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| Neil ≈ you've made me realize my deepest fear. | |
| Auteur | Message |
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kill em with kindness
› inscription : 21/08/2013 › pseudo : shiver./sarah. › crédit : spleen ocean/tumblr.
› statut civil : célibataire. › occupation : serveuse au madison grill & mannequin à ses heures perdues.
| (#) Sujet: Neil ≈ you've made me realize my deepest fear. Dim 1 Mar - 22:27 | |
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Les journées paraissaient de plus en plus longues au fil des jours. Cassie n'avait pas vu Nolan depuis plus de deux semaines maintenant et autant dire que sa présence lui manquait terriblement. Loin d'être romantique, elle ne lui envoyait pas de doux mots d'amours pour lui montrer à quel point il lui manquait, non, elle préférait de loin lui envoyer des photos d'elle avec le sourire ou pleines de grimaces, c'était bien plus marrant. Elle n'arrivait plus à s'habituer à son absence, c'était trop long, surtout qu'il n'était qu'au début de leur relation. Elle traînaillait alors dans sa cuisine, sa tasse de café à la main et sa clope dans l'autre, seulement vêtue de ses sous-vêtements et d'un tee-shirt basique. Aujourd'hui, elle comptait bien rester devant sa télé, à ne rien faire. Pour une fois qu'elle ne bossait pas, elle avait bien le droit de prendre un peu de temps pour elle. Toutefois, sa joie fut de courte durée puisqu'un appel de sa banque la mettait hors d'elle. Elle ne comptait plus rester ici, elle allait gueuler un bon coup. Aussitôt l'appel terminé, elle filait sous la douche avant d'enfiler les premiers vêtements qu'elle avait sous la main, c'est-à-dire : un jean slim, un pull ainsi que sa paire de bottines à talons. Et oui, Cassie ne sortait jamais sans talons, c'était sa marque de fabrique. Elle ne se sentait pas belle si elle n'en portait pas, c'était peut-être bizarre pour certains, mais pour Cassie, cela symbolisait parfaitement la féminité, même si elle n'avait pas besoin de ça pour l'être.
Elle quittait donc son appartement, les cheveux dans le vent. Le temps était plutôt maussade dehors et le bout de ses doigts en faisait les frais. C'est donc à pied qu'elle se rendait à la banque, poussant violemment les portes d'entrées pour se frayer un passage. Malheureusement pour elle, il y avait de l'attente. Malgré tout, ils avaient bloqué son compte, elle n'allait pas laisser passer ça. C'est donc un bon quart d'heure après qu'elle se pointait au guichet, sans même le moindre sourire. Elle était très en colère et autant dire que les banquiers en prenait pour leur grade. Après plus d'une demi-heure à leur expliquer sa situation financière, Cassie finissait par se calmer, du moins un tout petit peu. Son timbre de voix avait légèrement baissé, pour le plus grand plaisir de ses incompétents. La situation semblait d'ailleurs s'arranger, donc rien ne la retenait ici. Cassandra tournait donc les talons, bousculant ainsi quelqu'un. Un soupir s'échappait d'entre ses lèvres, alors qu'elle ramassait ses clés et son téléphone parterre. « Putain, regardez où vous aller, espèce d'incapable! » Relevant doucement la tête, elle croisait le regarde de Neil. Oh merde. « J'suis désolée, je voulais pas t'insulter.. » Elle ne savait plus du tout où se mettre, la situation devenait vraiment gênante. « Tu vas bien ? Ça fait longtemps. » Ouais deux-trois semaines quoi, mais pour Cassie c'est déjà long. |
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| (#) Sujet: Re: Neil ≈ you've made me realize my deepest fear. Ven 1 Mai - 19:27 | |
| Neil se délectait de la vie qu'il menait, comme toute personne censée à sa place. Le jeune homme avait un bon boulot, son propre cabinet d'avocats, la paie qui va avec, un appartement digne de ceux que l'on voit dans les magasines de décoration, et non content de son agréable vie, il séduisait les plus belles femmes. Sa réputation commençait à se faire ou du moins se refaire à travers la petite ville de White Oak. L'enfant du coin, devenu grand avocat new yorkais, de retour au pays pour le plus grand plaisir des habitantes de la cité. Oh parfois, le brunet ressentait un espèce de malaise, comme si chacun l'utilisait pour son propre plaisir. Riswold était conscient de ne pas contrôle complètement le jeu, observons ces femmes qu'il séduisait, peut-être qu'elles l'utilisaient tout autant que lui le faisait avec elles ? Il n'y avait qu'à voir ses assistantes, secrétaires, collègues, les regards langoureux qu'elles lui lançaient après une nuit passée ensemble, comme si le souvenir d'une coucherie devait leur donner un passe-droit, comme si elles pouvaient en tirer quelque chose ; Neil n'était pas idiot, il ne cédait pas à la moindre jolie jeune femme. À vrai dire, il avait des ambitions bien plus poussées que la fille lambda qu'il croisait au détour d'une rue. Car il jouait l'insaisissable, celui qu'aucune n'arriverait à avoir, mais au fond il s'était déjà piégé, de son plein gré. Coincé entre deux femmes, opposés autant physiquement que psychiquement, les deux seules qui arrivaient à le percer à jour, celles qui arriveraient presque à bousculer les sentiments du distant Neil Riswold. Elles avaient un nom. Cassie et Nina. L'une brune, flamboyante, plus qu'un fantasme, un rêve désormais qu'il ne pouvait atteindre, elle était en couple et toujours aussi divine que dans ses souvenirs. Parfois, il cherchait ses courbes chez une autre, sa fougue dans les baisers qu'il partageait avec d'autres, son regard joueur dans les yeux d'une conquête. Mais elle était inimitable, sa plus grande erreur et sa plus belle réussite. Puis il y avait la discrète Nina, élève brillante, beaucoup trop jeune mais beaucoup trop belle. Il ne pouvait ignorer le chamboulement qu'il ressentait lorsqu'il repensait à leur baiser échangé. Jamais.
Le jeune homme entrait dans la banque, il était le genre de personnes qui se rend chez son banquier pour récolter des bons points. Il enchaînait les plans d'épargne, les placements, les achats immobiliers de façon à faire fructifier l'argent qu'il récoltait peu à peu, affaire après affaire. Il salua un de ses anciens amis de lycée, maintenant banquier, échangea quelques mots, avant de se rendre dans le bureau de son conseiller lorsqu'un jeune femme loin de lui être inconnue le heurta, lui balançant quelques noms d'oiseaux au visage. Il l'observa, un sourire amusé tandis qu'elle s'excusait. De son regard il détailla le visage de Cassie, retrouvant avec plaisir ses traits familiers. « Il n'y a pas de quoi, visiblement tu as un problème avec tes banquiers, je me trompe ? » Il rit doucement à la remarque de la brune. Longtemps ? « Tu sais ça ne fait pas si longtemps, par rapport à certaines fois. D'une certaine façon, c'est ta faute, j'ai l'impression de te voir encore moins que lorsque je vivais à New York. » Ou bien était-ce parce qu'il savait maintenant qu'il ne pouvait plus la posséder que le manque se creusait peu à peu ? |
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