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 (rhys) shameless cry of a bleeding heart

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Message(#) Sujet: (rhys) shameless cry of a bleeding heart (rhys) shameless cry of a bleeding heart EmptyDim 14 Juin - 23:36




shameless cry of a bleeding heart.
june 14th, 2015” Il faisait un temps à ne pas laisser un chien dehors, et bien qu'en plein milieu du mois de juin la température aurait dû être douce, là, en jeans et haut en dentelle, je mourrais de froid. J’étais descendue à dix-sept heures, et j’avais marché. J’avais marché jusqu’à ne plus sentir mes jambes. J’avais marché jusqu’à ce que ma gorge brûle, jusqu’à ce que mes mollets me hurlent d’arrêter, jusqu’à ce que mes chevilles se tordent, jusqu’à ce que mon cœur loupe un battement, épuisé, exténué, et que je m’effondre, là, sur le bord du trottoir, comme une fille de petite vertu. Et j’avais fini par lâcher prise. Je m’étais laissée aller contre le mur froid et rugueux et j’avais laissé tomber ma tête en arrière. Là, seule, démunie, perdue, j’avais laissé couler mes larmes, sans retenue, sans pudeur, sans honte. J’avais laissé mes sanglots secouer mon corps entiers, mes respirations hachées rythmer ma détresse et j’avais pleuré. J’avais pleuré tout ce que je pouvais. J’avais enfin laissé sortir ce sentiment d’abandon, cette incompréhension, cette rage et tout ce qui me torturait depuis maintenant deux ans. Quand mes larmes arrêtèrent enfin de tremper mon visage, je me recroquevillai contre le crépi gelé, lasse et fatiguée, les yeux fermés, je tentai de retrouver une respiration normale. Et là, devant le cinéma de West Oak Station d’où sortaient des couples, rayonnants de bonheur et des groupes d’amis, scintillants d’innocence et d’autres, je me sentis plus seule et plus isolée de tout que jamais. J’écoutais les rires, les mots tendres qui rebondissaient contre les murs dans les rues, les claquements de talons, les roulements des pierres dans les briquets, les souffles de ceux qui crachaient la fumée de leur cigarette, les crissements de pneus de ceux qui repartaient en voiture. La vie, j’écoutais la vie. Et comme toujours depuis des mois, si je pouvais la voir, la sentir, elle m’échappait totalement. Alors que je commençais à penser que j’avais enfin réussi à évacuer toute la douleur qui me tordait le ventre et le cœur, une larme roula le long de ma joue, puis une autre, et mes sanglots reprirent de plus belle. Moins violents, plus insidieux. Mes larmes coulèrent silencieusement, secrètement, portant encore ces douleurs qu’on garde pour soi, ces malheurs qu’on ne dit pas. Et en portant mon regard trouble vers les étoiles que l’on distinguait par delà les toits du centre-ville, pour la première fois depuis des années, je priai. Je suppliai. J’implorai le ciel pour un miracle. ”

© charney



Dernière édition par Liv I. Vaan der Bilt le Jeu 18 Juin - 1:31, édité 1 fois
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Rhys Norwood

Rhys Norwood
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Message(#) Sujet: Re: (rhys) shameless cry of a bleeding heart (rhys) shameless cry of a bleeding heart EmptyMer 17 Juin - 18:00

Tu posais un regard sur ta montre tandis que tu fis signe à ton assistante que tu partais alors qu'elle était au téléphone et te répondis par un signe de tête. Tu enfilais ta veste bien que la chaleur manqua de t'étouffer. Tu n'avais pas envie de rentrer chez toi sachant que tu savais ce qui t'attendait: une vie trop ennuyeuse. Tu avais des amis mais pas forcément envie de les voir. Tu n'avais pas de petites-amies, bien trop absorbé dans ton travail et puis de toute manière, quelle fille voulait d'un être aussi décimé que toi ? Puis tu avais encore le temps avant de trouver une fille. Oui, tu avais encore le temps, te répétais-tu pour te rassurer. Tu arpentais les rues de White Oak, une cigarette à la bouche. Tu regardais autour de toi, tu profitais de chaque bouffée d'air et tentais d'oublier ce qui te prenait la tête ces derniers temps. Tu aimerais être égoïste parfois. Ne penser qu'à toi plutôt qu'à ses problèmes qui t'encombraient l'esprit. Qui t'encombraient la vie de tous les jours. Tu sentis ton portable vibrer dans ta poche et de ta main libre, tu regardais qui pouvait te troubler dans ta pensée philosophique. En voyant le numéro du bureau s'afficher, tu levais les yeux au ciel et ignorais l'appel. Tu étais bien connu de tous pour ne jamais répondre à tes messages. Parce que tu n'avais pas envie ou parce que tu n'avais pas vu. En clair, tu ne t'étais jamais familiarisé avec les nouvelles technologies.

