincelle de mal-être que tu veux pas, tes yeux, ils se concentrent sur le linge. « 'fin pas tant que ça. elles sont gentilles avec moi. puis jolies. et elles sont douces et rigolotes. ça me permet d'oublier tu vois. » d'oublier ? d'oublier quoi ? ça te pends au bout des lèvres, toutes ces questions, ces interrogations malsaines, empreintes d'une jalousie qui ne te va pas. elles sont douces et gentilles. elles sont rigolotes. comme moi ? c'est ce que t'as envie de lui demander. est-ce qu'il te trouve douce et gentille, thybault ? ou est-ce qu'il ne voit plus qu'en toi cette pimbêche mesquine ? et comme si il lisait dans ta tête, il continue. ses lèvres se mouvent pour une réponse intimement attendue. « ça me fait penser à toi. sauf que c'est pas toi. » c'est pas toi. non, agnès, c'est pas toi dans ces draps. tu lèves les yeux vers lui, mais il l'esquive, ton regard, essorant avec une espèce de simili rage le linge. ce linge sali par toutes tes erreurs et tes chutes. « ça sera jamais toi. » quand enfin il se retourne vers toi, tu te tiens tout près de lui. ses mots, ils ont réveillés quelque chose en toi, quelque chose qui te semblait inaccessible, comme en ruine. ton cœur, agnès, il était en ruine. pourtant, quelque chose a bougé. quelque chose a frémi. et toi avec. « hey, thybault... pourquoi tu dis ça ? » ton regard est doux, bien qu'il reste un peu triste, par des maux du passé, il est moins rêche, moins violent. il caresserait presque les joues à thybault. enfin, poupée, tu comprends. « tu aimerais que ce soit moi, n'est-ce pas ? » tu le demandes presque innocemment. ta main frôle la sienne, sans pour autant l'attraper. agnès, tout ce que t'aimes, tout ce que tu touches fini de poussière. mais si thybault est là, c'est qu'il est plus fort que ça, hein ? thybault il est plus fort.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Ven 31 Juil - 0:29
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au jeu des aveux thybault, tu t'inclines, tu te couches. ton as de cœur tu l'as perdu. pas de coup de poker, mais à la place ta simple soumission. ton courage de te mettre à nu, coucher ce que t'as sur le cœur, sans non dit, sans vécu. tu te perds dans tes propres confessions, sachant plus trop jusqu'où tu peux aller. jusqu'à quel point tu peux t'ouvrir à elle. mais tu casses ton cocon, tu renais de nouveau et tu t'envoles. fier et fort. faisant face à tes sentiments. et abstraction de tout le reste. mais comme tu t'y attendais le sérum de vérité ne se répand pas dans les veines d'agnès. elle ne semble pas comprendre ce que t'essaies de lui dire. « hey, thybault... pourquoi tu dis ça ? »parce que c'est la vérité agnès. tu ne dis rien thybault, ne préférant pas lui avouer ce qu'elle sait déjà pertinemment. que dans le cœur d'agnès il n'y a pas de place pour toi oman. « tu aimerais que ce soit moi, n'est-ce pas ? » sa main se referme sur ton cœur. le serrant un peu trop fort. le faisant étouffer. prêt à éclater. tes doigts agrippent autour du lavabo, le serrant à te faire blanchir les phalanges. tandis que les doigts d'agnès effleurent ton autre main. à moitié habillé, tu te sens presque nu face à son regard. son regard qui déshabille tes sentiments. qui les analyse. et enfin les comprend. « comment t'as pas pu percevoir ça ? » la question est douce. sans reproche. tu te demandes comment elle n'a pas pu le discerner. percer à jour ce que tu évertuais en vain à cacher. de légers frissons s'emparent de ton corps. les frissons de la peur. les frissons d'un désir enfoui qui refait surface. elle est sublime dans