C’était Dimanche, soit le seul jour de congé qu’avait Tobias et jusque-là il les avait utilisés pour retrouver sa sœur. Il l’avait retrouvé enfin pas vraiment, il savait qu’elle vivait à WOS mais que pour le moment elle était en déplacement professionnel et personne n’avait voulu lui dire quand elle rentrerait. Sa tante chez qui avait apparemment vécu sa sœur jusqu’à maintenant ne l’avait pas vraiment accueilli à bras ouvert, mais il ne pouvait pas lui en vouloir vu l’image qu’elle avait des Lancaster. Tobias n’avait jamais vraiment côtoyé la famille de sa mère, son père avait toujours dit que c’était des détraqués. Toby avait déjà remarqué à l’époque que ça blessait sa mère quand son père avait ce genre de discours sur sa famille mais soumise totalement à Tobias Sénior Elisabeth ne disait jamais rien. Il avait à présent une toute autre vision de son père, il n’apparaissait plus comme un Héros. Il voyait enfin son vrai visage de tyran. Mais Tobias n’avait pas le pouvoir de changer son père et si une partie de lui le détestait profondément une autre toute aussi importante l’aimait malgré tout.  Il avait maintenant une relation complexe avec son père et son frère, il aurait voulu pouvoir ne plus avoir de contact avec eux mais il devait bien le reconnaitre qu’il en était clairement incapable. Ils étaient sa faiblesse… Bref Maintenant qu’il savait que sa sœur vivait ici il ne lui restait plus qu’à l’attendre, mais autant dire que c’était long. Et ça lui torturais l’esprit parce qu’il ne savait pas encore ce qu’il allait lui dire. Elle n’allait pas l’accueillir à bras ouvert après tout il l’avait abandonné en quelques sortes. Il espérait tout de même qu’elle le laisserait s’expliquer, malheureusement il doutait qu’elle lui accorde un jour son pardon pour ce qu’il avait fait à son meilleur ami. Il ne savait même pas si elle était au courant ou pas… Si elle ne savait pas il serait obligé de lui dire parce qu’il ne voulait pas lui mentir… De toute façon même s’il le voulait il avait toujours été bien incapable de lui mentir…

Tobias profitait donc de son jour de congé pour sortir de son appartement, autant dire que depuis sa sortie de prison il était plus souvent dehors qu’enfermé dans un appartement. Il profitait de sa liberté pour découvrir le monde, rattraper le temps qu’il avait perdu en restant enfermé dans 9m² pendant 10 ans. Aujourd’hui il avait choisi d’aller au lac, il était gelé à cette époque de l’année et là-bas il serait probablement tranquille. Pas qu’il soit associable mais il était toujours mal à l’aise quand il s’agissait de tenir une conversation. La seule personne jusqu’à maintenant avec qui il n’avait pas eu ce malaise c’était cette fille qu’il avait rencontré dans l’Avion : Tamie. Elle avait su le mettre à l’aise, elle ne s’était pas montrée trop curieuse alors il n’avait pas été obligé de lui mentir. Ce n’est pas très vendeur pour faire de nouvelle rencontre amicale ou autre que de dire qu’on sort de prison pour homicide. Il faudrait vraiment qu’il ait confiance en une personne pour avouer ce lourd secret, secret qui le ronge un peu plus chaque jour. Enfin ce n’est pas de le caché qui le ronge mais plutôt la culpabilité de l’acte lui-même. Il lui aura fallu rencontrer un homme en prison qui a changé sa vision des choses pour comprendre que ce qu’il avait fait était mal… Et depuis qu’il l’avait compris la culpabilité l’envahissait. Il lui faudrait vivre avec ça c’était sa sentence celle qu’il garderait à vie. C’est également pour cette raison qu’il avait souhaité s’éloigner de son père et de son frère. Parce que là où tous les deux le considéraient comme un héros lui ne voyait qu’un monstre. Il ne pouvait plus supporter le regard de fierté que son père et son frère posaient sur lui… Personne ne devrait être fier de lui … Une fois arrivé au lac, Tobias avait trouvé un endroit où s’assoir il était bien couvert et n’avait pas froid. Mais par ce temps-là il était plutôt bizarre de trouver quelqu’un assis sur un banc en train de lire. Il avait besoin d’air, c’était la seule façon qu’il avait pour réaliser qu’il était vraiment libre. Il avait entre les mains Les piliers de la Terre de Ken Follet c’était son livre préféré. Et il ne pouvait pas s’empêcher de s’identifier à William Hamleigh lui aussi poussé à faire des choses horribles à cause de l’éducation de ses parents…  C’était pas la première fois qu’il le lisait, il avait honnêtement du le lire une bonne centaine de fois mais il ne s’en lassait pas.

