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| Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino | |
| Auteur | Message |
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| (#) Sujet: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 2:58 | |
| Ino Anisimowiczsomebody shakes me, what can I do ?PRÉNOM(S) ET NOM: Ino, Shawn Anisimowicz. SURNOMS: Pas de surnom pour la belle. Son prénom est déjà assez court. ÂGE: 25 ans. NATIONALITÉ: A des origines Russes du côté de son père, grecques du côté de sa mère. Mais elle se sent américaine. Cependant, l'Amérique en elle-même est un tel mélange de culture qu'on a du mal à s'y retrouver. ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle, sans aucun doute. STATUT CIVIL: Célibataire. EMPLOI/ÉTUDES: Elle travaille dans un bureau de tabac le jour et dans un club privé la nuit. SITUATION FINANCIÈRE: moyenne. très moyenne. AVATAR: Emily Browning, la sublime. CRÉDIT: tumblr. ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE? Le lycée était, comme pour tout à chacun une période de ma vie facile à vivre. Du moins lorsque je me trouvais à l'école. Je n'étais pas l'élève la plus studieuse de mon cours, mais je m'en sortais. Plus ou moins. Peu m'importait les résultats aux examens. Tant que je me trouvais entourés de mes camarades de classes et de mes amis, je me sentais bien. C'est à cette période que j'ai vécu beaucoup de mes premières expériences. Notamment que j'ai commencé à fumer. Et aussi que j'ai eu mon premier et dernier rôle dans une série. Je ne suis apparue que dans un seul épisode et quelques minutes seulement. Pas de carrière prometteuse pour moi. Et enfin, c'est à cet âge là que j'ai connu mon premier amour. Le seul à ce jour. Et ça n'était pas avec un garçon de ma classe. Pas de mon âge. Oh non.
~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT? On fait aller, comme disent les vieux. On s'en sort comme on peut. Je ne me plaindrais pas en disant que je suis malheureuse. Depuis que je suis indépendante, que je vis loin de ma mère, je me sens plus libre, je respire. Mais je ne suis pas forcément dans l'épanouissement le plus total. Difficile lorsqu'on est une actrice ratée. Je continue les castings entre mes heures de boulot mais ça ne donne rien. Définitivement rien. Je ne suis peut-être pas faite pour ça après tout. Peut-être pas. Mais alors pourquoi ? Je n'en ai aucune idée.
~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS? Il m'est difficile de me projeter aussi loin. Je ne sais même pas si demain je serais encore dans le même état qu'aujourd'hui ou si je ne vais pas dans la journée même lâcher mes boulots que je n'aime pas et partir loin. Je n'en ai donc aucune idée. Je vis au jour le jour. Alors qui vivra verra.
Pour la répartition des groupes
Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas. - Spoiler:
Le matin, quand il est l’heure de se lever : › J'insulte le réveil et l’écrase d’un coup de poing. › Je profite des derniers instants sous la couette. › Je me lève d’un bond et file directement sous la douche.
Un métier qui conviendrait bien à mon caractère : › Chef d’entreprise entreprenant d’une multinationale. › Fonctionnaire d’une petite entreprise familiale. › Marchand de glaces itinérant.
Je croise au hasard une amie de l’école primaire, je lui dis : › « Il faut absolument qu’on se revoie ! » › « Ça m’a fait plaisir de te revoir ! » › « C’était le bon temps ! »
En vacances, je: › Pars à l’aventure dans un pays lointain, dépaysement total. › Vais toujours au même endroit depuis des années. › Fais un voyage organisé, pour avoir à ne me soucier de rien.
En ville, je préfère me promener: › Dans le parc de mon enfance pour faire le point. › Dans un square tranquille pour me relaxer. › En plein centre, là où la vie fourmille, afin de m’ouvrir sur de nouveaux horizons.
Ce qui me permet d’avancer dans la vie... › Les marques d'affection. › L'ambition. › La curiosité.
Avec les amis, j'adore: › Parler du bon vieux temps et se dire que c'était mieux avant! › Faire des plans sur la comète et refaire le monde! › Ne même pas avoir à parler pour se comprendre. Un sourire ou un regard suffit.
L'élément qui m'attire le plus: › L'air. › Le feu. › L'eau.
