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 il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry)

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Message(#) Sujet: il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) EmptyJeu 7 Aoû - 12:35



parle moi, excuse moi
il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. il n'est pas là, il n'y a que toi et moi et, c'est tellement rare.


BLAM. Cling, cling. Deux boîtes de conserve vides perchées en haut de l'étagère de l'établis se mettent à tomber, alors que je ferme avec certes un peu trop de violence le tiroir à outils. Je me baisse pour les ramasser et les pose au hasard sur le plan de travail. Il est dix-neuf heures trente pétantes et je ne compte pas rester plus longtemps au garage à faire du rangement. J'ai appris depuis quelques temps à me restreindre et ne pas faire d'heures supplémentaires, qui ne me sont de toute façon même pas payées. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque - ni le besoin. L'atelier est complètement rempli de voitures, il n'y a plus aucune section de réparation de libre et nous avons même certains véhicules simplement garés à l'intérieur. Garreck ne veut pas que l'on refuse des clients, mais cela devient de plus en plus difficile à gérer. Je suis le seul à travailler et il ne compte pas embaucher quelqu'un d'autre. Je ne sais pas si c'est parce qu'il ne veut pas, ou si c'est parce que le garage n'a pas les moyens de se le permettre. Je ne sais absolument pas comment il a pu effectuer le travail durant le temps où j'étais viré. Est-ce qu'il a embauché quelqu'un d'autre ponctuellement ? Est-ce qu'il s'est occupé lui-même de réparer les voitures ? La dernière solution ne m'étonnerait même pas. Quand je suis arrivé à White Oak Station, je me suis immédiatement dirigé vers le garage pour postuler car réparer des bagnoles est bien la seule chose pour laquelle je suis vraiment doué. À ce moment-là, le garage était au bord de la fermeture. Garreck s'en occupait seul mais, avec ses douleurs au dos et aux genoux, il prenait beaucoup plus de temps. Le garage était bien plus sale et en mauvais état qu'actuellement, d'ailleurs. En fait, c'est quand Eloïse est arrivée que le patron a décidé d'embaucher une personne le temps de quelques jours, pour nettoyer tout le bâtiment. Toujours est-il que, même si je suis plus efficace que ne l'était Garreck à la fin de son service, le travail qu'il y a actuellement est bien trop important pour moi. Je lui en toucherais deux mots.
À l'occasion.

Je jette un coup d'oeil en direction de la cour, par dessus mon épaule, mais je ne vois pas la voiture du fiancé d'Eloïse. Il a probablement dû en changer : ce gars-là ne loupe jamais aucun rendez-vous. S'il n'est pas dans la cour à attendre sa bien-aimée à sept heures vingt-huit, vous pouvez être sûr qu'il est là deux minutes plus tard. Il m'épate tous les jours. Je tâte la poche centrale de ma salopette de travail pour vérifier que j'ai bien les clés de ma voiture et la clé du manoir, lance un dernier regard autour de moi pour être certain de n'avoir pas laissé par mégarde une voiture ouverte et m'apprête à sortir, quand la silhouette d'Eloïse accroche mon regard. Elle est plantée au milieu de l'atelier, fixant la cour extérieure.
Finalement, peut-être que le fiancé est réellement en retard.
Ou alors il avait un rendez-vous.
Peu importe. Peu importe ?

Je quitte l'atelier et lève le bras pour attraper le bas du rideau de fer. « Tu veux rester ici ou tu attends dehors ? » Je lance à Eloïse. Je ne voudrais pas la presser, mais étant donné qu'elle n'a pas les clés de l'atelier, je suis obligé de le fermer. Je commence d'ailleurs à le baisser, ajoutant « Il est pas là ? » en sachant pertinemment qu'elle sait très bien de qui je parle.
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Message(#) Sujet: Re: il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) EmptyMar 19 Aoû - 11:25



il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. terry&éloïse
On ne sait jamais quand un miracle peut arriver, un sourire ou un souhait se réaliser. Le monde est plein de magie. Il suffit d'y croire.

Un léger froncement de sourcils dessina de fines rides sur son front. Des montagnes de feuilles s’entassaient sur le petit bureau. Des feuilles sur lesquelles des centaines de chiffres semblaient défiler à l’infini devant ses yeux à longueur de journée. Eloïse leva les yeux du document sur lequel elle travaillait quelques instants. A travers la vitre elle aperçut Terry qui s’affairait à côté des voitures. Et pendant plusieurs secondes, elle ne put détacher son regard du jeune homme. Plaisir coupable. Il finit par relever la tête dans sa direction, sentant peut-être un regard peser sur lui. Eloïse, sentant le rouge lui monter aux joues, baissa soudainement les yeux, gênée. Elle se replongea dans son travail, essayant d’oublier cet instant d’égarement. Tous les jours elle aimait se dire qu’elle profiterait du moment où ils se retrouveraient seuls pour aller lui parler ou lui proposer un café. Mais elle ne le faisait jamais. Elle se trouvait toujours une excuse, et au final, ils ne s’étaient adressé la parole que très rarement. Chacun restant dans sa partie du garage, ne mettant les pieds dans celle de l’autre qu’en cas d’urgente nécessité, peut-être par peur de l’inconnu.