Tamie & Tobias

Je ne pensais pas te revoir

L'hiver. Ce n’était pas forcément la période de l’année que Tamie préférait. Il fait si froid qu’on est obligé de porter plusieurs couches de vêtements pour ne pas trembler dès qu’on fait un pas dehors. Elle n’aimait pas devoir rester chez elle, s’emmitoufler dans un plaid et boire un chocolat chaud pour pouvoir se réchauffer puisque dans son pauvre studio, le chauffage ne marche qu’une fois sur deux. La blonde préfère de loin l’été, lorsqu’il fait plus chaud, où un simple maillot de bain suffirait, recouvert d’un débardeur et d’un short. C’était bien plus agréable pour elle. En tout cas, lorsqu’elle s’est réveillée ce matin, Tamie était sûre d’une chose : Elle ne voulait pas rester cloitrer chez elle, un jour de plus. La blonde sait que c’est dimanche et que la plupart des commerces sont fermés, mais elle s’en fichait un peu. Tamie est quelqu’un de très solitaire, encore plus depuis la mort de Ben. C’était un peu son pilier, ils se suffisaient à eux deux, et ce même s’ils rencontraient des personnes  au cours de leur périple. Forcément, quand on perd ses repères, c’est difficile de devoir prendre le dessus et de ne pas se laisser marcher dessus. La blonde reste tout de même une personne qui ne veut pas montrer sa tristesse, que ce soit devant ses proches mais encore moins devant des inconnus. C’est peut-être stupide parce qu’elle ne les connaît pas donc elle s’en fiche un peu de ce qu’ils peuvent penser d’elle. Elle n’a simplement pas envie que des personnes ressentent de la pitié pour elle parce qu’elle a enterré l’amour de sa vie, il y a un mois. Ce n’est pas un moment facile à vivre, et lorsque l’enterrement a eu lieu, Tamie s’est faite toute petite parmi toutes les personnes présentes pour pouvoir dire au revoir à Ben. Ils étaient ensembles depuis quelques années maintenant, mais ce n’est pas pour autant qu’elle pensait avoir forcément une place dans la famille de son défunt petit-ami. Tamie savait que les parents de Ben ne l’appréciaient pas forcément. Ils avaient cette impression que si leur fils leur a été retiré, c’est de la faute de la blonde, car c’est elle qui l’a emmené faire le tour du monde avec elle, alors que Ben aurait pu rester dans sa ville natale, et profiter de ses derniers instants avec sa famille.