Un défaut que je me reconnais volontiers... › Je suis un peu rancunier/rancunière. › Je suis plutôt anxieux/anxieuse. › Je prends des décisions sans réfléchir.
PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Hinhin. ÂGE: 21 ans. LOCALISATION: Plein Sud. PRÉSENCE: 5/7 au moins. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? en fouinant. AUTRE CHOSE À AJOUTER? .
Dernière édition par Ino Anisimowicz le Sam 6 Avr - 3:38, édité 3 fois |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 2:59 | |
| we can learn to love again ♥This isn't happiness. It's just life. ”« Ino ! Ino ce soir je fais une fête. Alors tu disparais okay ? J'veux pas voir ta sale gueule. » Je relevai les yeux de mon bol de céréales et haussai les épaules. C'était fréquent de toutes manières. Je ne voyais pas l'intérêt de répliquer quoi que ce soit. Mais je me permis de grogner entre mes dents « Je préfère ma gueule à la tienne. » et c'était vrai. Le visage de ma mère était vieilli, marqué par l'alcool et les soirées trop nombreuses à sniffer je ne sais quel substance, ou les nuits à pleurer sur son pauvre sort de chômeuse. Mais une chômeuse qui ne faisait rien pour retrouver du travail. Elle s'était bien fait réembaucher quelques fois mais ça se finissait toujours mal. « Le patron était un pauv' con ! » s'insurgeait-elle à chaque fois. Un coup, il n'arrêtait pas de la critiquer, un coup il en voulait à son cul et le dernier l'aurait carrément pelotée dans son bureau. Mais bien sûr. Comme si on pouvait avoir envie de cette vieille chouette. Je savais qu'au fond, elle aussi se trouvait laide. Mais elle faisait semblant devant moi d'être la femme parfaite. D'être sûre d'elle. Mais son regard mentait plus mal que sa bouche et son décolleté. Heureusement pour elle que les hommes regardaient plus ses seins que le reste. Parfois c'était aussi la faute de ses collègues de travail qui n'arrêtaient pas de la jauger, de la juger et de raconter des choses dans son dos. Quelques tendances parano sont à ajouter à son fabuleux portrait.
Je devais avoir parler plus fort que prévu car elle m'attrapa par les cheveux et me ficha hors de la cuisine en me traitant de sale petite chieuse. J'étais peut-être bien une chieuse ouais, mais je savais de qui tenir. Je partis donc me terrer dans ma chambre. Le seul endroit où je me sentais un minimum à ma place. Le lycée avait appelé la vieille quelques jours auparavant parce que j'avais encore été retrouvé à fumer de la Marie-Jeanne dans les toilettes des filles du troisième étage, condamnées parce que les chiottes y étaient bouchées depuis des années. Et en conséquence, j'étais virée pendant une semaine du lycée, pour la cinquième fois cette année. J'étais très proche de l'exclusion définitive et autant dire que la réaction de ma mère face à cette nouvelle aurait tétanisé bien des mioches de mon quartier défavorisé de Lancaster. Mais moi j'avais juste été privée de sortie. Quelle menace… je pouvais fuir quand je le désirais, dès lors que ma mère se retrouvait dans un état lamentable et qu'elle ne pouvait donc plus rien contre moi. Ce qui advenait.. bien souvent.
