la solitude.

Quand on est enfant, il y a toujours celui qui est aimé de tous, l'enfant qui ramène toujours des bonnes notes à ses parents, puis il y a ceux qui se font critiquer par tout le monde parce qu'ils sont différents. Certains ne sont pas habillés à la dernière marque, d'autres pas assez mignon pour plaire aux autres, mais malgré tout, ça reste un enfant. On ne peut pas juger quelqu'un par sa différence, c'est un peu ce qui fait la force après tout. Le monde serait vachement ennuyant si tout le monde se ressemblait, autant caractériellement que physiquement. Billie faisait partie de ses enfants, pas parce qu'elle n'était pas jolie, non parce que sa famille était différente. Oui, ce n'est peut-être pas forcément courant, mais la jeune femme à deux papas, oui deux papas et même si cela choque les autres, elle, elle l'accepte fièrement et elle se bat pour que ce ne soit pas une différence, mais bon, seule contre tous, elle ne parvient pas à faire taire les mauvaises langues. Elle le souhaite de tout coeur, elle n'a pas d'ami, mais qu'importe, elle a une famille qui l'aime plus que tout, une famille soudée, qui braverait les tempêtes s'il le fallait. Elle n'a jamais eu à se plaindre de ce côté. C'est un jour comme les autres et une fois de plus, lorsqu'elle salue ses papas avant d'entrer à l'école, tous les regards sont postés sur elle. Les parents parlent, les jugent, mais bon elle passe au-dessus de cela, même avec son si jeune âge. « Comment ça se fait que tu as deux papas, les hommes ne peuvent pas avoir des enfants. » « C'est vrai ! Tu sors d'où toi ? » Un soupire s'échappe d'entre ses lèvres alors qu'elle fixe attentivement les deux petites filles en face d'elle. Ses pères sont parfaitement au courant de ce qu'elle traverse au quotidien, c'est pourquoi ils lui ont enseigné la sagesse et l'ignorance. C'est donc avec un large sourire sur les lèvres que Billie répond, fière de sa famille. « Au moins, ils s'aiment et ne se cachent pas derrière un sourire faux-culs comme le font vos parents à vous. » Oui, rien ne peut l'atteindre. Certes, elle en souffre parfois, elle passe ses récréations seule au fond de la cour, à méditer, mais au moins elle ne se voile pas la face comme peuvent le faire tous les autres. Chacun à ses problèmes, son histoire et voici l'histoire de Billie, dont elle est très fière. Ses deux papas se connaissent depuis toujours, ils ont été au lycée ensemble, à l'université et jamais ils ne se sont cachés, ils sont amoureux comme au premier jour et ça c'est une histoire vraie, une histoire qui fascine Billie. Il y a quelques années, ils ont décidé d'avoir recours à une mère porteuse, une femme qui avait besoin d'argent, mais qui ne souhaitait pas avoir d'enfant, ce qui a rendu les deux pères hyper fiers. Cette situation leur a toujours convenu, autant à Billie qu'à ses deux pères. C'est les autres que cela gêne.

l'amour et la souffrance.

