(#) Sujet: #1623 We need to talk {NOELINA} Sam 11 Oct - 0:23
Noëlina & April
We need to talk
Je ne pouvais pas le nier, j’avais du mal à accepter que j’acceptais très mal le fait que j’avais vu Liam embrasser une autre femme. Je lui en voulais terriblement, sauf que je n’avais personne à qui me confier, pas même Noëlina ma meilleure amie puisqu’elle n’était pas au courant de ma relation avec Liam, mon professeur de photographie. Sauf que là, j’avais vraiment de parler à quelqu’un et je savais qu’elle était la meilleure personne à qui parler. Cependant, je devais avouer que j’avais un peu peur de lui avouer ça maintenant, surement qu’elle n’allait pas comprendre pourquoi je lui avais caché une chose pareille alors que jusqu’à maintenant je lui avais toujours dit, sans exception. Elle avait été d’un grand secours lorsque j’avais tué cet homme, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans elle…elle avait su me consoler et me rassurer comme il se devait. Sincèrement je ne serais juste rien sans elle, elle était, est et restera LE pilier de ma vie. J’étais chez moi, mais je broyais du noir. Il fallait que je parle, que je dise ce que j’avais sur le cœur. Le seul moyen c’était de me confier à Noëlina. Du coup, sans perdre de temps je filais me préparer, il fallait que mon mode larve cesse, je devais aller de l’avant et tenter de penser à autre chose. Je savais que Liam m’aimait, et même si j’étais un peu paumée, ce n’était pas en restant procrastiné chez moi comme je ne sais trop quoi que les choses allaient aller mieux. Avant de filer prendre une rapide douche, je textais Noëlina pour la prévenir que je serais chez elle sous peu. Je me préparais en vitesse, pas besoin d’être parfaite pour rendre visite à une personne qui était pour moi de la famille, celle qui m’avait déjà vu sous toutes les formes et avec qui je n’avais jamais honte d’être moi-même. Une fois prête, je rassemblais mes affaires, c’est-à-dire mon portable, mon portefeuille, mes clés de maison. Je glissais le tout de mon sac à main. Je vérifiais ma tête dans le miroir de l’entrée, j’étais assez présentable, je pouvais sortir. Même si j’étais un peu perdue à cause de ce qu’il se passait avec Liam, j’étais heureuse à l’idée d’aller retrouver ma meilleure amie. Or, je n’avais pas jeter un œil à mon téléphone pour voir si j’avais eu une réponse de sa part. Peut-être que je ne pouvais pas aller chez elle car elle était occupée, ou tout simplement peut-être n’était-elle pas chez elle ? Je claquais la porte, trop tard je ne ferais pas demi-tour. De toute manière, je n’avais rien à perdre à aller jusqu’à chez elle faire un tour, dans le pire des cas elle ne sera pas là et ça m’aura fait sortir et dans le meilleur des cas elle est chez elle et n’a rien de spécial à faire et moi je pourrais lui dire ce que j’ai sur le cœur. Plusieurs minutes plus tard, j’arrive chez elle. Je me dirige alors jusqu’à la porte de son domicile. Je frappe à la porte, en espérant qu’elle soit chez elle. En attendant sur le palier je passais une main dans mes cheveux pour remettre mes cheveux en ordre, un peu dans tous les sens à cause de la légère brise de dehors.
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(#) Sujet: Re: #1623 We need to talk {NOELINA} Dim 9 Nov - 21:45
We Need to Talk
April & Noëlina
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Il y a des matins, où, j’éprouve la légère sensation d’une bonne ou d’une mauvaise journée, d’une journée calme et ennuyeuse ou d’une journée rocambolesque et épuisante, puis il y en a d’autres, où je ne peux, même de façon extrêmement approximative, prédire ce qu’il va m’arriver dans les vingt-quatre heures à suivre. Au réveil, je ne me suis, évidemment, pas dit que j’allais apprendre une nouvelle plus que surprenante, qui concerne, de plus, ma meilleure amie. On peut très difficilement connaître notre avenir, qu’il soit proche ou lointain, à moins d’être médium, et heureusement, car, la vie manquerait cruellement de surprises et d’intérêt.