la lumière crépusculaire agnès. sublime comme un démon qui t'entrave. un démon qui te hante. le vampire de tes nuits. celui qui aspirait les beaux souvenirs que t'avais d'elle. qui t'enlevait l'écho de ses rires et la caresse de son toucher. sa main qui frôle la tienne éveille chez toi ce qu'on t'avait enlevé. ce n'est plus un songe. c'est une réalité. ses yeux fauves, incertains qui quémandent encore des réponses. des réponses sur ton moi profond thybault. ce truc freudien, inexplicable, inconscient. un désir que l'on ravive. que l'on extrait de tes entrailles. une envie que t'as jamais osé assouvir. tes iris rivées aux siennes, criant ton amour. criant ton désespoir. criant simplement embrasse moi agnès. laisse moi goûter juste pour un soir tes lèvres mauves. mais tu dis rien. tu demandes pas. t'effleures simplement sa joue. du bout des lèvres. dans un frisson. t’effleures son cou, y plongeant ta respiration. et tes lèvres dansent contre sa peau. cherchant une approbation pour aller plus loin. déversant tes murmures en cascade. « rien que toi. simplement toi. depuis tout ce temps. depuis toujours. » c'est irrésistible. une tentation trop forte pour tes mains, qui sûres d'elles désormais glissent sur ses hanches, l'attirant un peu plus à toi, tant qu'elle n'y résiste pas. « envie de rien. envie de toi agnès. » on pourrait croire que c'était pas toi thybault. le détenteur de ses mots pourpres. pourtant t'es bien là, à chuchoter au creux de son oreille. à jouer les amants comme t'as tenté d'apprendre à le faire. et t'espère juste, qu'au delà de tout ça. ça lui plait. l'homme que t'es devenu. tu lui plais.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Ven 31 Juil - 14:09
let me escape in your arms
« comment t'as pas pu percevoir ça ? » thybault il se tient là, tout près du lavabo et torse nu, une main campée sur le rebord, pâlie, crispée, et l'autre, toute proche de la tienne, qui se frôlent, se cherchent, sans jamais se toucher. sa question, posée par une voix si tendre, elle résonne dans ta tête. ça y fait des étincelles. comment t'as pas pu percevoir ça ? comment t'as pu être aussi aveugle, de tout ces sentiments, de tout ce qu'il ressentait à ton égard, agnès ? « je... » tu pinces les lèvres, incapable de continuer. la réponse est simple ; tu ne sais pas. enfin si. t'as quelques hypothèses, quelques réponses hasardeuses : ça fait longtemps que t'as fermé ton cœur à toutes ces niaiseries. longtemps que tu t'es empêché de t'attacher, à qui que ce soit. de tomber amoureuse. le syndrome du cœur brisé. mais t'avais pas prévu ça, agnès. t'avais pas prévu que thybault, il soit là, près de toi. tout comme un ami, tout comme un amour. à protéger sa belle, la belle que tu es à ses yeux. à essuyer ses peines avec un coton, à t'avouer que les jolies filles dans son lit, elles te font penser à toi. et toi, poupée, celle à qui il pense, même sous les draps, même lorsque t'es loin, t'es spectatrice de ses mots qui t'empoisonnent, s'infiltrent dans ton cœur et dans ta tête. et timidement, le font battre un peu plus fort, un peu plus vite, ce sublime organe. dans la lumière tu le détailles, et enfin, tu vois. tu vois sa mâchoire carrée, ses yeux foncés, qui reflètent ton visage, tu vois ses lèvres, et sa peau, ses grains de beautés, que gamine, tu t'amusais à compter. encore. vos yeux se croisent et se quittent incapables de rester ensemble, en place. vous vous liez et vous arrachés, et agnès, soudainement, quelque chose de beau t'habite. finalement, ta mécanique, elle repart, et de plus belle. elle repart et tes