(…)

Dix-neuf heures vingt-cinq. Sa journée de travail touchait à sa fin, Gabriel n’allait pas tarder à arriver. Eloïse classa rapidement bilan annuel et autres feuilles de compte, elle n’avait pas totalement terminé tout ce qu’elle voulait faire, mais elle préférait le remettre à demain. C’était une des choses qu’elle aimait dans son futur métier, elle devait évidemment rendre des comptes, mais pas nécessairement tous les soirs. Elle pouvait s’organiser comme elle le souhaitait au jour le jour, tant qu’elle rendait ses résultats définitifs à la date prévue. Et le moins que l’on pouvait dire, c’était que Garreck, son patron actuel, lui laissait beaucoup de libertés. Alors même si passer des heures entières à retranscrire la vie de l’entreprise en chiffres n’était pas, à ses yeux, des plus passionnants, elle s’en contentait et s’estimait heureuse de pouvoir ramener un salaire, aussi minime soit-il, à la fin du mois. Elle était comme ça Eloïse, pas contrariante, elle se contentait du minimum, elle se disait toujours que c’était mieux que rien. La jeune femme éteignit les lumières, jeta un dernier regard en direction du bureau pour vérifier que tout était plus ou moins rangé, puis elle sortit et ferma la porte à clé. De son côté, Terry était lui aussi en train de ranger l’atelier, à sa manière. Et pendant qu’il ramassait les boites de conserve qu’il avait bruyamment fait tomber, Eloïse se dirigeait en silence vers la cour extérieure. Ils étaient tous les deux si différents. L’eau et le feu. Mais de savoir si les opposés s’attiraient, c’était une autre histoire.

Tout en marchant, la jeune femme jeta un coup d’œil en direction de l’extérieur, cherchant à apercevoir, comme tous les soirs, son fiancé qui l’attendait. Mais cette fois, il n’était pas là. Ce qu’elle espérait secrètement depuis des semaines était finalement arrivé. C’était tellement surprenant qu’Eloïse resta plantée au beau milieu de l’atelier, ne sachant pas vraiment comment réagir. Perdue dans ses questions et ses contradictions, elle ne vit même pas Terry sortir de l’atelier et commencer à baisser le rideau de fer. C’est l’entendre lui parle qui la fit sursauter. « Tu veux rester ici ou tu attends dehors ? » En fait elle n’en sait rien, comme souvent elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, ou alors elle n’ose pas l’exprimer, et qu’elle en aura finalement pleinement conscience, il sera trop tard, comme toujours. Sans un mot et sans oser le regarder, elle esquisse un mouvement pour sortir de l’atelier. Et sa voix résonne à nouveau dans le garage vide. « Il est pas là ? » Toujours sans prononcer un son, Eloïse fait non de la tête, mais ces quelques mots l’interpellent plus qu’elle ne le montre. Elle continue à s’avancer vers la sortie en silence, puis elle s’arrête net, à hauteur du jeune homme. C’était comme si son corps s’était dissocié de son esprit, de ce qui l’empêche tant de laisser libre court à sa spontanéité, de ce qui la pousse à ériger un mur entre elle et les autres. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle va bien pouvoir lui dire, mais elle a envie de le faire, enfin, après des nuits à imaginer des dizaines de scénarios et des jours passer à les effacer. Sans oser le regarder dans les yeux, Eloïse lance timidement à Terry : « On pourrait peut-être prendre un café en attendant ? »
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Message(#) Sujet: Re: il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) EmptyMer 27 Aoû - 16:40