Le lycée, c'est généralement la période que l'on préfère. On se découvre un peu plus chaque jour, on fait de très bonnes rencontres. C'est d'ailleurs au lycée que Billie a fait la rencontre de Jayden, ah Jayden, elle pourrait vous en parler pendant des heures. Il est le premier homme pour qui la jeune femme a eu un réel béguin. Il ne la juge pas, il est gentil, présent dans sa vie, il est aussi son seul ami. Ils se sont rencontrés quelques jours après son entrée au lycée. Cela a tout de suite été un coup de foudre amical, ils sont restés à l'écart tous les deux, parce qu'il faut avouer que Billie appréhendait cette journée plus qu'autre chose. Elle est timide et à tellement mal vécue ses années en primaire et au collège qu'elle était plutôt réticente. Pendant toutes ses années elle n'avait pas d'ami, personne à qui se confier. En même temps, tout le monde était encore là à la juger, à la mette de côté parce que sa famille était différente. Bien sûr, elle a le soutien de ses parents, mais ce ne sont pas ses amis, donc elle n'ose pas tout leur dire. Elle leur à confier son mal-être, ses problèmes, mais malgré leur soutien, elle ne se sentait jamais bien. Mais Jayden, il arrive à la faire sourire, à la rendre plus forte et c'est tout ce qu'elle aime. Quelques mois après une amitié solide, ils ont commencé à flirter ensemble, à se rapprocher l'un de l'autre et puis finalement à se mettre en couple, mais parfois il la délaisse, parce que lui il a des amis, des amis qui sont là pour lui et il ne veut pas les mettre à l'écart, ce que Billie comprend parfaitement. Alors une fois de plus, elle se retrouve seule et c'est dans ses moments de faiblesse qu'elle se fait insultée, qu'elle se laisse insultée, trop lassée de se battre et d'avoir à se justifier. Elle n'y peut rien si ses parents son heureux ainsi, si elle n'est pas comme toutes les autres filles de son âge. Alors elle souffre, elle souffre en silence, elle cesse de manger, elle se laisse ronger par les démons. Son poids est en chute libre, mais qu'importe, la situation ne peut pas s'améliorer. Oui, elle a Jayden et même s'il remarque son changement, il n'ose pas lui parler, de peur qu'elle se braque, qu'elle craque et qu'elle envoie tout paitre.

Puis c'est un jour en rentrant de cours qu'elle retrouve ses deux pères et une femme installée sur le canapé, tout de suite de multiples questions se posent dans sa tête. Ont-ils remarqué qu'elle n'allait pas bien ? Non, cette femme n'est pas là pour ça et à la façon dont elle la regarde, Billie n'a qu'une envie : partir. « Bonjour Billie. » S'exclame la femme, observant chaque parcelle de son corps et de son visage. Elle l'admire de haut en bas, le visage crispé, elle est au bord des larmes, mais Billie ne comprend pas pourquoi. « Qui sait celle-là ? » Demande-elle à ses deux papas, tandis que l'autre ne cesse de la scruter, la mettant mal à l'aise. « C'est... » « Je suis ta mère. » Manquait plus que ça, comme si sa vie n'était pas assez compliquée comme ça, fallait qu'elle débarque. « Qu'est-ce que vous me voulez ? Hein papa, qu'est-ce qu'elle veut ? » Son père se racle la gorge, baissant instinctivement le regard après ça. « Elle veut simplement apprendre à te connaitre. » « Et te récupérer surtout ! » Lâche son autre père, agacé par cette situation. « J'espère que c'est une blague. » Billie n'est pas du tout d'accord, elle n'a nullement besoin de cette femme dans sa vie. Elle ne la connait pas, elle n'a pas envie de la connaitre, c'est clair comme de l'eau de roche. « Pourquoi maintenant ? On s'en sort très bien sans vous alors vous feriez mieux de partir. » Clame-elle haut et fort pour bien faire comprendre à cette intruse qu'elle n'est pas la bienvenue dans sa vie. Aussitôt dis, la jeune femme regagne sa chambre pour se retrouver seule. Elle s’assoit sur son lit, soufflant un bon coup, elle n'a pas envie que cette femme s’incruste dans sa vie alors qu'elle ne s'est pas occupée d'elle pendant toute sa vie, c'est impensable. Cette situation l'agace au plus haut point et elle n'arrive pas à se concentrer sur ses cours tellement cela la perturbe. Billie rejoint donc ses parents au salon, la femme étant déjà partie. « Vous n'allez quand même pas la laisser faire ? Vous l'avez payé pour m'obtenir, elle n'a aucun droit sur-moi ! » « C'est plus compliqué que ça Billie, d'ailleurs il faut qu'on te parle d'autre chose. » « De quoi encore ? Je crois que j'en ai assez entendu pour ce soir. » Elle se redresse, prête à quitter les lieux. « Tu restes là, il faut qu'on parle. » « Tu ne vas pas bien ma chérie, tu te rends compte de ton état ? Tu nous inquiètes beaucoup. » La blonde lève les yeux au ciel. « Arrête de faire ça, ton état se dégrade et si tu crois qu'on va te laisser t'affamer tu rêves un peu trop, tu vas consulter quelqu'un et guérir, on ne va pas te laisser comme ça. »

la réussite.