joues, pâlies par les événements récents et les mots plantés comme des épées, elles se teintent de rose. d'un rose agréable. sans crier gare, sans même s'y attendre, thybault réduit la distance entre vous, en fais poussière. de sa bouche il effleure ta joue, rose. ça te fait frémir. alors c'est ça le frisson ? ce dont parlait tes amies, à longueur de journée. le frisson de tout pouvoir stopper, le frisson de le ressentir, là, maintenant. de ressentir quelque chose d'inconnu. de magnifique. d'interdit. les lèvres à thybault continue leur chemin, elles se logent dans ton cou, pour venir y déposer un souffle. tu penches la tête, fermant les yeux. profitant de ce qu'il t'offre, à pleine main. « rien que toi. simplement toi. depuis tout ce temps. depuis toujours. »« depuis toujours. » depuis toujours. depuis le premier jour, jusqu'à maintenant. il a jamais arrêté, jamais abandonné. même dans l'ignorance, il a continué à te garder dans son cœur, dans son être. poupée, tu te sens tellement stupide. le prince charmant, il est là, devant toi. depuis tout ce temps, il t'attends. et c'est que maintenant, que tu t'en aperçois. qu'oman, il a beau ne pas être populaire, ou encore faire parti des sportifs, ou de ses bandes de riches, non, thybault n'a pas besoin de ça. thybault, il avait besoin de toi. alors, il te le prouve. il passe ses mains sur tes hanches, attirance suprême. tu te colles à son torse, tandis qu'il dépose au creux de ton oreille des mots fauves, des mots qui font tomber amoureux. « envie de rien. envie de toi agnès. » t'en as la chair de poule. que même débraillée, brisée, traînée, il ai envie de toi. que même dans la nuit noire, que même lorsque tout semble irrécupérable, il ne veuille que toi. tu rouvres les yeux et plante ton regard dans le sien, un sourire un peu joueur, un peu enfantin sur les lèvres. vos front se collent, et tes mains glissent sur son cou, sur ses joues. « envie de moi, oman ? prouve le moi. » tu déposes un baiser chaste et rapide sur ses lèvres, avant de t'enfuir de la salle de bain, pour te réfugier dans sa chambre, comme quand vous étiez enfants. et tu l'attends. tu l'attends. cette flamme en toi, cette étincelle, elle s'est rallumée. et elle est devenue feu. elle consume ton cœur. mais ça sent pas le brûlé, non. ça sent quelque chose de secret, d'intime. ça sent si bon.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Lun 10 Aoû - 22:27
on a highway through the skies
oman ton corps s’emballe, ton cœur s’envole. les échos désireux de tes mots raisonnent contre ton crâne, contre ses lèvres. « depuis toujours. » ça te rend fou. ça te fait tourner la tête, mieux qu’une succession de cocktails trop alcoolisés. mais pire que tout, ça te rend faible. tu murmures ton désir à la surface de sa joue, au creux de son cou, au creux de ses hanches. et agnès elle répond, ses petits mains glissant de ta nuque à tes pommettes. répondant effrontément. « envie de moi, oman ? prouve le moi. » et elle effleure tes lèvres. simple souffle de vent contre ta bouche. contact miraculeux que tu attends depuis trop longtemps. mais c’est trop court. trop rapide. insuffisant face à ce qui t’habites oman. et elle s’évapore, fuyant la salle d’eau pour repartir là où tout à commencé. Alors tu la suis thybault, ton amante infidèle, ta perle rare qui s’évertue à filer entre tes doigts et ce même quand tu te montres le plus doux du monde. elle t’attend assise sur le lit, ce sourire enfantin aux lèvres. ce sourire attirant. comme l’aimant greffé à ton cœur. tu t’approches avec ce sourire malicieux aux lèvres, des