Tout se passe rapidement. Trop ? Non. Je ne sais pas. Je ne saurais pas dire. Éloïse sort du garage sans un mot et répond de façon muette à la question que je lui ai posée. Un hochement de tête, de droite à gauche. Son fiancé n'est pas là parce qu'il a du retard, ou il n'est pas là parce qu'il ne viendra tout simplement pas ? Je ne sais pas, elle ne me le dit pas. Une fois qu’Éloïse est hors de danger, je lâche le rideau de fer. Je le retiens à une dizaine de centimètres au-dessus du sol, pour éviter le vacarme. Je sens la présence de la brune, derrière moi, alors que je verrouille la serrure. « On pourrait peut-être prendre un café en attendant ? » Les clés me tombent des mains alors que je me relève, sous le coup de la surprise et, me rebaisser pour les ramasser apparaît comme une bonne excuse pour digérer la question d’Éloïse. J'ai l'impression d'entendre sa voix pour la première fois. Un café, avec moi ? Oui, c'est sûrement ce qu'elle entend dans le "on". Mais pourquoi moi ? Je me redresse et lui fait finalement face. « Ouais, pourquoi pas » je lâche, tentant d'esquisser un sourire. J'ai plus l'impression d'avoir fait une grimace, mais j'imagine que depuis le temps qu'elle me côtoie, la brune a dû comprendre que les sourires n'étaient pas mon fort. Je range les clés dans la poche centrale de ma salopette de travail et baisse les yeux, jugeant ma tenue. « On fera avec ça, par contre. J'ai pas de rechange. » Je hausse les épaules. En théorie, mon programme de la journée se limite à manoir - garage - manoir, et je me fous bien de ce que je peux porter dans ma voiture. En fait, je me fous de ce que je peux porter n'importe où ; j'espère simplement pour Éloïse qu'elle n'est pas trop à cheval sur les apparences. Je plonge mes mains dans les poches, attendant l'initiative de la brune. Je ne sais pas dans quel café elle veut aller et, mis à part celui qui fait l'angle avec la rue principale et le starbucks d'à côté, je n'en connais pas vraiment. J'en profite pour observer, le regard un peu vide, les traits de son visage. Doux. Détendu. En paix.
Tout ce que je ne suis pas.
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Message(#) Sujet: Re: il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) EmptySam 30 Aoû - 19:39



il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. terry&éloïse
On ne sait jamais quand un miracle peut arriver, un sourire ou un souhait se réaliser. Le monde est plein de magie. Il suffit d'y croire.

Alors qu’elle venait tout juste de lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis des jours, Terry fit tomber ses clés par terre. Ce qui fit redescendre Eloïse sur terre. Elle sentit les battements de son cœur s’accélérer à mesure que le doute s’insinuait dans son esprit. Avait-elle dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Peut-être n’avait-il aucune envie de passer une minute de plus avec elle … Alors qu’elle était prête à prendre ses jambes à son coup, il se redressa pour lui faire face et lui répondit. « Ouais, pourquoi pas. » L’enthousiasme n’était pas débordant, et son sourire ressemblait plus à une grimace, mais la jeune femme commençait à connaitre son collègue ; avare de mots, un peu bourru, encore moins douée qu’elle en société. Et cela ne l’empêchait pas de le trouver attachant. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle était persuadée qu’il valait bien mieux que ce qu’il voulait laisser paraitre. « On fera avec ça, par contre. J'ai pas de rechange. » Eloïse jeta alors un coup d’œil rapide à la salopette de travail pleine de cambouis du jeune homme. Encore une des choses sur lesquelles ils étaient bien différents. La jeune brune avait beaucoup de mal à sortir de chez elle sans être sûre que ses habits et son maquillage étaient de circonstance. Pas par coquetterie, non, plutôt par peur du regard des autres, par peur de ce que l’on pourrait bien dire derrière son dos. En pensant à cela, elle ne put s’empêcher de sourire. Côtoyer Terry lui faisait un bien fou ; elle prenait du recul sur beaucoup de choses, elle réfléchissait moins, se laissait plus aller, même s’il y avait encore du travail. En fait, elle se fichait pas mal de la manière dont il était habillé. « Ne t’inquiètes pas, c’est très bien. » Et puis plus rien. Ils étaient là, comme deux idiots, un peu maladroits, un peu mal à l’aise, chacun attendant que l’autre prenne les choses en main. Seulement aucun des deux ne semblaient vouloir prendre les choses en main justement. Pendant cet instant de silence, la jeune femme sentit le regard de Terry se poser sur son visage, elle ne put alors empêcher le rouge de lui monter aux joues, encore une fois. Étant née à White Oak, Eloïse connaissait assez bien la ville, elle se décida alors à guider son collègue vers un café qui ne se trouvait pas très loin du garage. « Je connais un petit café pas loin, ça te va ? » Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes de prendre les commandes de la sorte, mais en même temps c’était elle qui avait commencé. Ils se mirent alors en route, sans un mot. Ce silence n’était pas vraiment pesant pour la jeune femme, mais, ne sachant pas s’il en était de même pour Terry, elle préféra essayer de le meubler, un peu hésitante. « Ça va, ça se passe bien avec Garreck ? » Garreck c’était leur patron, celui qu’Eloïse avait dû convaincre de reprendre Terry après qu’il l’eut viré pour avoir bu une bière au garage. Elle ne savait pas vraiment comment s’entendaient les deux hommes depuis son retour, mais elle espérait que tout était redevenu comme avant, parce qu’elle avait la sensation qu’ils avaient trouvé un équilibre tous les trois, avec leurs défauts et leurs blessures, et ça lui plaisait bien.

