Magdalena & Constance

UNE NOUVELLE VIE SIGNÉE PAR UN DÉMÉNAGEMENT

De nombreuses choses ont changées depuis que Magdalena a perdu son ainée, Anna. Le plus gros chamboulement a été lorsqu’elle a décidée de quitter la maison de ses parents pour pouvoir prendre son indépendance. C’était un besoin vital qu’elle avait eu, puisqu’elle ne pouvait définitivement pas rester chez ses parents alors que tout lui rappelait Anna. Lors de son rendez-vous avec un agent immobilier, sa demande avait été très claire : Elle souhaitait avec un ou une colocataire. Même si elle est très solitaire, elle préférait tout de même vivre avec quelqu’un. C’était son plus grand souhait. En revanche, pour le logement, elle souhaitait simplement un endroit où elle puisse avoir un espace rien qu’à elle, avec un espace tout de même assez grand pour pouvoir y installer sa chambre noire, pour ses photographies. Quand on lui a proposé une maison où vivait une jeune femme de vingt-sept ans, c’était parfait ! Elles ont seulement trois ans d’écart donc la complicité peut tout de même se créer entre elles deux. Le problème dans l’histoire, c’est qu’en fait l’agent immobilier s’est un peu trompé sur le cas de Constance. Le point positif dans l’histoire, c’est que Magdalena et Constance se sont liées d’amitié suite à cette erreur. Au début, tout se passait bien dans la maison. Elles ont appris à se connaître toutes les deux, connaissant un peu leur histoire personnelle à chacune. Magdalena était notamment au courant que Constance venait de divorcer avec son mari. Elle se doutait bien que c’était tout de même un chamboulant pour sa colocataire blonde. Au bout de quelques semaines, la rousse lui a proposée l’idée de déménager dans un appartement, où elles pourront continuer d’être colocataire, bien sûr mais ce sera dans un endroit neuf pour elles deux, et Constance pourra ainsi tourner la page sur son histoire avec son ex-mari.

Constance avait acceptée sa proposition et les deux femmes s’étaient mises à rechercher activement un appartement pour deux personnes. Les recherches avaient abouties à un superbe appartement, lumineux et fonctionnel. Magdalena se faisait une joie d’aller s’y installer, et Constance semblait tout autant ravie que sa colocataire. Aujourd’hui, c’était le grand jour. La dernière semaine avait été crevante, elles étaient sans cesse dans les cartons, en train de les remplir, de les fermer et de les empiler les uns sur les autres. Constance avait réussi à contacter des déménageurs pour qu’ils puissent s’occuper des gros meubles. Magdalena avait préférée laisser Constance seule quelques instants, cette maison représentait tout de même beaucoup pour la blonde. Elles montèrent en voiture et allèrent jusqu’au leur nouveau logement. Une fois devant l’immeuble, il fallait monter les petites affaires, tout ce qui n’est pas trop lourd, alors que les déménageurs s’occupaient des gros meubles. Constance s’installa rapidement sur un des fauteuils, avant de prendre la parole, tout souriante. « On devrait bien en garder un ou deux pour nous aider après tu ne trouves pas ? » Magdalena ne put s’empêcher de sourire, avant de répondre à son tour. « On en aura surement besoin, oui. Surtout pour tout organiser une fois que tous les meubles seront là. » Magdalena ne tarda pas à venir s’asseoir à ses côtés, sur le rebord du fauteuil. « Un déménagement, c’est vraiment pas de tout repos. » Elle va surement tomber sur son lit ce soir, et ne plus se réveiller avant des heures et des heures. Magdalena esquissa de nouveau un sourire, avant de s’adresser à sa colocataire. « Première sur la grande chambre. J’en ai besoin, tu sais, pour mes photos. »