Cette soirée là, je descendis à la cuisine pour me chercher quelque chose à boire alors que la musique reggae envahissait tous le rez-de-chaussée. J'attrapai une bouteille de soda dans le frigo une fois m'être frayée un passage entre les corps enlacés. J'en vidais une partie dans mon gosier avant de repartir en sens inverse et me stoppai alors que je manquais de rentrer dans un homme que je n'avais encore jamais à aucune petite soirée qu'organisait ma mère. Je le fixai un instant. Il était beau. Il dégageait un charme assez impressionnant. Ses yeux provoquèrent en mon corps d'adolescente un bouleversement encore inconnu et de ce fait inexplicable. Il fît un pas de côté avec un grand sourire, chaleureux, m'achevant et m'invita à passer d'un geste de la main vers le couloir, se courbant légèrement, le galant homme. J'esquissai un sourire et traçai la route en direction de mon havre. Je m'écroulai sur le sommier grinçant surplombé d'un matelas défoncé qui me servaient de lit. Et je pris ma tête dans mes mains. Mes joues étaient brûlantes, sans que je puisse m'expliquer pourquoi. Mais l'image de cet homme tournoyant dans mon esprit aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Je me redressai et allumai ma chaîne hi-fi dernier soupire comme j'aimais à l'appeler, enclenchant le CD qui s'y trouvait. Un album de Rock anglais. Je ne souviens plus de quel groupe il s'agissait et les sonorités de guitare se mélangeait trop à la voix de Bob Marley pour que je puisse m'en rappeler. Je sortis un join pré-roulé d'une petite boîte à bijoux et l'allumai en ouvrant ma fenêtre, tout ça sans même me lever de mon lit. Et tandis que la fumée me montait à la tête et que la boisson gazeuse et sucrée premier prix allait remplir ma vessie, je repensais à l'apparition de cet homme, ce spécimen de beauté pure dans l'univers dévasté qu'était ma vie.
Je fus réveillé au petit matin par les rires de ma mère. Les rires de ma mère ? Rien qu'en prendre conscience était difficile tant ça semblait incroyable. Je me relevai, dégageant le drap que j'avais négligemment passé au dessus de mon corps à demi-nu et choppai un vieux tee-shirt rapiécé qui trainait là, me concentrant sur ces éclats de voix joyeux. Ils étaient accompagnés. Elle n'était pas seule. Ainsi vêtue de ce top et d'une petite culotte, je mis un pied hors de ma chambre. Je focalisai à nouveau mon attention sur les voix qui discutaient en bas. Celle de ma génitrice était facilement reconnaissable mais celle de cet homme non. Je descendis les marches, lourdement, encore pesante de sommeil et entrai dans la cuisine. Attablés autour d'une poêle d'oeuf brouillés, d'assiette de bacon et de tartine de confiture se trouvaient ma mère en robe de chambre tellement lâche et vieillie qu'elle manquait de laisser voir un de ses seins, et l'inconnu troublant de la veille. Celle qui m'avait éjecté quinze ans plus tôt de son ventre ne daigna même pas m'adresser un regard alors que l'homme se tourna vers et me sourît comme la veille, accueillant. J'esquissai un sourire en retour avant de détourner le regard, chamboulée. Je pris une casserole et la remplis d'eau chaude avant de sortir une tasse du placard dans le but de me préparer un thé. Je gardai mon regard focalisé sur ma préparation, de peur de croiser à nouveau celui de cet inconnu et d'être prise en flagrant délit de coeur battant la chamade. « Ino ? » entendis-je dans mon dos et je me retournai brièvement. « C'est bien Ino… très original ce prénom d'ailleurs. » C'était lui, lui qui me parlait et qui commentait mon prénom. Le prénom que mon père aurait choisi apparemment en référence aux origines grecques de ma mère et à la mythologie dont il était un fervent passionné. Ino, une ancienne reine devenue la divinité bienfaisante de la mer. Pourquoi pas hein ? Je ne voyais pas du tout le rapport avec moi et je ne le verrai sûrement jamais d'ailleurs. Toujours est-il que c'était la seule chose qu'il me restait de mon père. « Ouais, trop. C'est son taré de père qui l'a choisi. Un truc mythologique ou j'sais pas quoi. Super modeste, t'as vu ? Il a bien fait de se barrer le gars. J'crois qu'avec des idées pareilles, ça aurait finit par clasher plus grave que ça entre nous. » Ma mère, toujours le mot pour plaire.« Au moins lui il était cultivé. » lançai-je avec un froncement de sourcil. Je ne connaissais pas mon père et d'après les dire de la femme qui me foudroyait à présent des yeux, c'était un salaud. Mais je n'arrivais pourtant pas à me dire qu'il était pire qu'elle. Impossible. Mais avant qu'elle ne puisse s'insurger, l'homme intervînt. « Moi j'm'appelle Brian. Et je suis enchanté de te rencontrer Ino. » m'adressa-t-il avec un sourire en coin, réconfortant. Je lui souris en retour, redevable de l'engueulade qu'il venait de m'éviter et retournait à ma préparation.