On le sait bien, dans un moment comme celui de la perte d’un être cher, on se force à trouver un coupable. Pour la famille Coleman, la fautive, c’est Tamie. Ce n’est pas pour autant qu’elle cherchait à leur montrer qu’elle n’avait rien à voir avec le décès de leur fils, et qu’elle lui a simplement permis de faire tout ce dont il rêvait avant de quitter ce monde : voir d’autres paysages. Tamie n’avait pas cherché à l’éloigner de sa famille, c’est lui qui le voulait. Pour le moment, les Coleman refuse tout contact avec la blonde, mais elle n’est pas stupide, elle se doute bien qu’à un moment où à un autre, ils voudront récupérer les affaires de leur fils. Celles que Tamie a eues avec elle durant des années, et qui sont présentes dans son studio, la plupart dans ses valises qu’elle n’a pas eu le courage de vider. Lorsqu’elle avait besoin de quelque chose, Tamie cherchait dans sa valise, sans pour autant prendre la peine de tout vider par la suite. Un peu comme ce dimanche matin, lorsqu’elle a décidée que courir lui ferait le plus grand bien. Tamie avait besoin de son iPod, de sa musique pour pouvoir courir. La blonde est plutôt sportive donc autant en profiter, il n’y aurait pas grand monde de présent dehors, la plupart des commerces étant fermés. Quand elle quitta son studio, Tamie était en tenue, ses écouteurs aux oreilles, il lui suffisait simplement d’appuyer sur le bouton pour lancer la musique. Elle fit quelques étirements avant de se mettre à courir vers le lac de White Oak Station. Etant native dans cette ville, Tamie en connaissait les moindres recoins. Elle appréciait se balader vers le lac, et bien qu’elle n’aime pas l’hiver, elle le trouve vraiment très beau lorsqu’il est ainsi gelé, avec le froid présent sur la ville en ce moment. La blonde pensait être seule, mais elle remarqua bien vite qu’une personne était assise sur un banc en train de lire un livre. Elle cru le reconnaître rapidement, d’ailleurs. Tobias. L’homme qu’elle avait rencontré dans l’avion lorsqu’elle rentrait à White Oak Station. Tamie se rapprocha alors de lui, pris son iPod pour faire pause sur la musique, avant de retirer ses écouteurs pour pouvoir lui parler. « Salut étranger. » La blonde esquissa alors un sourire, avant de venir s’asseoir à ses côtés sur le banc. « C’est pas courant de voir quelqu’un en train de lire dehors, par ce temps. »

Avant la prison Tobias n’avait jamais été un très grand lecteur, mais en prison il avait bien fallu qu’il trouve une occupation pour lui passer le temps. Alors il s’était mis à lire, guidé par les conseils de son compagnon de cellule. Celui qui avait à jamais changé sa vision de la vie, celui qui lui avait appris à être tolérant. Il lui devait beaucoup et encore aujourd’hui Tobias échangeait par courrier avec lui. Son père et son frère ne s’étaient pas aperçu à quel point la prison l’avait changé, il n’était plus le même. Il avait grandi, il avait appris la tolérance, le respect, la différence tant de chose que son père ne lui avait jamais enseigné et qui aurait pu tout changer si ça avait été le cas. Il ne mettait pas tout sur le dos de son père ou son frère, il avait fait ses choix et le coup fatal c’est lui qui l’avait donné pas son frère… Tobias allait devoir vivre avec ça toute sa vie et la prison à côté de ce poids n’était absolument rien. La culpabilité le rongeait chaque jour un peu plus, il faisait son possible pour ne pas sombrer. Se serait trop facile, c’était sa sentence le prix à payer pour la vie qu’il avait enlevée. Prendre un nouveau départ c’était vital pour lui, vivre à côté de son frère et son père c’était plus possible. Pas depuis qu’il avait compris qui ils étaient vraiment… Ses deux héros étaient d’une certaine façon devenus ses pires ennemis… Il avait bousillé sa vie pour des idéaux dont il ne comprenait même pas vraiment le sens à l’époque. Il se contentait de penser comme on lui disait de penser sans chercher plus loin. Ici il se dévouait simplement aux autres, il avait entreprit des études d’infirmier, il voulait se rendre utile s’occuper des gens. Il espérait bêtement que ça compterait pour sa rédemption. S’occuper toute sa vie de personne malade en contrepartie de la vie qu’il avait pris… Il prenait ses études très à cœur, il avait besoin de réussir son école, il devait devenir infirmier il n’y avait pas d’autre option. Tobias était assis sur un banc au bord du lac, par le froid qu’il faisait il n’était pas banal de voir quelqu’un lire. Mais le froid ne dérangeait pas particulièrement Tobby et il préférait avoir un peu froid plutôt qu’être enfermé dans son studio. Il était libre il avait besoin de vagabonder pour s’en rendre vraiment compte. Par ce froid il ne pensait pas croiser quelqu’un, pourtant il vit au loin une jeune femme courir. Elle arrivait droit sur lui, Tobias n’était pas du genre à fixer les gens alors il avait rebaissé les yeux sur son livre. « Salut étranger. » dit-elle alors qu’elle était maintenant à sa hauteur. Il releva la tête et un sourire naturel s’afficha sur son visage. Elle était bien la seule à lui arracher ce type de sourire. Il n’y avait rien de forcé, et il n’expliquait absolument pas pourquoi c’était si naturel avec elle. « Salut Etrangère » dit-il alors simplement en se redressant un peu et en se décalant pour lui laisser de la place sur le banc si elle voulait s’assoir. Il avait bien fait d’y penser parce qu’à peine c’était-il décalé qu’elle venait poser ses fesses sur le banc.