frissons d’insouciance qui s’infiltrent dans tes muscles, dans ton corps. qui parcourt ta peau comme pour une première fois. tu t’aventures à ses côtés, tes gestes sûrs guidant les frôlements de tes doigts contre son cou. tu la regardes agnès, comme une diamant précieux. elle t’attire et elle t’enivre et c’est bien trop pour toi. la lenteur de tes caresses laisse place à cette envie grondante qui se propage. mais tu veux pas l’effrayer, ton oiseau de paradis. infiniment doux, sensuellement, tes doigts s’approprient sa peau, son parfum, sa réaction. elle réagit sous tes mains fortes, sous tes doigts de plumes thybault. tes iris chocolatées plantées dans les siennes, le reste du monde s’effondre, plonge, vous laissant dans un univers qui n’appartient qu’à vous. et ton visage, s’avance, inexorablement, cherchant ses lèvres. et tu te perds, comme un enfant, accroché à ce regard. tu ne réfléchis plus, ton cœur s’acharnant dans ta poitrine, criant silencieusement. je t’aime agnès. je t’aime. comme un fou, un égaré, un pauvre type paumé, abandonné, déformé, trois fois rejeté. mais je t’aime. je t’aime encore. je t’aime toujours. et ça compte ça non ? dis moi que ça compte. cette fois pas besoin de mots, pas besoin de parler, de chercher quoi lui dire et comment. cette fois tu fonces. et tu l’embrasses. dansant sur sa peau, liant et déliant tes lèvres avec les siennes. respirant ce doux parfum de désir, ce doux parfum d’amour. là contre ses lèvres, la misère du monde te passe au dessus de la tête. tu revis comme un seul homme. vous n’êtes qu’un, lui et elle. agnès et thybault.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Mer 19 Aoû - 23:35
let me escape in your arms
dans la petite salle de bain de thybault se joue une toute autre partie de l'histoire. vous passez des larmes aux révélations, des révélations à l'envie, l'envie qui te consume, gauthier, l'envie qui te fait frémir. c'est bizarre comment l'enfant qu'il était à tes yeux, oman, est devenu un homme, est devenu encore plus beau qu'il ne l'était. presque, sous les néons il semble briller. alors de cet étoile tu t'approches, agnès tu le nargue, tu te brûle de sa lumière, tu te brûles les ailes, et tes lèvres se rapprochent dangereusement des siennes ; courant d'air trop rapide, presque invisible. et, sauvage, poupée, tu t'enfuis, tu t'enfuis là où tout est né il y a déjà des années. dans cette petite chambre d'enfant. là où tu passais tes nuits. là où tu passais ta vie. tu le laisses reprendre ses esprits, compter les étoiles, tandis que tu poses tes fesses sur son lit, attendant sa venue. et il ne lui faut pas longtemps, à thybault, pour venir te rejoindre. à son tour il s'assoit, à tes côtés, et tu plantes tes yeux dans les siens, avec comme seule musique le bruit de vos respirations accordées, presque similaires. à chaque battement de paupières, ton cœur accélère, à chaque respiration il t'attire un peu plus, ses mains s'aventurent sur tes joues, ton cou, caresse et font vibrer chaque parcelles de peau, tandis que tu te laisses aller, poupée, au toucher de ses doigts. tu papillonnes, te mordant doucement la lèvre. et toi aussi, tu laisses tes mains repousser ses cheveux, passer derrière ses oreilles, pour finir sur sa mâchoire carrée. tu cries de tes yeux embrasse moi. ose. et comme réponse, ses mains ce font plus pressantes, son visage se rapproche. tu peux sentir son souffle se mêler au tien, tu peux percevoir l'envie qui gronde en lui. il cherche ta bouche, s'accroche à tes yeux, tandis que plus rien ne peut vous arrêter. et sans même crier