Le temps passa et petit à petit, lentement, Brian s'installa chez nous. Si j'avais pu deviner, une seule seconde qu'il serait le petit-ami de ma mère, je crois que le mythe en aurait perdu de son importance. Et pourtant non, en fait. Je découvrais chaque jour un peu plus qu'il était d'une gentillesse, d'une douceur et d'une intelligence suffisante à m'impressionner. Et il était beau. Plus que beau. Magnifique. Je me fichais bien qu'il approche de la trentaine. Oh oui, je m'en fichais. Il était parfait même "vieux". J'avais découvert les cours de théâtre l'année passée. J'y avais découvert une belle et l'unique passion de ma vie. J'adorais tout simplement cet univers, le fait de jouer des personnages divers et variés, de jouer sur l'expressivité de son visage et de ses gestes, de ses mots. Et j'aspirais à devenir une grande actrice un jour. Par tous les moyens. Mais je ne savais cependant pas comment m'y prendre. Il fût un temps où notre professeur nous demanda d'interpréter à un camarade et moi la scène du balcon de Roméo et Juliette. Mais mon partenaire ne voulait même pas venir chez moi pour répéter. Je devais donc répéter seule. C'était assez humiliant. Ne faire qu'imaginer l'autre en face me faisait me sentir ridicule. Mais m'enfermer dans ma chambre pour le faire réduisait un peu cette impression. « Ô Roméo ! Roméo ! pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une Capulet. Ton nom seul est mon ennemi. Tu n'es pas un Montague, tu es toi-même. Qu'est-ce qu'un Montague ? Ce n'est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un visage, ni rien qui fasse partie d'un homme... Oh ! sois quelque autre nom ! Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s'appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède... Roméo, renonce à ton nom ; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière. » Et alors que je m'apprêtais à imaginer mon coéquipier répondre, je sursautai violemment en entendant une voix d'homme y répondre. « Je te prends au mot ! Appelle-moi seulement ton amour et je reçois un nouveau baptême : désormais je ne suis plus Roméo. » Je me tournai vers Brian et souris franchement, le remerciant du regard de se prêter au jeu. « Tu connais tout le texte ? » lui demandai-je avec un sourire malicieux. « Je l'ai su il y a longtemps. Alors si tu l'as écrit quelque part, je veux bien t'aider. » Je ne lui avais rien demandé. Je n'avais jamais demandé d'aide à qui que ce soit. Et il me la proposait sans hésitation. Je lui tendis, enthousiaste le dialogue écrit et me recoiffai sans trop savoir pour quelle raison. Il sourît en coin et s'approcha, lisant sa réplique alors que je disais la mienne. Et nous passâmes l'après-midi et le début de la soirée à travailler jusqu'à ce que ma diction soit parfaite et que je connaisse tout par coeur. Epuisés par tant d'effort, nous nous étions assis sur le sol, adossés au mur. « T'as du talent… » souffla-t-il en crachant sensuellement la fumée de sa cigarette vers le plafond en des volutes légères. « Ah oui ? » l'interrogeai-je avec un grand sourire, ravie d'un tel compliment de sa part. Il tourna son visage face au mien et plongea ses yeux dans les miens. Il ne dît rien et se contenta de sourire doucement. Ce moment parût durer une éternité. Une belle et douce éternité me remplissant d'un sentiment de plénitude totale. Je me sentais plus que bien à le regarder ainsi. Et je n'aurais voulu être à aucun autre endroit que celui-là. Aucun autre endroit. Peut-être est-ce que je me trompe, mais il me semble qu'il avait commencé, lentement, sensiblement à se pencher dans ma direction, ses iris glissant le long de mon visage pour s'arrêter sur mes lèvres. Il allait m'embrasser… Mais la voix de criarde de ma peroxydée et alcoolique de mère résonna dans le couloir, lui faisant relever la tête et se lever avec un grand sourire. Il me tendît la main pour m'aider à me relever, ébouriffa mes cheveux. « Ta mère nous appelle pour passer à table. » m'informa-t-il en remarquant mon air hagard et il se dirigea vers la sortie, sans demander son reste. Je restai un moment plantée au milieu de ma chambre, fixant la porte ouverte par laquelle il venait de partir. S'il n'avait pas eu l'intention de m'embrasser, moi j'en avais eu l'envie. Les battements cardiaques résonnant à mes tempes et dans mes pieds comme si j'avais couru un marathon en étaient la preuve évidente. L'excitation et l'envie s'étaient quelques instants plus tôt emparés de moi quand son épaule était contre la mienne et ses yeux dans les miens. Et je voulais que ça se reproduise. Mais il y avait un obstacle à ça : ma mère. Toujours là pour faire chier elle.
