Quasiment 48h ont passées depuis la nuit où j'ai du accourir au centre hospitalier pour rejoindre Max dans un sale état ! Et après une nuit plutôt étrange, il faut bien l'admettre, où j'ai eu le droit de découvrir plusieurs facettes de mon ami, jusque là insoupçonné. Une nuit étrange, mais finalement pas si désagréable, car malgré les circonstances, j'ai pour ma part passé un bon moment. Il a finalement eut le droit de sortir le lendemain matin et on a prit le taxi pour pouvoir retourner dans notre quartier.

J'aurai voulu rester avec lui, pour m'assurer qu'il irait bien et surtout qu'il ne recommencerai pas à faire de conneries, au moins pendant quelques jours, malheureusement, mes parents m'attendaient pour manger avec eux et j'avais du laisser Max en lui faisant promettre d'être sage et de se reposer. Ça me faisait chier de le laisser comme ça, après la nuit qu'on avait passé, qu'il avait passé et surtout vu son état, mais je lui avais fais promettre de venir passer la soirée chez moi ! Pour m'assurer qu'il irait bien et surtout parce que j'avais envie de passer la soirée avec lui, en espérant ne pas avoir le droit au max violent, agressif et en manque et uniquement à mon ami.

Après être rentré de chez mes parents, qui m'ont encore posé un lapin, préférant aller s'occuper de leur maison d'édition, je fonce faire quelques courses pour acheter de la bouffe et de quoi boire, pour avoir quelques choses à proposer à Max quand il arrivera. J'espère qu'il n'aura pas oublié. J'essaie de m'enlever de la tête l'agacement que j'éprouve à m'être encore fais poser un lapin par mes parents et je rentre dans mon appartement, les bras charger de sacs. Je vais poser tous dans ma cuisine et commence à tous déballer pour ranger ce que j'ai acheté. Je range les deux, trois trucs qui traînent encore. Depuis mon départ aux urgences je n'ai pas eu le temps de repasser à mon appartement pour y faire le ménage, mes fringues traînent donc encore partout. Je ramasse une chemise lorsque j'entends quelqu'un frapper à ma porte. Je retourne dans la cuisine pour y poser la vaisselle que j'ai dans les mains en gueulant un :

« Entre, c'est ouvert ! » sans même me demander s'il s'agit vraiment de Max.

- moriarten

T'avance peu etre mais, au final tu sombre quand meme.

Tu tente de faire comme si de rien n'étais. T'y arrives pas. T'y pense tout le temps a ton pote, trop pour oublier. Il t'as promis que tu pourrais venir mais, quand tu te tiens face a cette porte immense t'hésite. T'es pas chez toi, dans tout les sens du termes.  Ce monde tu ne le connais pas et quand t'y pense, t'en a meme pas envie. Tu reste planter la un moment a te poser milles questions. Tu ne sais meme pas comment te comporter avec lui. Tu t'sens tout simplement merdique t'avoir peur de lui, et de ce que tu risque encore de faire. Malgré tout tu frappe, un coup, juste un mais, qui est loin d’être silencieux. T'entend sa voix. Tu t'sens paumé. T'entre quand meme. sans savoir comment tes jambes te portes.

_ Hey ... Carter , ça va ?

Tu le cherche quelques secondes. C'est trop grand pour toi ici, t'as l'impression que tu va te perdre. Tu bafouilles des banalités. sinon tu va encore t'enfoncer dans un discourt sans fin et surtout que t'as du mal a comprendre. Tu le vois les bras plein de vaisselle a quelques mètres de toi. Tu t'avance vers lui et tu l'aide. Sans dire un mot, tu porte juste la moitié et tu range tout ça, en silence. T'oses pas le regarder en face. Tu crève de honte. T'aurais envie de lui sauter dessus, t'aimerais te dire que t'en a le droit. Sauf que tu bouge pas, tu détourne le regard, tu rêve de pouvoir faire comme ce fameux soir mais, t'étais pas vraiment toi quand t'as fait ça. Pas que t'en avais pas envie mais, c'est justement cette envie qui ne te ressemble pas.

Tu le regarde que lorsque qu'il ne peu pas le voir. Quand t'as fini de l’aider, tu te pose simplement sur une chaise qui se trouve a coté de toi. T'aimerais lui parler , qu'il ne fui pas. Il a promis mais, tu lui a un peu forcer la main. Alors t'y crois pas vraiment. Tu ne bouge plus. T'attend sans vraiment savoir quoi. Tu t'sens juste con. Tu joues avec tes main comme un gamins qui ne sais pas ou se mettre. Tu baisse la tête, t'admire le sol, rien que ça te rappelle a quel point vous êtes différent.