~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Le lycée c'était une période extraordinaire ! Sans mentir j'ai adoré y aller. Il n'y a rien de mieux que de s'épanouir dans ce milieu, rencontrer des gens et grandir entourée, évoluer parmi ceux qu'on apprécie. J'étais pas du genre coincée, j'allais vers les gens, j'aimais me sentir utile. J'étais la fille qu'on regardait passer dans les couloirs et qu'on approchait sans crainte. Celle qui essayait parfois d'être exemplaire mais qui réfléchissait pas, je ne me rendais pas toujours compte que mes actions pouvaient engager de réelles conséquences. Même encore aujourd'hui, je fonce facilement dans le mur. Cette période me manque énormément, surtout le fait de faire le mur pour sortir le soir venu... Qu'est ce que j'en ai fait baver à mes parents mais je ne regrette absolument rien.

~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Énormément de choses ont changés depuis le lycée, dieu merci. Je me suis mise la tête en place, j'ai fait des études et j'ai une situation maintenant. Je dirais pas que je m'en sors seule j'ai très souvent besoin que quelqu'un m'aide à retomber sur mes pattes. Indépendante sans trop l'être, vous voyez. J'ai un job et je suis fiancée. Enfin, aux dernières nouvelles, c'est un peu plus compliqué que ça n'en a l'air. Malgré tout, je tente de garder ma joie et ma bonne humeur. J'essaie j'ai dit, je n'y arrive pas tout le temps. Le lycée me manque parfois, c'était moins compliqué à cette époque là, je pouvais être insouciante, j'avais mes parents. Même si ils sont encore là maintenant ce n'est plus la même chose et j'ai un peu de mal de savoir vers qui me tourner quand je ne vais pas bien. Enfin, à une exception près. Je ne sais pas trop si je suis heureuse ou non, il y'a des jours oui, d'autres non. Comme tout un chacun.

~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Je ne sais pas trop où je me vois dans 10 ans, je suis assez indécise, je continue de prendre des décisions sans trop y réfléchir. Une fois je me vois en Australie, célibataire, fêtarde et sans enfants. D'autres fois je me vois ici, mariée et avec un job ennuyeux. Ce qui est plus plausible étant donné ma situation actuelle. J'aime partir à l'aventure et j'aurais aimé le faire plus tôt mais entre la fin de mes études et le début de ma « carrière » ça a été difficile de trouver le temps de le faire, chose qu'il m'arrive de regretter. Alors pour y répondre, je ne sais pas où je me vois dans 10 ans, j'espère déjà survivre à cette prochaine décennie et ensuite j'aviserais. Sur un coup de tête, évidemment. Et puis, 10 ans ça semble tellement loin. Même si il m'arrive de regarder 10 ans en avant et de me dire « c'est comme si c'était hier »...

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Spectrophobia/Louuu. ÂGE: la vingtaine quoi. PAYS: UK, sans blague et un peu la Belgique aussi (ouais, enfin la moitié de l'année). PRÉSENCE: 5/7 voir plus. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? bazzart.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? scénariiiiio   . AUTRE CHOSE À AJOUTER? je suis un panda, adoptez moi   .