Quelques temps plus tard, Brian rentra à la maison avec en poche un papier qui risquait de m'intéresser. L'annonce qu'il donnait à lire concernait un casting pour le prochain film d'un grand réalisateur espagnol. « Tu devrais y aller ! » me lança-t-il l'air presque aussi emballé que moi à cette idée. « Tu crois ? J'ai le niveau ? » lui demandai-je, un peu intimidée par l'hypothèse de me retrouver devant des gens inconnus là pour me juger et juger mon talent ou non talent. « J'en suis certain ! Je t'amènerai, d'accord ? » J'acquiesçai vigoureusement et me jetai à son cou, le serrant dans mes bras, emplie d'une gratitude sans borne. Il me rendît mon étreinte, caressant mon dos et attardant ses pouces sur le bout de peau de ma chute de rein dénudée par le mouvement. « Tu vas être fantastique… » m'avait-il soufflé à l'oreille à ce moment là. Et il m'avait dit la même chose pour me rassurer une fois devant l'établissement où devait avoir lieu le fameux casting auquel j'allais participer. Il avait posé cette fois-ci sa grande main chaude sur ma cuisse et avait embrassé ma joue. « T'es la meilleure. » et il m'avait laissé descendre, m'avait couvé du regard jusqu'à ce que je rentre dans l'immeuble et m'avait attendu dans sa voiture tout le temps de l'entretien et de la démonstration. Lorsque je sortis enfin, et me dirigeai tête basse vers sa voiture, il ne dît rien lorsque je posai mes fesses sur le siège passager. Il démarra et prît la direction d'un parc municipale. Il avait su deviner que je n'avais pas envie de rentrer mais plutôt de me changer les idées et me vider la tête. Il se gara à proximité du parc et descendit de voiture, m'attendant sur le trottoir. Je l'y rejoignis après avoir souffler pour me calmer, persuadée dans mon fort intérieur que j'avais été nulle et que ma carrière n'était qu'un rêve illusoire. Il passa un bras autour de mes épaules lorsque je fus à ses côtés et m'entraîna vers le portail qui s'ouvrait sur le jardin public. Nous nous mîmes à marcher, silencieux sur la promenade qui faisait le tour de l'étendue de gazon que représentait l'endroit où nous étions. Et au bout d'une demie heure, il stoppa la marche et alla se poser dans l'herbe, tapotant la place près de lui pour que je l'y rejoigne. Je m'exécutai en soupirant et m'écroula sur le dos, fixant les quelques nuages dans le ciel, l'air moribond. « Tu veux en parler ? » me proposa-t-il et je fis non de la tête. Il resta un instant à me fixer, sans rien dire. Et je me sentais bien dans cette situation. J'avais l'impression que de son seul regard, il pouvait me protéger. Je me sentais bien, je me sentais à ma place auprès de lui. « Tu es belle Ino... » Et cette fois-ci, j'en suis sûre, certaine, il se pencha, l'air décidé et hésitant en même temps. Et avant qu'il puisse ne serait-ce que songer à se rétracter, je me redressai et fondis sur ses lèvres légèrement sèches mais parfaites pourtant. Il sursauta légèrement mais ne tarda pas à me rendre le baiser, venant recouvrir mon corps du sien, se glissant entre mes cuisses et dévorant ma bouche de la sienne. J'haletai dans le baiser, mes mains agrippées à sa nuque et son épaule, gémissant doucement alors que je le sentais entamer des mouvements de bassin contre moi. Le goût âpre de l'alcool parvînt à mes sens lorsqu'il mêla sa langue à la mienne mais je n'y prêtais aucune attention et l'embrassait de plus belle. Je tremblais, d'émotion, d'excitation. Je sentais la chaleur monter dans mon corps alors qu'une bosse dans son pantalon venait à présent buter contre mon entre-jambe. Il détacha un instant ses lèvres des miennes et me fixa, le regard vitreux et noir de désir…