Je n’ignore rien du tout de ma meilleure amie, April. J’ai pris le temps qu’il faut pour apprendre à bien la connaître, et bien la comprendre aussi, c’est-à-dire de nombreuses années, et je prends encore plaisir à découvrir les détails des différents aspects de sa personnalité et de sa vie, ou plutôt de sa tendre enfance, lorsque je ne la connaissais pas encore ; cependant, nous sommes amies depuis suffisamment longtemps, pour avoir dépassé plusieurs stades, toutes les deux. April est une sœur, je la considère comme un membre de ma famille, au même titre que les autres, avec qui je partage des liens de sang. April, je l’ai vu porté un pyjama orné de motifs qui peut rendre sensiblement honteux, mais aussi une tenue de nuit, ou parfois une nuisette, terriblement sexy. Je l’ai vu avoir la goûte au nez, le visage très pâle, et entendu sa voix enrouée, à cause d’une vilaine maladie. Je l’ai vu en tenue de sport, transpirante et essoufflée, mais je l’ai vu aussi rayonnante, habillée et coiffée comme une princesse. Je l’ai vu avec et sans maquillage. J’ai vu sa tête au saut du lit. Je l’ai aussi vu déçue, heureuse, énervée, enthousiaste, triste, motivée, éclatée de rire ou en sanglots, nerveuse, amoureuse, taquine, jalouse, spontanée, maladroite, drôle, maligne… Je l’ai vu elle, elle-même, comme elle est vraiment au plus profond de son âme, dans toutes situations, et elle aussi, elle me connait par cœur, de la façon la plus naturelle et pure. Je lui cache, pourtant, un terrible secret, et je n’allais pas tarder à apprendre qu’elle avait, elle aussi, un secret bien gardé : une relation avec son professeur de photographie, qui semble-t-il, fait déjà preuve d’infidélité à son égard. Je peux, parfaitement, concevoir qu’on ne puisse tout avouer, que toute vérité n’est pas bonne à dire, et, que certaines choses, qui nous impliquent fortement, soient inavouables. Je peux comprendre que nous ayons, tous, ses secrets ; mais il arrive toujours un moment où ceux-ci deviennent trop lourds à porter, et intervient alors la personne qui possède toute notre confiance, presque aveugle, et qui peut nous soulager en nous aidant à porter à bout de bras nos pires secrets, dans mon cas, c’est April. Une interrogation me vient donc en tête : comment peut-elle ne pas oser me dire quelque chose alors que je suis la seule personne qui la connait sur le bout des doigts, et qui sait tout, du pire au meilleur, à son sujet ? Je pense, notamment, à son homicide involontaire, bien que ce ne fût que de la légitime défense. De ce fait, elle ne devrait pas craindre ma réaction ; ceci dit, je ne peux pas lui en vouloir, il y a bien une chose que je ne peux dire à personne, et surtout que personne ne peut entendre, même pas ma confidente. Je n’ai pas les mots, et ma peur de parler, ne m’encourage pas vraiment à les trouver… Cependant, ce terrible souvenir d’enfance, du viol de ma jeune voisine, a beau être lointain, il a l’air de ressurgir peu à peu, à l’écoute et à la vue des médias ; et je devrai bientôt me trouver une alliée, on ne peut rester seule bien longtemps, surtout face à un raz-de-marée.
A la réception du message de ma brunette préférée, je me trouvais sur le campus, je n’avais pas cours mais je souhaitais faire quelques recherches à la bibliothèque, pour effectuer au mieux des missions que mon patron m’avait confié, dans le cadre de ma formation, en alternance. Un message clair et direct « Ma belle, je pars, je viens chez toi. », je sais parfaitement ce que cela signifie, elle a besoin de me parler, en somme, d’un moment précieux entre filles. Je sais aussi que cela peut vouloir dire qu’elle a le moral en berne. J’abandonne, donc, mon projet, j’emprunte, cependant, quelques livres ; je n’ai pas le temps de noter les supers informations que j’ai trouvé sur le net, tant pis, je suis prête à tout, et surtout je veux être une amie dévouée et loyale, pour April. Je saute dans ma voiture, et je me dépêche d’arriver le plus vite possible chez moi, j’essaye de trouver le bon équilibre entre appuyer sur la pédale d’accélération et ne pas dépasser les limites de sécurité, tout en respectant aussi le code de la route ; ce n’est pas forcément que je suis une femme irréprochable, mais je souhaite vraiment arriver en un seul morceau, sans égratignures, ni amendes. Dommage, les portes de l’ascenseur s’ouvrent, je sors et je découvre, qu’elle est déjà là, devant ma porte d’entrée. "April !! Tu vas bien petit cœur ?" Je la prends tendrement dans mes bras et lui dépose un petit bisou sur le cuir chevelu.