Déjà quatre ans qu'elle rame, elle n'est plus tout à fait sûre que la médecine soit faite pour elle. Toutefois, elle s'est rendu compte après s'être reprise en main que son état n'était pas folichon. A vrai dire, elle avait quand même atteint les quarante kilos, ce n'est pas rien. Néanmoins, son état s'est amélioré depuis le lycée. Le lycée, elle n'en garde pas un très bon souvenir, ce n'est pas la meilleure période de sa vie, elle a tellement été déçue par les autres qu'elle tente tant bien que mal de tourner la page. Malgré tout, sa mère la bassine depuis quatre longues années, elle veut en savoir plus sur elle, mais Billie s'en contrefiche royalement, elle ne s'intéresse pas à elle, mais malgré ses repousses incessantes, sa mère insiste, elle passe la voir à l'hôpital, la dérangeant dans son travail. « Je te dérange ? » Encore elle, pense-elle, alors qu'elle tente de l'éviter depuis le début de la semaine. « Oui tu me déranges, je suis en plein travail. » « Je suis désolée ma chérie, je pensais que tu étais en pause. » « Ma chérie ? Ne m'appelle pas comme ça, ne m'appelle pas tout court. » « Mais je... » « Qu'est-ce que tu ne comprends pas quand je te dis que je ne veux pas apprendre à te connaitre ? J'ai déjà une famille, alors arrêtes d'insister, tu me fais pitié. » Son regard est froid, mais elle en a marre d'avoir cette femme sur le dos. C'est sa génitrice, rien d'autre, elle est parfaitement heureuse avec ses deux pères, alors il faut vraiment qu'elle arrête. « Je veux juste m'intéresser à toi, j'ai abandonné l'idée de te récupérer, j'aimerais juste que tu me laisses une chance. » « Mais pourquoi ? Pourquoi tu t'obstines autant ? Tu n'es rien pour moi, tu n'as pas de place, je n'ai pas envie de passer du temps avec toi, jamais. Est-ce que je suis claire cette fois-ci ? » Demande-elle, son regard planté dans le sien. « Maintenant excuse-moi, mais j'ai mieux à faire. » Billie parcoure alors les couloirs, évitant le plus possible cette femme qui ne cesse de l'importuner depuis déjà quatre ans. De plus, elle doit rejoindre Jayden, il l'attend à la cafétéria de l'hôpital. « Salut toi ! » Ses mains se posent sur ses joues alors qu'elle l'embrasse tendrement. Les choses ont bien évoluées dans ce sens, elle s'est même fiancée à lui il y a déjà deux ans. Bien sûr, elle n'est pas prête de l'épouser vu qu'elle se sent encore trop jeune, toutefois elle ne perd pas cette idée. Elle l'aime et elle compte bien passer encore quelques années à ses côtés. « J'ai reçu une réponse de l'armée. » « Oh... » Autant dire qu'elle n'est pas très réjouie par cette nouvelle, elle a peur pour lui et elle n'a pas envie qu'il la quitte maintenant, surtout qu'elle s'inquiète beaucoup. « Je pars dans deux semaines. » « Quoi ? Si vite... » « Ne t'inquiète pas, je reviendrais te voir dès que je le pourrais. » « J'espère. » Sa main se posait délicatement sur la sienne, il allait partir dans si peu de temps, ça ne la rassure pas vraiment.