Magdalena & Constance

UNE NOUVELLE VIE SIGNÉE PAR UN DÉMÉNAGEMENT

Le courant est tout de suite bien passé lorsque Magdalena a rencontrée Constance. Elles ne pourraient pas remercier assez ce stupide agent immobilier qui avait fait une erreur dans ses dossiers. Au moins, elles se sont rencontrées. Il y a tout de même du bon, dans leurs vies. La rousse reste tout de même très discrète sur sa vie privée. Par exemple, Constance n’est pas au courant que Magdalena a perdue sa sœur ainée, Anna. C’est tout de même un sujet plutôt sensible pour elle, et la rousse n’a pas spécialement envie que sa vie s’ébruite autour de toutes les personnes qu’elle peut fréquenter. Pour l’instant, une seule personne est au courant : Jordan Fenwick. Il était le petit-ami d’Anna lorsqu’elle a eu son accident de voiture. C’est donc tout à fait normal qu’il soit au courant de cette histoire, surtout que Magdalena reste persuadée qu’il n’est pas tout blanc dans l’histoire. Il est louche, et elle le pense depuis le début. Secouant la tête un instant, Magdalena avait tournée la tête vers Constance, sa colocataire. Elle s’était avancée vers la voiture, laissant la blonde seule un instant. La rousse se doutait bien que ce n’était pas évident pour Constance de tourner la page sur son ancienne vie, et elle ne voulait surtout pas la brusquer. Magdalena était au courant de l’histoire entre Constance et son ex-mari. Elle la soutenait dans cette épreuve. Après tout, il va falloir que la blonde apprenne à se reconstruire une nouvelle vie. Et quoi de mieux pour se reconstruire qu’un déménagement ? Elles habitaient toutes les deux dans la maison que Constance occupait auparavant avec son ex-mari. Forcément, ce lieu était rempli de souvenir de leur vie de couple. Magdalena pensait que ça ne pouvait pas l’aider à tourner réellement la page, si elle vivait encore là-bas. Elle avait donc proposé l’idée de trouver un appartement assez grand pour toutes les deux. « Oui, heureusement que tu as une experte avec toi, j’ai déjà fait quelques déménagements tu sais. Je vois déjà où on va placer un peu toutes affaires, il faudra voir si cela te convient. Enfin surtout les pièces à vivre… » C’est vrai que c’est un plus si Constance a un peu l’habitude des déménagements. « Vu la décoration dans ton ancienne maison, je ne me fais aucun soucis pour la décoration de notre appartement. » Elle avait apprécié la décoration de la maison de Constance, et si elle sait comment agencer les meubles dans ce plus petit espace, tant mieux.

Le seul impératif que Magdalena pouvait avoir, était qu’elle souhaitait avoir la chambre la plus grande. Elle en a besoin par rapport à ses études de photographie. Elle pourra faire une sorte de chambre noire dans une partie de la grande chambre. Après tout, c’est surement pour cette raison qu’elle passera le plus de temps dans sa chambre, puisque sinon elle est souvent dans les pièces communes. « Bien sûr, c’était prévu qu’une des chambres puisse te servir de chambre noire. Il faudra peut-être voir si tous nos meubles de chambres rentrent dedans ou s’il faudra acheter un dressing pour mettre dehors ou du moins une partie, j’ai juste oublié de prendre ces mesures-là, quelle gourde je peux être ! Enfin, ce n’est pas encore une catastrophe mondiale, on pourra tenter de régler tout ça après. » Magdalena ne pouvait s’empêcher d’esquisser un sourire en voyant le débit de paroles que Constance pouvait sortir. Elle était tout de même heureuse que sa colocataire lui laisse la grande chambre pour elle. « Oui, on aura bien l’occasion de prévoir l’aménagement au fur et à mesure. L’essentiel, va être d’installer mon lit pour pouvoir m’allonger dessus ce soir et dormir pendant des heures. » Elles seront surement fatiguées par ce déménagement après tout. La rousse reprit rapidement la parole. « Parlons de choses sérieuses, tu veux le numéro de qui ? » Bien sûr, elle parlait des déménageurs. Ils sont tout de même très mignons donc bon… Autant en profiter pour obtenir quelques numéros, non ?