April P. Hawkins
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› âge : 24 ans.
› statut civil : En couple avec Liam et mère d'une petite Lincoln.
› quartier : Dowtown Area.
› occupation : Etudiante en journalisme option photographie.
(#) Sujet: Re: #1623 We need to talk {NOELINA} Sam 20 Déc - 20:06
Noëlina & April
We need to talk
Quand je prévenais Noëlina à la dernière minute comme ça que je venais chez elle, ce n’était pas sans raison. Elle saurait que c’était parce que j’avais besoin de lui parler. Si on voulait passer un moment ensemble on préparait cela à l’avance ou sur le tas mais ce n’étais jamais en limite panique comme là. En plus je lui imposais ma venue mais rien ne m’assurait qu’elle était chez elle ni même qu’elle était capable de me recevoir, que pouvais-je en savoir ? Rien mais je me moquais de cela, oui j’étais vachement égoïste pour le coup mais sur le moment je n’y pensais pas. J’étais comme ça, il était désormais impossible de me changer c’était trop tard, et oui il y a des choses que l’on ne peut pas changer dans la vie, et en l’occurrence mon caractère et ma façon d’être ne pourront jamais être changés. De toute manière, sans être égocentrique ou narcissique, je me plaisais comme j’étais avec mes qualités et mes défauts alors pourquoi vouloir devenir quelqu’un d’autre ? Aucun intérêt.
J’attendais patiemment devant la porte d’entrée de ma meilleure amie, sûrement qu’elle n’allait plus tarder à m’ouvrir la porte désormais puisque cela faisait déjà plusieurs secondes que j’étais plantée là à attendre comme une andouille. J’entendis un bruit que je ne connaissais pas vraiment mais au vu de ce que j’entendais, il me semblait bien que ça ressemblait à un bruit d’ascenseur. Machinalement, je me retournais pour voir qui sortait de là puisque je ne m’attendais vraiment pas à ce que ce soit Noëlina. Ainsi j’étais un peu choquée parce que là voir là signifiait que je l’avais sûrement dérangée et pour le coup malgré que j’étais égoïste et que je ne voulais ma meilleure amie que pour moi je culpabilisais un peu. Il allait peut-être falloir que j’apprenne à partager un peu, c’était peut-être ma meilleure amie, mais cela ne signifiait en aucun cas qu’elle m’appartenait et ainsi elle était libre de faire ce qu’elle avait envie.
« Je…Noël… » J’esquissais un petit sourire gêné puis je me retrouvais dans ses bras et je me sentis rougir en sentant ses lèvres se poser dans mes cheveux puisqu’elle me faisait un bisou. Elle n’avait pas de mal puisque j’étais beaucoup plus petite qu’elle. Enfin elle n’était pas géante non plus mais elle mesurait bien une dizaine de centimètres de plus que moi, ça compte, c’est non négligeable ! Je hochais doucement la tête. « Oui ça va, et toi ? » Je me sentais vraiment honteuse. « Je désolée…je te dérange…j’aurai dû demander avant de débarquer comme ça chez toi… » Je baissais la tête. Je savais qu’elle allait me dire que ce n’était pas grave, que c’était normal et tout mais je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser, c’était plus fort que moi. Après cela, je ne disais plus rien, j’attendais que l’on rentre chez elle, je ne pouvais pas lui parler sur le palier je ne savais pas quelles oreilles pouvaient trainer dans le coin et mon histoire avec Liam devait rester secrète. En effet, ça faisait déjà plusieurs mois que j’étais avec lui et même ma propre meilleure amie, celle à qui je disais toujours tout n’était pas encore au courant, ce n’était pas pour que je ne sais quelle commère soit au courant. « Je te parlerais quand on sera à l’intérieur…c’est important…enfin pour moi. »