la trahison

Mon amour,
C'est un sourire que je veux voir se dessiner sur ton visage en ouvrant cette lettre. Je n'ai aucune idée précise de l'endroit où tu es au moment où tes yeux lisent mes mots, je sais juste que tu es déjà loin, trop loin de moi. Je t'écris cette trente-deuxième lettre pour te dire que le temps est long sans toi, tu me manques terriblement. Chaque minute, chaque heure, chaque jour sans toi est interminable, il n'y a pas un seul moment où je ne pense pas à toi. Je ne sais pas si tu as reçu mes quatre autres dernières lettres, je me doute bien que tu es très occupé, mais sans réponse de ta part, je m'inquiète davantage. Si tu savais à quel point j'ai hâte que tu rentres à la maison, je t'attends de pied ferme et le chien aussi, il réclame ta présence et tes caresses, tout comme moi d'ailleurs. Les choses n'ont pas changées ici, je travaille beaucoup en ce moment, mais je trouve toujours le temps, chaque semaine, pour t'écrire une lettre. J'espère au moins qu'elles arrivent jusqu'à toi. Comme tu me l'as demandé, j'ai commencé à chercher une salle pour notre mariage, je pense même l'avoir trouvé. J'ai tellement hâte de te revoir, j'espère que tu rentreras rapidement parce qu'après six mois sans toi, je commence à perdre patience. Sache que peu importe la distance, peu importe le temps qui passe, je serai forte et lorsque tu sentiras le courage traverser tout ton corps, c'est simplement que je te l'aurais envoyé par la pensée. Je serai toujours près de toi, même si tu ne me vois pas. Reviens-moi vite mon amour. Je suis dans tes pensées et tu es dans les miennes. Reviens-moi vite, sans changement, sans blessure, sans cicatrices. Garde le sourire, ne sois pas triste. Je t'aime.

Ton trésor, Billie.

Cela fait plus d'un mois que Billie est sans nouvelle, d'habitude il lui envoi une lettre par semaine et là, elle ne reçoit plus rien, ce qui la rend plus inquiète que jamais. Jayden lui manque, c'est indéniable, mais comme dis dans sa lettre, elle doit être forte, il le faut. Si elle perd espoir maintenant, c'est fini. Il faut qu'elle s'accroche encore, parce que tout n'est pas fini. Elle le sait, elle le sent. Pourtant, assise au bord de la fenêtre, elle ne parvient plus à être lucide. Et s'il ne revient pas ? Comment fera-elle. Il faut qu'elle sorte, qu'elle se change les idées, c'est certainement le mieux à faire. C'est l'amour de sa vie et si elle ne cesse pas de penser à ce qui peut lui arriver, elle n'arrivera pas à faire face. Elle décide donc d'aller au centre-ville, histoire de se détendre un peu. Elle a besoin de prendre un peu de recul, c'est le mieux à faire dans son cas. Flânant dans les rues, le coeur n'y est pas, jusqu'à ce qu'un visage attire son attention. Un homme sort d'une parfumerie, son homme. « Jayden. » S'exclame-elle, le coeur lourd, abasourdie de le voir ici. « Billie ? » Il semble surpris de la voir ici, mais elle lui saute dans les bras, l'embrassant passionnément. « Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais rentré, je m'inquiétais. » Il tient fermement un cadeau entre ses mains, ce qui laisse un sourire illuminé le visage de sa belle. Elle le regarde avec insistance, tandis que lui baisse timidement la tête. « Billie, il faut que je te parle. » Ses bras tombent le long de son corps alors qu'elle ne cesse de le regarder, affrontant difficilement son regard. Elle n'aime pas cette phrase. « Je t'ai mentis. » « Comment ça ? » « Je suis rentré il y a déjà trois semaines, mais.. » Elle s'interroge, cherchant une explication à cela. « J'ai rencontré quelqu'un d'autre. » Elle est au bord des larmes, mais elle lutte, elle lutte pour ne pas s'effondrer devant lui, même si elle a beaucoup de mal à se contenir. « Non, non, ce n'est pas possible, tu... non. » Billie ne digère pas la nouvelle. Elle s'effondre en plein milieu d'une rue. C'est dur, trop dur. Elle se sent tellement mal, trahie. Comment peut-il lui faire ça après tellement d'année, non, c'est un canular, elle n'y arrive pas. « Je suis désolé, je passerais récupérer mes affaires demain, quand tu travailleras. » « Tu ne manques pas de culot quand même, tu... tu es ingrat ! » Ses mains sont portées à son visage, alors qu'il s'en va, comme si elle n'avait jamais existé. Elle est là, en plein milieu d'une rue, à pleurer à chaude larme. La pluie inonde ses cheveux, alors que son maquillage noir coule le long de ses joues. Elle n'a plus aucune raison de s'accrocher, elle est détruite.