Magdalena & Constance

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Certes, on sait que les déménagements sont épuisants, mais ce n’est pas pour autant que cela faisait peur à Magdalena. Au contraire, la rousse était plutôt heureuse de faire un pas dans sa nouvelle vie. Oui, la rousse restait tout de même assez solitaire, mais ce n’est pas pour autant que vivre seule dans un petit appartement était l’idéal. Si elle avait pris cet appartement, c’était surtout parce que la rousse ne pouvait plus rester chez elle, chez ses parents. Chaque recoin de la maison lui fait forcément penser à Anna, sa sœur ainée qu’elle a perdue dans un accident de voiture, il y a quelques mois. S’installer avec la blonde, Constance, fut plutôt une bonne idée. Au moins, elle ne serait plus seule dans un appartement, et en plus, elle appréciait beaucoup la compagnie de sa colocataire. Elles ne connaissaient pas énormément de choses l’une sur l’autre, mais assez pour savoir qu’elles ne se retrouvent pas en colocation avec une tueuse à gages. Ca aurait tout de même été embêtant. « Merci, cela me touche beaucoup. Je suis en train de compter combien j’en ai à mon actif. » Oui, c’est sûr que Constance avait connu plusieurs déménagements, et celui-ci ne faisait que de se rajouter à sa nombreuse liste. Magdalena ne put s’empêcher de sourire, tout en l’écoutant continuer de parler. « Il y a quand j’ai déménagé à l’université ça fait un. Le deuxième quand j’ai terminé et j’ai pris mon appartement et puis lorsque Drew et moi avons habité ensemble donc avec celui-ci c’est le quatrième. Et puis entre-temps j’ai eu l’occasion de changer les meubles de place pour mieux faire en sorte qu’ils correspondent à la pièce et donner l’impression d’un maximum d’espace. » Et bien dit donc, c’est vrai qu’elle a connu plusieurs départs, ce n’est surement pas évident. « En fait, tu aurais dû faire carrière en tant que décoratrice d’intérieure plutôt qu’institutrice. » Non pas qu’elle n’était pas douée dans son métier, mais c’est surtout parce qu’elle a beaucoup de goût dans la décoration.

Le centre de la conversation se passait sur le déménagement, et elles étaient toutes les deux en train de visualiser un peu comment elles pourraient arranger certaines pièces dans leur appartement. Au moins, ce sera plus petit que la maison dans laquelle Constance vivait auparavant avec son ex-mari. « Oui, un déménagement ne prend pas un jour. Il en prend plusieurs, certains disent même des mois, je ne suis pas totalement d’accord. Enfin c’est une vision mais je suis d’accord, le lit est le plus important et la première semaine est vraiment épuisante. » « Je vais devoir prendre un abonnement dans le café en bas de la rue alors. » Et puis, Magdalena avait demandée à Constance si elle voulait obtenir un numéro d’un des hommes qui les aidaient à déménager. « Le petit, là, qui vient de répondre à mon sourire, celui qui est avec la caisse près de la porte, qui à porter le buffet avec le grand black là. Tu vois celui que je veux dire ? » « Hm, oui. Je vois lequel c’est. Très charmant. » Magdalena ne cherchait pas à rencontrer quelqu’un puisque de toute évidence, elle n’arrivait pas à se rendre elle-même heureuse, alors se poser avec quelqu’un, mon dieu. Ce n’est pas pour elle, du moins pour l’instant. « En fait, je te propose de prendre le plus de numéro possible et on fera notre choix aux qualités par la suite, on sait déjà qu’ils sont tous mignons, sexy et musclés maintenant il faut voir s’ils ne sont pas d’horribles pervers qui vont te kidnapper et faire pleins de choses contre notre gré… Enfin tout dépend de ce qu’on entend par chose. » Magdalena ne put s’empêcher de rire face à cette remarque. Parfois, elle se demandait si Constance n’était pas seule dans sa tête. « Je te laisse le choix. Je n’ai pas vraiment envie d’une aventure pour l’instant, mais si besoin, je peux prendre les numéros pour toi, et voir qui serait intéressé par toi, parmi tous ses beaux hommes. »