Tandis que tu marchais machinalement vers un endroit où tu pourrais te poser quelques minutes, ton regard se posait sur cette fille. Tu ne la connaissais pas, tu ne l'avais jamais vu. Etrangement, quand tu la vis, les yeux posés vers le ciel, tu fronçais les sourcils. Tu t'avanças vers cette fille, que tu ne connaissais pas mais qui t'avait donné envie d'aller vers elle. Tu la regardais, les yeux rivés au ciel, et posant une main à son épaule, tu finis par lui parler: « Ca va pas ?  » Tu étais intrigué. Par son comportement, parce qu'elle n'était pas comme les filles que tu avais l'habitude rencontrer par ici.
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Message(#) Sujet: Re: (rhys) shameless cry of a bleeding heart (rhys) shameless cry of a bleeding heart EmptyJeu 18 Juin - 2:13



shameless cry of a bleeding heart.
june 14th, 2015” Au travers de mes yeux trempés, je distinguais difficilement les étoiles au dessus de moi. Le ciel lui-même semblait se moquer de ma piètre existence, de la pauvre âme meurtrie que j’étais. Trimarde vagabonde. Mes mains posées sur le sol glacé, j’attendais. Quoi exactement, je n’aurais pas su le dire, mais j’attendais. Alors que j’espérais désespérément trouver la force de me relever et de marcher encore, jusqu’à ce que mon esprit se taise, jusqu’à ce que mes pensées s’éteignent, une main se posa sur mon épaule. Je ne sursautai pas, trop épuisée pour esquisser le moindre mouvement de peur. Une voix grave raisonna dans mes oreilles. Instinctivement, je relevai la tête en essuyant mes larmes du bout des doigts. « Ça va pas ? » j’aurais pu lui sauter à la gorge, rien qu’à cause de cette phrase stupide. Est-ce que lorsque tout va bien, on s’assied par terre, seule et en pleine nuit ? Est-ce que lorsque tout va bien, on ruisselle de larmes ? Est-ce que lorsque tout va bien, de parfaits inconnus nous accostent en pleine rue pour nous poser cette question ? Il fallait vraiment être bête. J’aurais pu lui hurler dessus, lui cracher au visage toute cette haine qui me consumait et qui ne demandait qu’à sortir enfin, une bonne fois pour toute. Pourtant, quelque chose dans les prunelles vertes qu’il posait sur moi m’empêcha de lui crier tout le venin qui me montait aux lèvres. Pour toute réponse, j’avais haussé les épaules et détourné le regard. Quelque chose d’étrange émanait de cet homme, il était charmant. Carré, élégant et charismatique. Mais au-delà de son apparence, il se dégageait de lui quelque chose d’inhabituel, presque magnétique. Et sans que j’y fasse attention, j’avais relevé la tête. En plantant mes yeux droit dans les siens, je répondis le plus honnêtement du monde, froidement, mais honnêtement . « Non. » Un peu honteuse de m’être montrée aussi sèche et surprise par ma propre incorrection, j’avais fini par me composer un sourire. Hypocrite. Faux. Surfait. Mais un sourire tout de même. Un sourire qui disait pardon, pardon que tu sois tombé sur moi. Un sourire qui disait merci, merci de n’avoir pas été une silhouette de plus à s’éloigner dans le gris de la nuit. Un sourire qui disait ne m’en veux pas. Ne m’en veux pas de n’être que moi, l’inconnue qui pleure devant le cinéma. Et comme je n’avais rien d’autre à dire, rien d’autre à penser, mon sourire s’était effacé, et bornée, j’avais recommencé à fixer le pavé. ”

© charney

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Rhys Norwood

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Message(#) Sujet: Re: (rhys) shameless cry of a bleeding heart (rhys) shameless cry of a bleeding heart EmptyMar 23 Juin - 22:44