la détresse.

Sa raison de vivre s'est en allée, en même temps que sa vanité et sa force. Elle n'a plus gout à rien. Billie travaille, mais le coeur n'y est plus, rien n'est comme avant, elle est anéantie, perdue. Malgré tout, elle peut compter sur le soutien de ses pères, qui sont là pour elle. Elle est même retournée vivre chez ses parents, parce que sinon elle se foutait en l'air. Les journées sont longues et elle se noie dans le travail pour ne pas perdre pédale. C'est sûr qu'après sa rupture, elle ne peut que flancher, mais elle s'accroche à son rêve de devenir chirurgienne. Sa vie ressemble à une série télé médicale où rien ne va plus. C'est un peu le cas, elle se force à manger, à regarder la vie en face. Ce qu'à fait Jayden est impardonnable, alors elle boit, elle fume, elle s'envoie en l'air, sans se rappeler de qui elle est vraiment. Elle ne se soucie plus d'elle-même, elle n'a plus cette humanité et même si ses papas font tout pour lui sortir la tête de l'eau, elle s'enfonce un peu plus chaque jour. Elle couche avec ses collègues de travail, elle ne dort que très peu la nuit, elle passe ses soirées de libres à faire la fête, sans aucune limite. Sa vie a pris une tournure qu'elle est incapable de gérer. Ses amis ne la comprennent plus, ils ne cherchent plus vraiment à la raisonner, tant mieux pour elle, elle a plus de liberté. Néanmoins, elle a besoin qu'on la raisonne, qu'on la force à reprendre sa vie en main, parce qu'elle faute, encore et toujours. Elle accumule les erreurs et les seules fois où elle est passionnée ou investie, c'est dans son travail. Elle ne jure plus que par ça, elle ne tient que grâce à ça. Triste réalité quand on voit la vie qu'elle avait avant. Elle était sur le point de se marier avec son fiancé avec qui elle était depuis plus de dix ans et cela s'est terminé en une trahison qu'elle n'arrive pas accepter. Elle est dans une impasse, complètement sur la touche, mais qui sait, peut-être que son avenir sera meilleur, il faut l'espérer. Billie n'arrive plus à garder la tête haute, elle est blessée et humiliée.

Que dire que ce nouveau personnage ? Elle a deux papas, comme ma Tamie, forcément on va se trouver un lien de la mort qui tue
Et puis Amber... Elle est tellement belle. Je deviendrais bisexuelle rien que pour ces beaux yeux. Et dire qu'elle s'est tapé Johnny Depp, la garce !

En tout cas, de ce que j'ai lu de ta présentation, ce personnage promets d'être intéressant aussi, comme tous tes autres personnages

Mais grave.
Deux idées de personnages qui nous viennent en même temps, et deux papas gays pour chacune, on est trop compatibles. On devrait se marier en fait XD

Jeu de mot,

Plus tu en écris, plus j'ai hâte de voir la suite