Dans chaque lycée, il y'a cette jolie fille dont on ne peut pas détacher ses yeux lorsqu'elle passe dans le couloir. Cette jolie fille dont la présence est tellement forte qu'on la remarque alors qu'elle n'a même pas encore passé la porte. Joon Donovan. C'est mon nom. La blondinette toujours souriante et toujours enthousiaste, c'était moi. J'arrivais au lycée le matin et j'étais vite rejointe par mes copines. On passait notre temps à rigoler et à faire connaissance avec d'autres lycéens. On adorait accueillir les nouveaux et leur faire découvrir l'école ainsi que les bons plans pour s'intégrer. Je n'étais pas la garce qui prenait tout le monde de haut... par contre j'étais la fêtarde qui faisait le mur pour sortir le soir. « Jo, c'est quoi ces lunettes de soleil ? T'as pas vu qu'il neigeait dehors ? » Assiste sur un banc, je m'étais assoupie, vite réveillée par ma meilleure amie, apparemment choquée par mes jolies lunettes de soleil. « Jures-moi que tu ne vas pas crier ou même me juger quand je les enlèverais... » Je tourne la tête vers ma meilleure amie qui m'observe et qui me fait un signe de la tête. C'est le moment, c'est l'instant. J'enlève mes lunettes et la tête de ma meilleure amie change lorsqu'elle voit les horrible poches que j'ai choppé. C'est ça faire la fête un soir de semaine. « Mon dieu, t'es encore sortie hier soir. T'es vraiment incroyable toi... » Je souris et je remet mes lunettes vitesse grand v. Je regrette toujours de sortir tard et cette fois ne fait pas exception, il serait grand temps que je me mette la tête en place...
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9 ans plus tôt. « Alors beau brun, on vous a déjà dit que vous aviez un sourire à faire rougir une none ? » Soirée étudiante. Ma pote me lance ce pari et je fonce sous les yeux de ma clique. Et puis c'est pas comme si il était dégueulasse. Une bête phrase de drague, préconçue. Celle qu'on lâche en soirée lorsqu'on voudrait bien se faire payer des verres ou lorsqu'on est bourrée. Cette fois ci c'était pour le pari. Un bête pari. J'allais partir retrouver mes copines, ma part du pari était faite. « Attends... » c'est ce qu'il a dit. J'ai donc attendu. Et c'est là que tout a commencé. La relation la plus tordue et passionnée que j'ai jamais connue. Garrett et Joon. Joon et Garrett. L'hiver et la neige mais aussi différent que le jour et la nuit, par moment surtout. Ça n'a pas pris trop longtemps, il n'a pas resisté. Emballé c'est pesé et je l'ai embarqué. Et là, on a tout les deux compris que c'était foutu. Mais le pire restait à venir.

« Tu ne peux pas constamment t'amuser avec moi, je suis pas un jouet et encore moins un kleenex. » Le jeu de la séduction. Ça se retourne contre moi et je l'ai bien mérité. Mais tout était clair dès le début (bon peut-être pas), les relations amoureuses c'est pas mon trucs du tout. Fuis moi je te suis. Suis moi je te fuis. Ça a toujours été ainsi pour moi. Le jeu du chat et de la souris. Un jeu immonde mais que j'aime trop. « Mais pourquoi tu réagis ainsi ? » Frustrée. Je comprenais sa réaction mais c'était plus fort que moi. Jouer, encore et toujours. Faire mal, parfois sans le vouloir. Le rendre accro et puis, quand les choses redeviendrons plus sérieuse, partir, encore une fois. C'est ce que j'avais voulu. Je voulais quelqu'un qui serait accro à moi et j'avais réussi. « T'en as pas marre ? J'ai plus envie de courir, encore mois après un fantôme. » Quelle réaction excessive. Et c'est moi la folle après ça. « Mais pourquoi tu réagis ainsi ? » Même si je savais, je voulais l'entendre. Encore une fois.
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« T'es vraiment qu'une délurée Joon. Une délurée et une pauvre conne. » Et c'est reparti. Reparti pour un tour. Une dispute, une énième. Il est constamment jaloux. Une claque tombe. Et puis une deuxième et je m'affale, au sol. Mes joues rougissent. Pas par timidité. Pas à cause du froid. A cause des claques. « Arrêtes... » Je me relève. « Désolé si je me laisse parfois emporter mais je.. » Et là, je lui ai coupé la parole. Prises de têtes sur prises de têtes, on arrive vite à saturation. Et là, j'en avais vraiment marre, je voulais qu'il la ferme. Je voulais aller dormir. Pas manger des claques. C'était pas la première et c'était pas la dernière fois, je le savais très bien. Un homme qui frappe recommence. Mais une femme énervée, le diable peut s'asseoir pour prendre des notes. « Tu quoi... Hein ? Allez, tu quoi ? T'as peur de quoi ? Que je partes ? T'as peur que je te quittes pour quelqu'un d'autre ? Tu dis souvent que Garrett est un problème mais le seul problème c'est toi et ta jalousie. Toi et ta possessivité et ton manque de confiance. » Et puis j'ai pas assumé. Je me suis mangée une claque et j'ai finit par me retrouver au sol. Knock out. K.O comme on dit. Des coups, encore. Les coups tombent comme la neige en hiver. Et puis, ça s'est arrêté. Il est parti, me laissant à terre.