shameless cry of a bleeding heart
liv i. vaan der bilt et rhys norwood

Tu ne savais pas pourquoi tu t’étais arrêté devant cette fille. Tu ne savais pas pourquoi tu t’étais arrêté devant cette fille pour lui demander si ça n’allait pas. Evidemment qu’elle n’allait pas bien. Tu étais véritablement maladroit. Maladroit avec ton entourage comme avec des inconnus. Tu n’aurais probablement pas du t’arrêter pour poser une question aussi ridicule. Tu aurais du faire comme à ton habitude. Rester indifférent. Mais tu avais perçu cette détresse. Tu ne pouvais pas rester insensible à toutes les choses qui pouvaient se passer autour de toi. Tu avais l’impression que cette fille te ressemblait. Sauf qu’elle, elle arrivait à exprimer sa tristesse, exprimer son état de détresse. Toi, tu étais incapable de dire à quelqu’un que tu n’allais pas bien. Incapable de mettre un nom sur chaque émotion que tu pouvais ressentir. Ca en était presque flippant. Tu n’étais pas expressif avec tes petites-amies, à croire que tu t’en fichais pas mal d’elles. Pourtant, tu en aimais certaines, mais tu étais bien incapable de leur montrer que tu tenais à elles. Ou t’y prenais mal et elles finissaient par te quitter, le cœur lourd. Tu trouvais que cette fille était chanceuse. Chanceuse de pouvoir dire qu’elle n’allait pas bien. Chose que tu étais bien incapable de dire parce que tu ne savais même pas si toi tu allais bien. Tu n’étais pas malade, tu gagnais honnêtement ta vie et tu avais des bons amis sur lesquels tu pouvais compter. On pourrait dire que tu allais bien, non ? Tu n’avais pas bougé lorsque cette fille t’avait dit qu’elle n’allait pas bien et la dévisageait à présent. Tu n’avais pas envie de montrer un quelconque sentiment de pitié à l’égard cette fille, tu ne la connaissais pas et en général, les gens n’aimaient pas attiré de la pitié. Toi, tu étais honnête. Peut-être que tu devrais réfléchir avant de parler, mais tu ne manquais pas de franchise et c’est pourquoi les bras croisés contre ton torse, tu finis par dire, tout en ne la quittant pas du regard : « Si je peux permettre,  tu peux pleurer le ciel, aucun miracle ne se produira. » Tu savais de quoi tu parlais quand tu disais ça, tu parlais en connaissance de cause. « Et pourquoi ? Pourquoi ça va pas ? » Tu étais curieux. Rares étaient les fois où tu te montrais aussi curieux, d’habitude, tu aurais tracé ton chemin, sans même jeter un regard vers cette fille malheureuse.

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Message(#) Sujet: Re: (rhys) shameless cry of a bleeding heart (rhys) shameless cry of a bleeding heart EmptyLun 29 Juin - 15:23



shameless cry of a bleeding heart.
june 14th, 2015” Il était resté là, planté à côté de moi, debout sur le trottoir, avec son air de ne pas savoir ce qu’il foutait là. J’aurais voulu lui hurler de dégager, lui dire que je n’avais besoin de la pitié de personne, mais les mots se coinçaient dans ma gorge et refusaient de sortir face à ces yeux, à ce regard, à cette manière gauche qu’il avait de se tenir, et à cet aura étrange qui semblait murmurer « ne t’en fais pas, ça va ». Il prit une inspiration, et je gardais obstinément le visage rivé sur le sol. « Si je peux permettre, tu peux pleurer le ciel, aucun miracle ne se produira. » Je serrai le poing. Non, non il pouvait pas se permettre. J’avais bien le droit de pleurer ce que je voulais. J’étais en pleine ébullition, en plein crash mental, tout se bousculait dans ma tête et je sentais mes larmes grimper au fond de ma gorge ; lorsque j’ouvris enfin la bouche, il me prit de court. « Et pourquoi ? Pourquoi ça va pas ? » Mon cœur loupa un battement et dans un souffle, ma voix se brisa dans un râle rauque. J’étais incapable de remettre mon esprit en marche. J’avais le cerveau en grève et plus rien ne semblait s’acheminer ni dans mon système nerveux ni jusqu’à mes connexions synaptiques. J’étais là, bras ballants et bouche ouverte, à chercher désespérément une réponse à cette question pourtant si simple. Quelques larmes s’échappèrent de mes paupières, entrainant avec elles des milliers d’autres, mon mascara zébrait mon visage et je sentais les gouttelettes ruisseler de mes joues jusque sur mon menton, pour se perdre finalement dans mon cou, ou s’écraser sur la pierre froide et dure. Je levai la tête en haussant les épaules. « Quelque fois… Quelque fois je me dis que si on souhaite quelque chose très fort, alors ça finit toujours par arriver. Je me dis que si on travaille dur, si on ne néglige aucun détail, alors, finalement, on est censé avoir ce que l’on veut, à la fin… non ? » ma voix ne tenait pas la route, j’avais des notes aigues qui sortaient de nulle part et des extinctions de voix impromptues. J’aurais du m’arrêter là, j’aurais du éluder la question, et partir en courant. Pourtant, seule dans cette ruelle, face à cet inconnu, à la lueur faiblarde des réverbères, le teint bouffi et les cheveux en pagaille, je m’étais levée ; j’avais tiré une cigarette de mon paquet, et en l’allumant, je continuais mon monologue. « Seulement, souvent, on a beau vouloir quelque chose de toutes nos forces, un beau jour, on se rend compte que jamais, jamais, on n’aura ce que l’on souhaite. » je marquai une pause. Levai les yeux au ciel, et terminai ma tirade en fixant les étoiles. « Et c’est pour ça. C’est pour ça que rien ne va. Parce que j’ai beau faire tout ce que je peux, je n’suis jamais que l’imbécile qui n’arrive à rien. J’suis jamais qu’la pauvre cloche qui y était presque. » Sans y faire attention, je plantai mon regard dans le sien, et en fixant ses iris verts, je perdis pieds, il avait l’air tellement pur et à la fois tellement sombre, un mélange imperceptible de force brute et de douceur, d’amour et de haine. C’était inhabituel, intriguant… Troublant. Lorsque je me rendis compte que j’étais en train de le dévisager, je piquai un fard et me remis à tirer nerveusement sur ma cigarette tout en fixant un point invisible au loin. « Presque. Je déteste ce mot. On est presque arrivé. J’ai presque gagné… On était presque amoureux… J’étais presque à la hauteur. » je secouai la tête, partagée entre la honte d’avoir parlé à cœur ouvert, et le soulagement d’avoir enfin laissé ce trop plein d’émotions, s’enfuir. ”