gare, il presse ses lèvres sur les tiennes, tandis que tu l'attires indéniablement à toi, ton corps collé au sien. tu deviens folle de son odeur, de sa peau, de ses baisers. c'est plus fort que toi, ça remue ton corps entier. en ce moment même, t'as tellement envie de lui, de thybault. alors tes mains, encore un peu timides, passent lentement sur son torse déjà dénudé, remonte jusqu'à son cou, pour l'emprisonner. tu le pousses lentement en arrière, toujours accrochée à lui, vos lèvres ne se détachant que pour reprendre votre souffle, puisé dans celui de l'autre. plus tu te colles à lui, puis tu te dis que ce t-shirt te dérange. il fait maintenant trop chaud, et tu comprends mieux pourquoi thybault t'accueilli dans cette tenue. à moins que ce soit toi, et seulement toi ? tu décolles tes lèvres de celles de thybault, sans pour autant t'éloigner de lui. non, ton front reste collé au sien, et vos regards ne se lâchent plus. tu baisses les yeux vers le t-shirt, avant de l'empoigner et de le retirer, sans manie ni manière. et, le t-shirt, il s'envole vers l'autre bout de la pièce, tandis qu'un sourire amusé se dessine sur ton visage. « c'est mieux comme ça, non ? »
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Dim 23 Aoû - 13:22
on a highway through the skies
vos souffles qui s'emmêlent et s'entrechoquent, ça en vient à te faire délirer thybault. te faire perdre la tête comme quand on te fait un cadeau. la peau d'agnès qui frôle la tienne, ses lèvres charnues qui s'emparent des tiennes. c'est trop beau, bien trop beau. et quand agnès de ses doigts fins posés sur ton torse, décide lentement de te repousser sur les draps, tu t'enfonces dans un songe, parsemé de volupté et de luxure. tu penses que d'un moment à l'autre on va te tirer de ton sommeil, que ta mère va hurler à travers la porte qu'il est l'heure pour toi, thybault joan oman de te lever et de repartir, loin de la chaleur des draps. la chaleur qui s'insinue entre vous. mais tu rêves pas thybault, embrigadé dans cet échange. c'est seulement quand tes lèvres quittent furtivement celles d'agnès que t'en prend conscience. elle est là devant toi, l'objet de tes désirs, juste au dessus, retirant gracieusement ce que tu n'oses faire toi même. et c'est ce sourire qui te pousse à continuer. « c'est mieux comme ça, non ? » ces mots doux prononcés à la volée. ces mots rassurants, comme si enfin t'avais le droit. droit de la toucher. droit de l'aimer. du bout des doigts tu la contemples, objet précieux égaré d'un musée. t’effleures ses hanches, le souffle encore rapide, remontant doucement, tes pouces redessinant la courbe de son sous vêtement. la gorge nouée, tu quémandes encore. juste parce que tu la veux. mais c'est trop beau. bien trop beau. bien trop rapide. t'es pas comme ça thybault. à vingt et un ans t'es toujours ce petit écolier qui attend le premier baiser. qui franchit ses étapes sans les brûler. t'es pas ce mec avide des courbes des femmes thybault. t'es toujours l'enfant qu'elle connaissait avant. tes mains retombent, glissant une dernière fois sur son ventre, te relaissant tomber mollement dans tes draps blancs. t'abandonnes. « je peux pas. » tu sais que ça va la vexer. peut-être même l'éloigner. mais tu préfères ça qu'être une bête vorace, grondante de désir. tu secoues doucement la tête, cherchant ses yeux pour mieux t'expliquer. « pas comme ça. c'est trop rapide. » tu sais pas comment lui dire, les mots qui se coincent dans ta gorge. « il me faut... » t'es qu'une femmelette oman. « ... un peu de temps. »et des sentiments. tes sentiments agnès.