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Message(#) Sujet: Re: il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) il ne faudrait pas laisser passer l'occasion de se parler. (éloïse,terry) EmptyMar 2 Sep - 17:55


Un blanc s'installe après qu’Éloïse a répliqué que ma tenue conviendrait, et nous nous regardons un peu en chiens de faïence en attendant que l'un ou l'autre prenne la parole. Sans surprise, je ne suis pas celui qui brise le silence. Cela ne me traverse même pas l'esprit qu'il faudrait que je dise quelque chose, je me contente de suivre la brune et de répondre à ce qu'elle propose. « Je connais un petit café pas loin, ça te va ? » Je hoche la tête et pince les lèvres, avant de faire l'effort de répondre. « Oui, c'est parfait. » La majorité du temps, je ne parle pas ni ne laisse transparaître mes émotions, tout simplement parce que je ne veux pas, que je n'y arrive pas, que ce n'est pas naturel pour moi. Je me rends compte cependant, en marchant à côté d’Éloïse, qu'il faut que je fasse un effort. Je me contrefous royalement de ce que les gens pourraient penser de moi, que je suis malpoli ou beaucoup trop froid ; mais Éloïse a pris la peine de venir me parler alors que je n'ai pas été bien plus chaleureux avec elle qu'avec n'importe qui d'autre, et surtout, surtout elle m'a invité à boire un café. C'est probablement la première fois que cela arrive depuis que je suis installé à White Oak Station. Alors, certes cela ne m'a jamais dérangé, mais quand bien même. Elle prend le risque de passer plus de cinq minutes avec un glaçon mal-aimable et de s'afficher avec un garagiste ronchon. Cela mérite au moins que je fasse quelques efforts de mon côté. Nous marchons côte à côte, en silence, et je tâche de ne pas aller trop vite, d'autant plus que je ne sais pas où nous allons. Une fois de plus, c'est Éloïse qui prend la parole. « Ça va, ça se passe bien avec Garreck ? » Je tourne la tête vers elle quelques secondes, avant de reporter mon regard loin devant moi. « Ça va. » Je lâche d'abord, machinalement. Je regarde sans voir les passants qui rentrent probablement chez eux. Et je repense à Garreck, à ce qu'il m'a dit avant de me virer, ce qu'il m'a dit après m'avoir réembauché. « Ça se passe même très bien », je me surprends à ajouter. Je regarde à nouveau Éloïse et je remarque qu'elle ralentit. À quelques mètres se trouve en effet un café, à l'air plutôt accueillant. Mes exigences en la matière ne sont pas bien élevées, mais je sais reconnaître un bon café. Ce que je ne sais pas, c'est comment j'ai pu faire pour le louper pendant tout ce temps. Je pousse la porte et me décale pour laisser passer la brune devant moi. Nous nous installons l'un en face de l'autre, à une petite table sur le côté. Je croise le regard réprobateur d'une grand-mère tirée à quatre épingles, à qui je me contente de hausser les sourcils. J'attrape la carte du café et parcoure des yeux la liste de ce qu'il propose, sans vraiment y prêter attention. « En fait, » je lâche de but en blanc, « je crois qu'on avait besoin l'un de l'autre. Il était obligé de me virer, mais je suis pas sûr qu'il en avait réellement envie, au fond. » Je hausse les épaules. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à déballer tout ça, mais je l'ai fait. Garreck m'a souvent fait la remarque que le garage aurait probablement fermé si je n'étais pas là, et que j'ai le truc pour réparer les voitures. Que c'est mon truc, que je sais m'en occuper et qu'il est content que je sois là. J'ai souvent répondu à ses remarques par des haussements d'épaules ou des hochements de tête, mais le fait est que Garreck et plus généralement le garage sont importants pour moi, aussi. Le fait qu'il m'ait embauché la première fois, qu'il m'ait fait confiance alors que je débarquais de nulle part sans diplôme dans le domaine de la mécanique, et que je n'étais pas ce que l'on peut appeler d'agréable, a largement contribué à me faire accepter que j'avais besoin de remonter la pente. Ce travail m'apporte une stabilité aussi, un but quotidien.
Une raison de plus pour ne pas sombrer.
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