Magdalena & Constance

Une nouvelle vie signée par un déménagement

Magdalena sentait qu’elle allait se plaire dans cet appartement. Après tout, on dit souvent qu’un nouveau logement peut permettre de recommencer sa vie, de tout reprendre dès le départ et de repartir sur de bonnes bases. La rousse en avait vraiment besoin avec tout ce qui se passe dans sa vie actuellement. Et c’est aussi un plaisir de partager cette nouvelle expérience avec sa colocataire, Constance. Elles s’entendent très bien toutes les deux, et elle espère que leur colocation pourra durer un moment. Elle n’est pas vraiment certaine qu’elle pourra retomber plus tard sur une personne aussi douce et attachante que la blonde. Magdalena lui avait d’ailleurs fait une remarque, comme quoi elle aurait dû être décoratrice d’intérieur plutôt qu’institutrice. Ce n’est pas qu’elle pensait qu’elle n’était pas douée en tant qu’institutrice, parce que c’est surement le cas. Et puis, ça se voit que son métier lui plait. Cependant, elle se débrouillait bien aussi dans la décoration. Il fallait qu’elle lui fasse part de ses idées. « Merci. » Magdalena lui offrais un de ses plus beaux sourires, avant de l’écouter lorsque Constance reprit la parole. « Mais j’avoue que je n’avais pas pensé à cette carrière pour une série de raisons. Et puis j’aime mes enfants… mais c’est vrai que j’adore beaucoup rendre une vie à une pièce, lui donner un air, un aspect pour que ce soit très agréable. Mais je ne sais pas si je peux me lancer là-dedans, à mon âge… même en changeant mes horaires, ou bien en faisant ça en travail complémentaire… » Au début, ça peut surprendre quand on voit que Constance parle beaucoup, mais la rousse s’y est bien habituée. Et puis, c’est ce qui fait son charme à la blonde. « Arrête avec ton âge. T’as vingt-sept ans, t’es encore jeune. » Oui, il fallait surtout qu’elle lui remonte un peu les bretelles sur ce point. Elle a encore toute la vie devant elle. « J’ai fait une remarque, c’est tout. Si vraiment tu veux te lancer là-dedans, il faut vraiment que tu y réfléchisses avant de passer à l’action. » Oui, elle ne voulait pas qu’elle croule sous le travail, surtout si elle se mettait à faire les deux. Il faut qu’elle prenne le temps d’y réfléchir, sérieusement.

« Et bien, je pense que nous pourrons tout de même mettre en premier la cuisine avec l’espace café, ce seront les petits détails les plus longs. Mais oui, c’est une idée pour plus de facilité si l’ont veut éviter de se prendre les pieds avec les cartons… Enfin on peut toujours les mettre dans un espace où ils gêneront moins, c’est une préférence de questions d’organisation… Quoiqu’on devrait descendre goûter ce qu’il vaut… Enfin ce sont des détails. » « Et puis connaissant mon côté maladroite, je risque de me prendre les cartons s’ils restent trop souvent dans le passage. » Et la question dévia directement sur le charme des déménageurs. La rousse ne prenait pas forcément le temps de les observer. Magdalena ne voulait pas vraiment d’une relation d’un soir pour l’instant, surtout quand elle commence à avoir quelqu’un en tête, bien que cette personne lui soit interdite. « Je ne compte pas faire quelque chose de sérieux, ni de plus ou moins longue durée… mais je ne sais même pas si je serais capable d’avoir une relation sexuelle comme ça. Je n’y avais jamais pensé, en même temps, je n’avais pas encore eu le cas… mais prendre des numéros n’engagent à rien ? Si ce sont des harceleurs, c’est trop tard, ils connaissent déjà notre adresse. » Magdalena ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque de sa colocataire. A vrai dire, elle l’écoutait sans vraiment trop l’écouter. Elle pensait à une personne en particulier. Jordan. Pourquoi est-ce qu’elle s’était mise à penser de lui en ce moment ? Elle ne peut pas. Magdalena secoua alors la tête, en reprenant la parole. « Pardon, tu disais ? » Elle aurait pu être plus discrète tout de même, mais bon. « En tout cas, le blond là-bas, il arrête pas de te jeter des regards. »