Nos corps étaient en sueur. J'ignorais où se trouvait ma petite culotte et ma jupe était toute froissée. L'homme de mes rêves, l'homme de ma vie, et l'homme de ma mère venait de me prendre l'une des rares choses qu'on ne pouvait jamais récupérer : ma virginité. Et ça avait été une expérience à la fois effrayante, et fantastique. Je me redressai, cachant mes seins nus de mon bras et cherchant autour de moi mon chemisier et mon soutien-gorge, mordillant ma lèvre pour réprimer un sourire ravi. Tandis que lui remontait rangeait son attirail et remontait son pantalon. Je l'entendis déglutir alors que je boutonnais le dernier bouton de ma chemise. « J'étais bourré… » souffla-t-il. Mais je savais que c'était faux. Le goût de l'alcool sur sa langue était trop faible. Il ne sentait pas tant l'alcool et il avait l'air tout à fait en état de réfléchir. Mais alors que mon coeur se brisait à sa remarque, je me tus pourtant. Il regrettait… mais pas moi. Il me ramena à la maison et cette nuit-là, je l'entendis se disputer avec l'autre pétasse qui avait pu partager sa couche durant des mois. Et le lendemain, ce furent les pleures de ma mère qui me tirèrent de mon sommeil. Il était parti...
Dernière édition par Ino Anisimowicz le Sam 6 Avr - 3:29, édité 2 fois |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 3:17 | |
| Bienvenue! J'adore ton titre. |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 3:22 | |
| Merci jolie demoiselle. Hm Amber Heard, choix merveilleux d'avatar |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 3:22 | |
| Emily est magnifique aussi! |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 3:28 | |
| Je te remercie |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 3:51 | |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 3:52 | |
| Merci *-* Oh Victoria est trop jolie. Très bon choix. |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 4:00 | |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 4:04 | |
| J'aime Emily dans tous ses films. Je trouve qu'elle a une beauté vraiment particulière. C'est bien pour ça que je l'ai choisi. Mais Victoria a un sourire.. fiouh. Très communicatif. |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 8:09 | |
| emily c'est une déesse bref, bienvenue parmi nous |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 11:46 | |
| Merci beaucoup ! Alex Pettyfer n'est pas mal dans son genre. |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 12:03 | |
| Emilyyyyyyyyyyy. Bienvenue ! |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 13:29 | |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 14:38 | |
| bienvenuuuue. j'espère que tu te plairas parmi nous. je m'occupe de ta validation d'ici une dizaine de minutes. :) |
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down by the river
› inscription : 22/01/2012 › pseudo : sarah (twisted lips) › avatar : sasha pieterse. › autres comptes : micah. › statut civil : célibataire. › quartier : fairmount district. › occupation : étudiante en architecture et design intérieur.
| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Sam 6 Avr - 15:23 | |
| bienvenue sur le forum. j'espère que tu vas t'y plaire! |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Dim 7 Avr - 0:09 | |
| Merci à vous tous.
Ouiiii Emily. C'est trop la femme de ma vie. Et j'avais extrêmement envie de la jouer.
Tobias : Ca me plairait bien d'en faire un scénario mais les personnages sont bien supposés avoir entre 18 et 30 ans ? Du coup, j'ai peur que Brian soit trop vieux pour FLT.
Conclusion : Merci pour la validation *-* Et je suis persuadée de me plaire ici. Le design est superbe. Au passage. J'ai oublié de le préciser. Et je trouve ça important de le faire remarquer. |
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino Dim 7 Avr - 11:20 | |
| oh ouais c'est vrai ça, j'ai pas fait le rapprochement avec plaisir et merci pour le compliment, ça fait plaisir |
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› inscription : 16/03/2013 › pseudo : charney (rose) › avatar : melissa benoist. › crédit : charney (ava).
› statut civil : célibataire. › quartier : dans un petit appartement, sur downtown area. › occupation : étudiante en droit, spécialisation en crime familiaux. barmaid au old pub.
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| (#) Sujet: Re: Just give me a reason, just a little bit's enough ” Ino | |
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