Elle lui dit alors : « C’est pas courant de voir quelqu’un en train de lire dehors, par ce temps. » Il ne pouvait pas lui donner tords. Mais bon rien n’interdisait de lire dans le froid après tout. Il n’allait pas pouvoir lui donner la réelle raison du pourquoi il préférait lire dehors par ce froid. Il y avait du soleil, certes la température était négative mais il était quand même plaisant d’être dehors par ce temps. Il avait cessé de neiger alors c’était le moment de sortir et d’en profiter. Il était largement assez couvert pour ne pas avoir froid. Tobias répondit alors toujours avec ce même sourire sur les lèvres. « Bien couvert c’est plutôt agréable… J’aurais été bête de me priver de ce paysage. » Dit-il finalement en montrant du regard le lac geler. Il aimait la nature, enfin il s’y intéressait vraiment depuis sa sortie de prison. Les quelques mois de voyages qu’il avait fait lui avait fait énormément de bien. Il avait visité de nombreux pays, il avait des souvenirs pleins la tête. Son pays préféré restait le Pérou, c’est celui qu’il avait préféré sur tous ceux qu’il avait fait. Tobias posa son bouquin sur le banc à côté de lui. Maintenant que la jeune femme était là il avait bien l’intention de discuter un peu avec elle. D’autant qu’elle était jusqu’à maintenant la seule à pouvoir se vanter de voir Tobias naturel. Il avait une sensation bizarre la concernant, il ne pouvait pas expliquer pourquoi elle le mettait si à l’aise. Et ça avait été le cas dès leur première rencontre dans l’avion pour venir ici. Tobias posa de nouveau les yeux sur la jeune femme et avoua : « En vrai c’est surtout que je n’aime pas être enfermé. » C’était la vérité, elle n’avait pas besoin de savoir pourquoi les raisons du pourquoi du comment. De toute façon il se voyait mal lui avouer là maintenant qu’il n’aimait pas être enfermé parce qu’il venait de l’être 10 ans. Il demanda finalement : « Tu écoutais quoi ? » On en apprend beaucoup sur une personne en apprenant ses goûts musicaux. Et puis c’était histoire de faire la conversation, il voulait qu’elle reste un peu…