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Même si elle ne se l’avoue pas totalement, Magdalena reste persuadée que sa colocation avec Constance ne peut lui apporter que du bien. Elle ne s’en sort pas lorsqu’elle est toute seule. Magdalena a réussi à s’en rendre compte lorsqu’elle s’était retrouvée dans ce petit studio, après la mort d’Anna. Elle avait réussi à l’obtenir, en partie parce qu’elle avait une bourse d’études et que cela lui permettait de pouvoir payer son loyer. Forcément, quand elle a perdu sa bourse d’études, la rousse ne pouvait plus vraiment rester dans sa situation actuelle. Il lui fallait un ou une colocataire. C’est ainsi que Constance s’est pointée dans sa vie, malgré bien sûr un problème de compréhension de la part de l’agent immobilier. En fait, c’est plus une bonne chose. Les deux femmes s’entendent à merveille et sans même qu’elles s’en rendent compte, elles s’entraident. Constance est une présence pour la rousse, qui peut passer au dessus de la mort de sa sœur. Elle lui apporte beaucoup, et la blonde n’est pourtant pas au courant de cette période dans la vie de Magdalena. Elle ne lui a pas dit qu’elle avait perdu sa sœur dans un accident de voiture. C’est encore trop récent pour elle, et pourtant les mois passent depuis qu’elle a reçu cet appel en pleine nuit pour la prévenir de l’accident d’Anna. Et concernant Constance, Magdalena est présente pour elle pour surmonter son divorce récent. Et puis, elle lui donne aussi des conseils par rapport à son avenir professionnel. Constance était institutrice mais elle avait aussi de très bons goûts pour la décoration. Magdalena avait pu s’en rendre compte dans l’ancienne maison de Constance. La blonde lui avait donc avoué que c’était une idée de métier qui lui trottait dans la tête depuis un moment, mais Magdalena lui demandait tout de même de faire attention, de ne pas trop se lancer, les yeux pétillants, sans avoir pesé le pour et le contre pour ce métier. « Oh bien sûr que je vais y réfléchir, je mettrais tout sur papier, les plus, les moins, les possibilités légales, les possibilités de travail, la rentabilité… Ce serait plus tourné comme une seconde passion pour occuper mes vacances en réalité. Enfin, ce sont des choses que je vais analyser en long et en large, rassure toi pour ça. » Magdalena était en effet rassurer par ce que sa colocataire venait de lui dire. Elle ne veut pas que Constance dans un projet sans avoir vraiment réfléchie avant et qu’elle finisse par le regretter, quand il sera trop tard. « Je vois que tu as pensé à tout. » Oui, elle semble connaître la marche à suivre sur tout ce qu’elle doit faire avant de se lancer dans un nouveau projet. C’est un bon point. Un très bon point même. « Après, tu peux aussi voir pour te lancer à ton compte. Si tu continues ton métier d’institutrice à côté, peut-être que les deux sont faisables ? »

Magdalena sembla assez distraite pendant qu’elle parlait. La rousse se mit à penser à son patron, Jordan. Elle se demandait pourquoi est-ce qu’elle se mettait à penser à lui alors que rien n’était censé lui faire penser à lui. Des fois, elle avait vraiment du mal à se comprendre elle-même. Magdalena s’excusa quand elle reprit ses esprits, avant de remarquer qu’un blond était en train de baver sur Constance, du moins presque baver. La blonde posa alors son regard sur le déménageur en question, avant de se retourner vers sa colocataire. « Et bien je vais aller lui souffler un petit mot et lui proposer un massage pour le remercier de ses services si chaleureux. » Magdalena ne put s’empêcher de sourire par rapport à cette remarque. C’était plaisant de voir qu’elle était prête à se remettre en piste, après son divorce. Elle aurait pu se morfondre mais elle était contente de voir qu’elle semblait bien aller. « Oh rien de bien intéressant mais en gros, je disais que je ne savais pas vraiment à quoi j’étais prête et que prendre des numéros ne veut pas dire que je vais absolument faire quelque chose avec. J’avoue que ces derniers mois ont été ceux de grand changement. Je crois que je vais avoir besoin de repos pour mettre toutes mes idées en places. » « Alors que dirais-tu de les laisser partir et de nous faire livrer à manger ? » Oui, après tout, ils ont finit leur boulot ici et il est vrai que Magdalena commence à avoir un peu faim. Autant se faire livrer plutôt que de perdre du temps à cuisiner quelque chose.