Agnès F. Gauthier
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Dim 23 Aoû - 22:07
let me escape in your arms
lentement, tu poses tes doigts sur son torse dénudé, et le fait basculer en arrière, le souffle entrecoupé par l'excitation, le désir et ce sentiment, étrange ressenti qui coule à flot dans tes veines. face à lui, tu t'offres, poupée. un baiser, et tu te dénudes, fais voler ce t-shirt, et semble passer au niveau, à la vitesse supérieure. alors, thybault, curieux, il pose ses mains prudes sur ton corps, tout doucement. ses doigts glissent de tes hanches à ta poitrine, encore retenue par ce sous-vêtement. il le frôle, avec lenteur. de ta voix amusée, tu essaie de le rassurer. après tout, c'était lui qui disait que ce ne serait jamais, jamais lui : et voilà que maintenant, il n'y a que lui. peut-être le temps d'une nuit, c'est vrai, mais c'est enfin oman à tes côtés. tu te mords la joue, à la fois désireuse et pensive. c'est étrange, comme thybault est si différent que des autres garçons, à ton égard. ne serait-ce que dans la manière dont il te regarde, la manière dont il te touche. ça te fait sourire, ça t'apaise. avec lui, tu n'as pas peur. tu ne crains rien dans ces bras, ou dans son lit, lorsqu’avec sa voix envoûteuse, la luxure vous appelle. tu ne crains rien, même pas le lendemain. pourtant, tu sens que lui, il hésite. il n'est pas aussi assuré, aussi prêt que tu le pensais. ses mains redescendent aussi lentement qu'elles sont venues, et s'écrasent finalement sur les draps, te laissant un peu démunie. « je peux pas. » tu ne dis rien et baisse les yeux. contrairement à ce que t'aurais pu t'attendre, t'es pas vexée, ou même frustrée. pas que tu t'y attendais, mais tu te rappelles de ce thybault là, et tu sens bien que ce n'est pas maintenant. « pas comme ça. c'est trop rapide. »trop rapide. aucun garçon ne t'a jamais dit ça. au contraire. c'était parfois trop long. ses yeux chocolat cherchent ton regard, et tu t'y accroches, alors qu'il semble s'expliquer comme il peut. « il me faut... » il s'arrête, prends une respiration, quelques mots et finis sa phrase. « ... un peu de temps. » tu lui souris, toujours au dessus de lui. ton visage est doux, loin d'être crispé, ou même moqueur. non, tes lèvres s'étirent doucement, tandis que ton regard s'accroche encore un peu au tien. « d'accord, pas de problème. » à regret, tu te détaches de lui, et te laisse tomber à ses côtés, sur son lit pleins de souvenirs. « je me souviendrais qu'avec toi, il faut prendre du temps. » les yeux collés au plafond, cette fois, c'est une moue taquine qui s'y dessine. puis finalement, tu marmonnes, peut-être pour toi seule. « on va le prendre, le temps. promis juré. » tu soupires, avant de tourner la tête vers lui et de déposer un baiser au creux de ses lèvres, puis de poser ta tête sur son torse, ta respiration se calant à la sienne.
Thybault J. Oman
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(#) Sujet: Re: #0012 ☆ let me escape in your arms, baby i'm yours. (thynès) Lun 24 Aoû - 15:46
on a highway through the skies
agnès peut-être qu'elle croit que tu l'as jamais fait, que t'es encore dans la belle époque de ta virginité. mais tu veux pas passer pour ce mec là non plus. pris entre deux feux, tu penses que t'as tout perdu, échec et mat, la partie s'achève. pourtant non. agnès au dessus de toi, baignée dans la lumière du soir, elle sourit, les rayons de la lune éclairant ses dents blanches, ce sourire angélique. elle est douce, tranquille, sans regrets, sans remords. elle se laisse doucement retomber à tes côtés, soulevant les effluves de son parfum, laissant sa peau à découvert. t'en détache pas tes yeux de cette peau satinée, de ses courbes allongées. t'en es fou. fou d'amour. mais tu te contentes de t'en mordre les lèvres, de ravaler ce que tu viens de dire. tu regrettes déjà. « je me souviendrais qu'avec toi, il faut prendre du temps. » tu grimaces à ces mots. c'est pas vraiment ce que t'attendais. peut-être qu t'aurais voulu la mettre en colère, la rendant plus désirable encore. peut-être que t'aurais voulu qu'elle se lève, pour mieux la retenir entre tes doigts. la faire revenir, tout contre toi. « on va le prendre, le temps. promis juré. » elle fixe le plafond, les yeux perdu dans quelque chose que tu ne peux pas saisir. « j'ai l'impression d'être une vierge effarouchée. » tu plisses les yeux avant de rire un peu, tournant la tête vers elle. puis à son tour elle vient planter ses iris dans les tiens. s'approchant pour déposer un infime baiser contre tes lèvres, contact subtil qui te perfore de part en part. elle s'installe tout contre toi, et du bout des doigts tu viens caresser son dos, les yeux clos, sommeillant sous cette merveilleuse sensation.
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