Tamie & Tobias

Je ne pensais pas te revoir

Prendre l’air lui faisait le plus grand bien. Il ne faisait peut-être pas très chaud, mais au moins le soleil était présent. C’est l’essentiel pour la blonde, qui s’est simplement un peu plus couverte avant de quitter son studio. Tamie était plutôt sportive et il fallait qu’elle aille courir au moins une fois par jour. C’est peut-être con, mais c’est devenue une habitude et elle ne peut pas faire sans. Et puis, ce n’est pas trop contraignant avec son job actuel. Oui, parce qu’il faut penser à ce genre de chose aussi, avec les horaires qu’on peut faire quand on travaille. Actuellement, Tamie est serveuse dans un petit café de White Oak Station, et elle ne sait pas vraiment si elle sera encore présente là-bas d’ici un ou deux mois. En réalité, Tamie a beaucoup de mal à rester ainsi et faire le même métier pendant une certaine période. Elle n’est pas spécialement fan de la routine, et quand elle commence à se sentir un peu trop bien dans son travail, elle se met à avoir peur et elle pense que le mieux pour elle, est de trouver un travail ailleurs. C’est peut-être parce que Tamie était habituée, lorsqu’elle était en train de vagabonder un peu partout dans le monde, à travailler que lorsqu’elle en avait besoin et la plupart du temps, ce n’était que des petits boulots, rien de bien extraordinaire. Un peu comme maintenant parce que la blonde ne se voit pas vraiment terminer sa vie comme étant serveuse dans un café. On verra bien avec le temps, c’est ce qu’il faut se dire. La seule chose qui arrive à rester dans la routine est le fait qu’elle doit aller se dépenser, faire un peu de sport, et ce chaque jour. Alors même s’il fait froid actuellement à White Oak Station, cela n’empêchera pas la blonde d’aller courir un peu et de prendre l’air frais. Tamie s’était donc habillée en tenue de sport, tout en se couvrant un peu plus que d’habitude, pour ne pas attraper froid. Elle avait attachée ses cheveux en une queue haute pour ne pas être déranger lorsqu’elle allait courir et puis, elle avait mis des musiques sur son iPod et elle avait quitté son studio pour se rendre en courant au lac.

Tamie allait souvent dans cet endroit, parce qu’à cette période de l’année et surtout à cette heure, peu de personnes sont présentes au lac. C’est encore le matin, et même si on est un dimanche, les familles qui sortent pour se balader iront dans l’après-midi, et non pas le matin. Et puis, c’est une bonne occasion pour Tamie comme ça, elle est tranquille et elle peut en profiter un maximum. La blonde s’était tout de même rendu compte que quelqu’un se trouvait sur un banc, pas très loin de là où elle courrait. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour le reconnaître. C’était l’homme qui se trouvait à côté d’elle, dans l’avion lorsqu’elle avait embarquée à New York pour pouvoir rentrer dans sa ville natale, à White Oak Station. Tamie se dirigea alors vers lui, esquissant un sourire avant de le saluer. « Salut Etrangère. » Un autre sourire s’afficha sur le visage de la blonde, avant qu’elle ne vienne s’asseoir à ses côtés sur le banc, ne demandant pas forcément la permission. Ce n’est pas comme si ce banc lui appartenait de toute façon. Ils sont dans un lieu public alors elle peut si elle le souhaite. Tamie lui fit ensuite remarquer que ce n’était pas courant de voir une personne ici, en train de lire un livre, surtout à cette période de l’année. « Bien couvert c’est plutôt agréable… J’aurais été bête de me priver de ce paysage. » Elle suivi son regard lorsqu’il montra le lac gelé. « C’est vrai que c’est agréable. » Elle ne pouvait que confirmer ce qu’il lui disait. Elle trouvait que c’était plaisant de venir se balader ici.

Pendant que Tobias posait son bouquin sur un autre banc, Tamie retira l’élastique qu’elle avait dans ses cheveux pour pouvoir les libérer. Ce n’était pas pour faire un remake d’une célèbre pub, ou pour simplement le séduire. C’est surtout parce que la blonde ne supportait pas d’avoir les cheveux attachés. Ils sont tout le temps détachés, et elle les préfère ainsi. Là, c’est parce qu’elle était allée courir. C’était donc pour cette raison qu’elle avait fait une queue de cheval. « En vrai c’est surtout que je n’aime pas être enfermé. » Tamie hocha alors la tête, comme pour confirmer ce qu’il disait. « Moi non plus. » Elle vit dans un petit studio, et ce n’est pas vraiment son genre de rester sous une couette chaude avec un bon chocolat chaud, en plein hiver. Non. Tamie esquissa un autre sourire avant qu’il ne prenne de nouveau la parole. « Tu écoutais quoi ? » Tamie fut plutôt surprise de sa question, mais soit. Elle récupéra son iPod et lui tendit un écouteur pour qu’il puisse entendre de lui-même. La chanson actuelle était In The End de Linkin Park. Une chanson qu’elle aimait beaucoup, et ce depuis un nombre d’année. « Elle date peut-être de 2001, mais elle reste intemporelle. J’aime bien l’écouter pendant que je cours, elle bouge bien. »