© charney

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Message(#) Sujet: Re: (rhys) shameless cry of a bleeding heart (rhys) shameless cry of a bleeding heart EmptyLun 24 Aoû - 0:44

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liv i. vaan der bilt et rhys norwood
Tu écoutais cette jeune femme, cette inconnue, se confesser à toi. Tu n’étais peut-être pas la meilleure des personnes vers laquelle on pourrait se tourner mais au moins tu t’étais arrêté devant cette fille. Tu écoutais son histoire, tu la regardais pleurer, probablement toutes les larmes de son corps tandis que tu étais planté là, face à elle. Tu n’étais pas du genre à enlacer les gens en leur sortant un flot d’inepties pour tenter de les rassurer. Tu n’étais pas le genre à dire ‘tu verras, la roue tourne’. Tu croyais à un monde d’injustice, sur lequel le malheur s’abattait toujours sur les mêmes. Tu croyais en un monde empli de misère, un monde sans pitié. Tu étais probablement un des acteurs qui contribuait à ce déchirement du monde mais ça n’était pas pour autant que tu tenterais de le changer. Non. Tu écoutais cette inconnue, cherchant probablement des réponses, du réconfort, tu sentais qu’elle avait ce besoin de se confier, ce besoin de parler à quelqu’un. Tu l’écoutais, les mains dans tes poches, la laissant t’expliquer la raison de ses pleurs. Tu ne comprenais que trop bien ce qu’elle ressentait. Parce que tu t’identifiais dans ses confessions. Parce qu’elle était comme toi. Parce qu’elle n’arrivait probablement pas à être quelqu’un de banal, de typique. Parce qu’elle n’arrivait pas à se fondre dans la masse. Tu la regardais toujours, allumant sa cigarette, tandis que ton regard se portait sur ce qui vous entourant. Elle te regarda, te dévisagea avant de finalement détourner le regard. Tu soupiras dès qu’elle eut fini, passant une main dans tes cheveux, légèrement pensif. « Je pense que tu vis dans un monde irréel. » Lâchais-tu. Tu étais peut-être un peu trop brusque et ne voulant pas la bousculer davantage, tu finis par ajouter : « Chacun vit pour soi. Je veux dire que personne ne pense à la personne à coté. Tout le monde s’en fout des autres, on piétine d’autres pour arriver à la première place sans se soucier de ce que l’on doit faire pour y arriver. Alors soit tu te fais écraser et n’occasionnes aucun dommage autour de toi, tout en étant considéré comme le crétin de service, le bleu. Soit tu fais tout pour parvenir à tes fins en te foutant royalement des autres. » Tu ne savais pas trop si tu répondais à ses multiples questions, tu finis par demander : « Ca vaut aussi bien dans la vie privée que professionnelle.» Finissais-tu par dire, légèrement pensif. « Je pense qu’on est ce que l’on est. T’auras beau tout faire : des efforts, te surpasser, chassez le naturel, il revient au galop. » Tu pensais à toi, à tes échecs amoureux. « Concernant ta vie amoureuse, je connais pas trop ce qui t’es arrivé. Mais ce que je sais c’est que si ça ne la fait pas avec cette personne, c’est que ça ne devait pas se faire. Ou alors tu n’étais pas prête et il vous faut du temps avant de penser à une nouvelle histoire. » Finis-tu par remarquer tandis que tu calais une cigarette entre tes lèvres, l’allumas et recrachas la fumée : « Mais c’est ça la vie. T’en baves jusqu’à ta mort. Tu as été plongé dans un monde irréel et je pense que le retour à la réalité t’es difficile à surmonter.  »

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